Cannes étude de cas flora clément théo

Le paysage cannois : entre urbanisme et jardinage, une ville ponctuée Etude des espaces verts de la ville et en particulier du square Carnot Flora Cezilly, Clément Bigot, Théo Turquois CPGE 2015-2016

NICE Saint laurent du var

Grasse biot

le cannet golfe juan Cannes mandelieu Ile de lerins Massif de l’esterel

Antibes

Sommaire

Introduction Première approche du paysage cannois

Cannes, contexte global

Situation géographique, relief et géologie

Climat et hydrologie

Développement de la ville Transports

Démographie et culture

Cannes, la ville ponctuée

Entre spontanéité et jardiné, le patrimoine vert de Cannes

Les différents espaces verts de Cannes vécus Etude de cas

Le boulevard et le square Carnot

Analyse sensible du site

Approche historique du développement du boulevard et du square

Typologie architecturale rencontrée le long du boulevard et utilisations

Un square «rond point» aux différentes fonctions

Les reliquats d’un jardin de plaisance : les arbres

Des «ponctuations» dans le boulevard, des prolongations du square

Enquête sociologique

1 2-17 5-12 5-7 8 9-11 12 13 14-17 15 16-17 18-37 20-31 22-24 25 26-27 28-29 30-31 32-37

Vers de nouvelles perspectives ?

L’espace public

Quel gestion pour cet espace ?

L’ambiguïté autour du terme de square public

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Un boulevard, une entrée de ville

Quel place aux commerces et à l’habitat ?

De nouveaux moyens de transports ?

La protection et la mise en valeur du patrimoine vert

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Conclusion

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Bibliographie et fiche de lecture

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Introduction

Si la ville de Cannes possède une image de carte postale, elle n’en reste pas moins semblables aux autres villes de France. C’est un lieu de vie à l’année, où les gens travaillent, habitent et profitent des loisirs environnants.

Le soleil, la mer et le paysage constiutent les trois richesses et les trois attraits principaux de la Riviera. Si le soleil semble inaltérable, et la mer Mediterrannée toujours docile, les paysages azuréen n’ont cessé d’être modifiés surtout depuis que la région a reçu sa vocation touristique.

L’urbanisation rapide du littoral d’abord dû à la première vague de tourisme d’hiver à la fin du 19ème, puis après la première guerre mondiale, au succés des vacances d’été ont profondement transformé l’aspect et le fonctionnement du territoire. Force est de constater qu’aujourd’hui le littoral est largment occuper par l’humain.

A l’instar des autres communes françaises, Cannes rencontre de nombreuses problématiques paysagères, urbaines et environnementales. Nous retrouvons aujourd’hui dans ses mailles batîts des reliquats de natures aménagées pour constituer des parcs, des squares ou encores des promenades.

Mais quels sont les liens entre ces différents lieux ? Quel place occupe le paysage et le végétal dans la ville de Cannes ? Comment les gens se sont apporpirés leur ville et leurs espaces verts ? Est ce que les espaces publics répondent aux attentes des usagers ? Et enfin, quelle place ont le boulevard et le square Carnot dans le paysage de Cannes ?

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Première approche du paysage Cannois

Cannes contexte global

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Situation, relief et géologie Situation Cannes est située à l’ouest du département des Alpes-Maritimes, sur la côte d’Azur sur la rive Est de la plaine alluviale de la Siagne. Les îles de Lérins, au sud, font parti administrativement de la commune de Cannes. Elle fait partie de l’aire urbaine de Nice.

Elle est la troisième plus grande ville du département après Nice et Antibes.

Un littoral largement urbanisé Économie Actuellement, le secteur du commerce, des transports et des services divers représente une grande partie des emplois sur la commune (59,8%), vient ensuite l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale (mairie, centre hospitalier). L’industrie (pôle aéronautique, centre spatial) représente 7,8%, vient ensuite la construction (4,4%) et l’agriculture presque absente (0,3%). Le taux de chômage dans la ville s’élève à 14,8% de la population active communale (chiffres INSEE de 2007).

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Relief et géologie Son nom vient du mot ligure Canoa (origine Grecque) qui signifie « hauteur » ou « piton » et se rapporte au lieu antique d’occupation humaine sur la colline du Suquet (qui veut dire « sommet » en provençal).

Sa géographie est caractérisée par une relative disparité des élévations, avec une bande côtière, des collines et des pitons comme la Croix-des-Gardes ou le Bois-de-la-Maure (point culminant de la commune à 260m).

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La ville s’est développée sur la partie en plaine. Aujourd’hui, l’urbanisation tend à recouvrir les reliefs Ouest (colline de la Croix-des-Gardes) et Est de la ville (colline de la Californie), qui sont sur un socle métamorphique varisque, c’est-à-dire une ancienne chaîne montagneuse. Le sol y est constitué en partie par du Gneiss leptyaitiques migmatitiques oeillés (roches imperméables).

Ainsi, le boulevard Carnot se présente comme une colonne dorsale, au centre des deux poumons verts en hauteur.

Cannes est ainsi largement urbanisée en bordure du littoral, cependant elle conserve des espaces vierges au nord dans la plaine agricole, sur le massif de la Croix-desGardes, préservés au sein du parc naturel forestier du même nom, et sur les îles de Lérins. A plus granede échelle, le massif de l’Esterel et l’arrière pays de Cannes sont eux ausi des lieux où le végétal est pour l’instant présérvé.

Le Cannet

A8 Croix des gardes

Boulevard Carnot

Super Cannes

Colline de la Californie

Le suquet Ville 19s

Ile de Lérins

Bloc diagramme de la ville de Cannes

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Climat, hydrologie et végétation Le climat Le climat sur Cannes est de type méditerranéen, c’est-à-dire étés chauds et secs, hivers humides et doux, grâce à la présence de la mer Méditerranée. Bien que la ville soit abritée du vent par le massif de Estérel, le mistral y souffle parfois, ainsi que le levant et le sirocco (plus rarement). Les précipitations sont réparties sur l’année de façon très inégale, elles peuvent parfois s’avérer très violentes.

L’hydrographie La commune est irriguée par de multiples ruisseaux, comme le Béal qui rejoint le fleuve de la Siagne, la rivière de la Frayère et le Poussiat en centre ville qui se jette dans le vieux port. De part cette omniprésence des cours d’eau, sa proximité de la mer, le climat et l’implantation géologique de la ville, Cannes est exposé aux risques d’inondations. Elles peuvent se produire par ruissellement lors des fortes pluies. Leur intensité sur une courte durée de temps peut envahir les rues rapidement. Ce phénomène est dû à l’imperméabilisation des sols et à l’urbanisation qui font obstacle à l’écoulement des pluies. Ces inondations sont aussi possibles par submersion marine, phénomène temporaire qui surgit par temps météorologiques défavorables (fortes dépressions et vents de mer). Ce sont les terrains situés en dessous du niveau des plus hautes mers qui sont exposés aux risques. Des projections d’eaux marines peuvent aussi franchir les ouvrages de protection.

Pour autant, nous n’avons trouvé aucun plan de prévention des risques d’inondations sur Cannes. Seules des études sur la côte d’Azur affirme clairement l’exposition de la ville à ces risques.

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Développement de la ville C’est en 200 avant J-C que les Romains colonisent un petit port caché dans la baie.

Chassant les Ligures, ils établissent un fort de surveillance appelé Aegitna qui deviendra “Le Suquet” et exploitent les terres agricoles au Nord pour en faire des cultures d’oliviers. 2 Villages aux mentalités différentes voient alors le jour, l’actuel « Cannes », village de pêcheurs et Le Cannet, habité par des agriculteurs.

Son histoire est indissociable de celles des Iles de lérins et de Saint Honorat (découverte par le moine du même nom vers la fin du IVème siècle).

En l’an 1000, tout le pays se prépare à la fin du monde, une seule pensée obsède l’âme de nos ancètres “acquérir d’avance des droits à la clémence de Dieu”. Pour y parvenir, les villageois font dons de tout ou une partie de leur patrimoine et de leur terres cultivables au monastère de Lérins.

A partir de 1730, la situation se détériore entre Cannes et Le Cannet. Les Cannettans réclament la séparation et l’obtienne en Août 1774 (les cannois souhaitaient rester liés au Cannet).

Cannes était un village de pêcheur. Sur cette carte, nous pouvons voir les débuts de l’urbanistion du littoral. Source : Géoportail-Carte d’Etat major (19è s) 9

Les débuts du tourisme (mot qui provient du Grand Tour : voyage que les aristocrates anglais réalisaient dans les pays d’Europe. La côte était fréquenté à l’origine en hiver.

Source : Archives de Cannes C’est au XIXème que la ville prend véritablement son essor : en 1836 Lord Henry Brougham, chancelier de la reine victoria d’Angleterre, se voit refuser le passage à la frontière Italienne, et comme le dit la devise de la ville : « Qui li ven li vieù » (« qui y vient y vit en Provençal). Il tombe amoureux de la région et fit construire la villa Eleonore (située au pied de la croix des gardes). Il s’installe à Cannes, et attire l’aristocratie anglaise et européenne qui édifie de magnifiques demeures secondaires pour l’hiver. C’est grâce à son nouveau statut de station balnéaire de prestige qu’elle connaît un développement important.

Au XIXème siècle, Cannes avait une industrie de savon au bout de la baie, on y accédait par un chemin encombrés de déchets, au milieu duquel se dressait une petite croix. Le “chemin de la petite croix” prendra le nom de “Croisette” en 1838 sous Louis Philippe.

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En 1880 Cannes connaît sa première rue commerçante de luxe, la route d’Antibes (rebaptisé rue d’Antibes). C’est également à cette date que la gare est inauguré.

Sa renommée internationale n’est acquise qu’au milieu du xxe siècle grâce au Festival du Film de Cannes.

Aujourd’hui, le paysage de la Côte d’Azur est largement connu en particulier grace aux médias. Il est intéressant de noter que c’est une ville qui vit essentiellement du tourisme : la population est triplée durant la haute saison. Cela implique que de nombreux baiments restent vides durant la basse saison, bin qu’ils occupent le territoire à l’année.

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Transports Transports : De grandes infrastructures implantées sur le territoire cannois se présentent comme un atout, facilitant l’accès à la ville et encourageant le développement de son économie : - L’autoroute A8 à l’Ouest de son territoire qui permet un accès direct au centre ville de Cannes.

- L’ancienne route nationale 7, qui longe notamment une partie du bord de mer, entretient un autre lien avec les villes alentours.

- L’aéroport de Cannes-Mandelieu (existe comme tel depuis 1931) est utilisé pour l’aviation de tourisme et d’affaires.

- La gare de Cannes, située en centre-ville, au bout du Boulevard Carnot, dont une ligne permet de rejoindre l’Italie.

- La gare maritime qui relie Cannes aux îles de Lérins et à Saint-Tropez. En période estivale, c’est aussi une escale pour de nombreux navires de croisière.

- Elle dispose aussi d’un réseau de transport en commun avec les villes voisines, “ Bus Azur ”.

La présence de ses nombreux transports peut aussi se révéler être une contrainte pour le confort de vie dans la ville, en agissant sur la pollution sonore notamment. La ville est aussi très engorgée à certaines heures par la confrontation des flux automobiles, entre les usagers provenant de l’autoroute et ceux du centre de Cannes, et inversement. Ce conflit est particulièrement visible sur le Boulevard Carnot lors des mouvements pendulaires, bien que l’avenue ait fait l’objet récemment d’un ré-aménagement de sa chaussée pour l’installation d’une voie bus.

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Démographie et culture Démographie La commune de Cannes compte 73 325 habitants (recensement INSEE 2013). Elle est caractérisée par une population relativement âgée, dont la majorité dépasse les 30 ans.

En plus d’être une ville touristique, cet aspect permet de mieux cerner les usagers et donc leur utilisation de l’espace au quotidien (ainsi que leurs besoins). L’immigration a aussi une part relativement importante : 8,7% en 1999 étaient des étrangers (Tunisiens, Italiens, Algériens, Marocains, Portugais, Espagnols et Turcs). Le taux de chômage dans la ville s’élève à 14,8% de la population active communale (chiffres INSEE de 2007).

Culture Cannes dispose d’écoles artistiques reconnues (musique, théâtre, danse, cinéma), notamment mis en avant lors de l’évènement « Made in Cannes » (d’octobre à juin), ou au Théâtre Croisette où l’on peut assister à des concerts de l’orchestre régional de Cannes. Le palais des festivals et des congrès est un équipement culturel important qui accueille des festivals de cinéma (Festival de Cannes depuis 1946), de musique et de télévisions. Cannes dispose d’un patrimoine architectural important dû à son statut de station balnéaire, réhabilité et réutilisé aujourd’hui; ainsi l’ancienne Villa Rothschild abrite la médiathèque, le château du suquet constitue le musée de la Castre.

Ville sportive, avec diverses infrastructures, Cannes donne une place importante à ce sujet, avec des activités notamment tournées vers la mer (accueil des régates royales depuis 1929 pendant le mois de septembre).

Cannes fait parler d’elle à travers le quotidien Nice-Matin et d’autres journaux périodiques (Cannes Soleil, Grand bleu), sa chaîne de télévision Cannes TV et sa station de radio Cannes Radio. Ces divers outils médiatiques peuvent constituer des atouts pour la communication des projets au sein de la ville. De plus, l’implantation de tant d’infrastructures culturelles et sportives est un atout pour ses habitants et les touristes qu’elle attire.

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Cannes La ville ponctuĂŠe

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Entre spontanéité et jardiné, le patrimoine vert de Cannes Au sein de la ville de Cannes, le végétal est essentiellement présent sous la forme de jardins privé. Ceux ci sont composé de deux types de végétation. Le premier est endémique de la région : caroubiers, micocoulliers de provence, pins parasols, puis oliviers, orangeais, jasmins introduits par la main de l’homme via l’agriculture. Aujourd’hui, ces espèces sont communes sur le littoral. . Le deuxième se compose d’une végétation ramené par les aristocrates anglais : ficus, palmiers, cèdre, araucaria, eucalyptus, ginkgos ... Parfois, ces deux gammes végétales se combinent. Elles forment alors l’emblème de la Côte d’Azur. La croisette est en l’exemple type : palmiers et pins s’associent depuis le palais des festivals jusqu’au cap de la Croisette.

Nous distinguons trois grands types de masses végétales sur le territoire de Cannes.

Les deux premières se trouvent sur des promontoirs et forment visuellement depuis le bas de la ville une ceinture verte. Il s’agit du massif de la croix des gardes d’une part, de la colline de la Californie et du massif du Paradou d’autre part.

La croix des Gardes se situe à l’ouest de Cannes. Cette partie est marqué pâr une végétation spontanné, en particulier par le mimosa, plante invasive.

La colline de la Californie et le massif du Paradou se trouvent à l’est. Dans cette zone, la végétaion spontannée et melée à celle de grands parcs privés. Les collines apparaissent comme des paysages jardinés.

La troisième catégorie est intégrée dans la ville. Elle se présente sous deux formes : soit inexistante ou réduite à des alignements d’arbres (zone batit du front de mer, grands boulevards), soit des ilôts de jardins (extension de la ville, vielle ville.)

La premiere et la deuxième catégorie ne dialoguent pas avec la troisième catégorie.

La porosité entre les espaces verts n’est pas suffisante pour parler de ville travérsée.

Cannes est davantage une ville ponctuée par le végétal.

Square Carnot et espaces verts du lycée Carnot au premier plan, Colline de Super Cannes au second plan. Ces éléments ne sont pas reliés physiquement mais visuellement 15

Square Carnot

Place de Gaz

Croix des Gardes

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Villa Rothschild

Place de l’Hôtel de ville

Promenade de la Croisette

Les différents espaces verts vécus de Cannes La superficie de Cannes est de 1962 hectares (19.62 km2). Le service des espaces verts gère 93 hectares d’espaces verts urbains répartis sur 200 points d’intervention, 80 hectares de forêt communale urbaine (Croix-des-Gardes) et 20 hectares de terrains communaux disséminés. Ainsi, les espaces verts publics représentent 9,6% du territoire de la commune.

Au cour de notre journée d’étude, nous avons travérsé six espaces publics sur la communes : - la promenade de la croisette (coulée verte le long de la mer avec de larges allées pour la promenade) - la place Maria (grande place minéral d’un côté, place végétalisée de l’autre avec des agrumes, avec des jeux d’eaux) - le square Carnot - le jardin de la villa Rothschild et sa partie basse reconvertie en zone sportive, (jardin d’agrément contre la villa, résidu du jardin dans la zone sportive) - le parc naturel de la croix des Gardes, (massif naturel gagner peu à peu par le mimosa) - la place de l’hotel de ville avec le en prolongement, un mzil de platane. (place végétalisée devant l’hotel de ville, place en stabilisé avec des platanes. Zone utilisée pour faire des marchés et pour jouer à la pétanque) Tous ces espaces peuvent être qualifier de publics pour plusieurs raisons : - ce sont des endroits qu’il est possible de fréquenter à tout moment (sauf exception : square Carnot, villa Rothschild) - la présence de différents équipement prouvent que ce sont des lieux utilisables par les différentes catégories sociales que l’ont peut rencontrer dans la ville : terrains de pétanque, aire de jeux pour enfants, bancs, pelouses, jardins d’agréments ...

- Ils sont entretenus par les services publics (mairie de Cannes, mairie du Cannet) - ce sont des lieux ouverts, où il est possible d’accéder n’importe quand (sauf exceptions (square Carnot, villa Rothschild) - ils peuvent être traverser par n’importe qui Ce sont des espaces avec pour premières fonctions la détente. Ce sont des lieux de vie, parfois de rencontre entre les citadins. Plusieurs activités peuvent être faites dans ces zones : le jeu, la promenade, le repos (sur les bancs, la pelouse), la lecture, le sport (course à pied, vélo) ...

Ces différents espaces ne sont pas reliés entre eux. Ils ne constiutent pas de «trame verte». En revanche, ces lieux sont environ à dix minutes de marche les uns des autres.

Il est ainsi possible de fréquenté plusieurs parc dans la même journée

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Etude de cas d’un espace public

Boulevard & square carnot

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Analyse sensible du boulevard et du square “ L’espace d’un instant, en m’engageant sur le Boulevard Carnot, j’ai eu la sensation d’être un grain de sable dans un sablier. Alors que dix minutes auparavant le temps n’avait plus d’importance, tout s’était accéléré. Les rues adjacentes convergeait toutes vers cet entonnoir trop étroit, créant frustration, colère et bouchons.

L’hiver, personne ne prête attention aux platanes, leurs corps dodus et marbrés enchaînés au bitume attendent patiemment la venue du printemps. Le Chancre a probablement eu raison de quelques confrères, remplacé par des magnolias rabougris et tachés de suie.

Au loin, entre deux batiments, j’aperçois la colline. Réscapé du marathon pour avoir vue sur mer, la végétation se faufile entre les maisons et s’imprègne des volontés du propriétaire.

J’aperçois derrière le feu, la rue qui se rétrécie, laissant place à une double voie centrale dont on n’aperçoit le bout. Matérialisé d’un enrobé sable, cette route est un coup de couteau que l’on aurait porté au boulevard, la trace indélébile d’une flèche tirée vers le rivage.

Autour de moi, des cèdres et des palmiers, une végétation qui ne me rappelle pas celle de la méditerranée. Où sont passés orangers, jasmin et micocouliers ?

Sur le flanc Est du boulevard s’ouvre un espace grillagé, arboré, calme aux premiers abords. Fatigué du bruit des moteurs et de l’excitation qui règne au dehors je m’y aventure.

Un retraité et son journal pour distraction matinal m’emboîte le pas. Le square Carnot a cette faculté de laisser respirer le vivant. De grandes percées de lumières frappent le gravier blanc.

Pourtant aux heures creuses, ce petit bout de “nature” (comme aiment le rappeler les riverains) ne semble pas bien animé. Les cris de joie, la musique et le bruit des sacs en plastiques du déjeuner ont laissé la place aux roucoulement des pigeons sur un gazon mité.

D’autres passants, qui comme moi, ce sont sentis exclus du boulevard ont trouvé refuge ici. L’occasion pour eux d’être au calme, de passer un coup de téléphone, ou de s’asseoir prendre le soleil. En bref, de se reconnecter avec leur quartier, leur ville qui peine à les considérer. ”

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Approche historique du développement du boulevard et du square Carnot Le boulevard Carnot est le résultat d’une opération de promotion immobilière réalisée par le banquier Henri Germain pour le compte de la Société foncière lyonnaise. Ce banquier aimait passer des vacances dans le Midi de la France où il avait une villa, à Cimiez.

Cannes était reliée à Paris par la ligne de chemin de fer du PLM depuis 1863. Une riche clientèle cosmopolite était venue s’y installer à la suite de lord Brougham. Il pensait que beaucoup de gens fortunés viendraient passer leur hiver dans le Midi, profitant du climat agréable et d’un environnement intéressant.

Ces deux immeubles s’élèvent toujours en bordures du boulevard Carnot, au niveau de la place Vauban (celui de gauche abrite l’hôtel Cavendish). Leur isolement visible montre bien qu’en 1900 l’urbanisation du boulevard inauguré en 1883 était peu avancée.

Sur le boulevard , à la limite de la commune du Cannet, le collège communal a des allures de monastère. Il fut construit en 1913 par l’architecte Camille Mari. C’est l’actuel Lycée Carnot.

Le square Carnot a connu de nombreuses modification depuis sa création, on peut malgré tout lui reconnaître un caractère hautement paysager anglais lors de sa conception (nous note la présence de nombreux cèdres, caractéristique des demeures de maîtres vers la fin du XIXème siècle).

Le square est avant tout un jardin de promenade qui longe le boulevard, il a su garder ce caractère à travers les âges. Il pourrait s’apparenter à un jardin botanique fortement prisé au début du XXème siècle vu la diversité et la rareté de certaines espèces méditerranéenne pour l’époque.

En Septembre 1946 né le premier festival International du film. En compétition avec Biarritz, Cannes fût choisi pour sa structure hôtelière.

En 1947 Le Collège communal devient Lycée d’état, c’est l’actuel Lycée Carnot En 1973 La Société ESCOTA réalise la portion d’Autoroute A8 qui desservira Cannes, Nice et Monaco. C’est un tournant dans l’histoire de Cannes, désormais le Boulevard Carnot sera le tapis rouge de la ville vers le Palais des Festival.

S’en suit alors une restructuration du boulevard et des commerces. Du Palais de Justice jusqu’au Lycée, des banques, assurances, hôtels et autres activité du secteur tertiaire voit le jour.

Le boulevard était uniquement dédié à la voiture jusqu’en 2013. Depuis, il a été modifié et acceuille actuellement une voie centrale résérvé au bus et taxi.

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Approche historique du développement du boulevard et du square Carnot Le boulevrad Le tracé du boulevard n’a pas subit de changement depuis sa création. En revanche, il est aujourd’hui beaucoup plus fréquenté. En effet, il constitue la porte d’entré de Cannes depuis l’A8 et la pénétrante venant de Grasse. Ces modifications ont complétement boulevérsé l’usage du boulevard qui est régulièrement congestionné (surtout lors des mouvements pendulaires). La transformation de deux voies carrossable en voie de bus n’a pas résolu le problème.

Le square Ce dernier a subit de nombreuses modifications. A l’origine, le square prend place précisément à la limite des deux villes, avec une emprise de 2/3 en territoire cannettan et 1/3 en territoire cannois. A sa création, ce vaste square aura une forme semi-circulaire ceinturée par deux rues concentriques reliées par des rues rayonnantes. Le square perdra son tracé d’origine en raison de l’implantation du Collège communal en 1913, futur lycée Carnot. Sur les deux photos ci dessous, nous pouvons noter que le parc était ouvert. Il se rapprochait d’un véritable jardin d’agrément et de ce qui existait déjà à Cannes : la promenade de la Croistte. Les essences qui se trouvent sur la photo sont pour certaines encore présentes dans le square. L’historique nous permet aussi de comprendre pourquoi nous retrouvons la même végétation sur la devanture du lycée, et dans certaines cours d’immeubles dans l’enceinte de l’espace public.

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Typologies architecturale rencontrée le long du boulevard et utilisations Du pont Carnot jusqu’à l’intersection de la rue Léon Noël , le boulevard conserve des reliquats d’une architecture datant de son inauguration en 1882 En remontant jusqu’au Lycée Carnot, le boulevard subit un choc de contraste architectural avec des bâtiments datant des années 70 (traces de l’urbanisation massive après l’inauguration de l’autoroute)

Un exemple d’architecture datant de l’époque de création du boulevard

Des batiments au style plus modernes (larges balcons, grandes fenêtres)

Carte de l’utilisation du boulevard Actuellement, les batiments qui se trouvent le long du boulevard sont occupés en rez de chaussé par des commerces du secteur tertiaire. D’autres immeubles avec des petites cours se trouvent derrière. Plus loin, se sont des maisons individuelles avec leur jardin qui se sont implantées. Dans ce quartier se trouve également trois écoles primaires, un collège et trois lycées.

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Un square «rond-point» aux différentes fonctions Le square Carnot se trouve le long du boulevard. Sa superficie est d’un hectare. Sa végétation sur les bords est essentiellement composée d’arbres qui mesurent entre vingt et trente mètre de haut. Ils dissimulent les batiments lorsque nous nous trouvons dans le parc. Depuis l’exterieur, cette végétation donne un aspect de jardin au parc. La hauteur des végétaux est similaire à celle des batiments qui les entourent. Les rapports d’echelles sont les mêmes, ce qui permet au parc de s’intégrer dans son environnement proche. Ces végétaux en limite du parc sont tous persistants. Le square reste ainsi attrayant toute l’année.

Immreubles Limites du square Limites du square Lycée Carnot

Square Carnot Le parc est délimité par des murets surmontés de grilles. Ces limites rigides donnent l’impression que le square est un jardin et non pas un espace public. Il crée une respiration dans ce boulevard dont les limites sont entièrement batits.

Le square Carnot revet différentes fonctions : des bancs sont implantés dans plusieurs points et permmettent de s’asseoir pour lire , se détendre ou manger. Il est interressant de noter que ces bancs sont équipés de dispositifs «anti SDF». Ces installations témoignent de la politique de la ville. Le probleme de ces dispositifs et qu’ils sont inadaptés à l’usage que représente un banc. Impossible de s’allonger dessus, ni de s’asseoir à proximité de son enfant.

Des pelouses sont sous les arbres. Ce sont des lieux ombragés fréquenté régulièrement par les lycéens du lycée Carnot pour s’asseoir.

Desux canizones sont présentes dans le périmètre du square. Elles sont certe bénéfiques pour la propreté du parc. En revanche, elles s’intégrent très mal à son atmosphère. De plus, bien que des haies de persistants est été mises en place pour les dissimuler (eleagnus, pittosporum, laurier rose, photinia), elles sont des nuissances olfactives lors de la promenade dans le square.

La présence d’une aire de jeux pour enfants atteste que ce square est fréquenté par des parents avec leur enfants. Toutefois, lors de nos visites, nous n’avons vu personne utilisé l’installation.( Mardi et Samedi en journée) Par ailleurs, elles est actuellement férmées en raison de la présence de nids de chenilles processionaires.

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L’oliveraie, reliquat des anciennes cultures présentes ?

Un yucca filimentosa immense

Cupressus macrocarpa

Trachycharpus fortunei âgés : une micro forêt rare !

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Les reliquats d’un jardin de plaisance : les arbres Dans ce parc, nous pouvons noter la présence de nombreuses essences remarquables d’une part pour leur âge (et d’autres part pour leur rareté : Phoenix racleata, Cycas revoluta, Cedrus atlantica, Yucca filimentosa, Cersis siliquastrum alba, Magnolia grandiflora, Cupressus sempervirens, Cupressus macrocarpa, Cupressus arizonica , Eucalyptus globulus ...

Ces essences ont été planté lors de la crétaion du parc. Elles ont donc une centaines d’années pour certaines d’entre elle (en particulier les palmiers). Ce sont des sujets abolument remarquables aujourd’hui, qu’il est nécessaire de conserver, voir de mettre en valeur pour leur aspect historique.

Les végétaux ont atteint pour la plupart leur taille adulte. La flèche des cèdre en est la preuve puisqu’elle est en train de s’élargir en largeur et plus en hauteur. Les plus gros sujets d’arbres mesurent entre vingt et trente metres Les palmiers sont tous en bon étéat végétatif. En revanche, certains conifères et certains caduques ont été la cible de tailles sévères, de grosses branches cassées. Ainsi, plusieurs systèmes aériens sont endommagés de manière irréversible.

Ils est intéressant de noter que les arbres bénéficient d’une protection contre le vent grâce au batiments qui se trouvent tout autour du square.

Ces arbres là devront surement être abbatus dans le futur. L’aspect du jardin risque d’être changer dans les années à venir. Qui plus est, le charençon du palmier et la bactérie Xylella fastidosia sont des critères qui risquent aussi de rentrer en compte dans l’évolution du parc.

Au pied des arbres, nous trouvons de la pelouse. Cette pelouse a dégénéré en priarie ; c’est à dire qu’elle se compose d’essences endémiques de la région. Pour maintenir ces pelouses, un arrosage automatique est en place.

La circulation piétonne dans le parc est en stabilisé. Elle est en bon état. Sa largeur est de cinq mètres. Elle permet de se promener aisément. Au centre du jardin, une grande place en stabilisé permet de se détendre tout en profitant d’une fontaine (qui cependant n’est pas en marche actuellement).

Les jeux pour enfant sont en bon état aussi mais ils ne sont pas intégrés au parc Les plantations récentes autour des «rajouts» dans le square sont en mauvais état, probablement dû à un mauvais suivit. Elles aussi ne sont pas intégrées au parc.

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Des «ponctuations» dans le boulevard, des prolongations du square Le square, avec son plan particulier en forme de rond (la fontaine et la place centrale) autour du rond (allées), est coupé par deux axes perpendiculaires. Au bout de chacun de ses axes se trouvent des rues qui permettent de créer des percées sur le grand paysage. Bien que la végétation du square soit différente de celle des alentours, les deux se rejoignent visuellement.En effet, elles sont persistantes. D’autre part, à une échelle plus proche, les cours des immeubles possèdent des arbres similaire à ceux présent dans le square.Comme nous avons pu le voir précédement, le square était plus grand à l’origine. L’urbanisation a englobé ces morceaux de jardin pour ce les approprier. Ainsi, le poumon vert qu’est le square ne se limite pas au périmètre des grilles. Il s’étend jusqu’au pied de l’habitat et contribue à renforcer l’atmosphère de forêt du site.

Dans le boulevard, nous retouvons des percées sur le paysage environnant. Cela est du au relief. En effet, le boulevard est localisé dans le lit d’un ancien vallon.

Dans ce quartier, le square constitue le seul véritable espace ou le végétal peut s’exprimer librement.Au delà, il est restreint par des tailles. Outre son rôle de poumon vert, il joue surtout le rôle de jardin pour tout un quartier qui n’en possède pas.

Une percée sur Super Cannes : cette vue se retrouve à plusieurs endroits. A l’opposé, la croix des Gardes ou des jardins de particuliers apportent du vert dans ce boulevard minéral

Deux cèdres forment une arche au dessus de la route : il est essentiel de prendre en compte la végétation qui entoure le square

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enquĂŞte sociologique

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Objectif général : Comprendre les relations du boulevard Carnot avec la ville de Cannes, l’apport du square dans ce quartier et les conflits qui peuvent en découler Age des personnes intérrogées : 17 ans (F) 18 (F) 20 (H) 21 ans (F) 22 ans (F) 24 ans (H) 25 ans (F) 26 ans (F) 34 ans (H) 45 (H) 47 (H) 54 ans (F) 62 ans (F) 63 (F) 67 (F) - Etudiants 3 - Travailleurs 9 - Retraités 1 - Mère au foyer avec son enfant 1 - Recherche d’emploi 1 Nombre total de personnes intérrogées : 15 Jour de l’enquête : Samedi matin, le 5 mars, journée ensoléillé

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Question 1 Aimez-vous ce quartier ? Pourquoi ?

Hypothèse : On suppose que le quartier est apprécié, qu’il apparaît vivant. La circulation se fait oubliée.

Synthèse : Il est agréable. Dynamique socialement. Parfois mal fréquenté mais on ne s’y sent pas en insécurité.

Question 2 Connaissez-vous le square Carnot ?

Hypothèse : On pense qu’il a autant d’importance que le boulevard, donc aussi connu, car rattaché physiquement et historiquement.

Synthèse : Il est très majoritairement connu sauf cas exceptionnel (1).

Question 3 Qu’aimez-vous faire dans le square ?

Hypothèse : détente, promener ses enfants et son chien (canizone ou pas), lire, déjeuner (étudiants) Synthèse : S’asseoir, squatter, lire, promener le chien et les enfants, espace de circulation aussi, fumer Question 4 Est-ce que le square répond à vos attentes ?

Hypothèse : Oui sur l’aspect fonctionnel (aire de jeux, bancs, canizone, allées larges pour se promener, pelouses).

Synthèse : Mitigé. Oui pour l’aspect fonctionnel (diversité des activités qui s’adresse à une population large et du végétal) + aspect sécuritaire Non : Accès peu fonctionnel + jardin d’enfant situé en dessous des arbres hôtes ravageurs (chenilles) Question 5 A quelle fréquence vous rendez-vous dans le square ? Est-ce que vous habitez loin du square ?

Hypothèse : On pense que ce ne sont que des habitants ou des commerçants du quartier qui s’y rendent, en grande partie des lycéens. Ils y vont plusieurs fois par semaine.

Synthèse : 2 réponses possibles : - Très souvent quand ils habitent ou travaillent, ou habitués, dans le coin.

- Peu souvent ou pas, travaillent, temps compté, pas d’envie.

C’est un point de rendez-vous.

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Question 6 Est-ce que vous le trouvez réussi ?

Hypothèse : Vieillit mal. Trop simple à lire. Manque de poésie. Réussi par ses grandes allées, promenade facilité, ombrage ou soleil. Réussi par la liberté qu’il offre de façon générale + richesse végétale.

Synthèse : Globalement il le trouve tous réussi, notamment grâce à la place de la fontaine (revient beaucoup). La forme circulaire du site plaît. Harmonieux. Les pelouses sont mal entretenues. Les feuilles mortes sont perçues comme un mauvais entretien du square.

Question 7 Est-ce que la proximité du boulevard vous dérange quand vous êtes dans le square ?

Hypothèse : On oublie le bruit du boulevard.

Synthèse : Pas dérangeant.

Question 8 Que pensez-vous du boulevard ?

Hypothèse 1 : Trop de place pour la voiture, impression de chargement : circulation Hypothèse 2 : Lumineux, styles architecturaux soignés, congestionné Synthèse : Il est reconnu que des améliorations ont été apporté au boulevard, comme la voie bus mais manque de bus. Emprunter par la ligne 1 (allant du vieux Cannet à Cannes La Bocca), bien desservi. Boulevard, artère principal de la ville de Cannes.

Réaction vive sur le fait qu’il n’y ait pas eu de réflexion sur le vélo.

Question 9 Quels moyens de transport utilisez-vous sur cette portion ?

Hypothèse : Essentiellement la voiture et déplacement piéton et occasionnellement le bus.

Synthèse : Il a été confirmé que la marche est très employé pour les usagers de proximité. Le bus est plus employé que ce que l’on pensait, considéré comme un moyen rapide. Nous n’avons pas posé de questions aux automobilistes, situation compliquée.

Certains automobilistes n’empruntent pas le boulevard pour éviter la circulation, ils contournent par les rues alentours.

Question 10 Pourquoi empruntez-vous le boulevard ?

Hypothèse : pour aller sur l’A8 et le centre ville majoritairement.

Synthèse : Cela a été confirmé (rejoindre boutiques, plages, bars). Beaucoup l’utilise pour le travail, et les habitants l’utilisent pour faire leurs courses.

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Question 11 Comment qualifieriez-vous la circulation ?

Hypothèse : circulation dense, congestionnée.

Synthèse : 2 positions se distinguent : Rapide. La voie bus a apporté un changement positif pour les usagers des bus. Demande plus de bus ou la multiplication des arrêts ou lignes sur des rues perpendiculaires pour desservir le boulevard sur une plus grande portion de ville. ça dépend. Les autres pensent que cela n’a rien arrangé car moins de place pour la voiture et aussi pour les deux roues (trop étroit). Aussi perte de terrasse pour un snack.

Scepticisme sur le résultat des travaux.

Question 12 Utilisez-vous les commerces de proximité ?

Hypothèse : oui Synthèse : Les habitants du coin les utilisent majoritairement, même ceux venant d’autres quartiers. Il est apparut que les besoins d’une famille peuvent pousser à aller faire les courses en grande surface, en centre ville.

Question 13 Travaillez-vous dans le secteur ?

Hypothèse : oui Synthèse : En faisant le lien entre le lieu d’habitation et celui du travail, nous pouvons affirmer que les usagers du secteur y travaillent en grande majorité (commerçants). Le square est fréquenté par des habitués, retraités et lycéens, dont certains ne sont pas du quartier, tout au long de la semaine, même le week-end, bien que cela soit plus calme.

L’espace est utilisé comme lieu de pause pour ceux qui y travaille. * La nuit le square est perçu comme imposant, volumineux, peu accueillant de part sa végétation et sa fréquentation aussi.

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Bilan de l’enquête Analyse personelle : Le jour de l’enquête, nous nous sommes divisé en deux groupes : un groupe de un et un groupe de deux.

Le bilan global est que la plupart des entretiens que nous avons réalisé ce sont bien passés. De plus, de nombreuses personnes profitaient du beau temps, ce qui nous a permis de réaliser quinze entretiens.

Groupe de un (hypothèse émise que les gens seraient plus accesible et qu’il serait plus simple de prendre en note la conversation dans le square seul) Dans le square, les gens étaient détendu, assis pour certains. Ils ont pris le temps de répondre et de réfléchir à nos questions. Le fait d’être isolé d’agitations peu en partie expliqué cela. Les entretiens se sont parfois transformés en discussion et les personnes nous ont apportés des réponses auxquelles nous nous attendions pas. Par exemple, un homme nous a dit que le parc était mal fréquenté la nuit. Parfois, la conversation nous a un peu échapée et nous ne sommes pas intervenus pour éviter de rompre le bon contact. Nous étions détendu lors de nos entretiens et motivés.

Groupe de deux (hypothèse émise que les gens serait occupés et que le temps serait réduit pour prendre les notes. Une personne parle, l’autre écrit) Le début de l’enquête a été difficile car nous n’osions pas aborder les gens qui marchaient. Nous avons donc commencé par des personnes assises aux arrêts de bus, puis nous avons ensuite intérrogé des passants. Certains entretiens se sont très bien passés : les gens étaient récéptif à nos questions et à notre bonne humeur. D’autres ont été plus dur à mener : les gens étaient stréssés car ils avaient peur de louper leur bus, certains pensaient que nous voulions leur demander de l’argent ou il ne connaissait tout simplement pas le square. La durée moyenne de nos entretiens etait de quinze minutes.

Observations liées à notre objectif général : Notre questionnaire présente ces avantages et ces limites. Nos questions étaient simple à comprendre puisque toutes les personnes intérrogées ont répondu facilement. En revanche, certaines étaient trop fermées ou trop directive. De ce fait, nos entretiens ont viré parfois à de simples questionnaires et pas à des discussions.

L’enquête nous a permis de valider la majorité de nos hypothèses. Elle nous a également permis d’étoffer notre vision du boulevard surtout en terme d’usages car les personnes intérrogées fréquentent régulièrement le site. Enfin, nous avons pu mettre en évidence l’existance de conflits d’usages au sein du square bien que celui ci soit extrêmement bénéfique à la vie du boulevard.

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Vers de nouvelles perspectives ?

l‘ espace public

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Quel gestion pour cet espace ?

Le square Carnot est un parc veillissant. Le point positif est que la végétation (qui a environ cent ans) mesure entre vingt et trente mètres de haut. Elle est dans le même rapport d’échelle que les batiments qui l’entoure. De plus, certaines essences comme les Trachycarpus fortunei sont de véritables monuments ; des vestiges du passé remarquables et rares. Enfin, cette masse constituée par les arbres permet de se sentir dans un véritable écrin.

Si le tracé du square est en bon état, la végétation quant à elle a été endommagé par un mauvais entretien. Les cèdres ont des branches qui ont été coupées, d’autres cassées. Le pied de Cercis siliquastrum ‘Alba’ est très abimé à son pied. La mise en place d’un système d’arrosage n’a pas arrangé l’état phytosanitaire des arbres, en particulier des oliviers.

L’ajout d’éléments récents (aire de jeu, cani-zone) montre que la demande en terme d’usage du parc a évolué. Ces espaces ne s’intègrent pas au parc. Les végétaux qui entourent ces zones n’ont rien à voir avec le reste et leur reprise n’est pas excellente.

Ainsi, que devons nous changer dans ce parc ? Est ce que les végétaux qui vont être abbatus devront être remplacé par les mêmes essences ? Avec les maladies qui sévissent actuellement, quel traitement appliquer ? Doit on traiter, prévenir ? Que faire pour remplacer les arbres afféctés ? Faut il laisser ces zones vides ? L’eau devient rare.

Doit on alors continuer d’arroser ces «bouts» de pelouse (qui subsitent grâce à l’arrivé d’espèces spontannées) ? Est ce que le véritable enjeu ne serait pas finalement de repenser complètement le square pour qu’il réponde mieux à la demande actuelle ?

Les jardins privés qui encerclent le square vont subir les mêmes problèmes. Doivent ils être intégrés dans la gestion du square ? L’établissement d’un document avec des règles pour ces cours serait il judicieux ? Comment à terme relier le square qui est exclu actuellement au boulevard car excentré du flux ? De façon plus large, comment connecté ce parc aux autres espaces publics de la ville, et aux cours toutes proches ?

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L’ambiguïté autour du terme de square public 1. [En Grande-Bretagne] Place de forme quadrangulaire agrémentée d’arbres et de pelouses. Squares clos par des grilles, dont les propriétaires des maisons qui les bordent possèdent les clés. On assistait alors [dans la première moitié du XVIIIes.] (...) à la naissance des quartiers aristocratiques du West End, avec (...) leurs squares plantés d’arbres.

2. [En France] Jardin public généralement peu étendu, entouré d’une grille, au milieu d’une place. ‘‘La verdure du petit square l’attira si fortement qu’elle traversa la place, entra dans le jardin (...) et fit deux fois le tour de l’étroit gazon, au milieu des nounous enrubannées’’ (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Rendez-vous, 1889, p. 1110). (source : http://www.cnrtl.fr/definition/square) Le mot square provient de l’anglais. Il est intéressant de voir la définition de ce qu’est un square en Grande Bretagne. A l’origine, il s’agissait d’un parc privé, convoité par les aristocrates. Autour, nous pouvons alors parler de paupérisation des quartiers.

N’est ce pas le même schéma qui se reproduit au niveau du square Carnot ? Est ce vraiment un espace public dans la mesure où il est fermé la nuit et réglementé ? Les nombreuses interdictions ne sont elles pas un frein à l’appropriation du parc ? L’ouverture de nuit est elle envisageable ?

Lors de nos enquête, nous avons noté que le square est un véritable lieu de rendez vous pour les locaux ; à tel point que le point de rendez vous devient un point de trafic ...

L’idée d’enlever les grilles et de créer un espace public jusqu’au pied des batiments est elle utopique ? Enfin, est ce vraiment de l’espace public puisque ces principaux usagers sont les mêmes ? N’est ce pas le jardin privé des habitants du quartier ?

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un boulevard, une entrĂŠe de ville

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Quelle place pour les commerces et l’habitat ? ‘‘A 24 heures de l’ouverture du Festival, le boulevard Carnot est encore circulable.

Passage quasi obligé à l’entrée de Cannes, quand on arrive de l’aéroport de Nice pour pénétrer dans la zone festivalière. C’est une artère assez tristounette, ni populaire ni bourgeoise, bordée de commerces, d’immeubles et de voitures en double file.

Quand la vague de badgés déferlera, la seule preuve tangible du Festival sur le boulevard sera le flux ininterrompu des véhicules et de types en smoking slalomant sur leur scooter de location. Ici, pas de glamour: nous sommes derrière la ligne imaginaire du chemin de fer qui sépare en deux la ville — d’un coté le plus grand zoo du monde, de l’autre, un dortoir embouteillé.

En observant bien, quelques vaillants commerces du boulevard Carnot tentent de rappeler au passant qu’on est déjà dans la ville du Festival. Chaque année avec le concours des «Vitrines d’Or»©, organisé par la ville de Cannes, les commerçants rivalisent d’inventivité pour évoquer Fellini entre deux baguettes aux olives et une fougasse.

Pour quelques heures encore Cannes est encore aux Cannois. Au coup de sifflet, les choses ne seront plus les mêmes: la population, forte de 70.000 habitants en rythme annuel, dépassera alors les 200.000. Les commerçants, les loueurs et les hôtels, si tant est qu’ils soient du bon côté de la ligne, sont les grands gagnants : plus de 90% d’occupation des chambres, loyers à la semaine multipliés par 5, de 50 à 200% d’augmentation du chiffre d’affaire pour les magasins de la rue d’Antibes.’’

En dehors du festival, comment vit ce boulevard ? Les mouvements pendulaires rytment la rue, quelques passants profitent des commerces de proximité, et les immeubles semblent occupé. Ils le «semblent». La réalité est différente : grâce à la voie de bus, les gens sont happés par le centre ville où par la zone commerciale en amont du boulevard. Tout ça pour faire des boutiques qu’ils pourraient faire sur place ... Cette voie devient uniquement un lieu de passage, permettant de relier des points phares.

Alors, comment subsistent les commerces du quartier ? Uniquement grâce au festival ? Et l’habitat ? Qui souhaite habiter au dessus d’un trafic incessant ?

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De nouveaux moyens de transports ?

Depuis 2013, la voie de bus a pris place dans ce centre du boulevard Carnot. Elle permet aux usagers de traversé rapidement le boulevard pour se rendre dans le centre de Cannes ou celui du Cannet. Toutefois, cette voie de bus est elle vraiment dans l’ère de son temps ou bien est elle déjà dépassée ? N’aurait il pas été possible d’aller encore plus loin ? Mettre des parking relais en amont du boulevard et obliger les gens à emprunter les bus pourrait être une hypothèse d’aménagement, tout comme la mise en place d’un réseau de covoiturage par la ville de Cannes.

Les enquêtes nous ont également appris que depuis l’aménagement de cette voie de bus, les deux roues ne peuvent plus du tout circuler. Pourtant, le vélo est un transport doux qu’il est intéressant de valoriser à un époque où nous parlons de réchauffement climatique et d’epuisement des ressources fossiles ...

Enfin, serait il possible d’imaginer un boulevard entièrement piéton ? Après tout, ce quartier possède tous les services nécessaire à proximité ...

Réaménager le boulevard uniquement avec des circulations douces pour laisser plus de place au végétal : des pistes de poursuite d’aménagements

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la protection et la mise en valeur du patrimoine vert de cannes 46

Entre urbanisme et jardinage, la ville ponctuée Les parcelles de nature sont de plus en plus rares sur le littoral de la cöte d’Azur ; pression immobilière oblige. Les terres se sont réduites peu à peu pour laisser place à des villes bétons. Toutefois, Cannes dispose de nombreuses parcelles vertes intégrées.

Qu’elles soient privés ou public, il est important de soulever le fait quel contribue à améliorer le cadre de vie. De plus, ce sont des zones tampons qu’il est nécessaire de préserver pour limiter l’impact de la météo en particulier lors de gros orages. Les événements de l’année dernière témoignent de la sur-imperméabilisation du sol. Nous ne pouvons pas revenir en arrière malheureusement mais nous pouvons imaginer le futur et prendre en considération tout ces espaces végétalisé que l’on peut voir sur la carte ci dessous. Cela passe par sa mise en valeur. Dès lors, pourquoi pas imaginé une charte paysagère commune pour l’entretien et la création des jardins publics et privés de Cannes ?

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Conclusion

Cannes est aujourd’hui mondialement connu pour son festival, durant lequel les célébrités montent le tapis rouge pour accéder à la fameuse palme d’or. Les gens affluent sur la croisette pour admirer les boutiques des grands couturiers, ils se postent devant l’hotel Carlton dans l’espoir de croiser une personne connu et les amateurs de voitures s’extasient devant des modèles qu’ils espèrent obtenir un jour.

Mais est ce que Cannes ne pourrait pas être connu pour ces espaces publics ? En effet, lorsque nous observons l’emprise verte qui se trouve dans et autour de la ville , nous pouvons parler de ‘‘ville jardin’’. Affirmer et renforcer ce caractère est un point non negligeable pour l’aménagement futur de Cannes. Le boulevard et le square Carnot font partie de ce contexte global et doivent faire eux aussi l’objet d’une attention particulière. Si ils fonctionnent actuellement, quand sera t’il dans le futur ? Le tapis rouge de la ville peut il encore user de sa superbe pour vivre ?

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Bibliographie et fiches de lectures

Bibliographie https://issuu.com/maxvw/docs/tpfe_maxime_vrignon_version_num__ri http://www.alpes-maritimes.gouv.fr/content/download/5544/33340/file/Inondation_ RM.pdf https://fr.wikipedia.org/wiki/Cannes#Voies_de_communication http://www.francebalade.com/coteazur/cannes.htm http://www.carnot-cannes.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68&Itemid=76 https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulevard_Carnot_%28Cannes%29 http://renaissance.carnot.pagesperso-orange.fr/mexique/p4c4.html http://www.cannes.com/fr/cadre-de-vie/espaces-verts-parcs-et-jardins/squares-et-jardins.html#cannes_centre

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Fiches de lecture

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