MAG CARRIERES GRAND OUEST 1

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Édition GRAND OUEST 2017

CARRIÈRES M AGA Z I N E

ÉNERGIES MARINES RENOUVELABLES

L’ÉLECTRICITÉ AUTREMENT

LE CLUSTER POLEPHARMA FÉDÈRE LA PRODUCTION PHARMACEUTIQUE

RENNES

LA FRENCH TECH AU CŒUR DE L’EMPLOI

NANTES LA VILLE DONT RÊVENT LES CADRES

EN PARTENARIAT AVEC


A G R I C U LT U R E

A G R O A L I M E N TA I R E

DISTRIBUTION

Fort de ses 4 800 salariés et de ses 18 000 agriculteurs adhérents, Triskalia s’est imposé comme un groupe majeur dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la distribution spécialisée. Au-delà de notre performance économique (2 milliards de CA), nous avons su développer notre état d’esprit coopératif pour accompagner nos collaborateurs dans un climat de confiance, propice au développement des compétences de chacun. Se donner les moyens de répondre aux enjeux de marché tout en conservant nos valeurs fondatrices, c’est assurément notre principale différence. Bienvenue !

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Crédits photos : Triskalia.

TRISKALIA, L’EMPLOYEUR QUI CRÉE DES LIENS


ÉDITO Grand Ouest, la plaque-tournante des cadres mobiles n les quitte mais on y revient toujours. Bretagne, Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes qui forment le territoire du Grand Ouest tracé dans ce guide, sont des terres de retour pour nombre de cadres exilés pour un temps. Et notamment réfugiés dans la Capitale. Tant et si bien que lorsqu’on interroge les cadres parisiens sur leurs envies d’ailleurs, 75% d’entre eux se voient quitter Paris pour Nantes, Rennes, Rouen ou Brest d’ici 3 ans au plus. Parmi eux des excédés de la pollution et des embouteillages mais aussi nombre de natifs qui rêvent de rentrer au pays.

O

Les deux sont d’ailleurs les bienvenus. Car les embauches de cadres ne chôment pas dans le Grand Ouest. Et pas seulement dans l’économie traditionnelle. Il n’est plus question de se demander si les nouvelles filières dépasseront les anciennes, mais de savoir quand elles y parviendront. Notre équipe a fait le tour des bassins d’emploi pour dresser une carte de ces cohabitations. Et c’est bien une kyrielle de mutations qu’elle a observée, un nouveau monde où la fabrication d’un petit Lu côtoie la conception d’un logiciel révolutionnaire. Un univers où la conception d’une pièce de moteur d’avion voisine avec celle d’une éolienne offshore. 3

À Nantes, 3e ville préférée des cadres parisiens en mal d’exil, les poids lourds du naval ou de l’agroalimentaire voisinent avec des start-ups fondues de biotechnologies, la silver économie ou le numérique. Des villes où les nouvelles spécialisations deviendront peut-être de futures traditions. Comme à Orléans et ses écotechnologies, ou Rennes et Saint-Malo avec leur écosystème numérique qui occupent le 4e rang national en termes de densité d’emplois dans ce secteur. Et qui embauche 90% de cadres. Rouen, la capitale normande s’est donnée une autre mission : accompagner la transformation numérique des usines. Labellisé French Tech depuis juin 2015, le Pays de Brest quant à lui, compte 9000 emplois liés au numérique, au cœur de la filière ou dans les secteurs d’excellence que sont le maritime, la banque/assurance, la santé, le tourisme et l’agroalimentaire.

Sylvia Di Pasquale Rédactrice en chef de Cadremploi

© Lucien Lung

Ce cocktail de besoins classiques et pointus, d’activités nouvelles et de compétences traditionnelles, de profils rares et d’expertise essentielles, expliquent le fort dynamisme des embauches, mais aussi les difficultés à embaucher. Une invitation pour tous les profils à pousser les portes dans le Grand Ouest.


SOMMAIRE CARRIÈRES MAGAZINE GRAND OUEST

Repérages 06 _Grand Ouest : le nouvel Eldorado des cadres

Décryptage 08 _À Nantes, économie traditionnelle numérique dynamisent l’emploi cadre 14 _Rennes : la French Tech, moteur des créations d’emploi 19 _Rouen : des cadres à l’épreuve d’un marché de l’emploi caché 20 _Brest, tournée vers la mer 22 _À Tours, le numérique recrute 24 _Orléans, ville d’excellence 26 _Niort, une ville qui assure

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Les secteurs qui recrutent 30 _Les énergies marines renouvelables, une filière prometteuse 34 _Polepharma, référence de la filière pharmaceutique 36 _ID4CAR, moteur de croissance pour la voiture de demain Édition et Commercialisation : FIGARO CLASSIFIEDS Édition adjoint : Julien Breuilh Contact commercial : Ivan Orgebin (Tél. 02 72 56 59 05) Photo de couverture : © Valéry Joncheray Conception et réalisation : Sopress - Presso. Ont collaboré à ce numéro : L. Fontana, R. Gourvennec, A. Lasorsa, F. Sadallah, Q. Velluet.

Tendances 40 _Management : l’heure est au changement 46 _Et si on travaillait hors du bureau ?


COMMUNIQUÉ

Partage. Confiance. Envie. Trois mots qui, indissociables, caractérisent l’expérience Covéa et la rendent unique. Partage,

car c’est en unissant les forces de trois marques puissantes (MAAF, MMA et GMF) et de ses partenaires et alliés, que nous avons construit un groupe d’assurances mutualiste leader, couvrant toutes les sphères de l’assurance.

Confiance dans l’utilité de notre métier, dans le potentiel et la solidité financière de notre modèle entrepreneurial singulier : un modèle qui nous permet de bénéficier d’une science de l’assurance partagée et d’une capacité d’anticipation renforcées, à l’heure où il nous faut relever les défis d’un secteur en pleine mutation.

Covéa, l’assureur d’un foyer sur 4 soit 11,5 millions de sociétaires et clients*

+ de

26 000 collaborateurs en France et à l’étranger*

16,4 Milliards d’euros

Envie, enfin et surtout : celle de construire

de chiffre d’affaires*

ensemble une assurance plus forte, solide et humaine, en additionnant nos différences, nos talents, nos énergies, et de réussir dans le respect de nos racines mutualistes.

2 700 points de vente

Motiver et soutenir l’engagement de tout collaborateur sont les raisons d’être de notre action RH.

© DR

En chiffres

Parce que la contribution de chacun compte dans la dynamique collective durable que nous construisons jour après jour pour offrir une expérience singulière aux clients de nos marques. Nous partageons les responsabilités et les résultats dans un esprit d’exigence réciproque et de bienveillance. Nous connaissons les compétences de nos collaborateurs et leur donnons les moyens de les exercer au quotidien, de les développer et

en France*

2 500 recrutements prévus en CDI ou CDD en 2017 *au 31 décembre 2016

de les enrichir. Nous souhaitons qu’ils s’épanouissent dans leurs métiers, que ces métiers soient pour eux autant de portes ouvertes sur des parcours internes riches et variés. Cette ambition constitue la valeur ajoutée de notre modèle car elle souligne que ce sont le professionnalisme et l’efficience de nos collaborateurs qui créent une performance économique plus forte.

Chez Covéa, nous sommes riches des singularités de nos trois marques comme de celles de nos collaborateurs. Nous les partageons avec le goût du « faire ensemble » dans un environnement de travail exigeant et bienveillant, où la qualité des relations humaines tient une place centrale.

Rejoindre Covéa, c’est construire ensemble le futur de l’assurance. Nous recrutons nos futurs talents dans des métiers très variés : commerciaux, gestionnaires de sinistres, actuaires, souscripteurs, fonctions RH, comptables, finances, marketing, IT...

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REPÉRAGES Grand Ouest : LE NOUVEL ELDORADO DES CADRES FRANÇAIS Il est bien fini le temps où l’on ne parlait du quart Nord-Ouest de la France que pour évoquer de verts pâturages et un climat capricieux. De Niort à Rouen, en passant par Brest, sans oublier les locomotives que sont Nantes et Rennes, le Grand Ouest est désormais reconnu au niveau national, et même international, comme une terre d’innovations avec une tradition PAR LOUISE FONTANA entrepreneuriale, et qui, pour ne rien gâcher cultive la douceur de vivre.

L 6

L’attachement des habitants à la région Et question attractivité ça marche. Quand Cadremploi interroge les cadres parisiens sur les villes où ils aimeraient vivre et travailler, les communes du Grand Ouest brillent : Nantes (42%), Rennes (19%), Rouen (8%) et Brest (7%). Et la très grande majorité des cadres interrogés (75%) se voient quitter Paris pour ses destinations d’ici 3 ans au plus tard. Des choix qui n’ont donc rien d’un simple rêve. Parmi eux, se trouvent

certainement des natifs de la région qui souhaitent y retourner. Ce schéma est devenu un classique. Si bien que «les candidats venant de la région parisienne ont toutes leurs chances pour des opportunités dans le Grand Ouest», signale Benjamin Roche, directeur Grand Ouest du cabinet de recrutement Selescope. Lui, mieux que quiconque, peut parler de cette tendance. La croissance et le potentiel de la région ont amenés Selescope à vouloir s’implanter à Nantes et Rennes. Et le projet fut facilité par ce natif de la région qui travaillait pour le cabinet à Paris et avait bien envie de revenir y vivre. Une attractivité numérique toujours au top L’attachement des habitants à la région qui leur donne envie d’y faire carrière est souvent présenté comme l’un des ingrédients qui expliquent la réussite actuelle du Grand Ouest. Conjugué à une population bien formée, grâce à de nombreuses écoles et universités de bon niveau et des loyers peu chers, c’est ce qui a convaincu Charles Cabillic a fondé West Web Valley, un accélérateur de start-ups dans le Grand Ouest né en 2012. «Nous avons beaucoup d’atouts sur notre territoire pour que la transformation numérique soit synonyme de créations d’emploi, analyse-t-il. Aussi avec West Web Valley, nous voulons fédérer les énergies autour du numérique et créer un écosystème qui favorise l’émergence dans le Grand Ouest de fleurons européens». Dans le même esprit, Francky Trichet, l’adjoint au Maire de Nantes en charge de l’Innovation & Numérique parle d’alignement des planètes pour expliquer l’ascension de la ville. «Le niveau de vie, l’esprit fédérateur autour d’une même énergie depuis l’attribution du label French Tech et la qualité de la formation expliquent sans aucun doute le succès de Nantes dans le numérique», annonce-t-il. Ainsi la filière numérique représente 22000 emplois* à Nantes, avec une augmentation de 5% en moyenne par an depuis 2010, et 2800 créations de poste en 2016. Parmi les plus gros employeurs, on peut citer les ESN Gfi (présente aussi à Rennes), Accenture ainsi que Voyages Sncf ou le ministère des Affaires étrangères. Autre bonne nouvelle et indicateur intéressant, le niveau des levées de fonds :

© RolfSt

a douceur de vivre dans le Grand Ouest n’est plus à démontrer. Que ce soit sur la qualité de vie ou les opportunités professionnelles, la région truste les premières places des classements avec Nantes, Rennes et Brest évidemment, mais aussi Tours, Caen, Angers, Rouen ou Quimper. Une attractivité qui ne doit rien au hasard, mais un travail constant des institutions. C’est le cas par exemple de la CCI Nantes Saint-Nazaire. « Côté attractivité, on est plutôt mieux qu’ailleurs, mais on a encore du chemin à faire, avoue Olivier Rocaboy, directeur de cabinet de la CCI. Nous travaillons sur les enjeux de demain avec des programmes spécifiques autour de la transformation numérique, de la transition énergétique et de l’industrie du futur. Développer notre attractivité, c’est s’assurer la création d’emplois », poursuit-il.


«Nous sommes rentrés dans le radar des investisseurs, se réjouit Francky Trichet. Nous sommes passés de 6 millions en 2014 à 50 millions en 2016. Et l’attractivité économique, c’est de l’embauche», conclut-il. La filière numérique occupe une large place médiatique quand on évoque la région. Et pour cause, 4 des 13 métropoles labellisées French Tech en France se trouvent dans le Grand Ouest : French Tech Brest+, Normandy French Tech, French Tech Rennes Saint-Malo et Nantes Tech. Résultat : le secteur IT est très porteur en termes d’embauches. Même si Samuel Marchand, directeur associé du cabinet de recrutement De Graet Consulting, tient à nuancer les choses : «Nous ne sommes pas encore au raz de marée que certains avaient annoncé.» Une tradition entrepreneuriale dans l’agroalimentaire et l’industrie Mais le succès médiatique de l’expertise IT et innovation du Grand Ouest a tendance à éclipser les autres forces de ce vaste territoire. «Pourtant, il n’y a pas que l’IT et les start-ups, il y aussi de belles histoires dont on n’entend pas parler comme Saupiquet qui a une usine avec près de 300 salariés à Quimper même», souligne Tristan Girard, chargé d’affaires chez Adeis RH. «Il y a une vraie tradition entrepreneuriale dans la région avec des groupes comme Fleury-Michon, Sodebo, Roullier ou Dubreuil», ajoute Benjamin Roche. Et quand on interroge les professionnels du recrutement de la région sur les plus gros volumes d’embauches, ils répondent agroalimentaire, industrie avec des fonctions com-

merciales, de maintenance, des chefs de projet bureau d’études. Et si tout le Grand Ouest possède un tissu économique assez homogène, on peut tout de même dessiner quelques spécialités. Comme la relation client à Nantes, les télécoms à Rennes, l’agriculture en Normandie et les assurances à Niort. Les élections casseront-il ce bel élan ? Que ce soit en Bretagne, Normandie ou Pays de la Loire, le marché de l’emploi des cadres se porte bien. Une tendance qui devrait se poursuivre compte tenu des prévisions de recrutement 2017 de l’Apec (voir encadré). «Évidemment, il y a plus de besoins à Nantes qu’aux Herbiers, mais le sentiment de reprise est global à tout le Grand Ouest, reconnaît Tristan Girard. Et cette reprise semble beaucoup plus pérenne que l’année dernière où il y avait des hauts et des bas selon les mois », se remémore-t-il. Et au vu du nombre croissant de candidatures par offre observé chez les cabinets de recrutement interrogés, le sentiment de confiance semble être partagé par les candidats. Toutefois, certains professionnels craignent que les élections présidentielles puissent faire naître un certain attentisme. «Si on se projette dans l’avenir, l’enjeu du Grand Ouest sera de conserver sa douceur de vivre, remarque Samuel Marchand. Quand on voit les périphériques nantais et rennais, on se dit qu’il ne faut pas que ça devienne l’antichambre de la région parisienne», conclut-il. À suivre. ❚

© lnzyx

Nombre de recrutements de cadres réalisés en 2016 et prévus pour 2017 par région (en CDI et CDD d’un an et plus) Recrutements en 2016

Prévisions basses 2017

Prévisions hautes 2017

Bretagne

5 600

5 600

6 170

Normandie

5 660

5 440

6 130

Pays de la Loire

9 850

9 600

10 640

Nouvelle Aquitaine

9 080

9 090

10 020

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DÉCRYPTAGE ZOOM

À nantes, ÉCONOMIE TRADITIONNELLE ET NUMÉRIQUE DYNAMISENT L’EMPLOI CADRE Premier port de la façade atlantique, Nantes ne manque pas d’arguments pour attirer les cadres. Si ses filières historiques, comme l’agroalimentaire, l’automobile, ou l’industrie navale continuent de recruter à plein régime, côté numérique, la métropole n’est pas en reste et offre de belles opportunités grâce à des start-ups prometteuses. PAR QUENTIN VELLUET

eux mondes se côtoient à Nantes. D’un côté, celui de l’économie historique des chantiers navals de Saint-Nazaire et de quelques monuments de l’agroalimentaire comme BN, Tipiak ou LU. De l’autre, le monde à venir, porté par les secteurs des énergies marines renouvelables, des biotechnologies, de la silver économie ou encore du numérique. Tous deux contribuent à garantir à la Cité des Ducs de Bretagne, une croissance de l’emploi supérieure à la moyenne nationale. Et ce, depuis 20 ans.

D

Des places sont à prendre dans le numérique Dans le numérique, la croissance de l’emploi nantais truste la première place en France. Le secteur représente 7,7 % de l’emploi et la métropole compte quelques pépites qui dynamisent discrètement le marché de l’emploi, notamment celui des cadres. C’est le cas du service de conseil en e-marketing Lengow, de la plateforme de commerce conversationnel iAdvize.

© benkrut

8


Ingénieurs et commerciaux toujours très demandés « Nantes est une ville plutôt attractive en matière d’emploi », assure Sébastien Mins, chasseur de têtes et dirigeant du cabinet CapSearch. Un bon point, qui a participé à placer en 2016 la ville en troisième position du classement Cadremploi des villes préférées des cadres. Selon Sébastien Mins, les secteurs des biens d’équipement (notamment l’agroalimentaire et l’automobile) et l’industrie au sens large ont encore de beaux jours devant eux : « Ces secteurs recrutent surtout des profils finance ou commerciaux, mais aussi des ingénieurs purs, tournés vers la recherche & développement », souligne le chasseur de têtes. Un constat confirmé par Pôle emploi qui, en 2016, prévoyait 1 075* embauches en CDI d’ingénieurs, cadres d’études et chefs de projet en recherche et développement ou en informatique. En bon observateur, Sébastien Mins a également remarqué que les activités s’internationalisent. Selon lui, les candidats qui tireront leur épingle du jeu seront ceux pour qui l’export n’a pas de secret.

© kamira777

Mais aussi de Speachme, spécialisée dans les tutoriels professionnels interactifs. Elle revendique 500000 utilisateurs dans le monde dont quelques clients prestigieux comme Tesla ou Airbus. Présente à Toulouse, Brighton (Grande-Bretagne) et même aux États-Unis, la start-up veut embaucher une centaine de cerveaux qui viendront rejoindre en 2017 les 40 salariés actuels. « 50 à 60 % des recrutements concernent le marketing », précise Charline Auguste, project manager et happiness captain chez Speachme. Les places sont chères car la concurrence est internationale. La start-up fait d’ailleurs partie du collectif Reviens Léon, qui promeut les entreprises françaises du numérique à l’étranger et drague tout particulièrement les talents de la Silicon Valley.

21 638 €

le revenu annuel médian brut à Nantes Métropole

Des secteurs à éviter ? Début 2017, le constructeur de navires STX a annoncé 200 recrutements, dont une majorité concerne des ingénieurs. Si ses activités, comme celles de DNCS, se portent bien, ce ne serait pas le cas de toutes les branches de l’industrie nantaise : « L’aéronautique sera en déclin dans les mois qui viennent, vu que les programmes Airbus vont bientôt prendre fin », affirme Sébastien Mins. Un avis à prendre avec prudence, car le carnet de commandes du constructeur aéronautique est censé assurer 8 à 10 ans d’activité aux usines de Nantes et Saint-Nazaire et donc possiblement quelques postes à pourvoir d’ici là. ❚

7 400

78 %

nouveaux habitants arrivent dans la métropole nantaise chaque année

le taux d’emploi de la métropole nantaise Source : Agence d’urbanisme de la région nantaise (Auran)

9


DÉCRYPTAGE ZOOM Nantes

La filière numérique nantaise Fonctions annexes (définition OCDE) Emplois : Entreprises : 459 Spécificité : 0,5

Éditions de contenus culturels Emplois : 1 465 Établissements : 459 Spécificité : 0,5

Informatique

(contours French Tech) Emplois : 21 999 Entreprises : 1 863 Spécificité : 2,5

Fonctions support

Emplois : 3 596 Établissements : 79 Spécificité : 2,0

Emplois : Établissements : Spécificité : 2,7

Édition-logiciels

Emplois : 3 581 Entreprises : 458 Spécificité : 1,0

Réparation informatique Industrie informatique & électronique

Emplois : 1 003 Établissements : 36 Spécificité : 0,6

Emplois : 1 690 Établissements : 143 Spécificité : 2,1

Indice de spécificité : surreprésentation dans l’emploi local d’un secteur d’activité par rapport à la moyenne française Source :Auran, OCDE, URSSAF, Fichier Acoss ; INSEE, Fichier Sirene

Commerce informatique

Emplois : 493 Établissements : 114 Spécificité : 1,3

Emplois : 2 085 Établissements : 308 Spécificité : 1,4

Un site universitaire de renommée internationale Point clé dans la réussite de la ville, l’excellence de la formation vient d’être reconnue et est en passe d’être renforcée. En effet, le projet Next (Nantes Excellence Trajectory) qui veut faire de Nantes une référence mondiale sur la question de la santé du futur (biothérapies innovantes, médecine nucléaire et cancer, médecine de précision) et de l’industrie du futur (technologies avancées de production, ingénierie océanique) vient d’être retenu par un jury d’experts internationaux dans le cadre programme d’investissements d’avenir. Le dossier était porté par l’Université de Nantes, l’École Centrale de Nantes, le CHU de Nantes et l’Inserm, et soutenu par l’Institut Mines Télécom, Oniris, l’Institut de cancérologie de l’Ouest, l’Inra et l’Ifsttar. À la clé, la labellisation du projet Next comme i-Site qui devrait lui valoir une dizaine de millions d’euros de budget alloué par an pour des projets de recherche. Une nouvelle qui va encore accroître l’attractivité de Nantes.

© DR

10

Télécoms


COMMUNIQUÉ

ADENINE RH et RPC & ASSOCIÉS

Paris - Nantes - Lille 2 enseignes 25 collaborateurs 50 ans d’expérience cumulée

E

n totale synergie, et en lien étroit avec leurs clients, nos deux marques conçoivent et mettent en œuvre les solutions d’accompagnements et d’organisation les mieux adaptées aux contextes rencontrés. Tout changement est source d’innovation, mais également de perturbations, voire de réticences, appelant un accompagnement des hommes et des femmes qui en deviennent ainsi acteurs du changement.

En chiffres

Interview

Chaque année :

François-Xavier ADAM

Qu’elles soient stratégiques, opérationnelles ou organisationnelles, les transformations appellent trois évolutions au sein de l’entreprise : • Des RENFORTS • Des DÉPARTS • Des ADAPTATIONS et des ACCOMPAGNEMENTS

accompagnés dans leurs évolutions professionnelles

© DR - Charles de Lisle - Fotolia

Nos deux structures ont développé – depuis 30 ans pour l’une et 20 ans pour l’autre – des méthodologies et expertises permettant de faire face à chaque cas, voulant répondre avant tout à un objectif d’opérationnalité et de qualité relationnelle sur le plan collaboratif. • RECRUTEMENT de cadres, de dirigeants, de techniciens expérimentés • ÉVALUATION des aptitudes et des potentiels (managériaux) • INGENIERIE des restructurations • OUTPLACEMENT et REPOSITIONNEMENT professionnel • ACCOMPAGNEMENT DE LA MOBILITÉ interne et externe • DÉVELOPPEMENT professionnel individuel/ en équipe Le Groupe ANGKOR est aujourd’hui fort de plus de 25 personnes, réparties entre nos entités de Paris, Lille et Nantes. Sur un marché où la recherche et la gestion des talents appellent des moyens humains et technologiques toujours plus performants, notre organisation, nos outils et nos équipes sont entièrement mobilisés autour de la satisfaction Client, tant sur le plan qualitatif que du respect des délais.

500 recrutements

PRÉSIDENT ADENINE RH ET RPC & ASSOCIÉS

et évaluations

300 bénéficiaires 150 actions de développement personnel et managerial

Contact Standard siège : Tél. 02 40 12 06 16 3 bd des Martyrs Nantais 44200 NANTES 31 bd Gabriel Guist’hau 44000 NANTES 3 rue de l’Arrivée Tour CIT 75015 PARIS 679 av. de la République 59800 LILLE

La « dématérialisation » des relations et des échanges avec les candidats et les bénéficiaires ont bouleversé nos pratiques opérationnelles ; tout en augmentant le volume de données échangées, elles ont également induit des biais et une dégradation qualitative des échanges, à laquelle nous faisons en sorte de répondre par des outils et des processus adaptés. 1. Renforcement des solutions et des media de recherche et de gestion des talents : au-delà de la gestion des candidatures, notre taille nous permet aujourd’hui des investissements majeurs dans les outils de recherche ; au-delà des partenariats sites emplois, nous travaillons avec certains partenaires sur des approches novatrices de type « BIG DATA »… 2. L’accompagnement de nos clients au cœur des bassins d’emplois : accompagnés de SODERO, nous poursuivons notre plan de croissance - tant interne qu’externe - et travaillons activement à élargir nos implantations, en particulier dans les Régions Rhône-Alpes-Auvergne et Aquitaine-Occitanie, 3. Renforcement de l’expertise Mobilité : les évolutions sociologiques des équilibres perso-professionnels nous ont conduits à transformer les processus d’accompagnement, qu’ils soient internes ou externes ; nos méthodologies - qui s’appuient également sur des outils psychométriques diversifiés : évaluation comportementale, aptitudes managériales, cohésion d’équipe, 360° - nous permettent aujourd’hui une approche individualisée et personnalisée qui en accroît d’autant la pertinence et l’efficacité…


DÉCRYPTAGE ZOOM nantes

La biosanté, SECTEUR D’AVENIR QUI RECRUTE À NANTES Nantes est un pôle d’expertise santé reconnu en France et à l’international. Les 54 entreprises locales dédiées rassemblent plus de 2 000 emplois et continuent de se développer, boostées par l’université, PAR QUENTIN VELLUET le nouveau CHU et les pôles de compétitivité d’un écosystème ultra dynamique.

C 12

Des cycles de recrutement en deux temps « Lorsque les entreprises de la biothérapie se développent et recrutent, c’est d’abord pour des postes d’ingénieurs et de chercheurs en médecine ou biologie au niveau postdoctoral », explique Grégory Bauer, accompagnateur à la création d’entreprise chez Atlanpole Biotherapies, l’incubateur qui a grandement participé à développer et soutenir la soixantaine d’entreprises du secteur local de la santé. C’est au bout de deux ou trois ans d’existence que ces jeunes pousses commencent à s’intéresser aux fonctions support et aux techniciens de laboratoire.

Pour repérer les opportunités, il faut se pencher sur ce qui booste la croissance de ces structures bien particulières. Il y a, comme partout, les levées de fonds. Mais les vrais signaux positifs se trouvent du côté des partenariats avec de grands laboratoires, signe que le produit de la recherche est valorisable commercialement. Deux accords ont par exemple été conclus par Ose Immunotherapeutics, l’un des fleurons du secteur, avec le géant américain Johnson & Johnson et les laboratoires Servier. Résultat, l’entreprise affiche une croissance de 1903 % sur 4 ans et occupe la première place de l’édition 2016 du classement Technologie Fast 50 Ouest de Deloitte. Les salariés ne sont que vingt pour l’instant, mais les effectifs devraient désormais grossir rapidement. Des besoins de consultants et business developer D’autres entreprises innovent avec le même succès : Horama, Inflectis Bioscience et Xenothera ont, à elles trois, levé 12 millions d’euros en 2016. De quoi attirer de plus en plus de cabinets de conseil spécialisés dans les laboratoires et les biotechnologies, pour le plus grand plaisir d’Atlanpole Biotherapies : «Nous avons terriblement besoin de ce type de compétences », souligne Grégory Bauer. En parallèle, les business developer commencent eux aussi à entrer en scène. Des postes exigeants, qui nécessitent d’être à la fois issu des sciences du vivant et ouvert sur l’international, «l’une des caractéristiques du secteur», conclut Jean-François Balducci, délégué général d’Atlanpole. ❚

© AlexRaths - Wavebreakmedia Ltd

’est une ville où les bactéries et les pipettes inspirent les start-ups. À Nantes, pas moins de 2 000 personnes travaillent chaque jour à régénérer des os ou créer des cellules destinées à remplacer la chimiothérapie. Leur nombre devrait croître grâce à un vivier local de talents issus de l’université et un écosystème favorable au business des biotechnologies.


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DÉCRYPTAGE ZOOM

rennes : LA FRENCH TECH, MOTEUR DES CRÉATIONS D’EMPLOI

14

Rennes est la 7e ville de France où les cadres souhaiteraient s’installer, selon le classement réalisé par Cadremploi en 2016. Et le secteur du numérique y est pour beaucoup car il recrute en masse dans la ville. Pour preuve, l’écosystème numérique Rennes Saint-Malo occupe le 4e rang national en termes de densité d’emplois dans le numérique. Décryptage. PAR FARAH SADALLAH e numérique a le vent en poupe » affirme Emmanuelle Marchand, de la Maison de l’emploi de l’insertion et de la formation à Rennes. Et les cadres sont les premiers concernés par le recrutement dans ce secteur, à hauteur de 90 %. Sachant que le Pays de Rennes réunit plus de 50 % des emplois de l’économie numérique bretonne en 2015, selon la CCI de Bretagne, cette ville est donc bien l’endroit où décrocher un poste cadre. Labellisée French Tech en 2014, Rennes réunit 2 600 entreprises dans le numérique, soit 745 embauches par an entre 2008 et 2014, selon l’Observatoire métropolitain de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante**. Au total, la ville compte 24 000 emplois dans la filière, répartis dans différents secteurs d’activité. Le marché de l’ingénierie et du conseil en système informatique décroche la palme en étant le principal moteur de créations d’emploi dans le numérique. On retrouve ce

L

secteur dans les activités de services en informatique qui représente plus d’un emploi sur 2 dans le numérique à Rennes en 2015 (56,1 %), selon la CCI Bretagne. Et en l’espace de 6 ans, l’observatoire métropolitain a noté une hausse de 1 610 emplois, les principaux acteurs du secteur étant Capgemini, Sopra Steria, Claranet, Sogeti, Niji, Canon… La cybersécurité fait aussi partie des expertises développées dans la ville et ses environs. 28 entreprises rennaises en ont fait leur activité principale. C’est le cas d’Ariadnext, jeune entreprise de 30 personnes, mais aussi Amossys, Secure-IC, Syrlinks… On compte 1 683 emplois au total dans cette filière, soit une augmentation de 543 en 6 ans, toujours selon l’observatoire. Orange premier employeur de la ville À l’inverse, les télécoms et la fabrication de produits

© benkrut

«


COMMUNIQUÉ

CRÉDIT MUTUEL ARKÉA

De fortes Convictions RH Le Crédit Mutuel Arkéa a construit et développe toujours une politique sociale qui donne envie, envie de faire partie, envie d’entreprendre. e Crédit Mutuel Arkéa réunit les fédérations de Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouest et Massif Central ainsi qu’une trentaine de filiales spécialisées qui couvrent tous les métiers de la sphère financière.

L

En chiffres

Interview

9 000 collaborateurs

Morgane JAIN

Présent sur l’ensemble du territoire national ainsi qu’en Belgique et au Luxembourg, le Crédit Mutuel Arkéa accompagne ses clients dans toute l’Europe.

3,9 millions

RESPONSABLE MARQUE EMPLOYEUR, SUPPORT & COORDINATION RECRUTEMENT ET MOBILITÉ GROUPE

Ce positionnement singulier se révèle source d’opportunités pour ceux qui désirent s’engager dans le secteur de la banque-assurance. « Avec l’émergence de nouveaux modèles économiques et la révolution numérique qui bouleverse les modes de consommation, les métiers de la banque et de l’assurance sont à réinventer », explique Morgane JAIN, Responsable Marque Employeur, Support & Coordination Recrutement et Mobilité du Groupe.

de clients

100 métiers Plus de

660 recrutements en 2016

Au Crédit Mutuel Arkéa, l’innovation est omniprésente. Chaque jour, les salariés motivés mettent en place de nouveaux process, inventent de nouvelles manières de travailler, agissent en co-acteurs de la transformation digitale de l’entreprise.

Parce que le groupe Crédit Mutuel Arkéa a des Convictions… La conviction que pour apporter une valeur ajou-

Quels profils recherchez-vous ? Nos opportunités s’adressent à des candidats de formation Bac +2 à Bac +5. La politique de recrutement du Crédit Mutuel Arkéa est très ouverte en termes de profils. Au-delà des diplômes, des compétences, nous nous attachons à recruter des personnes faisant preuve d’une grande capacité d’initiative, d’audace et d’adaptation, possédant de réelles qualités humaines et relationnelles ; des candidats entrepreneurs de leurs carrières, agiles et sachant se remettre en question, engagés au service d’une stratégie collective.

tée réelle aux clients, internes comme externes, il faut cultiver la culture d’entreprise agile, développer la transversalité des approches afin de faciliter l’échange et la collaboration, ou encore être curieux de toutes les bonnes idées.

La conviction que la force du collectif permet l’expression et la reconnaissance des talents individuels. La volonté du groupe Crédit Mutuel Arkéa est de favoriser la prise d’initiative et l’autonomie. © Simon Cohen

En 2017, quels sont les recrutements au Crédit Mutuel Arkéa ? Nous recrutons, en 2017, de nombreux collaborateurs pour les réseaux commerciaux - Conseillers de Clientèle, Chargés de clientèle Particuliers, de Professionnels et agricoles. A ces recrutements s’ajoutent ceux pour les services centraux. Dans les domaines suivants : - Risques, statistiques, - Comptabilité, - Contrôle, Audit, - Juridique, - Informatique… Une politique déterminée, constante et ambitieuse de formation par alternance complète et, bien souvent, précède nos recrutements. De nombreux contrats en alternance sont à pourvoir dans les réseaux commerciaux ainsi que les services centraux pour la rentrée 2017.

La conviction que la diversité dans toutes ses

Contact

dimensions constitue une richesse par le foisonnement des idées qu’elle génère et, un gage de réussite dans une société en pleine mutation.

Pour postuler : www.recrutement.arkea.com


DÉCRYPTAGE ZOOM rennes

Les secteurs de la banque, de l’assurance, de la mobilité intelligente et l’AgroTic ont recruté quant à elles, entre 10 et 25 % de plus entre 2008 et 2014. C’est un peu moins que les filières précédemment citées, mais non négligeable. Moins importantes en nombre de postes, les croissances des recrutements dans les nouvelles technologies laissent espérer de belles perspectives : + 112 % pour le big data/cloud, +100% pour la réalité virtuelle… Des secteurs en recherche de cadres très qualifiés 71,1 % des recrutements d’ingénieurs en informatique sont jugés difficiles par les employeurs rennais, selon l’enquête Besoins en Main-d’œuvre 2016 de Pôle emploi. Les candidats avec des compétences pointues comme la gestion des systèmes d’exploitation, android, et java tirent donc leur épingle du jeu. « Les profils ingénieurs et commerciaux sont de plus en plus rares », constate Matthieu Mallédant de Télécom Santé, qui recherche actuellement 3 postes de commerciaux dont un dans l’export et 8 postes d’ingénieurs en informatique. Plus rares, peut-être pas, mais plus courtisés, assurément. Autre souci : la recherche du mouton à 5 pattes que constate Emmanuelle Marchand. Parmi les perles rares, les candidats qui maîtrisent à la fois le langage des ingénieurs et celui des commerciaux. « Au sein d’une entreprise dirigée majoritairement par des ingénieurs techniques, 70 % des jeunes commerciaux sont licenciés dès la première année, observe Guillaume Despagne, fondateur d’Ariadnext. Nous ne fonctionnons pas pareil, nous ne parlons pas la même langue. Les ingénieurs commerciaux me parlent reporting et CRM, quand moi je leur parle de résolution, projet, méthodes et java… ». Le candidat profite de la forte concurrence du milieu Ces embauches difficiles profitent aux candidats les plus qualifiés. Les ingénieurs en informatique ont plus de marge de manœuvre pour négocier leur salaire, sachant qu’ils gagnent en moyenne 3 000 euros brut dès leur première embauche à Rennes. Et ils ont le choix parmi de nombreuses entreprises et de nombreux projets. ❚ ** Source : Observatoire métropolitain de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante (AUDIAR, agence d’urbanisme et de développement intercommunal de l’agglomération rennaise 2014).

24 000 emplois dans le numérique à Rennes Métropole

194 30

start-ups, dont créées chaque année

800 entreprises du numérique

© BZH22

16

numériques (électronique grand public, etc.) ne pèsent plus comme avant dans la dynamique de création d’emplois. Néamnois, ce secteur reste le deuxième plus gros employeur du territoire. Le marché résiste grâce à Orange, premier employeur de la ville qui détient un emploi sur huit dans le secteur du numérique. Ce chiffre permet à Rennes d’occuper le troisième rang national sur le segment des télécoms avec 5 374 emplois dans 67 établissements, dont 27 du groupe Orange. Cette perte de vitesse dans la création d’emploi ne touche pas les entreprises du webmarketing. Elles sont le 2e contributeur local en gain d’emplois avec une hausse de 839 emplois en 6 ans. Au total, on compte 2959 postes dans 627 établissements. Ce phénomène est dû à la transformation digitale des postes. «Les entreprises demandent de plus en plus à leurs employés d’avoir des compétences dans le numérique», affirme Emmanuelle Marchand. Ces évolutions dans le digital ont donc donné naissance à des entreprises qui se spécialisent dans l’e-santé, l’e-service et l’e-learning. D’ailleurs nombreuses sont les start-ups du territoire à se développer sur ces secteurs : 130 sur 194, soit 580 emplois. Bel exemple de réussite, Klaxoon, entreprise qui veut révolutionner les réunions en les rendant plus interactives et qui s’est vu honorée au dernier CES de Las Vegas, a embauché 50 personnes en 2016 et compte en recruter 50 de plus en 2017.


Les talents,

de demain

se recrutent

aujourd’hui. Theodore Search, conseil en recrutement de cadres, experts, dirigeants.

Chasseur de talents

Révélateur de talents

Sortez du cadre pour mieux le trouver

L’art d’évaluer et d’imaginer les possibles

RENNES (SIÈGE) Immeuble Antipolis 2b rue du Pâtis Tatelin 35700 RENNES

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DÉCRYPTAGE ZOOM rennes

En avril, le numérique recrute à Rennes Dans le cadre du Printemps du numérique, le forum du recrutement numérique revient pour une 3e édition à la French Tech Rennes Saint-Malo, le mardi 4 avril de 13h à 18h. Objectif : faire se rencontrer chercheurs d’emploi dans le numérique et SSII ou entreprises traditionnelles (cuisine, bâtiment, commerce, tertiaire). Transformation digitale oblige, ces dernières font de plus en plus appel aux profils numériques. Les visiteurs devraient pouvoir découvrir 17 entreprises, 14 start-ups, 6 organismes de formation et 4 partenaires de l’emploi. Cette première prise de contact pourra déboucher ensuite sur un entretien de recrutement.

Les principaux acteurs du secteur numérique de l’ile-et-vilaine par marché principal adressé

Fabrication produits Numériques Canon, Oberthur Technologies, STMicroelectronics, Kenwood, Capelec, A& P Lithos, AsteelFlash, Asica, Cordon Electronics, Adex

Ville intelligente Siradel, Artefacto, Script & Go, Entities, Oya Light, Energiency, Dassault Systèmes, Wi6 Labs, Geomap Services, Mitsubishi ITE, Delta Dore…

18

Prod° Contenus Multimédia France Télévisions, Ouest France Multimédia, Spectaculaires, Rennes Cite Media, Vivement Lundi La Dent du géant, AGM Factory…

Environnemt Tellus Environnement Wipsea, Scheme…

Mobilité intelligente DDS Logistics, ESI Group,YogoKo, Kerlink, OMP, Segula, Optim@trans, Mobility Tech Green…

Télécoms Orange, Astellia, SFR, Bouygues, TDF, Hexatel, Verizon, Teamcast, Enensys, FOTON Streamezzo, Towercast, EsoftThings …

Technologies Multimédia Technicolor, Thomson VN, Envivio, Broadpeak, Viaccess, IRT B-COM , Aviwest, IEC, Nexguard Labs Kantar Media, Golaem… …

IndustrieÉquipement Creative ingenierie, Inovans, Celad, Cuisines Raison, Aster Technologies, Artesys…

AgroTIC Adventiel, Medria, Luceo, Sodalec, Agri Presse, Hyltel, SGPI , Isagri, Tertrais

Banque/ E-Santé/bien-être assurance LTSI , Etiam, AMA , IRT-BCedricom Group, Cibama, COM , UMR Visages, Eliga, CMB Arkea Informatique, Altair, Cegedim, CYIM, Calcamo, Arborescence Bluekango, Elderis, Systems, WeDoGood, GIP SIB, Telecom Santé, Ingalys, Aveo groupe, Therenva, Syneika, Tessi Cheque Mensia Technologies, Digital Health,… Cybersécurité, défense & spatial Sogitec, Akerva, Abak Systèmes, Ingénierie & conseil Ambitio, Inpixal, Ariadnext, Uhuru, en systèmes informatiques Secure IC, Amossys, Syrlinks, Capgemini, IRISA, SII, Orange CS Systèmes, Osytos, Synetis, Cesta, IT& Labs, Sopra Steria, Alten, Atran Lamark, Opale Security, Sopra Steria, CG I, Atos, IRMAR , Neo- Soft, Alyotech DGA-MI , EDSI , SW ID , Cryptovia, Technologies, IPSIS Proservia, Infotel, Rubycat Labs, Sagem Industries, Ausy, Claranet, Sogeti, Niji, Astek Grand Sensup, Thales Ouest, Thales Services, GF I, Retis, ASI Microelectronics… Sodifrance, Tessi TG D, Jouve, Canon RCE, Apside, Ariase… Commerce -

Webmarketing/ bTob/btoC PagesJaunes, Hebdos Comm°, PRECOM CREM, CRAPE, Digitaleo, Ubiflow, Mediaveille, Precontact, Dolmen Technologies, Net-NG, Havas Media, Cognix Systems, 6TM, Genious Interactive, Mobizel, MBA Multimedia, Docapost, Adrexo, Mediapost…

E-Commerce Korben, Seloger.com, Tactilia, Target2 Sell, Simpki, Maplatine.com, Kelbillet, Mojo... E-Services RegionsJob, Aladom, Aragon ERH, EDIIS , Comptanoo, Ouest Information Gestion, Regards, Scribe IS , JV S Mairistem, Banctec, Cartel Matic…

informatique & multimédia Bizerba, IBM , Copy Concept, Delta Bureau, Ecolocale, Guillemot, Hirayama, Konica Minolta, Ovialis, OMR , Onmobile, Simeco, Ricoh, TGO SAS, Weelogic…

E-Learning Aplon regions, Futur Skill Digital, Elikya, KS Learning…

>> L’évolution des forces en présence des métropoles Évolution des effectifs salariés entre fin 2008 et fin 2014 RANG SEGMENT D’ACTIVITÉ évolut. Fab°/Distri° Conseil systèmes 2008-2014 d’équip. (en gains d’effectifs)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

informatiques et électroniques Strasbourg Lille Bordeaux Montpellier Nice Rouen RENNES Nantes Grenoble Lyon Toulouse Marseille-Aix Paris

et ingénierie informatique Paris Toulouse Lyon Nantes Lille Marseille-Aix Nice Bordeaux RENNES Montpellier Grenoble Strasbourg Rouen

Source : ACOSS-URSSAF - INSEE - AEF CCI - Traitements AUDIAR

Recherche Médias/Marketing/ publique Médiascommunication MarketingCommunication Nantes Paris Nice Bordeaux RENNES RENNES Strasbourg Nantes Montpellier Strasbourg Rouen Marseille-Aix Grenoble Montpellier Bordeaux Toulouse Lille Nice Toulouse Lille Lyon Rouen Grenoble Marseille-Aix Paris Lyon

Recherche publique Numérique

Télécommunications

Paris RENNES Grenoble Lyon Bordeaux Toulouse Lille Marseille-Aix Montpellier Strasbourg Nice Nantes Rouen

RENNES Nice Grenoble Toulouse Montpellier Rouen Strasbourg Lille Nantes Lyon Bordeaux Marseille-Aix Paris

CONSTATS En termes d’évolution (en effectifs salariés), Rennes se distingue dans les télécommunications, en étant la seule métropole à gagner des emplois. Elle se distingue également dans la recherche publique numérique avec la hausse des effectifs de la DGA-MI et de l’IRISA. Elle figure également sur le podium pour les activités des médias/marketing/communication en maintenant ses effectifs, loin de Nantes, qui fait exception (+1000 postes).


DÉCRYPTAGE ZOOM

Rouen : DES CADRES À L’ÉPREUVE D’UN MARCHÉ DE L’EMPLOI CACHÉ Port commercial, industries automobile et agroalimentaire… Rouen est un véritable terrain de jeu pour qui souhaite évoluer dans l’industrie. Les entreprises du secteur se concentrent en ce moment sur leur transition numérique, notamment celle de leurs plateformes logistiques. PAR QUENTIN VELLUET ’industrie ferait-elle son grand retour dans le club des secteurs qui dynamisent la Normandie ? C’est le cas dans l’agglomération rouennaise où l’agroalimentaire, l’aéronautique et l’automobile permettent le développement de nouvelles activités tertiaires, liées à la fois aux transports et à la logistique, mais aussi au numérique. La French Tech locale s’est d’ailleurs donnée pour mission d’accompagner les usines dans leur transition numérique. Dans une commune où les cadres représentent 18 % des salariés, ce vaste écosystème booste le marché de l’emploi et donne des opportunités aux candidats.

L

© SergiyN

Recherche responsables maintenance, logistique et production En plein développement sur le bassin d’emploi rouennais, les entreprises de l’agroalimentaire font partie des gros demandeurs de logisticiens. «Les employeurs recherchent tout particulièrement des profils de responsables en maintenance, en logistique, en production et en méthodes d’industrie», explique Christophe Castel, dirigeant associé du cabinet Dimension RH. Entre le cacao de Cargill et Ferrero France au GrandQuevilly ou le café de Segafredo à Sotteville-lès-Rouen, le secteur est omniprésent à Rouen et reste une importante source d’embauche. Un marché caché et des recruteurs exigeants Problème, d’après les employeurs : les talents manquent, notamment dans la production, la maintenance, les achats, la logistique et la supply chain : « Les entreprises rouennaises ne s’accordent aucune marge d’erreur et veulent des personnes

expérimentées, diplômées et spécialisées sur un secteur, quitte à tomber dans la consanguinité », explique Christophe Castel. Résultats : « Sur des recrutements à plus de 60 000 euros de rémunération, elles ont pris le réflexe de faire appel à des cabinets parisiens », poursuit le recruteur. Une habitude qui a fini par créer un marché caché sur le bassin rouennais, qui empêche les cadres d’être informés des postes à pourvoir près de chez eux. Faire preuve d’initiative Une solution pour se faire remarquer ? Aller au-devant des besoins d’expert de la logistique comme Stef Transport ou le groupe Normandie Logistique, avec un discours bien rôdé soufflé par Jean-Michel Monnois, délégué régional de l’association pour le développement de la formation professionnelle dans le transport (AFT) : « Les entreprises des transports et de la logistique freinent elles-mêmes leur vision du métier. Elles n’ont pas encore saisi les enjeux et opportunités qu’elles avaient devant elles avec le numérique », analyse-t-il. Selon lui, l’avenir du secteur repose sur le supply chain management, c’est-à-dire des postes cadres qui consistent à analyser et observer les différents métiers et étapes intervenants dans la fabrication d’un produit pour définir et mettre en œuvre des idées et des innovations en matière de management, de logistique et de numérique. « Les entreprises ne recherchent pas encore ce type de profil. Ce qui entraîne chez elles un déficit de compétitivité et de différenciation », estimet-il. Le cocktail expertise en ingénierie de process et gestion de la data semble donc idéal pour qui veut démontrer qu’il est indispensable à l’entreprise qu’il démarche. ❚ *Panorama socio-économique du bassin de Rouen – Pôle emploi 2016.

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Brest, TOURNÉE VERS LA MER À l’extrême ouest du pays, la métropole brestoise a su tirer profit de sa vocation maritime pour innover et se forger une réputation d’excellence à l’international dans les sciences et technologies marines. PAR ROZENN GOURVENNEC

L 20

L’excellence maritime Territoire maritime par excellence, la métropole se veut à la pointe des sciences et technologies marines avec une dizaine de grands établissements qui y sont implantés, tels Ifremer, France Energies marines ou encore l’Institut universitaire européen de la mer. Avec ses 30500 emplois directs, son économie maritime diversifiée contribue fortement au rayonnement et au développement du territoire. Le secteur de la Défense emploie à lui seul plus de 17 000 personnes dans la plus grande rade d’Europe. Premier centre français de réparation navale et militaire, le port de Brest dispose d’un savoir-faire reconnu par les armateurs du monde entier et peut accueillir des navires de grande capacité. Brest a également su diversifier ses activités en développant les filières de production marine (pêche côtière, culture des algues et aquacultures) et des énergies marines renouvelables. Une vocation agricole Le pays brestois a également une vocation agricole et agroalimentaire fortement ancrée dans ses gènes, avec un total de 1800 exploitations et 12200 emplois dans le secteur.

Les productions laitières, porcines et légumières sont les trois filières dominantes de l’agriculture locale. De grandes coopératives sont installées dans les environs : Even à Ploudaniel, Laïta à Brest, Triskalia à Landerneau, Savéol à Plougastel-Daoulas, tandis qu’un tissu de PME transforme les produits de l’agriculture et de la pêche, comme la Sill, Rolland, Kermad ou Savel. Le premier secteur industriel breton et la construction navale, quatrième force la région, portent l’économie brestoise qui se diversifie également de plus en plus vers le numérique. ❚

À LA POINTE DE LA RÉVOLUTION DIGITALE Labellisé French Tech depuis juin 2015 avec les agglomérations de Lannion, Morlaix et Quimper, le Pays de Brest compte 9 000 emplois liés au numérique, au cœur de la filière ou dans les secteurs d’excellence que sont le maritime, la banque/assurance, la santé, le tourisme et l’agroalimentaire. Pour promouvoir ces métiers et attirer de nouveaux talents, onze sociétés brestoises du numérique se sont unies fin 2016 au sein de “Ici c digital”. « La France ne forme pas assez de nouveaux collaborateurs dans le numérique, alors que le nombre d’offres d’emploi est très important, que ce soit pour les développeurs informatiques, les UX designers, webmarketeurs, etc., constate Charles Cabillic, à l’origine du projet. Nous nous sommes donc rapprochés pour communiquer sur ce sujet et collaborer avec les écoles. Les entreprises d’Ici c digital prévoient d’embaucher une cinquantaine de personnes en 2017. Nous acceptons les personnes en reconversion, autodidactes, qui ont pu se former grâce aux Mooc gratuits sur Internet, ou les jeunes diplômés. » www.icicledigital.com

© Jean-Yves Benedeyt

oin des clichés sur son climat, Brest séduit par sa culture et son identité marquées. Forte de 400 000 habitants, la métropole dispose de toutes les commodités d’une grande ville dans un cadre de vie attractif, avec une gamme de paysages sublimes et contrastés. Elle peut paraître loin sur la carte, mais son aéroport, le plus important de Bretagne, dessert de nombreuses destinations en France et dans le reste du monde. On s’y déplace en tramway, en bus, à vélo et même en périphérique urbain, le premier du genre en France. Du point de vue de l’immobilier, Brest est l’une des villes les moins chères du pays, dotée d’une offre culturelle et sportive très riche.


COMMUNIQUÉ

ADEIS RH

Recrutement / Évaluation & Mobilité Interne Une équipe pérenne au service du capital humain La souplesse d’un cabinet indépendant ADEIS RH est un cabinet de recrutement et d’évaluation reconnu sur le Grand Ouest de la France présent à Nantes (44) et à Brest (29). Fort de 13 ans d’expérience, ADEIS RH apporte à ses clients un service sur-mesure. Disposant des meilleurs outils de sourcing et d’un savoir faire éprouvé en approche directe, ADEIS RH s’emploi pour identifier, évaluer et présenter les meilleurs candidats. Persuadés que la réussite d’un recrutement passe par la connaissance de l’Entreprise cliente (Culture d’Entreprise, savoir faire, historique, projets…), ADEIS RH systématise une visite d’immersion avant chaque lancement d’une nouvelle collaboration.

En chiffres

Interview

1 équipe pérenne

Gaëtan QUERREC

2 implantations

DIRECTEUR

13 ans d’existence 120 recrutements par an

Le cœur du savoir-faire d’ADEIS RH repose sur : • La richesse d’une équipe soudée et expérimentée • La compréhension des enjeux stratégiques et/ou business des entreprises clients • L’immersion chez le client • La maitrise métier : des professions généralistes : commerce, finance, marketing, informatique (…) aux fonctions techniques les plus ciblées ou pointues telles que : Ingénieur Pétrole - Marine, ferroviaire (…) • La connaissance pointue de nombreux secteurs d’activités : Industrie, Agricole, Bâtiment, Médico-social, Agroalimentaire, Transport et Logistique, Services (…)

© DR

Une organisation dynamique La force de l’équipe d’ADEIS RH repose sur la synergie de ses deux pôles : Le service commercial garantit les relations avec les clients et prospects et le service recrutement assure la fluidité des processus entre les candidats et le client. De façon à pouvoir être efficient, un binôme est dédié pour chaque mission de recrutement. ADEIS RH compte également deux psychologues du travail formées à la passation de tests psycho-professionnels utilisés dans le processus de recrutement ou dans le cadre de mobilités interne et d’un pôle Approche directe.

750 entreprises accompagnés

Contact Nantes : 29 boulevard Albert Einstein 44323 Nantes Cedex 3 Tél. 02 40 50 00 37 Brest : 420 rue Jurien de la Graviere 29200 Brest Tél. 02 98 44 11 35

www.adeis-rh.com

Comment se démarque ADEIS RH dans le domaine du recrutement ? Aujourd’hui, la recherche de nouveaux talents est devenue un enjeu capital pour la compétitivité des entreprises. Pour recruter efficacement, nous donnons du sens à chaque nouvelle collaboration. C’est pourquoi, nous avons systématisé une visite d’immersion afin de nous imprégner des enjeux de chaque Entreprise. Cette proximité fluidifie le processus de recrutement et nous permet d’être un relais d’image efficace auprès des candidats pour répondre à leurs interrogations. Le Cabinet a presque 15 ans d’existence ans et je collabore avec certaines consultantes depuis la création. Cette pérennité d’équipe couplée à une bonne connaissance du tissu économique local apporte à nos clients une stabilité dans la relation et un conseil avisé dans chacun de leur projet de recrutement ou d’évaluation de collaborateur. Ils apprécient notre gestion « clé en main » des processus (gestion facilitée des plannings des rencontres, échanges réguliers). Nous accordons également une grande importance à nos relations avec les candidats et sommes dans une logique de bienveillance pour comprendre un parcours et des motivations dans le cadre d’un nouveau projet professionnel. Comment accompagnez-vous avec les candidats avec lesquels vous êtes en contact? Nous accordons une grande importance à nos relations avec les candidats dans une logique d’écoute et de conseil permanent. Notre rôle est de comprendre un parcours et des motivations pour un nouveau projet professionnel ou dans le cadre d’une mobilité interne. C’est pourquoi, nous instaurons dès les premiers échanges une relation de confiance et de transparence. Nous restons en contact régulier avec les candidats que nous plaçons durant toute leur période d’essai pour faciliter leur intégration en faisant le lien avec les supérieurs hiérarchiques.


DÉCRYPTAGE ZOOM

À tours, LE NUMÉRIQUE RECRUTE Ville historique par excellence, Tours s’appuie désormais sur l’économie numérique pour créer de l’emploi et relancer la croissance sur son territoire. PAR ROZENN GOURVENNEC

T 22

Une position stratégique «Tours bénéficie de sa position stratégique à une heure de Paris, ce qui en fait un lieu d’implantation intéressant pour les entreprises, analyse Julien Dargaisse, président de Palo Altours, start-up associative qui fédère les acteurs de l’innovation et du numérique en Touraine. De plus, la Ville investit fortement pour développer l’économie numérique, à l’image du lieu totem MAME, une ancienne imprimerie de 14 000 m² désormais dédiée aux métiers du numérique et à la création. Elle accueille aujourd’hui plus de 35 entreprises (représentant 80 emplois) et des écoles comme Esten Sup’Edition, école multimédia spécialisée dans les métiers de l’édition. » Un « Industry lab » Unie avec la ville d’Orléans dans le projet « French Tech Loire Valley», la Touraine se positionne comme le territoiretest de nouveaux usages numériques. Plusieurs innovations qui font désormais partie de notre quotidien ont vu le jour dans la Vallée de la Loire, comme les bornes MacDonald’s, les compteurs électriques Linky ou le système de paiement Monéo. De grands établissements, comme STMicroelectronics, côtoient un grand nombre de PME-TPE, en grande partie concentrées dans l’agglomération tourangelle qui compte

75 % des établissements et 77 % des salariés du secteur. Fortement créatrice d’emplois (+8,1% et +656 salariés entre 2009 et 2015), la filière est portée par l’activité informatique grâce à des start-ups en pleine croissance dans les domaines du développement Web, du développement de logiciels et d’applications. « On observe d’ailleurs une pénurie de main d’œuvre sur les métiers techniques de développeur informatique et d’experts en données, poursuit Julien Dargaisse. Le Groupe Hervé est en recherche permanente de développeurs, tout comme la société de technologies Cyrès, Clearnox - qui conçoit des services cloud marketing et financier à destination des entreprises et des collectivités - et toutes les entreprises de services du numérique en général. » ❚

LE TOURISME, UN ATOUT DE TAILLE Avec son patrimoine historique en guide de carte de visite internationale, la Touraine peut compter sur le tourisme pour booster son économie. 3,5 millions de visiteurs ont été accueillis en 2015 et 800 millions d’euros annuels dépensés dans ce secteur qui emploie 11500 personnes. Près de la moitié de ces emplois (5 123) est concentrée sur la Communauté d’agglomération Tour(s) Plus. Celle-ci a su diversifier son offre en proposant du tourisme d’affaires, de jardin, de nature, urbain et culturel, religieux et gastronomique. À lui-seul, le parcours « La Loire à vélo » a apporté 29,5 millions d’euros de retombées économiques pour la région Centre Val-de-Loire. Comme au niveau national, le domaine des services (hôtellerie, restauration, commerces) a souffert d’un manque de main d’œuvre ces dernières années en Touraine : en 2014, près de 200 offres d’emploi étaient non pourvues.

© Leonid Andronov

erre d’accueil des inventeurs et esprits créatifs, à l’image du génie Léonard de Vinci, la Vallée de la Loire développe son économie numérique depuis plusieurs années. Quelque 622 établissements employeurs et 8 725 emplois font vivre la filière en Indre-et-Loire autour de six domaines d’excellence : l’agriculture 3.0, les objets connectés, l’innovation sociale, les biomédicaments, le tourisme et le sur-mesure industriel.


COMMUNIQUÉ

TOURS MÉTROPOLE VAL DE LOIRE

© Léonard de Serres

Tours, une énergie capitale au cœur du Val de Loire ! A moins d’une heure de tous les grands châteaux de la Loire, à 1h de Paris en TGV et 1h30 de Londres en avion, Tours, qui vient de rejoindre le club très fermé des 22 métropoles françaises, sait tirer parti de cette situation idéale ! Dynamique et créative, la ville cultive son art de vivre et son sens de l’innovation.

M

étropole traversée par la Loire, paysages classés par l’Unesco, Tours a bâti sa notoriété sur la richesse de son patrimoine culturel et naturel qui lui vaut le statut envié de destination touristique internationale. Aujourd’hui, la capitale du Val de Loire décuple ce pouvoir d’attraction en innovant sans cesse afin d’ancrer et renforcer les entreprises installées, séduire les investisseurs et attirer de nouveaux projets.

En chiffres

537000 actifs

er 1 bassin d’emplois de la Région Centre - Val de Loire

électronique, de la pharmacie, de la cosmétique et du numérique, Tours a su prendre le virage du digital. Un vivier numérique de 3 400 entreprises, 6 domaines d’excellence allant de l’agriculture 3.0 aux objets connectés, plus de 300 événements par an : la « French Tech Loire Valley » offre un fort potentiel de développement pour le numérique en France.

Un dynamisme qui paie puisqu’avec plus de 20000 entreprises implantées, 56 parcs d’activités, 5 pôles de compétitivité, un campus au cœur de la ville pour 26 000 étudiants, la cité ligérienne s’est glissée dans le top 3 du magazine l’Express des villes du Grand-Ouest où il fait bon travailler !

er 1 pôle universitaire

French Tech Loire Valley, le tremplin numérique

régional

UN TERRITOIRE VIVANT ET CONNECTÉ

de Bordeaux dès juillet 2017

À Tours, Mame, imprimerie historique signée Jean Prouvé et transformée en incubateur, est l’emblème des ambitions numériques du territoire. Ce lieu d’exception abrite également un accélérateur de start-up, un fablab, un Living Lab (laboratoire de tests de nouveaux produits et services) et accueille déjà une quarantaine d’entreprises. À terme, elles seront une centaine.

Très connectée, Tours est une ville vivante, à la vie universitaire et culturelle intense qui vient de s’enrichir d’un centre d’art de dimension internationale, le Centre de création contemporaine Olivier Debré. Autre marqueur de l’attractivité de la nouvelle métropole, le dynamisme de son marché de l’immobilier d’entreprises qui a franchi pour l’année 2016 le cap des 100 000 m2 commercialisés (bureaux et activités) et une demande record pour les locaux d’activités dont le volume de transactions a doublé en un an. Territoire en plein essor grâce au développement de filières d’avenir dans les domaines de la micro-

1h de Paris / 1h50

UNE PLATEFORME UNIQUE D’INNOVATION

Info facebook.com/ mametours

L’ambition de « Mame » est de devenir un véritable hub de l’écosystème numérique à Tours. Cette plate-forme d’innovation agrège dans un même lieu start-up, jeunes entreprises, structures de formation aux métiers du numérique et de l’internet, grandes entreprises du secteur et acteurs institutionnels pour renforcer les liens et encourager l’émergence de futurs champions du numérique. La Poste, la Caisse d’épargne, Orange, le Crédit agricole, la CCI Touraine sont d’ores et déjà impliqués et implantés dans les lieux. Le groupe Esten Sup’édition, première école d’édition numérique en France, occupe un des plateaux du bâtiment depuis janvier 2017.

www.tours-metropole.fr


DÉCRYPTAGE ZOOM

orléans, VILLE D’EXCELLENCE À seulement une heure de Paris, Orléans possède une économie dynamique menée par cinq secteurs phares : l’agroalimentaire, les cosmétiques, la logistique, l’industrie et les écotechnologies. PAR ROZENN GOURVENNEC

ux portes de la Sologne et en bord de Loire, Orléans est une ville nature dotée de la plus vaste forêt domaniale de France métropolitaine (35000 hectares). À cheval sur trois départements (Loiret, Eure-et-Loir et Loir-et-Cher), son bassin compte 423800 habitants. C’est aussi, avec le Loiret, une terre fertile économiquement puisqu’elle accueille un grand nombre d’entreprises à rayonnement international, telles qu’Amazon, Caudalie, L’Oréal, Mr Bricolage, Lexmark ou Servier. Elle bénéficie en effet de deux atouts géographiques de taille : sa proximité immédiate avec Paris et un réseau autoroutier dense (A10, A19, A71 et A6) qui la place à un carrefour stratégique.

A

Leader sur les cosmétiques Outre sa présence dans le premier pôle pharmaceutique de France, Polepharma, Orléans est aussi la deuxième région pour les cosmétiques et les parfums, avec le pôle de compétitivité Cosmetic Valley. Du flaconnage à l’emballage, toute une filière s’est créée grâce à l’implantation de leaders tels Shiseido International à Saran, Gemey Maybelline et Sephora à Ormes ou Caudalie et les Parfums Christian Dior à Saint-Jean-de Braye. Au total, près de 75 entreprises et 6 600 salariés essaiment le département, aux côtés d’une quarantaine de laboratoires de recherche publics et privés à Orléans.

Terre d’innovations Nouveau secteur économique qui fait parler de lui : les écotechnologies. 80 acteurs de la filière eau sont regroupés au sein du Pôle de compétitivité DREAM (Durabilité de la ressource en eau associée aux milieux). En pleine croissance, le marché de la métrologie environnementale en France (la science des mesures) est estimé à 80 millions d’euros, avec un potentiels de 300 créations d’emplois d’ici 2020. Suez Environnement, Vergnet Hydro, Antéa, Lyonnaise des Eaux sont quelques unes des entreprises leaders du domaine dans le département du Loiret, aux côtés de PME en plein développement, telles DASA Technologies ou Géo-Hyd. ❚

LA 4E PLATEFORME LOGISTIQUE DE FRANCE Avec 9 000 salariés, plus de 400 entreprises actives dans le conditionnement, l’entreposage et le transport, et 2 millions de mètres carrés d’entrepôts couverts, le Loiret est un pôle logistique de premier plan en France. Sept des dix premiers groupes européens y sont implantés, dont ND Logistic, Deret et Kuehne + Nagel. Le géant américain Amazon, qui employait déjà 930 personnes (et jusqu’à 2 800 en période de forte activité) à Saran, a inauguré en novembre 2016 une nouvelle plateforme à Gidy et prévoit 250 recrutements d’ici trois ans. À Saint-Cyr-en-Val, le distributeur Grand Frais agrandit sa plateforme logistique et devrait recruter une trentaine de préparateurs de commandes en mars. Vingt autres personnes seront embauchées d’ici la fin de l’année sur un nouvel entrepôt de 7 000 m2 dont le chantier débutera au printemps.

© Leonid Andronov

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Autre filière d’excellence de la région orléanaise : l’agroalimentaire. 7000 personnes travaillent dans près de 400 entreprises dans le Loiret, les deux-tiers étant implantées autour du chef-lieu. On y retrouve des noms emblématiques : Mars Petcare & Food France, Les Crudettes, Savane Brossard, Tradival, Antartic, Cargill Food France… Les industries du «sucre, produits sucrés et plats préparés» et de la viande sont les plus grandes pourvoyeuses d’emplois, surtout dans le pilotage et l’entretien des chaînes de production, mais aussi sur les fonctions supports ( juridiques, comptables ou RH).



DÉCRYPTAGE ZOOM

niort, UNE VILLE QUI ASSURE Le chef-lieu des Deux-Sèvres concentre un important pôle mutualiste qui en fait la quatrième place financière française derrière Paris, Lyon PAR ROZENN GOURVENNEC et Lille. vec près de 60000 habitants, Niort offre une qualité de vie agréable à un quart d’heure de la campagne et cinquante minutes des premières plages. Classée en 2013 «Capitale française de la biodiversité», c’est aussi la plus grande ville de l’Hexagone classée en Parc naturel régional. La totalité de son territoire est en effet incluse dans le Marais poitevin, une destination touristique réputée pour la qualité de ses paysages, qui attire 850000 visiteurs par an. La ville se veut aussi culturelle avec une scène nationale (Le Moulin du Roc), une scène de musiques actuelles (le Camji), un centre d’art contemporain photographique (la Villa Pérochon) et une grande salle événementielle (L’Acclameur).

A

Interview Capitale française des mutuelles d’assurance Ici, les prix de l’immobilier sont bon marché et le taux de chômage de 2,5 points inférieur à la moyenne nationale. Moteurs de l’économie locale, les mutuelles représentent le premier secteur d’activité de l’aire urbaine, avec 12 349 emplois en décembre 2015. Quatre sociétés d’assurance y ont implanté leur siège national (Macif, MAIF, MAAF et SMACL) tandis que Crama Centre Atlantique (groupe Groupama) y a installé son siège régional. Logistique et numérique De par sa situation à la croisée de cinq échangeurs autoroutiers et de ses infrastructures ferroviaires (gare et gare de triage), Niort est également devenue un centre logistique de premier ordre, spécialisé dans l’agroalimentaire et la pharmaceutique. La plateforme Niort Terminal, inaugurée en octobre 2015, permet une offre globale de transports rail-route-mer en lien avec le port maritime de La Rochelle. La filière transport logistique représente 260 entreprises sur le sud Deux-Sèvres et 3339 salariés. Du fait de l’informatisation des outils de gestion, les emplois de la filière sont en constante évolution.

Philippe Braun Directeur du Comité de Bassin d’Emploi du Niortais

« Niort bénéficie d’une économie très dynamique » Comment se porte le marché de l’emploi actuellement à Niort ? Philippe Braun Niort bénéficie d’une économie très

dynamique, avec un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale et nationale. Ce dynamisme est directement lié à l’implantation de structures naissantes, comme les start-ups du numérique. On estime actuellement à 1 800-2 000 le nombre d’emplois indirects créés dans ce secteur.

Quels sont les profils les plus recherchés ? Philippe Braun Les besoins dans le domaine de l’aide à

la personne sont très prégnants dans la région, tout comme les téléconseillers. C’est le métier le plus recherché dans le Niortais, en raison de la présence de la plateforme téléphonique Inter Mutuelles Assistance qui emploie 500 à 600 personnes l’été et autant au moment des sports d’hiver. Les grandes entreprises de l’aéronautique, comme Leach International, recherche régulièrement des qualifications pointues.

© WoldsRanger

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La transformation numérique a également touché les entreprises niortaises. La filière compte une centaine de structures qui emploient plus de 15 000 salariés sur le territoire de la Communauté d’agglomération niortaise. Le groupe canadien CGI, cinquième acteur mondial indépendant des services en technologies de l’information, prévoit de recruter quarante personnes cette année sur son site de Niort. Sont concernés les experts solutions JA, CRM, data, IOT, business intelligence, big data et cyber sécurité, avec des compétences ciblées dans le secteur de l’assurance. ❚


COMMUNIQUÉ

AUBAY

Le Groupe Européen de services numériques AUBAY accompagne la transformation digitale de ses clients

© DR

A

ubay affiche des performances financières remarquables et la puissance de la marque s’est accrue : renouvellement de son accréditation « HAPPY TRAINEES », certification « Meilleur EMPLOYEUR 2016 » par le magazine CAPITAL et 1er prix des Meilleures Relations Investisseurs Valeur Moyenne en 2016.

En chiffres

Consulting, Stratégie Digitale et IT sont plus que jamais les 3 axes principaux de croissance. Intégrée au groupe Aubay, notre agence digitale nous permet d’adresser toutes les demandes de nos clients : stratégie de transformation et marketing digital, formation en Design Thinking et méthodologie Lean UX sur les projets, analyse et personnalisation des parcours clients, gestion des données, data intelligence, technologies web et mobile, création de lab...

Chiffre d’affaires 2016 (19,2% de croissance)

Aubay est aussi partie prenante des gros projets de transformation Agile dans les plus grands groupes et sur tous les marchés : Banque, Finance, Assurance, Energie, Transport, Télécom, Media... Notre puissance commerciale alliée à notre proximité client et notre expertise métier nous permet d’accompagner les directions Métiers, SI et digitale, dans leur transformation. Plus qu’une méthode de gestion de projet, l’Agilité se déploie à tous les niveaux de l’entreprise. Elle impacte à la fois ses valeurs et son organisation. En s’appuyant sur des passionnés, cette cellule pluridisciplinaire se compose de Chefs de projets, Scrum Masters, Coachs, Consultants Devops. À Paris comme à Nantes, les clients font appel à Aubay pour ses ressources agiles : « Nous recrutons cette année 30 développeurs Fullstack qui seront les Product Owners, et les Scrum Masters de demain » explique Xavier, Directeur Technique de l’agence Grand Ouest.

5 000 consultants en Europe

Ne manquez pas votre transformation, réinventez votre expérience client avec Aubay pour offrir le meilleur service à vos clients. Confiez cette priorité stratégique à des experts qui sauront adresser avec succès vos projets !

326,4 M€ Interview

1 200 recrutements en Europe en 2017 dont

700 en France Contact Aubay 5 bld Vincent Gâche 44200 Nantes Apolline CHASLE Chargée de recrutement achasle@aubay.com Tél. 02.40.35.95.82

Sabine Pille DIRECTRICE D’AGENCE AUBAY GRAND OUEST

Après 15 ans passés à Paris, j’ai décidé de gagner en qualité de vie et d’embarquer ma famille à la conquête de l’Ouest… Depuis près de 8 ans, l’agence Grand Ouest a opéré une véritable mutation dans les métiers adressés : Conseil IT, AMOA, Digital… Nous nous sommes aussi attachés à travailler avec de nouveaux clients issus de secteurs variés que nous accompagnons sur l’IT et leur transformation Agile. L’équipe jeune et dynamique que j’ai bâtie travaille avec des valeurs qui me sont chères : une communication fluide, le goût de l’effort et du travail bien fait, tout cela dans le but de trouver un bon équilibre entre satisfaction client et celle de nos consultants. L’agence compte 150 collaborateurs et tout le monde prend plaisir à se retrouver autour des animations qui émaillent l’année : soirées, déjeuners, serious game... Apolline, dans l’aventure depuis 2013, a une excellente vision de nos projets et sera votre interlocutrice si vous vous laissez tenter par l’aventure de l’Ouest.


Travailler à la MAIF, c’est comprendre et partager les valeur qu’elle porte. C’est évoluer dans un environnement où vous pouvez entreprendre, proposer et oser pour votre réussite professionnelle, la satisfaction de nos sociétaires ainsi que la performance de l’entreprise. C’est rejoindre une entreprise qui s’est engagée dans sa transformation numérique, qui recrute sur des métiers qui favorisent l’agilité dans le pilotage des projets (coach agile, scrum master), qui portent une attention toute particulière à l’expérience client (UX /UI designers) ou qui permettent d’affiner l’analyse des besoins de ses sociétaires/prospects (data scientists).

Rejoignez-nous. La MAIF recrute et sait d’expérience qu’on a tout à gagner à se faire confiance. 200 à 300 alternants à partir de septembre (pré-recrutement à partir d’avril). Partout en France : 250 commerciaux assurance à distance. 100 gestionnaires sinistres. 50 commerciaux assurances en agence. Au siège social à Niort (à proximité de La Rochelle) : 50 postes sur des fonctions supports : actuaires, chargé(e)s études marketing, chargé(e)s de communication, digital analysts, chargé(e)s de gestion RH, assistants manager, juristes, data scientists, UX /UI designers, managers UX… Toutes nos offres sur : https://entreprise.maif.fr.

MAIF - Société d’assurance mutuelle à cotisations variables - CS 90000 - 79038 Niort cedex 9 - Filia-MAIF - Société anonyme au capital de 114 337 500 E entièrement libéré - RCS Niort B 341 672 681 - CS 20000 - 79076 Niort cedex 9. Entreprises régies par le Code des assurances. Réalisation : Studio de création MAIF.

LA MAIF E T U R C RE


COMMUNIQUÉ

L’alternance à la MAIF :

Construire son avenir professionnel avec des professionnels. Depuis 2007, la MAIF s’est engagée dans une politique active en faveur de l’alternance, qu’elle soit sous forme d’apprentissage ou de professionnalisation. Cet acteur majeur de l’assurance des personnes et des biens en France continue depuis de s’investir dans cette forme d’intégration des jeunes dans le monde du travail et de prendre ainsi sa part de ce qui relève d’une responsabilité collective. Ainsi, en 2017, ce sont plus de 200 nouveaux alternants qui vont rejoindre la MAIF, en son siège social à Niort et partout en France. « Assureur Militant » n’est pas seulement un slogan : c’est aussi un engagement que la MAIF est fière de faire vivre chaque jour auprès de ses collaborateurs comme de ses alternants. Parce que la MAIF soutient l’enseignement et l’éducation depuis toujours, parce qu’elle place l’humain au coeur de son organisation, elle est convaincue qu’il est de son devoir d’être exemplaire dans son engagement, aussi bien envers les jeunes générations qu’auprès des personnes en recherche de reconversion. Parmi ses alternants, elle compte un bon nombre de professionnels qui désirent donner une autre orientation à leur activité professionnelle. En 2 ans, le nombre des alternants a augmenté de plus de 60 %. « Au-delà

d’un contrat de formation, l’alternance est un contrat gagnant –gagnant. Elle permet aux alternants de suivre leur cursus scolaire, puis de mettre en pratique leur savoir-faire au sein de nos équipes en bénéficiant des conseils et de l’expérience de professionnels reconnus. Rien de tel pour apprendre son métier que de le faire au quotidien. », explique Janick Debref, Responsable Développement RH. Au sein de la MAIF, chacun des tuteurs bénéficie d’une formation spécifique pour bien accompagner les alternants. « Offrir à des jeunes, des formations pointues ou permettre à des personnes en reconversion de se construire un nouvel avenir professionnel, est une grande responsabilité. Nous l’assumons et nous nous engageons à être excellents dans notre enseignement et dans la mise en pratique des savoir-faire acquis » poursuit Janick Debref. Par ailleurs, certains diplômés seront amenés à rejoindre les équipes ; c’est donc dans l’intérêt de la MAIF de leur proposer des formations de qualité afin d’optimiser l’intégration de ces nouveaux talents.

TÉMOIGNAGES « Mes tuteurs m’apportent leur connaissance des rouages de l’entreprise. Et en échange, j’apporte ma vision théorique ou mon point de vue sur les réseaux sociaux. L’alternance, c’est un vrai partage. C’est gagnant-gagnant ! » Mélanie R. - Service protection juridique, Toulouse depuis août 2015. « La MAIF ose se remettre en question et croit au management par l’envie. La confiance génératrice de performance ? Je la vis tous les jours ! On me fait confiance et ça m’a permis de mûrir et me donne l’expérience nécessaire sur le marché de l’emploi. » Elise G. - Assistante chargée d’études, Niort. « A la MAIF, on est loin de l’alternance « café ». C’est une formation vraiment exigeante. Tant mieux : l’assurance est en mutation, et j’aimerais vraiment participer à son évolution tout en défendant les valeurs de la MAIF. » Antoine F. - Gestionnaire conseil, Malakoff.


À LA UNE DOSSIER emr

LES ÉNERGIES MARINES RENOUVELABLES, UNE FILIÈRE PROMETTEUSE

PAR ROZENN GOURVENNEC

orte de plusieurs milliers de kilomètres de côtes, la France veut figurer parmi les leaders des énergies marines renouvelables (EMR), un secteur naissant et en forte croissance à l’échelle européenne. Son ambition : atteindre 6 000 MW d’EMR installés en 2020. « La France a pris du retard dans cette filière par rapport à ses voisins européens, mais elle possède des atouts majeurs, souligne Marlène Kiersnowski, responsable des filières énergies renouvelables en mer et hydroélectricité au Syndicat des énergies renouvelables (SER). Outre les avantages géographiques, elle est dotée d’un domaine d’expertise reconnu dans le monde, des savoir-faire en ingénierie, mais aussi des infrastructures de production qui permettent d’attaquer des marchés à l’export. Et la filière est bien soutenue par l’État et par les collectivités du littoral qui se montrent proactives pour faciliter le développement des différents projets.»

F

L’éolien offshore bien lancé Plusieurs pistes d’EMR sont d’ores et déjà à l’étude dans le Grand Ouest. L’éolien offshore (installé dans des zones situées en moyenne à 10 kilomètres des côtes et à des profondeurs allant jusqu’à 25 ou 30 mètres) est le projet le plus avancé à ce jour sur nos côtes françaises. Six parcs sont prévus au large du Tréport, de Courseulles-sur-Mer, de Saint-Brieuc, de Saint-Nazaire, de l’Île d’Yeu et de Noirmoutier, pour des mises en service attendues pour 20202023. Ils devraient produire au total 3 000 MW. Sur l’ensemble de la France, l’éolien flottant est le deuxième filon prometteur des EMR. Installée au-delà de cinquante mètres de profondeur, l’éolienne flottante permet de bénéficier de vents plus forts et plus réguliers. Une ferme-pilote de quatre éoliennes de 6 MW chacune devrait être ancrée au large de l’Île de Groix à l’horizon 20192021. Elle pourra comporter, à terme, jusqu’à six éoliennes pour fournir au total 36 MW, l’équivalent de la consommation de la ville de Lorient. L’hydrolien en test Encore en phase de démonstration, l’hydrolien exploite la force des courants marins pour la

© DCNS - Nicolas JOb _ HEOS Marine

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Avec quatre façades maritimes, la France bénéficie d’un potentiel de développement des énergies marines renouvelables parmi les plus importants d’Europe. Le Grand Ouest se positionne sur cette filière porteuse.


Une turbine hydrolienne sera prochainement mise à l’eau sur le site de Paimpol-Bréhat.

les eaux de surface et les eaux profondes, et l’énergie osmotique qui tire parti de la différences de salinité entre les eaux douces fluviales et les eaux marines. Des milliers d’emplois à la clé Les EMR représentent une manne d’emplois considérable pour la région Grand Ouest. Dans une enquête récente, le Groupement des industries de construction et activités navales estime que leur développement permettra de créer

Les énergies marines renouvelables DANS LE GRAND OUEST en chiffres 2020 - 2023 : dates prévisionnelles d’entrée en fonction des 6 premiers parcs éoliens offshore français 11 millions de km2 : c’est la surface de l’espace maritime français, n°2 mondial

(Sources : Livre blanc SER 2016 - France Energes Eoliennes)

transformer en énergie électrique. Plusieurs expérimentations sont en cours, notamment dans le Fromweur, entre l’archipel de Molène et l’île d’Ouessant. La PME quimpéroise Sabella y a installé une hydrolienne d’1 MW de juin 2015 à juillet 2016 pour fournir au réseau insulaire d’Ouessant une partie de son électricité. Elle devrait être remise à l’eau au printemps 2017. DCNS/Openhydro et EDF-Énergies Nouvelles tentent eux aussi de raccorder une ferme hydrolienne à un réseau d’électricité sur le site de Paimpol-Bréhat. Le projet, qui a pris du retard en raison d’un problème de corrosion des supports, devrait être repris fin 2017. DCNS et EDF-Énergies Nouvelles prévoient également de développer vers 2018-2019 une autre ferme-pilote au Raz Blanchard, au large du cap de la Hague (Manche), avec sept hydroliennes en test. Au total, le potentiel de l’hydrolien français est estimé à 6 GW (soit six fois plus qu’un réacteur nucléaire), dont la moitié serait disponible pour 2030. D’autres énergies marines renouvelables sont à l’étude, comme l’énergie houlomotrice produite par le mouvement des vagues (un site d’essai est prévu au Croisic), l’énergie thermique des mers qui exploite la différence de température entre

100€/MWh à 120€/MWh : coût de l’électricité des fermes éoliennes offshore françaises à l’horizon 2030 sur lequel s’engagent les professionnels 3 000 MW en cours de déploiement, répartis sur 6 parcs éoliens dans les eaux territoriales françaises parcs éoliens posés 10 000 emplois seront créés grâce aux 6 premiers parcs éoliens posés à l’horizon 2020 Entre 2014 et 2015, le nombre d’emplois liés à l’éolien dans le Grand Ouest a augmenté de près de 43 % contre 15,4 % au niveau national

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DOSSIER emr

DCNS ENERGIES, NOUVEL ACTEUR INDUSTRIEL DES EMR

cation et l’installation en mer, le champ des métiers possibles est très complet. Il faut des ingénieurs, juristes, chargés de mission pour le développement des projets, puis des spécialistes de l’acier, de la chaudronnerie, des composites, de l’électricité, de la forgerie, de l’électronique, des télécommunications, des nouvelles technologies... Pour les métiers traditionnels, un gros travail de reconversion et de formation va être nécessaire.» ❚

Interview

Jean-Michel Lopez Directeur en charge de la coordination des énergies marines renouvelables au Conseil régional de Bretagne

« Le port de Brest se prépare à accueillir les industriels de l’EMR » Un vaste chantier a démarré sur le port de Brest pour accueillir les industries liées aux EMR. Quels sont les enjeux de ces aménagements ?

Quelles retombées attendez-vous sur l’emploi dans la région ?

J-M L. Il s’agit d’un chantier sur trois ans de plus de 200 M€

de 150 emplois équivalent temps plein (ETP). Pour la suite, il est encore difficile de manier les chiffres annoncés par les industriels. Quelques éléments clés nous sont donnés par les fermes éoliennes offshore de 500 MW par exemple : jusqu’à 50 ETP en phase étude, entre 2 000 et 2 500 emplois chantiers dont 700 à 800 ETP en sous-traitance, puis 100-150 ETP par an en phase d’exploitation.

pour faciliter l’accès des bateaux de grande taille aux quais et créer une poldérisation, une surface de 40 hectares qui constituera un point d’ancrage sur la côte Atlantique pour les industriels, notamment de l’EMR. Il existe un équipement de ce type en Mer du Nord, mais l’infrastructure portuaire de Brest sera la seule de cette envergure sur la façade Atlantique.

J-M L. La phase de travaux nécessitera à elle seule un maximum

© Martin Boudier - Ingram Publishing

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50 000 postes en France d’ici 2030, tous métiers confondus. 500 emplois sont d’ores et déjà attendus sur le port de Cherbourg grâce à la construction prochaine d’une usine de pales d’éoliennes par le constructeur danois LM Wind Power, acquis par General Electric. Dix usines de fabrication d’éoliennes sont prévues en tout à Cherbourg, Saint-Nazaire et Le Havre, représentant des milliers d’opportunités. «L’éolien offshore offre à lui seul un potentiel de 8 000 à 10 000 emplois, affirme Paul Duclos, chargé de mission éolien au SER. Du bureau d’études à l’exploitant chargé de la maintenance, en passant par la fabri-

Le leader européen du naval de défense DCNS, en partenariat avec Bpifrance, Technip et BNP Paribas Capital, a lancé début 2017 DCNS Energies, sa nouvelle société dédiée au développement industriel et commercial des énergies marines renouvelables. Capitalisée à hauteur de 100 millions d’euros, elle se focalise sur trois technologies pour la production d’électricité : l’hydrolien, l’énergie thermique des mers et l’éolien en mer via les flotteurs semi submersibles. DCNS Energies se positionne en tant que constructeur de centrales EMR clés en main, destinées au marché français et à l’exportation. Pour Bpifrance, cela représente un potentiel de recrutements important concentrés autour de Brest et Nantes, qui emploient déjà 250 ingénieurs et techniciens, mais aussi à Cherbourg, où une usine d’assemblage dédiée aux hydroliennes va être construite. Elle devrait employer une quarantaine de personnes dans un premier temps, puis deux à trois fois plus en phase commerciale.


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À LA UNE DOSSIER pharmaceutique

POLEPHARMA, RÉFÉRENCE DE LA FILIÈRE PHARMACEUTIQUE Premier cluster de production et d’emplois pharmaceutiques en Europe, Polepharma s’est positionné comme une référence de la filière au sein du territoire Centre-Val de Loire, Normandie et Île-de-France. PAR ROZENN GOURVENNEC

réé en 2002, Polepharma fédère le premier bassin européen de production pharmaceutique, avec 53 % de la production de médicaments en France et près de 60 000 emplois. Le cluster compte plus de 175 membres directs et 300 entreprises ou organismes, des laboratoires pharmaceutiques aux centres de formations en passant par les fournisseurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur (de la chimie à la distribution), les universités et les centres de R&D. De grands noms de l’industrie pharma-

C

Plus de 60 000 emplois directs sur l’ensemble de la filière

53 % de la production pharmaceutique française 1er exportateur de médicaments en France avec 25,3 Md€ de CA à l’export 300 entreprises et établissements publics et privés 3 régions : Centre Val-de-Loire, Normandie, Île-de-France

10 000 recrutements par an depuis 10 ans dans la filière pharmaceutique

ceutique y adhèrent, comme Sanofi, Merck, Servier, Ipsen, Novo Nordisk, Famar, Nextpharma ou Léo Pharma. La terre fertile du médicament Tous travaillent sur le mode de la « fertilisation croisée » pour améliorer leur compétitivité, mutualiser leurs coûts ou encore promouvoir leurs savoir-faire lors de salons professionnels. De la recherche fondamentale à la logistique, les acteurs œuvrent en réseau, couvrant toutes les étapes de développement et de production de médicaments. Le pôle poursuit quatre objectifs principaux : devenir leader mondial, porter les valeurs de la production pharmaceutique française, renforcer la relation donneurs d’ordre/ fournisseurs et innover, pour devenir un des acteurs des médicaments de demain. Générer de l’emploi Sous sa marque « PharmaValleyTM », le cluster accompagne ses adhérents à l’export, soit en mission individuelle, soit sur des salons en stands mutualisés. Pour améliorer la compétitivité de ses adhérents, il organise des ateliers et des workshops sur la traçabilité, les achats, la maintenance, l’usine du futur, le supply chain… Il favorise les collaborations entre les mondes de la recherche et de l’industrie lors de rencontres

© DR

La filière pharmaceutique DANS LE GRAND OUEST en chiffres

(Sources : Polepharma et Leem)

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Interview

Fabien Riolet Directeur général Polepharma

« De nombreux métiers du secteur pharmaceutique sont en transformation » Les entreprises de Polepharma recrutent-elles actuellement ? Quels sont leurs besoins ? Fabien Riolet Les métiers des affaires réglemen-

Bigpharma où se côtoient start-ups innovantes et les directions R&D des laboratoires. Pour accroître leur visibilité, les PME sont accompagnées sur des salons à l’international. Le tout dans un souci de compétitivité constante pour permettre aux entreprises adhérentes de capter de nouveaux marchés, de gagner en productivité et de générer de l’emploi. Une politique payante : sur les cinq dernières années, les effectifs en production ont augmenté de 13 %. Désormais, comme sept des médicaments les plus vendus dans le monde sont des biomédicaments, Polepharma s’investit au côté des acteurs de son territoire pour accompagner les industriels vers la bioproduction, axe de progrès déterminant pour l’avenir de la filière. ❚

Novo Nordisk, membre de Polepharma, a noué des relations avec des établissements d’enseignement et s’est engagé dans les actions locales de prévention du diabète.

taires ou des profils de pharmaciens pour les métiers de galénistes ou d’assurance qualité sont en tension. Les entreprises se dotent de profils experts de la performance industrielle (Lean) ayant travaillé dans l’amélioration continue au sein d’autres filières comme l’agroalimentaire, l’automobile ou l’aéronautique. Les laboratoires manquent aussi de médecins. Ils prévoient d’embaucher de plus en plus de jeunes au vue d’une forte présence de seniors.

Voit-on apparaître de nouveaux métiers ? F.R. De nombreux métiers sont en transformation

comme ceux des affaires réglementaires et de la qualité ou les métiers de vigilance sanitaire (pharmaco-vigilance). Certains sont en émergence tels que les responsables grands comptes (du fait de la concentration des clients) ou les responsables des associations de patients (en raison du renforcement de la place du patient dans les décisions de santé). Le passage à l’usine 4.0 amènera sans aucun doute à faire émerger des compétences poussées dans la gestion des big datas.

LES BIOMÉDICAMENTS, NOUVEAU GISEMENT DE PRODUCTIVITÉ Pour conserver son poids dans la production de médicaments, la Région Centre Val de Loire se positionne désormais sur les biomédicaments, dont les principes actifs ne sont pas issus de la synthèse chimique, comme les médicaments, mais d’une source biologique. Avec 33 000 emplois et 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014 (en hausse de 5 % en moyenne depuis 2010), ce secteur représente un vrai défi de compétitivité pour la France, qui, malgré 521 entreprises de biotechnologies au compteur, n’arrive qu’en septième position en Europe en termes de ventes. C’est pourquoi la Région Centre Val de Loire a financé sur la période 2014-2016, à hauteur de 7 millions d’euros, le programme « Ambition Recherche Développement 2020 » qui vise à développer un pôle de recherche et de développement sur les biomédicaments. Un centre de formation spécialisé a également ouvert ses portes à Tours en 2016, offrant des formations en alternance sur les biomédicaments et bioactifs cosmétiques. Il ambitionne de former sur dix ans plus de 1200 étudiants en formations initiales, 4200 étudiants en formation par apprentissage et un millier de salariés.

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À LA UNE DOSSIER innovation

ID4CAR, MOTEUR DE CROISSANCE POUR VOITURE DE DEMAIN Depuis 2006, le pôle de compétitivité ID4Car soutient l’innovation, la performance et le business dans les secteurs de l’automobile et de la mobilité en Bretagne, PAR ROZENN GOURVENNEC Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. évelopper l’innovation et faire du Grand Ouest une région forte sur quatre grands marchés (automobile, véhicules spécifiques, machinisme agricole/engins off-road/robotique mobile et services de mobilité), tels sont les principaux objectifs stratégiques du pôle de compétitivité ID4Car. Ce pôle compte près de 300 membres, dont deux-tiers de grandes entreprises et PME, et un tiers de laboratoires et d’écoles. Depuis la fusion avec l’Institut automobile du Mans (IAM), le 1er janvier dernier, de nouveaux objectifs sont venus s’ajouter au tableau : le pôle soutient désormais ses membres sur le plan de la performance et du business.

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Les filières automobile et mobilité DANS LE GRAND OUEST en chiffres 90 000 emplois sur la filière dans le Grand Ouest 900 entreprises - 235 laboratoires 300 membres ID4Car 68 % des projets accompagnés et labellisés 130 projets financés 310 M€ 40 missions menées dans le monde

(Source : ID4CAR)

par le pôle ont obtenu un financement public

Projets et innovations En clair, il s’agit de générer de la croissance par l’innovation, de transformer les projets en succès commerciaux et d’accroître la visibilité des entreprises en Europe et à l’international. Grâce au business collaboratif, les entreprises membres peuvent se regrouper afin d’accéder à des marchés. OMA Group est, par exemple, le regroupement de six moulistes de la région Pays de la Loire, représentant 140 salariés et qui associent leurs savoir-faire depuis 2009 pour répondre en offre globale. Grâce à cette collaboration, ils ont pu accéder à de nouveaux donneurs d’ordres et enregistrer une augmentation de leur chiffre d’affaires de 6 %. Le pôle permet aussi aux PME de mutualiser leur coût de R&D, d’accéder à des financements privés/publics et à des conseils personnalisés en lien avec leur phase de développement. Une offre qui a fait ses preuves : 68 % des projets des membres accompagnés et labellisés par le pôle ont obtenu un financement public.

© TonyYao

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COMMUNIQUÉ

MECACHROME Acteur incontournable dans les domaines de l’aérospatiale, de l’automobile, du sport automobile, de la défense et de l’énergie, Mecachrome s’emploie depuis 80 ans à concevoir et fabriquer des pièces et des ensembles de structures à forte valeur ajoutée. Grace à des atouts forts – expertise, efficacité, compétitivité, réactivité –, Mecachrome est devenu un leader mondial dans la mécanique de précision.

A

ujourd’hui implanté en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique du Nord, Mecachrome est le partenaire des plus grands acteurs industriels de l’aéronautique, de l’automobile et de l’énergie. En France, Mecachrome est situé dans les régions Centre, Pays de la Loire, Hauts de France, et Occitanie. A l’international, le groupe est présent au Canada, au Maroc, en Tunisie et au Portugal.

En chiffres

400 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2016

3 000 salariés dans le monde

Interview

Philippe DURET

14 sites de production dans le monde

DRH DU GROUPE MECACHROME

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Bonjour Monsieur Duret, quels profils recrutez-vous ? Nous recrutons pour accompagner notre forte croissance dans le domaine de l’aéronautique sur nos métiers de production. Nous embauchons des experts techniques en usinage et mécanique : Tourneurs Fraiseurs CN, Programmeurs CFAO, Techniciens Maintenance Industrielle… ainsi que des Managers de proximité en production, afin de faire progresser notre encadrement et de renforcer nos capacités en matière d’industrialisation. Rencontrez-vous des problèmes pour attirer les profils recherchés ? Oui, car l’ensemble de nos emplois sont des emplois qualifiés en situation de pénurie, ce qui peut sembler paradoxal. Cette situation n’est pas propre à Mecachrome, elle concerne l’ensemble des entreprises dans l’industrie aéronautique. Notre secteur se porte bien et continue sa croissance. Ainsi, nous

Embarquez vers l’Excellence « Nous structurons notre groupe et développons l’usine du futur »

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étions 1 800 en 2012, nous sommes aujourd’hui 3 000, dont 200 recrutements en CDI réalisés rien que sur 2016. Que faites-vous pour pallier à ce problème ? Nous formons et qualifions (CQPM) régulièrement des demandeurs d’emploi à nos métiers par l’intermédiaire de notre centre de formation MK FORMATION, pour l’usinage, les travaux mains et bientôt pour le contrôle tridimensionnel. Nous développons également des partenariats avec les lycées professionnels implantés dans nos régions ainsi qu’avec les organismes de formation par alternance afin de rendre les formations initiales plus attractives et d’assurer la transmission des savoirs. Ainsi nous avons dernièrement officialisé notre partenariat avec les Compagnons du Devoir. Quelles sont les qualités de Mecachrome qui incitent à postuler chez vous ? Avoir la possibilité de travailler sur des produits de haute technologie telles que des pièces complexes à destination de l’aéronautique, du spatial et de la formule 1. Mecachrome, c’est également une entreprise qui va de l’avant et qui progresse : nous structurons notre groupe et développons l’usine du futur. Aussi les usines de MK Automotive à Sablé sur Sarthe (72) et de MKAD à Varilhes (09) sont de beaux exemples d’usines 4.0 : hautement automatisées, totalement digitalisées et tous les process sont intégrés sur le même site. Quelles sont les possibilités d’évolution ? Nous offrons des possibilités de mobilité interne tant en France qu’à l’international pour nos fonctions d’expertise et d’encadrement. Nous accompagnons l’ensemble de nos collaborateurs dans leur développement professionnel afin de leur permettre d’évoluer et de grandir avec nous : système d’examens professionnels pour les changements de qualification du personnel ouvrier, mise en place d’un Parcours Management afin d’accompagner notre personnel dans l’encadrement d’équipes… La mobilité interne doit aussi se traduire par une mobilité géographique dans l’ensemble du groupe.

www.mecachrome.com recrutement-siegesocial@mecachromegroup.com


DOSSIER innovation

Interview

En dix ans, 110 millions d’euros de financement public ont été mobilisés.

Directeur général Pôle ID4Car

« L’usine du futur et le véhicule connecté créent de nouveaux besoins » Comment se porte le marché de l’automobile actuellement ? S. C.d.S. Il reprend de très belles couleurs, puisque plusieurs entreprises recrutent, telles PSA, Renault ainsi que de nombreuses PME en pleine croissance. Ce phénomène s’explique par deux raisons : la pyramide des âges et les importants enjeux à venir dans le secteur automobile.

Quels sont les profils les plus recherchés ? S. C.d.S. L’usine du futur nécessite des profils d’ingénieurs en robotique

et en technologies du numérique. Les volumes augmentant, on recense également des besoins pour la fabrication des produits, avec des profils de techniciens et d’opérateurs, toutes compétences confondues. Pour les véhicules connectés, les demandes portent sur l’électronique de puissance, le hardware, le développement de logiciels, l’analyse de données, la cybersécurité... Dans l’après-vente automobile, on recherche des experts dans la maintenance et la réparation de véhicules hybrides. Enfin, un dernier secteur émerge : les services liés à la mobilité.

Et quels sont les métiers en tension ? S. C.d.S. Les ingénieurs en électronique de puissance, les data analysts

et les métiers liés à l’usine du futur et aux véhicules connectés.

LE GROUPE GRUAU PRÉVOIT L’EMBAUCHE DE 50 À 80 COLLABORATEURS EN 2017 Leader européen de la carrosserie sur véhicule utilitaire, le groupe Gruau vise désormais les premières places mondiales ! Pour ce faire, le constructeur-carrossier implanté à Laval depuis 1889 a lancé en 2016 un vaste plan d’investissement de 39 millions d’euros sur deux ans destiné à moderniser certaines de ses usines, augmenter ses capacités de production et poursuivre son internationalisation. Un nouveau bâtiment de 2 000 m² va être construit, le parc de stockage des véhicules agrandi et le centre de formation qui existe depuis 1993 réhabilité. Un espace dédié à l’innovation, baptisé « G’Innov-Lab », est par ailleurs déjà opérationnel. « Notre objectif est de doubler notre activité et de passer d’un chiffre d’affaires de 218 millions d’euros en 2016 à 400 millions d’ici quatre à cinq ans, affirme Patrick Gruau, président du groupe familial. Cette expansion va bien sûr s’accompagner de recrutements. Nous avons déjà augmenté notre effectif de 214 collaborateurs en 2016 et prévoyons d’en recruter entre 50 et 80 en 2017. De nombreux profils sont concernés : ingénieurs généralistes, ingénieurs méthode, spécialistes en électricité, approvisionneurs, caristes, préparateurs de commandes, responsables magasin… ». Le groupe de 1 350 salariés répartis sur 18 sites en France et dans le monde transforme chaque année 50 000 véhicules de série en fourgons, bennes, véhicules isothermes, voitures de police, foodtrucks ou ambulances. Il a vendu, en décembre 2016, son premier véhicule utilitaire électrique, l’Electron II, et travaille sur le développement de nouveaux produits.

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Une filière qui recrute Les entreprises du pôle bénéficient également, comme tout l’écosystème automobile français actuellement, d’une conjoncture favorable, avec des résultats et des recrutements en hausse. Au Mans, l’usine Renault prévoit d’embaucher 100 personnes en CDI en 2017, dans tous les domaines : cadres, managers, techniciens et conducteurs d’installation dans les secteurs maintenance, qualité ou logistique. À Cléon, en Seine-Maritime, le constructeur a également annoncé la création de 200 postes en CDI au cours de l’année. Près de Rennes, PSA-La Janais recrute 400 personnes en mission intérim de longue durée pour accompagner le lancement de la nouvelle Peugeot 5008. L’expérience dans les métiers d’agents de construction automobile n’est pas nécessaire puisque des formations sont proposées en début de mission. À Sablé-sur-Sartre, l’usine de Valéo, en pointe dans le domaine de la micro-hybridation, prévoit lui aussi d’étoffer ses effectifs en 2017. L’heure est donc à l’embellie dans ce secteur qui commence à retrouver sa forme d’avant la crise économique. ❚

Sergio Capitao da Silva


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tendances manager autrement PAR ROZENN GOURVENNEC

Management : l’heure est au changement l’événement

Libérés, délivrés, les salariés seraient plus productifs et performants. Pour rester compétitives et innovantes, de plus en plus d’entreprises revoient leur modèle d’organisation en plaçant l’humain au cœur des enjeux.

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«

l’ancienne ne correspond pas aux aspirations des jeunes de la génération Y et Z.» Libérer la créativité Pour les aider dans leur transformation, Les Artisans du changement proposent une palette d’outils comme la «Changebox», une sorte de chéquier de conseils et de formations composé de plusieurs modules au choix (ateliers créatifs, conférences inspirantes, actions bien-être des salariés, journée collaborative, formation au management visuel…). « L’idée est libérer la créativité et l’espace d’initiatives des salariés pour performer les entreprises. Nous formons également des “Ambassadeurs du changement”. Ce sont des collaborateurs qui, sur la base du volontariat, découvrent de nouvelles façons de manager des

revient à nantes les 11 & 12 mai. thème 2017 :

Liberté, créativité et bien-être

Atlantic booste l’esprit créatif de ses salariés À la Roche-sur-Yon, le fabriquant de chauffages et chauffe-eau Atlantic encourage l’innovation chez ses salariés grâce à un fab lab créé en mai 2016. « Nous sommes partis du principe que tous nos équipiers sont des clients, ils peuvent donc avoir des idées sur les points d’amélioration à apporter à nos produits, explique Emmanuel Caille, directeur industriel du groupe qui comprend 6 300 salariés dans le monde. Chacun peut être innovateur et améliorateur. Nous faisons appel à l’intelligence des équipiers et non plus seulement à leur bras ». Lorsqu’un collaborateur arrive avec une idée d’innovation, il réalise un prototype dans le fab lab avec l’aide d’un facilitateur, puis le propose au comité d’innovation qui sélectionne les produits commercialisables. Un sèche-serviette musical a ainsi été créé par un des équipiers. « Cela suppose un changement managérial, car il faut accorder du temps à l’innovateur pour réaliser son prototype. C’est un changement également pour les équipes R&D qui doivent accepter ne plus être les seuls détentrices de l’innovation. Mais j’y vois plusieurs points bénéfiques pour l’ensemble de l’entreprise : cela donne du sens au travail des équipiers, un sentiment de fierté. Ils ne viennent pas faire un travail répétitif, on a confiance en leurs idées. Et ça casse les murs entre les différents services qui doivent désormais collaborer plus étroitement. Enfin, les collaborateurs deviennent les ambassadeurs de nos produits auprès de leurs proches et se sentent plus engagés dans l’entreprise ». Le groupe vendéen qui possède 22 sites industriels dans le monde dont dix en France recrute actuellement des talents scientifiques et managers, jeunes ou expérimentés. www.groupe-atlantic.fr

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ous sommes dans un monde où les entreprises ancrées dans leurs habitudes sont amenées à disparaître. Il faut bouger, s’adapter, se remettre en question pour trouver de nouveaux leviers d’innovation et développement ». François Badenès est le président des Artisans du changement, un cluster d’entreprises créé en 2015 en Pays de Loire, qui accompagne les entreprises et les organisations dans leur transition et leur transformation. En un peu plus d’un an d’existence, ce collectif a vu le nombre de demandes augmenter. «On observe une vraie prise de conscience des entreprises, qu’elle que soit leur taille. Nous sommes dans un changement de cycle profond, les sociétés ont compris que leur métier va être impacté par le digital ou qu’elles n’attirent plus les talents car le mode de management à

La fabrique du changement



tendances manager autrement

équipes et des projets, pour ensuite essaimer ces bonnes pratiques en interne. Ces méthodes viennent des Etats-Unis et des pays scandinaves, qui ont quinze ans d’avance sur la France. »

des «Gemb’Agri» au sein de plusieurs exploitations d’Ille-et-Vilaine. «Les agriculteurs, fatigués moralement et physiquement, cherchaient à mieux vivre leur métier, raconte Nadine Herbelin, directrice du CETA 35. En découvrant les façons de faire des uns et des autres, ils ont pu modifier leur organisation de travail en faisant la chasse au gaspillage, aux déplacements inutiles et gagner à la fois du temps et du bien-être. Cela facilite aussi le recrutement. Donner un cadre de travail plus clair dans lequel les salariés se sentent impliqués et autonomes contribue à attirer les jeunes – et moins jeunes – vers les métiers de l’agriculture.» ❚

On envoie les collaborateurs et leur manager “voir ailleurs”

Interview Izabelle Mona Secrétaire générale des services au Conseil général d’Ille-et-Vilaine

Le Conseil général d’Ille-et-Vilaine met actuellement en place une délégation à la transformation. Pourquoi cette initiative ?

« Nous voulons créer une nouvelle façon de construire le service public »

I. M. C’est une volonté des élus et de la direction générale. Elle est née à la fois des contraintes financières qui obligent la collectivité à se remettre en question, des technologies qui avancent de plus en plus vite et des attentes des usagers qui exigent réactivité et transparence sur l’argent public. Il faut anticiper et accompagner ces changements et les transformer en opportunités pour les usagers (leur rendre un meilleur service) et pour les agents (faire évoluer les métiers dans un esprit de bien-être au travail).

Comment comptez-vous procéder ? I. M. C’est un vaste chantier entamé il y a un peu plus d’un an. La réforme territoriale nous a

amenés à mettre en place un nouvel organigramme. La délégation à la transformation concerne plusieurs services. Nous avons également créé un Lab 35, laboratoire destiné à développer toute forme d’innovation au bénéfice des usagers et des agents. On veut en faire le lieu d’expérimentation d’un nouveau fonctionnement, moins hiérarchique, plus transversal, coopératif, basé sur la confiance.

© F Hamon - Monkey Business Images Ltd

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Voir ailleurs Sens&co, cabinet de conseils basé à Vern-surSeiche près de Rennes, mise quant à lui sur le «Gemba walk». «On envoie les collaborateurs et leur manager “voir ailleurs”, dans d’autres entreprises, s’inspirer d’autres types d’organisation, explique Xavier Médard, fondateur et co-dirigeant du cabinet. Ils détectent aussi ce qui empêche l’entreprise d’être plus efficace. Chaque participant transpose ensuite les acquis de la rencontre dans sa propre entreprise. Dans un troisième temps, nous les accompagnons dans leur transformation en leur proposant des conseils, des formations ou en leur faisant bénéficier d’un écosystème. » Le CETA 35, association de formation et d´accompagnement technique et stratégique des exploitations agricoles, mène depuis trois ans



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Immobilier : zoom sur le marché breton Dans un marché en progression de 11 %, la Bretagne enregistre plus de 90 000 transactions en 2016, du jamais vu depuis dix ans.

Philippe BUYENS, Directeur Général de Capifrance nous présente le bilan d’un secteur où il fait bon vivre et investir.

la Bretagne se distingue par des prix stables : • +2,1 % pour les appartements neufs (3 620 €/m2) • +1,1 % pour les appartements anciens (2 130 €/m2) • +2,2 % pour les maisons (165 000 €).

Un marché des résidences secondaires dynamique De par son littoral attractif, la Bretagne séduit avec un marché des résidences secondaires plus dynamique que la moyenne nationale (12 % des logements contre 9 % en France). La tendance se renforce avec un volume des ventes accru depuis quelques mois, sans pour autant que les prix ne s’emballent.

Tous les voyants sont au vert sur le marché breton avec un volume des ventes en hausse dans tous les départements et pour tous types de transactions.

Les biens à l’essai

Au niveau de la vente d’appartements anciens, les indicateurs affichent des progressions nettement supérieures au marché national, en particulier pour les Côtes d’Armor (+30 %), le Morbihan (+23 %) et la Loire-Atlantique (+18,7 %). Concernant les logements neufs, on constate une reprise d’activité avec une hausse des autorisations de construire importante +26,1%). Grâce à la loi PINEL pour les investisseurs et le PTZ pour les primo-accédants, la Bretagne a vu le volume des ventes d’appartements neufs et de terrains à bâtir progresser de 16,5 % sur un an, avec 80 % des transactions concentrées dans les deux métropoles bretonnes Rennes et Nantes.

Avec les «biens à l’essai», un service inédit dans l’immobilier qui offre l’opportunité pour de potentiels acquéreurs de tester leur bien avant de l’acheter et l’occasion pour les vendeurs d’accélérer la vente. A noter que, selon l’INSEE, 20 % des bretons souhaitent changer de logement en 2017. Cela fait autant de biens à tester !

Chiffres-clés du réseau de la région Ouest

13 284 2093 14 000 M€ CA

CONSEILLERS

VENTES

Enfin, la progression des ventes de maisons anciennes est particulièrement élevée dans les départements des Côtes d’Armor (+12,5 %) et du Morbihan (+11,7 %).

Des prix plutôt stables Alors que l’on constate une hausse des prix dans 90 % des villes de plus de 100 000 habitants, hausse sensible dans le sud du grand ouest (Le Mans +10,4 %, Angers +5,1 %, Tours +4,8 %),

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tendances TRAVAILLer autrement PAR ROZENN GOURVENNEC

Et si on travaillait hors du bureau ? Télétravail, co-working, desk sharing, flex office… de nombreuses entreprises ont modifié leur façon de travailler pour offrir plus d’autonomie et de responsabilités à leurs collaborateurs.

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Nomades du travail La société aide les entreprises à se libérer et à organiser le co-working, le télétravail ou le desk-sharing (bureau partagé). «L’entreprise de demain ressemble au théâtre moderne. Dans le théâtre ancien, on avait une unité de lieu, de temps, d’action, un modèle que le théâtre moderne a cassé. Avec le télétravail et le co-working, on peut travailler où on veut, quand on veut, libéré de la hiérarchie. Le desk-sharing est la suite logique de ce phénomène. À la maison ou en tiers-lieu, les salariés peuvent se concentrer. Ils viennent au bureau pour interagir, collaborer avec les collègues. Aussi, les bureaux non occupés peuvent servir à d’autres collaborateurs ou l’espace libéré peut être transformé en espace collaboratif (flex-office). Toutes les entreprises du Cac 40 se sont mises au télétravail et de grands noms comme Société Générale, IBM, Sanofi, Axa, entre autres, pratiquent le desk-sharing». Quant au co-working, il a fait des

émules en quelques années. En témoigne l’engouement suscité par Néo Nomade, la plate-forme créée par LMBG Worklabs qui met en relation ceux qui cherchent un bureau et ceux qui disposent d’espaces de travail. Elle propose actuellement plus de 1400 espaces dans 182 lieux de l’Hexagone et enregistre 6000 réservations par mois. La jeune pousse vient de lever 1,6 millions d’euros et souhaite décupler les réservations de bureaux. ❚

Interview Muriel Buji-Charrier DRH de Socomore à Vannes

« Le télétravail repose sur la confiance employeur-salarié » Comment et pourquoi avez-vous mis en place le télétravail ? M. B-C. Nous nous y sommes mis il y a une dizaine d’années à

l’initiative d’un collaborateur qui devait déménager, puis de façon plus formelle en 2014. Le télétravail est une déclinaison de notre projet « Socopolis » qui consiste à changer nos façons de travailler. Une dizaine de personnes télétravaillent un à deux jours par semaine, surtout ceux qui habitent loin de leur lieu de travail.

Quelles sont selon vous les conditions de réussite ? M. B-C. Le préalable absolu est la confiance de la direction envers

les télétravailleurs. Ensuite, il faut un environnement technique au point, et une formalisation pour encadrer de façon précise les conditions du télétravail.

Quels sont les avantages pour l’entreprise ? M. B-C. C’est un confort pour les salariés, qui passent moins de

temps sur la route et peuvent mieux se concentrer sur leur sujet, prendre du recul.

© DR - Zinkevych

S

elon une enquête de l’Obergo (Observatoire du télétravail et de l’ergostressie), le télétravail concerne seulement 2% de salariés en France... contre 35% aux Pays-Bas. Il rendrait les salariés 15% plus productifs. La société de conseil LBMG-Worklabs accompagne les entreprises qui souhaitent proposer à leurs salariés de nouveaux modes de travail. À l’origine de cette start-up, trois jeunes de la génération Y qui n’ont pas voulu du modèle d’entreprise de leurs aînés. «Nous nous sentions étouffés par l’organisation du travail, raconte Frantz Gault, directeur général. En tant qu’enfants du digital, on ne comprenait pas pourquoi il fallait aller tous les matins au bureau alors qu’il existe des ordinateurs portables, pourquoi les organisations étaient très hiérarchiques et pourquoi le bureau ne pouvait pas être aussi agréable qu’un café Starbucks. Au début, en 2010, on nous a pris pour des fous, maintenant on est passé au statut d’experts. »

Toutes les entreprises du CAC 40 se sont mises au télétravail


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