Magazine Egalité | Janvier-février 2021

Périodique trimestriel de la Fédération du PS Wallonie picarde - asbl | Janvier-février 2021 | P605235 Editeur responsable:Léonard Pollet - Rue Barre saint-Brice, 22 7500 Tournai

JANVIER-FÉVRIER 2021 PB-PP|B-00573 Belgie(n)-Belgique | Bureau de dépôt Tournai 1

LE MAGAZINE DE LA FÉDÉRATION PS DE WALLONIE PICARDE

VACCINATION

CONTENU Page 2 | Edito Pages 3 | Pensions et soutien aux travailleurs Page 4 et 5 | 100 jours au Ministère de la Défense Page 6 | Zones de secours Page 7 | Vaccination en Wapi Page 8 | Nous ne laissons pas tomber la jeunesse !

L'ÉDITO

L’espoir en vue !

C’est un message se voulant positif et optimiste que je souhaite vous envoyer dans ce numéro d’EGALITE. Nous sommes tous conscients des difficultés que nous traversons aujourd’hui. Tous les jours, vos mandataires socialistes proposent des solutions pour soutenir toutes les personnes les plus touchées par cette crise. SOLIDARITE est et a toujours été notre maître-mot !

Aujourd’hui, je souhaite vous en proposer un autre : ESPOIR. Car, oui, ce vaccin balayera la morosité ambiante et nous permettra bientôt de vivre, s’embrasser, se retrouver.

Tenez bon mes chers camarades et regardez avec nous: on aperçoit la lumière au bout du tunnel !

APPEL AUX VOLONTAIRES La Task Force de Wallonie picarde ayant pour objectif de lutter contre la pandémie de Covid et dont fait partie l’IMSTAM lance une plateforme de recrutement en vue de la campagne de vaccination qui devrait commencer dès la mifévrier dans le centre de Tournai et, à partir de début mars dans les autres centres.

Nous sommes à la recherche de volontaires ayant un profil médical, soignant, administratif ou personnel d’entretien pour les centres de vaccination qui seront installés à Ath, Tournai, Mouscron et Comines.

Inscription et renseignement : info@taskforcewapi.be ou 069 58 08 95

Pascal De Handschutter, Président

Aurélien Pierre Président d’IMSTAM

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Le vaccin, comment ça marche, docteur?

"L’essentiel à savoir est que l’on n’injecte pas de virus, mais bien du mRNA. En quelques mots : il s’agit d’un petit code qui « explique » à nos cellules comment fabriquer des protéines « spike », qui sont en fait l’enveloppe du virus, ce qui lui permet d’entrer dans notre organisme. Le mRNA est utilisé chaque seconde dans notre corps pour fabriquer les « briques » qui le constituent. Il est incapable d’influencer notre code génétique. Lorsque nos cellules ont fabriqué ces spikes, notre système immunitaire fabrique des anticorps contre ceux-ci. Si nos défenses savent comment détruire ces spikes, le virus ne pourra pas s’accrocher et nous infecter."

Alain Leroy, médecin et Conseiller communal PS à Mouscron. (Lire son interview en page 7)

En septembre 2020, lors des négociations menées en vue de la formation du gouvernement fédéral, la hausse des pensions constituait l'une des ambitions majeures du Parti Socialiste.

Aujourd'hui, grâce à nos efforts et, plus particulièrement, à ceux de notre ministre des Pensions Karine Lalieux, cette ambition se concrétise par des mesures fortes. À partir du 1er janvier 2021, tous les pensionnés verront le montant de leur pension augmenter pour leur garantir un pouvoir d'achat plus important ! Les pensions minimales seront valorisées à hauteur de 2,75% tous les ans jusqu'en 2024. En ajoutant à cela l'indexation annuelle et l'enveloppe bien-être, nous pouvons estimer cette valorisation à 22% sur 4 ans !

Notons également que les pensionnés dont les allocations dépassent le seuil minimal verront également les montants qui leur sont alloués augmenter de sorte à garantir une différence similaire avec la pension minimale. Enfin, en vue d'éviter que l'augmentation de certaines pensions soit annulée par la cotisation AMI, les seuils de cette dernière seront de même revus à la hausse.

Deuxièmement, une augmentation des allocations de chômage de 5% - 1,25% chaque année – au-delà de l'indexation automatique est prévue pour les 4 prochaines années.

Troisièmement, les différents membres du Parti Socialiste à la Chambre veillent activement à l'installation d'une véritable concertation sociale, laquelle a été suspendue sous le gouvernement Michel, concernant notamment la mise en place d'une marge salariale en fonction des secteurs favorable aux travailleurs.

Quatrièmement, Thomas Dermine, notre secrétaire d'État en charge de la Relance, fournit d'importants efforts pour que les revenus des travailleurs belges soient une priorité majeure du plan de relance postCOVID. Enfin, cinquièmement, nous travaillons sans relâche à rendre l'augmentation du salaire minimal prévue dans l'accord de gouvernement la plus élevée, la plus ambitieuse et la plus durable possible.

Ces différentes initiatives, ajoutées à l'ensemble de celles que les contraintes d'un article ne me permettent pas de citer dans leur entièreté, soulignent notre résolution commune à agir pour soutenir la vie des travailleurs employés et indépendants, durant la crise de la COVID-19, mais également à l'avenir !

Daniel Senesael

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En ce qui concerne la question de l'emploi, le Parti Socialiste s'engage à soutenir les travailleurs, salariés et indépendants, frappés par la crise sanitaire et économique. La Covid-19 touche la Belgique depuis de nombreux mois. Quantité de personnes ont perdu leur emploi, ont été placées en situation de chômage partiel ou ont été contraintes de suspendre leurs activités. Des mesures visant à soutenir le pouvoir d'achat de l'ensemble des personnes impactées s'imposent plus que jamais comme une nécessité. Aussi, notre Ministre de l'Économie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, et ses collaborateurs œuvrent actuellement à l'aboutissement de nombreux projets visant à favoriser le pouvoir d'achat des travailleurs belges et de leur foyer.

Premièrement, le ministère de l'Économie et du Travail travaille à la prolongation des mesures sociales de crise au minimum jusqu'au 31 mars 2021 et, notamment, à celle du gel de la dégressivité des allocations de chômage.

RETOUR SUR LES 100 PREMIERS JOURS DE LUDIVINE DEDONDER, MINISTRE DE LA DÉFENSE Depuis bientôt quatre mois à la tête de la Défense, Ludivine Dedonder s’est investie pleinement dans ses responsabilités. Avec une vision à la fois extérieure et novatrice pour le département, elle entend marquer de sa politique l’institution militaire.

Retour sur ses 100 premiers jours.

Politique façon Dedonder Ludivine Dedonder l’a annoncé, sa politique sera axée sur le personnel avec des impulsions nécessaires afin de produire des avancées notables : « J’ai donné le coup d’accélération nécessaire à l’aboutissement d’une nouvelle convention avec Assuralia – la fédération regroupant la plupart des compagnies d’assurances (NdlR) - qui solutionne la couverture de l'assurance solde restant dû pour le personnel de la Défense en cas de décès. C'est une grande avancée pour le personnel et leur famille. Les militaires ne devront plus payer de surprime lorsqu'ils seront en opération ».

L’aide à la nation

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Dès le début de son mandat, Ludivine Dedonder s’est investie pleinement. Sans revenir sur la mise à disposition de 1850 militaires dans des hôpitaux, des maisons de repos et de soins en appui à la Nation, la Défense est partie prenante de la campagne de vaccination. « Aujourd'hui, la Défense est encore présente à plusieurs endroits et continue sa mission d'aide à la Nation. La pharmacie de l'Hôpital Militaire Reine Astrid (HMRA) fait office de pôle logistique pour le stockage, la préparation mais également l'approvisionnement du vaccin dans 47 centres de soins résidentiels sur Bruxelles. Dans une seconde phase, l'hôpital servira de centre de vaccination et pourra vacciner la population à raison de 1 000 personnes par jour, 7 jours sur 7, de 7h à 20h. » Des équipes mobiles sont aussi prévues pour les centres de vaccination dans les communes et partout où la Défense sera sollicitée.

Ces 100 premiers jours ont également été ponctués de séances au parlement, à la commission Défense de la Chambre pour présenter sa note de politique générale. « Avec le recrutement de plus de 10 000 nouveaux membres du personnel, la Défense est un acteur social de premier ordre : les gens peuvent se former, construire une carrière et se développer au sein de la Défense. Les personnes peu qualifiées y sont formées et se forgent un avenir meilleur avec l’opportunité de développer leur projet de vie à la fois au sein de la Défense ou en dehors de celle-ci. Après leur passage au sein de la Défense, ils ont plus entre les mains. La Défense remplit dès lors un rôle d’ascenseur social, c’est ma vision pour ce département. » Un investissement de 1.5 milliards d’euros pour l’infrastructure est dédié à la rénovation et la préservation de quartiers existants.

Le développement des bureaux satellites améliorant la proximité du domicile et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée figurent également au programme.

Deux projets phares pour la Défense La note de politique générale, annonce l’ouverture de deux quartiers militaires d’un nouveau genre : les quartiers du futur. Des infrastructures modernes idéalement situées sur le territoire, là où la Défense n'est actuellement pas présente : l’une dans le Hainaut, l’autre en Flandre orientale. « Ce seront des campus semi-ouverts où les infrastructures seront partagées notamment entre les équipements sportifs, les établissements d'enseignement, les lieux de restauration voire les stands de tir (avec la police, NdlR). » L’accessibilité de ces nouveaux quartiers par les transports en commun vers les gares et les centres-villes sera développée.

Le Cyber occupe de plus en plus de place dans notre vie comme au sein de la Défense. Avec lui, émergent des menaces pouvant fragiliser les systèmes informatiques stratégiques. À ce titre, « le département Cyber du SGRS (Service Général du Renseignement et de la sécurité, NdlR) sera fortement renforcé notamment par la recherche et l’embauche de profils à potentiels ou atypiques dans les écoles et sur le marché du travail. » Des formations complémentaires seront proposées à l’intérieur et à l’extérieur de la Défense. A la fin de cette législature, une nouvelle capacité Cyber prendra son envol et deviendra la 5e Composante de la Défense. Cette capacité cyber doit servir à la Défense mais aussi à la société civile. La cyberattaque du CHWAPi (centre hospitalier de Wallonie Picarde) nous a montré qu'en plus des enjeux politiques, économiques et géopolitiques, il est aussi question de santé publique. Nous devons être prêts à réagir.

Les efforts à fournir pour marquer de son empreinte la Défense - qui n’a plus eu à sa tête de ministre socialiste depuis 2007 – sont encore longs.

Nul doute que les mois à venir seront encore riches d’initiatives et de concrétisations.

100 jours pendant lesquels nous avons mis en place le futur projet pour la Défense et aidé le pays à lutter contre le coronavirus !

1 850 membres de la Défense immédiatement disponibles pour l'aide à la nation L'approbation de la Note de Politique Générale axée sur le personnel Des rencontres avec plusieurs ambassadeurs ainsi qu'avec les différentes Composantes de la Défense Des entretiens avec les Ministres européens de la Défense Une nouvelle convention avec Assuralia pour le personnel de Défense La réception du premier avion A400M belge Une visite aux militaires en opération dans les rues de Bruxelles Des conversations avec nos militaires en opération à l'étranger La découvertes des Composantes Marine et Air La revalorisation salariale pour le personnel militaire, attendue depuis plus de 15 ans ...et bien plus encore !

"Nous continuons à travailler dur pour l'avenir de la Défense, dans l'intérêt du personnel et pour votre sécurité à tous!"»

DEDONDER.BELGIUM.BE/FR DEDONDERPS @LUDIVINEDEDONDER1 @DEDONDERLUDIVIN

"La journée internationale du sport féminin m'a donné l'occasion de mettre en évidence une femme de la Défense : Loïs Petit."

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Cette jeune Judoka est entrée à la Défense en tant que sportive d'élite ce qui lui permet de s'entraîner professionnellement en portant les couleurs du département. Lois Petit est aussi une conseillère communale PS à la Ville de Tournai depuis 2019. Lois Petit : "Travailler au sein de la Défense est une réelle opportunité. Elle offre aux jeunes des perspectives d'avenir, la formation continue et l'adrénaline ! Je ne peux que conseiller aux jeunes, aux femmes de me rejoindre. C'est extrêmement valorisant d'être au cœur d'une organisation qui assure la sécurité de la population, aide la société civile en période de crise et contribue au maintien de la paix."

LE FINANCEMENT DES ZONES DE SECOURS AU CŒUR DES DÉBATS PROVINCIAUX En tant que Conseillère provinciale, je voudrais aborder un sujet au cœur de l’actualité et des débats provinciaux depuis plus d’un an : le financement des services d’incendie.

Pour rappel, en 2019, le Gouvernement wallon a décidé afin de soulager les finances des communes d’augmenter proportionnellement la part de financement des zones de secours à prendre en charge par les Provinces : 30 % en 2021 jusqu’à 60 % en 2024.

En 2021, la Province de Hainaut y consacrera plus de 30 millions d’€ (dont près de 7,5 millions pour les communes de Wallonie picarde) devenant ainsi la première contributrice des zones de secours en finançant plus du tiers des contributions communales. C’est 11 millions de plus qu’en 2020.

C’est un effort considérable que la Province de Hainaut s’apprête à faire, quand on sait que d’ici à 2024, chaque année, ce seront 12 millions supplémentaires à trouver pour atteindre les 60% du financement de la réforme.

A côté de cela, le Hainaut a par ailleurs toujours assumé son rôle de partenaire supracommunal consacrant un budget de près de 13,5 millions d’euros pour mener des projets concrets avec les communes de son territoire.

Une étude qui pourrait rebattre les cartes…

Cette situation difficile pour toutes les Provinces a amené l’Association des Provinces Wallonnes à solliciter le service d’études du CIRIEC afin de réaliser un diagnostic précis et transparent de l’impact de cette décision sur la situation financière des cinq Provinces wallonnes. Celle-ci confirme notamment la difficulté pour les Provinces d’atteindre les objectifs fixés initialement pour la reprise du financement des zones de secours.

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Pour Serge Hustache, notre Président du collège provincial, « l’évolution du pourcentage d’intervention est une chose, le fait de savoir sur quelle base elles seront calculées demain, en est encore une autre et ce, compte tenu de l’inflation immaitrisable des dépenses des zones. Pour exemple, entre mars et juillet 2020, les estimations fournies pour le financement par les Provinces wallonnes sont passées de 110 à 150 millions à l’horizon 2024. Nous devrons nous engager dans une réforme sans tabou de notre institution afin, pour paraphraser Michel Rocard, de faire « le maximum du possible ».

Une attitude constructive malgré tout : une année pour engager le dialogue et se réinventer En ce sens, nous avons jusqu’à présent consacré 20 % en 2020, 30% en 2021 en plus des 10% du Fonds des Provinces déjà dédiés aux services d’incendie.

Et nous nous engageons déjà à travailler dans la perspective d’une prise en charge à 40% pour le budget 2022.

Dans une attitude qui se veut constructive, la Province de Hainaut se lance dès à présent dans une profonde réflexion sur elle-même et qui abordera sans doute les autres acteurs institutionnels du territoire. Une analyse collective pour définir les clefs de cette transition, définir le coût-vérité, prioriser et faire le point sur ses actions et compétences.

Pour rappel, l’enseignement, l’action sociale et la culture représentent plus de trois-quarts des dépenses provinciales. Ces choix nécessaires seront donc difficiles et devront faire l’objet d’une large consultation avec les communes et tous nos partenaires. Nous aurons certainement l’occasion d’y revenir bientôt en Wallonie Picarde.

Ce débat et cette volonté d’avancer en matière de sécurité civile, je les porte avec mes collègues du Conseil provincial, notamment dans les task force mises sur pied à cet effet. Des moments d’analyses importants qui permettront, avec l’ensemble des énergies provinciales et locales, de trouver des économies et d’arriver à une véritable réforme interne.

Carine Delfanne

La perspective de la vaccination apporte une lueur d’espoir. Nous espérons toutes et tous reprendre, au plus vite, une vie la plus normale possible. Les habitants des homes sont désormais vaccinés. Peu à peu, c’est l’ensemble de la population, en commençant par les plus de 65 ans et les publics les plus à risque, qui suivra.

En Wallonie, 9 centres majeurs, de 10 lignes de vaccination, et une trentaine de centres de proximité, de 2 lignes de vaccination, sont à présent identifiés. Un centre majeur sera installé à Tournai, tandis que Mouscron et Ath accueilleront des centres de proximité.

Il a fallu batailler pour obtenir le centre mouscronnois. Il ne figurait en effet pas sur la liste de départ, ce qui est inconcevable, au regard de la situation géographique et démographique de notre région. Mouscron-Comines, ce sont près de 80.000 habitants.

Mouscron a une des densités de population les plus importantes du territoire. Il nous semblait légitime de défendre la présence de ce centre, non pas par nombrilisme, mais par nécessité,́ et efficacité. A ma sollicitation et celle d’autres députés, la Ministre Morreale a confirmé la création d’un centre à Mouscron. Un vrai soulagement pour notre région.

Le point sur cette page sur la mise en place des centres de Mouscron et Ath.

A Ath, le centre de vaccination est attendu au hall CEVA. Un travail de fourmi se met actuellement en oeuvre, pour que tout fonctionne parfaitement le jour J. Le point avec le bourgmestre Bruno Lefebvre.

"Il s’agit d’un centre de proximité qui va occuper 700 mètres carrés, sur les 3600 disponibles au hall CEVA. Le centre de testing va également y être rapatrié, pour n’avoir plus qu’un seul lieu lié au covid, à Ath. Le hall CEVA offre la possibilité d’agrandir le centre, si besoin ou si demande du gouvernement en ce sens."

L’objectif actuel est de vacciner 150 personnes par jour, 7 jour sur 7.

L’ensemble est géré par la Ville de Ath. "Il faut savoir qu’il y avait deux possibilités : soit la Ville fournissait le lieu, et l’AVIQ organisait le tout, soit on gardait la main. C’est cette option qu’on a choisie.

Nous connaissons notre population, et ses besoins. Les équipes travaillent vraiment comme des fous, pour être prêtes à temps."

Sensibiliser la population A Ath, on mise beaucoup sur l’information à la population. "On a communiqué assez rapidement via le bulletin communal, les réseaux sociaux, on sensibilise énormément. C’est le vaccin qui va nous permettre de recommencer à vivre. C’est pour cela que nous avons insisté pour avoir un centre à Ath. La proximité géographique fait que les gens iront se faire vacciner plus facilement. De plus, c’est intéressant pour les communes voisines."

Alain Leroy, médecin et conseiller communal PS à Mouscron, également président de l'association des médecins généralistes de Mouscron et Estaimpuis, confirme. C'est un travail colossal, mais essentiel. "A Mouscron,, nous avons déjà recruté une série de médecins et d’infirmières volontaires. Il faudra que le centre tourne 6 jours sur 7, au moins 8 heures par jour voire plus, pour tenir les délais."

Trois médecins par jour se relaieront au centre, pour accompagner les personnes vaccinées. Un médecin coordinateur y sera en permanence. Les flacons contenant le vaccin arriveront au CHM dans des conditions particulières. "Tout doit être réglé comme du papier à musique. Les gens vont recevoir une convocation, ils pourront alors s’inscrire s’ils désirent recevoir le vaccin. L’important est de ne pas perdre une seule dose. Il y a donc déjà des solutions en vue au cas où des gens ne viendraient pas à leur rendez-vous."

Le vaccin se fait sur base volontaire, mais selon Alain Leroy, il est important d’inciter un maximum de gens à faire le pas. « On passe énormément de temps à expliquer le vaccin aux gens. Mais avant tout il faut rappeler que la Covid19 est une maladie qui peut être extrêmement grave dans toutes les tranches d’âge. Si on veut retrouver une certaine liberté, il faut passer par la vaccination. On ne veut pas être privés de liberté tous les ans, à chaque fois que le virus reviendra.

On doit aussi protéger les citoyens et surtout les plus fragiles »

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Au niveau wallon, nous continuerons à nous battre pour que le vaccin soit accessible à toutes et tous.

Géographiquement, certes, mais aussi dans un sens plus social. Il faut que les publics les plus difficiles à toucher soient informés, contactés, et vaccinés s’ils le souhaitent. Je pense ici particulièrement aux personnes sans abri, sans papier, ou en difficulté. Il faudra y être vigilant.

L’effort ne sera payant que s’il inclut tout le monde.

VACCINATION EN WAPI: UN TRAVAIL TITANESQUE

NOUS NE LAISSONS PAS TOMBER LA JEUNESSE !

Je suis préoccupé par la crise sanitaire que nous traversons.

Elle provoque une crise sociétale sans précédent avec son cortège de terribles détresses sur le plan économique, social et psychologique.

Nous en observons tous les effets. Les dégâts sont importants, mais ce qui doit nous préoccuper aujourd’hui, en plus de la crise sanitaire, c’est assurément l’état de santé mentale de notre jeunesse.

En effet, les mesures adoptées pour lutter contre la propagation du virus, ont eu un impact considérable sur nos jeunes. Ils ressentent de l’isolement, on leur supprime des loisirs culturels et sportifs. Ils n’ont plus l’occasion de rencontrer des jeunes de leur âge. Ils vivent une phase de décrochage scolaire et des violences intrafamiliales. Les inégalités se creusent et générent un malaise psychologique profond aux répercussions dramatiques.

Nous, socialistes et progressistes, devons être imaginatifs, créatifs et proactifs en impliquant notre jeunesse afin de lui ouvrir ces perspectives d’avenir qui, en ces temps troublés, leur font si cruellement défaut et en lui dévoilant cet horizon qui est le nôtre, à savoir celui de tous les possibles.

C’est pour cette raison que la Fédération Wallonie-Bruxelles a fait le choix de maintenir à 100% les élèves dans l’enseignement primaire, ainsi qu’en première et deuxième année du secondaire. Leur travail en autonomie serait plus compliqué. Pour les autres années du secondaire, et afin de prévenir une flambée de contaminations, l’hybridation (Présentiel et travail à distance avec outils numériques) a été posée comme choix.

Dans ce contexte, la Fédération Wallonie-Bruxelles a mis en place et financé bon nombre d’outils numériques pour aider les étudiants dans leur parcours pédagogique. Pour autant tout n’est pas réglé. Nous recevons de plus en plus de retours inquiets de parents et d’équipes éducatives en Wallonie picarde, qui soulignent les problèmes de niveau d’apprentissage, la démotivation, le décrochage en hausse et la déprime.

Des moyens considérables sont dégagés par notre camarade, la Ministre de l’enseignement, Caroline Désir. Ces moyens cherchent à diminuer la pression qui pèse sur les enseignants, sur les parents ainsi et surtout sur les jeunes, notamment en demandant aux enseignants de se concentrer sur l’essentiel dans chacune des matières.

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Nous avons une énorme responsabilité envers eux, ils doivent être au cœur de notre stratégie de relance. En matière d’éducation, nous voulons continuer la lutte contre les inégalités et le soutien socio-psychologique des élèves.

Enfin, pour contrer cette situation alarmante d’augmentation de la précarité chez les étudiants du supérieur, le PS pèse de tout son poids pour mettre en place un revenu de compensation pour les travailleurs étudiants ayant perdu leur job. De même, nous voulons rendre les bourses d’études automatiques ainsi que leur élargissement pour les étudiants de plus de 25 ans.

Nos jeunes sont en souffrance, et par là-même le devenir de notre société.

Nous ne voulons pas les laisser tomber !

Rudy Demotte