

En 2021, Amonis a octroyé à ses membres un rendement global net de 4,50%
Pour vos avantages sociaux INAMI, vos solutions de pension et vos assurances, Amonis est le partenaire exclusif de votre santé financière. En tant que société not-for-profit, sans actionnaire à rémunérer, les rendements d’Amonis profitent à ses membres. Nous sommes fiers de maintenir notre intérêt de base 2022 à 1,2% plus participation bénéficiaire éventuelle, et d’avoir pu octroyer à nos membres un rendement global net de 4,50% pour 2021.*
Plus d’info au 0800 96 113 ou sur amonis.be *Les rendements du passé ne constituent pas une garantie pour le futur
En ces temps économiquement hors normes et imprévisibles, la conclusion d’un accord tarifaire acceptable relève ni plus ni moins de l’exploit. À peine en effet la pandémie du COVID commençait-elle à s’apaiser que nous nous sommes retrouvés pris dans la toile d’une nouvelle « guerre mondiale (économique) » doublée d’une dramatique augmentation des prix. En dépit de la menace d’une récession et d’un déficit budgétaire d’un peu plus de 31,5 milliards € (5,44 % du PIB), le gouvernement fédéral a toutefois dégagé quelque 195,028 millions € pour financer de nouvelles initiatives dans le secteur de la santé, alors même que l’indexation des honoraires (tous prestataires confondus) engloutit déjà 1,475 milliard €.
Grâce à l’investissement sans faille d’AXXON, nous avons pu convaincre les autres stakeholders, des organismes assureurs au cabinet du ministre, d’investir des moyens supplémentaires dans notre secteur. Le taux d’adhésion des kinésithérapeutes nous dira si les 25 millions € (12,8 % du budget disponible) qui nous sont alloués dans la proposition du Comité de l’assurance sont jugés suffisants. Précisons néanmoins que la fiche rédigée par la Commission de convention en prévoyait 34,59 pour 2023.
Par ailleurs, nous tenons à souligner qu’AXXON n’acceptera jamais que l’enveloppe structurelle de 100 millions € prévue suite à l’inflation galopante soit réservée aux seuls prestataires de soins conventionnés, puisque ceux qui n’adhèrent pas à l’accord tarifaire national souffrent tout autant de la crise énergétique !
Un plan pluriannuel pour le secteur faisant toujours défaut, la proposition du Comité de l’assurance pose les premiers jalons d’une perspective d’avenir encore ô combien prudente et timide. AXXON veut donc appeler les décideurs et les divers stakeholders à s’atteler d’urgence à un master plan pour la kinésithérapie.
Mettre en place un modèle de financement équilibré pour accroître l’attrait des conventions, dans le sens d’un honoraire suffisant pour couvrir les coûts d’activité (qui se situe actuellement aux alentours de 36 €).
Investir dans un modèle d’organisation efficace avec délégation des tâches, en collaboration avec d’autres prestataires de soins : « accès direct » sous conditions pour décharger les médecins généralistes, en s’appuyant sur un dossier de santé intégré et multidisciplinaire.
Réduire l’absurde surcharge administrative, au travers par exemple du déploiement d’une informatisation poussée.
« AXXON n’acceptera jamais que l’enveloppe structurelle prévue suite à l’inflation galopante soit réservée aux seuls prestataires de soins conventionnés »
Améliorer l’accessibilité afin d’éviter le report voire le renoncement aux soins de kinésithérapie. On songe par exemple à la levée de la règle discriminatoire des 25 %, à la possibilité d’un conventionnement partiel pour celles et ceux qui exercent à la fois en institution et en cabinet privé ou encore à l’indemnité de déplacement.
Introduire une série d’innovations technologiques dans la nomenclature (vidéoconsultation, kinésithérapie mixte, suivi et encadrement à distance à l’aide d’applications et de wearables).
Coaching des patients dans leur trajectoire de « reprise du travail ».
Recours à des outils efficients comme les séances de groupe et la prévention.
Pour réaliser ce master plan, nous allons devoir nous retrousser les manches tous ensemble – les fidèles membres d’AXXON, les nonmembres critiques et plus largement tous les stakeholders impliqués –pour hisser notre beau métier à un niveau supérieur !
Avec mes meilleurs vœux pour 2023.
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Lancement de trois projets autour du bien-être mental au travail des indépendants
Budget total du secteur de l’assurance maladie et de la kinésithérapie pour 2023
AXXON EN ACTION
AXXON vous a décrypté la nomenclature
AXXON INTERNATIONAL
Compte-rendu de l’assemblée générale de la Région Européenne de la World Physiotherapy
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AXXON EN ACTION Que comprend exactement le Quintuple Aim ? EXXTRA
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Le nombre de cas d’épuisement professionnel et de dépression chez les indépendants est en hausse depuis un certain temps et les crises qui se succèdent vont probablement renforcer cette tendance.
Pour faire face à ce phénomène et améliorer leur bien-être mental au travail, trois projets de caisses d’assurances sociales, chacun doté d’une subvention fédérale de 300.000 euros, ont été lancés au début du mois et présentés jeudi, en présence du ministre fédéral des Classes moyennes et des indépendants David Clarinval.
Alors qu’il existait déjà des signaux montrant la nécessité de prévenir les risques psychosociaux liés au travail, la crise du coronavirus a ensuite entraîné de nombreux changements soudains dans les conditions de travail: télétravail forcé, travailleurs en première ligne de la crise ou impossibilité de travailler pour certains indépendants. Les inondations de juillet 2021 et la crise énergétique actuelle ont suscité et suscitent encore de nombreuses difficultés et incertitudes. Elles mettent en outre en péril la sécurité financière des entreprises, indépendants et travailleurs, ce qui devrait augmenter encore le stress de ceux-ci. Or “le bien-être mental a un impact énorme sur la sécurité sociale”, a rappelé Peter Samyn, le président du SPF Sécurité sociale, “car au moins 50% du coût total de l’incapacité de travail, soit plus de 6,5 milliards d’euros, est directement lié à la santé mentale”.
Un “fardeau” qui pourrait être allégé par des mesures de prévention et des politiques appropriées. Pour répondre à cette problématique, plusieurs SPF et ministres du gouvernement fédéral ont uni leurs forces pour élaborer un plan d’action fédéral sur le bien-être mental au travail. Une campagne de sensibilisation à cette question à grande échelle a déjà eu lieu et, dans une seconde phase, il a notamment été demandé aux
caisses d’assurances sociales de soumettre des projets pour les indépendants, eux qui n’ont “pas le luxe de laisser leur travail au travail”, comme l’a souligné Peter Samyn. Selon un sondage de 2019 auprès de 1.800 d’entre eux, 70% des interrogés n’arrivent ainsi pas à lâcher prise pendant leurs vacances quand ils peuvent en prendre, a illustré le ministre Clarinval. Les problèmes mentaux, tels que l’épuisement professionnel et la dépression, ont par ailleurs augmenté de plus de 40% chez les indépendants entre 2008 et 2017.
“Ils sont la deuxième cause d’invalidité la plus fréquente”, a souligné le libéral. “La tendance s’est très probablement poursuivie depuis lors.” Trois projets ont été retenus: ceux de Liantis, de l’Union des classes moyennes (UCM) et d’Acerta. Chacun bénéficie d’une subvention fédérale de 300.000 euros et, via une approche holistique du problème, devra cartographier le bien-être mental des indépendants.
Ils visent tout à la fois à repérer les facteurs de risque alarmants, sensibiliser les indépendants, les conseiller, favoriser le partage de bonnes pratiques voire à pratiquer des coachings de groupe. “On a tendance à sous-estimer l’impact du travail sur la santé mentale des indépendants. Les travailleurs indépendants - souvent leurs propres patrons - ont parfois du mal à voir les signes d’un épuisement professionnel ou d’un surmenage”, constate David Clarinval. “Nous souhaitons les soutenir et leur rappeler que, pour continuer à exercer leur travail avec passion, tout est une question d’équilibre.”
Comme chaque année, durant les mois d’été, les négociations pour le budget de l’assurance maladie ont commencé par la préparation des fiches de besoins dans les différentes commissions.
AXXON avait soumis 4 fiches à la Commission de convention Kinésithérapeutes-Organismes assureurs, dont les suivantes :
1. L’estimation des besoins pour 2023 : identifier les ressources financières indispensables au financement de notre secteur.
2. Claudication intermittente : une approche de soins par étapes et un coaching de style de vie dans le contexte des soins de santé belges.
3. Le projet Frailty : un dépistage à grande échelle de la (pré-)fragilité chez les personnes âgées de 70 ans et plus vivant de manière autonome.
4. La consultation de kinésithérapie médicale (CKM).
1. Estimation des besoins pour 2023
Afin de continuer à garantir aux patients des soins de kinésithérapie de qualité, AXXON estime qu’un effort structurel est nécessaire pour le secteur. Il faut viser un honoraire couvrant les coûts, comme l’a révélé l’étude indépendante de Mind over Matter Consulting d’avril 2021. L’étude a proposé un tarif de 36 euros par demi-heure. En appliquant ces chiffres à partir d’août 2022, on arrive à un tarif de 38,76 €/demi-heure (36 x 119,05 (indice santé actuel)/110,56 (indice santé avril 2021)).
Sur la base des tarifs actuels (en vigueur depuis le 01/06/2022), les calculs ci-après ont été effectués et proposés par AXXON.
Augmenter tous les M24, sauf pathologie E et palliatif, et 2ème séance/ jour en hôpital. 20.348.715 prestations courantes (27,10 € et 24 € pour 9+), 354.295 prestations périnatales (26,10 €), 7.237.775 prestations Fa (26,10 € et 23,00 € pour 60+) et 4.030.700 prestations Fb (26,10 €), soit un total 31.971.485 prestations.
+ 3 € 95.914.455 €
+ 4 € 127.885.940 €
+ 5 € 159.857.425 €
+ 6 € 191.828.910 €
+ 7 € 223.800.395 €
Augmentation de M48 (maintenant 49 €) | 275.832 prestations
+ 1 € 275.832 €
+ 6 € 1.654.992 € + 10 € 2.758.320 € + 12 € 3.309.984 € + 14 € 3.861.648 €
Augmentation de M96 (maintenant 90 €) | 10.765 prestations
+ 18 € 192.365 €
Augmentation de M24 en pathologie E (maintenant 26,08 € et 26,37 € pour le traitement à domicile) | 9.502.104 prestations
+ 3 € 28.506.312 €
+ 4 € 38.008.416 €
+ 5 € 47.510.520 €
+ 6 € 57.012.624 €
+ 7 € 66.514.728 €
Prestations palliatives à domicile (24,37 €) | 768.659 prestations
+ 1 € 768.659 €
+ 2 € 1.537.318 €
+ 3 € 2.305.977 €
+ 4 € 3.074.636 €
Pour atteindre 30 € 4.327.550 €
Il est clair que pour que les honoraires évoluent vers des honoraires couvrant les coûts, un budget pluriannuel est nécessaire ! Après plusieurs discussions avec les acteurs concernés (des mutuelles de santé au cabinet Vandenbroucke), la Commission de convention a finalement soumis une évaluation des besoins nécessitant un budget supplémentaire de 34,590 millions d’euros pour le secteur de la kinésithérapie. Cette mesure prévoit une augmentation des honoraires de 2 euros pour tous les groupes et établissements de pathologie (budget requis de 97,418 millions d’euros). La justification de ce budget supplémentaire a été scientifiquement structurée autour du modèle Quintuple Aim (à propos duquel vous trouverez plus d’informations en page 28). Ce qu’est devenu le budget supplémentaire final est apparu clairement après l’approbation du budget de l’assurance maladie 2023 par le Comité de l’assurance, puis par le Conseil général.
Les ressources du financement ordinaire étant déjà très limitées, il a été décidé de soumettre ce dossier dans le cadre de l’article 56. Cet article prévoit le financement de projets au sein de l’INAMI, tels que Pro-Q-Kine et le projet “Approche kinésithérapique directe pour les patients souffrant de lombalgie”, entre autres. AXXON a soumis une fiche pour le projet Claudicatio dans le cadre duquel 2.000 patients peuvent bénéficier de 2 fois 18 séances pour un montant de 30 € par séance. Le budget final soumis était de 2,779 millions d’euros, dont 2,160 millions d’euros pour l’inclusion des 2.000 patients. Au final, le Conseil général a prévu un budget de 113.000 €. Vous trouverez de plus amples informations sur ce projet dans l’AXXON Exclusif de ce trimestre.
Ce projet de prévention encourage les personnes de plus de 70 ans vivant de manière autonome, après dépistage, à maintenir leur équilibre, leur force musculaire et leur endurance. Lors de la conception de la méthodologie de ce projet, il est rapidement apparu que son élaboration dépasse le niveau fédéral et nécessite une coopération avec les régions. La communication au groupe cible visé se fait par l’intermédiaire des autorités régionales (compétence en matière de prévention).
Les interventions de kinésithérapie (examen consultatif de la fragilité et formation ciblée) sont contenues dans la nomenclature fédérale INAMI. Si le test montre un risque de fragilité : certificat automatique pour un examen de kinésithérapie de la fragilité, pour objectiver la fragilité physique chez les personnes de plus de 70 ans vivant à domicile. Cette étape est suivie d’un rapport obligatoire à l’administrateur du DGM (via le dossier patient partagé, portail eHealth).
Sur la base des résultats du KFO, le médecin traitant peut décider si un entraînement ciblé est nécessaire et, le cas échéant, renvoie au kinésithérapeute (et, si cela ressort du test numérique, également au diététicien/ audiologue/oculiste/...)
Permettre aux personnes âgées de rester plus longtemps à leur domicile est rentable pour la société.
La fragilité reflète un risque accru de chutes, d’hospitalisation et de mortalité.
La fragilité est un facteur prédictif de nouvelles déficiences, indépendamment de l’âge, de la charge de morbidité et des caractéristiques psychologiques.
La fragilité confère un risque plus élevé d’effets secondaires des traitements oncologiques.
La fragilité confère un risque plus élevé de complications postopératoires.
La fragilité augmente le risque de démence.
Promouvoir les kinésithérapeutes en tant qu’experts de la prévention des chutes et impliquer les médecins en leur communiquant les résultats du dépistage.
Donner aux médecins un aperçu de nos options de traitement sous forme de thérapie par l’exercice supervisé et de modification du mode de vie.
Donner aux consoeurs et confrères un aperçu des possibilités thérapeutiques chez les personnes âgées et rendre ainsi la kinésithérapie attrayante pour ces dernières.
4. La consultation de kinésithérapie médicale (CKM) À l’instar de la consultation médico-pharmaceutique et de la consultation médico-psychologique, cet outil vise à encourager et à améliorer la coopération entre les médecins généralistes et les kinésithérapeutes. Le pack se compose de différents thèmes prêts à l’emploi et immédiatement utilisables pour aider à organiser et structurer la consultation multidisciplinaire souhaitée. Il a été préparé pour les cercles de médecins généralistes et de kinésithérapeutes par Domus Medica et AXXON.
Actuellement, ce projet n’a pas été retenu par le Comité de l’assurance et le Conseil général, malgré le fait qu’une bonne communication entre les médecins et les kinésithérapeutes autour du patient avec ses besoins croissants de soins gagnera en importance et pourra éventuellement conduire à une rentabilité. Les kinésithérapeutes jouent un rôle important dans les programmes de soins transmuraux et participent à leur élaboration. Le CKM propose une solution bien documentée pour encourager la coopération nécessaire avec les médecins généralistes à l’échelle locale et régionale.
Le budget 2023 de l’assurance maladie approuvé par le Comité de l’assurance et le Conseil général
Après l’approbation du budget de l’assurance maladie par le Comité de l’assurance le lundi 3 octobre 2022, le Conseil général du 17 octobre a adopté en substance les principes et les montants de la note budgétaire du Comité de l’assurance, mais en retouchant les montants et les propositions concrètes de la délégation gouvernementale.
Entre autres, en 2023, le plafond des tickets modérateurs ne sera pas indexé, ce qui permettra aux gens d’accéder plus rapidement à la facture maximale. Ainsi, un plafond du ticket modérateur de 500 euros ne passe pas à 550 euros. Selon un communiqué de presse des mutuelles, les patients les plus démunis recevront ainsi un total de 55 millions d’euros. Cependant, ce montant n’apparaît nulle part dans les chiffres des nouvelles mesures : il semblerait que ce “cadeau” était déjà pris en compte dans les estimations techniques de l’INAMI.
Des 28 millions de fonds supplémentaires pour le secteur de la kinésithérapie, approuvés par le Comité de l’assurance, il ne reste que 25 millions, malgré le montant de 28,452 millions d’euros décrit dans la note.
Note : revalorisation des soins de kinésithérapie sur la base de la masse d’index, de la marge budgétaire et de l’indexation (voir ci-dessous) : 17,29 millions d’euros au 01/01/2023 et 11,162 millions d’euros à partir du 01/07/2023 pour laisser le temps de rédiger des mesures autour de l’appropriate care (prise en charge adaptée), bien que cette description n’empêche pas la réalisation de la revalorisation au 01/07/2023.
D’ici 2023, le budget total de l’assurance maladie dépassera 40 milliards d’euros. L’objectif budgétaire pour le remboursement des soins de santé est de 35,285 milliards d’euros, soit une hausse de 3,159 milliards d’euros par rapport à 2022.
Outre la masse d’index (8,14% ou 1.475.727.000 €) pour 2023 et une norme de croissance de 2,5%, 195,028 millions d’euros sont disponibles pour de nouvelles initiatives.
Pour le secteur de la kinésithérapie, la masse d’index à partir du 1er janvier 2023 est de 96,755 millions d’euros. Il faut toutefois en déduire 36,185 millions d’euros en raison des prélevés de 2022.
Quelles autres initiatives ?
Dans le cadre des nouvelles initiatives, le gouvernement envisage une enveloppe structurelle de 100 millions d’euros face à l’inflation croissante, mais uniquement réservée aux prestataires adhérents (comme si les prestataires de soins conventionnés et non conventionnés n’avaient pas les mêmes problèmes énergétiques !)
Le Comité de l’assurance y attache les conditions suivantes :
la compensation des frais n’est accordée qu’aux prestataires de soins de santé entièrement conventionnés ;
elle est accordée de manière administrativement simple sans création de tarifs différenciés, par exemple via une prime ;
le Conseil général, sur proposition du Comité de l’assurance, détermine les paramètres de répartition de cette enveloppe au plus tard fin 2022.
Le vote en Comité de l’assurance
Il se peut que le secteur de la kinésithérapie reçoive un peu plus d’argent, mais pas assez pour que l’on puisse parler de perspectives d’avenir. Compte tenu des nombreuses ambiguïtés et incertitudes sur les détails des nouvelles initiatives, AXXON s’est abstenue de voter, après avoir reçu la confirmation formelle qu’en plus de la masse d’index de 8,14% moins l’avance de 2022, il y aura 25 millions € supplémentaires immédiatement déployables au 01/01/2023 et 8 millions € supplémentaires début juillet, si certaines des mesures de l’appropriate care sont élaborées. Apparemment, ceci a été rejeté par le commissaire du gouvernement. Il a été suivi en cela par les représentants des dentistes, des orthophonistes et de deux médecins. Trois représentants (médecins) de la BVAS et du Cartel ont voté contre. Au total, huit représentants du banc des prestataires de soins de santé ont voté pour, dont ceux de Zorgnet Icuro, des pharmaciens, des AADM (médecins), des infirmiers et des bandagistes. Avec les 22 voix du banc des organismes assureurs, le budget 2023 a été approuvé à une courte majorité (67%).
Au nom d’AXXON, notre représentant a fait les commentaires suivants au sujet de la proposition de budget :
« Nous apprécions l’effort qui est maintenant fait pour le secteur de la kinésithérapie. Toutefois, il ne s’agit pas d’une réévaluation substantielle : si nous voulons atteindre le seuil de rentabilité, nous sommes - à ce rythme de réévaluation - partis pour un processus de plus de 10 ans. L’absence - ENCORE ET TOUJOURSd’un plan pluriannuel fait de cette proposition un début avec une perspective très prudente, mais avec trop peu d’esprit de décision.
Nous constatons également l’absence de progrès dans un certain nombre de dossiers essentiels pour nous, tels que la suppression de la “règle des 25%”, la possibilité d’un déconventionnement partiel pour les kinésithérapeutes travaillant dans une institution et dans leur propre pratique ou encore les frais de déplacement pour une visite à domicile. À ce sujet, il n’y a pas d’approche cohérente parmi tous les secteurs, malgré notre demande répétée.
L’indexation des prestations pour 2022 est loin de permettre de faire face à la forte augmentation des coûts du personnel, du matériel et de l’énergie, et ce problème s’accentuera en 2023. La question reste ouverte de savoir si ce budget supplémentaire sera suffisant pour offrir aux kinésithérapeutes des perspectives suffisantes pour adhérer ou pas à la convention.
AXXON va consulter l’ensemble des membres de ses conseils d’administration pour déterminer si un nouvel accord peut être conclu sur la base de cet objectif budgétaire ; après tout, il reste un écart particulièrement important avec des honoraires équitables. »
Un vote dissident d’AXXON aurait été mal accueilli par le cabinet Vandenbroucke, avec lequel nous négocions depuis des mois pour obtenir des moyens supplémentaires pour le secteur. En tout état de cause, notre abstention et les commentaires qui l’accompagnent ne ferment pas la porte à de futures négociations. AXXON adopte très délibérément cette approche pour éviter que les rares ressources supplémentaires pour le secteur soient également perdues en 2023.
Est-ce que ces fonds seront suffisants pour augmenter le taux de conventionnement, ce qui est l’objectif des organismes assureurs et du ministre? Vous seuls pouvez répondre à cette question.
Au moment où cet AXXON Magazine est mis sous presse, nous ne connaissons pas encore les détails exacts de l’objectif budgétaire partiel pour l’année prochaine, où AXXON tente d’obtenir un nouvel accord pour 2023 afin de remplacer l’accord actuel. Après, la parole appartient aux consoeurs et aux confrères sur le terrain.
Quelques autres points clés de la note du Conseil général
En 2024, le gouvernement réduit la norme de croissance du budget de la santé une seule fois à 2 %. Le budget correspondant à la différence d’un demi pour cent peut être dépensé par le cabinet Vandenbroucke pour augmenter le tarif des ambulanciers, embaucher 1.733 opérateurs, le Health Data Authority, etc.
L’INAMI doit présenter une analyse des alternatives possibles au mécanisme d’indexation actuel avant la fin du mois de mars 2023. En effet, trois autres indexations de l’indice pivot sont prévues en 2022 et deux indexations en 2023, soit des sauts de 2% à chaque fois. Ce glissement rend la situation intenable pour les prestataires dont les honoraires n’évoluent pas avec l’indice pivot mais avec l’indice santé. Il est donc nécessaire d’adapter le système d’indexation actuel.
À notre avis, il n’y a que deux options : soit passer à l’indice pivot, soit, à titre de mesure de sauvetage et de transition, à une indexation semestrielle. Ainsi, avec cette dernière option, on prendrait en compte au 1er janvier 2023 les 3 indexations encore prévues en 2022 et au 1er juillet 2023 les 2 indexations supplémentaires prévues en 2023.
Pour plus d’informations, consultez le communiqué de presse du cabinet Vandenbroucke intitulé “Investir dans nos soins de santé, réforme de nos soins de santé”, diffusé le 17 octobre 2022.
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ABCIG Kinésithérapie en santé mentale et psychomotricité
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ABCIG Kinésithérapie Orthopédique, Rhumatologique, Traumatologique/K.O.R.T.
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À la lecture des questions qui arrivent au secrétariat ou qui passent sur Facebook et au vu de ce que les mutuelles nous rapportent, AXXON Qualité en Kinésithérapie a organisé fin septembre une soirée de décryptage de la nomenclature en présentiel.
La nomenclature de kinésithérapie, c’est la base de la tarification de vos prestations. Elle se trouve à l’article 7 de la nomenclature des prestations de santé. Au fil des années, elle s’est considérablement complexifiée. Lors des dernières discussions budgétaires pour une convention négociée, il n’a pas été possible d’obtenir un budget suffisant pour augmenter l’ensemble de nos honoraires : le budget disponible a donc été réparti sur certaines prestations, via la création des pseudocodes ou des codes spécifiques pour les premières prestations, ce qui complique les choses.
Un groupe de travail au sein du Conseil Technique de la Kinésithérapie se penche actuellement sur une nouvelle nomenclature simplifiée. D’ici à ce que celle-ci soit d’application, la digitalisation des demandes d’accords constituera une première et réelle simplification administrative.
Notre nomenclature énumère les prestations attestables et remboursables par l’assurance soins de santé ainsi que l’ensemble des règles d’application expliquant les conditions de remboursement. Le § 1er de l’article 7 énumère les prestations de kinésithérapie qui sont libellées en fonction des paramètres suivants :
La situation pathologique (8 différentes).
Le lieu où les prestations sont effectuées (11 différents).
La nature de la prestation (toujours à caractère individuel).
Pour chaque prestation, la nomenclature donne les informations suivantes :
La qualification requise pour attester la prestation auprès de l’assurance soins de santé.
Six chiffres (le « code de nomenclature ») permettant d’identifier la prestation.
Une description de la prestation, parfois complétée par les conditions quantitatives ou qualitatives de remboursement.
Une valeur relative qui renseigne sur le taux de remboursement.
Des règles d’application expliquant les conditions de remboursement de la prestation.
En tant que dispensateur de soins, votre responsabilité comprend une limitation de votre liberté thérapeutique : « Les dispensateurs de soins […] s’abstiennent […] d’exécuter ou de faire exécuter des prestations inutilement onéreuses ou superflues à charge du régime d’assurance obligatoire soins de santé et indemnités ». Si vous êtes tenu d’exécuter rigoureusement la prescription sur le plan médical, vous êtes toujours responsable des prestations que vous attestez : vous ne pouvez par conséquent pas dispenser de soins qui seraient inutilement onéreux ou superflus, même si ceux-ci ont été prescrits. Le cas échéant, vous pourriez être sanctionné d’une amende.
Cette soirée, suivie par une quarantaine de kinésithérapeutes, fut soutenue et très intéressante. Afin que le plus grand nombre puisse en profiter, la présentation sera disponible sous forme d’e-learning début 2023.
Ce nouvel article consacré aux activités internationales d’AXXON a pour nous une signification toute particulière : à l’heure où vous lirez ces lignes, son coauteur Roland Craps profitera en effet d’une retraite bien méritée au terme d’une carrière très active en tant que kinésithérapeute et défenseur de la profession au niveau national et international. Eh oui, tout a une fin, y compris le duo à l’origine de cette série de contributions !
Les 19 et 20 mai 2022, Prague, Tchéquie. Après l’épuisante période pandémique que nous venons de vivre, nous avons enfin l’occasion de retrouver nos collègues en personne lors de l’assemblée générale de la Région Européenne (ER) de la World Physiotherapy ! Au vu des liens forts qu’entretiennent les kinésithérapeutes à l’échelon international, ce sont forcément des sourires radieux, accolades et embrassades qui président aux retrouvailles et, dès le mercredi soir, nos collègues tchèques ont prévu une réception de bienvenue pour commencer le networking en beauté.
Nathalie Beswetherick a dû remplacer in extremis Sarah Bazin à la tête de l’assemblée générale, l’exprésidente se trouvant empêchée pour cause de maladie. Encore un sale coup du COVID !
Tant la nouvelle présidente de l’ER Esther-Mary D’Arcy que la présidente de la World Physiotherapy (WP) Emma Stokes ont beaucoup insisté sur la masse de travail colossale abattue au cours de cette période ô combien difficile. John Xerri de Caro (administrateur de la WP) et Melissa Lokke (vice-présidente) ont ensuite exposé les initiatives prises entre-temps par la WP, à commencer évidemment par les directives concernant le COVID-19,
disponibles sur le site internet de l’association. Une part conséquente du matériel relatif à la journée mondiale de la kinésithérapie (Physiotherapy Day) a par ailleurs été traduite et est également librement disponible. Enfin, les orateurs se sont arrêtés sur une série d’initiatives dans lesquelles la WP a joué un rôle de leader, mais aussi sur les actions mises en place en collaboration avec OMS-Europe dans le cadre de la guerre en Ukraine.
La délégation ukrainienne n’a malheureusement pas pu être présente à Prague en raison des circonstances que l’on sait, mais son président s’est brièvement adressé à l’assemblée. Sa description poignante de la situation sur place lui a valu une ovation de plusieurs minutes et des applaudissements nourris pour saluer son courage et celui de ses compatriotes. Les représentants de quelques autres pays n’ayant pas (encore) rejoint l’ER étaient présents à titre d’observateurs, dont par exemple des délégués des ordres français et portugais.
À côté des obligations d’usage –dont l’approbation du compte-rendu des activités de l’ER pour les deux années écoulées (2020-2022), l’examen et l’approbation d’une
série de documents concernant les divers groupes de travail, de quelques recommandations et du rapport financier – l’événement a surtout été le théâtre de nombreuses séances de discussion. La première, consacrée au COVID-19, a été l’occasion pour les organisations de membres de comparer les difficultés, défis et expériences auxquelles elles ont été confrontées au cours de la pandémie… mais aussi et surtout de s’arrêter sur les enseignements de la crise et sur les aspects qui pourraient encore présenter une utilité au cours de la phase post-pandémique.
Une seconde séance de discussion s’est intéressée aux moyens de susciter une prise de conscience accrue de l’importance de la recherche scientifique, une enquête ayant révélé un certain manque de motivation à ce niveau dans pas moins de 70 % des organisations de membres ! La question de savoir comment promouvoir la recherche scientifique n’est donc absolument pas anodine. Quels sont les obstacles ou au contraire les activités susceptibles d’encourager la réalisation de travaux de recherche ?
La troisième séance de discussion s’est intéressée à la contribution que les kinésithérapeutes pourraient apporter à l’harmonisation des
objectifs de développement durable* au travers d’actions préventives à l’échelon national ou européen. Pourrions-nous par exemple éduquer nos patients à prendre en main leur propre prise en charge, seuls ou avec un accompagnement minimal ?
Une quatrième séance de discussion, enfin, concernait l’importance – et l’éventuelle nécessité – d’une législation nationale distincte pour la kinésithérapie et les points qui devraient y être inscrits en priorité. La possibilité d’intégrer ces éléments à une législation multiprofessionnelle a également été débattue. Le groupe de travail EU & Advocacy est convaincu qu’un aperçu clair de l’état actuel des différentes législations qui existent à l’échelon national est nécessaire pour développer un plan de négociation permettant d’apporter un soutien aux organisations de membres.
À côté des trois groupes de travail permanents (sur lesquels nous avons eu l’occasion de nous arrêter dans l’un de nos précédents articles), les groupes de travail thématiques existants dans le domaine du cancer et des pathologies musculo-squelettiques ont été confirmés et peuvent donc poursuivre leurs activités. Un nouveau groupe de travail sur la santé mentale en kinésithérapie (« Mental Health in Physiotherapy ») est également venu s’ajouter à la liste pour la période à venir.
Dans le cadre des élections organisées au cours de cette assemblée générale, Esther-Mary D’Arcy a été réélue
à son poste de présidente pour un nouveau mandat de 4 ans. La fonction de trésorier a été complètement supprimée, la gestion financière de l’association ayant, à la demande des organisations de membres, été confiée à un service de comptabilité externe. L’Islandaise Unnur Pétursdóttir a par ailleurs décidé de ne plus se porter candidate et le poste ainsi libéré au sein du conseil d’administration a été confié à notre collègue finlandaise Katri Partanen.
Plusieurs collègues ont été mis à l’honneur au cours du dîner de gala officiel.
Nathalie Beswetherick (Royaume-Uni) et notre compatriote Roland Craps se sont vu décerner un Lifetime Achievement Award pour les services rendus à la Région Européenne – précisons que c’est la toute première fois que cet honneur échoit à un Belge ! Nirit Rotem (Israël), Brona Fuller (Irlande) et l’ancien secrétaire général David Gorria ont également reçu une distinction pour leurs mérites professionnels exceptionnels.
Ce n’est pas sans un pincement au cœur que nous mettons la dernière main à cet article, qui marque la fin de plusieurs années de collaboration en duo. Roland, merci pour toutes ces années d’investissement passionné. Puisse l’écho des applaudissements de l’AG résonner encore longtemps dans ta mémoire !
Références
* https://www.sdgs.be/fr/sdgs
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Les exercices de marche supervisée en traitement de la claudication intermittente
Les directives nationales et internationales recommandent des exercices de marche supervisée en combinaison avec un accompagnement du mode de vie comme traitement de première intention chez les personnes victimes d’une maladie artérielle périphérique stable (stade 1 ou 2) et symptomatique des membres inférieurs.
Soins à distance : la vidéoconsultation en kinésithérapie
Les nouveaux développements dans le domaine de la kinésithérapie, la contribution du kinésithérapeute à l’innovation (technologique) dans les soins et l’utilisation de celle-ci à bon escient sont étroitement liés à la demande croissante et changeante ainsi qu’à notre vision de la santé. Un recours judicieux aux technologies de santé permet aux kinésithérapeutes d’améliorer la qualité et/ou l’efficience de leur prise en charge. Il peut intervenir en complément ou en substitut au traitement de kinésithérapie classique, mais aussi s’inscrire dans une autre forme d’offre (soins à distance).
Qui êtes-vous ?
Quelques chiffres (de 2021) concernant les kinésithérapeutes belges et les membres d’AXXON.
Activité physique pour les enfants et les adolescents atteints de TDAH
Bien que l’on suppose souvent que les enfants et les adolescents atteints d’un Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité sont plus actifs physiquement, la recherche montre que ceux-ci sont 21 % moins susceptibles de respecter les lignes directrices en matière d’exercice par rapport à leurs pairs au développement typique.
Le rôle du kinésithérapeute dans le secteur de la santé mentale et de la psychiatrie : déclaration stratégique de l’IOPTMH
L’International Organization of Physical Therapy in Mental Health (IOPTMH) propose une déclaration de consensus sur le rôle du kinésithérapeute dans le secteur des soins de santé mentale, élaborée par son Comité Exécutif avec l’aide de kinésithérapeutes possédant une expertise spécifique dans ce domaine.
Comment prendre des décisions pour sa santé quand on n’a pas/plus l’esprit clair ?
Il est parfois difficile pour les soignants d’évaluer si un patient est apte à prendre une décision d’ordre médical et de définir de quel soutien il a besoin. C’est pourquoi il est nécessaire de les former à ces questions.
Interventions thérapeutiques basées sur la musique pour les personnes atteintes de démence Quels sont les effets des interventions thérapeutiques basées sur la musique sur le bien-être émotionnel (y compris la qualité de vie), l’humeur, le comportement, le fonctionnement social et la cognition des personnes atteintes de démence ? C’est la question développée dans cette revue Cochrane.
AXXON Exclusif, notre édition spéciale réservée aux membres de l’association professionnelle contient :
• Des articles scientifiques
• Les dernières nouvelles au niveau de l’INAMI, de la Santé publique, etc.
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•
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Vous y trouverez également de nombreuses informations ainsi que l’agenda des formations, des congrès et d’autres événements.
À LA UNE Kinésithérapie en santé mentale et psychomotricitéAssociation professionnelle pour tous les kinésithérapeutes DÉCEMBRE 2022 Magazine réservé aux membres. Pour et par les kinésithérapeutes
Campus Erasme – Route de Lennik 808 1070 Bruxelles
Ce cycle de conférence sera dorénavant organisé par le service de kinésithérapie de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles qui regroupe l’Hôpital Erasme, l’institut Jules Bordet et l’HUDERF.
Les conférences seront enrichies des expertises présentent dans de ces trois institutions.
• Des histoires sans chute en gériatrie (31 janvier)
• Respiration et maladies neurologiques (07 mars)
• L’enfant paralysé cérébral : regards croisés (04 avril)
Pour nous rejoindre, un seul clic : www.erasme.ulb.ac.be/ mardisdelakine où vous trouverez les renseignements pratiques ainsi que le programme.
À chaque nouvelle convention, AXXON fait pression pour obtenir des honoraires couvrant les dépenses et une meilleure valorisation de la profession. Nos propositions sont étayées par toutes sortes de recherches, d’études et de références. Le Quintuple Aim, utilisé pour guider les objectifs stratégiques et opérationnels, est l’un des outils utilisés pour fixer les objectifs en matière de soins de santé. Mais quels sont exactement les cinq piliers qui le composent ? L’accès aux soins, la prévention, les parcours de soins, la santé mentale et les soins intégrés sont autant d’objectifs mis en avant afin de créer les meilleures conditions pour tous les acteurs des soins de santé, quel que soit l’organisme considéré. Le texte ci-dessous a été rédigé dans le contexte des objectifs budgétaires pour 2023.
Dans le cadre de la qualité des soins, le kinésithérapeute utilise ses compétences intellectuelles lorsqu’il traite un patient. Le patient reçoit des conseils evidence-based pour commencer à pratiquer lui-même la thérapie par l’exercice enseignée. De plus, le kinésithérapeute lui apporte un soutien mental et, si nécessaire, il est coaché pour changer son mode de vie ou pour faire face aux barrières mentales. Les kinésithérapeutes s’efforcent de responsabiliser chaque patient autant que possible, afin que le patient lui-même soit maître de son propre processus de soins.
Un traitement de kinésithérapie de qualité nécessite également un bon équipement du cabinet. L’entretien du matériel et des équipements du cabinet ainsi que les consommables nécessaires entraînent un coût considérable pour le propriétaire du cabinet indépendant, un coût qui n’est plus couvert par les honoraires actuels stipulés dans la convention.
Afin de garantir la santé de la population, des moyens financiers sont nécessaires pour aider à utiliser les compétences des kinésithérapeutes pour la prévention individuelle, et ce dans un large cadre transversal. Le coût supplémentaire de l’investissement initial dans la prévention sera récupéré en quelques années par les économies réalisées sur les soins curatifs au cours du cycle de vie ultérieur de la population. Dans ce cas, le kinésithérapeute peut jouer un rôle important dans
le retour au travail. Chaque programme de traitement est discuté avec le patient et construit sur la base des résultats de l’examen kinésithérapique et, si nécessaire, ajusté sur la base des observations faites pendant le traitement en pratique. Un programme constructif peut faciliter le pas vers un retour complet au travail pour le patient. Ce schéma (et un rapport kinésithérapique) peut également être partagé/discuté avec le médecin du travail, sous réserve de l’accord du patient, qui peut alors décider d’un retour partiel ou complet au travail.
Un programme d’exercices fondé sur des données probantes et réalisé par un kinésithérapeute peut retarder ou éviter une intervention chirurgicale pour de nombreuses pathologies. De nombreuses études internationales ont déjà montré que les thérapies conservatrices sont souvent plus rentables que la chirurgie. Afin d’élargir l’accès aux options conservatrices, des programmes éducatifs destinés aux patients, aux kinésithérapeutes et aux médecins (et autres soignants) doivent être lancés. Actuellement, un certain nombre de parcours de soins sont en cours de développement, dans lesquels cette voie conservatrice est plus fortement élaborée. Ce n’est que lorsque le financement nécessaire sera structurellement ancré que ces trajectoires de soins seront couronnées de succès (et ne mourront pas tranquillement après l’achèvement d’un projet pilote au sein de l’INAMI).
Pour les personnes qui, en raison de leur état de santé, ne peuvent pas se déplacer pour recevoir les soins nécessaires, il n’est pas toujours facile de trouver un kinésithérapeute qui se déplace à domicile pour effectuer le traitement. Compte tenu du faible remboursement des frais, les kinésithérapeutes sont souvent réticents à se rendre au domicile de leurs patients. L’accessibilité des soins kinésithérapiques (spécialisés) pour ce groupe cible vulnérable est ainsi compromise. En outre, il existe un écart entre les frais de déplacement des prestataires de soins des différents secteurs de soins de santé. Des accords transversaux concernant un système
de remboursement équitable et uniforme sont nécessaires.
L’utilisation de vidéoconsultations et de télésurveillance peut, dans certaines situations, accroître la qualité et l’efficacité des soins kinésithérapiques. Sur la base de preuves scientifiques, un cadre doit être développé pour intégrer l’utilisation de ces méthodes dans la nomenclature de la kinésithérapie.
Travailler de longues heures pour survivre financièrement est difficile à combiner avec une jeune famille et une vie active. Tout comme les autres prestataires de soins de santé, les kinésithérapeutes ont montré des
signes de stress accru au cours des dernières années. La profession de kinésithérapeute est considérée, tant physiquement que mentalement, comme l’une des professions de soins les plus exigeantes. Lorsque l’on doit travailler de longues heures par pure nécessité financière, la possibilité de récupérer physiquement et mentalement disparaît. Outre les efforts financiers, l’attention portée au bien-être du prestataire de soins peut également se traduire par d’autres initiatives, telles que la simplification/ digitalisation administrative, la facilitation des conventions de coopération multidisciplinaire, la reconnaissance des compétences des kinésithérapeutes (empowerment),etc.
AXXON a conclu un accord de coopération avec ACCO, VAN INDe Boeck et Prodim qui possèdent un département de littérature médicale et kinésithérapie
Partenaire privilégié d’AXXON, Amonis prend soin de votre statut social et de votre pension.
CEBAM - Evidence Based Medicine –est la branche belge de la Cochrane Collaboration. Via AXXON, vous avez accès gratuitement (prix normal : 100 €) à la littérature scientifique que CEBAM met à disposition.
Partenaire privilégié d’AXXON, Chattanooga vous propose de nombreux articles qui vous seront utiles au quotidien.
En plus de soutenir la kinésithérapie, être membre d’AXXON vous permet d’avoir accès à une série d’avantages que nous avons négociés pour vous. Cette liste d’avantages est en permanente évolution. Découvrez-les tous en ligne en vous rendant sur www.axxon.be. Identifiez-vous et cliquez sur la rubrique « Avantages ».
Kinésithérapie Scientifique est un mensuel technique et pratique fait par des kinésithérapeutes pour des kinésithérapeutes. Soyez au fait de l’évolution de votre profession en prenant un abonnement annuel.
En collaboration avec VAB autoassistance, nous offrons plusieurs formules de dépannage afin que vous puissiez vous déplacer sur la route en toute tranquillité d’esprit.
Partenaire privilégié d’AXXON, Curalia gère votre statut social, votre pension et vos assurances.
Le logiciel Kobus permet aux kinésithérapeutes de se concentrer sur leurs patients. Les membres d’AXXON peuvent s’y abonner en bénéficiant d’un tarif préférentiel.
Les patients mauvais payeurs sont toujours problématiques. En tant que membre, vous pouvez faire appel à notre service de récupération d’honoraires AXXONRECUP
Abonnement gratuit au magazine de Handicap International, un excellent moyen de se tenir au courant du travail mené par des kinésithérapeutes partout dans le monde.
Remise d’au minimum 0,15 €/L TVAC par rapport aux prix officiels du jour. Remise fixe de 0,11 €/L TVAC dans les stations-services de nos partenaires Octa+, Maes, Gabriëls et Power.
AXXON est reconnue en tant que fédération professionnelle auprès de l’agence de stationnement Parking Brussels : nos membres peuvent donc à présent bénéficier d’une carte de stationnement à tarif préférentiel : 75 €/an au lieu de 90 €/mois
PEDro est une base de données électronique gratuite conçue pour vous : elle contient plus de 53.000 essais, revues et recommandations cliniques qui évaluent des interventions en kinésithérapie.
Easytocare vous propose un service d’aide pour la gestion de votre cabinet, de votre tarification et de votre administration.
En outre, vous pouvez toujours faire appel à notre secrétariat pour tous conseils relatifs à la profession, vous avez accès à toutes les informations sur notre site web, vous pouvez utiliser le service de petites annonces gratuitement et vous pouvez passer vos commandes d’économat à un tarif préférentiel
Nos membres bénéficient également d’un système de déclaration simplifiée auprès de la Commission de la protection de la vie privée Contactez notre secrétariat pour plus d’informations !
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