Portfolio Oriol Bazile
Étudiant paysagiste concepteur
À propos
Ce portfolio est un recueil de mes travaux. Ils ont majoritairement été réalisés dans le cadre de mes études, à l’École de la Nature et du Paysage de Blois.
Il a pour ambition de refléter mon caractère ainsi que mon approche de la discipline paysagère.
J’espère qu’il saura vous porter jusqu’à moi et mon travail.
Je vous souhaite une agréable lecture.
so MM aire
Curriculum Vitae
Cartographie
Mémoire de fin d’études
Représentation[s]
Exercice à grande échelle
Modelisation
Exercices à petite échelle
URBiNAT Concertation(s)
Sérigraphi e
Fanzines
pages 4-5
pages 6-7 pages 18-19 pages 20-21
pages 24 pages 25
pages 8-11 pages 22-23 pages 26-28 pages 28-29
pages 12-17
C urri C ulum vitae
Bazile Oriol
2020 - 2024
2018 - 2020 2018
Formation Compétences
Né le 26/04/2000
Réside au
31 bis Avenue de Verdun
41000 Blois
Joignable au
+33 6 41 92 13 07
ou à l’adresse
bazile.oriol@gmail.com
É cole de la nature et du paysage de B lois , i nsa cvl d iplôme d ’ É tat de paysagiste ( en cours ) Id
É cole de la nature et du paysage de B lois , i nsa cvl (41) c ycle pr É paratoire aux É tudes de paysage
Langues
B ac filière s avec mention au lyc É e c laude f auriel , saint -É tienne (42) niveau c 1
2022 bis
2022
Éxpériences
p aysagiste stagiaire , 2 mois en maitrise d ’ oeuvre , au collectif « l a c apitainerie » à t oulouse . c oncertation ur B aine , fa B rication d ’ espaces pu B lics et m É diation .
p aysagiste stagiaire , 3 mois en maitrise d ’ ouvrage , à la v ille de B ruxelles , d É partement ur B anisme , cellule climat c o - coordination du projet europ É en ur B i nat , approche locale et sociale du projet
2021 bis
2022 2023
2024
e mploy É comme hôte d ’ accueil à la h alle a ux g rains de B lois ( scène national de th É âtre ).
r É ception des spectateurs , travail en É quipe
2021
p aysagiste stagiaire , 3 mois en maitrise d ’ oeuvre , dans les ateliers de g regory t issot ( p aris ) et de v ille & p aysages ( l yon ) - en colla B oration à ce moment là - suivi de projets , conception et dessin , de la petite a la grande É chelle
l’année covid
2020
e mploy É ouvrier agricole 1 mois dans la p É pinière p aul c roix , compl Émentant 2 mois de stage dans la même entreprise . g estion de l ’ approche des clients et de l ’ entretien d ’ une p É pinière .
2019
Centres d’intérêts
Le dessin
La sérigraphie
(3ans trésorier de l’association «l’atelier sérigraphie») La linogravure
La sculpture sur bois et le bricolage
pouet
La cuisine
La musique
(8ans de conservatoire et d’école de musique)
artographie
tendentie L
N OR d
E C h ELLE : 1/130000
s C hém A :
TABLEAU d E s VARIABLE s :
Composantes
Hypothèse d’évolution
Gouvernance
Une politique territoriale et nationale continuant sur les élans de celles du début des années 2000. Synonyme d’un abandon des structures locales publiques et d’investissements important dans les PME et les TPE, la gouvernance national à tendance à abandonner la Brenne. Néanmoins, dans un soucis de promouvoir la culture comme vecteur de « reconquête culturelle » d’un territoire (comme il s’est déjà vu dans des actions comme le plan Borloo) l’état permis aux collectivités et institutions de créer des pôles d’attraction culturels avec de fort budgets.
Culture Démographie Logements Agriculture
Cartographie de la première traversée du PNR de la Brenne. Une version réelle en noir rehaussé à la couleur et une utopique au crayon de couleurs.
Une offre qui n’a eu cesse de se renforcer. Elle à permis aux néoruraux de se sensibiliser au territoire et apporter à celle-ci une nouvelle dynamique économique. Amenant un publique de plus en plus large et hétéroclite, la Brenne trouva une nouvelle vocation dans celle-ci et porta le tourisme culturel comme pilier de son développement et mode de vie.
Reprise croissante de celle-ci, elle à put s’équilibrer grâce à l’intérêt des néoruraux pour le territoire. Néanmoins une forte part de la population reste vieillissante puisque les jeunes préfèrent venir ponctuellement en ce lieu. Cela induit une forte migration pendulaire dans tout le territoire.
Le territoire était dans une contradiction constante, où de nouveaux quartiers émergeaient grâce au béton et où l’ancien bâti était laissé en ruine. Alors que la plupart des nouveaux bâtiments étaient vacant une reprise progressive de la rénovation du bâtit ancien s’est fait. La répartition dans le territoire d’une population aisée/moyenne et prolétaire s’est fait sentir et s’est exacerbée depuis.
Malgré l’évolution de l’économie du territoire, l’agriculture reste une part importante de son modelé. Néanmoins son modèle économique change vers des circuits plus court avec une augmentation de la filière bio. L’agriculture intensive reste présente mais rentre en conflit avec le modèle biologique et du maraîchage, impactant ainsi le paysage.
Je ne suis pas une personne native de cette région, pourtant j’y suis resté un bon moment. Je m’étais installé là, dans la grande Brenne, vers les années 2010. J’y venais pour pas grand chose, c’était un coin paumé, étendu, avec de l’air frais et puis je pouvais travailler tranquillement au moins. C’est ça qui m’avais attiré en premier lieu. Et puis après cela j’ai compris que c’était un territoire bien abandonné. Il est vrai qu’il y avait des initiatives mais tout cela stagnais. J’ai essayé de prendre part aux activités qu’initiait la commune, mais rien de concluant. J’ai peu à peu tissé des liens avec ce paysage qui m’entourais, et puis je pût remarquer comment il changeais petit à petit.
Ce qui est le plus surprenant, c’est de voir des gens arriver. On se connaît tous vite, on tisse rapidement des réseaux et lorsque quelqu’un arrive, on le remarque. Ça à commencé vers 2030, cette population qui venait s’installer. Des gens des villes, lointaines ou non, comme on en voyait avant, rêvant de construire leur ferme et de fuir le tracas urbain pour cultiver son jardin ou faire du maraîchage, bio si il en est. Mais c’était différent des éléments sporadiques qu’on ai pu voir, là c’était l’avènement d’une vague d’immigration, prenant fermes, et pour les plus modestes, zone pavillonnaire. C’était pas inattendu, vu l’ambiance dans les villes qu’il y avait à ce moment, ce qu’il y a d’étonnant c’est qu’ils sont restés ! Et puis, pourquoi venir ici ? J’ai eu ma réponses quelques temps après. L’avènement du siècle pour la Brenne ! Enfin quelque chose se passait. C’est communément admis que la Brenne est une grande réserve de foncier privé, ce qui est surprenant c’est que des propriétaires se sont vu subventionner, par l’état, le parc, les communes, la région et autres le prêt de leur terrain à de nouvelles entreprises s’implantant dans le département. Des choses tout droit sorti de la ville, des gens voulant mettre en place des festivals avec une dimension « écoresponsable », des spectacles interactifs qui sensibilise au terroir. Une déferlante de ces choses se sont implanté dans les forêts, les champs, les étangs... Ça n’était pas du goût de tout le monde, surtout pour les exploitant qui produisent machinalement sur leur terrain.
C’est néanmoins un phénomène qui s’est implanté surtout en périphérie des villages, il y avait de quoi faire niveau bâtit et les centres culturels étaient déjà là. Cette déferlante à permis au moins une chose, reconnecter tout ça. Au début c’était du covoiturage informel, beaucoup de jeunes venait voir cet essors, après ça à commencé à prendre de l’ampleur et des systèmes de bus intercommunaux sont nés. Mais on est toujours dans la Brenne, beaucoup se fait en voiture, surtout si c’est pour aller à Châteauroux ou à Poitiers.
Travail cartographique sur le PNR de la Brenne.
En premier lieu, un schéma de diagnostic, d’hypothèse de scénario tendanciel à venir sur le territoire. Deuxièmement, une carte sur les enjeux et les conflits qui ont été créer suite à l’application de l’hypothétique scénario.
Créées à partir de donnés QGIS puis mise en forme sur photoshop et illustrator.
constitue et ‘‘pare-feu’’. (date poids plus
récurant.
On note l’incendie d’août 2000 dans le sud du massif du Pilat qui a brûlé 2000 hectares et celui de l’été 2020 qui, spécifiquement sur la commune de Valla-en-Gier a brûlé 50 hectares. La recrudescence de ces phénomènes interroge sur l’avenir de la commune et de la région. Sur les enjeux à venir et la gestion de ceux-ci.
naturel régional du Pilat la commune de Valla-en-Gier (1 100 habitants pour 34,8 km²) connaît des feux de forêts depuis un certain temps.
peu répertoriés (le site Prométhée ne fait pas mention du site par exemple) comme tous ceux présents dans le Forez (juste à l’ouest de ce dernier) puisque ceux-ci sont souvent bénins. surviennent dans cette région depuis maintenant une vingtaine d’année sont de plus en plus importants et d’août 2000 dans le sud du massif du Pilat qui a brûlé 2000 hectares et celui de l’été 2020 qui, spécifiquement Valla-en-Gier a brûlé 50 hectares.
ces phénomènes interroge sur l’avenir de la commune et de la région. Sur les enjeux à venir et la gestion de
CARTE
UNE GESTION RENOUVELÉE
#e0e6a6
Parcelles agricoles (paturages en zones élévées)
UNE GESTION RENOUVELÉE
Forêts #81b893
Bâtit
#e0e6a6
CARTE DU TERRITOIRE RÉAMÉNAGÉ
#949596
: Dans une optique de prévenir des incendies à venir qui seront de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, le territoire de la commune est repensé. En se basant sur les principes énoncés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture on peut commencer à dessiner un territoire et une gestion plus adapté. La fragmentation des espaces, la discontinuité des espaces homogènes apporte un maillage limitant les feux entre les espaces forestiers.
Crête du Pilat #949596
Cours d’eau #8b81bc
On peut noter aussi un usage agricole différent, avec par exemple l’intégration d’une gestion des abords de routes laissés aux paturages, ou bien avec un calendrier de brulis modifié. Aussi une approche sociale peut être envisagée avec la sensabilisation sur la taille et les feux fait par les particuliers.
Bâtit #000000
: Dans une optique de prévenir des incendies à venir qui seront de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, le territoire de la commune est repensé. En se basant sur les principes énoncés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture on peut commencer à dessiner un territoire et une gestion plus adapté. La fragmentation des espaces, la discontinuité des espaces homogènes apporte un maillage limitant les feux entre les espaces forestiers.
On peut noter aussi un usage agricole différent, avec par exemple l’intégration d’une gestion des abords de routes laissés aux paturages, ou bien avec un calendrier de brulis modifié. Aussi une approche sociale peut être envisagée avec la sensabilisation sur la taille et les feux fait par les particuliers.
GESTION ACTUELLE DU RISQUE INCENDIAIRE :
Cartographie des risques incendies sur la commune de Vallaen-Gier, sujette à une augmentation des feux de forêt mais ne comptant pas comme zone à risque. Les donnés sont extrapolées de plusieurs couches et indices, puis modélisées sous forme de carte sur illustrator. Les dernières carte sont d’une part celle de la commune actuellement et de l’autre l’idée d’une future commune composante avec de tels risques.
La gestion mise en surtout d’un travail sur les abords des voiries. Plus précisément sur le débroussaillage l’élagage des arbres gênants, ce qui conduit à la création de bandes sans combustible Ces mesures sont seulement évoquées dans le cadre d’un arrêté préfectoral [N° DT-11-539] qu’on pourrait trouver obsolète) et aucunement dans les PLU ou autres documents. à la question du renouveaux de cette gestion puisque certaines problématiques présentes (réchauffement climatique, biodiversité, coût économique).
GESTION ACTUELLE DU RISQUE INCENDIAIRE :
surtout d’un travail sur les abords des voiries. Plus précisément sur le débroussaillage de leurs cotés et l’élagage des arbres gênants, ce qui conduit à la création de bandes sans combustible donc ‘‘pare-feu’’. Ces mesures sont seulement évoquées dans le cadre d’un arrêté préfectoral qu’on pourrait trouver obsolète) et aucunement dans les PLU ou autres documents. Ce qui donne du poids à la question du renouveaux de cette gestion puisque certaines problématiques sont de plus en plus présentes (réchauffement climatique, biodiversité, coût économique).
UNE NOUVELLE COHÉRENCE TERRITORIALE
Cartes réalisées aux crayons de couleurs, à l’occasion de mon mémoire de fin d’études
BIBLIOGRAPHIE : + Arrêté préfectoral N° DT-11-539 + «Étude du risque Incendie sur 35 communes du département de la Loire», Direction Départementale de l’Agriculture et de la Foret de la Loire + «http://www.la-valla-engier.fr/?page_id=296» PLU de la Valla-en-Gier + «http://www.fao.org/forestry/firemanagement/fr/» Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture + «https://france3regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ loire/saint-etienne/loire-feu-foret-toujourscours-pilat-1869730.html» Article de presse.
Relevé cartographique du parc du musée de la mine, à Saint-Étienne.
BIBLIOGRAPHIE : + Arrêté préfectoral N° DT-11-539 + «Étude du risque Incendie sur 35 communes du département de la Loire», Direction Départementale de l’Agriculture et de la Foret de la Loire + «http://www.la-valla-engier.fr/?page_id=296» PLU de la Valla-en-Gier + «http://www.fao.org/forestry/firemanagement/fr/» Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture + «https://france3regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ loire/saint-etienne/loire-feu-foret-toujourscours-pilat-1869730.html» Article de presse.
m émoire de fin d ’ études
Ici est présenté le premier tome de mon mémoire de fin d’études, il consiste en un diagnostic double : celui du territoire et celui de l’objet. Il décrit les canaux d’irrigation traditionnelle dans le Briançonnais.
Ces ouvrages alpins mêlent à la beauté montagnarde la gestion commune des ressources et la mutation des paysages. Or, ils sont souvent oubliés bien qu’il se cache en eux un potentiel inégalé.
C’est pour cela que je m’y suis intéressé durant une année entière, pour leur ambivalence dans le paysage et tout ce qu’ils charrient.
Les semaines de terrain à intérroger les irriguants, les gestionnaires, les associations ; à dessiner et marcher près des canaux, se sont confondue avec les semaines de recherche et de reflexion.
Elles se sont synthétisées en un document. Il résume par certains canaux les dynamiques et les problèmes du territoire, des canaux, du paysage.
Ainsi, certains points stratégiques, émanant des canaux, servent à comprendre l’entièreté du paysage.
Dans ses dimensions matérielles et sociales.
« Là y’a l’échelle, elle est assez moderne. Après c’est bien de compter l’eau, mais faudrait que les communes le fasse aussi. »
Au terme du mémoire se présente les premières intentions du projet qui, quant à lui, est déssiné au second semestre.
Il constitue une petite partie qui essaye d’amener par plusieurs actions la réhabilitation des canaux.
L’exploration des canaux du Briançonnais constitue l’analyse proche de ce pays. Comme une marche en son cœur, en longeant les canaux, je retrouve plusieurs points qui l’incarne. Les problèmes, les manières de vivre et les singularités de cette montagne émergent des béals. à
et autres coulées de boue. C’est aussi une réserve de neige qui diminue, des étiages plus importants lors de la fonte plus longue. C’est la diminution générale des débits et le réchauffement de l’air, donc des étés encore plus secs avec moins d’eau (Lafaysse, 2011). En témoigne la sécheresse de 2022 et les dégâts causés par les pluies prolongées d’automne 2023, faisant céder digues et routes.
Herbier récolté sur le canal de l’Ubac
schéma de l’infiltration des eaux dans les nappes
Le parc national des Écrins (PNE) accompagne ces canaux mais n’a dans le grand Briançonnais, aucun pouvoir dessus. Plus au sud des écrins, certaines zones Natura2000 ont été créées pour faciliter et conserver la gestion des béals, reconnu comme nécessaire au fonctionnement des prairies de fauches, des milieux humides et bocagés protégés (R Bonnet, 2014). Actuellement le PNE aide en recensant certaines espèces inféodées aux canaux, mais c’est un travail long et jeune, effectué seulement sur certaines espèces (comme le campagnol amphibie).
Hélène Queiller, cheffe de secteur du PNE
le ravin aux poulieS, le panneau attention et le plaStique
Lorsque le torrent du Fournel creuse plus bas son lit, que le canal est en hauteur, on voit au travers des ravins successifs des conduites en métal et à ses côtés des poulies. Ces mutations des formes du canal sont appliquées surtout en faveur de leur simplicité et de leur rapidité de mise en place. Si auparavant pour faire traverser un ravin à l’eau il fallait débiter un tronc de mélèze, l’évider et le poser, aujourd’hui il n’y a plus qu’à poser une buse, soulevée grâce à des poulies. Et si les caissons de pierres et de lauzes protégeaient les béals des éboulements et des avalanches, maintenant ce sont des buses en métal ou en pvc à moitié enterré qui les remplacent.
Aussi, si les fonds des canaux sont souvent tapissés de plastique ou bétonnés, c’est en raison de la « corvée » qu’est le curage et le remaniement du lit de ces canaux. Nécessaires à leur bon fonctionnement, ces tâches sont effectuées au début du printemps avant la remise en eau des canaux, mais nécessite beaucoup de main d’œuvre et de temps. (Cibiel, 2016) L’imperméabilisation des cuvettes et leur stabilisation grâce à du béton ou des tiges en métal (qui fixe le plastique) permet la facilitation de cette tâche. Si les canaux se modifient de cette façon, ils perdent aussi leur profondeur esthétique, visuelle et sensorielle (Collard, 2021). Au-delà du fait que ces nouvelles formes soient moins résilientes face au temps, aux intempéries, elles sont aussi plus polluantes. Retrouvant ainsi leurs morceaux de ferraille et de plastique que les pluies et le vent emportent dans l’eau et la montagne.
Ces ouvrages sont la mise en scène de la sensorialité, de l’esthétique, de la beauté de l’eau. La sensibilité équivoque émise des béals est une dimension trop peu mise en valeur et qui fait pourtant du paysage une source d’émerveillement cyclique.
Le cycle de l’eau lui est mis en scène dans les canaux.
un dessin de curage et les outils pour
À travers ces formes qui périclitent, vient en soubassement le regard porté sur l’eau. Tout du long du mémoire, la traversé des canaux insiste assez sur sa rareté, ses conflits et ses usages mais ils permettent surtout de lever le voile sur l’attention portée à l’eau (Linton, 2022).
ici un «marabia» ou «taillecanal», fusipn entre une poche et une pelle
l’eau monte de pore en pore dans les interstices capillaires du sol, gonfle de sève des multitudes sans fin d’arbres et d’herbages, et sert ainsi indirectement à la nourriture de l’homme par les tubercules, les tiges, les feuilles, les fruits, les graines qu’elle développe. » (Reclus, 1881)
« Quand on est dans le cœur du parc national, l’irrigation par aspersion est interdite. Mais au delà, on a seulement un rôle de prévention et de sensibilisation.»
Les installations qui imperméabilisent les canaux sont aussi incitées par le financement de ces dernières. Ce sont des tiers tel que l’agence de l’eau ou le fond du FAEDER, misant sur une économie d’eau dans les réseaux d’aspersion agricole, qui peuvent donner des sommes conséquentes aux ASA qui, elles, en manque. Malheureusement, ce sont souvent les seules subventions que perçoivent les ASA.
morceaux de plastique dont sont fait les canaux
le plaStique Dans la cuvette du canal on retrouve souvent du plastique, que ce soit dans le Rabiou, le béal des prés ou le canal de l’Ubac. C’est dans ce dernier que je vais développer les raisons de son omniprésence.
l’échelle
En descendant, un bloc de béton surgit au milieu d’une rigole de terre. Cet objet qui dénote du ton général c’est une échelle de mesure, quelques fois présente sur les canaux. On la retrouve aussi sur le canal de l’Ubac.
la zone humide
du plastique laissé sur le canal du Rabiou ici
C’est elle qui est décrite plus haut, avec les pommes. Lorsqu’on sort de la forêt de conifère le regard se plonge dedans. Son encaissement et sa flore spécifique marquent un temps de pause dans le paysage, tant elle semble inattendue, hors du tableau montagnard.
r eprésentation [ s ]
Forêts #81b893
#e52721
Zones à fort potentiel incendiaire
Une sélection de dessins et d’illustrations qui montre une partie de mon approche graphique.
Cours d’eau #897fbb
Bâtit #6a1320
UNE GESTION RENOUVELÉE : Dans une optique de prévenir fréquents et de plus en plus violents, le territoire de la commune par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture une gestion plus adapté. La fragmentation des espaces, la discontinuité limitant les feux entre les espaces forestiers. On peut noter aussi un usage agricole différent, avec par exemple laissés aux paturages, ou bien avec un calendrier de brulis avec la sensabilisation sur la taille et les feux fait par les particuliers.
UNE NOUVELLE COHÉRENCE TERRITORIALE
La gestion mise en place se constitue surtout d’un travail sur les abords des voiries. Plus précisément sur le débroussaillage de leurs cotés et l’élagage des arbres gênants, ce qui conduit à la création de bandes sans combustible donc ‘‘pare-feu’’. datant de 2011 (date qu’on pourrait trouver obsolète) et aucunement dans les PLU ou autres documents. Ce qui donne du poids à la question du renouveaux de cette gestion puisque certaines problématiques sont de plus en plus
Carnet de voyage montpellierain
soit formellement ou informellement.
Afin de créer un projet cohérent socialement, spatialement et écologiquement, l’outil de mise en réseau à été utilisé.
Une mise en réseau d’espaces à potentiels de projets séparés chacun d’environ 5 minutes de marche. Créant alors un trame, une cohérence dans la ZUD, qui vient lier végétal, social et spatial.
e xer C i C e à grande é C helle
CARTE DES EMPLACEMENTS
Carte schématique montrant les typologies de lieux que le projet traitera.
PLAN D’ACTION /
PLAN DE PROJET
LÉGENDE :
LÉGENDE ZONAGE PÉDESTRE
: ATTEIGNABLE EN 5MIN À PIED
#3600ff
#fdfb74
: ESPACES DE PROJETS
les typologies
EN 5 MINUTES ! (ET À PIED)
Un des angle pour s’emparer du projet et de l’espace à été d’appréhender celui-ci par sa disponibilité aux habitants. L’enjeu d’une végétalisation passe par celle de création de nouveaux lieux, souvent pris comme lieux de pauses Que cela soit formellement ou informellement.
Afin de créer un projet cohérent socialement, spatialement et écologiquement, l’outil de mise en réseau à été utilisé.
Une mise en réseau d’espaces à potentiels de projets séparés chacun d’environ 5 minutes de marche. Créant alors un trame, une cohérence dans la ZUD, qui vient lier végétal, social et spatial.
EN 5 MINUTES ! (ET À PIED)
Un des angle pour s’emparer du projet et de l’espace à été d’appréhender celui-ci par sa disponibilité aux habitants.
L’enjeu d’une végétalisation passe par celle de création de nouveaux lieux, souvent pris comme lieux de pauses . Que cela soit formellement ou informellement.
montrant
GRAMINÉS ESPACES ENHERBÉS MASSIFS ARBUSTIFS : ARBRES PLANTÉS ARBRES ANCIENS 2
Afin de créer un projet cohérent socialement, spatialement et écologiquement, l’outil de mise en réseau à été utilisé.
LÉGENDE : ZONAGE PÉDESTRE
Une mise en réseau d’espaces à potentiels de projets séparés chacun d’environ 5 minutes de marche. Créant alors un trame, une cohérence dans la ZUD, qui vient lier végétal, social et spatial.
: ATTEIGNABLE EN 5MIN À PIED
CARTE DES EMPLACEMENTS
Un des angle pour s’emparer du projet et de l’espace à été d’appréhender celui-ci par sa disponibilité aux habitants.
Carte schématique montrant les typologies de lieux que le projet traitera.
L’enjeu d’une végétalisation passe par celle de création de nouveaux lieux, souvent pris comme lieux de pauses . Que cela Afin de créer un projet cohérent socialement, spatialement et écologiquement, l’outil de mise en réseau à été utilisé. Une mise en réseau d’espaces à potentiels de projets séparés chacun d’environ 5 minutes de marche. Créant alors un trame, une cohérence dans la ZUD, qui vient lier végétal, social et spatial.
PLAN D’ACTION /
#3600ff
#fdfb74
: ESPACES DE PROJETS
ZONAGE PÉDESTRE
a r C hipelisation u rbaine
C’est un projet qui fût mené lors du deuxième semestre de l’année de DEP1. Après un diagnostique de la «Zone urbaine diffuse» de Blois, mené en groupe, le projet individuel s’est recentré sur une zone spécifique de Blois, la zone Est de la ville.
Le projet a pour ambition de redonner cohérence au tissus urbain en le ponctuant de place/placettes au même vocabulaire. Feintant une systématisation d’un processus d’aménagement, il rends une place au piéton ainsi qu’aux endroits de pauses et de repos.
LÉGENDE ZONAGE PÉDESTRE
ATTEIGNABLE EN 5MIN À PIED
ESPACES DE PROJETS
#fdfb74
PLAN DE PROJET
LÉGENDE :
LÉGENDE
ARBRES ANCIENS
Allant des grands ensembles aux zones pavillonnaire, le site au vocabulaire varié permet une déclinaison du processus ; aux ambitions mentionnées plus tôt. Un pilier central du choix des places sont leur potentialités propre mais aussi leur proximité. Donnant naissance à l’archipelisation des zones de repos.
Plusieurs contraintes mènent à requestionner le tissage urbain. La place des stationnements, des voies, des usages individuels de l’habitat. Ces questions aboutissent sur la création de «parc avenue», supprimant les besoins carrossables superflus et visant la continuité [végétale, ludique, piétonne].
odelisations
Quelques modélisations réalisés en stage. Sur des projets tel que les toîts de Montparnasse, Drancy ou la métropole stéphanoise.
Plans AutoCAd/Illustrator réalisé lors d’un Stage chez Atelier Tissot
Reprenant les problèmes évoqués plus haut, invoquer de nouveau un patrimoine arboré productif est une manière de répondre à ces questions.
e xer C i C es à petite é C helle
En plus de créer de nouvelles filières potentielles (de transformation alimentaire notamment) un récit commun est appelé à se créer.
des Layons bocagers
Celui de récoltes communes, de création de célébrations (comme la fête de la tomate par exemple) prétexte à rassembler hameaux et communes alentours.
RÉVÉLER LA RÉSILIENCE D’UN TERRITOIRE
Les pollinisateurs, atout pour les cultures, se déplacent entres les champs au travers de haies basses.
Schema d’intention
En DEP2, après un semestre à lever le diagnostic de la Brenne avec l’aide de mes camarades il y eu un semestre à élaborer un projet seul. Se concentrant sur une seule commune, le projet à idée de travailler sur « de nouvelles possibilités de se déplacer, de produire et d’intéragir sous l’horizon 2050 dans la commune de Douadic ».
La haie est aussi fourragère pour le bétail qui paître dans les prairies.
Douadic
INTERFACES
Sur cette composition paysagère, deux coupe situent l’aspect du site. Rendent compte de la configuration de rupture entre les deux socles. Ainsi que l’absence de haies dans les champs extensifs, d’une ripisylve stable, d’interconnexions entre les hameaux. De même la carte les situant montre la topographie du lieu, met en exergue les points culminants et rends compte de deux cadrages permettant de mieux appréhender le site.
Coupes de l’existant
En créant de nouvelles marges et épaisseurs autour du bourg de Douadic, il apparait des lieux de
VOIES ET SENTIERS
2 - 3 m
C’est par les connexions entre le bourg et ses hameaux qu’émerge le commencement de nouveaux modes d’habiter.
En permettant aux hommes, aux marchandises et aux animaux de se déplacer plus facilement localement, ont imagine de nouveaux horizons dans notre manières d’habiter.
C2
1.5 m
Ils peuvent être productifs et sont avant tout des lieux communs.
Afin de répondre à cette problématique le projet se concentre sur ses modes de connexions, ses endroits de refuges et de rencontres. En les augmentant, les restaurants ou les créants il permet de créer des alternatives aux modes de transports, rencontre et production monopolisant les zones rurales.
Que ce soit de manière quotidienne ou ponctuelle.
Départementales
Le bourg de Douadic est en liaison direct avec LeBlanc.
C1
2 - 3 m
De par leurs dimension d’apprentissage et de porte d’entré du bourg, ce sont des franges à privilégier et modeler avec soin.
Carte d’intention de Projet
1
2 - 3 m
Cela de concert avec l’investissement des habitants et / ou des producteurs locaux.
C2’
2 m
1 m
6 m
Zones Maraîchères
bourgs dans des modes de circulations douces. La constitution de lieux communs de production et la reconstitution de haies donnent en même temps une épaisseur qui facilite la traversé ainsi que les moments de socialisation.
Les chemins qui parcourent quant à eux les prairies des sols argileux et limoneux sont plus denses. Aux abords de ceux-ci sont des fossés pour laisser passer les mammifères vivants dans les bosquets et les forêts alentours - on retrouve alors ces haies aussi plus rarement sur le socle calcaire- . Elles sont faites tout autant pour l’infiltration de l’eau, les refuges écologiques et la délimitation des prairies.
Dans un soucis d’autonomie alimentaire minimal pour un futur proche, des zones de maraîchages sont implantées
C1’
Cela dans les zones délaissées, ou bien de culture extensives
Les pollinisateurs, atout pour les cultures, se déplacent entres les champs au travers de haies basses.
haie est aussi fourragère pour le bétail qui paître dans prairies.
PUISER DU COTEAU UNE AUTRE VUE POUR 2070
Sur ma seconde DEP2, j’ai mené le même exercice mais dans le pays d’Aunis.
Le projet s’attache à la commune la plus vallonée du pays, le coteau est témoins des transformations énergétiques et productives du territoire.
Dans la tranversale il implante d’autres manières de produire, dans l’horizontale, il recouvre les milieux humides endémiques et essaye de mettre en valeur ce paysage.
urb i nat
Un stage et un projet qui ont pris plusieurs dimensions.
Une très prégnante fut le suivi du terrain à travers la mise en place de réunions, de concertation habitante, d’aide aux projets. Mais aussi d’interventions spatiales avec des installations de signalétique et une légère intervention paysagère.
Une autre facette était celle de la conception interne avec une cartographie à faire du quartier ainsi que des relévés floristiques et topographiques.
Au sein du collectif « La Capitainerie » comprenant architectes, urbaniste et designer, la concertation a une grande place.
Ainsi à travers l’élaboration de temps avec élu.e.s, habitant.e.s, technicien.ne.s et concepteur.ice.s mettant en commun envies, intentions, informations et expertises le collectif permet le développement d’un projet plus cohérent.
L’élaboration des ces temps se traduises autant par des relevés de terrains, un travail administratif en amont que par des actions communes.
En haut un exemple de temps de concertation avec des élus et des habitants. Ainsi que de la médiation et de la sensibilisation au paysage avec une co-construction et mise en place
Affiche de communication sur les temps de concertations et questionnaire sur les espaces
Réalisations
sérigraphiques.
Processus d’impression en série grâce à une toile à maillage fin. À gauche, conception et impressions de sac pour le colloque INOUÏ Paysage ayant eu lieu à l’ENSNP. À droite, des réalisations personnelles.
f anzines
Au milieu de tout cela, quelques créations personnelles.
Elles mélent le dessin, la photo, le collages et le texte. Réunis sous la forme de fanzines, «du bouillon pour Gaston» et «un fanzine pour se moucher» sont des bricolages entre édition, écriture et gribouillages.