À vos marques !

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Sur des chemins où le réseau ne passe pas, deux traits sur un caillou seront toujours bienvenus !

Pour fêter les 10 ans du GR® de Pays 2013 Marseille Provence Métropole dit GR2013, le sentier se fait beau et va bénéficier de quelques retouches. Un trait de jaune et un trait de rouge, légers, juste pour orienter le regard et attirer le marcheur.

Roadbook réalisé par le Bureau des guides du GR2013 en collaboration avec la Fédération Française de la Randonnée Pédestre.

Deux traits sur un caillou ser o nttoujoursbienvenus!

Au commencement

Ces arbres qui semblent avoir poussé étrangement n’ont pas été déformés par la nature mais par l’Homme, plus précisément par les Indiens d’Amérique qui choisissaient de jeunes arbres d’une espèce souple et solide et leur faisaient prendre une forme spécifique au fur et à mesure de sa croissance.

Ils y parvenaient en plantant un pieux dans le sol auquel ils attachaient l’arbre plié jusqu’à ce qu’il forme un arc horizontal au bout duquel ils laissaient une seule nouvelle branche pousser. Chaque tribu utilisait une variation de cette technique, ce qui donnait une forme qui leur était spécifique. Il existe des milliers de ces arbres partout en Amérique du Nord bien que beaucoup soient morts ou aient été détruits.

Ensemble, ces arbre-balises créaient un vrai système de navigation qui permettait aux Amérindiens de se repérer lors de leurs déplacements et lorsqu’ils partaient chasser.

Après avoir été oubliés de nombreux groupes essaient aujourd’hui de les cataloguer, malheureusement il est parfois arrivé que des erreurs aient été faites et que des arbres déformés naturellement aient été comptés dans les arbres d’amérindiens ce qui a conduit certains à penser que tout le système n’était qu’une invention.

Des histoires de pierres

Conducteur des âmes, dieu de la communication, gardien des routes et carrefours, Hermès est le dieu des voyageurs, des bergers, des commerçants, des voleurs et des orateurs. Il conduit les âmes aux Enfers. Hermès est « un brouilleur de piste, un trafiquant, un brigand. S’il peut représenter l’ordonnancement d’un espace, il peut aussi bien en être le désorganisateur. Il est à la fois l’ordre et le désordre. Il est déroutant et insaisissable ».

La forme la plus ancienne de son culte s’adressait à ses représentations dites hermai, en Arcadie ou en Attique, sous la forme de colonnes de pierre quadrangulaires surmontées d’une tête barbue, pourvue éventuellement d’un phallus et souvent accompagnées d’une inscription. Ces hermès se trouvaient au bord des routes, sur les frontières, aux croisements, aux portes des villes et des maisons, mais également sur les places, dans les gymnases, les bibliothèques, les sanctuaires. Ils constituent la base de son culte.

Il était de coutume de placer des empilements de pierres en son honneur aux carrefours : chaque voyageur ajoutait une pierre à l’édifice. Ces tas de pierres ont été peu à peu supplantés par des bornes en pierre de forme phallique placées le long des routes, pour aboutir à la forme équarrie et quadrangulaire des hermès, surmontés de la tête du dieu et portant, en leur centre et en relief, ses attributs virils.

Les hermai recevaient des couronnes, des onctions, différents dons comme de la monnaie, des fruits, des épis, des gâteaux, des victimes animales.

Toute rencontre, tout événement, tout accident imprévu sur une route est appelé « don d’Hermès » (en grec ἕρμαιον / hermaion qui désigne aussi notre coup de chance).

En dehors de ces hermès, le dieu n’a pas d’autres sanctuaires : « pas un seul grand temple, pas une ville où le dieu règne en maître incontesté dans une demeure centrale ».

Source : Wikipedia

Un inuksuk près du village de Kuujjuarapik, au Canada. Cette construction délimitait les limites du territoire et son bras le plus long indique le village le plus proche. Traditionnellement l’inuksuk avait aussi une fonction d’épouvantail pour aider à chasser

Un cairn, ou montjoie, est un amas artificiel de pierres placé à dessein pour marquer un lieu particulier. Ce type d’amas se trouve la plupart du temps sur les reliefs, les tourbières ou au sommet des montagnes.

En Écosse, il est de coutume de transporter une pierre jusqu’en haut de la colline pour la déposer sur un cairn. Ainsi, les cairns deviendraient de plus en plus grands. Un ancien dicton écossais dit « Cuiridh mi clach air do chàrn », c’est-à-dire « Je déposerai une pierre sur ton cairn ».

Encore de nos jours chez les Juifs, la tradition veut qu’on dépose des petits cailloux sur la tombe que l’on visite.

En Asie, le stupa trouve son origine dans le tumulus et ne consiste, à ses débuts, qu’en un mausolée, empilement de briques ou de pierres au cœur duquel est enfermée une relique du Bouddha.

Ils ont envahi nos plages… et les réseaux sociaux. Les « cairns », ces petits amas de pierres initialement destinés à guider les randonneurs en montagne, sont depuis quelques années détournés en sculptures, devenues stars d’Instagram. Au point de devenir la bête noire des protecteurs du littoral français. La pratique, bon enfant et ludique, s’avère en effet très néfaste pour l’environnement. « C’est devenu un tel phénomène que nous en voyons plusieurs centaines réalisées chaque jour », constate au Cap Frehel (Côtes-d’Armor) Didier Olivry, délégué au rivage du Conservatoire du littoral breton.

« Ce n’est pas bien méchant s’il y en a un ou deux mais à cette dose, c’est une atteinte à l’écosystème et à la végétation protectrice du bord de mer. Même si ça paraît stérile, les cordons de galets ont une vraie utilité, par exemple pour les choux marins ou les gravelots, ces oiseaux qui pondent directement dedans, sans nid. Leur période de reproduction coïncide avec la période estivale », assure l’expert, inquiet de l’ampleur prise par cette mode.

« Il y en a tellement que les gens finissent par manquer de galets et vont piocher dans les pierres des falaises. Ça les déchausse et accélère l’érosion », regrette-t-il. Et de poursuivre, un brin agacé : « Quand on les détruit, certaines personnes ont une attitude agressive, considérant que l’on touche à leur œuvre d’art ! Certains se pensent en mission, ils doivent absolument avoir fait leur cairn avant de partir de Bretagne ! » ironise le conservateur, qui a fait installer des panneaux de signalisation pour interdire et « faire de la pédagogie ».

Par Aurélie Rossignol

Le 19 août 2019 à 17h32 dans Le Parisien

En Bretagne, un pictogramme spécial a été mis en place. /DR LP/Matthieu de Martignac

Votre relation à la nature ?

Andy Goldsworthy. - Ma première véritable rencontre avec la nature remonte à l’époque où je travaillais dans les fermes, à 15 ou 16 ans. C’est très sculptural : les champs labourés, les bottes de foin… Et il y a le côté brutal du travail, cette perception de la vie et de la mort.

Et à l’art ?

J’ai toujours su que je serais artiste. À l’époque de la ferme, il y a peut-être eu un épisode précurseur : nous ramassions des pierres dans un champ, mon frère me les passait depuis la remorque du tracteur et j’en ai fait une pile. C’était une très belle pile, ordinaire mais avec cette qualité qui vous fait voir différemment.

L’artiste sculpteur Andy Goldsworthy consacre son oeuvre depuis 25 ans à travailler dans la nature où il puise ses matériaux.

Vous êtes en prise avec les éléments… Mon travail est très physique, mais j’aime ce contact, cette friction. Il y a une grande différence entre regarder et toucher. J’aime le changement, la croissance, la vie.

Votre pièce pour Chaumont ? C’est un cairn en ardoises de la région, posé sur une souche de platane dont les branches, en repoussant, enserreront la sculpture. Je n’étais pas sûr du résultat, mais c’est fantastique, on dirait qu’il flotte sur sa base, devant la Loire. J’avais dit que je ne ferais plus de cairn, celui-là est le dernier. Il va évoluer avec le temps : cette idée me plaît beaucoup.

L’invention de la randonnée

Pionnier du tourisme vert en forêt de Fontainebleau et créateur au XIXe siècle des premiers sentiers pédestres balisés au monde, Claude-François Denecourt est aujourd’hui une figure méconnue dont nous parle Jean-Claude Polton, historien et membre de l’association des Amis de la forêt de Fontainebleau.

Qui était Claude-François Denecourt ? Jean-Claude Polton : Né en 1788, Claude-François Denecourt est originaire de Haute-Saône. Il a commencé par exercer le métier de voiturier avant de s’engager dans l’armée napoléonienne en 1809 puis d’être employé comme concierge dans une caserne à Versailles où il vend du vin aux soldats et amasse une petite fortune. Il n’apprend à lire et à écrire que tardivement avec l’aide de sa nièce qu’il a recueillie chez lui. Dans le même temps, il se politise et devient républicain. Après plusieurs années à Versailles, il est à nouveau nommé concierge mais dans une caserne à Fontainebleau, d’où il sera d’ailleurs révoqué pour ses idées républicaines. Il entame alors un tour de France pour convaincre les Français de se révolter mais sans grand succès. Il en sort déprimé et découvre alors la forêt de Fontainebleau. Il est âgé de 44 ans et écrit dans son autobiographie « la forêt m’a sauvé ». Dès lors, il aura à cœur de partager son attachement pour le massif en éditant des cartes et des guides de voyage et en créant les tout premiers sentiers balisés au monde.

A quoi ressemble le touriste de l’époque à qui s’adressent ces guides ? En cette première moitié du XIXe siècle, le tourisme commence tout juste à émerger en forêt de Fontainebleau. Il concerne surtout la bourgeoisie, qui trouve ainsi une façon de fuir la ville. L’accès à la forêt reste compliqué. Dans l’édition de 1843 du guide Denecourt, on apprend que pour rejoindre Fontainebleau depuis Paris, le voyageur doit s’armer de patience et prévoir au moins huit heures de trajet en bateau à vapeur. Les plus aisés peuvent aussi s’y rendre en voiture mais il faut vraiment attendre l’arrivée du chemin de fer à Avon en 1849 pour que la forêt Fontainebleau soit rendue plus accessible. La destination reste toutefois hors de portée des ouvriers qui, avec un salaire de 3 francs par jour, sont dans l’impossibilité de s’offrir le voyage. Un billet de train coûte à l’époque 6 francs et un guide Denecourt environ 3 francs.

Comment Denecourt va-t-il baliser la forêt ? Claude-François Denecourt est habitué à marcher. En plus d’être un homme de la campagne, il a participé aux guerres napoléoniennes où il était courant de marcher 40 kilomètres par jour. Si ses premières cartes sont destinées à arpenter la forêt en calèche, il va peu à peu inciter les promeneurs à la découvrir à pied. A partir de 1842, il commence à flécher des sentiers pédestres. Sans le savoir, il crée les premiers sentiers balisés au monde, les sentiers bleus. Il peint des grandes flèches bleues, au grand dam des peintres qui le perçoivent comme un hurluberlu dénaturant la forêt. Il en profite également pour nommer certains sentiers et points d’intérêts avec des noms tirés de la mythologie gréco-romaine ou de son propre Panthéon, fait de héros ayant marqué l’histoire sociale, politique et culturelle de la France. Denecourt va même jusqu’à aménager des fontaines et des grottes dans la forêt ainsi qu’une tour d’observation désormais dénommée tour Denecourt.

La Tour Denecourt en 1853 en forêt de Fontainebleau / DR

Les créations du GR®5

II existe plusieurs étapes dans la création d’un sentier de randonnée.

On dit qu’il a été « tracé » (conçu à partir d’une carte), puis « repéré » (sur le terrain) et « débroussaillé » (de ses obstacles), après avoir fait l’objet de demandes administratives d’autorisation de passage et d’entretien, « jalonné » (de balises régulièrement disposées), avant d’être « équipé » (en refuges et en gîtes), et enfin, décrit (en guides, topo guides, en cartes explicatives).

C’est le cas du GR®5, dont toutes ces étapes s’étagent entre le début du XXe siècle et les années 1970. II est ensuite « entretenu », pourvu de « variantes » et « utilisé », vivant de randonnées (de quelques heures à plus d’un mois) et de rencontres éphémères, petit théâtre des évolutions des pratiques pédestres jusqu’à nos jours. Indéniablement, les premiers jalons de la traversée des Alpes ont été posés par le principal pionnier de la randonnée en France, Jean Loiseau. Cet homme modeste et peu connu a porté l’amour des sentiers pédestres à son plus haut degré. Issu du mouvement associatif de la marche en France — dont les

Traversée de la mer de Glace, à proximité de Chamonix, au tout début du XXe siècle. © Anonyme/Zentralbibliothek Zürich

collectifs prolifèrent avant et après la Première Guerre mondiale, notamment les associations de tourisme (les campeurs-randonneurs du Touring Club de France), le mouvement scout, puis les fédérations d’auberges de jeunesse —, Loiseau, gratte-papier en semaine à la Banque de France, crée en 1928, à trente-deux ans, le club des Compagnons voyageurs. C’est un pédagogue, meneur de troupe, autodidacte et bon vivant. A partir des années 1930, il multiplie les ouvrages où il développe ses idées sur la randonnée. Cette science pédestre le conduit à concevoir un réseau de sentiers pour la France, qu’il détaille dans Les Routes du marcheur en 1938. Dix années plus tard, après la guerre, ces « routes » deviendront, en 1947, les « GR® », tracés et balisés par les volontaires du Comité national des sentiers de grande randonnée (CNSGR), groupe de randonneurs souvent formés par Loiseau lui-même ou marchant dans son obédience.

L’histoire du GR®5 : un creuset historique

L’histoire de la traversée des Alpes est un creuset. Elle possède de multiples ramifications chronologiques, tant vers l’amont que vers l’aval, lorsqu’elle est mise en perspective dans la longue durée. En s’appuyant sur des exemples précis, pris tout au long du cheminement du GR®5, l’historien entrevoit comment ce chemin reprend des segments de vieilles routes traditionnelles pourvues d’une identité propre, d’un usage spécifique, mais comme « cousus » les uns à la suite des autres et unifiés par le travail refondateur du Comité national des sentiers de grande randonnée, puis réinvestis d’intérêts culturels et touristiques par les organismes d’aménagement du territoire, telle la Grande Traversée des Alpes. II existe ainsi des chemins religieux liés aux pèlerinages alpins. De la Savoie baroque au nord aux Madones des Alpes du Sud, plusieurs passages du GR®5 sont particulièrement concernés, souvent même constitués par cette pratique religieuse de la marche, mettant les pieds des randonneurs actuels dans les pas des pèlerins d’hier. D’autre part, évitant les fonds de vallée dangereux et inondables, quelques grandes routes

commerciales traditionnelles sillonnent les Alpes de col en col. Le GR®5 emprunte deux des plus importantes d’entre elles : il suit le chemin qui, jusqu’au milieu du XIXe siècle, menait le sel à dos de mulet depuis les Salins du Midi jusqu’en Piemont en passant par les cols du Mercantour, audessus de Nice ; et reprend le sentier conduisant depuis le XIVe siècle des salines de Moutiers en Tarentaise à Martigny en Suisse, passant par les cols de Vanoise, de Beaufortain, de Bonhomme, de Voza, puis remontant la vallée de Chamonix, soit une semaine de marche en haute et moyenne montagne. Dans un sens, vers le nord, les mulets et les colporteurs transportaient du sel ; dans l’autre, vers le sud, ils ramenaient des tissus d’Italie et le fromage. Chacun de ces commerces engendrait également ses sentiers de contrebande en ces régions frontalières propices aux trafics illégaux, chemins parcourus discrètement, souvent en marche nocturne, par les « hommes de » aux habits teints de bleu, que surveillent les gabelous et les douaniers. Ces contrebandiers ont eux aussi légué leur part d’héritage aux randonneurs du ®5 : ce sont, par exemple, les sacs à dos en hauteur à armature, sangles en appui sur les reins qui, depuis

les années 1960 et les révolutions technologiques initiées principalement par les marques Lafuma et Millet, se sont imposés comme la règle contemporaine du portage en montagne, dont le principe, le confort, l’efficacité et l’équilibre s’inspirent directement des méthodes pédestres séculaires de la contrebande.

[...]

L’histoire d’un chemin, au sens où l’entendait Reclus d’une montagne ou d’un ruisseau, consiste à comprendre ce renouvellement qui fait se succéder les traces multiples de ses usages, de ses passages, de ses marcheurs. Des pèlerinages médiévaux aux sentiers muletiers commerciaux de l’Ancien Régime, des chemins militaires aux drailles transhumantes, il n’y aura guère eu d’interruption dans la circulation pédestre alpine. Cette profondeur historique du chemin est réactivée depuis quelques années par le tourisme itinérant des Alpes, qui a souvent refait vivre ces sentiers au moment où ils allaient précisement tomber dans l’oubli, replaçant les randonneurs dans les pas et les itinéraires des colporteurs, des contrebandiers, des bergers, des soldats ou des pèlerins, avec cartes, livres, guides, balises, tables d’orientation et d’information nécessaires à cette réinvention de la tradition. Ces chemins s’apparentent aux archives naturelles de ces histoires de longue durée de la religion, du commerce, du pastoralisme, de la guerre dans les Alpes. Comme certaines tourbières au fond d’un cirque ou d’un vallon de montagne,

où la nature archive son passé en couches régulières d’argile, mémoire végétale des paysages successifs, tels certains ravins laissant affleurer les couches géologiques des roches qui les constituent, livre ouvert des Alpes qu’aime à feuilleter et à lire un géographe, le GR®5 fait remonter sous les pas les différentes mémoires de l’itinérance alpine. Cette méthode historienne s’élabore comme une archéologie des pratiques diverses, parfois contradictoires, parfois complémentaires, d’un même itinéraire. La forte identité historique de ce sentier réside précisement dans ces stratifications. Toutes ces identités du marcheur sur la traversée des Alpes sont emboitées, puisque le pèlerin est aussi randonneur et que le néotouriste retrouve les mulets du colporteur. La seule méthode rendant compte de la diversité complexe de cet objet est une histoire totale croisant ces approches multiples, comme s’il fallait saturer le GR®5 d’interprétations historiques pour en saisir le sens. Traverser les Alpes du Leman à la mer, c’est donc, in fine, être aussi bien historien que marcheur, géographe de terrain qu’économiste in situ, sociologue d’une pratique collective que randonneur expert en stratégie militaire ou en génie balistique.

La traversée des Alpes. Essai d’histoire marchée, par Antoine de Baecque. Gallimard/Bibliothèque des histoires

Les types de balisage

Pour permettre la pratique et le développement de la randonnée pédestre, la FFRandonnée a créé un stade qui compte aujourd’hui près de 115 000 km de sentiers de Grande Randonnée (GR® et GR® de Pays) auxquels s’ajoutent environ 100 100 km d’itinéraires de Promenade et Randonnée, soit 215 100 kilomètres reconnus et entretenus par près de 8 900 baliseurs bénévoles de la Fédération.

Le GR® : itinéraire de grande randonnée, en ligne ou en boucle homologué par la FFRandonnée. Il est composé d’un numéro et généralement d’un nom (par exemple : GR® 3 La Loire sauvage à pied).

Il est balisé en blanc et rouge.

Il permet de découvrir, en randonnée itinérante, un territoire ou une région (qu’elle soit administrative, géographique, historique, culturelle ou autre).

Lorsqu’il demeure au sein d’une même entité géographique, il peut être appelé GR® de Pays. Il est uniquement composé d’un nom (par exemple : GR® de Pays Tour du Beaufortain). Dans ce cas, il est balisé en jaune et rouge.

Le PR : itinéraire de promenade et de randonnée est linéaire ou en boucle, d’une durée égale ou inférieure à la journée*.

Il est balisé conformément à la Charte Officielle du Balisage et de la Signalisation.

Il est identifié par un numéro et un nom qui succinctement qualifie l’itinéraire (géographie, histoire, patrimoine).

Il peut être proposé seul ou en réseau de boucles, à dimension variable, adaptés aux pratiques des différents publics. Dans le cadre d’un réseau de boucles, chacune sera identifiée séparément soit par une appellation, soit par un numéro.

*une journée de marche correspond à une étape, soit 20 à 25 km maximum (ou à 8 heures de marche maximum en montagne). Au-delà de ce kilométrage ou de cette durée, il est nécessaire de pouvoir se loger (cf. procédure d’homologation).

Du droit de passage...

Il est important de faire une différence entre un itinéraire, qui est une création de l’esprit, et les chemins, sentiers, pistes, petites routes, qui sont les supports physiques de cet itinéraire.

Lorsque nous marchons, nous sommes toujours chez quelqu’un et nous respectons les lieux, les personnes et le milieu.

La connaissance du régime juridique des voies empruntées et l’obtention de toutes les autorisations nécessaires constituent des conditions impératives à respecter pour ouvrir le passage et permettre la pratique de la randonnée et de la promenade sur un itinéraire. Etablir un itinéraire suppose d’identifier très précisément le lieu où l’on souhaite passer, afin de pouvoir ensuite rechercher les règles juridiques applicables. De ce régime juridique dépendent les autorisations à demander et les personnes à contacter, qu’il s’agisse du passage lui- même ou du balisage et des éventuels aménagements.

Le droit des chemins est pléthorique et dispersé, tantôt dans le Code civil, tantôt dans le Code rural, si ce n’est dans le Code général de la propriété des personnes publiques, le Code forestier ou encore le Code de l’urbanisme. Ce droit des chemins est donc très difficile à appréhender, au carrefour entre droit public et droit privé, entre règles de droit commun et régimes juridiques particuliers.Tout créateur d’itinéraire est confronté, dès le début de sa réflexion, au régime juridique des chemins par lesquels il envisage de faire passer les randonneurs. La possibilité de passage est-elle garantie dans le temps ? Le régime juridique du chemin doit permettre de répondre...

Mais voilà, ce qui paraît simple de prime abord, devient très difficile à synthétiser, dès lors que le détail est déterminant, l’exception fréquente. En partant du moment où l’on déplie une carte sur la table jusqu’à l’apparition des marques, dès les premiers coups de pinceau sur le terrain, à chaque étape, ce sont de nouvelles questions à se poser, de multiples informations à récolter, des autorisations à demander, autorisations qui ne seront pas les mêmes selon que l’itinéraire chemine en forêt, au bord de la mer ou en montagne, dans un espace rural ou dans un espace naturel protégé. Grâce à la création du Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnée (PDIPR), pour la première fois, la randonnée obtient une reconnaissance légale qui la fait sortir de la seule initiative privée. Une collectivité publique, le département, devient compétente en la matière. Le PDIPR permet de connaître les chemins et sentiers inscrits, pour lesquels une recherche de régime juridique a déjà été menée, et en principe mise à jour. Le PDIPR a été conçu pour apporter des moyens juridiques et des moyens financiers propres à pérenniser un réseau d’itinéraires adaptés à la randonnée. Le PDIPR devient un outil de développement touristique.

...aux signes de passage

Ces signes ont bien été utilisés à une époque, nous explique Aurore Van de Winkel, docteure en information et communication à l’université catholique de Louvain (Belgique), spécialiste des rumeurs et des légendes urbaines : « Les symboles présents sur ce type de liste étaient utilisés du XVe siècle au début du XXe siècle, par des vagabonds connus sous le nom de « cheminaux », qui recherchaient souvent de la nourriture. Mais leur usage était déjà beaucoup moins répandu à partir de 1900. » « En France, ce type de liste a connu une grande visibilité à la fin des années 1970, quand des gendarmes de Bordeaux en

«L’impressiondemaîtriser un langagesecret»

avaient diffusé des copies à des collègues. Et le public en a eu connaissance, de son côté, grâce à sa publication dans la presse à cette époque », ajoute-t-elle. Depuis, ces signes ont traversé les décennies, malgré leur désuétude –visible notamment à travers certains symboles signifiant par exemple « ici, on donne du travail » ou encore « bonne maison où habitent des femmes au cœur sensible ». Ils sont notamment mis en avant en période estivale, propice aux cambriolages, ou encore dans les brochures de certaines entreprises de sécurité, pour mieux vanter leurs services.

Des arbres...

La tradition provençale veut qu’on plante 1, 2 ou 3 cyprès, qui accueillent le visiteur devant la maison ou à l’entrée du jardin en signe de bienvenue.

1 cyprès = cette maison offre à se désaltérer

2 cyprès = cette maison offre à boire ET à manger

3 cyprès = cette maison offre à boire, ET à manger, ET accueille le visiteur pour la nuit

Si en Provence les cyprès font partie du paysage, les propriétaires des mas* en plantaient également en prévision du changement de la toiture, les cyprès devenant les futures poutres maîtresses du toit du mas quand le temps serait venu de faire des travaux de rénovation.

*A l’époque, tout « Parisien » un peu aisé se devait d’acheter un « mas » (abréviation de « Maison Au Soleil », prononcer « mâ » et surtout ne pas confondre avec l’occitan francisé «mas », à prononcer « mass » et qui désigne une exploitation agricole isolée).

Source : www.j-aime-le-vaucluse.com

... aux topoguides

Paul Ruat, libraire et marcheur

Le centre d’intérêt constant de Paul Ruat lui a été transmis par son père : l’amour de la Provence avec une passion de la randonnée, activité indispensable dans le tourisme qui débute. Entre 1890 et 1900 Paul Ruat, devenu libraire, publia une série de petits guides (nous appellerions aujourd’hui cela des “topoguides”) décrivant chacun une vingtaine d’excursions (nous dirions des “randonnées”). En dix ans, cette série des Excursions en Provence rassembla environ deux cents promenades autour

Le vrai touriste est celui qui marche.”

Elzéard Rougier (1857-1926) journaliste, fan de Provence

de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, dans le Vaucluse et dans le Var.

Au beau milieu de cette fièvre de marche, d’écriture et de publication (on dit qu’il se vendit 22 000 exemplaires de ces petits guides), Paul Ruat fonda en 1897 la Société des Excursionnistes marseillais, qui organisait les randonnées et assurait la promotion des brochures.

La marche comme pratique populaire...

En fondant le club des Excursionnistes marseillais, Paul Ruat participe à rendre la marche accessible à toustes. Il en facilite l’accès et communique sur les différents sentiers dont les tracés se précisent peu à peu, ce qui permet à cette activité - qui procure un bonheur simple et répond à un besoin primaire d’activité physique - de se démocratiser.

Jean Loiseau, ex-scout passionné de nature et autodidacte de la cartographie, “père des GR”, aura ainsi l’idée de concevoir un réseau national, ponctué d’auberges, de refuges et de repères rouge et blanc, “pour être mieux vu à la tombée de la nuit et les différencier du rouge des forestiers”. Et c’est en 1947, qu’il inaugure les sentiers de grande randonnée, les fameux GR, coordonnés par un comité national. En lien ténu avec le territoire provencal, les topoguides des “Excur” permettent une meilleure connaissance de ce dernier, en facilitant sa découverte par la marche.

Les questions soulevées par la démocratisation de cette pratique replacent ainsi la marche dans l’espace urbain...

Qu’ est-cequ’on connaît d’oùonhabit e ? Est ce qu’on connaît notreter r itoire?
1ère identité graphique du Bureau des guides du GR2013 réalisée par Lola Duval, faisant cohabiter

...et politique !

Paul Cabouat, arrière-grand-père et pionnier des GR

À l’âge de 59 ans, Paul Cabouat fait partie des bénévoles qui vont contribuer à l’épopée naissante de la randonnée. Il intègre dans le tracé du GR7 les lieux de la Résistance qu’il connaît bien - et à laquelle il a participé pendant la Première Guerre Mondiale.

Avec d’autres amateurs de nature, ils partagent le même goût pour le pittoresque, la beauté modeste, et la lenteur, se distinguant ainsi des adeptes de la marche sportive, très populaire pour les français de la fin du XIXè siècle.

SansPaul, les marcheurs seraient encore à suivre lesroutes goudronnées

avec le «Michelin».

Marc Monod, compagnon de marche

Paul Cabouat, à 90 ans, lors d’une mission d’entretien du balisage de son sentier : «Arrête-toi là, à ce carrefour. Moi je reste assis dans la voiture. Tu prends le chemin tout droit. Au troisième gros chêne, à cinq cent mètres, tu tournes à droite. Tu remplaces la balise si elle a reçu des balles des chasseurs. Si elle n’est plus là, tu mets celle-là.» Et sa fille d’ajouter : «L’espace d’un après-midi, on était ses jambes. Et il fallait avoir bien entendu la consigne, revenir avec la boîte, sinon ça le mettait en colère. Pas contre nous. Contre lui. Parce qu’il avait le sentiment de ne pas avoir bien décrit le trajet.»

des photos d’archives des excursionnistes marseillais avec des paysages contemporains du GR2013.

Les propos et textes de cette double-page sont tirés de l’article écrit par son arrière-petite-fille Lucie Tesnières, publié dans le numéro 53 de la revue XX1, dans l’intimité du siècle

À la fin du 19è siècle, le mot RANDONNEUR n’existe pas vraiment. On parle plutôt d’excursionniste, de promeneur, ou même de campeur pédestre.

Marcher, une méditation

Arpenter la terre, partout ? librement ? Ce n’est pas si simple. Le droit de déambuler, le droit d’aller et venir, la liberté de circuler sont des droits issus de multiples histoires complexes. Une histoire des frontières nationales et des accords internationaux ; une histoire de l’espace public, entre propriété privée et usages considérés comme déviants par rapport à ce qui est défini comme bonne moeurs ; une histoire de la circulation des biens et des matières, en lien avec les marchés et les systèmes de transport.

1Le droit de passer peut être exercé de manière isolée (par un forgeron, un migrant ou un promeneur), il peut être revendiqué par des communautés plus ou moins diffuses ou organisées (celles des pèlerins, des manifestants, des randonneurs ou des gens du voyage…) comme par des communautés villageoises dans l’exercice de leurs droits d’usage collectifs (de cueillette, de pacage ou d’affouage…) ainsi que par des corporations de métier (celles des prud’homies de pêche ou du compagnonnage). On le constate, les droits d’accès sont condition nécessaire à l’exercice de la plupart des droits fondamentaux et rendent possible de penser les droits relatifs au commun.

2Les droits de passage s’analysent souvent en des servitudes réelles ou prédiales, plus précisément, en des servitudes de passage. Ces obligations pèsent donc sur des fonds de terre, au bénéfice d’autres fonds de terres. En d’autres termes, ces liens de droit dessinent des relations entre des lieux : ce sont des rapports juridiques entre entités territorialement ancrées.

Les droits de passage se trouvent attachés aux terres plutôt qu’aux humains. Axées sur les relations entre les entités terrestres plutôt que sur le pouvoir des sujets sur les objets, les servitudes de passage dévoilent la possibilité d’une vision éco-centriste du droit.

sur le droit ?

Revendiquer un droit simple de déambuler dans les paysages n’est pas une chose neutre. Exercer notre « ius deambulandi» selon la juriste Sarah Vanuxem peut devenir un quadruple rituel faisant trembler une vision du droit un peu trop figée, que les urgences écologiques et sociales nous demandent de remettre en mouvement.

3Les questions de passage n’intéressent pas uniquement les humains. Les êtres pour qui la question des chemins importent sont innombrables : les oiseaux migrateurs – flamants roses, oies, hirondelles ou cigognes –, les prédateurs d’ovidés – loups ou renards –, les grappilleurs de céréales – corbeaux ou corneilles –, les utilisateurs de corridors écologiques – chevreuils ou hérissons –, les espèces végétales vagabondes – molènes ou onagres –, mais aussi les eaux qui, chargées de sédiments, s’écoulent. Toutes ces entités ont ce besoin vital : pouvoir passer. Le droit de déambuler des humains questionnent sur celui des non-humains : une réserve naturelle sans corridor écologique est-elle une assignation à résidence ?

4

Face à l’espace sédentaire, strié de murs, de clôtures et de chemins, les modes de passage du transhumant, du nomade et du migrant soulèvent la question du sens même du Droit : la loi est elle à prendre au sens du logos, laquelle départage l’espace une fois pour toute « en assignant à chacun sa part, et en réglant la communication des parts » ou plutôt au sens du nomos, où « les hommes (ou les bêtes) se distribuent dans un espace ouvert », « sans frontières, ni clôtures » en cherchant à s’accorder ?

Qu’est-ce que ça apporte de marcher en groupe ?

Juste on est ensemble, on est fatigué, et en fait l’épreuve collective de la fatigue, elle est vachement chouette.

On a construit un entre soi avec des mots, et au-delà des mots, on l’a construit avec nos corps, et tout ça. On est au bout des mots, on les trouve plus, on est au bout des corps, on est fatigué, et on est bien. Voilà. Dans l’immensité de tout ce qui est possible, ensemble, on a vu qu’il y a une espèce de gabarit qui est le temps passé ensemble. Ça, c’est une expérience, toujours la même : on a deux bras, deux jambes, et on est fatigué au bout de douze bornes.

Nicolas Memain

Stéphane BrissetQuand on marche tout seul on s’émerveille de choses, et on a alors envie de les partager, de ne pas les garder que pour nous. C’est là que l’envie de marcher en collectif commence. Mais c’est aussi apprendre des autres, ce n’est pas que nous la connaissance, beaucoup de gens connaissent des choses et ça enrichit le propos.

Dalila Ladjal - Et l’esprit du commun, il est hyper important dans une balade. C’est fabriquer une petite communauté pour quelques heures.

Collectif SAFI

Extraits des Cahiers des itinérances Nature For City Life proposées par le Bureau des guides du GR2013

On croit volontiers qu’une horde, c’est avant tout un grand Traceur et un bon Fer. Sans doute… Mais on oublie toujours qu’avant toute trace, il y a une avant-trace. Un petit gars, pas épais, qui court devant, tout seul, qui cherche la piste, qui traque les passes, qui semble fuir mais toujours nous revient. Pour lui, les paysages sont des mythes dont il faut défiler la trame. Il n’y a pas de buttes accumulées par le vent mais des gorces anciens qui dorment, pas de canyons creusés par la pluie, seulement le passage d’un serpent et la marque, sur les parois, de ses combats. Il n’y a même pas pour lui de vent, mais des fauvents qui remorquent la terre à leur allure et nous obligent à les poursuivre pour les stopper, si l’on peut, si l’on y tient. C’est un enfant sauvage, qui a survécu grâce à son intuition hors du commun et grâce à un imaginaire dont on soupçonne à peine l’étendue et la cohérente folie. Dans nos âmes, il a été baptisé, une fois pour toutes, « la Lueur » ; dans nos cœurs, il est Arval Redhamaj, notre éclaireur !

π Il bondit de son gradin et se prête au jeu des ovations. Son capital de sympathie est immédiat. Il sort de son sac des morceaux de bois, quelques pierres, des manches à air et des gonfalons. En un rien de temps, il balise un chemin qui part du terrain de plate et aboutit à un tas de cordes. Une dizaine de Fréoles aux chemises ambre (des matelots) l’ont suivi. Il s’agenouille et, d’un coup de patte, en sort un lapineau apeuré. Il le ramène sous les cris des Fréoles et l’offre à une fille. Il n’a pas prononcé un mot. Que des gestes. Arval.

Extrait de La horde du Contrevent, Alain Damasio

Et imaginer la suite...

...pour joindre l’utile à l’agréable

À vous d’inventer votre propre balisage !

Prendre le relais !

La carte de baliseur / collecteur officiel

ClaudeDauphin, baliseurderand onné e s

En prenant cette carte, vous vous engagez pour l’entretien et l’aménagement des 215 100 km d’itinéraires de la Fédération. Vous ferez ainsi partie des 8 900 baliseurs officiels bénévoles qui contribuent à la sauvegarde des chemins et permettent au plus grand nombre de partager la richesse naturelle des sentiers.

De plus, la carte intègre la fonction de collecteur de données de terrain qui consiste, via une grille et un équipement adapté, à : - géolocaliser les itinéraires - noter le type de revêtement sur le terrain - signaler des difficultés ou des anomalies

Ainsi, la carte de baliseur / collecteur officiel est délivrée directement par le comité départemental de la randonnée pédestre après des sorties à l’essai et/ou une formation spécifique qui permet d’acquérir les compétences nécessaires aux fonctions de baliseurs aménageurs et collecteurs de données.

Le baliseur officiel intègre une équipe qui a la responsabilité d’un itinéraire ou d’un tronçon d’itinéraire. Il balise cet itinéraire, entretient ce balisage et les sentiers qui composent l’itinéraire. Il assure une veille pour maintenir la qualité des itinéraires.

Pré-requis : Être âgé de 18 ans au premier jour de la formation S’adresser au comité organisateurs de ces sessions

Contacter la FFRandonnée 13

- Soit par téléphone au 06 76 85 91 58 ou par mail : bouches-du-rhone@ffrandonnee.fr

- Soit en personne au 21 avenue de Mazargues 13008 MARSEILLE (métro rond point du Prado) Horaires d’ouverture au public : le lundi de 14h00 à 17h00Du mardi au vendredi de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.

Un podcast
culture / Vendredi 5
2022
France
août

Les itinéraires de randonnée pédestre connus sous le nom de GR® et GR® de Pays, jalonnés de marques blanc-rouge et jaune-rouge, sont une création de la FFRandonnée. Ils sont protégés au titre du code de la propriété intellectuelle. Les marques utilisées sont déposées à l’INPI. Nul ne peut en disposer sans une autorisation expresse.

«Sentier de Grande Randonnée», «Randocitadines», «Les Environs de... à pied», «Sentiers des Patrimoines», «Week-ends Rando» sont des marques déposées, ainsi que les marques de couleur blanc-rouge et jaune-rouge.

À vos marques !

Un cycle de balades-ateliers proposé par le Bureau des guides du GR2013 en complicité avec les baliseurs de la FFRandonnée Bouchesdu-Rhône à l’occasion des 10 ans du sentier du GR2013 !

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