GIVENCHY®
- 240820 - “GIVERNY/GIVENCHY”
L’ODEUR DE L’INDE...
...que je relis après avoir relu Tabucchi et son Nocturne indien, alors que je ne sais absolument pas quand je serai de retour là-bas, alors je voyage avec P.P.P. ...un livre qu’OV m’avait offert en ...1984, il avait 18 ans, et il avait des goûts assez surprenants, OV : Pier Paolo Pasolini, ce n’est quand même pas rien, et je me dis que l’Inde a bien changé depuis 1961 et le périple que P.P.P. y fit avec Alberto Moravia et Elsa Morante, ...sauf que je pense un peu que l’Inde a mal changé depuis Modi et ses obsessions ultra-nationalistes, ...sauf que je pense un peu que l’Inde n’a pas tout à fait changé et, la dernière fois que j’y étais, en 2015, j’y avais quand même retrouvé la même fascination, cf. [D718] (1983) [D446>D451] (2015) [D132>D143] (2006)
...sauf que tout était plus facile avec l’app Booking, et que la middle class indienne était une caricature de toutes les middle classes du monde, ...sauf qu’il y avait 400.000.000 Indiens en 1961 et 1.454.910.065 en 2024... ...mais j’y ai toujours retrouvé le plaisir de me perdre, c’est la seule chose qu’il faut faire là-bas, se perdre, et j’ai toujours eu l’impression que j’étais un peu indien très loin, dans une autre vie, (façon de parler),
...Bénarès “...ces pauvres morts qui se consument sans ennuyer personne” (P.P.P.)
...Je ne suis jamais allé à Bénarès,
...SE PERDRE EN INDE
WALK
-ROCKY! ROCKY! Où tu vas? Viens, viens! Non, non, on ne va pas jouer là... (Tandis que Rocky n’obéissant décidément pas, s’en va renifler le derrière d’une demoiselle qui passe par là, et évidemment, sans laisse...)
-Un joli air de guitare, et le soleil de jouer avec la surface de l’instrument, m’envoyant l’un ou l’autre reflet tandis que le musicien a définitivement fait abstraction du monde, ignorant la R’n’B du gros malabar qui traverse le paysage avec son ghetto blaster,
-ILNÈKALABA -ILNÈKALABA
répète le demi-dieu qui remonte son tee-shirt pour me révéler son nombril, et je traduis par “Il n’est que là-bas...”
-Un gros tas de limaces, assez
BEURK
© au Parc T.,
-Le garçon, qui court, tout droit sorti d’un film porno Gay des 80s, avec son short échancré, et qui me sourit en me croisant, et soudain le ciel s’illumine et les nuages s’en vont,
écrire: Giverny*© & lire: Givenchy®
*à propos de mon étang préféré au Parc T. (mais depuis lors, l’étang du Parc P.P. m’inspire assez...),
PUIS SOUDAIN, TOUS MES ÉCRANS SONT ENVAHIS DE R.I.P. POUR ALAIN DELON... ÇA Y EST, IL S’EST DÉCIDÉ, SAUF QUE J’AI TOUJOURS DÉTESTÉ ALAIN DELON*, CE N’ÉTAIT VRAIMENT PAS QUELQU’UN DE “BIEN”, JE ME DIS, OUH LA LA, ILS VONT FAIRE CHIER AVEC LEURS LAMENTATIONS, ALORS QUE LA PLUPART DE SES FILMS SONT VRAIMENT TROP MAUVAIS, ALORS QU’IL ÉTAIT QUAND MÊME ASSEZ FACHO, QU’IL A TREMPÉ DANS DES TRUCS TRÈS LOUCHES, GENRE MAFIA & CIE, QU’IL N’A JAMAIS PRÉTENDU RECONNAÎTRE SON FILS ARI, QU’IL AVAIT EU AVEC NICO (AH NICO...), QUI LUI RESSEMBLAIT COMME DEUX GOUTTES D’EAU, ET QUE SES PROPRES PARENTS ONT ÉLEVÉ... ET NE PARLONS PAS DE LA FIN DE SA VIE CARRÉMENT PATHÉTIQUE, (OUI OUI IL ÉTAIT TRÈS BEAU DANS ROCCO ET DANS L’ÉCLIPSE, MAIS BON,...),
*SAUF AVEC VISCONTI, ANTONIONI, GODARD ET PLEIN SOLEIL!
...et dans le genre, rien à voir, je m’en vais voir Marcello mio, ce film de Christophe Honoré en hommage à Marcello Mastroianni (que j’adorais), ...où l’acteur est interprété par ...sa fille Chiara, mais hélas, comme chaque fois que j’attends un film avec trop d’impatience, je suis un peu déçu...
Parler de la maladie de la langue bleue?
Parler de la variole du singe? (j’ai un ami qui a chopé ça et c’était vraiment pas rigolo...),
En attendant mon grand frère Jean-Pol a 8O ans (...un truc qui ne me rajeunit pas, même s’il a douze ans de plus que moi), et il fête ça dans sa maison du Lubéron, ...et il y a pire pour fêter ça!
DO NOT EXPECT TOO MUCH FROM THE END OF THE WORLD
(le joli titre d’un film de Radu Jude, dont je vois la bande-annonce au Palace et que j’hésite à aller voir) // N’attendez pas trop de la fin du monde...
