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Yves Zurstrassen





Yves Zurstrassen









Au bonheur des peintres Présentée aujourd’hui à Genève, cette peinture n’est pas née de rien. Elle a le profil d’une passionnante trajectoire esquissée dès les années quatre-vingt. Mais elle assume aussi la frontalité expressive d’un état de fait(s) à un instant créatif donné. Cette ‘peinture’, c’est un ensemble de tableaux peints par Yves Zurstrassen entre 2013 et 2016. Toute une fabulation qui lui est propre et dont la manière « tisse de concert l’histoire de la peinture et l’histoire de sa peinture » pour reprendre la belle formule d’Anne Pontégnie à son sujet. Un ‘travail’ essentiellement en noir et blanc ici – mais non exclusivement – qui s’élabore au fil de l’atelier. Mais un travail n’exténuant pas les œuvres qui en résultent. Et c’est bien ce qui, en l’occurrence, rend ici la ‘chose’ peinte si particulière. Ne ressemblant qu’à elle-même, chaque toile garde intacte sa capacité à incarner la multiplicité des possibles, tirant individuellement profit de la variété des formats (aux dimensions parfois impressionnantes). Qu’y voit-on ? Les séquences d’encollages de papiers à motifs découpés, puis d’arrachements de certains morceaux ou l’usage de pochoirs, se combinent en continu aux possibles ‘modes d’existence’ les plus prosaïques de la matière picturale : applications du fonds, recouvrements intermédiaires, surcharges gestuelles… tous apparaissant comme autant d’appuis indispensables au devenir du tableau. De fait, l’effet phénoménologique assumé de cet entrelacement incite à penser que l’élaboration précise de chaque tableau n’en est pas l’enjeu, bien qu’elle en soit l’instrument d’apparition.

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Dit autrement, le peintre se sert d’un ‘creusement’ méthodologique pour installer la ‘présence’ d’une surface, sans qu’il y ait nécessaire identification par le spectateur d’un avant ou d’un après, d’un devant ou d’un derrière, d’une figure ou d’un fond. Rien de procédurier n’y tient place de provision ou de viatique, plaçant au contraire le spectateur face au ‘risque’ de ce qu’il a simplement sous les yeux. Sorte d’inné, l’abstraction est néanmoins – et à chaque ‘reprise’, pour faire référence, en particulier, à la musique de jazz… et il y a du Eric Dolphy chez Yves Zurstrassen ! – une abstraction immédiatement vécue dont nous sommes amenés, à notre tour, à partager l’expérience. Et celle-ci est d’emblée émotionnelle. Présentement, installant sans instance superflue la diversité du sensible, de tableau en tableau, réifications certes, mais qui néanmoins préservent l’enthousiasme et la ferveur de la mobilisation ayant présidé à leur naissance. Car cette peinture est belle et bien lyrique, en cela précisément qu’elle ne se gage pas sur le surinvestissement individuel de son auteur, conduisant à une forme d’expressionnisme, mais investit sur l’instauration d’une réciprocité d’enthousiasme avec le spectateur. La trace, la tache, l’éclaboussure, le tressage d’une valeur ou de multiples couleurs, le précipité d’une composition ou la tension d’un agencement, sont nos interlocuteurs directs. Ce qui revient d’ailleurs à constater son absence de caractère démonstratif… sans pour autant cultiver une quelconque forme d’évitement. Et voilà bien pourquoi, elle peut tout à la fois conjurer le débordement expressif du geste et se permettre de flirter avec un usage décoratif du ‘motif’.

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Car il s’agit bien en la matière d’une forme libre et élevée d’exultation qu’on ne saurait confondre avec la mise en abîme formelle du sentiment d’exaltation, luimême propice à l’oubli. Dans une conversation avec Andrew M. Goldstein du 26 septembre 2016 – publiée dans Artspace – sur ce qui fait de la peinture un médium ‘urgent’ aujourd’hui, Hans Ulrich Obrist note : « Il est très intéressant de penser la peinture comme mémoire, car, dans cette époque où l’on a affaire à de plus en plus d’informations, ce fait ne signifie pas que notre mémoire devient de plus en plus grande. L’amnésie est au cœur de l’âge numérique et je pense donc que la pratique continue de la peinture est aussi un processus contre l’oubli. Mais ce n’est pas une forme de mémoire statique qui souvent se voit corrompue, c’est l’inverse – c’est une mémoire dynamique, juste comment notre cerveau n’est pas le seul siège de la mémoire, mais fait partie de ce qui serait un processus mémoriel plus large. Je pense ainsi que la peinture est d’abord une protestation contre le fait d’oublier. » Et il ne fait guère de doute pour moi que la production récente d’Yves Zurstrassen fait partie des réponses individuellement ‘situées’ parmi les plus actives – finalement moins nombreuses qu’on ne se plaît à le dire – à cette question impliquant ‘souvenir’ et moment vécu : que faire de nos peintres en commun ? Xavier Douroux Directeur du Consortium, Dijon

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Painters’ Delight Presented today in Geneva, this painting did not emerge out of nothing. It has the profile of a fascinating trajectory outlined since the 1980s already. It also acknowledges the expressive frontality of an irrefutable fact at a given creative moment. This ‘painting’ consists of a set of canvases painted by Yves Zurstrassen between 2013 and 2016. A lengthy tale that is specific to him and which ‘weaves together the history of painting and the history of his painting’, as Anne Pontégnie put it so nicely. A ‘work’ essentially in black and white here – but not exclusively – that gradually takes shape in the studio. A work that does not exhaust the works that resulted from it which is exactly what renders the painted ‘thing’ so particular. Resembling only itself, each painting keeps intact its capacity to embody multiple possibilities, each taking advantage of the diversity of formats (sometimes impressive). What do we see in it? Pasted papers and cutout motifs are combined following pictorial matter’s most prosaic ‘modes of existence’: background painting, intermediary coverings, gestural overloads, etc. – all appearing as necessary supports for the development of the painting. Indeed, the acknowledged phenomenological effect of this interlacing leads one to think that the elaboration of each painting is not what is at stake, even if it is the tool of its emergence. In other words, the painter uses a methodological ‘digging’ to create the ‘presence’ of a surface that does not require from the viewer to differentiate between a before and a after, a front and a back, a figure and a background.

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No process comes to comfort the viewer, simply facing the ‘risk’ of what he sees. Innate, the abstraction is nevertheless, and with each reiteration – an allusion to jazz music… and there is some Eric Dolphy in Yves Zurstrassen!  – an abstraction that is experienced immediately and which we, in turn, are invited to experience. An abstraction that is at once emotional, present, creating without any superfluous proceeding the diversity of the senses, from one painting to the next. Reifications certainly, but which nevertheless preserve the enthusiasm and the fervour of the engagment that presided over their birth. For this painting is well and truly lyrical, precisely because it does not gamble on the individual overinvestment of its author which would lead to a form of expressionism, but invests on the instauration of a reciprocity of enthusiasm with the viewer. The trace, the stain, the spatter, the weaving of a value or of several colours, the condensation of a composition or the tension of a layout are our direct interlocutors. Together frontal and undemonstrative, Zurstrassen’s paintings are able to both conjure the expressive excess of the gesture, and allow itself to flirt with a decorative use of the ‘motif’. For there are indeed a free and elevated form of exultation that cannot be confused with the formal demonstration of exaltation, itself propitious for forgetfulness. In a conversation with Andrew M. Goldstein on 26 September 2017 – published in Artspace – on what makes painting an urgent contemporary ‘medium’, Hans Ulrich Obrist observes: ‘It’s very interesting if you think about painting as memory, because in this age where we have more and more information, having more and more information

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doesn’t mean that we also have more memory. Amnesia is at the core of the digital age, so I think the continuous practice of painting is also a process against forgetting. But it’s not the type of static memory that very often gets corrupted, it’s the opposite – it’s a dynamic memory, just like how our brain isn’t the only locus for memory but is part of a broader process. So I think painting is very much a protest against forgetting.’ And I have no doubt that the recent production of Yves Zurstrassen belongs to the individually ‘situated’ answers among the most active – ultimately less numerous than one would tend to believe – to this question involving ‘memory’ and lived experience: what can we do collectively with our painters? Xavier Douroux Director of Le Consortium, Dijon

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Peintures Paintings

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13.10.02 – Opening, 2013 Huile sur toile, 230 x 195 cm


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13.12.18 — Fragments, 2013 Huile sur toile, 210 x 195 cm


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14.04.07 — Fragments, 2014 Huile sur toile, 190 x 190 cm


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14.04.14 — Fragments, 2014 Huile sur toile, 180 x 180 cm


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14.04.24 — Fragments, 2014 Huile sur toile, 170 x 170 cm


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14.06.18 – Pattern Painting, 2014 Huile sur toile marouflée sur bois, 60 x 60 cm


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14.07.04 – Pattern Painting, 2014 Huile sur toile marouflée sur bois, 60 x 60 cm


14.07.08 – Pattern Painting, 2014 Huile sur toile marouflée sur bois, 60 x 60 cm


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14.08.12, 2014 Huile sur toile marouflĂŠe sur bois, 60 x 60 cm


14.08.14, 2014 Huile sur toile marouflĂŠe sur bois, 60 x 60 cm


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14.08.20, 2014 Huile sur toile marouflĂŠe sur bois, 60 x 60 cm


14.08.28 — Fragments, 2014 Huile sur toile, 130 x 130 cm


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14.10.23 – Fragments, 2014 Huile sur toile, 140 x 140 cm


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15.04.24 – Fragments, 2015 Huile sur toile, 140 x 140 cm


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16.03.10 – Arabesque, 2016 Huile sur toile, 190 x 190 cm


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16.04.07 – Game, 2016 Huile sur toile, 190 x 190 cm


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16.07.26 – The Good Life, 2016 Huile sur toile, 150 x 150 cm


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16.09.27 – Fragments, 2016 Huile sur toile, 160 x 160 cm


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16.09.30 – Fragments, 2016 Huile sur toile, 170 x 170 cm


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16.12.22 – Réminiscence, 2016 Huile sur toile, 190 x 190 cm


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YVES ZURSTRASSEN

EXPOSITIONS PERSONNELLES / PERSONAL EXHIBITIONS

Belgique / Belgium, 1956 Vit et travaille à Bruxelles (BE) et à Viens (FR) Lives and works in Brussels (BE) and in Viens (FR)

2017 Galerie Xippas, Genève (CH) “Summertime”, Galerie Valérie Bach, Bruxelles (BE) 2014 “Pattern Paintings”, Galerie Valérie Bach, Bruxelles (BE) “Texture de la Mémoire”, Le Salon d’Art, Bruxelles (BE) 2012 “Free”, Galerie Triangle Bleu, Stavelot (BE) Galerie Eric Linard, La Garde Adhémar (FR) 2011 “Vu et Entrevu”, Le Salon d’Art, Bruxelles (BE) Fundacion Antonio Perez, Guadalajara (SP) Carreras Mugica, Bilbao (SP) “Obra Reciente”, Guillermo de Osma Galeria, Madrid (SP) Musée Fondation Antonio Pérez, Cuenca (SP) Museo de Obra Gráfica, San Clemente, Cuenca (SP) 2009 “Grid Paintings”, IKOB – Museum für Zeitgenössische Kunst, Eupen (BE) “A Beautiful Day”, station de métro Gare de l’Ouest, Bruxelles (BE) 2008 Aboa Vetus & Art Nova Museum, Turku (FI) 2007 Landau Contemporary at Galerie Dominion, Montréal (CA) 2006 MAMAC, Musée d’Art moderne et d’Art contemporain, Liège (BE) Le Salon d’Art, Bruxelles (BE) 2004 IKOB, Museum für Zeitgenössische Kunst, Eupen (BE) 2003 Galerie Lea Gredt, Luxembourg (LU) 2001 Galerie Xippas, Paris (FR) 2000 ISELP, Institut Supérieur pour l’Etude du Langage Plastique, Bruxelles (BE) 1999 Galerie Le Triangle Bleu, Stavelot (BE) 1998 Galerie André Simoens, Knokke-Le Zoute (BE) 1996 Galerie Vedovi, Bruxelles (BE) 1995 Galerie Elisabeth Franck, Knokke-Le Zoute (BE) 1994 Galerie Bernard Cats, Bruxelles (BE) Galerie Le Triangle Bleu, Stavelot (BE) 1993 Magnus Fine Arts, Gand (BE) “Fremmed Tiltraekning”, Holstebro Museum, Holstebro (DA) 1991 Galerie Bernard Cats, Bruxelles (BE) 1990 Magnus Fine Arts, Gand (BE) 1989 Galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles (BE) Galerie d’Art Actuel, Liège (BE) 1986 Galerie Le Sacre du Printemps, Bruxelles (BE) 1984 Frans Wachters, Faculty Club – Université de Louvain, Leuven (BE) 1983 Lens Fine Art Gallery, Anvers (BE) 1982 Galerie Charles Kriwin, Bruxelles (BE) 68


EXPOSITIONS COLLECTIVES / GROUP EXHIBITIONS 2016 “Hartung et les peintres lyriques”, Fonds Hélène et Edouard Leclercq pour la Culture, Landerneau (FR) “L’Atelier 34zero Muzeum propose un hommage à l’Atelier 340 Muzeum”, BWA, Katowice (PL) “3x10 #1”, Galerie Triangle Bleu, Stavelot (BE) “Jan Hoet gewidmet”, IKOB, Museum für Zeitgenössische Kunst, Eupen (BE) 2015 “Works on paper”, Galerie Valérie Bach, Bruxelles (BE) “Le Grand Retour”, Atelier 340 Muzeum, Bruxelles (BE) 2014 “Basic Research / Notes on the Collection”, Museum Kurhaus, Kleve (DE) 2012 “Réserve sans Réserve”, Galerie Eric Linard, La Garde Adhémar (BE) “Approche aux Constellations”, Atelier 340 Muzeum, Bruxelles (BE) “Approche aux Constellations”, BWA, Katowice (PL) 2012 “Accrochage spontané”, Atelier 340 Muzeum, Bruxelles (BE) 2011 “Exposition de la collection de quelques amis artistes”, Atelier 340 Muzeum, Bruxelles (BE) 2010 Cobra & Co, Musée national des Beaux-Arts de Lettonie, Riga (LT) 2009 “The IKOB Collection”, Museum van Bommel van Dam, Venlo (NL) 2008 “The IKOB Collection”, MOYA – Museum of Young Art, Vienne (AU) “Le BAM se dévoile”, Musée des Beaux-Arts, Mons (BE) “The IKOB Collection”, Eupen (BE) 2007 “IKOB Sammlung – Collection”, BOZAR, Bruxelles (BE) “La Communauté française de Belgique invite l’IKOB”, Art Brussels, Bruxelles (BE) 2006 “Landau Contemporary at Galerie Dominion”, Montréal (CA) “40 jaar werking C.C. St.-Amandsberg”, Cultureel Comité St-Amandsberg, Gand (BE) “Abstractions construites en Communauté française de Belgique de 1980 à nos jours”, Bruxelles (BE) 2005 “Affinités – 25 ans d’architecture, arts et lettres en Région wallonne”, Stavelot (BE) 2003 “ON”, Xippas Gallery, Athènes (GR) “Sammlung des IKOB”, IKOB – Museum für Zeitgenössische Kunst, Eupen (BE) “Abstraction, un siècle d’art abstrait en 69

Wallonie et à Bruxelles”, Le Botanique, Bruxelles (BE) 2002 “Abstraction, un siècle d’art abstrait en Belgique francophone”, Musée National, Bucarest (HU) “Abstraction, un siècle d’art abstrait en Belgique francophone”, Estonian National Art Museum, Tallinn (EN) 2001 “La peinture au pays de Liège”, Musée d’Art Wallon, Liège (BE) 1999 “Quand soufflent les vents du Sud”, Musée Saint Georges, Liège (BE) “Libertés chéries ou l’art comme résistance”, Le Botanique et ISELP, Bruxelles (BE) 1997 “Art et Science”, Musée d’Ixelles, Bruxelles (BE) 1995 “Rencontres – un sculpteur, sept peintres”, Galerie BBL, Liège (BE) Musée Grimaldi, Haut de Cagnes (FR) Musée d’Ixelles, Bruxelles (BE) 1994 Musée des Beaux-Arts, Verviers (BE) 1993 Galerie Der Spiegel, Köln (DE) Galerie Denis Vandevelde, Aalst (BE) “L’art pour la Vie”, Musée d’Art Moderne, Bruxelles (BE) 1992 “Facetten van hedendaags abstract expressionisme”, Campo Santo, St. Amandsberg (BE) 1991 “Provocateurs étranges”, Musée des Beaux- arts André Malraux, Le Havre (FR) 1990 “Rede en Roes”, Magnus Fine Arts, Gand (BE) 1987 Galerie d’Art Actuel, Liège (BE) “Confrontation 87 Confrontatie”, Hôtel de Ville, Bruxelles (BE) “Boulev’art 87”, Nîmes (FR) 1986 Cours Saint Michel, BBL, Bruxelles (BE) 1980 Galerie Alexandra Monett, Bruxelles (BE)


MONOGRAPHIES / MONOGRAPHS Yves Zurstrassen – Pattern Paintings, texte : Anne Pontegnie, Galerie Valérie Bach, Bruxelles, 2014 Zurstrassen, texte : Véronique Bergen, Le Salon d’Art, Bruxelles, coll. Texture de la mémoire, 2014 Yves Zurstrassen, textes : Juan Manuel Bonet, Eddy Devolder, Fundación Antonio Pérez, Diputación de Cuenca, 2011 Yves Zurstrassen – Obra Reciente, textes : Harald Kunde, François Barré, Galeria Guillermo de Osma, Carreras Mugica, 2011 Zurstrassen, texte : François Barré, Le Salon d’Art, Bruxelles, 2011 Yves Zurstrassen – In A Silent Way, textes : François Barré, Francis Feidler, Harald Kunde, Paris, Ed. du Regard, 2010 Yves Zurstrassen – Sophisticated Abstraction, Landau Fine Arts, Montréal, 2007 Yves Zurstrassen, introduction : Wolfgang Becker, Paris, Ed. du Regard, 2006 – MAMAC (Musée d’Art moderne et d’Art contemporain), Liège Zurstrassen, texte : Eddy Devolder, Le Salon d’Art, Bruxelles, 2006 Yves Zurstrassen, textes : Francis Feidler et Renate Puvogel, Bruxelles, La Lettre volée – IKOB, Eupen, 2004 Yves Zurstrassen, texte : Olivier Kaeppelin, Paris, Galerie Xippas, 2001 Zurstrassen, texte : Claude Lorent, Bruxelles, Editions Artgo, collection d’Entretiens et d’Images, 1996, publié à l’occasion de son exposition à Bruxelles, Galerie Vedovi, novembre – décembre 1996 Yves Zurstrassen, textes : Dr. Willem Elias et Madeleine Van Oudenhove, Gand, Magnus Fine Arts, 1990 Yves Zurstrassen, texte : France Borel, Bruxelles, Galerie Rodolphe Janssen, 1989 Yves Zurstrassen, texte : Claude Lorent, Liège, Galerie d’Art Actuel, 1989

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OUVRAGES COLLECTIFS / COLLECTIVE PUBLICATIONS Hartung et les peintres lyriques : Gottlieb, Winter, Mathieu, Hantaï, Schneider, Degottex, Twombly, Frankenthaler, De Kooning, Jaffe, Bradley, Von Heyl, Oehlen, Polke, Traquandi, Wool, Zurstrassen, texte : Xavier Douroux, Editions FHEL, 2016 La résistance de la peinture, Les éditions du CEP, 2015 Basic Research, Museum Kurhaus Kleve (D), 2014 Cobra & Co, Musée National des Beaux-Arts de Lettonie, 2010 Yves Zurstrassen / Mari Rantanen, Aboa Vetus & Ars Nova, Turku (FI), 2008 Aperçus de l’art belge après ’45, Tome II, Ed. Snoeck, 2008 Le Frac Oriental de Belgique, IKOB (Internationales Kunstzentrum Ostbelgien), Eupen, 2007 Abstractions construites en Communauté française de Belgique de 1980 à nos jours, texte : Marc Renwart, Bruxelles, Parlement de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, 2006 Entre Cobra et l’abstraction, La collection Thomas Neirynck, textes : Sabine Mund, Michel Draguet, Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, 2006 Art Belge Au XXe Siècle, Ed. Racine, 2006 Affinités – 25 ans d’architecture, arts et lettres en Région Wallonne, textes : Freddy Joris, Soo Yang Geuzaine, Abbaye de Stavelot, 2005 Quand soufflent les vents du Sud – aujourd’hui artistes de Wallonie, introduction : Claude Lorent, texte : Roger Palm, Liège, Musée d’art Wallon, 2000 Rencontres – un sculpteur, sept peintres, introduction : Claude Lorent, exposition à Liège, Espace BBL (mai-juin 1995) et Verviers, Musée des Beaux-Arts (novembre-décembre 1994), 1994 Fremmed tiltraekning, Holstebro Kunstmuseum, Danemark, septembre 1993 – janvier 1994

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Facetten van Hedendaags abstract expressionisme, introduction : Willem Elias, Campo Santo, St. Amandsberg, 1992 Provocateurs étranges, textes : Georges, J.-L. Déotte, Gilles Lapouge, Le Havre, Musée des Beaux-Arts André Malraux, novembre-décembre 1991


Remerciements à / Thanks to Renos Xippas Auteur / Author Xavier Douroux, codirecteur du / codirector of the : Le Consortium, Dijon (F) ; fondateur des / founder of the : Presses du réel ; médiateur de / mediator of : Les Nouveaux commanditaires

Traduction / Translation Patrick Lennon Design graphique / Graphic design Salutpublic Crédits photographiques / Photo credits Studio Zurstrassen Reproduction et photogravure / Reproduction and photoengraving Christophe Baudart Impression / Print Drifosett Éditeur / Publisher Galerie Xippas Genève / Geneva Rue des Sablons 6 1205 Geneva, Switzerland T. +41 22 321 94 14 geneva@xippas.com






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