Portfolio d'architecture. 2022.

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portfolio 2022

Birce Birgen



Sommaire cv projets d’architecture Recherche de diplôme Le gecekondu, un espace autre ? .......................... mémoire de master, 2022 Consolider et soutenir .......................... projet de fin d’études, 2022 Carré de pêche .......................... concours Festival des Cabanes, 2020 Harmonikka .......................... projet de master (erasmus), 2019 Étagères .......................... projet de licence, 2019 Unité(s) .......................... concours PRIMA, 2021 Techo do-kay .......................... concours ARCHSharing, 2019

projets d’art Illustrations Endless discontinuity .......................... concours Non-Architecture, 2020 Ramp of life .......................... concours Non-Architecture, 2020 Gravures Beaux-Arts de Montpellier .......................... projet de licence, 2018 Branches de Finlande .......................... projet personnel, 2020 Photographies argentiques Espaces - instants, sélection mixte .......................... projet personnel, 2021


cv

Birce Birgen

Architecte DE

@ bircebirgen@gmail.com

+33 7 83 06 86 93

12 Rue des Trésoriers de la Bourse 34000 Montpellier

formation Montpellier, France Diplôme de Master, domaine d’études Situation-s, Mention recherche primée École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier 2019 - 2022

08.2019 - 01.2020

langues

Espoo, Finlande

français I bilingue anglais I C1 turc I maternelle

Erasmus (Master, S7) Aalto University ARTS - MA Architecture Montpellier, France Diplôme de licence École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier 2016 - 2019

centres d’intérêt Dessin, illustration Gravure Photographie Randonnée

Ankara, Turquie Diplôme d’Études Secondaires, équivalence Bac S Lycée Francophone Tevfik Fikret d’Ankara 2012 - 2016

logiciels pratiqués

Autocad

SketchUp

Revit

ArchiCad

Rhinoceros

Adobe Photoshop

Adobe Illustrator

Adobe Indesign

Adobe Premiere


expériences professionnelles Montpellier - France CoO Architectes Stage en agence d’architecture 09/2021 ---> 12/2021

Istanbul - Turquie Institut Français d’Études Anatoliennes - IFEA Stage de recherche en résidence, dans l’axe de recherche Observatoire Urbain d’Istanbul (OUI) 04/2021 ---> 06/2021

Istanbul - Turquie Mekanda Adalet Dernegi - Center for Spatial Justice Stage de recherche, participation à un projet de livre sur les gecekondus, les habitats informels en Turquie 02/2021 ---> 03/2021

Los Angeles - U.S. AtelierKL Travail de dessinatrice à distance, projets résidentiels 06/2020 ---> 09/2020

Bruxelles - Belgique Faculté d’Architecture de l’ULB Participation au colloque Penser - Faire 02/2020

02/2019 ---> 07/2019 Montpellier - France

ATM - Atelier Maquettes ENSAM Monitorat : gestion de l’atelier, utilisation de machines Montpellier - France Jaoul Delphine Architecte DPLG Stage en agence d’architecture

prix et distinctions 2 Prix PFE de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier : 1er prix Mention Recherche 1er prix du domaine d’études Situation-s

21/01/2019 ---> 15/02/2019

02/07/2018 ---> 14/07/2018 Ankara - Turquie

Dikey Group Construction Co. Stage de chantier, système constructif en béton armé 22/01/2018 ---> 26/01/2018 Montpellier - France

ENSAM, Workshop Hors les Murs De modèles aux modules, organisé par Emmanuelle Etienne

Festival des Cabanes, 2020, 5e édition Projet lauréat sur le site « Plan d’eau de Marlens », avec Tom Nacach Nomination à la liste Building of the Year 2021, magazine ArchDaily, catégorie small scale https://www.archdaily.com/949025/fishing-squareinstallation-atelier-volpe-plus-birce-birgen?ad_ medium=office_landing&ad_name=article



projets d’architecture


Mémoire de Master

S7 - S10 I 2019 - 2022 Parcours recherche Enseignante : Khedidja Mamou

Turquie Le gecekondu, un espace autre ?

d’un habitat dénigré à un modèle résilient Le mémoire de master constitue la première étape de ma recherche de diplôme, une base écrite indispensable pour comprendre un sujet multidimensionnel : les habitats informels en Turquie, appelés gecekondus. Rentrant dans la recherche par la notion de l’hétérotopie, le mémoire questionne l’altérité de ces habitats autoconstruits, apparus dans l’urgence et habités par un groupe socio-économiquement défavorisé. Grâce à l’étude du passé et du présent, il retrace les multiples évolutions qu’ils ont traversé, la répression et le dénigrement qu’ils ont subi constamment dans l’espace urbain. Avec une posture critique envers la situation actuelle des gecekondus, leur disparition systématisée avec le processus de transformation urbaine, il remet en question le regard dominant qui se porte sur ces derniers et tente de le déconstruire. Ainsi, le gecekondu, en tant qu’espace autre, peut être vu comme un habitat cachant des possibles pour notre époque qui est marqué par des recherches d’alternatives. Il représente un habitat évolutif, résilient et en communication perpétuelle avec les habitants et la nature, à l’opposé des cités de logements sociaux - ses remplaçants -, qui elles sont stériles, homogènes et figées. Dans ces constats, l’observation des gecekondus d’un quartier spécifique, Şirindere, joue un rôle essentiel, permettant de repérer les qualités sociales, spatiales et environnementales de ces habitats collectivement dénigrés. Dans ce mémoire, le travail écrit est accompagnée de visuels qui sont tout aussi importants pour la transmission des idées. Le dessin est utilisé comme un moyen de communiquer à la fois des récits anciens et des observations directes, avec une simplicité de lecture.



Histoire tirée d’un dossier du journal Cumhuriyet publié le 20.07.1947 pages 1,4

Lecture des articles de journaux publiés entre 1930 et 2010, travail effectué pour un stage de recherche au sein de l’organisme Center for Spatial Justice. Retranscription en bande dessinée de quelques histoires repérées dans les articles de journaux, témoins de la construction des gecekondus au vingtième siècle. 24




Relevés habités réalisés en juin 2021, dans les gecekondus restants de la vallée de Sirindere, Ankara. Observation des gecekondus par le dessin. Des habitats évolutifs, ils sont ouverts sur l’extérieur, se développent par extensions, s’adaptent facilement aux changements de circonstances.


Projet de Fin d’Études

S10 I Printemps 2022 Parcours recherche Enseignants : Yannick Hoffert, Khedidja Mamou

Ankara Consolider et soutenir

réfléchir autrement la transformation d’un quartier de gecekondus à Ankara Le PFE est la deuxième étape de cette recherche, qui a pour objectif d’imaginer une façon de faire « autrement » que la procédure courante de la transformation urbaine, pour le quartier observé dans le mémoire. La vallée de Şirindere est un microcosme, un terrain de désordre installée au milieu d’un univers d’ordre. À l’heure actuelle, plus que la moitié de ses gecekondus étant démolis, elle se trouve dans une situation d’attente incertaine. Le projet cherche un moyen résilient, écologique et humain de transformer la vallée. Fortement inspirée des paroles de Lucien Kroll, cette démarche alternative opte pour l’intégration des habitants dans le processus de conception et de construction. Elle prépare le début d’un projet incrémental, les conditions préalables de la participation et cherche une base solide qui permettrait l’autoconstruction de manière pérenne. Ce début se traduit par la construction de deux espaces collectifs au sein de la vallée, un hangar, un espace de coconstruction, et une permanence, un espace de coopération habitante. En ce qui concerne la base solide nécessaire pour l’autoconstruction, dans un site qui présente de réelles contraintes liée à la topographie, le projet propose de construire au sein de la vallée des murs de soutènement, d’installer les réseaux au sol et de construire des noyaux d’habitat. Ces derniers sont le minimum permettant d’accéder aux réseaux primaires, de contreventer, de tramer l’espace pour ensuite rendre possible une liberté de choix, d’évolution et d’action habitante. Ce projet de fin d’études est une recherche de posture d’architecte visant à consolider et soutenir, non seulement la terre dans un site représentant des risques, mais aussi une culture d’autoconstruction qui est entrain de s’effondrer.



La vallée de Şirindere, un microcosme entouré de la forêt, des cités et de la ville néolibérale

L’intégration dans la pente des gecekondus

COUPE TRANSVERSALE DE LA VALLÉE




Le Hangar

un espace de co-construction


La Permanence

un espace de coopération habitante


PLAN RDC

PLAN R+1

COUPE BB’


Les noyaux d’habitat

Habitat plein-pied Murs de refend en pierre, dallage en béton

Habitat R+1 Murs de refend en pierre, dallage en béton



Festival des Cabanes 2020, 5e Édition

Juin 2020 avec Tom Nacach Projet lauréat construit

Marlens Carré de pêche Le Festival des Cabanes est un concours d’architecture éphémère qui questionne le rapport de l’humain à la nature. Une dizaine de petites cabanes de 6 m2 sont construites chaque année sur des sites variés perdus dans les montagnes. À concevoir comme un lieu de halte, la cabane est un outil architectural pour révéler la richesse des paysages diversifiés des sources du lac d’Annecy. Le Carré de Pêche est une des cabanes lauréates, celle du plan d’eau de Marlens à Faverges. Située au bord d’un lac où l’activité principale est la pêche, cette cabane est destinée à accueillir les pêcheurs ainsi que les promeneurs curieux. Une installation présente par sa dimension verticale, se contrastant à l’horizontalité de l’eau, elle interroge la pratique de la pêche et vise à la réinterpréter. À travers une simplicité travaillée, elle invite les passants à (re) voir le paysage, et d’en faire partie estompée. La relation entre les deux phases du concours, la conception et la construction, fait de ce festival une expérience fondatrice. Lors de la phase de construction, l’infinité de l’imagination rejoint les enjeux du réel et demande des adaptations aux circonstances du moment. Ainsi, se confronter aux contraintes techniques de la réalité, toucher la matière, construire sans utiliser de groupe électrogène, réfléchir à l’organisation des étapes du chantier notamment au sein d’un groupe permettent de découvrir une dimension peu expérimentée du métier d’architecte en école d’architecture.


Photo de David Foessel


Je suis au plan d’eau de Marlens. Je marche autour d’une ligne bleue et horizontale reflétant un monde (vert)ical. Elle est entourée de pêcheurs, sur des bancs, ou debout. En retrait, souvent. Ils attendent. Le sentier est agréable à arpenter. L’herbe a poussé, les fleurs se réveillent. À côté de moi, un brouillard de branches, des feuilles s’entremêlent. Au loin, j’aperçois des sapins. Je crois appréhender devant cet ensemble d’arbres immortels, une boite en bois. Devant moi, je la vois. Elle n’est ni loin ni proche de moi. Je sens qu’elle m’attend. Plus je m’approche d’elle, plus sa hauteur devient importante. Encore une ligne verticale, au pied de cette surface horizontale, lui laisse son mystère. Je suis devant elle. Elle est sur une courbe. Pas vraiment sur l’eau, ni totalement sur terre. Elle marque le passage, le pas encore. L’interstice. Elle a une simplicité si complexe, formée grâce à l’idéalité formelle du bois. Elle m’intrigue. J’enjambe la haute marche pour la découvrir de l’intérieur.


Dans sa verticalité, elle est couverte de plusieurs lignes serrées, laissant passer une vue hésitante. La lumière la transperce sans prendre son accord. La fait respirer. Je crois que son secret est dilué dans son horizontalité. Un carré dans un carré. Un vide dans un plein. En haut comme en bas, une liaison, encore une fois verticale. Un carré, pour moi, c’est la simplicité avant tout, l’égalité, la centralité. Ce vide carré devant mes pieds, me permet de faire partie de la cabane. Je la complète. Je deviens une partie d’elle. Et le ciel m’accompagne dans un carré en hauteur encadré d’une légèreté blanche. A côté, une ouverture verticale, me permet de m’ouvrir sur l’eau complètement. Grâce à elle, je peux pêcher à l’intérieur et respirer l’extérieur. Je peux aussi, me laisser aller et tomber dans une fraicheur horizontale. Y plonger une partie de mon corps, ou si j’ai envie, sa totalité. C’est un carré de pêche, un carré de silence. J’ai trouvé mon carré de paix.


PLAN DE SITUATION


DIAGRAMMES CONCEPTUELS


Photo de maquette


Photo de la réalisation par David Foessel


PLAN RDC


COUPE


PRINCIPES STRUCTURELS

TOILES BLANCHES

POUTRES SECONDAIRES

POTEAUX PRIMAIRES POUTRES PRIMAIRES

POTEAUX SECONDAIRES

CONTREVENTEMENTS

PLANCHER

POUTRES SECONDAIRES

BARDAGE


ELEVATION EST




Pikku - Finlandia (avec la participation du Wood Program)

S7 I Automne 2019 avec Moritz Schineis, Iida Siponmaa et Asagi Minami Enseignants : Pekka Heikkinen, Philip Tidwell

Helsinki Harmonikka Pikku Finlandia est un bâtiment temporaire en bois qui remplacera le Finlandia Hall, une des œuvres emblématiques d’Alvar Aalto, durant la rénovation de sa façade. À la fin de 5 ans de multiples conférences et rencontres, il accueillera un autre usage public. La conception nécessite donc une réflexion particulière sur cette transformation certaine à travers les thématiques de l’économie circulaire, de la durée de vie du bâtiment, de la modularité et de la flexibilité des espaces. Harmonikka est une proposition sculpturale privilégiant la facilité de mise en œuvre du bâtiment et de sa transformation grâce à un système constructif modulaire : les caissons de Kerto-Ripa comme modules verticaux et horizontaux donnent diverses possibilités d’assemblage pour le futur bâtiment. La répétition de ces éléments constructifs crée un rythme tant dans les espaces intérieurs que de l’extérieur. Dans ce rythme continu, une différence de forme et de dimension marque l’entrée. Placée dans l’axe du centre ville, elle invite le public à le découvrir. Elle est conçue non seulement pour créer un premier le hall d’accueil mais également pour placer les espaces techniques. Quant aux espaces principaux, les trois salles de conférence sont séparées par des parois amovibles, permettant de modifier la dimension et l’ambiance en fonction des besoins. Un foyer se trouve devant ces salles, du côté du parc public et donne sur une terrasse extérieure reliant l’intérieur à l’extérieur.



Site plan_ 1:1000

3090

Harmonikka_ Pikku-Finlandia_ 10 12 2019

PLAN DE MASSE

2

m

Asagi M


PLAN RDC


COUPE LONGITUDINALE



Assembly diagram

onikka_ Pikku-Finlandia_ 10 12 2019

DIAGRAMME DE MODULES

Asagi Minami | Birce Birgen | Iida Siponmaa | Moritz Schineis


Detail section and elevation_ 1:50

Roof Bitumen Kerto Ripa element 500 mm

Facade Cladding spruce rough cut coated 25mm x 80mm/120mm Horizontal spruce strips 20° chamfered 25mm x 50mm Air gap / vertical spruce strips 50mm x 50 mm Double glazing 30mm Frame element 400mm/200mm x 100mm

Floor Floor planks 25mm x 100mm Floor substructure 25mm Kerto Ripa floor 500mm

ndia_ 10 12 2019

Asagi Minami | Birce Birgen DÉTAILS ET FAÇADE


10 12 2019 Harmonikka_ Pikku-Finlandia_ 10 12 2019

FOYER

Asagi Minami | Birce Birgen | Iida Siponmaa Asagi Minami | Moritz| Birce Schineis Birgen | Iida Sipon


-Finlandia_ 10 12 2019

Asagi Minami | Birce Birgen | Iida Siponmaa | Mor

SALLE DE CONFÉRENCE




Logements collectifs

S6 I Printemps 2019 avec Tara Niel Enseignants : Simon Campedel, Maxime Gil

Montpellier Étagères Étagères est un projet de logement collectif situé à proximité d’une zone essentiellement résidentielle à Montpellier. Positionné en recul de neuf mètres par rapport à la ligne de tramway, il dessine une place publique en longueur bordée de commerces. Le retour du bâtiment le long de la parcelle permet de redéfinir le stade au sud et de créer une cour intérieure, un passage de l’espace public au privé. Le projet est caractérisé par son système constructif et prend son nom de ce dernier : des panneaux en CLT portés par deux structures de poteaux-poutres en béton. La structure définit les extrémités du projet par des loggias, tout en offrant un plan libre entre ses deux éléments structurels. Elle permet ainsi d’avoir des appartements traversants. Il existe deux types de loggias, un jardin d’hiver avec une façade vitrée, ou une terrasse fermée par des panneaux amovibles en bois. Les typologies allant du T1 au T5 sont assemblées selon un système d’imbrication tant en plan que dans les étages. Ce projet utilise des matériaux bio-sourcés, reconnus également pour leurs qualités acoustiques, thermiques et régulateurs de l’hygrométrie. Les murs sont réalisés en caissons de bois isolés en paille, les planchers et les murs séparatifs des logements sont constitués de CLT et isolés en chanvre. À travers ces choix de matériaux le projet valorise une efficacité de mise en œuvre par la préfabrication des panneaux de bois. Les revêtements intérieurs sont en épicéa et ceux extérieurs en douglas, de façon à privilégier des espèces de bois disponibles à l’échelle régionale.



PLAN RDC


PLAN R+1

PLAN R+2



COUPE


PLAN DE TYPOLOGIES T3 ET T5


COUPE DÉTAILLÉE


FAÇADE OUEST



VUE DEPUIS LA RUE


VUE DEPUIS LE PARC




Concours PRIMA

Printemps 2021 avec Lola Burguet

Carrières de Ferques Unité(s) PRIMA est un concours de micro-architecture organisé par le groupe CB pour la création d’un parc architectural sur les carrières de Ferques, à proximité de Calais. Au fil des années, ce parc révélera au public « l’œuvre d’une génération », diversifiée et progressivement enrichie. Ce qu’il faut comprendre par la micro-architecture est une œuvre d’art pérenne à la frontière de l’architecture et du design : une installation à l’échelle du corps humain. Il s’agit donc de penser l’architecture comme un espace sculptural minimal et de considérer la sculpture comme un espace à occuper. La fonction de l’installation est de créer une expérience artistique et spirituelle pour instaurer un dialogue entre la micro-architecture et l’occupant. Pour concevoir cette micro-architecture, 3 matériaux sont à disposition : la pierre, le béton et l’acier. La proposition Unité(s) est une installation dont le but est de permettre la réunion de deux unités d’une même matière à différentes échelles, des amoureux séparés depuis longtemps. Grâce à un plan horizontal en métal, une pluie de granulats volatiles touche les blocs de pierre blanche, massifs et denses. Ainsi des dunes sont crées, l’espace devient un abri, un passage versatile. Tout détail du quotidien compte et détermine l’état de l’installation, sa forme et ses émotions. Le vent, la pluie, le soleil, les occupants et leurs mouvements transforment le rapport entre ces unités retrouvées.



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Par grand vent le sable prend vie, s’agite et tourbillonne. Ses grains volatiles s’immiscent, virevoltent, caracolent. Il s’emporte, s’étale, se disperse, se multiplie à l’infini. Au repos il s’apaise, ne redevient que caresses et douceur fuyante. Il fait source sous les doigts, il s’échappe, léger, fluide, il s’égrène en pluie de lumière. La pierre, ni le vent ni le temps ne semble abimer son unité. Le vent l’effleure, la caresse, glisse sur ses flancs. Lourde, stable et immobile, sa présence est immuable. Elle devient repère rassurant pour ceux qui la rencontrent. Elle est barrière et abris, refuge et maison. Les grains de sable pleuvent. Sur l’acier ils se rencontrent, forment une dune, puis un mont. Ils s’étendent puis tombent à nouveau, se glissant entre les obstacles de roche qui se dressent sur leur chemin.


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Unité(s) ENSA de Montpellier

Lola BURGUET et Birce BIRGEN

Unité(s) ENSA de Montpellier

Lola BURGUET et Birce BIRGEN


Unité(s)

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PLAN DE L’INSTALLATION

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Unité(s) ENSA de Montpellier

Lola BURGUET et Birce BIRGEN ELEVATIONS

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Lola BURGUET et Birce BIRGEN

Unité(s) ENSA de Montpellier

Lola BURGUET et Birce BIRGEN

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Concours ARCHSharing

Automne 2019 Rural School in Haiti Projet Finaliste

Haiti Techo Do-kay Techo Do-kay est un projet d’école rurale en Haïti ayant pour but de proposer des solutions de construction adaptées à un contexte géographique particulièrement marqué par le séisme. Les dégâts de ce désastre naturel étant évitables par l’adoption de certains principes et systèmes constructifs, le projet cherche à concevoir un bâtiment durable, avec des matériaux appropriés, une forme simple ainsi qu’une organisation spatiale symétrique. Le projet est donc conçu avec deux matériaux bio-sourcés et accessibles sur place, les briques de terre crue et le bois. La structure en bois résistante aux charges sismiques vient recouvrir quatre volumes en adobe placés aux extrémités d’un plan rectangulaire. Elle permet à la fois une ventilation naturelle et permet la lumière d’entrer dans les salles de classe. Elle crée aussi un abri extérieur qui offre des espaces couverts et semi couverts, riches de possibilités d’occupation et d’appropriation. Au cœur du projet prend place une cour de récréation, un espace de rencontre tant pour les élèves que pour les professeurs. Les espaces tels que la salle des profs, la salle polyvalente, la cuisine et les toilettes sont situés entre les salles de classe. Ils sont évolutifs par leur bardage en bois accroché directement à la structure principale qui est donc facilement démontable. Les jardins sont situés à l’ouest et à l’est, se fondent dans la continuité de la nature sauvage, et peuvent servir de potagers pédagogiques.




PLAN RDC



ELEVATION OUEST



COUPE PERSPECTIVE





projets d’art


Concours d’Illustration Non-Architecture

Avril 2020 Re-draw Casa da Musica Illustration Finaliste

Porto Endless Discontinuity Endless Discontinuity est une proposition pour le concours Re-draw Casa da Musica, concours d’illustration sur un bâtiment légendaire d’OMA. Un concours de Non-architecture, la règle principale est la liberté d’expression que l’on trouve peu dans le cadre des concours d’architecture. Cette liberté pourrait être traduite comme l’absurdité de la représentation ou l’explosion des ressentis face à une architecture. Dans la proposition présente, elle prend son sens par une compréhension spontanée du bâtiment qui vise à révéler et réinterpréter une de ses caractéristiques uniques. Avec cette illustration, j’ai choisi de montrer d’une façon abstraite l’irrégularité de l’objet sculpturale qui a l’air de se ressentir sur toutes les façades, de manière pourtant différente à chaque fois. Le bâtiment est tel un diamant, il brille et se transforme à chaque instant. Sur ses mille faces existent mille univers inédits, prêts à transporter le visiteur perdu devant toute cette compléxité, vers un ailleurs. Cette image représente, à mon sens, une expérience sans continuité d’une architecture, un parcours continuellement sans fin.



Re-draw Casa da Musica

Illustration Competition Finalist Endless Discontinuity The competition’s task is to illustrate in a free way OMA’s legendary Casa da Musica in Porto. I chose to reflect in an abstract and colorful way the irregularity of the building which is visible from all around it. With its sculptural design, while you look at different facades, you lose yourself, do not find any continuity and do not really understand which part of the building you are looking at. That is the reason why every facade gives birth to another one, creating an inception of irregular forms.



Concours d’Illustration Non-Architecture

Avril 2020 Re-draw Guggenheim NY avec Alice Charreyron

New York Ramp of life Ramp of life est une proposition d’illustration pour le deuxième concours Re-draw, qui se concentre cette fois sur le célèbre musée Guggenheim New York. Comment et par quelle caractéristique illustrer ce chef d’œuvre américain si connu, l’exemple classique des analyses d’édifices en école d’architecture ? C’est un musée d’art raconté pour la plupart du temps avec un langage architectural poétique, rempli de termes complexes et soigneusement choisis. Mais avec un regard simple sans prétention, sa forme pourrait évoquer une rampe cylindrique, un gros kebab blanc, une autoroute ou une tornade. Dans l’esprit du confinement, nous avons choisi de le dessiner comme une rampe chaotique, une route qui traverse la succession d’étages qu’est la vie. Dans cette configuration, ce sont les personnages qui donnent sens à cettte figure interprétée. Les individus perdus qui font des actions banales du quotidien sont melangés à ceux qui se trouvent en état de crise existentielle renforcée par le Covid-19. Une illustration en grand format, c’est une rampe d’envies et d’ennuis, un produit du premier confinement de 2020. Une illustration chaotique d’une période instable.





Balade urbaine

Printemps 2018 Gravures à la taille douce Enseignante : Marion Devillers

Montpellier Quartier Beaux-Arts Il s’agit d’une série de gravures à la taille douce, faites sur des plaques de rhénalon et imprimées sur papier. Réalisée pour un cours d’arts plastiques, cette série témoigne de ma première rencontre avec cette technique artistique. Les gravures présentées se reposent sur des photos prises lors d’une balade dans le quartier de Beaux-Arts à Montpellier. Des photos prises sans trop réfléchir, ces scènes du quotidien représentent la banalité de ma balade. Elles montrent : La rue, ce que je vois quand je lève ma tête dans la rue, des fils éléctriques, des barbelés, quelques détails sans importance de la journée et des façades mal cadrées. Le quotidien sans importance d’un quartier est retranscrit ici sur papier.







Série de voyage

2019 - 2020 Gravures à la taille douce Projet personnel

Hauhala, Itä-Suomen Lääni Branches de Finlande Ces gravures sont issues de la même technique que la série précédente. Elles sont basées cette fois sur des photos prises pendant un voyage dans la région des lacs en Finlande. La Finlande m’a touché par plusieurs points ; la tristesse de son climat, la présence incessante de ses sources d’eau, la solitude et l’impuissance que l’on ressent lorsqu’on parcourt le pays, notamment vers le nord. Dans toutes les impressions que j’ai eu j’étais accompagnée d’arbres. De grands arbres minces qui s’étirent pour atteindre quelques rayons de soleil, à l’image des personnages qui essayent d’attraper quelques brins de tendresse. J’ignore s’il s’agissait de bouleaux ou de pins, - probablement des deux -, mais je me souviens que leurs branches nues étaient penchées sur l’eau et parfois habillées de quelques feuilles. On devait être en octobre. La Finlande pour moi était une forêt noire sans fin. J’ai voulu transformer quelques ressentis de mon séjour en une série de gravures dont les personnages principaux sont, pas la forêt ni les arbres en tant qu’entité, mais des bribes d’arbres : des branches. Comme ces ‘bribes’, cette série n’est qu’un fragment restreint de mes souvenirs.







Photographie Argentique

2020 - 2021 Photographie en noir et blanc Projet personnel

France - Turquie Espaces - Instants Une sélection de photos argentiques en noir et blanc est présentée ici, en fin de book. Il ne s’agit pas d’une série, mais de plusieurs photos d’espaces capturés à différents moments, de manière intuitive. Pendant longtemps j’ai privilégié le dessin à la photographie, mais je découvre progressivement l’éventail de possibilités derrière un viseur. Avant je pensais que la photographie était un art plutôt rationnel, loin d’une représentation personnelle. Aujourd’hui je pense le tout contraire, je suis persuadée qu’il n’y a rien de plus personnel qu’une photographie, qu’un regard au monde, qu’un rapport aux choses. La photographie est pour moi un moyen de rendre tangible le non-dit, de figer le furtif. Bien que j’aime la photographie numérique et ses possibilités infinies, la photographie argentique a pour moi un mystère, une spontanéité insensée. C’est une technique chère, incertaine, risquée, rare et peut-être même désuète et je crois que c’est ce que j’aime. Munie d’un agrandisseur et de quelques boîtes de papier périmé, je transforme parfois ma salle de bain en une chambre noire pour me téléporter dans des espaces que j’ai perçu un moment de ma vie. Voici quelques fragments d’espaces transformés en images grâce à des pellicules dont je ne connais pas très bien la composition chimique, mais avec lesquelles j’expérimente, je médite, j’accumule des pensées et des ressentis.


Terrasse du Mémorial du Camp de Rivesaltes Septembre 2020


Entrée du mémorial Septembre 2020


Yassıhöyük, Turquie Juin 2020


Étang de Thau, Bouzigues Janvier 2021


Salle de bain au petit matin, Istanbul Avril 2021



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