Livre d'art, TAINOS peuple d'amour

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Sacrificed people peuple immolé

Un jardin d’eden Jacques Kerchache, commissaire de l’exposition l’Art Taïno, auteur du catalogue “ Petit Palais à Paris “ en 1994, écrit à ce sujet : De nature conviviale, les Taïnos ont en effet des largesses qui étonnent les Espagnols. Ils leur offrent leurs sœurs ou leurs filles, les comblent de présents, leur prêtent leurs noms respectifs en signe d’affection. Colomb signale aussi leur grande pureté de mœurs. Ils ont notamment une aversion pour l’inceste. En revanche, ils ont le sens de la liberté et du respect de chacun. Un simple symbole comme le roseau, placé sur une porte, suffit pour interdire l’entrée d’une maison. Les Taïnos, en vérité, sont de profonds idéalistes. Ils prennent le temps de penser et de rêver. Ainsi, ils croient à la résurrection des morts et les voient vivre, jouissant d’un printemps éternel, dans un pays délicieux avec des bocages remplis de gibier de toutes espèces et des rivières pleines de poisson. Pour avoir imaginé ce “ jardin d’Eden “, ils soignent leur propre jardin avec une attention qui remplit Christophe Colomb d’admiration : “ On ne saurait en trouver de si beaux en Castille au mois de mai ”. Ils accordent également beaucoup d’importance à leur corps qu’ils peignent et décorent pour ces fêtes appelées areito, célébrant aussi bien des moments heureux que des événements fâcheux. Ces cérémonies, qui accordent une place de choix à la danse et au chant, ont un rôle prépondérant pour les Taïnos, réputés pour avoir la parole facile. Et puis on y boit la chicha rituelle, eau de vie de maïs qui était considérée comme l’ambroisie des dieux péruviens.

A GARDEN OF EDEN Jacques Kerchache, commissioner of the Taino Art exhibition and author of the “Petit Palais à Paris” in 1994, wrote this on the subject : Of a friendly nature, the Tainos surprised the Spanish with their generosity. They offered them their sisters and their daughters, covered them with gifts and even lent them their names as a sign of affection. Columbus also noted the pureness of their way of life. They were against incest but enjoyed freedom and held each other in high respect. A plain symbol such as a reed on the door of their homes, was sufficient to forbid entry. In fact, the Tainos were idealists, they took time to meditate and day dream. They believed in the resurrection of the dead and imagined them living an eternal spring time in a wonderful country with hills full of game and rivers full of fish. Their garden of Eden was imagined when seeing how they tended their own gardens, Christopher Columbus was full of admiration: “We couldn’t find more beautiful gardens in Castile during the month of May.” They painted and decorated their bodies for occasions called “areito” , which celebrated both happy moments and sad events. The ceremonies which included much dancing and singing, played an important role for the Tainos who spoke readily. They drank the ritual “chicha”, a corn liqueur considered to be the ambrosia of the Peruvian Gods.

Zémi / Cemi Pierre / Stone H. / 35 cm


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