Journal ciné du 25 mai au 7 juin 2016

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PROGRAMME N 94

du 25 mai au 7 juin 2016 www.cine32.com 05 62 60 61 04

CINÉ-RENCONTRES

ELLE

De Paul Verhoeven. Avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Virginie Efira.

Du 25 mai au 7 juin 2016

FREE TO RUN De Pierre Morath. Suisse/2016/1h39. Avec la voix de Philippe Torreton.

Des rues de New York aux sentiers des Alpes suisses, hommes et femmes, champions ou anonymes… Ils sont chaque année des dizaines de millions à courir. Il y a 40 ans, la course à pied était encore considérée comme un acte marginal, une pratique quasi déviante cantonnée aux athlètes masculins et à l’enceinte des stades.

Free to Run retrace la fabuleuse épopée de ce sport solitaire devenu passion universelle. Mais plus que l’histoire de la course à pied, Le nouveau film de Pierre Morath raconte celle d’une course pour la liberté et l’égalité, c’est un époustouflant inventaire des grandeurs et misères de la mentalité des hommes.

MEN & CHICKEN L’ORIGINE DE LA VIOLENCE De Anders Thomas Jensen. Danemark/2016/1h44. Avec Mads Mikkelsen, David Dencik, Nicolas Bro.

Avertissement : des scènes, peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Emmené par un Madds Mikkelsen méconnaissable qu’on avait hâte de découvrir dans des rôles plus décalés, Men & Chicken a eu au Danemark un succès public inattendu. Nouvel ovni d’Anders Thomas Jensen, ce film sorti de nulle part, est à la fois cocasse, touchant et affreusement dérangeant. A la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien qui travaille dans le plus grand secret sur une île mystérieuse. Malgré leur relation houleuse, ils décident de partir ensemble à sa rencontre... A la frontière du film de science-fiction, de la comédie de moeurs et du film social, ce film vogue décidément en eaux troubles et brise les tabous. Aussi crispant que réjouissant.

De Élie Chouraqui. Fr/2016/1h50. Avec Richard Berry, Stanley Weber, César Chouraqui.

Adaptation du roman éponyme de Fabrice Humber, L’origine de la violence marque le retour d’Elie Chouraqui avec un film à la fois bouleversant et plein d’espoir qui s’inscrit dans l’histoire de la Shoa avec une grande sincérité vécue tant par l’équipe pour qui le tournage était émotionnellement éprouvant que pour le spectateur qui devient alors témoin. C’est un film que le réalisateur revendique comme une synthèse de tous ses films, jouant sur des thèmes récurrents dans sa carrière que sont transmission, mémoire et famille. C’est également la dernière apparition de Michel Galabru, avant sa récente disparition. Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de Buchenwald la photo d’un détenu qui ressemble beaucoup à son propre père. Il se lance alors dans une recherche qui va bouleverser sa vie...


MA LOUTE De Bruno Dumont. Fr/2016/2h02. Avec Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Valeria Bruni Tedeschi.

«Le film de Bruno Dumont va faire hurler. De rage ou de rire. C’est que l’auteur de l’Humanité et de l’irrésistible P’tit Quinquin pousse loin le bouchon. Dans ses habituels paysages du Nord, il y a la famille Van Peteghem. Et non loin de leur villa bourgeoise, il y a les Brufort, des ramasseurs de moules qui ne se nourrissent pas exclusivement de produits de la mer. Il y a aussi un inspecteur de police monstrueusement gros. Mais que se passerait-il si un des fils Brufort, Ma Loute (Brandon Lavieville, inoubliable), et une fille Van Peteghem s’amourachaient l’un de l’autre  ? Voilà du cinéma orgueilleusement mal élevé, qui a l’air de se foutre de tout, mais fonctionne avec une régularité d’horloge. Ici, chacun se montre sous son meilleur jour: Luchini s’amuse et donne tantôt la voix de Jouvet tantôt le débit de Darry Cowl, Juliette Binoche semble enfin libérée du souci de sa propre image et Valeria Bruni Tedeschi apporte un de ces contrepoints dont le film se nourrit sans relâche.» Pascal Mérigeau, Le Nouvel Observateur.

CAFÉ SOCIETY

JULIETA

De Woody Allen. France/2016/1h25. Avec Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Steve Carell.

«Au début du film, la caméra caresse les plis d’un tissu rouge qui entoure un objet. Après les artifices outrés des Amants passagers, Pedro Almodovar signale ainsi son désir de filmer de nouveau la beauté – qui est d’ordinaire chez lui un chemin vers la douleur. Julieta rencontre dans la rue, une amie de sa fille Antia. A partir de ce moment, Julieta se pare des atours du thriller psychologique, puis du mélodrame. Pedro Almodovar, qui s’est inspiré de nouvelles de l’auteure canadienne Alice Munro, mettra en scène un drame affreux dans une gare, une gouvernante inquiétante, une catastrophe maritime. Tout ça pour donner des contours, une matière au malheur de Julieta, mère atteinte d’une blessure incurable. Or, cette blessure n’a rien d’extraordinaire, contrairement aux événements qui ponctuent le parcours de l’héroïne. Ce n’est que celle que portent tous les parents qui se sont aliénés leurs enfants. De cet alliage entre la banalité de la douleur et les formes fantastiques que peut lui donner le cinéma, A ­ lmodovar fait un beau film d’une tristesse très pure.» Le Monde.

De Pedro Almodóvar. Espagne/2016/1h39. Avec Emma Suárez, Adriana Ugarte, Daniel Grao.

New York, dans les années 30. Nous plongeons dans l’effervescence du “Café Society” dans le monde anti-conformiste et cosmopolite d’Hollywood. «Si Woody Allen, à 80 ans, ne joue plus désormais dans ses films, c’est avec sa propre voix qu’il a choisi dans Café Society de nous raconter en off sa nouvelle histoire (...). Il y a donc presque deux films dans cette jolie comédie romantique pleine de sel, de charme, de délicatesse. L’histoire de la famille Dorfman, souvent à mourir de rire (le frère qui se convertit au catholicisme la veille de son exécution parce que les chrétiens ont une vie éternelle, eux), est celle qui a toujours été la toile de fond de l’univers d’Allen. Et puis il y a la romance, une de ces histoires d’amour qui sont les plus belles parce qu’elles sont ratées. (...) C’est discret, classe et à pleurer.» Les Inrockuptibles.

MONEY MONSTER De Jodie Foster. EU/2016/1h35. Avec George Clooney, Julia Roberts, Jack O’Connell.

«A cause d’un simple bug informatique, les actions d’une grande compagnie s’effondrent. Huit cents millions de dollars s’évaporent. Pour Lee Gates, animateur d’un show télé financier, l’info n’est qu’une ligne de plus sur son prompteur, une autre occasion de faire le mariole déguisé en boxeur ou en rappeur. Pour certains petits porteurs, au contraire, c’est un drame. Au point que l’un d’entre eux, décide de s’en prendre à Lee, qu’il rend responsable de sa ruine. Menacée en direct, toute l’équipe de l’émission doit chercher d’urgence ce qui se cache vraiment derrière le fameux bug. Avec ce film malin et prenant, Jodie Foster propose sa version des ravages de la spéculation, engagée, résolument critique, mais aussi, d’une modestie bienvenue. Le film est un thriller hollywoodien classique; mais il en use pour mieux habiller la parabole. Pas de grande démonstration didactique, juste un grain de sable dans la machine à faire du fric et à broyer des vies.» Télérama.

THE NICE GUYS De Shane Black. EU/2016/1h56. Avec Ryan Gosling, Russell Crowe, Margaret Qualley. Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.

Ryan Gosling et Russell Crowe sont deux partenaires de jeu idéaux : le premier, parfait dans un registre comique maladroit qu’on ne lui connaissait pas, le second en brute au grand cœur, un rôle sur mesure. Et c’est sur un rythme proche d’un dessin animé de Tex Avery, le pied sur la pédale d’accélérateur, plein gaz, qu’ils interprètent ce pastiche sous marijuana des romans de Raymond Chandler. Nous plongeons dans le Los Angeles contestataire des années 70, ses fêtes dénudées et ses sit-in improvisés... Deux détectives privés enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette. Malgré des méthodes pour le moins « originales », leurs investigations vont mettre à jour une conspiration impliquant des personnalités très haut placées…

ELLE De Paul Verhoeven. Avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Virginie Efira. Interdit aux moins de 12 ans.

Le réalisateur de Basic Instinct fait son grand retour sur la croisette avec un film très attendu, Elle, adapté du roman de Philippe Djian. Isabelle Huppert, y incarne une bourgeoise autoritaire, Michèle qui fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d’une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s’installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer. Sado-masochisme, vengeance et paranoïa sont les éléments appétissants de ce thriller dont on évoque l’intensité psychologique obsessionnelle. Le film est par ailleurs interdit aux moins de 12 ans.

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X-MEN : APOCALYPSE WARCRAFT : RETOUR CHEZ MA LE COMMENCEMENT MÈRE

De Bryan Singer. EU/2016. Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence.

Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi. Ce dernier volet de la trilogie X-men rassemble la crème de la crème des acteurs de Hollywood : Michael Fassbender, James McAvoy, Alexandra Shipp, Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult... ou encore la toute jeune Sophie Turner, connue pour son rôle de Sansa Stark dans la série « Game of Thrones ». Réunissant des scènes de destruction massive, le film X-Men : Apocalypse explose le budget de la franchise avec un coût estimé à 240 millions $...

De Duncan Jones. EU/2016/2h03. Avec Travis Fimmel, Toby Kebbell, Paula Patton.

Réalisé par Duncan Jones, auteur de deux films de SF remarqués : Moon et Source Code, cette adaptation au cinéma du célèbre jeu vidéo se centre sur la première guerre entre les Orcs et les Humains, donc les événements décrits dans le premier jeu de stratégie sorti en 1994 qui se déroulent 31 ans avant «World of Warcraft» (4ème jeu de l’univers médiéval-fantastique «Warcraft» sorti en 2004). Le pacifique royaume d’Azeroth est au bord de la guerre alors que sa civilisation doit faire face à une redoutable race d’envahisseurs : des guerriers Orcs fuyant leur monde moribond pour en coloniser un autre. Alors qu’un portail s’ouvre pour connecter les deux mondes, une armée fait face à la destruction et l’autre à l’extinction. Deux côtés opposés, deux héros vont s’affronter et décider du sort de leur famille, de leur peuple et de leur patrie.

De Eric Lavaine. France/2016/1h37. Avec Alexandra Lamy, Josiane Balasko, Mathilde Seigner.

Après avoir étudié les affres de l’amitié dans Barbecue, Eric Lavaine a eu envie de s’intéresser aux conflits familiaux et à la génération boomerang : « On adore ses parents, mais de là à passer sa vie avec eux… Un week-end c’est le max !. » Aimeriez-vous retourner vivre chez vos parents ? À 40 ans, Stéphanie est contrainte de retourner vivre chez sa mère. Elle est accueillie les bras ouverts : à elle les joies de l’appartement surchauffé, de Francis Cabrel en boucle, des parties de Scrabble endiablées et des précieux conseils maternels sur la façon de se tenir à table et de mener sa vie… Chacune va devoir faire preuve de patience pour supporter cette nouvelle vie à deux. Et lorsque le reste de la fratrie débarque pour un dîner, règlements de compte et secrets de famille vont se déchaîner de la façon la plus jubilatoire. Mais il est des explosions salutaires. Bienvenue dans un univers à haut risque : la famille ! «Socle extraordinaire mais aussi siège des non-dits, et des conflits», explique le cinéaste.

ALICE, DE L’AUTRE COTÉ DU MIROIR De James Bobin. EU/2016/1h50. Avec Mia Wasikowska , Johnny Depp, Helena Bonham Carter.

«De l’autre côté du miroir» est à l’origine un roman écrit par Lewis Carroll sept ans après «Aventures d’Alice au pays des merveilles». Sur grand écran, Alice de l’autre côté du miroir est donc également une suite directe au film de Tim Burton sorti en 2010. Le célèbre metteur en scène cède néanmoins sa place à James Bobin à la réalisation mais reste producteur du film. Dans cette nouvelle histoire, centrée sur la notion de temps (déjà très présent dans le film de Burton avec le Lapin Blanc), l’héroïne traverse le miroir de son salon pour aider ses amis à combattre le Maître du Temps ; elle découvre alors un monde à l’envers...

LA SAISON DES FEMMES De Leena Yadav. Inde/2016/1h56. Avec Tannishtha Chatterjee, Radhika Apte, Surveen Chawla.

Voici un brûlot féministe magnifiquement interprété, qui mêle la colère avec la coquetterie bollywoodienne et les danses exotiques. On est donc bien en Inde, État du Gujarat, de nos jours. Dans un petit village, quatre femmes osent s’opposer aux hommes et aux traditions ancestrales qui les asservissent. Portées par leur amitié et leur désir de liberté, elles affrontent leurs démons et rêvent d’amour et d’ailleurs. Si les héroïnes restent des archétypes - la veuve, la femme battue, la prostituée, Leena Yadav déploie une vraie énergie dans la mise en scène et l’on ne peut être que révolté, comme ces jeunes femmes, par la vie qu’on leur promet. Une nouvelle preuve de la vitalité et de l’originalité du cinéma indien.

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MASSEUBE MARDI 31 MAI

20H30 : FREE TO RUN

CINE RUNNING autour du film FREE TO RUN

Séance suivie d’un débat avec l’association Oxygène 32. Des rues de New York aux sentiers des Alpes suisses, hommes et femmes, champions ou anonymes… Ils sont chaque année des dizaines de millions à courir. Il y a 40 ans, la course à pied était encore considérée comme un acte marginal, une pratique quasi déviante cantonnée aux athlètes masculins et à l’enceinte des stades. Free to run retrace la fabuleuse épopée de ce sport solitaire devenu passion universelle. Le nouveau film de Pierre Morath est un hymne à la gloire de la course libre et de ceux qui la font exister.

MARCIAC

SAMEDI 28 MAI À 18H

En écho au troc de plantes du Jardin Partagé géré par l’association COLEMBOLLE à Marciac, le cinéma de Marciac vous propose Le potager de mon grand père, pour comprendre le rôle social et pedagogique de ces initiatives qui fleurissent un peu partout en France, même en milieu rural.

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EAUZE MARDI 31 MAI AVANT PREMIÈRE

21H : ALICE, DE L’AUTRE CÔTÉ DU MIROIR

PLAISANCE

MERCREDI 8 JUIN À 20H30

MARCIAC

JEUDI 9 JUIN À 19H

Séances suivis d’un débat avec Cyril Pocréaux, du journal Fakir. Jocelyne et Serge Klur fabriquaient des costumes Kenzo. Leur usine délocalisée, ils se retrouvent au chômage, criblés de dettes, et risquent de perdre leur maison. Parviendront-ils à toucher le bon cœur du PDG ? Des pieds nickelés picards peuventils faire tanguer le premier groupe de luxe au monde, faire plier son PDG, Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France ? Du suspense, de l’émotion, de la rigolade, de l’espionnage pour ce véritable thriller social… Dans une France triste, avec une gauche minée, voici l’arme anti morosité. L’Arnaque version lutte des classes. Une farce menée par des ouvriers qui redonne de la joie, de la fierté, de l’espoir.

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ROBINSON CRUSOÉ

LE VOYAGE DE FANNY

WHISKY A GOGO L’HOMME AU COMPLET BLANC

De Vincent Kesteloot. Belgique/2016/1h30. A partir de 6 ans.

De Lola Doillon. Fr/2016/1h34. A partir de 8/9 ans.

De Alexander Mackendrick. GB/1951/1h24. Avec Alec Guinness, Joan Greenwood, C. Parker.

Mardi, un jeune perroquet, vit sur une île paradisiaque avec d’autres animaux. Il rêve de quitter son île pour découvrir le reste du monde. Après une violente tempête, Mardi et ses amis font la découverte d’une étrange créature sur la plage : Robinson Crusoë.

Du haut de ses 12 ans, Fanny a la tête dure ! Mais c’est surtout une jeune fille courageuse qui, cachée dans un foyer loin de ses parents, s’occupe de ses deux petites sœurs. Devant fuir précipitamment, Fanny prend alors la tête d’un groupe de huit enfants et s’engage dans un dangereux périple à travers la France occupée. Entre les peurs, les fous rires partagés et les rencontres inattendues, le petit groupe fait l’apprentissage de l’indépendance et découvre la solidarité et l’amitié… Le film de Lola Doillon met en scène l’expédition d’enfants juifs cachés pendant la guerre qui doivent fuir la France pour la Suisse. Ils vont devoir apprendre de façon précoce l’indépendance, la débrouille et la dissimulation afin de pouvoir s’échapper tout en ne se faisant pas remarquer, mais également la solidarité, la fraternité et l’amour entre des êtres humains animés par la même cause et la même envie, contrastant ainsi avec la haine engendrée et soutenue par les nazis.

Alors que sort L’Homme au complet blanc, l’Angleterre connaît un glissement politique, de l’austérité menée par les socialistes après guerre vers le règne des Tories. Avec une terrible lucidité, Alexander Mackendrick, scénariste aux côtés de MacDougall et Dighton, donne dans ce film un féroce coup de pied dans la fourmilière politicoéconomique et laisse son auditoire sans morale ni message : ainsi, disait-il « chaque personnage a été créé pour être la caricature d’une attitude politique : communisme, syndicalisme, romantisme, libéralisme, capitalisme éclairé ou non. Même le personnage principal est une caricature comique de la science éclairée. » Nous voici donc en présence d’un génie de la chimie (Alec Guinness), en passe de trouver la formule d’un tissu indestructible et qui ne peut se salir. Plongé dans son monde de science théorique, Sidney s’imagine, offrir à chacun de quoi se vêtir, sans percevoir que le lobby concerné et les syndicats du secteur, ne l’entendent pas de cette oreille.

Ainsi revisité, le roman de Daniel Defoe, donne la priorité au point de vue des bébêtes insulaires – pittoresques, exubérantes comme il se doit, Robinson crapahute dans un dessin animé mouvementé qui fait la part belle à un humour de bon aloi. Les auteurs – à qui l’on doit déjà l’excellente série Sammy (la petite tortue des mers) – ont le bon goût de ne pas en faire des kilos dans les registres émotionnels et moralisateurs. Bon plan pour les enfants !

De Alexander Mackendrick. GB/1949/1h22. Avec Basil Radford, Joan Greenwood, Catherine Lacey.

Premier film de Mackendrick, cette comédie populaire un brin caricaturale, jouit, à sa sortie, d’un accueil critique enthousiaste : «le film vaut pour la peinture narquoise de la vie d’une petite île d’Écosse pendant la guerre. Le comique naît de l’opposition entre les simples et joyeux indigènes et les fonctionnaires graves et formalistes de la garnison anglaise ». Grands consommateurs de whisky, les habitants de l’île de Todday font face à une terrible situation : l’alcool vient à manquer ! Et en cette période de rationnement, ce ne sont pas les malheureuses quatre bouteilles allouées par les autorités au pub local qui vont satisfaire les gosiers parcheminés. Alors, lorsque le S.S. Cabinet Minister s’échoue au large de l’île, avec à son bord 50.000 caisses de whisky, les locaux se réjouissent. C’est compter sans le capitaine Waggett, de la milice locale, bien décidé à empêcher le pillage de l’épave, qui reste tout de même un acte illégal...

Mercredi 8 juin - Forum des images

Venez découvrir les films réalisés par les jeunes talents du département avec le soutien de Ciné 32 !

Entrée libre

10h : Films des écoles primaires et maternelles. 14h : Films réalisés dans le cadre de projets périscolaires. Suivi d’un gouter offert. 15h30 : Essais, fictions et documentaires réalisés par les Lycéens du Garros en option cinéma et ceux de la MFR de Cologne.

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L LES TARIFS DU CINÉMA TARIF PLEIN TARIF RÉDUIT

7€ 5,50 €

séances 18h / lundi, mardi, mercredi, jeudi, sauf jours fériés / séances du matin étudiant, lycéen, collégien demandeur d’emploi, Pass culturel (sur justificatif )

TARIF ADHÉRENT (sur justificatif ) ECRANS ENCHANTES ( -12 ans, 6ème place offerte ) SÉANCES 12h15

5€ 4€ 4€

L

CARTE JLC (Jeunes Lycéens au Cinéma) . 3€ TARIF ENFANT - 14 ans (sur justificatif) 4,50 € TARIF RSA (6ème place offerte) 3€ Supplément 3D 1€ CARNET DE 10 tickets (valable dans toutes les salles du Gers) 55 € ADHESION à l’Association Ciné32 / SIMPLE ADHESION à l’Association Ciné32 / COUPLE

20 € 35 €

Les séances de 12h15 sont accessibles aux parents accompagnés de leurs nouveaux-nés. Le volume sera réglé en conséquence.

SN VO ** *

SORTIE NATIONALE VERSION ORIGINALE SOUS TITREE DERNIERE PROJECTION ECRANS ENCHANTES

Films visibles par le jeune public.

Films présentés au Festival Indépendance(s) et création

Séance proposée en version sous titrée sourd et malentendant VSM. En plus des dialogues les sous titres indiquent le son et le bruitage. Adapté aux non francophones apprenant le français.


CINÉ-RENCONTRES

Jeudi 23 juin ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CINÉ32

Vendredi 3 juin LA CONTRE CULTURE DANS L’ANCIEN BLOC SOVIÉTIQUE En avant-première des Festivals ROCK’N’STOCK / LEZ’ARTS DE LA RUE

19h / Derrière le mur, la Californie De Marten Persiel. Allemagne/2012/1h30.

Dans ce film, nous suivons 3 gamins qui découvrent l’amour du skateboard sur les trottoirs fissurés de la RDA. Ce conte de fées à l’accent underground a été créé par ce groupe de jeunes qui ont pu capter leurs vies sur Super 8, nous permettant ainsi de découvrir la vie en RDA comme jamais auparavant.

18h / Assemblée Générale 20h / Pot de l’amitié offert 21h / Avant première surprise

21h30 / East Punk Memories . De Lucile Chaufour. France, Hongrie/2012/1h20.

Constitué d’archives Super 8, d’interviews et de vues de Budapest, le film East Punk Memories s’articule autour de la parole de douze anciens punks.

20h30 / CONCERT avec DJING proposé par le Festival ROCK’N’STOCK

Chers adhérents, chères adhérentes, Comme chaque année, nous vous convions à notre Assemblée Générale, qui nous permet de faire le point sur les activités de l’association tout au long de l’année précédente. C’est aussi l’occasion d’échanger autour d’un moment convivial et chaleureux. Cinéphiles curieux, vous pouvez vous joindre à nous si vous le souhaitez... C’est évidemment ouvert aux adhérents, mais égalemnent à tous les curieux et cinéphiles !

Comme chaque année, avec l’été, Ciné 32 propose des apéros en musique pour faire une pause avant ou aprés un film.

Mercredi 15 juin BISTROT CONCERT 20h : Soirée « chansons et gourmandises »

Tous les 15 jours, les mercredis de 20h à 20 h45.

avec des élèves de Mathieu Bézian des collèges Salinis et Oratoire Ste Marie et l’association « Musique et création 32 ».

PROCHAINS BISTROT CONCERTS

CINÉ-ENGAGÉ

En solo, en duo ou en groupes, des chansons d’hier et d’aujourd’hui interprétées par de jeunes talents.

Mercredi 6 juillet Mercredi 20 juillet Mercredi 3 août Mercredi 17 août

De Cyril Dion, Mélanie Laurent. France/2015/1h58.

De François Ruffin. France/2016/1h24.

Cyril Dion est cofondateur du mouvement Colibris (avec Pierre Rabhi). Avec Mélanie Laurent, ils tentent de redonner espoir, d’inspirer, de semer des grai­ nes dans les esprits car «partout dans le monde, des solutions existent». Des solutions portées par des femmes et des hommes, français, islandais, américains ou indiens, qui créent des monnaies locales, des jardins communautaires, des entreprises coopératives, de nouveaux types de gouvernance démocratique ou d’éducation bienveillante.

Pour la famille Klur, rien ne va plus : leur usine du groupe LVMH a été délocalisée en Pologne. Les voilà au chômage, criblés de dettes. C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal «Fakir», frappe à leur porte. Confiant, il veut les sauver. Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d’ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l’AG de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG milliardaire, Bernard Arnault. Du suspense, de l’émotion et de la franche rigolade !

Directeur de publication : Ciné 32 - Allée des Arts 32000 Auch - tél : 05 62 60 61 11 - Courriel : cine32@cine32.com Création : B. Bonnefrite Impression : Rotogaronne 47310 Estillac - ne pas jeter sur la voie publique


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