À cueillir

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CUEILLIR À

8 HISTOIRES DE PLANTES POUR DÉCOUVRIR L’ANCIEN

TERROIR DES BASTIDES ET SE RELIER À SON DEVENIR

PAR LE COLLECTIF SAFI

Dans le cadre de «En-Quête de terres», un exploration de terrain autour des liens entre subsistance, usages des terres et justice alimentaire, proposé par le Bureau des guides du GR2013.

UN HERBIER À COMPLÉTER

Ce carnet vous invite à parcourir le terradou de Marseille pour aller à la rencontre de 8 plantes spontanées et méditerranéennes à cueillir en marchant. C’est également un herbier. Un peu de scotch, en papier de préférence et un crayon, vous permettrons de le compléter.

La récolte est une relation au lieu, elle permet de percevoir un monde habité dans lequel vous pénétrez. Il ne s’agit pas seulement de trouver la plante, mais de chercher celle qui correspond à vos besoins tout en pensant à l’être qu’elle est, au don qui vous est offert et à la réciprocité de ce don. Les prélèvements par petites touches, en petite quantité, pour vos usages immédiats, vous incitent à la déambulation, tout en pensant à celles et ceux qui viendront après vous.

DES HISTOIRES À TRANSMETTRE

Il a été concu par le collectif SAFI dans le cadre de «L’Âge du faire» une série de balades et d’ateliers qui invite à pratiquer des gestes, pour prendre connaissance de soi, du monde et aller à la rencontre de lieux dans lesquels des histoires humaines se tissent avec ce qui vit là.

Ce cahier est également un outil de médiation. Il a été partagé avec des jardiniers, éducateurs, associations ..., celles et ceux qui s’intéressent aux liens d’attachement et aux lieux, lors d’une journée d’exploration dans les jardins de Tour Sainte. Témoin de l’ancien terroir bastidaire, l’Ensemble artistique de Tour Sainte est aujourd’hui un tiers lieu impliqué dans l’accès à l’alimentation, la culture et à la terre.

Il s’inclut dans le processus «En-Quête de terres», une série de rendez-vous pour revisiter nos relations à la terre et penser nos productions alimentaires. un chemin d’enquête proposé par le Bureau des guides du GR2013 et parcouru avec la Cité de l’agriculture, le tiers-lieu de Tour-Sainte, la ferme de Capri, Terre de partage et d’entraide, le COMAC, le collectif

Sols vivants Terres fertiles, l’Après M, l’Atelier paysan, les Jardins de Julien, les paysans et paysannes de Sainte-Marthe, l’APHM et le Mucem.

LES BASTIDES

À Marseille, Sainte-Marthe est le cœur de ce qu’on appelle le Terradou ou encore le territoire des bastides. En retrait du tumulte urbain, la bastide marseillaise est un grand domaine, avec un regard en surplomb sur la ville, partagé entre villégiature et campagnes agricoles. Longtemps, la production agricole de ces domaines a dû s’accommoder des faibles précipitations du climat méditerranéen.

L’arrivé du canal de Marseille en 1849 va tout changer. Les domaines deviennent si productifs qu’on appelle ce terroir « la petite Suisse ». On y voit fleurir des vergers, du maraîchage, mais aussi de vertes prairies où broutent des vaches laitières.

Après la deuxième guerre et face à la pénurie de logement, les ouvriers venus de reconstruire la ville trouvent refuge dans les cabanons de jardin des Bastides. Petit à petit, ils se transforment en bidonvilles. Une partie de ces terrains sera préemptée par la ville de Marseille pour réaliser une autoroute de contournement qui ne verra jamais le jour. L’autre, à partir des années 60, sera dediée à la construction des grands ensembles d’habitations. Quelques fermes restent çà et là, mais elles sont dans l’incapacité de se projeter vers un avenir agricole.

ET UN PARC AGRICOLE ?

En 2001, l’ensemble du terroir du Terradou est ouvert à l’urbanisation, un éco-quartier s’installe sur les terres agricoles et condamne la suffisance alimentaire à Marseille. En 2001, un projet de Parc agricole et l’installation de 3 fermiers, réinterrogent la place de l’agriculture dans ce territoire.

ZUP N° 1
LA

SI VOUS CUEILLEZ ICI, C’EST QU’UNE PARCELLE DE TERRE A TRAVERSÉ CES ÉPISODES. ELLE FLEURIT ENCORE ET PORTE, ENFOUIE DANS SES PROFONDEURS, UNE SOMME DE GRAINES LIÉE AUX ACTIVITÉS QUI L’ONT TRAVERSÉES. ELLES NOUS RACONTENT DES HISTOIRES.

TERRADOU
LE

À CUEILLIR

SOMMAIRE

Calament népéta - Page 9

Robinier - Page 11

Fenouil - Page 13

Mauve - Page 15

Roquette - Page 17

Silène - Page 21

GLANAGE Page 24-27

RECETTES Page 29

Coquelicot - Page 19

Bette - Page 23

CALAMENT NÉPÉTA

Clinopodium nepeta - Lamiaceae.

ÉTYMOLOGIE

A récemment changé de famille botanique et fait partie des Clinopodium. De Klinê, sorte de lit et podium, pied. En référence à la forme en « pied de lit » du calice.

Du grec kalamenthos, silence, calme. Originaire de Nepi, en Italie.

UNE HISTOIRE

Cette plante aux vertus comparables à la menthe, fait partie de la pharmacopée navale. Elle évite le mal de mer. Cela permet de longs voyages et répond à l’engouement au 17e siècle de la bourgeoisie pour les cotonnades venues d’Inde et de Chine. Les propriétaires des bastides, souvent liés au commerce maritime, envoient des bateaux où embarquent des marins Arméniens polyglottes. Ils importent les étoffes et la technique, jusqu’ici restée secrète, d’impression au tampon de bois. C’est en faisant appel aux tampons des fabricants de cartes de tarot, qu’ils vont créer les Indiennes, un textile provençal de renom.

Tige carrée et poilue. Fleur en tube à 2 lèvres violet-lilas pale. Feuilles verticillées. Port en touffe.

AUTRES NOMS

En occitan, on l’appelle Menuguet : une danse traditionnelle composée d’une succession de petits pas, comme les feuilles posées le long de la tige.

LIENS AUX BASTIDES

Pharmacopée navale. Propriétaires armateurs.

Coller la plante ici
P9

ROBINIER

Robinia pseudoacacia. Fabaceae

ÉTYMOLOGIE

Dédié à Jean Robin botaniste du roi, qui l’a importé en France en 1601. Cela peut être considéré comme une réintroduction, car des traces de robinier ont été trouvées dans les roches du Miocène d’Europe.

UNE HISTOIRE

Cet arbre, originaire des Appalaches (USA) a d’abord été planté pour sa beauté et la curiosité de son origine lointaine. Il s’est ensuite échappé des jardins. De la famille des légumineuses, il peut s’installer sur des terrains dégradés qu’il restaure en fixant l’azote atmosphérique grâce à des bactéries symbiotiques vivant sur ces racines. Son bois, très dur, est imputrescible. C’est un bois d’oeuvre durable. Sa croissance rapide en fait un arbre compétiteur, souvent jugé comme envahissant, dont la propagation est largement favorisée par les activités humaines (Anthropochorie).

Arbre à écorce grise crevassée. Feuille composée de folioles ovales, dont une terminale. Fleur blanche en grappe.

AUTRES NOMS

Faux acacia

LIENS AUX BASTIDES

Exotisme des jardins bastidaires. Sols urbains perturbés.

P11 Coller une feuille ici

FENOUIL

Foeniculum vulgare. Apiaceae

ÉTYMOLOGIE

Foeniculum, petit foin. En référence à la finesse des feuilles. vulgare, commun.

UNE HISTOIRE

Le goût anisé de cette plante rudérale (des décombres) et thermophile (qui aime la chaleur) nous fait immédiatement penser au pastis, boisson emblématique de Marseille, d’autant plus que la demeure de son créateur, Paul Ricard, est située à Sainte Marthe. Le grand domaine du Château Ricard, construit en 1850, appartient toujours à la famille Ricard et héberge depuis 2023 des enfants en rémission de cancer. Que cela prenne la forme d’ hébergement social, comme à Tour-Sainte ou de jardin partagé comme aux Jardins de Julien, cette plante nous rappelle la notion « apéritive » de ces domaines : « Qui tend à s’ouvrir. »

Env 2m.Tige ronde. Feuille gainée, pennatiséquée (découpée en plume). Fleur en ombelle. Graine striée parfumée.

AUTRES NOMS

En arabe : Besbes.

LIENS AUX BASTIDES. Culture ouvrière. Entrepreneuriat. Reconversion des domaines bastidaires.

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Fenouil, Poème composé d’un seul mot, François le Lionnais 1957

P13

MAUVE

Malva sylvestris. Malvaceae

ÉTYMOLOGIE

Malva, de malacos, doux, émollient.

Sylvestre, des bois (mais elle n’y vit plus).

UNE HISTOIRE

La Mauve forme des jardins informels jusqu’au pied des immeubles, car dotée d’une forte racine, elle s’adapte à tous les terrains. Comestible et médicinale, elle s’appelait en Grèce « omnimorbia » en référence à toutes les maladies qu’elle soigne. Cette plante rassemble toutes les cultures de la Méditerranée, car elle est utilisée partout et souvent cuisinée comme légume.

Fleur mauve à 5 pétales. Feuille palmatilobée (lobe en forme de paume) avec souvent une tache pourpre.

Pétiole long.

AUTRES NOMS

En arabe : Khobiza

LIENS AUX BASTIDES

Trajet migratoire de nombreux habitants.

Lien à la cueillette et culture culinaire.

Pythagore recommande la tisane bleue de cette fleur qui adoucit les passions et pacifie l’esprit. Coller

P15
ici
une feuille

ROQUETTE

Diplotaxie tenuifolia. Brassicaceae.

ÉTYMOLOGIE

Rocca, de fuseau ou navette Diplo, double et taxis, rangs. En référence aux graines bien rangées dans ses fruits. Tenuifolia, à petite feuille.

UNE HISTOIRE

La forte présence de la roquette signale souvent les anciennes vignes ou les vergers, car elle supporte la présence de métaux, souvent utilisés pour ces cultures, dans le sol. Cette plante dite rudérale (rudus : décombres), est capable de pousser dans des milieux perturbés et a développé des stratégies écologiques pour y faire face : un cycle court, une croissance rapide et une production de graine élevée. Souvent, en pionnière, on la voit fleurir sur les chantiers juste achevés.

Plante de 20 à 50 cm. Fleur jaune à 4 pétales. Feuille étroite et découpée à odeur de soufre caractéristique.

AUTRES NOMS

En italien : Ruccola : petite roquette

LIENS AUX BASTIDES

Urbanisation des terres agricoles.

P17
Coller la plante ici

COQUELICOT

Papaver rhoeas. Papaveraceae

ÉTYMOLOGIE

Coquelicot : de cocorico, en référence aux pétales qui ressemblent à la crête d’un coq.

Papaver – bouillie (pour endormir les enfants)

Rhoeas : rhume, allusion au latex qui coule de la tige.

UNE HISTOIRE

En 1849, l’arrivée du canal de Marseille transforme les terres agricoles situées en périphérie de la ville. D’une agriculture sèche en restanque parcimonieusement irriguée par gravitaire, avec des oliviers et de la vigne en piedmont et des légumes et céréales dans la vallée, on passe à une agriculture irriguée par une série de canaux, appelés la huerta, qui va permettre d’intensifier la production agricole. Le coquelicot est une plante messicole, elle a adapté son cycle aux pratiques agricoles, c’est-à-dire qu’elle fleurit et fructifie avant la moisson et profite du travail du sol pour enfouir ses graines. Elle constitue ainsi une « banque » de graines qui peut attendre 80 ans avant de revenir à la surface et fleurir de nouveau.

Fleur rouge à 4 pétales et étamines noires.

Stigmates réunis en cercle.

Tige poilue présence de latex.

AUTRES NOMS

En anglais : Poppies, de pop : populaire.

LIENS AUX BASTIDES

Emblème de l’agriculture céréalière. Irrigation, canal de Marseille.

P19
la plante ici
Coller

SILÈNE ENFLÉE

Silène vulgaris. Caryophyllaceae.

ÉTYMOLOGIE

Dans la mythologie grecque, Silène est un satyre dédié aux plaisirs. C’est un homme aux pieds de bouc, souvent représenté ventru et dédié aux plaisirs, qui a été initié par Bacchus, le dieu du vin.

UNE HISTOIRE

Les bastides sont le cadre de vie raffiné de grandes familles bourgeoises qui célèbrent l’art de vivre loin de la fureur de la ville. Ils se nourrissent d’arts, de science, dont la botanique nouvelle à l’époque et des plaisirs de la table. Par son nom et son calice dodus, la Silène représente cet art de vivre, mais elle représente également l’art de vivre caché, derrière les murs des bastides. En effet, cette plante hémicryptophyte (semi-cachée) pousse au plein soleil des prairies. Mais pour survivre aux chaleurs de l’été, elle fait disparaître ses parties aériennes, ne laissant semi-enterrés au ras du sol que ses bourgeons qui refleurissent au printemps.

Arbre à écorce grise crevassée. Feuille composée de folioles ovales dont une terminale. Fleur blanche en grappe

AUTRES NOMS

Pétarel : petit pétard.

LIENS AUX BASTIDES

Art de vivre (gastronomie, musique, chasse).

P21
ici
Coller la plante

BETTE MARITIME

Beta vulgaris subsp. maritima Amaranthaceae

ÉTYMOLOGIE

La forme de la tige inclinée sous le poids des graines forme la lettre grecque Beta.

UNE HISTOIRE

Ancêtre de toutes les betteraves cultivées, cette plante pousse généralement sur les terres salées à proximité du littoral. Les deux petits flotteurs qui entourent sa graine, sont les vestiges de cette origine aquatique. Nitrophile (qui aime les nitrates) elle se plaît également sur les sols fumés par le pâturage et la proximité des habitations. Elle nous rappelle, si nous venions à l’oublier, la dimension maritime de ce terroir agricole.

Feuille luissante brusquement rétrécie sur le pétiole nervures prononcées. Tige striée de rouge. Fruit en forme de triange.

AUTRES NOMS

Blette et bette désigne la même plante. Le l supplémentaire tire son origine de Blitum, sans saveur, nom latin d’un épinard sauvage avec lequel on l’a confondu.

LIENS AUX BASTIDES

Proximité du littoral. Bastides avec vue sur mer.

P23
ici
Coller une feuille

GLANAGE

Quelques plantes glanées en chemin.

P25
Coller vos plantes ici et indiquer leurs noms

GLANAGE

Quelques plantes glanées en chemin.

Coller vos plantes ici et indiquer leurs noms P27

PÉTILLANT DE COQUELICOT (CO)PAINS AUX HERBES

Les Jardins de Julien

Rincer 1 bol de pétales de coquelicots. Les mélanger avec 120 g de sucre en poudre, 1L d’eau, les rondelles d’un citron jaune et 1 figue séchée (sans sulfite). Placer dans un pot au soleil une journée.Filtrer. Réserver au frais.

TORTA DE BETA

Les agriculteurs de Sainte Marthe et de la Ferme de Capri

Émincer 1kg de feuilles de bette, les rincer à l’eau froide. Mélanger 2 œufs, 60 gr de poudre d’amande, 100 gr de raisins secs, 130 gr de sucre, 1 Pincée de sel et 1 cs d’huile d’olive, avec les feuilles de bette. Étaler deux pâtes brisées (500 g de farine, 200 g de beurre 130 g de sucre, 2 œufs entiers, une pincée de sel 2 cuill. à soupe de fleur d’oranger)

Placer une pâte dans un moule, la piquer, ajouter le mélange et couvrir avec la 2ème pâte. Enfourner 45 min.

L’Ensemble Artistique de Tour-Sainte

Laver et ciseler une poignée de feuilles composé de mauve, népéta, bette, roquette et fenouil. Ajouter 100 gr de fromage frais ou un filet d’huile d’olive, poivrer. Préparer la pâte avec 375 g de farine,1 pincée de sel, 3 càs d’huile d’olive et 175 ml d’eau. Diviser en 4 boules et étaler en carré.Verser le mélange d’herbes sur une pâte et recouvrir d’une autre. Cuire à la poêle, sans matière grasse, les 2 faces doivent être dorées.

PASTIS SANS

ALCOOL

Roquette, fleurs comestibles

Récolter 1kg de fenouil encore bien vert et 30 brins de népéta. Couper en gros morceaux et placer dans une casserole avec 1 L d’eau, 750 gr de sucre et 2 citrons en rondelles. Faire infuser 1 nuit, puis cuire à feu doux, jusqu’à consistance sirupeuse. Filtrer. Embouteiller.

TAJINE DE MAUVE

Nadira M. et le collectif SAFI

Laver 1 kg de feuilles de mauve. Plonger les feuilles 1 min dans une casserole d’eau bouillante. Dans une poêle, chauffer de l’huile d’olive, ajouter 2 gousses d’’ail hachées, 5 tomates émondées et les feuilles de mauve. Cuire à feu doux 20 min. Ajouter 100 gr d’olives et 1 citron confit. Manger chaud ou froid avec du pain.

TAPENADE À LA NÉPÉTA

Terre de partage et d’entraide, Les jardins de Yazid

Laver et effeuiller 100 gr de népéta. Dénoyauter les olives, hacher le tout menu. Mélanger, ajouter un filet d’huile d’olive, saler et poivrer. Servir sur du pain croustillant.

MAC FLEURI GLACE D’ACACIA ET MAUVE CRISTALLISÉE

L’Après M

Récolter 500 gr de fleurs

d’acacia. Les faire infuser une nuit dans un 1/2 L de lait entier tiède. Ajouter 25 cl de crème entière, 110 gr de sucre. Porter sur le feu et fouetter pour blanchir. Verser le lait chaud, sur 5 jaunes d’œufs, en remuant. Remettre sur le feu et atteindre 85 degrés. Mettre en turbine à froid. Récolter 30 pétales de mauve. Tremper chaque pétale dans un blanc d’œuf juste battu. Avec une pince à épiler, les tremper délicatement dans une assiette de sucre blanc. Laisser sécher. Servir la glace dans un verre et décorer de fleurs de mauve cristallisées.

P29

Conception et rédaction.

Collectif SAFI (Dalila Ladjal et Stéphane Brisset)

Relecture et production

Bureau des guides du GR2013 (Julie Demuer et Marielle Agboton)

Illustration de la 1ère page

Image du film Merzak et l’armoise tirée de la série Cueilir le fruit, l’urbanité par la racine, réalisée par Sabine Allard, M-Jo et Rémi Dumas, produit par le collectif SAFI.

4 flms d’animation surla cueil l e t et

UNE

RÉCOLTE HONORABLE ET DES PLANTES QUI

ENSEIGNENT

Les plantes que nous vous proposons de découvrir sont comestibles toujours, médicinales parfois et invitent à parcourir le terradou marseillais ce paysage fragmenté, entre urbanisation et agriculture, qui nous aide à penser nos projets nourriciers et l’avenir de nos sols. Aller à leur rencontre, c’est s’ouvrir aux histoires qu’elles portent, les écouter et trouver des manières d’en faire des récits à partager.

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