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YOM HAATSMAOUT 5780 Interview avec Shmuel Trigano

N o 942 - ‫מצורע‬-‫תזריע‬ 1er Iyar 5780 | 25 Avril 2020 Yom Hazikaron : mar. 4 Iyar / 28/04 Yom Haatsmaout : mer. 5 Iyar / 29/04

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5 | Edito | 25/04/2020

Un million de Falafel "Carmi ", et moi et moi et moi ! Par Avraham Azoulay Pourquoi Youval Carmi, le marchand de falafel nous a-t-il tant émus ? Parce qu’en fait, nous sommes tous dans la même galère. Chaque matin, depuis deux mois, on se réveille en se demandant : ''Est-ce que j'ai rêvé ? Ce qui nous arrive est-il bien réel ?’’ Et maintenant, on nous permet à nouveau de sortir, de travailler, mais voilà, ce n’est pas si évident, c’est même compliqué, comme après une guerre ! Est-il possible qu'à cause d'un virus invisible et pernicieux, un million d'Israéliens soient devenus des "Carmi Falafel", sans véritables ressources, avec un avenir incertain ? Les pleurs de Youval nous ont touchés car un actif sur quatre en Israël se retrouve dans une situation identique, de retour à la case départ, à 30, 40, 50 ou même 60 ans. Vous allez me dire "estimons-nous heureux d'être en bonne santé", et vous avez raison. Vous allez ajouter, "dites merci que les parents se portent bien’’, c’est vrai aussi, "d’être en Israël et pas en Europe ou aux États Unis", et là je m'incline à nouveau. Mais comme le dit si justement notre nouveau porte-parole, Carmi, il faut nourrir notre famille, payer la mashkenta, et préserver notre kavod d'homme... Or, c'est pour le moment quasiment impossible pour des millions d’entre nous et pour de nombreuses raisons. Deux millions de personnes âgées ou plus fragiles que d’autres au niveau santé, sont immobilisées dans leur maison, et donc ne consomment pratiquement plus. Un million de foyers sont en mode chômage, ou tout au moins en pause à durée indéterminée.

Rajoutez à cela des milliers de personnes, patrons, indépendants, à l’arrêt complet dans certains secteurs spécialisés, car plus de tourisme, plus de voyages, plus de spectacles, plus de publicité, etc... Les artistes chantent chez eux, les comiques jouent sur leur balcon, les journalistes écrivent depuis leur clavier, tous face à un petit écran, prestation offerte. Allons, ne nous démoralisons pas ! La machine va juste mettre un certain temps à se remettre en marche. Il nous faudra à tous de la patience, de la compréhension et surtout de l’entraide. Soyons plus calmes et ouverts à l'autre, c'est la seule chose qui pourra nous sauver. En vivant aujourd’hui en Israël, je suis conscient de ma chance et je remercie tous les matins notre Premier ministre Netanyahou, car il nous a sauvé la vie par sa vision clairvoyante, quasiment prophétique, et son action sans cesse réactualisée depuis le 15 mars... Encore une note d'espoir dans ce brouillard épais : dans quelques mois, quand tout cela sera presque derrière nous, préparons-nous à un grand bouleversement, d’une autre dimension. Non, je n’ai pas la prétention d’annoncer la venue du Mashiah, disons juste que je sens un vent de gueoula : celui de l'Alya massive des Juifs du monde entier dans l’endroit le plus sûr au monde... Ce que l’on attendait depuis la création de l’État d’Israël va se concrétiser enfin. Les Juifs du monde entier rentrent bientôt à la maison ! Yom Aatsmaout Sameah’!


6 | Dossier spécial | 25/04/2020

Shmuel Trigano Par Avraham Azoulay Shmuel Trigano, né en 1948, professeur émérite de sociologie de l'Université de Paris, auteur de 25 livres dans les domaines de la pensée juive, de la sociologie, de l'histoire, de la philosophie politique, directeur de nombreux ouvrages dont "La Société Juive à travers l'Histoire" en 4 tomes. Fondateur du Collège des études juives de l'Alliance Israélite Universelle (Paris), de l'Université Populaire du judaïsme, de l'Observatoire du monde juif, de trois revues, "Le Bulletin de l'Observatoire", "Pardès, revue européenne d'études juives", "Controverses, revue d'idées politiques", Lauréat du Prix Bernheim pour les sciences de la Fondation du Judaïsme français, du Prix des Impertinents du Figaro (2011). B.A. de l'Université hébraïque (1973), co-fondateur de l'association Dialogia (tel aviv). Il publie « Hamedina hayehoudit meever lanormaliout. » "L'Etat juif, par-delà la normalité" (Editions Carmel), en France, dans une version différente, "Le Nouvel Etat Juif" (Berg International).

Le P'tit Hebdo : Qu'avez-vous voulu dire dans ce livre, que le peuple juif ne rentrerait pas dans la norme ? Shmuel Trigano : Le courant dominant du sionisme a eu pour projet de "normaliser" les Juifs, c'est-à-dire de les rendre "comme les autres". Cette normalité était plus qu'une libération des chaines du ghetto ou de la menace antisémite. Elle se proposait de couper les amarres avec une histoire de 28 siècles et de réitérer le projet de la "régénération des Juifs" de la Révolution Française. Si le sionisme a réussi sur le plan intrinsèque de l'existence juive, tout nous montre que l'Etat d'Israël non seulement n'est pas

tenu pour "normal" par une grande partie de la planète mais en plus qu'en son sein même se pose une "question juive", la question de "L'Etat juif et démocratique". Dans la nation israélienne, le peuple juif pose problème comme il l'a posé dans la Galout et dans l'Emancipation qui n'a concédé de citoyenneté aux Juifs qu'à titre individuel, au prix de l'effacement de leur condition de peuple et de leur identité historique. La création de l'Etat (l'Auto-émancpation) a généré une tension entre la "nation israélienne" (dans laquelle se trouve des citoyens non juifs qui pourtant ne veulent pas y appartenir !) et le "peuple juif" (dans lequel se trouvent des Juifs non israéliens). Dans ce livre, j'ai analysé cette tension structurelle en remontant à ses origines et en tentant de lui trouver une issue, les moyens d'une convergence (mais pas d'une fusion) de la "nation israélienne" avec le "peuple juif". Elle ouvrirait un deuxième âge au sionisme en visant à réintégrer dans la souveraineté politique israélienne sa dimension métapolitique, celle du Netsah Israël, dont la définition actuelle est l'objet de la réflexion dans ce livre. La question de la judéïté est en effet toujours en jeu dans l'Etat d'Israël : un acte, quasi théâtral par sa puissance symbolique, résume cela plus que bien des explications. Lorsque le vainqueur de la Guerre des 6 jours, Moshé Dayan s'est retrouvé face au Mont du Temple, il se serait exclamé "Qu'allons-nous faire de tout ce Vatican-là ?" et il finit par remettre les clés du Mont du Temple au chef du Waqf suivi par le Cabinet israélien et notamment les ministres du Parti

National Religieux. Dans cette défaillance à assumer la souveraineté du peuple juif dans sa dimension symbolique, il n'y a pas que le sionisme normalisateur à être en jeu mais aussi le judaïsme rabbinique... Lph : Qu’entendez-vous par judaïsme, religion ou non ? S. T. : L'univers biblique nous montre que le judaïsme fut plus qu'une religion dans le sens du XIX° siècle. Il porta une Cité. Sa caractéristique est de se tenir au croisement de la transcendance et de l'immanence, comme l'exprime l'idée que la Divinité, pourtant infinie et non représentable, réside au sein du peuple. C'est plus tard avec le premier exil que le judaïsme va se rassembler autour de "la religion". La chose se confirme avec l'empire perse sous l'égide duquel le deuxième Temple est érigé mais sans Etat (l'Etat-Temple, Medinat Mikdash) de sorte que l'Etat juif devient une communauté cultuelle. Le judaïsme rabbinique nait alors avec Ezra et Néhémie. Ce judaïsme est aujourd'hui le seul que nous ayons. Mais il s'est forgé dans la condition politique de la gola depuis ses origines (l'exil perse) et il y est resté mentalement, idéologiquement en se retrouvant en Israël. Dans la modernité, le Sanhédrin napoléonien fera des Juifs une confession cultuelle. Le sionisme religieux quant à lui n'a fait que prendre le train en marche du sionisme (tout en restant dans l'héritage napoléonien), il ne l'a pas initié. Si on demande au projet sioniste de s'ajuster à l'héritage judaïque, il faut demander au judaïsme rabbinique de s'ajuster à la souveraineté (sans qu'il soit appelé à


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s'y dissoudre) et à la reconstruction de la condition de peuple. C'est un nouvel âge qui s'annonce. Le judaïsme est plus grand qu'une religion mais il inscrit la transcendance dans l'immanence au point que l'autorité sacerdotale est distincte de l'autorité politique-civique. Aujourd'hui la temporalité biblique que le retour en Eretz Israël renouvelle ébranle objectivement la temporalité talmudique et elle fait voler en éclat les formes modernes qui planifiaient l'éclipse du peuple juif. Nous avons besoin d'un nouveau commentaire de la Torah et de la redécouverte d'une philosophie politique hébraïque. Lph : Pensez-vous que ce que nous vivons aujourd’hui peut bouleverser les données actuelles ? S. T. : La pandémie est le produit de la mondialisation mais il est fort possible qu'elle sonne la fin de la mondialisation, dans ce sens où il est probable que la nation et l’État reviennent au premier plan. L'idéologie post moderniste qui affecte la démocratie sur tous les plans, et notamment en Israël s'en trouvera très profondément ébranlée. Ceci mis à part, j'entends dans cette crise un très fort message spirituel qui est lancé à l’Humanité. Nous vivons des temps babéliens : avec les prouesses technologiques et la conscience de la toute-puissance que favorise le postmodernisme, l’Humanité a dépassé sa limite constitutive, la limite qui fait son identité: les Grecs appellent ce travers l'hybris, les Hébreux l'interdit de l'Eden. Les doctrines du transhumanisme, du "post-humain", du genre, etc., en donnent l'illustration. Mais il faut avoir une "oreille perforée" (Ps 40, 7) pour entendre un tel message... Lph : Croyez-vous que cela aura une influence sur l'Alyah des Juifs dans le monde ? S. T. : J'observe deux évolutions: je crois que le judaïsme américain a entamé son déclin. Lui aussi a abusé de son illusion de puissance et de sa complaisance narcissique. Il se croit incarner la morale et jette un regard méprisant sur la façon dont Israël se débat avec la réalité. C'est facile quand on a les mains blanches et qu'on n'assume pas de responsabilités existentielles. En fait la souveraineté juive d'Israël le gène dans sa marche à l'assimilation. Le soutien apporté au BDS par la gauche juive américaine scie la branche sur laquelle tout le judaïsme américain se tient. Pour ce qui est de l'Europe,

il me semble très clair que la fin de partie est sonnée pour les Juifs. J'ai beaucoup analysé et écrit sur ce sujet. Démographiquement, on se dirige vers une ère dans laquelle la majorité du peuple juif sera israélien. C’est une gigantesque nouvelle donne, la résurrection de la condition biblique, d'avant l'exil. C'est elle qui intime la "révolution culturelle" dont nous avons besoin. Lph : En 69 vous avez fait votre alyah et vous expliquiez que durant les 4 ans d'études vous n’aviez rien écrit alors que vous écriviez depuis l'âge de 15 ans. C'est dans votre retour en France que votre œuvre est née. Depuis vous êtes revenu en Israël il y a cinq ans et là vous êtes aujourd’hui très actif et créatif.

S. T. : Mon écriture est née dans cette tension entre l'espérance du Netsah Israël et la réalité dérangeante. L'expérience d'Israël alors m'est apparue marquée d'une contradiction : le paysage des temps messianique était là mais les Juifs y étaient absents, absents à euxmêmes. L'exil pouvait continuer en Israël ! Etudiant à l’Université hébraïque j'ai vécu très fortement sur le plan intellectuel le partage entre savoir juif et pensée juive, le fait que les disciplines des études juives étaient dissociées des disciplines générales, marque de l'exil de l'intellect de l'Israël éternel dans le lieu même où il aurait dû connaître son efflorescence. Je suis reparti en France pour rester sioniste

et comprendre ce qui se passait. Et là j'ai écrit deux livres liés entre eux "Le récit de la disparue, essai sur l'identité juive", et "La nouvelle question juive, l'avenir d'un espoir". Au bout de 25 livres et de très nombreux travaux, je crois avoir compris quelque chose et je suis revenu en Israël pour mettre ces idées à l'épreuve de la réalité. J'ai créé l'association Dialogia avec Max Benhamou où nous organisons de nombreux colloques en français et en hébreu et dont un des objectifs est de penser la politique dans le judaïsme et le judaïsme dans la politique. Il y a aussi l'Université Populaire du judaïsme que j'ai créée et qui est retransmise sur internet. Lph : Vous aviez alors découvert qu’il n’y avait pas de place pour le monde intellectuel à l’époque ? S. T. : C'est plus compliqué. A l'époque, il y a 50 ans, la division laïcs - religieux était très abrupte, et encore plus à l’Université hébraïque. La pensée n'était pas du côté de la "religion" et la "religion" restait dans ses yeshivot. La science académique, la Wissenschaft des Judentums occultait pour des raisons idéologiques l'anthropologie, la politique, l'histoire, la pensée pour privilégier l'autopsie du cadavre du judaïsme défunt. En réfléchissant rétroactivement, je me rends compte que jamais je n'aurais pu en Israël publier, ni même concevoir, tous les livres que j'ai pu publier en France, du fait du système corporatiste qui y règne dans les choses de la pensée et jusqu'à ce jour. Une pensée à cheval sur plusieurs mondes et disciplines n'a pas de place instituée sauf à rester marginale, ni lue par les "laïcs", ni par les "religieux", ignorée par les professeurs. Peut-être j'ajouterais parce qu'elle repose aussi sur ce que j'avais appelé dans mon premier livre "l'hébreu des profondeurs" dont l'économie symbolique est différente de l'"israélien" (comme on dit l'"italien")1. Le retour en France m'a poussé à aller jusqu'au bout de l'exil dont j'avais constaté qu'il n'était pas fini en Israël alors que l'alyah qui m'avait aidé à "toucher terre" m'avait donné la conviction que le rêve juif pouvait se réaliser. 1- J'ai écrit deux livres à ce sujet, "L'Hébreu, une philosophie" et un livre à paraître "L'odyssée de l'être, métaphysique hébraïque", les deux livres aux Editions Hermann (Paris).


8 | Témoignage | 25/04/2020

Vivre sous le Corona à Vienne L’ambassadeur d’Israël raconte Adapté d’une interview au site Davar Mordekhaï Rotgold, l’ambassadeur d’Israël en Autriche, est bien connu de la francophonie israélienne. En poste depuis quelques mois, il a voulu témoigner de la vie viennoise sous le Corona, dans ce pays qui a été l’un des premiers à prendre des mesures d’allègements.

Le nouvel ambassadeur raconte qu’il a déjà pu sortir de chez lui et se rendre dans des magasins de la capitale autrichienne. « Les allègements décidés par les autorités sont agréables pour la population viennoise et apportent une sensation d’espoir dans les rues de la ville », explique l’ambassadeur qui souligne que les citoyens autrichiens font parallèlement preuve d’une grande discipline quant aux consignes de précautions. C’est mardi dernier que l’Autriche est devenue l’un des premiers pays d’Europe à entamer un déconfinement progressif, avec notamment la réouverture des magasins dont la superficie est inférieure à 400m2. Une prochaine étape est prévue dès le 1er mai si les résultats sont encourageants sur la régression de la pandémie, l’ambassadeur parle notamment des restaurants, des hôtels et d’une partie du système scolaire. Tout comme en Israël, le gouvernement autrichien exhorte la population à redoubler de prudence et de précautions dans l’espace public afin de ne pas provoquer un retour en arrière. Mordekhaï Rotgold, en poste depuis cinq mois, se félicite par ailleurs de l’excellence des relations entre l’Autriche et Israël et de la fructueuse coopération entre les deux Etats sur les plan politique, économique, scientifique, culturelle etc.

L’ambassadeur note la ressemblance entre les mesures prises par l’Autriche et celles prises par Israël dès le début de la crise. A ce sujet et comme parenthèse, il convient de rappeler les déclarations du chancelier autrichien Sebstian Kurtz qui avait reconnu que c’est Binyamin Netanyahou qui l’avait « secoué » lors d’une conversation téléphonique et exhorté à réagir rapidement contre la propagation du virus avant que la situation ne devienne incontrôlable. C’est ainsi que les autorités ont également mis en quarantaine des régions entières dans le Tyrol. Mais surtout, cet avertissement du Premier ministre israélien est parvenu aux oreilles de la communauté juive viennoise qui a judicieusement annulé les festivités de Pourim, et seules de rares membres de la communauté ont été touchés. Jusqu’à ce jour, un seul Juif autrichien compte parmi les victimes du Corona. « La politique appliquée par le gouvernement ainsi que la discipline respectée par la population ont permis de mettre un frein à la courbe de propagation bien avant de nombreux autres pays d’Europe », note le diplomate israélien. Les deux dernières « sorties » de l’ambassadeur ont été une visite officielle et très émouvante sur le site du Camp de concentration de Mauthausen, en Haute-Autriche, en vue du 75e anniversaire de sa libération (cérémonie prévue pour début mai qui a dû être annulée) ainsi qu’une rencontre politique avec le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg pour un entretien global sur les relations bilatérales israéloautrichiennes. Puis ce fut le confinement, mais pas la fin des activités de l’ambassade !

L’établissement continue à fonctionner mais en « mode Corona » avec deux objectifs : maintenir au maximum le lien avec la communauté juive et les expatriés israéliens et protéger au maximum les employés et fonctionnaires de l’ambassade. Comme le font beaucoup d’autres à travers le monde, l’ambassade d’Israël à Vienne « profite » de cette situation pour développer des activités culturelles au moyen des réseaux sociaux, de rencontres « Zoom », y compris des contacts entre citoyens confinés des deux pays en coopération avec l’ambassade d’Autriche en Israël. La vie privée de l’ambassadeur et de son épouse est comme tant d’autres perturbée par la conjoncture mondiale : « Mon épouse et moi avons laissé deux enfants et deux mamans à Jérusalem qui ont fêté le séder de Pessah seuls, tout comme nous-mêmes ici à Vienne ». Pour l’ambassadeur, la « distanciation sociale » prend une dimension supplémentaire lorsqu’il s’agit de deux pays différents : « On parle d’allègements, mais il y a un point qui reste encore dans le flou, c’est celui de la reprise des vols réguliers entre les pays. En fait, nous vivons une situation sans précédent dans l’histoire moderne où la plupart des pays ont totalement interrompu leurs liaisons aériennes jusqu’à nouvel ordre. Nous sommes en 2020 et on ne peut plus se déplacer librement en avion. Pour des diplomates israéliens en poste à l’étranger qui tenons à assurer les intérêts de l’Etat d’Israël à l’étranger, nous sommes en fait physiquement déconnectés de notre patrie sans même savoir quand nous pourrons y revenir et revoir nos êtres chers ! La prière ‘L’an prochain à Jérusalem’ que nous avons chantée le soir du séder avait cette année tout son sens ! »


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10 | Le Kling du mois | 25/04/2020

Mais où donc sommes-nous nés ? Par Rav Elie Kling Comment commence la fameuse Déclaration d'Indépendance d’Israël ? "C'est en Erets Israël qu'est né le peuple juif". Ce n'est pas très joli de commencer un document d'une telle importance par une grossière erreur historique. N'importe quel enfant juif sait que c'est en Egypte, sur les bords du Nil, qu'est né le peuple d'Israël. Le premier qui a donné le nom de "peuple" aux descendants de Jacob, c'était Pharaon, comme cela est rapporté au début du livre de Chemot. Et c'est d'ailleurs ce qui fait l'une des particularités de notre peuple. Nous ne sommes pas nés sur notre terre. Nous sommes appelés à nous diriger vers elle. A l'instar d’Avraham, né à Ur en Chaldée, et qui doit un beau jour quitter sa terre natale "vers la terre que Je t'indiquerai", nos ancêtres quitteront un jour l'Egypte et prendront la direction d'Israël. Cette singularité de ne pas être né sur sa terre va avoir, on s'en doute, de très grandes incidences sur les liens que va entretenir le peuple avec sa terre promise. Alors que pour toutes les nations du monde, ce lien est naturel, pour nous, fils d'Israël, il doit se construire. Chaque peuple a une patrie et le mot désigne étymologiquement le "pays du père", celui de notre naissance. Parfois d’ailleurs, l'expression utilisée est celle de "mère patrie". Mais pour nous, Erets Israël n'est ni notre père, ni notre mère, c'est notre épouse. Il n'est pas le lieu de notre naissance, il est celui où pourra se réaliser notre vocation. On ne choisit pas sa mère mais on choisit son épouse. Et l'amour qu'on lui porte n'est pas inné : il se construit chaque jour, il s'entretient. C'est pourquoi, on multiplie à son endroit les déclarations d’amour :

'erets hemda', 'erets tova'. Parfois, les vicissitudes de l'Histoire nous obligent à nous séparer d'elle. Alors commence la grande épreuve : l'amour résistera-til à l’éloignement ? Loin des yeux, loin du cœur ? Mais c'est précisément à ce moment-là que notre histoire d'amour est la plus émouvante. Car non seulement le peuple jure de ne jamais oublier sa "promise", qu'il préfèrera perdre l'usage de sa main droite que d'oublier

Jérusalem, que jamais il ne la trahira pour une autre, aussi belle et attirante soit-elle, mais il s'avère en plus que, elle aussi, l'épouse délaissée, jure fidélité à son bien-aimé: elle ne redonnera ses fruits que lorsqu'il reviendra vers elle, lui et personne d'autre : "Et vous montagnes d'Israël, portez vos branches et donnez vos fruits pour mon peuple Israël qui est en train d'arriver"! (Ezéchiel 36,8) Ben Gourion est un grand amateur de la Bible, un fin connaisseur. Il n'ignore pas, bien entendu, ce que sait tout enfant juif. Comment donc expliquer la première phrase de la déclaration d'Indépendance qui constitue, de toute évidence, une regrettable falsification de l’histoire ?

Relisons le texte.

Il n'est pas écrit "c'est en Erets Israël qu'est né le peuple juif". C'est ma traduction qui était fausse. Il est écrit : "béérets Israel kam haam hayehoudi", c'est là qu'il s'est levé ! C'est en effet là que nous avons appris à nous lever, à redresser notre tête, si longtemps courbée par des siècles d'oppression et d’humiliations ! C'est que nous avons appris à nous battre, à nous défendre et à défendre, par la même occasion, notre honneur et notre dignité ! La semaine qui sépare Yom Hachoa de Yom Haatsmaout représente les 3 années qui séparent la libération d'Auschwitz de la création de l'Etat juif, le passage de l'étoile jaune cousue sur nos poitrines à l'étoile bleue portant vers le ciel les couleurs d’Israël !

Les retrouvailles des deux amants si longtemps séparés sont, cette fois-ci, définitives ! Nous avons coupé définitivement le cordon ombilical qui nous liait encore avec nos différentes mères patries. Nous n'oublions pas ce que nous avons appris chez elles, ni les belles leçons ni les coups reçus. Nous avons intégré les premières et nous n'oublierons pas les secondes. Mais notre regard est résolument tourné vers l'avenir. On peut y lire la confiance en l'énorme potentiel dont ces retrouvailles sont porteuses. On peut y lire toute l'espérance d'un peuple optimiste au point de donner son nom à son hymne national. Cette année encore, même si nous ne pourrons pas nous rassembler pour le faire, nous remercierons Celui qui dirige l'histoire des hommes de nous avoir accorder le privilège de vivre cette époque, "véhiguiyanou lazman hazé". Arrêtez-moi si je dis des bêtises….



‫‪Enigme‬‬

‫‪12 | 25/04/2020‬‬

‫המנצח במקום הראשון‪:‬‬

‫חידה‬

‫לא היו מנצחים‬ ‫נוספים‬

‫אורי אביטל‪ ,‬ירושלים‬

‫בפעם הקודמת החידה היתה‪ :‬כמה זה אחד ועוד אחד כפול שתיים ?‬ ‫תשובה‪3 :‬‬

‫‫ילדים! שילחו לנו חידות‪ .‬תודה!‬ ‪guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫חידת‬ ‫השבוע‬

‫כמה משולשים יש במגן‬ ‫דוד פשוט ?‬

‫נא לשלוח את התשובה למייל הבא עם תמונה שלכם‪:‬‬

‫‪Envoyez la bonne réponse au mail suivant guitelbenishay@gmail.com‬‬

‫יום עצמאות שמח !‬

‫מצאו‬ ‫את ‪7‬‬ ‫ההבדלים‬


‫‪25/04/2020 | 13‬‬

‫חידון מיוחד‬ ‫‪1‬‬

‫ליום עצמאות ה‪! 72-‬‬

‫כמה אנשים חיים בארץ ישראל היום (בערך) ? ומתוכם‪ ,‬כמה יהודיים ?‬ ‫‪ 8‬מיליון‬

‫‪ 7‬מיליון‬

‫ומתוכם‬

‫‪ 9‬מיליון‬

‫‪75%‬‬

‫‪50%‬‬

‫‪90%‬‬

‫יהודים?‬

‫‪2‬‬

‫מצאו כמה שיותר ערים בישראל שמתחילות באותיות הבאות ‪:‬‬ ‫ל‬ ‫א‬ ‫ר‬ ‫ש‬ ‫י‬ ‫תוכלו לעשות את זה עם עוד מילים !‬

‫‪3‬‬

‫מהו המקום הכי גבוה בישראל ? ומהו המקום הכי נמוך ?‬

‫‪4‬‬

‫מה הדבר הכי ישראלי בעיניך? תשאלו כל אחד מהמשפחה מה לדעתו‬ ‫הדבר הכי ישראלי ‪....‬‬ ‫תפילה במרפסות‬

‫במבה‬

‫מחברת חומה‬

‫פיצוחים בשבת‬

‫פלאפל בפיתה‬

‫סי‬

‫דור‬

‫‪3‬‬

‫י ‪ :‬ירושלים‪ ,‬יבנה‪ ,‬יוקנעם‪ ,‬ש ‪ :‬שדרות‪ ,‬ר‪ :‬רמלה‪ ,‬רעננה‪,‬‬ ‫רמת השרון‪ ,‬ראשון לציון‪ ,‬א‪ :‬אשדוד‪ ,‬אשקלון‪ ,‬אריאל‪,‬‬ ‫אור יהודה‪ ,‬אלעד‪ ,‬אילת‪ ,‬ל‪ :‬לוד‪...‬‬

‫‪2‬‬

‫‪ 9136000‬מיליון איש גרים בארץ‪ .‬מתוכם ‪ 75%‬בערך‬ ‫הם יהודים ‪ 6772000 :‬מיליון‪.‬‬

‫‪1‬‬

‫‪Lph.manou@gmail.com‬‬

‫הר החרמון הוא הכי גבוה עם ‪ 2814‬מטרים‪ .‬הוא נמצא‬ ‫בצפון מזרח בגבול של סוריה ולבנון‪.‬‬ ‫ים המלח הוא המקום הכי נמוך בארץ כשהוא נמצא‬ ‫‪ 400‬מטרים מתחת לפני המים‪.‬‬

‫ילדים! שילחו לנו בדיחות קצרות‪ .‬תודה!‬

‫‪4‬‬

‫שמעון לא מצא ביצים בסופר כבר שבועיים אז‬ ‫חשב‪ ,‬חשב והביא הביתה‪ ...‬תרנגולת !‬ ‫אשתו נדהמה ! מה הבאת ?‬ ‫שמעון ‪ - :‬בגלל המצור בביצים‪ ,‬זה רעיון טוב ! ככה‬ ‫יהיו לנו ביצים !‬ ‫אשתו ‪ - :‬אני מקווה שלא יהיה מחסור בחלב !‬

‫כל אחד יגיד את התשובה שלו !‬

‫לא תאמינו מה קרא לי היום ! התעטשתי על‬ ‫המקלדת‪ ,‬ופתאום הופיע בגדול על הצד של המסך ‪:‬‬ ‫אני ווירוס !‬

‫‪5‬‬

‫בעל ואישה נשואים כבר ‪ 50‬שנה וגרים לבד בבידוד‬ ‫כבר חודש‪.‬‬ ‫הבעל ‪ - :‬אתמול התחלתי לדבר קצת עם אשתי‪,‬‬ ‫וגיליתי שהיא דווקא אישה די נחמדה !‬

‫יצחק נבון‪ ,‬יצחק בן צבי‪.‬‬

‫בדיחות‬

‫סל התשובות‬ ‫חיים ויצמן‪ ,‬חיים הרצוג‪.‬‬

‫תזריע‪-‬מצורע‬

‫אחרי מות‪-‬‬ ‫קדושים‬

‫אמור‬

‫בהר‪ -‬בחוקותי‬

‫במדבר‬

‫חיים ויצמן‪ ,‬עזר ויצמן‪.‬‬

‫‪5‬‬

‫היו עד היום ‪ 10‬נשיאי מדינת ישראל‪ .‬מצאו ‪ 2‬עם שם פרטי ‪ :‬יצחק‪,‬‬ ‫‪ 2‬עם שם פרטי ‪ :‬חיים‪ ,‬ו‪ 2‬עם שם משפחה ויצמן‪.‬‬


14 | Des livres et vous | 25/04/2020

Les conseils de lecture Par Nathalie Hirschsprung

Grand Corps Malade slame « Effets secondaires », un nouveau titre au profit des hôpitaux. Il livre ses réflexions face à la situation actuelle. « On reconnaît tout à coup ceux qui nous aident à vivre […] ceux qui nettoient les rues, qui transportent et qui livrent. » Je suis émue, oui, je le confesse. Émue de constater que l’humain est encore capable de solidarité et de bienveillance. Émue par Sophie Fornairon, propriétaire de la librairie du Canal dans le 10e arrondissement de Paris, qui effectue une trentaine de livraisons par jour à pied, au pas de course, dans son quartier. Émue par l’attitude de Catherine, Sophie et Dan, qui se battent à mes côtés à la librairie pour livrer gratuitement nos clients à Jérusalem. Émue par la reconnaissance de nos clients confinés, chez eux, dans des maisons de retraite, qui nous remercient à chaque instant d’être un véritable commerce de proximité. Qu’est-il urgent de comprendre ? « Qu’il faut remettre tout à plat ». C’est ce que fait Benoît Berthelot, journaliste au magazine Capital, qui a publié récemment aux Editions du Cherche Midi Le monde selon Amazon, après trois ans d’une enquête extrêmement fouillée. Il a percé à jour les rouages les plus secrets de la galaxie Amazon. Des plus proches collaborateurs de Jeff Bezos aux ouvriers des entrepôts en passant par des ingénieurs haut placés, il a rencontré plus de 150 salariés de l'entreprise, d'habitude tenus au silence, qui lui ont confié des documents exclusifs et confidentiels. Le puzzle, une fois assemblé, dessine le portrait d'un empire tentaculaire et hors de contrôle, un projet de société vertigineux que seuls les consommateurs pourront remettre en question.

Sommes-nous prêts à tout pour payer des produits (des

livres ?) un peu moins cher ? Sommes-nous prêts à tout pour continuer de détruire le monde dans lequel nous vivons ? Sommes-nous prêts à tout pour ne plus avoir, demain, de

commerces de proximité ? Dans cet essai, vous découvrirez qu’Amazon, pour gagner encore plus d’argent, « achète »

des fermiers en pleine campagne anglaise pour tester des

livraisons par drones à un coup très bas. Vous serez horrifiés d’apprendre qu’Amazon détruit des millions de produits

invendus neufs, sous surveillance, pour que de pauvres gens ne puissent surtout pas les récupérer. Qu’Amazon, à coups

de millions, revend le cloud à des prestataires plus modestes,

engrangeant ainsi des millions de dollars. Même si vous n’avez jamais rien commandé sur Amazon, vos données personnelles sont stockées et utilisées sur leurs serveurs. Savez-vous que

c’est en Inde que se trouve l’envers du décor de la « machine à vendre » ? Pour 250 euros par mois, des salariés indiens

assurent l’arrière-boutique d’Amazon. Je fais l’impasse sur le

délire mégalomaniaque de Jeff Bezos. Après avoir largement contribué à détruire la terre, il envisage d’aller polluer d’autre planètes.

Amazon a désormais interdiction de vendre des livres en

France (pas pour très longtemps malheureusement). Sur le

site très sérieux d’Actualitté, il est impressionnant de lire les réactions ainsi que des informations vérifiées qui font froid

dans le dos. Des employés qui portent des couches ou urinent dans des bouteilles, n’ont pas le temps de s’hydrater et

encore moins celui de manger ? Tout ceci au nom des milliard accumulés ? Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre ?

Lisez Le monde selon Amazon, et faites votre choix. Sinon, vos petits commerces de proximité seront là pour vous tant qu’ils tiendront le coup !

Librairie Vice Versa, 02 624 44 12 lib@viceversalib.com www.viceversalib.com


Salade d'aubergines frites et poivrons rouges Ingrédients

• 2 aubergines • 2 poivrons rouge • 1 gousse d'ail • Citron Beldi • Coriandre

po

ur • Sel • Cumin • Jus de citron ou vinaigre (selon les goûts) • 1 cuillère à café d'harissa • 1 verre d'huile

4 pers.

Préparation

1 2 Page préparée by Vanessa Fedida Retrouvez nos recettes sur la page Facebook: "Partageons nos recettes sucrées et salées"

Laver et couper les aubergines en gros cubes. Les Faire frire dans l'huile et les égoutter sur du sopalin. Réserver. Faire griller les poivrons rouges. Laisser refroidir et retirer la peau. Dans une coupe, mélanger les aubergines frites, les poivrons grillés coupés en lamelles, l'ail émincé, le citron Beldi, le sel, la harissa, le cumin, un peu de vinaigre ou de citron et la coriandre fraiche émincée.

1 Sinon rien Un homme décide de joindre un monastère et de devenir moine. L’abbé lui dit : « Notre ordre valorise le silence avant tout.Vous n’aurez le droit de parler qu’une fois tous les quinze ans. » L’homme répond : « D’accord » et se prête aux formalités nécessaires pour joindre le monastère. 15 ans plus tard, l’abbé vient le voir et lui dit : « 15 ans ont passé. Qu’avez-vous envie de dire ? » L’homme répond : « La soupe manque de sel. » L’abbé fait « oui » de la tête et s’éloigne. 15 autres années passent. L’abbé revient voir l’homme et lui dit : « 15 ans ont passé à

nouveau. Qu’avez-vous envie de dire ? » L’homme répond : « Les matelas sont un peu trop durs ». Encore une fois, l’abbé hoche la tête et continue son chemin. 15 ans plus tard, l’abbé revient voir l’homme. Il dit : « 15 ans ont passé, encore une fois. Qu’avez-vous envie de dire ? » L’homme dit : « En fait, je crois que je vais quitter le monastère. Ça ne me convient pas ce style de vie. » L’abbé répond : « Je dois dire que je ne suis pas surpris.Vous n’avez pas cessé de vous plaindre depuis votre arrivée. »



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