Discours de Claude Bartolone Président de l’Assemblée nationale Ouverture des travaux de la Grande commission France-Algérie Assemblée populaire nationale, Alger, jeudi 2 juin 2016 Monsieur le Président, cher Mohamed-Larbi Ould Khelifa, Mesdames et Messieurs les élus de l’Assemblée Populaire Nationale, chers collègues, Croyez bien, chers amis, que c’est un grand plaisir pour nous, pour tous les membres de notre délégation, d’être reçus aujourd’hui à l’Assemblée Populaire Nationale à l’occasion de cette session de la Grande commission interparlementaire. La Grande commission n’est pas, on le sait désormais après ces quelques années, un simple lieu de coopération. Nous ne nous réunissons pas pour échanger quelques concepts d’actualité, quelques informations, quelques résultats de techniques de gestion de la vie parlementaire. Bien au contraire, cette Grande commission s’avère avec le temps ce qu’elle promettait de devenir lors de sa longue période de gestation, le lieu par excellence d’exercice d’une amitié, l’amitié profonde, irréductible aux affres de l’Histoire, éternelle entre deux peuples souverains, le peuple algérien et le peuple français. En 2013, lorsque nous inaugurâmes ici même ce chapitre privilégié de notre histoire parlementaire commune, je ne doutais pas de sa fertilité et de la solennité du moment. Une Grande commission interparlementaire, c’est bien davantage qu’un acte de diplomatie, c’est l’hommage d’un peuple à la souveraineté d’un peuple frère.