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2- Les métaphores verbales incarnées
- J’ai une boule dans la gorge - Quand j’y repense, j’ai les jambes en coton - Tout le monde me met des bâtons dans les roues - J’ai vraiment envie de me taper la tête contre les murs - Il faudrait que j’arrive à me jeter à l’eau - Mon mari, il a un pois chiche dans le cerveau - J’ai toujours été droit dans mes bottes - J’ai l’impression d’être un oiseau à qui on a coupé les ailes - Et là, j’ai pété les plombs - Je suis monté sur mes grands chevaux - Je ne lui demande pas de décrocher la lune - Ma femme n’a pas les pieds sur terre - J’en ai vraiment marre de rouler ma bosse - J’aimerais tellement arriver à fendre l’armure - J’ai l’impression d’être un Playmobil ® quand je suis avec elle - Je suis dans un bateau à la dérive sans gouvernail - Je n’ai jamais été un enfant de coeur - Il joue avec moi comme un gosse avec son hochet - Si vous voyez l’état de mon appartement, c’est Sarajevo - Etc.
Comme on peut le constater avec ce nano-échantillon, ces métaphores manifestes sont, pour la plupart, des expressions idiomatiques, utilisées, soit spontanément, soit pour colorer le langage.
Les clients savent bien qu’ils n’ont pas de boule dans la gorge, que les jambes en coton n’existent pas chez les êtres humains, qu’ils n’ont pas de roues, ni de bâtons à l’intérieur patron ne . Ils savent bien que tout cela n’est pas réel, et pourtant ils acceptent que ces expressions symbolisent leur expé chirurgicale. l’essence même de ce qui est ressenti, bien mieux qu’une introspection verbale, visant à décrire le plus précisément possible tous les méandres émotionnels et sensoriels de l’âme humaine.
2- Les métaphores verbales incarnées
Les métaphores verbales incarnées (MVI) sont tellement courantes et incrustées rante, qui ne recèle pas, dans ses entrailles, de métaphore cachée, au détour, d’un nom, d’un verbe, ou d’un point virgule.