Tendances7

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Grand Port Maritime : le grand ouest comme hinterland3 Véritable lieu de passage, de transformation ou de destination, le quotidien du GPMNSN est rythmé par deux grands types de flux. Le premier est relatif aux marchandises qui utilisent le port comme zone de transit. Le deuxième concerne les marchandises originaires ou qui ont pour destination le département : c’est le cas des « inputs » (matières premières transformées ou réacheminées) et des produits finis qui sont consommés ou produits localement.

Répartition du trafic non énergétique

20 % 18 %

25 %

14 %

18 %

Autres Conteneurs

1 % 4 %

Bois d'oeuvre Roulier

Autres

Céréales

Conteneurs

Sable de mer

Bois d'oeuvre

Aliments du bétail

Roulier Céréales Source : GPMNSN - Réalisation : CDLA

Sable de mer

Aliments du bétail

« La filière énergie a vu sa croissance multipliée par 2,5 entre 1966 et 2010 ! »

Vrac, RoRo et conteneur,

l’autre visage du GPM Ce marché représente 29 % du trafic total du GPM pour 9 millions de tonnes. Très fractionnés, ces trafics concernent le secteur du conteneur, le RoRo ainsi que le vrac.

Les marchandises en conteneurs : et hop, c’est dans la boîte !

20, 40 ou 45 pieds de long pour 8 pieds 6 pouces de large, aujourd’hui le commerce maritime ne jure plus que par ces boîtes métalliques aux formats normalisés. Les navires porte-conteneurs pouvant les transporter ne cessent de croître (jusqu’à 11 000 conteneurs sur un seul navire), tout comme les infrastructures terrestres les accompagnant. Pourtant la crise de 2008 a été la pire pour ce secteur depuis les années 60 : la demande mondiale a beaucoup chuté, parfois jusqu’à 25 %. La reprise a été très différenciée suivant les zones, conduisant à un fort déséquilibre entre les pays d’Asie et l’Europe. Dans cette conjoncture, le terminal de Montoir a plutôt mieux résisté que

d’autres places. Ses infrastructures font lier s’est renouvelée juste avant la crise, de lui le terminal le plus crédible de la positionnant de nouveaux navires sur un façade atlantique. 950 mètres de quais, marché en pleine chute de la demande. 4 postes, 4 portiques et 2 grues : ce En effet, comme beaucoup d’autres terminal est accessible actuellement à secteurs, la croissance jusque-là stable des navires de 4 000 boîtes et de 12,6 m du RoRo a été stoppée net en de tirant d’eau. Offrant de nou2008 par la crise automovelles destinations en direct et bile et la récession dans Près de feedering4, ainsi que des la péninsule ibérique. 30 millions de La ligne trentenaire équipements logistiques tonnes de Montoir-Vigo du ter(plates-formes, réseau marchandises minal de Montoir de ferré), ce terminal se posiBretagne a chuté de tionne de façon cohérente circulent chaque 40 % en 2009. C’est face à la croissance imporannée via les 4 sites donc dans un climat tante de cette filière. de l’estuaire difficile que ce trafic se redéveloppe, notamLe RoRo tient ment avec la mise en serbon la rampe... vice de la ligne Montoir-Gijon en Sous ce petit nom se cachent le « Roll on / Roll Off » 5. Réservé principalement septembre 2010, première autoroute au transport de véhicules, ce trafic maritime sur cette façade. Malgré la s’exerce surtout sur de courtes et baisse conjoncturelle d’activité, l’avenir moyennes distances, le long cours ayant de ce type de transport n’est pas menaprivilégié le conteneur, plus productif cé : quelques perspectives de dévelop(manipuler le contenu et non le conte- pement intéressantes se profilent à nant évite de nombreuses ruptures de court terme (trafic Renault via la charges). La flotte vieillissante du rou- Turquie, escales Airbus renforcées...).

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