Portfolio Léa Moureau - BTS Design d'Espace - Lycée Camille Claudel (session 2016)

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PORTFOLIO

Léa Moureau

Design d’Espace

2014 / 2016 -1-


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Sommaire Curriculum vitæ // Page 4 Curiosité - Mare de l’Hautil // Page 6 Faire comme les grands - Concours ConstruirAcier // Page 12 Te défile pas - Workshop Scénographie // Page 18 La danse macabre - Workshop Scénographie // Page 24 Sur un coup de tête, partir... - Pratique Plastique // Page 26 La disparition - Pratique Plastique // Page 28 Travaux Personnels // Page 30 La Petite Galerie // Page 32

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Léa Moureau 20 ans // 07/10/1995 11 rue du pourtour 78360 MONTESSON lea.moureau@wanadoo.fr 0683368915 Permis B

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Formations 2015 - 2016 // BTS Design d’Espace - 2ème année Lycée Camille Claudel - Vauréal (95)

Expériences professionnelles Animatrice BAFA avec des jeunes de 6 à 17 ans en France et en Andorre // Juillet et Août 2015 Stage chez Philippe Pumain Architectes à Paris (75010) // Juin 2015 Stage chez JCDecaux à Plaisir (78) // Juin 2015 Comité de La Petite Galerie // Septembre 2014 à aujourd’hui Vendeuse en magasin de souvenirs et cadeaux à Saint Brévin-L’Océan (44) // Août 2013-2014

Centres d’interêts Voyages (Europe, UAE, Lanzarote) Lecture // Théâtre // Danse Photographie // Cuisine // Couture

Langues Anglais // Lu, écrit, parlé Espagnol // notions

> Worshop Scénographie - Onkalo Partenariat avec la Scène Nationale L’apostrophe - Cergy-Pontoise (95) // Thierry Grapotte, Blandine Minot, Fabrice Lambert > Concours Défi Culture Acier - La cuisine collective Partenariat avec ConstruirAcier > Projet paysage - Curiosité Mare de l’Hautil - Triel sur Seine (78)

2014 - 2015 // BTS Design d’Espace - 1ère année Lycée Camille Claudel - Vauréal (95)

> Worshop Scénographie - La danse macabre Partenariat avec la Scène Nationale L’apostrophe - Cergy-Pontoise (95) // Johann Maheut, Luc Petit, Cécile Proust, Anne Collod > Projet architecture d’intérieure Partenariat avec la Maison des Arts Plastiques - Vauréal (95) > Projet micro-architecture - Variations triangulaires Gennainville (95)

2013 - 2014 // Mise à Niveau en Arts Appliqués Lycée Camille Claudel - Vauréal (95) 2013 // Baccalauréat ES option musique Lycée Les Pierres Vives - Carrières sur Seine (78)

Compétences Illustrator +++++ Photoshop +++++ InDesign +++++ Autocad +++++ Pack Office +++++

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Curiosité

Mare de l'Hautil- Triel sur Seine (78) Concevoir la mare de l’Hautil comme un cabinet de curiosité vivant. L’importance du passé historique et la variété de la faune et de la flore. Le bâtit grignoté par la nature. Les limites physiques sont confuses, la barrière visuelle est très présente. La volonté de partager et transmettre ce savoir permet au site de devenir le terrain d'un genre de « musée ». Un musée vivant en constante évolution. « L’éducation par les yeux est celle qui fatigue le moins l’intelligence mais cette éducation ne peut avoir de bons résultats que si les idées qui ses grave dans l’esprit de l’enfant sont d’une rigoureuse exactitude. » Emile DEYROLLE Par ailleurs, découvrir d’un coup d’oeil le site semble inapproprié du fait de sa richesse. Orienter et guider la vue dès l’arrivée est donc nécessaire. Puis, parcourir le lieu en quête d’indices et d’éléments clés permet aux enfants d’apprendre par eux-même ce qui fait la mare de l’Hautil; ainsi qu’aiguiser leur curiosité. Enfin, arriver à la maison vieillie, et rencontrer ces pêcheurs, maîtres des lieux. Remarquer les différences entre la truite et le gardon, entre le chêne et le bouleau, le tout autour d’espèces vivantes, assis dans l’herbe, si le temps le permet. Sinon, on observe la mare de l’intérieur à travers les fenêtres qui découpent le paysage. On choisit un livre illustré dans la bibliothèque ou l’on choisit une activité animée par le pêcheur.

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1/300

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1 // Plan de la maison au 1/50e 2 // Elevation de la faรงade au 1/50e

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Faire comme les grands

Concours Défi Culture Acier - Partenariat avec ConstruirAcier Cuisiner, au sens premier c’est faire la cuisine, soit préparer un repas. C’est une action, des actions que l’on fait quotidiennement et que l’on voit faire depuis que l’on est tout petit. Ainsi, cuisiner est devenu mécanique, nécessaire. Mais aussi, cuisiner c’est quelque chose de privé, que l’on fait chez soi, en famille. Aller au-delà de la cuisine individuelle en l’insérant à l’extérieur. Dégager les valeurs de la cuisine pour les exposer à tous: partager, se rencontrer autour d’un repas. La cuisine devient alors un lieu d’échanges et de dégustations. Par ailleurs, l’enfant est un usager qui observe et imite l’action des adultes qui l’entoure. Il mime ses parents qui cuisinent, et c’est pourquoi, dès la petite enfance, les enfants jouent à des jeux de rôles. Ils jouent à la dinette. La dinette, c’est préparer un repas réel ou imaginaire fait par des enfants, en jouant. L’imitation, devient un jeu, un face-à-face. Les adultes apprennent aux enfants à cuisiner, en vis-à-vis. Les adultes s’entre-aident. On joue, finalement, avec la nourriture. Comme un stand de limonade additionné à une dinette, la cuisine se déplace à la rencontre des usagers, de places en places. Puis, on s’assied sur ces grands tabourets ou ces tables disproportionnées. On est comprend la démesure, on change de regard. L’adulte est entouré de petits éléments, tandis que l’enfant se déplace dans un espace à son échelle. Un peu comme Alice (dans Alice au Pays de Merveilles de Lewis Carroll), lorsqu’elle boit la potion, elle devient minuscule, puis lorsque qu’elle mange le biscuit, elle devient géante.

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Elevation au 1/100e

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On peut aller se baigner? Wouah!

On est bientôt arrivé?

Quand est-ce qu’on arrive?

Quand est-ce qu’on mange?

Parce que nous on a faim. On a même pas eu de goûter!

Bonjour! Comment allez-vous?

Nous cherchons où manger...

Parfait, de quoi préparer un petit encas.

Miam...

Super, un cuisine rien que pour nous!

Se retrouver comme avant pour cuisiner avec les enfants... En plus les enfants se sont amusés!

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Plans au 1/10e

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Toile d’acier perforé Motif nid d’abeille

1 Toile de coton Toiture 1

2 Inox brossé Plans de travail 3

Acier galvanisé Tabourets et tables

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Te défile pas

de la compagnie Epävakaa

Partenariat avec la scène nationale L’apostrophe - Dalle de Cergy Préfecture (95) Onkalo, c’est le lieu pour enfouir les déchets nucléaires finlandais. Onkalo, c’est un chantier de 100 ans qui sera scellé pour 100 000 ans. Onkalo, c’est le sujet du documentaire Into Eternity de Michael MADSEN de 2010. Onkalo, c’est la vision incertaine de ce projet et la transmission inconnue aux générations futures. L’homme a modifié une matière nucléaire et a appris à l’utiliser. Il l’a employé à des fins personnelles. Cependant, il n’en avait pas mesuré les conséquences et a produit une matière instable. Constatant cette instabilité grandissante, il a cherché de quoi la stabiliser et la cacher. Ainsi, l’INSTABILITÉ de la matière nucléaire induit des interrogations chez les populations. On cherche à soulever une prise de conscience, sur un sujet qui est caché et tabou dans notre société. Trois actes pour raconter l’évolution de l’homme avec la matière nucléaire. Trois temps dessiner par trois principes chorégraphiques sur la musique Fleur de Lis de Moondog: la ronde, la rupture et le ruban de Moëbus.

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La danse macabre

Partenariat avec la scène nationale L’apostrophe - Théâtre des Louvrais (95) ACTE 1 La salle est plongée dans le noir et du brouillard s’installe, lorsque les spectateurs entrent dans la salle. La musique de Camille Saint-Saëns amplifie l’atmospère lugubre et envoûtante. C’est le début du spectacle. Lorsque tous les spectateurs sont installés, la lumière frontale éclaire des parties des corps des danseurs. Le haut des corps commencent à bouger de façon ample et délicate, puis progressivement tout le corps se met à danser. ACTE 2 Un panneau est éclairé, la mort invite alors le vivant à danser. D’après le texte de Anne Collod, au Moyen-Age, lorsqu’un vivant dansait avec un mort, il mourait dans l’année. Ainsi, les deux morts viennent chercher un autre vivant et ainsi de suite. Certains se laissent aller, d’autre résiste. La mort instaure un jeu de séduction. La musique est plus rapide que dans l’acte 1, les vivants ont des gestes saccadés tandis que la mort a des mouvements plus souples. Enfin, la lumière diminue progressivement, les danseurs dansent encore. La musique continue de jouer et les panneaux s’éteignent un à un. La musique d’arrête progressivement et le noir s’installe, c’est alors au spectateur de s’imaginer ce qui se passe après la mort.

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Sur un coup de tête, partir... Pratique plastique Se laisser porter par une combinaison de sons. Ressentir leur rythme parcourir ses membres, des pieds jusqu’au sommet du crâne. Plonger dans un univers grâce à la mélodie qui nous englobe. S’émerveiller, de cette harmonie produite par ces vibrations, ces respirations, ces silences. C’est ce que j’éprouve lorsque j’écoute une Musique. Et dès lors qu’une Chanson se glisse entre les lignes de la partition, c’est un savant mélange qui se crée. Les mots résonnent, les instruments interprètent, et de là une atmosphère tantôt austère, tantôt onirique se dessine, dans l’air.

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En 1992, What’s Up du groupe californien 4 Non Blondes s’ouvre sur une ballade. Une voix un peu éraillée invite à réfléchir. Se pencher sur ce qui fait notre quotidien et ... À sortir. Observer ce qui nous entoure de plus près. À courir. Fuir ce dont on ne fait plus attention. À partir vite et loin. Découvrir autre chose. C’est un parcours, un cheminement par lequel on se rend compte que nos actions se réverbérèrent sans cesse. Et tout un coup tout ce qui nous entoure nous semble étranger, on est perdu là on l’on a toujours vécu. C’est le signal de départ : la prise de conscience.

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La boîte à souvenirs Pratique plastique

 Lorsque l’on m’a évoquée la disparition, j’ai tout de suite pensé à la PERTE D’IDENTITÉ. Perdre son identité en se mêlant à une unité, à un conformisme. Perdre son identité à cause de sa mémoire. Perdre son identité en déménageant ou en quittant son pays. Puis, la perte d’identité s’est liée à l’idée de PROGRESSION et de PROCESSUS. La question de la MÉMOIRE et des souvenirs est ainsi devenu omniprésente. La mémoire est le souvenir de faits anciens et récents. Elle nous permet d’enregistrer des informations venant d’expériences et d’événements divers, de les conserver et de les réutiliser. Ainsi, j’ai d’abord traité la disparition des souvenirs selon un temps plus ou moins rapide: le TRIS DES SOUVENIRS. Cela m’a amené à me fixer sur les TROUS DE MÉMOIRE. Comme s’il y avait un trou dans un décor. On se rappelle de tout excepté d’un détail. On se rappelle de ce qui s’est passé avant et après mais entre les deux, plus rien. J’ai donc évoqué les trous de mémoire sur trois situations: un lieu, un visage et un nom. Ces trous de mémoires sont réunis dans une BOÎTE À SOUVENIRS. La boîte à souvenirs c’est comme un album photo d’objet. Des objets qui lorsque l’on les manipules, nous projète à un moment donné. Comme les fils de couture qui tissent des liens, relie des souvenirs entre eux.

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Travaux personnels 1 Vivre à Cergy Préfecture

2 Etudier à Vauréal

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3 Voyager


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4 Danser


La Petite Galerie

Espace d’exposition au Lycée Camille Claudel (95)     

Du lundi 13 avril au Vendredi 15 mai 2015

Photo de Jacques HOEPFFNER

Au Premier Etage du CDI aux heures d'ouverture

FRAGMENTS autour de la piece Choregraphique Le PARLEMENT DES INVISIBLES

Suite au travail scénographique mené sur la danse macabre, j’ai eu l’occasion de créer une exposition pour le scénographe de la pièce chorégraphique Le Parlement des Invisibles, Johann Maheut. Ainsi, du lundi 13 avril au vendredi 15 mai 2015, l’exposition Fragments s’est installée à La Petite Galerie. À travers cinq portraits photographiques et cinq portraits romancés, Johann Maheut nous entraîne dans une farandole où se répondent morts et vivants.

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De quelle façon les disparus, êtres et œuvres, nous mettent-ils en mouvement ? Comment la danse invite-t-elle vivants et morts à se transformer mutuellement? Qui sont les morts, qui sont les vivants? Cette expérience m’a offert le statut de coordinatrice, au sein d’une équipe de cinq étudiantes. J’étais chargée des relations entre les différents partenaires ainsi que des prises de décisions. J’ai également réalisé l’affiche et le livret de l’exposition.


Les étudiants de 1ère année de BTS Design d’Espace et les élèves de 1ère STD2A, ont exploré la lumière artificielle à travers des expérimentations et les ont mis en scène. Yann Kersalé a inauguré le vernissge de l’exposition et ce fut l’occasion de partager, d’expliquer, d’échanger en toute convivialité.

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La Petite Galerie a accueilli Eva Largo, artiste espagnole en mars 2016. Ses portraits sérigrapahiés ont attiré beaucoup d’élèves, curieux de découvrir sa technique si particulière.

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Travaux de Béatrice Huaulmé Travaux de Cathy Vallier

Travaux de Paul Robert Marionnettes de Barbara Moreillon

Intramuros 4 a permis d’exposer les travaux de plusieurs professeurs du lycée mais également de célébrer les 5 ans de La Petite Galerie.

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