Comment étudier la Bible
Étudier la Bible, c’est suivre l’exemple de Jésus et des apôtres Jésus n’a pas fréquenté l’école rabbinique où l’on étudiait les textes de l’ancienne alliance, pourtant il les connaissait bien. C’est même cela qui a frappé ses auditeurs : « Comment peutil connaître à ce point les Écritures, sans avoir jamais étudié ? » (Jean 7 : 15). Preuve qu’il en faisait souvent usage. On a calculé que « sur 1 800 versets qui relatent ses discours dans les quatre Évangiles, 180 sont des citations ou des allusions directes à la révélation écrite 2 ». Il cite 22 livres différents, rien que dans les paroles qui nous ont été rapportées. Si les deux disciples d’Emmaüs, auxquels il a expliqué « ce qui se rapportait à lui dans toutes les Écritures » (Luc 24 : 27), avaient consigné cette étude biblique par écrit, nous aurions certainement une notion encore plus juste de ses connaissances bibliques. Dans sa lutte contre Satan (Matthieu 4 : 4, 7, 10), aussi bien que dans ses discours avec les Juifs, il emploie constamment comme arme la Parole de Dieu : « N’avez-vous donc pas lu ? » (Matthieu 12 : 3, 5 ; 19 : 4 ; 22 : 31). « N’avez-vous donc jamais lu cette parole… » (Matthieu 21 : 16, 42). « Quel commandement Moïse vous a-t-il donné ? » (Marc 10 : 2-3). « N’est-il pas écrit dans votre propre Loi » (Jean 10 : 34). En enseignant ses disciples, il se réfère à elle comme à l’autorité suprême (Luc 4 : 16-21 ; 10 : 26 ; 18 : 31). Il en connaissait le sens (Luc 20 : 17), la portée prophétique (Luc 4 : 16-21 ; 23 : 46 ; Jean 19 : 28-30), aussi bien que la teneur exacte (Matthieu 22 : 32 ; Jean 10 : 34, où il base son argumentation sur une expression du texte). Une telle connaissance des Écritures ne s’acquiert que par une étude assidue et prolongée. Durant les « années obscures » précédant son ministère public, Jésus a dû consacrer tous les loisirs que lui laissait son métier à la lecture, la méditation et l’étude de la Parole de Dieu. Pache R., L’Inspiration et l’Autorité de la Bible, Éd. Emmaüs, p. 201.
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