La santé est le plus beau des cadeaux, la satisfaction la plus grande des richesses, la fidélité la meilleure des relations. (Boeddha)
EN ROUTE VERS 2025
Le dernier magazine de 2024 est un fait. Pendant toute une année, par le biais de nos magazines papier et numérique, ainsi que de notre site web et de notre page Facebook, nous avons tenu nos sympathisants et sponsors informés de notre travail au Népal. Un peu moins d’un mois après la publication de l’édition d’été, le Népal a été frappé par des inondations désastreuses. La vallée de Katmandou a été particulièrement touchée. La moitié de la moyenne annuelle des précipitations y est tombée en seulement deux jours. Ailleurs dans le monde, des « bombes à eau » ont également frappé. On évoque immédiatement le changement climatique,
FOCUS SUR LE NEPAL
mais ces tragédies sont souvent dues à l’incompétence de l’homme : rectification des rivières, démolition des barrages, construction irréfléchie de routes, déforestation massive, béton et asphalte omniprésents...
POINT D’APPUI DU 4E PILIER PROVINCE D’ANVERS BIKAS
Cependant, nous n’avons pas l’intention de faire de la politique avec ce magazine, il y a d’autres canaux pour cela. Avec ce périodique, nous voulons rendre visibles les personnes qui se cachent derrière nos projets, les présenter dans votre salon. Les nombreuses années de soutien financier que nous avons reçues prouvent que nous y sommes parvenus. Qu’il s’agisse de petites contributions ou de sommes importantes, elles forment ensemble un pot dans lequel nous pouvons puiser l’argent nécessaire en cas de besoin.
Mais il y a parfois des circonstances inattendues qui nous mettent au pied du mur, comme les inondations de fin septembre. Nos trois projets d’eau potable – Mane Vigur, Dorje Ghyang et Manjuwa – ont subi de nombreux dégâts. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans la section « Nos projets ». BIKAS restera fidèle à son rôle de « parent responsable » et aidera à réparer les dégâts. Cependant, nous ne pouvons le faire sans le soutien de nos fidèles sympathisants.
Pour les autres projets – tels que la construction d’un nouveau bloc sanitaire pour l’école de Pokra, la poursuite de l’expansion de la communauté scolaire de Haku et le soutien aux projets éducatifs que vous pouvez lire dans la section « D’une école à l’autre» – nous continuerons à compter sur votre sympathie et votre bienveillance.
A l’approche des fêtes de fin d’année, vous pouvez peut-être offrir un abonnement au magazine BIKAS à un membre de votre famille ou à un ami, ou acheter un magnifique calendrier 2025: pour seulement 15 euros, vous pouvez faire plaisir à quelqu’un.
C’est peut-être aussi le moment de faire un don supplémentaire, qui pourra être ajouté à l’attestation fiscale que vous
recevrez de notre part au printemps ‘25. Vous trouverez un avis important concernant ces attestations fiscales à la dernière page de ce magazine.
Au tournant de l’année, il est de coutume de présenter ses meilleurs vœux un peu partout. Souvent, ce sont des mots dans le vent, des mots que l’on prononce parce que c’est ce que l’on attend de vous. Pourtant, n’est-il pas vrai que nous devrions nous souhaiter le meilleur tout au long de l’année ?
La fin de l’année est aussi une période de bonnes intentions. Essayons donc d’être attentifs à notre entourage au cours de la nouvelle année. Commencer la journée sans trop d’idées préconçues ne peut pas être mauvais pour l’humeur.
Il serait bon que l’année prochaine, nous n’oubliions pas non plus nos semblables dans ce beau et merveilleux Népal et que vous continuiez à soutenir nos projets. Nos projets se concentrent sur les plus pauvres des pauvres. Nos projets fournissent aux enfants, garçons et filles, l’éducation nécessaire dans des salles de classe décentes. Nos projets fournissent les soins de santé nécessaires dans les régions les plus reculées. Nos projets fournissent de l’eau potable…
Je tiens à rappeler que tous les dons que nous recevons sont entièrement consacrés à nos projets. Nos bénévoles se consacrent de manière désintéressée à l’asbl BIKAS. Nous restons fidèles aux idéaux que Jos Gobert avait en tête lorsqu’il a fondé, avec son épouse Betsy, cette association sans but lucratif il y a plus de 35 ans.
Cliché ou pas, je souhaite toujours, du fond du cœur, au nom de tout le conseil d’administration de BIKAS, à nos lecteurs, sponsors et sympathisants, une année 2025 pleine d’espoir, ainsi que des fêtes de fin d’année joyeuses et agréables. Soyez prudents ! Jusqu’à l’année prochaine...
Irene Van Driessche rédactrice en chef du magazine BIKAS
Chaque année, la province d’Anvers invite les organisations de développement actives dans la province au bâtiment du gouvernement provincial.
BIKAS a toujours été actif dans la province, ces dernières années principalement dans le cadre de nos projets de construction de réseaux hydrauliques et d’écoles.
Dirk Logghe, responsable de notre siège social, et Peter David, secrétaire, étaient présents à cet événement de réseautage le lundi 4 novembre. Une excellente occasion de faire connaissance avec diverses organisations de développement et leurs activités.
Le professeur Karine Van Doorsselaer, maître de conférences en écoconception au département de développement de produits de l’université d’Anvers, nous a présenté un exposé passionnant. Il est rapidement apparu que ce qui semble écologique en tant que produit ne l’est parfois pas du tout... Le développement de produits durables avec des exemples du monde en développement était central.
Cet intéressant moment de réseautage s’est terminé par une réception conviviale.
Peter David, secrétaire de BIKAS
FÊTE NATIONALE/JOURNÉE DE LA CONSTITUTION DU NÉPAL
Depuis 2015, la fête nationale népalaise ou « Journée de la Constitution du Népal » a lieu le 19 septembre.
À cette occasion, l’ambassadeur du Népal, Son Excellence M. Gahendra Rajbhandari, a offert une réception comme le veut la coutume annuelle. Le vendredi 20 septembre dernier, BIKAS a également été invité à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, lieu de l’événement festif dans un cadre magnifique !
Tout d’abord, il y a eu l’accueil classique des invités présents. Toutefois, un accueil particulier a été réservé à l’« Ambassadrice de l’Union européenne au Népal », Son Excellence Véronique Lorenzo. Une excellente occasion pour l’ambassadeur du Népal de souligner les bonnes relations avec l’Union européenne !
Par ailleurs, toutes les personnes présentes ont été remerciées pour leur engagement et leur intérêt pour le Népal, qu’elles ont manifesté par leur présence à cette réception.
Au cours de la deuxième partie, les chaires ont laissé place à des danses typiquement népalaises, et même par des danses de masques!
Après celà il y a eu un temps pour les rafraîchissements et le réseautage. Par exemple, nous avons pu expliquer en détail notre opération BIKAS aux ambassadeurs intéressés de Mongolie et de Roumanie !
Une réunion magnifique et réussie.
Dirk Logghe, administrateur de BIKAS.
NOS PROJETS
Les vendredi 27 et samedi 28 septembre ont été des journées désastreuses pour de vastes régions du Népal.
Des pluies continues et abondantes ont paralysé la vie publique. La vallée de Katmandou et la capitale ont été particulièrement touchées. Les routes ont pour ainsi dire été emportées, empêchant les gens de se rendre au travail et les magasins et entreprises n’ont pas pu être joints pour obtenir des produits de première nécessité.
Comme les inondations ont également mis hors service le réseau électrique et que les réseaux de téléphonie mobile étaient en panne, la communication est devenue difficile.
Pourtant, quelques jours plus tard, nous avons appris que les projets de BIKAS n’avaient pas échappé à la catastrophe. Par exemple, les projets d’eau potable de Dorje Ghyang, Mane Vigur et Manjuwa ont été gravement touchés.
Au moment de la rédaction de ce magazine, notre présidente Betty Moureaux était toujours au Népal. Elle visitera les projets touchés fin novembre, début décembre.
PROJET DE DISTRIBUTION D’EAU DE MANE VIGUR
PHASE
2
• Plus de 100 morts dans les inondations au Népal (Nieuwsblad 29-9-2024)
• Le bilan des inondations et des glissements de terrain au Népal s’élève à 148 morts (VRT News 29-9-2024)
• Le bilan des inondations et des glissements de terrain au Népal s’élève à 170 morts (De Morgen/Nieuwsblad 2-9-2024)
• Inondations dévastatrices au Népal : maisons emportées, innombrables morts et disparus (RTL News)
• Déjà 193 morts après les inondations et les glissements de terrain au Népal (GVA 30-9-2024)
• Déjà 200 morts après les inondations et les glissements de terrain au Népal (De Standaard 30-9-2024)
Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses informations qui nous sont parvenues à la fin du mois de septembre et au début du mois d’octobre. Les images qui les accompagnent en disent long.
La persistance de fortes pluies a entraîné des inondations, des glissements de terrain, des routes défoncées, des coupures d’électricité, des conduites d’eau interrompues, etc. Et le nombre de morts et de disparus ne cesse d’augmenter.
La vallée de Katmandou a particulièrement souffert. Les routes menant à Katmandou ont été emportées par les eaux, ce qui a entraîné des blocages. Les lignes électriques sont tombées en
panne, réduisant les possibilités de communication. L’approvisionnement en eau potable a également été compromis ! Il va sans dire que nous avons craint le pire pour nos projets d’approvisionnement en eau nouvellement installés.
Nous avons reçu des images de villageois occupés à réparer les conduites d’eau pour assurer l’approvisionnement nécessaire. Mais apparemment, tout n’était pas si sombre ! Enfin, nous avons également reçu des nouvelles positives de notre Népal (à nouveau) sinistré. Nos réservoirs d’eau à Mane Vigur sont restés intacts, ce qui est un encouragement pour les villageois et un compliment pour le travail effectué précédemment.
Les images ci-jointes donnent un aperçu de la dévastation causée, mais aussi de l’action subséquente de la population, que l’on pourrait appeler « l’autonomie des villageois » !
Nous comptons toujours sur votre soutien pour le Népal, via BIKAS asbl, BE32 2200 7878 0002, à l’attention de Jo Logghe FONDS d’URGENCE.(Les contributions de 40 euros ou plus sont déductibles des impôts).
Dhanyabad – merci, La famille Logghe
coordonnées de localisation de ce projet sont:
NOS PROJETS
DORJE GHYANG
Au début de l’année dernière, BIKAS a co-financé le projet de distribution d’eau de Dorje Ghyang avec le soutien de Sofie Lenaerts (voir page 17).
Les habitants de Dorje Ghyang devaient descendre loin dans la vallée pour obtenir de l’eau potable. Lorsqu’ils ont vu les résultats du projet de distribution d’eau du village voisin de Manjuwa, ils ont pris leur courage à deux mains et ont demandé à BIKAS de doter leur village d’un système de distribution d’eau.
Là aussi, un réseau de canalisations a été mis en place, un réservoir de traitement de l’eau et une station de pompage, un réservoir de captage ont été installés... Jusqu’aux pluies désastreuses de la mousson, 135 familles de Dorje Ghyang bénéficiaient d’un robinet à la maison, un robinet d’où coulait de l’eau potable...
Après les pluies désastreuses de septembre, la situation a été examinée. Non seulement il y a eu des dégâts matériels, mais il y a eu deux morts et plusieurs blessés à cause de multiples glissements de terrain.
Lorsque l’eau s’est retirée et que les routes sont redevenues praticables, les dégâts sont devenus clairement visibles.
Les canalisations ont été gravement endommagées par les glissements de terrain et les chutes d’arbres. Les réservoirs d’eau ont survécu à la catastrophe mais sont en partie enterrés sous la terre emportée. Le tuyau de la pompe à eau a été détaché par le déluge, rendant la pompe inutilisable. Le ruisseau situé à côté de la station de pompage n’a pas pu absorber le flot d’eau en raison des pluies persistantes et a débordé, ce qui a affecté la stabilité du bâtiment. Le réservoir d’essence a également été endommagé.
Sans entrer dans les détails, on peut dire que les dégâts sont considérables. Mais entre-temps, les villageois ont pris les mesures nécessaires pour disposer d’eau potable en quantité suffisante pour le moment, c’est-à-dire que des réparations provisoires ont été effectuées.
Il ne fait aucun doute que nous osons compter sur le soutien et la sympathie de nos sponsors et sympathisants pour ce projet également. Tout soutien, même minime, est nécessaire. Vous pouvez verser votre contribution sur le compte BIKAS BE32 2200 7878 0002 avec la mention « aide pour Dorje Ghyang ».
Dhanyabad, merci beaucoup...
NOS PROJETS
MANJUWA
Le projet de distribution d’eau potable de Manjuwa, dans les villages de Mahure, dans le district de Kavre, n’a pas non plus échappé à la catastrophe des inondations de fin septembre.
BIKAS a pris ce projet d’eau potable à cœur en 2019. Il a été achevé en 2021. En raison de la crise du coronavirus, la cérémonie d’ouverture a dû être reportée au mois d’avril de l’année dernière.
Ce projet a réalisé le rêve de 210 familles, pour plus d’un millier de personnes. Deux cent quatorze raccordements à l’eau ont assuré la distribution de l’eau vitale. L’école, un monastère, un temple et un poste de secours ont également été approvisionnés en eau. Un dénivelé de 300 mètres a été franchi pour pomper l’eau de source de la vallée....
En raison de fortes pluies et de glissements de terrain, le système d’approvisionnement en eau de Manjuwa a été grave-
ment endommagé. Pendant un certain temps, il a même été impossible pour les véhicules d’atteindre la zone touchée. Les canalisations et les raccordements, les réservoirs d’eau, le panneau de contrôle, la pompe à eau... tout a été touché par l’inondation.
De nombreux travaux de réparation sont nécessaires et leur coût est élevé. Pendant ce temps, les villageois vont chercher de l’eau dans les puits voisins.
Mais BIKAS, comme on l’attend d’un bon ‘père de famille’, contribuera à soulager les besoins. Nous apporterons donc un soutien logistique et financier aux habitants pour rétablir l’approvisionnement en eau dans son état d’origine.
Cependant, nous ne pouvons pas le faire sans le soutien de nos sponsors et sympathisants. Votre contribution est donc plus que bienvenue sur le compte BIKAS numéro BE32 2200 7878 0002 avec la mention « Aide pour Manjuwa ».
Dhanyabad, merci, merci...
NOS PROJETS
L’ÉCOLE POKRA
La rénovation de l’école Pokra à Bhadaure, un village du district de Kavre, est maintenant terminée. L’étage supplémentaire est enfin réalisé. L’école est sortie intacte du déluge. La magnifique cour de récréation nouvellement construite est également restée intacte.
Cela fait maintenant un an que les travaux de rénovation ont commencé. Après des mois de dur labeur, l’école est prête à accueillir les élèves dans des salles de classe à l’odeur nouvelle.
Il ne reste plus qu’à construire un bloc sanitaire, car l’école a un besoin urgent de nouvelles toilettes.
Des toilettes décentes sont essentielles, surtout pour les filles. Si une école ne dispose pas de toilettes suffisantes et décentes, les élèves sont obligés de faire leurs besoins quelque part derrière le bâtiment ou dans la brousse. Les garçons ne posent
pas trop de problèmes à ce sujet, mais c’est différent pour les filles. Si l’école ne dispose pas d’installations sanitaires, de nombreuses filles préfèrent rester à la maison plutôt que d’aller à l’école. Nous voulons éviter cela à tout moment. C’est pourquoi la construction d’un nouveau bloc sanitaire supplémentaire est une nécessité.
L’inauguration de l’école aura lieu lorsque le bloc sanitaire sera prêt à être utilisé, c’est-à-dire l’année prochaine. Notre présidente Betty Moureaux visitera déjà l’école en décembre.
Une fois de plus, nous osons compter sur la générosité de nos sponsors et sympathisants. Vous pouvez virer votre contribution au BE32 2200 7878 0002, le numéro de compte bien connu de l’asbl BIKAS, avec la mention ‘Pokra school’.
Merci, dhanyabad
NOS PROJETS
LES ÉCOLES DE HAKU
Chaque fois que nous avons parlé des écoles de Haku dans nos journaux précédents, il était clair qu’en plus du programme scolaire classique, l’accent était mis sur « l’ écologisation » de l’environnement scolaire, et que cet aspect était également pris en compte sur le plan pédagogique. La coopération avec le CEPP n’y est certainement pas étrangère.
Les écoles et les villages de Haku tiennent à cœur à Betty Moureaux, notre présidente de BIKAS. Comme elle l’a écrit dans le précédent magazine, elle se rendra cet automne dans son Haku bien-aimé. Nous aurons certainement l’occasion de lire un compte-rendu de son séjour dans le prochain magazine.
La région du Langtang a été largement épargnée par les calamités provoquées par les pluies de mousson, sans compter les glissements de terrain annuels.
Pour réaliser ce magazine, nous ne disposons que de photographies envoyées par les communautés de Haku. Elles témoignent du dynamisme des directeurs, des enseignants et des élèves des écoles, de la coopération mutuelle avec les parents, de la force motrice du personnel du CEPP. Elles montrent aussi les résultats de l’agriculture et de l’horticulture et les fruits que les gens peuvent désormais littéralement récolter après des années de travail intensif.
Les personnes qui souhaitent donner un coup de pouce aux écoles de Haku peuvent verser leur contribution sur le compte BIKAS BE32 2200 7878 0002 avec la mention ‘Haku’
Dhanyabad, merci…
Discussion avec des parents à Sano Haku
Réunion du « groupe mère » de Sano Haku
L’installation d’un plafond suspendu dans la classe de maternelle de l’école primaire de Haku Besi
Adieu à Rajesh qui a été enseignant à l’école secondaire de Haku pendant six ans. Il va maintenant travailler dans le district de Lamjung
< Réunion du « groupe mère » de Sano Haku
La photo du plafond peint
Le personnel du CEPP visite le verger de kiwis à Haku Besi
Papayes dans le jardin didactique Une planche de légumes
NOS PROJETS
D’UNE ÉCOLE à L’AUTRE
L’ENFANT EST UN MIRACLE
Le violoncelliste catalan Pablo Casals l’a dit : « Un enfant doit savoir qu’il est un miracle, que depuis le début du monde il n’y a pas eu d’autre enfant comme lui et que jusqu’à la fin du monde il n’y aura pas d’autre enfant comme lui ».
Et bien sûr, cela s’applique aussi aux filles....
La principale motivation de nos partenaires népalais du Centre for Educational Policies and Practices est d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire. L’organisation choisit de placer les talents, les besoins et les intérêts des enfants au centre du processus éducatif, contrairement à la grande importance traditionnellement accordée au Népal à « l’apprentissage livresque » et à la reproduction des connaissances acquises.
Le CEPP choisit d’accorder une attention particulière aux enfants les plus jeunes : les tout-petits et les enfants de première et deuxième année, car il estime qu’il est important que les enfants acquièrent de bonnes bases. Cela aussi est plutôt inhabituel au Népal: les élèves plus grands jouissent d’un plus grand prestige et obtiennent souvent les meilleures salles de classe, tandis que dans les salles des professeurs, on trouve beaucoup
de matériel didactique qui, malheureusement, ne se retrouve que rarement dans les classes des plus jeunes enfants.
L’amélioration de l’éducation de la petite enfance n’est possible que s’il existe une coopération et des relations étroites entre les élèves, les enseignants, la direction, les parents et la communauté villageoise, et si chacun peut participer à « l’apprentissage tout au long de la vie ».
Comment le CEPP, en collaboration avec les partenaires susmentionnés, rend-elle l’éducation de la petite enfance meilleure et plus attrayante ?
Les agents de terrain de la CEPP effectuent de nombreuses visites à domicile pour motiver les parents et les grands-parents à envoyer leurs enfants à l’école. Ils discutent également de la manière dont l’environnement familial peut aider l’enfant dans ses tâches scolaires.
Même pendant les vacances scolaires, le motivateur de l’écologie rend visite aux familles pour voir comment se portent les enfants et le potager.
Les mères aident l’enseignant à fabriquer du matériel didactique pour les plus jeunes enfants.
Les parents sont les bienvenus dans la salle de classe. Les murs sont décorés de manière didactique et l’ambiance est joyeuse. Le mobilier scolaire représente souvent une dépense trop importante. C’est pourquoi le CEPP réalise une classe modèle dans chaque école coopérante
Les coordonnées de localisation de ce projet sont:
N 85°57’02.0” E
Cette photo montre clairement le caractère rudimentaire de l’ameublement de la salle de classe. C’est le cas dans la plupart des écoles
pour les enfants d’âge préscolaire ou les enfants de la classe 1 ou 2. Une première intervention consiste à installer un plancher en bois récupéré, recouvert d’une moquette. Cela permet d’éviter la poussière et le froid.
Les enfants fabriquent leurs propres livres d’images. Les mathématiques… … et les jeux de langage.
publiques de ces régions rurales reculées. L’enseignant médite avec les enfants d’âge préscolaire avant le début de la classe. La créativité est encouragée.
Avec
les plus jeunes, le CEPP plante des arbres d’ombrage sur le terrain de l’école.
Sur cette planche de légumes, les enfants vont bientôt semer et planter des choux, des tomates, des choux-fleurs et des épinards.
Bien entendu, rien de tout cela ne peut se faire sans une offre de formation continue aux enseignants, aux parents et au conseil des parents (school management committee). Le CEPP organise des ateliers pour les enseignants, notamment
E
sur la motivation et sur la manière de fabriquer son propre matériel éducatif pour les jeunes enfants et de l’utiliser en classe. Les enseignants reçoivent le soutien du CEPP pour le suivi des élèves. En effet, ces systèmes d’évaluation continue sont nouveaux et imposés par le gouvernement. La formation des parents est également indispensable. Les mères jouent un rôle central.
une aire de jeux naturelle dans chaque école participante : un espace sécurisé avec un ou plusieurs équipements de jeux en bois recyclé. Qu’en pensent les enfants ?
Ici, des enfants des classes 1 et 2 fabriquent des cartes pour la fête des mères.
enfants ont encore besoin de beaucoup de repos. En collaboration avec les parents et les enseignants, la CEPP fournit également
Les photos de cet article ont été prises par Smarika Limbu, responsable de l’éducation du CEPP pour le district de Sindhuli, et par Amarmaya Lama, responsable de l’éducation pour le district de Makwanpurgadhi.
Nous espérons qu’elles vous donneront une idée de la motivation et des efforts déployés par les écoles, les élèves et leurs parents pour collaborer avec le CEPP afin de centrer l’enseignement primaire sur l’enfant et d’augmenter la qualité de l’enseignement dans les écoles primaires.
Votre soutien est le bienvenu sur le compte BE32 2200 7878 0002 au nom de BIKAS asbl, avec la mention « D’une école à l’autre ».
Nous vous remercions !
Paul Beké et Carine Verleye
Sieste de l’après-midi : les jeunes
BIKAS
LE TOURISME DE MASSE
DANS L’HIMALAYA NE S’ARRÊTE PAS... OU SI ?
Après chaque saison, on parle d’une année record. Lors de la dernière saison d’escalade, plus de 400 alpinistes étrangers auraient réservé un trek pour le sommet de l’Everest. N’oublions pas que des guides et des alpinistes locaux participent également au trek.
L’année 2024 a-t-elle été la dernière année record? On peut se poser la question maintenant que les permis d’ascension vont devenir beaucoup plus chers.
Et puis il y a les nouvelles règles qui peuvent décourager les grimpeurs, dont le « wag bag », Il s’agit d’une sorte de waste alleviaging gel, une sorte de sac à litière pour chat que les grimpeurs doivent utiliser pour ramener leurs excréments en bas de la montagne. Chaque alpiniste doit également rapporter huit kilos de déchets du sommet au camp de base. Les membres de l’expédition doivent également présenter une liste de toutes les choses qu’ils emportent du camp de base au sommet. Tout cela doit être redescendu avec eux. ‘Leave no trace’, ne pas laisser de traces!
Le luxe au camp de base fera également partie du passé. Finies les activités commerciales comme les cafés et les bars à café, les spas et les boulangeries... Finies les tentes surdimensionnées dans lesquelles sont installés des salons et des salles à manger meublés et équipés d’écrans de télévision. Fini les toilettes et les douches individuelles, tout doit être partagé. Chaque mètre carré pour manger et dormir sera désormais strictement défini.
L’impact du tourisme de masse sur l’environnement et la sécurité est indéniable. Ces mesures vont-elles freiner l’afflux de touristes au mont Everest et dans la région himalayenne environnante ?
Les étrangers injectent chaque année beaucoup d’argent dans le pays. L’impossibilité de faire de l’escalade en 2020 en raison de la crise du coronavirus a entraîné une perte financière pour l’économie népalaise.
Cela compromet également la sécurité de tous ces alpinistes, pensez à ces images hallucinantes d’embouteillages au sommet de l’Everest.
Les Népalais appellent le mont Everest Chomolungma, la « déesse mère de la terre ». Cette « montagne sacrée » est exploitée de manière irrévérencieuse en tant qu’attraction touristique…
PARCE QU’IL EST L à
Tels auraient été l’envolée de George Mallory en mars 1923, en réponse à un journaliste américain qui lui demandait pourquoi il voulait escalader l’ Everest: « Parce qu’il est là »
Aujourd’hui, c’est aussi le titre du deuxième roman de l’écrivain flamand Rik Merchie. En plus d’être auteur, il est également réalisateur de documentaires, enseignant... et modeste alpiniste, comme il se décrit lui-même.
Grâce à cet ensemble de compétences, il est parvenu à raconter une histoire réussie qui se déroule principalement sur les flancs de la plus haute montagne du monde, du moins sur le versant népalais.
Deux frères - l’aîné est chef de groupe de l’agence de trekking - partent avec quelques trekkeurs accompagnés d’un sirdar népalais et de sherpas. L’objectif : que les « clients trekkeurs » atteignent le sommet de l’Everest sous la conduite de l’aîné. Le plus jeune frère effectuera le service au camp ABC, le camp de base avancé.
Sur les flancs de Chomolungma, l’Everest, se développe alors une histoire particulièrement passionnante. Passionnante et dûment étayée par des faits historiques concernant les alpinistes Mallory et Irving, que l’auteur a manifestement étudiés en profondeur.
Il a également maîtrisé l’aspect logistique de l’histoire de l’escalade. Oui, il a pu consulter les notes personnelles de Sofie Lenaerts lors de son ascension de l’Everest en 2016, en tant que privilégié! L’expédition semble si naturelle et facile que Merchie parvient immédiatement à créer une dynamique dans l’histoire. On est presque obligé de l’accompagner et de grimper soi-même.
Mais d’abord, commençons par lire le livre, le roman…
Pour information, Rik Merchie est également l’auteur de
• Hitchhiking Everest (2012) : 10000 km d’arrêts et de malaises en voiture,
• The great hikes: 12 treks mythiques à faire absolument, dont le Trek du camp de base de l’Everest.
‘Omdat hij er is’ est publié par Skribis.
Dirk Logghe, membre du conseil d’administration de BIKAS. (Note de la rédaction : Rik Merchie est également un ami de BIKAS sur Facebook.)
CALENDRIER 2025
Voulez-vous visiter une région ou un village différent du Népal chaque mois au cours de l’année 2025 et cela pour seulement 15 euros ? Oui, c’est possible si vous donnez au magnifique « calendrier népalais 2025 » une place quelque part dans votre maison. L’édition 2025 est peut-être encore plus belle que la précédente. Convainquezvous et achetez un exemplaire et soutenez en même temps les écoles de Haku.
Pour 1 calendrier, vous payez 4,20 euros de frais de port, pour 2 à 4 calendriers, vous payez 7 euros de frais de port. Transférez le montant dû sur le numéro de compte BE55 0011 5790 3144 avec la mention « Haku 2025 ». (N’utilisez ce numéro de compte que pour commander un calendrier !) Envoyez vos coordonnées (nom, adresse, nombre d’exemplaires) à betty@bikas.be et nous ferons le nécessaire.
DHANYABAD BIKAS ACTIF
CONFÉRENCE DE SOFIE LENAERTS
A l’invitation de BIKAS, Sofie Lenaerts, alpiniste et présentatrice de télévision, était l’invitée de Gand le 16 octobre dernier.
Les téléspectateurs flamands la connaissent comme créatrice et présentatrice de l’émission de sécurité routière « Kijk uit ». Mais il y a bien d’autres choses encore : elle est la troisième Belge au sommet de l’Everest, la première femme du Benelux à avoir escaladé les « Seven Summits » (les plus hautes montagnes des différents continents) après dix ans, etc. D’ailleurs, à l’heure où vous lisez ces lignes, elle a déjà terminé une autre « expédition d’escalade » au Népal.....
Mais c’est une autre éminente dame, Lut De Jaegher, qui a pris la parole en premier. Chercheuse et enseignante à l’Arteveldehogeschool de Gand, elle est également superviseur de stage. Dans ce dernier rôle, elle s’est exprimée dans un langage clair et direct, donnant un aperçu bien structuré de ses années de stage au Népal. Depuis la motivation et le recrutement des étudiants stagiaires, la coopération avec et dans les écoles népalaises (en collaboration ou non avec BIKAS), les expériences partagées, jusqu’au rapport de stage au retour. Une explication générale intéressante de la coopération internationale et, en l’occurrence, népalaise en cours en matière de stages.
Ensuite, nous avons tous attendu avec impatience les aventures d’escalade et d’alpinisme de Sofie Lenaerts. Après tout, elle a été la force motrice derrière le projet de distribution d’eau de BIKAS à Dorje Ghyang, qui a été couronné de succès. Avec cette conférence pour la bonne cause, elle soutient également nos projets de BIKAS. D’une manière très détendue et calme, elle a immédiatement réussi à captiver l’auditoire. Non pas tant en énumérant d’emblée ses exploits exceptionnels, mais plutôt en montrant le cheminement, l’évolution et surtout l’expérience de ses activités sportives.
D’abord: l’escalade en solitaire? Oui ou non, pour ou contre ? Allons-y! Ensuite : à plusieurs? Avec qui? Des sherpas et/ou d’autres alpinistes? Qui donc ? Avec combien?
Ainsi, lentement mais sûrement, nous sommes devenus une partie du processus d’apprentissage et de devenir du monde de l’escalade de Sofie. La technique, oui, c’est indispensable; la santé physique, oui, c’est indispensable, mais il y a tellement plus…
En donnant à son monde d’expériences intenses un angle si humain et en le partageant avec nous, Sofie nous a donné une nouvelle perspective philosophique, pour ainsi dire : le monde de Sofie ! Non, il ne s’agit pas du livre de Jostein Gaarder ou de l’émission de Radio 1 du même nom, mais de notre « Sofie des Montagnes », de Sofie Lenaerts.
Merci à ces deux dames, Lut De Jaegher et Sofie Lenaerts, qui ont coloré leur engagement bénévole pour les projets de BIKAS avec enthousiasme et chaleur pour le Népal.
Dirk Logghe, administrateur de BIKAS
de 3 750 euros aux écoles de Haku. Le projet ‘D’une école à l’autre’ Institut Saint-Vincent Gijzegem.
DONS
Pour un don de 15 euros par an, vous recevez notre périodique trimestriel par la poste et en ligne en couleur. A partir d’un don de 40 euros vous recevez une attestation fiscale. Vous pouvez nous soutenir par un versement au compte BE32 2200 7878 0002 de BIKAS asbl.
RÉDACTION
La rédaction du périodique BIKAS est entre les mains de Irène Van Driessche. On peut envoyer d’informations à irene@bikas.be. Toutes les informations concernant des actions au profit de BIKAS et du Népal sont les bienvenues. Également des expériences de voyage et des ‘tuyaux’, des choses bonne à savoir...
BIKAS VIENT A VOUS
Si vous êtes intéressés par la présentation de nos projets ou d’un trekking au Népal, faitesnous signe. Nous nous ferons un plaisir de passer chez vous. Associations, écoles, groupes … Contactez-nous via info@bikas.be.
CE QUE TRUMP 2 POURRAIT SIGNIFIER POUR LE NÉPAL
L’actualité dans les journaux népalais est également dominée par la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Le Népal s’inquiète de la politique étrangère américaine, en particulier d’un glissement de Washington vers l’isolationnisme. Mais l’attitude de Trump à l’égard de l’Asie du Sud pourrait également être déterminée par sa relation étroite avec le Premier ministre indien Narendra Modi. Le Népal entretient des relations étroites avec les États-Unis. Le 25 avril 1947, le pays établit des relations diplomatiques, le deuxième pays après le Royaume-Uni. Le Népal a établi son ambassade à Washington DC le 3 février 1958 et l’ambassade des États-Unis à Katmandou a été créée le 6 août 1959. Un certain nombre de consuls honoraires du Népal sont en poste dans diverses villes américaines, et un grand nombre de Népalais vivent et travaillent dans le pays. Les observateurs népalais estiment que les liens entre les États-Unis, l’Inde et la Chine façonneront la politique de Washington à l’égard de Katmandou.
L’ALLAITEMENT
Les médecins népalais recommandent aux mères d’allaiter leur bébé pendant les deux premières années, voire plus longtemps, car le lait maternel réduit le risque de maladie chez les enfants, favorise leur rétablissement en cas de maladie et fournit des nutriments importants pour une croissance et un développement sains. L’allaitement prolongé présente également des avantages pour la santé des mères, notamment en réduisant le risque de cancer du sein et de diabète. Le Népal s’est engagé à augmenter le taux d’allaitement à plus de 90 % d’ici 2030, mais le taux a chuté de 70 % en 2011 à 66 % en 2016 et à 56 % d’ici 2022. Parmi les personnes les plus aisées et dans les villes, ce pourcentage est encore plus faible. Pour promouvoir l’allaitement, le Ministère de la Santé et de la Population a formé 36 infirmières spécialement à cet effet et les a envoyées dans 18 hôpitaux fédéraux et provinciaux à travers le pays.
LE DIABÈTE
8,5 % des Népalais, soit 2 millions, souffrent de problèmes de diabète. L’obésité et les mauvaises habitudes alimentaires sont les principales causes de l’augmentation du diabète de type 2. En 2022, 450 millions d’adultes âgés de 30 ans et plus dans le monde n’ont pas reçu de traitement. L’augmentation alarmante du nombre de patients diabétiques est un problème mondial, mais dans les pays à revenu faible ou intermédiaire comme le Népal, la maladie a augmenté de façon spectaculaire. Il est urgent de financer des médicaments et de mettre en place des programmes complets de lutte contre le diabète qui permettent un dépistage précoce et un traitement efficace de la maladie dans ces pays. Les experts et les endocrinologues népalais estiment que les problèmes pourraient être beaucoup plus importants qu’on ne le pense. Ce qui les inquiète beaucoup, c’est que même les jeunes souffrent d’hyperglycémie. Si les patients conservent un taux de glycémie trop élevé, ils risquent la cécité, la défaillance d’un organe, une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, ainsi que l’amputation d’un membre inférieur. Outre les interventions médicales, une alimentation saine, un exercice physique régulier et la gestion du stress peuvent réduire les problèmes.
A DIX-HUIT ANS IL A ESCALADÉ TOUS LES HUIT MILLE
Nima Rinji Sherpa peut l’inscrire à son palmarès. Plus jeune alpiniste de l’histoire, ce Népalais a gravi les 14 sommets de plus de 8 000 mètres. Cela lui a pris deux ans et quarante jours. Il est issu d’une famille de sherpas qui a déjà établi de nombreux records. « L’alpinisme est plus qu’un travail,
c’est un témoignage de notre force, de notre résilience et de notre passion », déclare-t-il sur les réseaux sociaux. « Atteindre ce sommet (*) n’est pas seulement le point culminant de mon parcours personnel, mais un hommage à tous les sherpas qui ont osé rêver au-delà des limites traditionnelles qui nous sont imposées. (*le sommet du Shishapangma, 8702m)
UN ÉLÉPHANT SAUVAGE
Environ 120 éléphants sauvages vivent dans le parc national de Bardiya, la plus grande réserve naturelle du Népal, dans le Teraï occidental. Mais l’un d’entre eux devient incontrôlable. L’animal est actif entre 1 heure et 3 heures du matin et terrorise les villages environnants, obligeant les habitants à se réfugier dans un endroit sûr ou à rester éveillés toute la nuit pour se protéger. Huit maisons ont déjà été détruites par l’éléphant, et les recherches menées par l’armée népalaise et de nombreux volontaires n’ont encore rien donné.
UNE MATERNITÉ SANS RISQUE
Chaque année, plus de 600 000 femmes accouchent au Népal. Le manque d’accès aux soins médicaux pendant l’accouchement reste l’une des principales causes de décès des femmes au Népal. Le programme gouvernemental pour une Maternité Sans Risque permet de sauver des centaines de vies de mères et de nouveau-nés. Outre des services d’accouchement gratuits, le programme offre aux mères et aux bébés un traitement médical gratuit, une indemnité de transport et des incitations financières pour les examens pré-nataux. Le Népal a réduit le taux de mortalité maternelle de 539 pour 100 000 naissances en 1996 à 239 pour 100 000 naissances en 2016, ce qui lui a valu d’être récompensé au titre des objectifs du Millénaire pour le développement. Toutefois, selon le recensement national, 151 mères pour 100 000 naissances sont encore décédées en 2021. Les responsables de la santé admettent que le chiffre réel pourrait être beaucoup plus élevé, car la surveillance n’est effectuée que dans 51 des 77 districts. Le manque d’accès aux soins médicaux pendant l’accouchement reste l’une des principales causes de décès des femmes au Népal.
LA SOLUTION D’UN MYSTÈRE
CENTENAIRE?
Sur le mont Everest, le pied, la botte et la chaussette de l’alpiniste britannique Andrew « Sandy » Irvine auraient été retrouvés. En 1924, une équipe d’expédition britannique s’est mise en route pour être la première à atteindre le sommet de l’Everest. Le 8 juin de cette année-là, Irvine et son compagnon George Mallory ont été vus pour la dernière fois à quelques centaines de mètres du sommet. Le corps de Mallory a été retrouvé en 1999. Irvine et Mallory ont-ils été les premiers à atteindre le sommet de la plus haute montagne du monde? C’est une question qui occupe les esprits depuis des années.
ADIEU À L’AMBASSADEUR
Après avoir représenté son pays pendant quatre ans, Son Excellence M. Gahendra Rajbhandari fait ses adieux à Bruxelles et à la Belgique. Pendant tout ce temps, il a entretenu des relations étroites avec les organisations belges œuvrant pour le Népal, dont BIKAS. Ainsi, nous avons été invités à plusieurs reprises à célébrer des fêtes népalaises avec lui et sa famille. Pas plus tard qu’en septembre, nous avons été invités à l’hôtel de ville de Bruxelles à l’occasion des célébrations de la journée de la Constitution du Népal. Au nom de BIKAS, nous souhaitons à M. Rajbhandari un bon retour au Népal et beaucoup de succès dans la suite de sa carrière diplomatique.
ATTESTATIONS FISCALES : BONNE NOUVELLE !
Une mesure transitoire a été introduite par le SPF Finances: cette année, il n’est pas encore obligatoire de transmettre votre numéro national (NN) - numéro de registre national (RRN)
Tous ceux qui soutiennent BIKAS (à partir de 40 euros en 2024) recevront donc une attestation fiscale de notre part début 2025, même si nous ne disposons pas encore de votre NN.
Comme toujours, nous téléchargeons numériquement toutes les attestations au ministère des Finances, ce qui signifie que votre don devrait automatiquement apparaître sur votre déclaration d’impôts dans « tax-on-web ».
Compte tenu des changements législatifs possibles concernant la déclaration du numéro national, nous vous recommandons de vérifier votre déclaration d’impôts, en particulier si nous n’avons pas encore reçu votre numéro national. Si votre don est manquant, veuillez l’indiquer vous-même sur votre déclaration d’impôts. Votre certificat servira alors de preuve.
Qu’en est-il de l’année prochaine ? Il semble qu’à l’avenir, le ministère des Finances aura toujours besoin du NN mentionné pour chaque attestation fiscale. Vous trouverez votre NN au dos de votre carte d’identité. Pour ceux qui ne nous ont pas encore informés, veuillez envoyer un courriel à gaby@bikas.be en indiquant votre nom et votre adresse afin d’éviter toute erreur.
En dehors de notre site www.bikas. org vous pouvez aussi nous trouver sur Facebook. Cherchez Bikas et devenez un ami de notre association!
LE PÉRIODIQUE BIKAS NUMERIQUE?
Si vous disposez d’ une adresse E-mail, envoyer-la à info@bikas.be avec en communication ‘version numérique du périodique Bikas’. Vous pouvez recevoir également la version papier en mentionnant ‘périodique Bikas en version numérique ET par la poste’.
HTTPS://WWW.BIKAS.ORG/
Notre webmaster Omer D’Hondt est pleinement occupé à rendre le site opérationnel en trois langues. De suggestions? Faites-en part par courriel à omer@bikas.be.
Aide directe Au développement, culture Au nepAl
‘BiKAS’ ASSociAtion ASlB
colofon
Soutien: min. 15 euro sur le compte BE32 2200 7878 0002 au nom de Bikas Association asbl. (attestation fiscale pour les dons de 40 euro par annee) Editeur responsable : i rene v an d riessche, Bresserdijk 9, 2400 m ol, irene@bikas.be – Sécretariat : d irk l ogghe, o ud-Kerkhoflaan 48 à 2650 edegem, België (toute correspondance à cette adresse) – tel. 03 289 49 34 – dirk@bikas.be – www.bikas.be – numéro d’ entreprise 0476 058 875 Bulletin en langue néerlandaise à demander au Secrétariat n ational – Formatage: info@bijdruk.be / pression: www.gazelle.be
‘Bikas’ est le mot népalais pour le ‘développement’