L'Azenda hebdo du 15 juin 2018

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cirque

SI ON SORTAIT ? LA SÉLECTION HEBDO DES SOIRÉES, CONCERTS, THÉÂTRE, ETC..

09:00 12:00 18:00 18:00 18:30 18:30 19:00 19:30 19:30 19:30 19:30 19:30 19:30 19:30 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:30 20:30 21:00 22:00

St Paul St Denis Le Passage du Chat Blanc La Saline La Bodega 974 Entre Deux Vavang’Art St Denis Ciné Lacaze Boucan Canot Kivala St Pierre Le Kerveguen Le Port Th. ss les Arbres St André Petit Th. Champ Borne Trois Bassins La Souris Mécanik St Leu Le Bistrô L’Hermitage Casino de St Gilles Boucan Canot Hôtel Boucan Canot Les Avirons Restaurant Laô Ste Clotilde Téat Champ Fleuri St Leu La Ravine Les Avirons Georges Brassens La Possession Oh Suzie Q! La Saline Les Cocotiers St Paul La Cerise St Leu La Ravine St Denis Le Passage du Chat Blanc Le Tampon El Latino Ste Clotilde CREPS St Denis St Pierre Le Toit Le Tampon Long Board (restaurant)

SAMEDI 16 JUIN 09:00 09:30 10:00 16:30 19:00 19:00 19:30 19:30 19:30 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:00 20:30 21:00

St Gilles les H. St Pierre St Paul Le Port St Denis L’Hermitage St André Boucan Canot St Leu St Pierre Ste Clotilde St Paul St Leu St Denis St Leu Trois Bassins St Paul Ste Clotilde St Pierre

Village artisanal Eperon L’Unikaz Le Maïdo FestiYacht de Bourbon Cité des Arts Métis Café Petit Th. Champ Borne Hôtel Boucan Canot Ronda. Chez Tiroule Lucet Langenier Téat Champ Fleuri Léspas Iloha Caveau Rontaunay Le 211 Théâtre La Souris Mécanik La Cerise CREPS St Denis Le Toit

DIMANCHE 17 JUIN 10:30 14:00 15:00 17:00 17:30 18:00 18:00 18:30 19:00 19:00 19:00

St Leu L’Hermitage Entre Deux Boucan Canot Ste Clotilde St Paul St Denis La Saline St Leu St Leu St Pierre

Kélonia Lé Pié dan l’O Vavang’Art Hôtel Boucan Canot CREPS St Denis La Capitainerie Le Passage du Chat Blanc Les Cocotiers Ronda. Chez Tiroule Ronda. Les Filaos Before

LUNDI 18 JUIN 10:00 Les Avirons 19:30 Le Port

Georges Brassens Th. ss les Arbres

PROJECTION

GRATUIT

Zarlor circuit culturel : sur les traces des premiers habitants 6/9€ [CDM] France - Australie Eliasse (World (Musiques du monde)) Soirée Salsa ! Oleg y las raras artes 6€ Eric Jo’ (Pop/Rock) Yabenabi (Reggae) Kisa mi lé 13€ J’aime beaucoup ce que vous faites 8€/10€ Vinyls’Friday (Ragga/Dancehall) Emmà Jazz (Jazz/Blues) Soirée 100% filles 5€/10€ François S. Brin d’songes 28€ avec dîner Elephant in the Room De 15 à 29€ La Constellation du Chien De 6 à 11€ Marie-Alice Sinaman, avec Erick Fleuris et Wilfrid Themyr De 3 à 13€ Ulicoys (Pop/Rock/Electro) Hocine B. (World (Musiques du monde)) Mounawar (World (Musiques du monde)) Astro-Théâtre 11€ Kanasel Mothra Slapping Orchestra (Pop/Rock) Le cercle du JE amoureux 12,90€ Winny Bey (R&B/Soul/Funk/Disco) Migfy (chanson/folk) L’art en goguette Initiation aux instruments et chants du Maloya Balade-Spectacle au Maïdo «Grand Bord» Stand’Art (Jazz/Blues) Kaniki Eric Jo’ (Pop/Rock) Antigone L A Cover (R&B/Soul/Funk/Disco) EMA Réunion Frédéric Joron (Maloya/Séga) Elephant in the Room The Beatels Indian Ocean Tour So Ouate (chanson/folk) Bourbon Strings Parade (#BSP) (Jazz/Blues) Il faut sauver Jeanne d’Arc Dj set | Karl Hungus Chinchivi Le cercle du JE amoureux Zanmari Baré (Maloya/Séga) Balade-Spectacle à Saint-Leu «Kélonia» Les Dimanches Electroniques RDV du jeu Dj set | DJ Marko Le cercle du JE amoureux Dinaram Quartet (Jazz/Blues) Dimanche Boeuf SRI (Pop/Rock) Eliasse (World (Musiques du monde)) Golgot VR (Pop/Rock) Taboo (Pop/Rock) Entre le zist et le geste La Pépinière

20€ 8€ à 20€ N/C

12,90€

N/C 2€

Lucet Langenier La Réunion et les Réunionnais : une histoire singulière La Cerise Eliasse (World (Musiques du monde))

MERCREDI 20 JUIN 09:00 09:00 10:00 14:00 14:30 18:00 19:00 19:30 20:00 20:00 20:00

Trois Bassins St Paul Le Tampon St Pierre St Leu Le Tampon St Paul St Gilles St Paul St Benoit Trois Bassins

Trois Bassins La Cerise Si peu d’endroits... L’Unikaz Saint-Leu Si peu d’endroits... La Cerise Hôtel Le Récif La Cerise Bisik La Souris Mécanik

JEUDI 21 JUIN 16:30 18:00 19:30 20:00 20:00 20:30 21:00 21:00

Ste Clotilde La Saline Le Tampon St Pierre St Paul Le Tampon St Pierre La Saline

Biblio. Alain Peters Le Choka Bleu Si peu d’endroits... Belo Horizonte La Cerise El Latino Le Toit L’Iguane Café

Au chapeau

Zarlor circuit culturel : nature et terroir des Hauts 6/9€ Du bruit dans les tuyaux Jeune public | L’heure de la Ré-création 10€ Jeune public | Recyclage Carton Mobile sur Bois Flotté 14€ Zarlor circuit culturel : de Boucan Laleu à Kartié 3 lettres 6/9€ Soirée jeux de société Le fil Rouge So Ouate (chanson/folk) Tournoi de coinche / Réparali Kafé 3€/épique M’Toro Chamou & Eliasse 5€ Secret Party Ateliers échecs Dj set | Choka’Z Atelier d’écriture Mano Gipsy Trio (chanson/folk) Zanmari Baré (Maloya/Séga) Kaliko Muzik Band (Maloya/Séga) Scène ouverte à tout Les filles fêtent la musique

| bars, cafés-concerts, artistes, Musiciens, organisateurs, producteurs : vos souhaitez faire paraître vos dates et votre programmation dans ces pages et sur azenda.re ? envoyez vos infos à contact@azenda.re

LA CONSTELLATION DU CHIEN

Vendredi 15 juin - 18h | La Saline | La Bodega | Gratuit Dimanche 17 juin - 19h | St Leu | Ronda. Chez Tiroule | Gratuit Mardi 19 juin - 19h | St Paul | La Cerise | Au chapeau Vendredi 22 juin - 21h | St Pierre | Le Toit | Gratuit Dimanche 24 juin - 20h | Piton St Leu | Mon ti Piton | Gratuit

Vendredi 15 juin - 20h | St-Leu | La Ravine | 6-11€ Spectacle (55 min) + observation astronomique (1h30) Vendredi 22 juin - 19h | Les Avirons | Salle Georges Brassens | 3-5€

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Un petit garçon sous le ciel nocturne guette dans son télescope l’étoile la plus brillante de la Constellation du Chien. C’est logique : il prépare le retour d’une petite chienne astronaute.

a première astronaute de l’histoire était en effet une chienne, nommée Laïka. Elle a quitté la Terre en 1957, à bord du premier module habité envoyé par les Russes dans l’espace. Près de quarante ans plus tard, Emile, un garçon plutôt solitaire âgé de 12 ans, se fascine pour cette histoire. Les yeux au ciel ou à l’aide de son télescope, l’enfant guette chaque soir : il attend le retour de Laïka. DES ÉTOILES PLEIN LES YEUX Une nuit, il se passe enfin quelque chose : une étoile se détache et grossit. Elle semble descendre vers la Terre, à sa rencontre ! Alors Emile s’enfuit, emportant sous son bras télescope et cartes du ciel, pour aller trouver Laïka. Il se réfugie dans un terrain vague, au pied d’un immense pylône électrique : d’après ses calculs, tel sera le point de chute. C’est là que surgit Léo, une adolescente en fugue, venue récupérer son journal intime enterré au pied du pylône. Cette rencontre va bouleverser les trajectoires. Les deux adolescents se connaissent déjà mais ne sont pas franchement amis dans la vie. L’une est plutôt populaire, l’autre plutôt tête de turc, raillé par ses pairs. Les apparences sont trompeuses, comme souvent à cet âge : sous le masque de la jeune fille dure et rebelle se cache une enfant fragile et perturbée. L’échange évolue de tensions en confidences : une amitié va naître.

Au fonds, la Constellation du chien est l’histoire de « deux êtres, pas tout à fait grands, encore… mais pas petits non plus. Solitude, errance, confidences… les comédiens explorent ici les méandres de l’adolescence ». SOUS L’INFINIMENT GRAND « Etre sous l’infiniment grand et parler de l’infiniment petit ». Voilà l’idée de départ que souhaite partager Alexis Campos, d’où le souhait de jouer la pièce en plein air, sous les étoiles. C’est dans ce cadre, à la tombée de la nuit, que le collectif L’Alpaca Rose nous fait vivre la rencontre, les réflexions, les disputes et le devenir de ce jeune garçon (interprété par Alexis Campos) et d’Eléonore, ado écorchée (jouée par Yaëlle Trulès). C’est d’ailleurs cette dernière qui tient le rôle de narratrice auprès du public, sous les traits d’une Léo devenue adulte et revenue sur les lieux quinze ans plus tard. Le décor monumental est réalisé par Fred Dussoulier et Tony Steel. Le terrain vague avec ce pylône électrique symbolisent « la quête d’un rêve, d’un espoir d’aller vers l’avant ». Le lieu évoque aussi la solitude et la recherche de réponse, à l’abri du brouhaha. Un espace

PASSÉ, PRÉSENT, FUTUR LA PETITE BIO

CONCERTS

- CIE ALPACA ROSE

8€/10€

MARDI 19 JUIN 18:00 St Pierre 19:00 St Paul

THÉÂTRE

6/10€ De 15 à 29€ De 10 à 15€

8€ à 20€

ELIASSE

EN ATTENDANT LAÏKA

8€/10€

12,90€

Photos © Lalou

VENDREDI 15 JUIN

DANSE

© Illustration - Gregoire Jablolski

THÉÂTRE

L’AGENDA

Auteur, compositeur, chanteur et multi-instrumentiste... Eliasse c’est pourtant un artiste qui ne se la raconte pas. Affirmé dans son identité et les valeurs qu’il porte, il fait la musique et les mots comme il est : métissés, nuancés et impliqués.

idéal pour les introspections, la quête de sens et d’expérimentation si caractéristiques de l’adolescence. Côté technique, lumière et son sont contrôlés sur le plateau, dans l’espace de jeu, et plus précisément dans le pylône.

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a musique d’Eliasse est un heureux mélange de sonorités et de rythmes, à travers le monde et les époques. Comment ne pas passer dix heures à tenter d’expliciter son style, à lui ?

LE NEZ EN L’AIR !

S’IL FALLAIT UNE ÉTIQUETTE…

A la suite de la pièce, les spectateurs pourront poursuivre la soirée dans le thème, avec une observation astronomique commentée par un spécialiste. Le ciel réunionnais regorge de merveilles à découvrir. Alors sortez vos petites laines et laissez-vous guider par les lumières d’un connaisseur !

« Mon style de musique a un nom, un nom qui a été créé par un artiste Comorien d’origine Mahoraise du nom de Baco : ça s’appelle le Za Ngoma ». Le terme, qui signifie « tout ce qui vient de Ngoma (les percussions) », définit en réalité un ensemble de musiques.

Lalou

Les percussions, ça sous-entend les rythmes, qui signent un style musical (comme celui du maloya ou du séga locaux). Or, aux Comores, il en existe des dizaines. « Nous, on a tellement de rythmes, et on mélange ça avec tellement d’autres choses, qu’on a des difficultés à nommer un style. On avait cette richesse et on avait besoin de trouver une identité. Quand Baco a lancé cette idée-là, je me suis dit : lui il a tout compris. Moi j’ai pris ce drapeau-là et je vais défendre ça ».

©JNE

CONCERT

portrait

Ce n’est pas de la musique traditionnelle pour autant : il ya là des influences rock, blues, funk, des instruments venus de partout dans le monde. « L’idée ce n’est pas de défendre la musique traditionnelle, l’idée c’est de la préserver tout en évoluant avec. La tradition c’est aussi quelque chose qui évolue

à travers un temps ». Ainsi, sans perdre sa racine profonde mais en élargissant son rayon à des couleurs plus modernes, la musique offre un accès à qui l’écoute vers ses origines traditionnelles. « C’est un pont, ça amène les gens à y revenir, pour ceux qui sont intéressés par la tradition ». MÉTISSAGE ET TISSAGE MUSICAL Eliasse est né en Grande Comore d’une mère Anjouanaise et d’un père Grand-Comorien, originaire de Madagascar. Durant toute son enfance, les vacances c’était à Anjouan. Plus tard, Eliasse vécu à Mayotte durant 7 ans. C’est là qu’a commencé sa « vie de grand ». « Je suis des quatre îles », dit-il pour résumer. Cela s’inscrit en lui à tel point qu’il écrit ses textes dans deux ou trois dialectes de l’archipel, parfois même en les mélangeant selon les besoins de la rime ou du flow. De même avec le français, l’anglais ou encore le Swahili. Au final, l’ensemble du message reste compris, grâce à la magie du contexte et des similitudes de sonorités. Eliasse apprécie particulièrement ce jonglage linguistique. « Je rêvais de faire des études de langue », confie-t-il. « J’aime bien métisser : je pense qu’il n’y a pas de hasard, c’est quelque chose de très profond, voire peut-être d’inconscient »… Après tout, l’artiste n’exprime-t-il

pas toujours (et parfois à son insu) ce qui le compose et fait de lui ce qu’il est ? A cela se mêlent les apports du hasard, cueillis au fil de la création. « On ne sait pas ce qu’on créé : c’est le hasard qui te dit c’est là le truc ». Le mélange se retrouve dans le son. Des instruments traditionnels ou non, des sonorités du monde entier, anciens ou nouveaux. Eliasse joue du Merlin (instrument à cordes à découvrir), du kayamb, de la bouteille de bière (si, si), dont le son ressemble à celui du sifflet Ouzbek (oui oui), et du ravane. Pour écrire, il part souvent de ce qu’il compose à la guitare : c’est le rythme qui dicte le thème, parfois par opposition ou contraste entre la légèreté d’une mélodie ou d’un rythme et la gravité des mots qui s’y posent. Eliasse se soucie de la nuance : « j’essaie par exemple de ne pas mettre de la tristesse dans tout » (la musique et le texte). Point trop n’en faut. POLYGLOTTE POUR DIRE QUOI ? Dans ses chansons, Eliasse parle souvent de questions politiques. Il aborde par exemple ce qui se passe aux Comores (notamment entre Mayotte et les Comores). « C’est le même peuple. Le vrai combat c’est de faire en sorte que les deux populations s’entendent ». Il s’agit pour lui de ne pas gober les histoires qu’on nous raconte sans réfléchir.

Eliasse se définit cependant davantage comme un artiste « conscient » plutôt qu’artiste engagé. Pour lui un artiste engagé l’est dans ses textes, mais aussi dans sa vie, sur le terrain, dans l’action. « Moi je ne suis pas sur le terrain de cette façon-là. J’ai cette arme qui est la musique et je vais aller dans ce sens là ». Il s’efforce donc, à travers sa musique, de (faire) se questionner, constater, interroger les points chauds de l’actualité de sa région … Pour le moment en tout cas. C’est déjà pas mal. Son écriture recèle une foule de messages en filigrane et la lecture peut s’en faire sur plusieurs niveaux de profondeur. Par exemple, la chanson « juste un peu d’amour » peut a priori paraître très légère. En réalité s’il y est question de relation d’amour entre les gens, voire entre les peuples, elle dénonce aussi les hypocrisies. Une autre chanson parle de manioc à 976 francs : cela fait référence au numéro du département, des relations entre Mayotte et les Comores, et de la départementalisation de l’île. Les sujets concernent de prime abord les Comores, mais les chansons se veulent « élastiques », c’està-dire extensibles à des préoccupations et ressentis plus universels. La conclusion de tout cela, le fonds de l’affaire, reste un message de paix. Lalou

E

liasse ne se prédestinait pas à une carrière de musicien, du moins, le pensait-il. Il a appris à jouer du tari à l’école coranique et se produit pour les premières fois en public.

En 2008 sort son premier album, Marahaba (qui signifie « merci »), sur lequel il réalise seul un bon nombre de tâches.

Cette année, à la rentrée, il sortira un nouvel EP 6 titres, sous le label Plus tard, il accompagne ses amis « Ma Prod », avant-goût d’un album aux percussions. En qui suivra probable1998, il joue aux J’ai cette arme qui ment bientôt. Son côtés de Paalesh, projet solo a été est la musique et je présenté au IOMMA et se voit proposer, vais aller dans ce l’année suivante, début juin, d’où sens là d’accompagner découleront, on lui Maalesh en souhaite, quelques tournée. Ce qu’il fera pendant bonnes nouvelles et rencontres dans plusieurs années et qui lui permettra un avenir proche. de voyager dans le monde grâce à la musique et de découvrir les ficelles En attendant, Eliasse est en tournée du métier. à la Réunion jusqu’à la fin du mois, tantôt en solo, tantôt dans sa formaEn 2005, il connaît un tournant détion trio, avec Jimmy Rakotoson à la cisif pour sa carrière : ayant toujours batterie et Moadib Garti à la basse. écrit des chansons « en cachette », il décide de les présenter au grand Il reste donc encore quelques jour, en son nom propre (« même occasions d’aller écouter, découvrir pas peur », dit-il en riant). Il est et suivre cet artiste aux multiples temps. facettes.


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