Mesdames et Messieurs, Cher Philippe Guglielmi, Les cérémonies de remise de décoration sont faites de solennité républicaine et de retrouvailles amicales. Mais celle qui nous réunit aujourd’hui a une caractéristique supplémentaire : c’est une cérémonie familiale. Car si je devais répondre à la question « qu’est-ce que Philippe Guglielmi ? », je serais tenté de répondre : Philippe, c’est la famille… Qu’il soit dans sa maison de Moriani Plage ou dans les locaux de la fédération de Seine-Saint-Denis, qu’il soit au Grand Orient de France ou à la mairie de Romainville, qu’il soit attablé à la Closerie des Lilas ou, comme aujourd’hui, parmi ses compagnons d’armes en grand costume de Lieutenant-colonel d’infanterie, avec Philippe c’est toujours l’esprit de famille qui préside. Cet esprit, c’est celui qui fait ta vie cher Philippe, et par-là même un peu la nôtre. Pour retracer ton chemin, il suffit de se laisser guider par lui. Et d’observer tous les visages qu’il a pris. *** Philippe, c’est d’abord le petit-fils. Le petit fils qui a grandi entre le village corse de « Fortch » et la ville d’Antibes.