C'est à cette époque que les grandes collections ont vu le jour,
notamment dans les jardins botaniques où les plantes nouvellement introduites étaient exibées et de grandes serres construites. Les plantes étaient transmises des jardins botaniques aux horticulteurs et pépiniéristes pour qu'ils les multiplient et les diffusent. A l'époque, c'était une démarche normale. Les horticulteurs avaient donc beaucoup de nouvelles espèces à leurs catalogues et du matériel pour les hybridations et créer ainsi de nouveaux cultivars.
Ajourd'hui, les choses ont bien changé et le fossé est devenu abyssal entre collections botaniques et pépinières. En fait, tout a changé et les problématiques sont nombreuses : argent, rapport institutions publiques et privées, plantes menacées et protégées, restrictions des droits de
collectes... Le premier problème fût le désintérêt des pouvoirs publics français (toujours valable de nos jours) pour la botanique après la seconde guerre mondiale. Nos jardins botaniques sont alors entrés dans une profonde létargie dont ils ne sont sortis qu'au début des années 2000. Mais les budgets et les priorités n'étant plus les mêmes, les explorations botaniques