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ÉDITO
www.artravelmagazine.com info@artravel.net Directeur de la publication Rédacteur en chef Gregory Ferrante
Rédactrice en chef adjointe Delphine Després
Directrice Artistique Manon Bourdette-Lembeye
Rédaction Delphine Després Fabienne Dupuis Charlie Leclerc Jackie Séguin Emma Ferrante Lina Mistral Vanina Tarnaud
Art Cédric Calmels Vanina Tarnaud
Webmaster Christophe Anull
Rédaction Web Emma Ferrante
Service Publicité
Ces dernières années, l’habitat de montagne a subi une véritable mutation, dont nous sommes témoins. Cette métamorphose, nous l’avons révélée de nombreuses fois dans notre magazine Artravel. Il n’y a pas si longtemps, le bois façon lambris, l’ours blanc, la vachette à cloche, l’edelweiss et les petits cœurs étaient la tendance. Et l’on retrouvait tous ces classiques dans les chalets et appartements d’altitude, mais aussi au sein des logements collectifs des années 70 et 80 qui ont défiguré bon nombre de villages et de stations de ski. Depuis quelques années, les architectes et décorateurs les plus talentueux ont bouleversé la donne, et misent désormais sur les matériaux nobles. Vieux bois, pierre, laine, peau sont aujourd’hui de rigueur. Sans oublier l’art contemporain, devenu incontournable dans l’univers chaleureux et boisé des chalets. Un point sombre demeure cependant : la réglementation. Celle appliquée par les architectes des bâtiments de France ou d’autres acteurs incultes des services d’urbanisme. Les témoignages des propriétaires et des professionnels sont affligeants ! Certaines règles de construction sont ridicules et dénuées de sens ! Quand les décideurs réaliseront-ils que le choix de l’esthétisme, le vrai, serait plus pertinent pour tous ? Malgré tout, nous avons réussi à dénicher de formidables chalets, mais aussi des petits espaces intelligents, des projets fous ! Nous avons également rencontré de grands chefs de cuisine, sélectionné des œuvres d’art pour les intérieurs de montagne, et une pléiade d’hôtels situés aux quatre coins des Alpes.
Gregory Ferrante
gregory.ferrante@artravel.net +33 (0)6 70 48 40 67 Publicité Italie
Bonne lecture. Gregory Ferrante
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Via Nazario Sauro, 74 20038 Seregno (MB) T +39 0362 23 22 10 info@fiorucci-international.com Imprimerie Tecnografica s.r.l
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Couverture : | DOMESTIQUE | Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad Réalisation : Humbert & Poyet, architectes.
Direction
Sujet en page 122.
Dépôt légal Décembre 2017 ISSN 1769-0765
Commission Paritaire n° 1019 K 86155
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Gregory Ferrante
Photo : © Francis Amiand CHALETS ET HÔTELS D’EXCEPTION L’actualité luxe et montagne
Nous poursuivrons conformément aux lois la reproduction ou la contrefaçon des modèles, photographies, dessins et textes publiés dans la publicité et la rédaction de ARTRAVEL - Éditions NOVELA YORK. Tous droits réservés. La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les documents reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de l’auteur pour leur libre publication. Les indications de marques, les prix et les adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles sont disponibles à titre d’information. Les textes, photographies et modèles publiés engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Droit d’auteur photos : Droits Réservés sauf autres mentions. Droits réservés ©ADAGP pour les œuvres de ses membres.
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SOMMAIRE
| SÉLECTION DESIGN |
| FOCUS |
| FOOD |
30. Cosy Mountain
42. La Fabrique du Ski
62. Boucherie Bello – Megève
| ART | 38. Spécial Alpes
46. Collection Mashandy 48. La Bouitte – Saint Martin de Belleville 54. Maison Bouvier – Tignes 66. Cabanon by Officina82 – Garessio 68. Oberholz Alpine hut by Pichler et Mikolajcak – Obereggen 72. Chalet by Chalets Bayrou – Serre Chevalier
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SOMMAIRE
| DOMESTIQUE |
| PROJET |
| HÔTEL |
76. Appartement Armoise by Hervé Moreau – Les Arcs
130. Chalets Kantaa et Hirvi – Megève
140. Le Mélézin – Courchevel
80. Chalet Whymper by Chevallier Architectes – Chamonix
136. Chalet Karat et programme Eskape by Ikone
86. Chalet Stallhaus – Lumbrein 94. Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez 104. Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland 114. Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel 122. Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad 28
144. Four Seasons – Megève 148. Courcheneige – Courchevel 152. Severin’s – The Alpine Retreat – Lech am Arlberg 156. Tofana – San Cassiano 160. Weisses Kreuz – Burgusio 164. Hubertus – Olang 168. Miramonti Boutique Hotel – Avelengo 172. Bühelwirt – San Giacomo
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Suspensions EPSILON SOLA Design : Massimo Castagna pour Gallotti & Radice www.gallottiradice.it
Meuble DIAMOND PYRITE Design interne Boca Do Lobo www.bocadolobo.com
Ensemble de la collection FREEMAN Design : Rodolfo Dordoni pour Minotti www.minotti.com
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| SÉLECTION DESIGN |
Rocking-chair J16 Design : Hans J. Wegner pour Fredericia www.fredericia.com
Table basse JACOB Design : Rodolfo Dordoni pour Minotti www.minotti.com
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Chaise PIOGGIA Design : Piero Lissoni pour Porro www.porro.it
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| SÉLECTION DESIGN | Fauteuil JUDY Design : Frank Rettenbacher pour Zanotta www.zanotta.it
Sofa SAKÉ Design : Piero Lissoni pour B&B Italia www.bebitalia.com
Console ARMONIA Design : Roberto Lazzeroni pour Antonio Lupi www.antoniolupi.it
Fauteil GILDA Design : Tarcisio Colzani pour Porada www.porada.it
Table de repas MONREALE Design : Antonio Citterio pour Flexform www.flexform.it
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Parfum WOODY MOOD Bertrand Duchaufour pour Olfactive Studio www.olfactivestudio.com
Fauteuil TOSCA Design : Antonio Citterio pour Flexform www.flexform.it
Assiette de la collection BRUME Design interne Angel des Montagnes www.angeldesmontagnes.com
Coussin de la collection PANACHE Design interne Angel des Montagnes www.angeldesmontagnes.com Ensemble de la collection ELEMENTI Design : Elisa Ossino pour Boffi www.boffi.com
Table de la collection AKIS Design interne Angel des Montagnes www.angeldesmontagnes.com
Brosse à dents électrique BRUZZONI Collection The Wall Street www.bruzzoni.com
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| ART | Spécial Alpes
Coyote Série Accidents de chasse Pascal Bernier Taxidermie, 70x110 cm, 2017.
Les artistes de la galerie d’art en ligne ventedart.com ont créé une série d’œuvres contemporaines inspirées de la montagne. Regard sur ces pièces uniques, signées Pascal Bernier, La Fratrie, Edouard Buzon, Gregory Watin, ANTÒ Fils de Pop, Michel Soubeyrand, Maxime Lhermet, Alexandre Nicolas et Jean Denant. 36
Small heaven is a place where nothing ever happens La Fratrie Technique mixte, 40x40 cm, 2017.
Elements Edouard Buzon Technique mixte, 125x125 cm, 2017.
Daydream Edouard Buzon Technique mixte, 125x125 cm, 2017.
Take the risk or lose the chance La Fratrie Technique mixte, 40x40 cm, 2017.
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| ART | Spécial Alpes
Megève Gregory Watin Technique mixte, 63x180 cm, 2017.
Snow Gregory Watin Technique mixte, 120x120 cm, 2017.
Là-Haut ANTÒ Fils de Pop Technique mixte, 120x90 cm, 2017.
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Petite fille des montagnes ANTÒ Fils de Pop Technique mixte, 80x60 cm, 2017.
Dog Vador ailé Michel Soubeyrand Sculpture, 60x40 cm, 2017. Breaking the glass Paul Sibuet Technique mixte, 100x100 cm, 2017.
Surf Maxime Lhermet Sculpture, 140x27 cm, 2017.
Skull hind Maxime Lhermet Sculpture, 40x40 cm, 2017.
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| ART | Spécial Alpes
Fondation “L” Jean Denant Gravure sur contre-plaqué filmé, 160x120 cm, 2017.
“ Ces œuvres s’inscriront délicieusement dans les intérieurs chaleureux des chalets. ”
Bronze Alexandre Nicolas Sculpture, 20x20 cm, 2017.
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| FOCUS | La Fabrique du Ski
Chaussez vos skis jusqu’à Saint-Pierre-de-Chartreuse et découvrez La Fabrique du Ski. Elle conçoit, développe et manufacture des skis, avec noyau en bambou, dans sa propre usine iséroise. Zoom sur une entreprise innovante. Texte : Emma Ferrante Photos : © Arro Studio et © Sam Praline
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© Arro Studio
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© Sam Praline
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| FOCUS | La Fabrique du Ski
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Christian Alary, skieur, ingénieur et mécanicien crée l’usine de ski RampSport aux Etats-Unis en 2012, avant de rentrer au pays en 2014 pour fonder sa propre usine de fabrication de skis à Saint-Pierre-de-Chartreuse en Isère. Avec ses trois collaborateurs, il imagine aujourd’hui le design des skis, les conçoit et les commercialise… Et tend au maximum vers une fabrication française : 70 % de la chaine de production totale – main d’œuvre, matières premières et machines – est « made in France ». La Fabrique du Ski accorde une place prépondérante à la Recherche & Développement, et dévoile une nouvelle production. Elle se démarque par son emploi de matières premières haute qualité, permettant une performance du produit à technicité élevée. Les skis ont un noyau de bambou provenant d’Asie, un bois trois fois plus dur qu’un autre. Les noyaux sont « shapés » sur leur commande numérique française Darrel. Outre le bambou, les skis se composent de fibre de verre associée au kevlar – pour une solidité assurée et une accroche sur neige glacée garantie –, de caoutchouc, de carres en acier et carbone et d’une semelle en polyéthylène qui permet une glisse de qualité durable. Quant au design, pensé par Ludo Roth et Erik Arlen, créateurs de l’agence de design Arro Studio, il révèle, selon ses concepteurs, « une image forte et sobre, une trame empruntée aux lignes topographiques associée à une gamme de couleurs jouant la transparence sur la fibre de verre ». Les lignes, apparaissant sur le dessus du ski, représentent en effet les courbes de niveaux topographiques émanant de la carte IGN de la Chartreuse. L’autre secret de La Fabrique du Ski réside dans la production : neuf étapes indispensables pour une technicité optimale, qui démarrent par une découpe de la fibre en passant, entre autres, par le moulage des skis pour terminer avec une finition du ski, des carres et spatules. « Nos skis sont développés et testés dans toutes les conditions avec le plus grand soin. Peu importe le nombre de prototypes nécessaires, nous ne faisons aucun compromis sur le comportement sur neige », explique Christian Alary. Les ventes des skis, qui ne se font qu’en direct, en ligne ou lors de tests gratuits en stations, ne cessent de croître : 150 paires vendues la première année, 200 courant 2015-2016 et 300 paires cette année. 2017 est aussi pour l’entreprise, l’année du succès : la Fabrique a reçu l’Etoile de l’Observeur du design 2017, décernée par l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle, pour ses skis de randonnée « De Bas en Haut ». Outre la randonnée, La Fabrique du Ski propose également des skis freeride, all moutain, piste et course aux noms peu communs : « L’affranchie », « L’orage gronde », « Quand la montagne s’en mêle », « Où tu veux quand tu veux », « Enfin seul », etc. Une singularité qui la différencie des autres fabricants !
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| FOCUS | Collection Mashandy Mashandy
Philippe Guilhem, sculpteur joaillier.
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Photos : © Sophie Carre
Sculpture bronze, 45 cm.
Bague bronze et or rose, diamant navette.
Lorsque Philippe Guilhem crée la collection MASHANDY, il s’inspire des œuvres de son arrière-grand-mère Éloise, elle-même sculpteur de talent. Au centre de cette création, il explore les origines du bronze et décide de le mélanger, en décalage absolu, à des pierres précieuses et de l’or rose. Le contraste qui en résulte dégage un étonnant mélange de grande force et d’extrême sensualité. Bijou-sculpture, chaque pièce, née d’une de ses œuvres sculpturales, est unique, contemporaine et intemporelle à la fois. Alliant un savoir-faire ancestral à une vision poétique et moderne du bijou, chaque création exprime ainsi sa personnalité propre. www.guilhem-joaillier.com 115, rue Charles-Feige - 74 120 Megève
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© Matthieu Cellard
| FOCUS | La Bouitte – Saint Martin de Belleville
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Père et fils René et Maxime sont prédestinés. Meilleur. Ils le sont, obstinément et toujours plus. Une histoire de vie familiale, volontaire et intuitive, une montée en gamme spectaculaire et méritée.
© Marc Bérenguer © Matthieu Cellard
Maxime et René Meilleur, chefs de La Bouitte.
Texte : Jackie Séguin Photos : © Matthieu Cellard, © Marc Bérenguer et © Pierre-François Couderc
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Un univers très harmonieux pour une balade gastronomique inoubliable : une interprétation ciselée des meilleurs produits du terroir. Dont une sélection de fromages de tradition et terroir de grande classe.
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© Marc Bérenguer
| FOCUS | La Bouitte – Saint Martin de Belleville
© Matthieu Cellard
© Marc Bérenguer
René Meilleur naît dans une famille qui vit de l’agriculture et du travail du bois. Le domaine skiable des Trois Vallées voit le jour dans les années 1960. Apercevant les skieurs descendre en hors-piste sur leur village de Saint-Marcel, René et Marie-Louise acquièrent à 26 ans un champ pour y créer le restaurant La Bouitte, « petite maison » en patois savoyard. Ils servent une bonne cuisine savoyarde, généreuse mais simple. Un dîner chez Paul Bocuse en 1981 est une révélation pour René, et la création d’une station à Saint Martin de Belleville, l’incitent, lui l’autodidacte, à concevoir une cuisine plus imaginative et élaborée. La Bouitte devient le rendez-vous entre gourmets avertis des Trois Vallées. Maxime, le fils, ancien biathlète en équipe de France juniors aime la compétition. Avec sa compagne, il rejoint le restaurant parental. La maman de Maxime, Marie-Louise, est la maîtresse de maison parfaite. Ses maîtres mots : attention, simplicité, générosité, professionnalisme et authenticité. Les deux couples décident d’incarner toujours un peu plus, le meilleur de la Savoie. Exigence de travail, rigueur, désir d’excellence et de partage poussent toute l’équipe vers une quête d’absolu. La création de l’hôtel et en 2003 une première étoile au Guide Michelin. Cinq ans pour obtenir la deuxième... Maxime agrandit et perfectionne hôtel
et restaurant où les hôtes ont désormais le choix entre quatre ambiances et décors : la terrasse avec vue sur les alpages et sommets, la salle principale d’esprit montagne, la table d’hôte, ouverte sur le ballet singulier en cuisine, et la nouvelle salle baroque, hommage au patrimoine artistique de la vallée. 2015, troisième étoile au Guide Michelin. 2016-2017 : Le restaurant René & Maxime Meilleur obtient quatre toques au Gault&Millau 2017. La Bouitte devient un Relais & Châteaux et offre le contraste réussi entre cadre authentique, recherche culinaire et œnologique d’avant-garde. Entre le perfectionniste Maxime, et l’expérimenté René, le dialogue est constant et naturel. Avec sa brigade, le duo d’autodidactes poursuit sa perfection : équilibre entre tradition et modernité, simplicité et élégance, précision et prise de risque. Une interprétation ciselée, malicieuse des meilleurs produits du terroir. Sa cuisine est un hommage à la complexité et à la générosité de la nature et au terroir savoyard. Dans le prolongement de cette philosophie de vie, La Bouitte vient de créer la marque de cosmétiques Meilleur Nature et développe un Spa de montagne inédit, délicieusement intimiste : La Bèla Vya. La belle vie, en patois bellevillois. Il vient d’être totalement repensé, déplacé et agrandi sensiblement. Une salle de fitness et un espace aquatique nettement plus
complet sont créés, comprenant piscine de détente, sauna au foin, hammam aux agrumes, jacuzzi à l’air libre, mais aussi, dans une grotte, la Tanière des Marmottes (soins à base d’argile). Les prestations hôtelières sont elles aussi revues à la hausse, pour une totale cohérence et harmonie avec le restaurant. L’hôtel est classé cinq étoiles à partir de l’été 2017. Confort absolu, grand standing, authenticité sans renoncer ici et là à quelques lignes plus épurées et design, soin du détail et technologies modernes caractérisent le lieu. Chacune des 15 chambres (dont 7 suites) a son identité singulière, incarnant l’esprit des maisons d’antan de Savoie, avec omniprésence du bois sculpté, chaleur des tissus, et un mobilier et des éléments décoratifs remontant jusqu’au XVIIe siècle. Au fil des années, des acquisitions, et des commandes passées à des artisans d’art, des peintres et des sculpteurs, La Bouitte a constitué un patrimoine culturel et artistique. L’irrésistible ascension des Meilleur, dans une ambiance familiale qui reste l’âme de la Bouitte, est unique. Qui cherche la perfection obtient l’excellence !
www.la-bouitte.com
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© Pierre-François Couderc
© Matthieu Cellard
| FOCUS | La Bouitte – Saint Martin de Belleville
“ Entre le perfectionniste Maxime, et l’expérimenté René, le dialogue est constant et naturel. ” 52
© Marc Bérenguer
Un cocon intimiste et chaleureux, cultivant l’authenticité avec cheminée et grandes fenêtres. Baignoire thalasso, et, dans le Spa (page de gauche), des senteurs voluptueuses et des produits en osmose avec l’âme de la Savoie.
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© Stéphane Couchet
| FOCUS | Maison Bouvier – Tignes
Jean-Michel Bouvier et son fils Clément Bouvier.
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© Stéphane Couchet
Le Whitney Bar de l’hôtel Les Suites, établissement luxueux dans le centre de Tignes, a été décoré par Catherine Bouvier elle-même.
Entre belles tables et hôtellerie de luxe, la Maison Bouvier, fondée par Jean-Michel Bouvier, distille à Tignes un art de vivre à la montagne authentique et hors du commun. En famille, elle inaugure cet hiver deux nouveaux restaurants étonnants : le premier, gastronomique, imite une forêt ; le second, au plus près du terroir, s’articule comme une ferme. Découvertes.
Texte : Delphine Després Photos : © Stéphane Couchet et © Pierre-Marie Gaury
L’histoire entre Jean-Michel Bouvier et la gastronomie a débuté il y a bien longtemps… La cuisine s’est très tôt imposée à lui comme une évidence. L’homme, originaire de la Savoie, se forme, puis fréquente longtemps de grands restaurants gastronomiques, entre Paris et la Savoie. À Chambéry, il ouvre à 28 ans L’Essentiel, son propre restaurant. Il le tient une quinzaine d’années, et décroche une étoile au Michelin ! Puis, l’appel des cimes se fait plus fort. Il rejoint Tignes pour ouvrir La Table de Montagne en 2008, puis acquiert le mythique restaurant Le Panoramic, immense, à 3 032 mètres d’altitude sur le glacier de la Grande Motte, et à la sortie du funiculaire. « C’était un gros challenge, explique Jean-Michel. L’endroit n’était pas franchement beau ni convivial ! Chaque année, nous avons effectué des travaux pour l’améliorer, et nous les avons achevés cette année. » Depuis, Le Panoramic, dont les cuisines sont tenues par Jean-Baptiste Bruijnse, le neveu de Jean-Michel et Catherine, a acquis une solide réputation et ne désemplit pas ! Entouré de sommets immaculés, il abrite un restaurant, un self, un espace take-away, deux bars et la boutique de décoration et souvenirs de Catherine,
l’épouse de Jean-Michel qui conçoit tous les concepts de décoration des établissements. « Tous les produits sont frais, assure-t-il. Chaque matin, nous y montons entre 800 kilos et deux tonnes de marchandises ! » En saison, Jean-Michel passe tous ses midis là-bas, où il chouchoute sa clientèle et donne un coup de main si nécessaire. Le temps où le chef passait des heures derrière les fourneaux est révolu. L’homme, aujourd’hui âgé de 54 ans et épaulé par Bernard Pinaud, chef exécutif de la maison, élabore quelques cartes, mais surtout joue le chef d’orchestre d’une entreprise qui compte tout de même 115 salariés ! Pour le croiser le soir, c’est à l’hôtel Les Suites – anciennement Les Suites du Nevada –, dirigé par Carole Inaudi, qu’il faudra se rendre. Jean-Michel et Catherine ont racheté cet hôtel luxueux dans le centre de Tignes en 2014. Ils l’ont métamorphosé en un havre de paix cinq étoiles, alpin et moderne, comprenant 31 chambres et suites. L’établissement révèle une décoration subtile mêlant artisanat local et art contemporain, développe le bien-être avec un spa à l’architecture moderne aux teintes naturelles de roches, multiplie les services, valorise la cuisine de montagne.
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Le Whitney Bar (ci-contre et en haut à droite) est un bar de montagne contemporain.
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© Stéphane Couchet
| FOCUS | Maison Bouvier – Tignes
© Stéphane Couchet © Stéphane Couchet
© Stéphane Couchet
Les Suites, l’hôtel cinq étoiles de la famille Bouvier, se compose de 31 chambres et suites.
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© Stéphane Couchet
Le chef Clément Bouvier.
© Stéphane Couchet
© Stéphane Couchet
| FOCUS | Maison Bouvier – Tignes
© Stéphane Couchet
Le restaurant Le Panoramic (sur cette double page) culmine à 3 032 mètres d’altitude !
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Tout l’esprit de la Maison Bouvier est réuni là… Avec un art de recevoir sincère, tout en générosité, sans « chichi ». Au rez-de-chaussée de l’hôtel, c’est Clément, le fils de 27 ans, qui créé cet hiver la surprise. Après quelques années à œuvrer auprès de grands noms de la cuisine – René et Maxime Meilleur et Jean-François Piège, entre autres –, l’enfant du pays réalise son rêve : ouvrir un restaurant gastronomique. « Et peut-être décrocher une étoile Michelin l’an prochain », confie-t-il. Ainsi, à l’Ursus, il imagine depuis le mois dernier une cuisine de haut vol qui rend un vibrant hommage aux produits savoyards. Parmi les plats exceptionnels, citons sa Truite royale de Savoie à la reine des prés ou encore sa Polenta crémeuse, copeaux de beaufort à la truffe… Et que dire du décor de ce restaurant de 45 couverts, pensé par Clément, avec la complicité de son amie Raphaëlle Gaury de l’agence icmArchitectures à Aix-les-Bains… Il est subjuguant ! « J’adore me balader en forêt pour faire mes cueillettes, dit Clément. J’avais envie de partager ce plaisir avec mes clients. » Ainsi, l’Ursus prend la forme d’une forêt plantée
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© Pierre-Marie Gaury
« À l’Ursus, Clément Bouvier imagine une cuisine de haut vol et sublime les produits savoyards. »
© Pierre-Marie Gaury
| FOCUS | Maison Bouvier – Tignes
de 380 arbres – sapins, mélèzes, épicéas –, avec quelques clairières où se cachent 12 tables, éclairées par une lumière tamisée qui baigne littéralement chaque convive dans cet univers boisé. L’autre nouveauté 2017/2018, c’est La Table de Jeanne – anciennement Chalet Bouvier –, à quelques mètres de là… Elle honore la grand-mère de Jean-Michel, qui était cuisinière dans les maisons bourgeoises de Chambéry. Entre véritables meubles de ferme et autres éléments chinés dans la région, ce chalet à l’ambiance plus rustique fait le bonheur d’une clientèle en quête de plats cuisinés du terroir : Civet de sanglier, châtaignes et lardons ; Potée savoyarde : assortiment de cochon fermier, chou et pomme de terre, etc. La jeune sœur de Clément, Emma Bouvier, a elle aussi retrouvé ses parents pour gérer ce restaurant, aux côtés de son compagnon, Hugo Colombo, chef des cuisines. La Maison Bouvier grandit. L’histoire de famille continue. Et la station de Tignes gagne en prestige !
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© Pierre-Marie Gaury
“ L’Ursus, le restaurant gastronomique de Clément Bouvier, suggère une véritable forêt. ”
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| FOOD | Boucherie Bello – Megève
Avis aux amateurs de viande ! Le boucher lyonnais Frédéric Bello vient d’ouvrir une boucherie-charcuterie à Megève, agrémentée d’une table d’hôtes dédiée à la dégustation. Des pièces d’exception, souvent bio, et toujours de la bonne humeur. Texte : Delphine Després Photos : © Société Nakide et DR
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La nouvelle Boucherie Bello à Megève (sur ces trois pages).
Rien ne prédestinait Frédéric Bello à devenir boucher… Si ce n’est son amour pour la gastronomie et les bons produits. Originaire du Jura, Frédéric suit un cursus traditionnel jusqu’au BTS, avant d’intégrer le milieu bancaire, et de se rendre compte à l’âge de 25 ans que la vraie vie est ailleurs. Il passe son CAP de boucher, se forme chez des professionnels, apprend à choisir les bêtes… Et se sent enfin heureux et à l’aise dans son métier. En 2010, il ouvre une boucherie-charcuterie à Lyon rue de la Charité, désormais très renommée, où il se démarque avec de la viande bio ou maturée et d’autres produits rares, qu’il déniche chez les meilleurs éleveurs rencontrés. Encouragé par sa clientèle qui rejoint régulièrement Megève, ce quarantenaire, dynamique et plein d’humour, a inauguré cet été une boucherie-charcuterie à l’entrée de ce village de Haute-Savoie et à 5 minutes du centre, au 914, route nationale dans l’ancienne charcuterie locale. En saison, la Boucherie Bello sera ouverte 7 jours/7, et du jeudi au dimanche le reste de l’année. Sur 100 m2 d’espace de vente, la boutique,
dirigée par Guillaume Delmotte, ami de Frédéric, formé par le maître lui-même depuis trois ans, s’impose comme un véritable paradis pour les amoureux de la viande. Décoré de bois et de pierre, l’endroit, chaleureux, abrite une longue banque réfrigérée et vitrée en L et deux belles caves noires de maturation où une dizaine de différentes côtes de bœuf font de l’œil aux gourmets exigeants. L’excellence en matière de viande et de charcuterie est ici réunie ! Avec un coin traiteur qui complète l’offre. Ainsi, nous attendent, entre autres, du bœuf bio (Aubrac, Salers, Angus, etc.), du bœuf maturé (Galice, Simmental, Long-Horn, etc.) – en moyenne entre un et trois mois –, du bœuf Wagyu (européen de Burgos, japonais Sanuki ou Kobé), du veau de lait sous la mère de Corrèze, différents porcs haute qualité, des volailles bio, de la charcuterie lyonnaise, locale, italienne ou ibérique, dont le divin jambon Pata Negra Bellota Jabugo. Le choix est cornélien, mais l’équipe est passionnée et sait nous guider. « Pour les viandes persillées, on ira davantage sur du Wagyu
ou de l’Angus, qui ont un goût plus fin, plus beurré, avec un goût de noisette vraiment présent, et presque des notes de foie gras pour le Kobé, explique Frédéric. Les races anglo-saxonnes sont peut-être un peu moins persillées, mais sont parfois beaucoup plus puissantes en goût. La Galice est l’un de mes coups de cœur : son gras est très jaune ; ce sont des bêtes de ferme abattues très tard, parfois après l’âge de 15 ans. Assez persillées, tendres, elles ont une chair rouge grenat, une saveur vraiment intéressante, avec des notes de noisette. » Frédéric et Guillaume ont aussi créé à Megève une table d’hôtes pour 12 personnes au maximum, où l’on peut déguster leurs viandes, qu’ils grillent, puis accompagnent d’un bon gratin par exemple, et d’un délicieux vin. La formule, très conviviale, fait fureur.
www.boucherie-bello.fr
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| FOOD | Boucherie Bello – Megève
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| FOCUS | Cabanon by Officina82 – Garessio
Dernier projet en date de l’agence italienne Officina82, le « Cabanon » révèle une architecture à vivre, soigneusement intégrée dans son contexte naturel. Petite visite. Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Officina82 Un concours de circonstances, des affinités tangibles et une envie de créer un style qui leur serait propre. Voilà peu ou prou ce qui fonda en 2007 le studio Officina82, dirigé par Fabio Revetria et Lara Sappa. Depuis lors, les deux compères ont travaillé sur des projets multiples qui ont tous mis à l’épreuve leur approche de l’architecture intégrée et leur maîtrise de l’aménagement paysager. Plus récemment, c’est dans la région du Piémont, dans la petite ville de Garessio, que les deux architectes ont œuvré. Ici, ils se sont inspirés des constructions rurales locales, des granges et des abris de fourrage, pour dessiner les contours d’une petite habitation dont l’évidente simplicité cache le travail méticuleux de Revetria et Sappa. Après un examen circonstancié des proportions, des détails de construction ainsi que du système structurel des bâtisses traditionnelles, les deux architectes se sont alors appropriés les mesures pour offrir à la maison principale adjacente, cette petite extension, ce « Cabanon » parfaitement intégré au langage local. Nichée à plus de 1 000 mètres d’altitude, en plein cœur des Alpes italiennes de Ligurie, le « Cabanon », comme il est aujourd’hui appelé, a été paré de larges fenêtres sur sa façade sud, qui permettent de contempler des vues sur la vallée qui s’étend jusqu’à la frontière avec la France. Au nord, une large ouverture permet quant à elle l’incursion dans les bois qui entourent la propriété. Et au cabanon, dans sa version revisitée, de devenir une nouvelle référence architecturale des alpages. www.officina82.com
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| FOCUS | Oberholz Alpine hut by Pichler et Mikolajcak – Obereggen
Les agences d’architecture Peter Pichler et Pavol Mikolajcak s’associent pour dessiner un restaurant de montagne, situé en plein cœur des Dolomites italiennes. Zoom sur The Oberholz alpine hut.
© Oskar Da Riz
Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Oskar Da Riz et © Jens Rüßmann
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© Oskar Da Riz
© Jens Rüßmann
© Oskar Da Riz
| FOCUS | Oberholz Alpine hut by Pichler et Mikolajcak – Obereggen
Un concours. Deux agences associées. Et une station de ski, celle d’Obereggen, située dans les Dolomites (Sud Tyrol) de l’Italie. Pour l’agence de Peter Pichler et celle de Pavol Mikolajcak l’enjeu se tient bien entendu sur la réponse architecturale, mais aussi sur sa capacité à s’intégrer dans un espace célébré pour la beauté de sa nature. Un exercice complexe qui mène Pichler et Mikolajcak à réfléchir autour des éléments auxquels ils doivent faire face : roche, sapins, et surtout, une déclivité impressionnante qui oblige une partie du bâti à être suspendu dans les airs. Mais bien avant l’ingénierie structurelle, Pichler et Mikolajcak vont faire courir leurs imaginations. À eux deux, ils rêvent le refuge de la station d’Oberholz à Obereggen sous la forme d’un arbre, abattu et tombé au sol. À partir de cette empreinte végétale, incurvée, composée de trois « branches », les architectes dessinent alors un intérieur organique dont les arêtes sont parées des bois apparents de la charpente d’épicéa. Au bout de chacune de celles-ci, une baie vitrée, comme la marie-louise d’un tableau, encadre les points d’intérêt de la vallée, offrant ainsi aux skieurs la possibilité de contempler le paysage en se repaissant d’un déjeuner bien mérité.
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Chaleureux, le refuge est entièrement construit de bois (épicéa, mélèze et mobilier de chêne) qui s’immisce naturellement dans le paysage alentour. Sa forme courbe offre des espaces d’intimité aux sportifs alors défaits des obligations sociales des pièces trop larges et trop ouvertes, tandis que ses parties construites en porte-à-faux donnent l’impression grandiose d’une chute libre en plein cœur des massifs alpins.
www.peterpichler.eu www.mikolajcak.com www.oberholz.it
© Oskar Da Riz
© Oskar Da Riz
“ Un intérieur organique dont les arêtes sont parées des bois apparents de la charpente d’épicéa. ”
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| DOMESTIQUE | Chalet by Chalets Bayrou – Serre Chevalier
Chalets Bayrou, un constructeur de chalets de luxe basé à Briançon, Megève et Lutry, dévoile l’une de ses dernières réalisations à Serre Chevalier. Un projet contemporain et singulier qui embrasse la nature. Texte : Charlie Leclerc Photos : © Pierre Masclaux pour Chalets Bayrou
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Pourvue d’un vrai savoir-faire véhiculé par nombre de compagnons, l’entreprise centenaire Chalets Bayrou, dirigée par Anne Bayrou et Guillaume Lebigot, se démarque par la qualité et le charme de ses projets dans les Alpes françaises et suisses. Elle crée des lieux de vie sur mesure selon de la personnalité de chaque client, à l’image de ce nouveau chalet à Serre Chevalier. Avec ses intérieurs très actuels et ses grandes ouvertures en aluminium valorisant la charpente classique en mélèze de pays, le chalet montre un visage dans l’air du temps. Conçue en collaboration avec l’architecte Philippe Gauthier, installé à Vallouise, et avec l’agence bretonne de décoration, Lebel Ensemble, la bâtisse séduit avec ses lignes épurées et son association de bois et de pierre. Selon les désirs des propriétaires, les volumes révèlent une somptueuse modernité, mâtinée de touches traditionnelles montagnardes. Le chêne et la pierre brute de Luzerne recouvrent certains sols et murs ; l’un des escaliers est en lauze, l’autre en métal avec des marches en bois. Le métal s’immisce également dans la salle de bains en pierre,
agrémentée de carrelage Mutina. Il pare la cheminée et épouse les contours de la verrière type atelier de la chambre qui donne sur le séjour. Le mobilier a été réalisé sur mesure par Chalets Bayrou, comme la table et le bar en chêne de la cuisine, pensée avec Vipp, le fabricant danois de cuisines haut de gamme. Des meubles en vieux bois et métal avec joints creux cohabitent harmonieusement avec des tissus de la filature Arpin par l’Atelier des Frères ou encore avec des pièces de design comme la célèbre suspension Vertigo de Constance Guisset (Petite Friture). Les couleurs des espaces, déclinant le vert, le bleu et le gris sont aussi douces que modernes. Quant au travail sur la trajectoire de la lumière naturelle, il a réellement guidé la création des intérieurs. Enrichis par de nombreuses ouvertures traversantes, les volumes jouissent par ailleurs d’un panorama incroyable sur les montagnes environnantes. www.chalets-bayrou.com www.lebel-ensemble.com
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| DOMESTIQUE FOCUS | Chalets | Chalet Bayrou by Chalets Bayrou – Serre Chevalier
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| DOMESTIQUE | Appartement Armoise by Hervé Moreau – Les Arcs
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Quand l’architecte d’intérieur Hervé Moreau et son équipe transmuent le cubisme glacé et anonyme en chalet chaleureux… Zoom sur ce projet de 39 m2 aux Arcs 1800, dans la résidence Armoise à 200 mètres du front de neige. Texte : Jackie Séguin Photos : © Manu Reyboz
Après sa formation d’ébéniste, vocation familiale, Hervé Moreau découvre l’architecture d’intérieur : une rencontre imprévue et décisive avec le « patriarche » lyonnais et architecte d’intérieur Pierre Chaduc. Hervé suit une formation à l’école de Lyon et crée son agence. Il a 21 ans. Trente ans ont passé, quand une famille de quatre personnes, possédant un petit appartement plus que sobre, s’adresse à lui pour aménager l’intérieur : des cubes blancs, impersonnels et froids. Des surfaces en béton ou en formica, une seule chambre, un « coin montagne » dans un couloir constitué de 2 lits superposés, une salle de bains aux éléments prémoulés en polyester rouge ! Un vintage hyper basique et glacial sur 39 m2 ! Mais c’est à un passionné du bois et des structures intérieures que les propriétaires s’adressent. Ils veulent deux chambres et un appartement hyper confortable, familial et chaleureux.
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| DOMESTIQUE | Appartement Armoise by Hervé Moreau – Les Arcs
La décision de l’équipe est immédiate et claire : la totalité du volume sera mis à nu et ne seront utilisés que très peu de matériaux : pierre, acier noir et bois. Mais un vieux bois récupéré dans des chalets détruits. Deuxième certitude, il faut casser l’aspect géométrique glacial. Et donc jouer sur les plafonds pour modifier visuellement le volume. D’où la mise en place de corniches pentues d’où émerge une lumière indirecte. Autre pari très culotté : dissimuler ou intégrer parfaitement tous les éléments de rangements ou de technique contemporaine. C’est ainsi que sera pensé le coffre, contenant les appareils son, wifi et télévision dans le salon, encastré et recouvert de pierre de schiste gris éclatée manuellement, comme on le fait avec l’ardoise, pour conserver l’aspect feuilleté naturel. D’autres zones seront couvertes de compact noir de Zimbabwe*, comme les murs de la salle d’eau ou les plans de cuisine. Les vasques sont en pierre. Dans les chambres et la salle d’eau, les rangements sont encastrés derrière des miroirs ou dans de grands tiroirs en bois. La chambre parentale y acquiert le look cosy et si chaleureux d’une cabine de bateau. Les sols sont en parquet de chêne, les portes sont coulissantes pour certaines, les murs des chambres et de la salle d’eau sont couverts de miroirs gris qui multiplient le sentiment d’espace et de volume. « Nous avons conçu tout le mobilier,
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dit Hervé, comme les lits superposés très simples et visuellement légers, ou la table de salle à manger. Le canapé-lit du salon est lui de Marie’s Corner tout comme le pouf. Les chaises sont les modèles Catifa (Arper). Les luminaires du plafond au-dessus du coin repas sont des suspensions Crater (Faro) et, au-dessus du salon, ce sont des Wever & Ducré que nous avons customisés. » Quand les enfants de la famille sont revenus dans l’appartement de vacances qu’ils connaissaient bien, ils ont résumé leur stupéfaction devant Hervé : - Oh c’est magique ! Trop beau ! Trop grand ! Trop sympa ! Magnifique ! La vérité, disait Platon, sort de la bouche des enfants… www.hm-designer.com * Ce compact imite le granit noir du Zimbabwe, très onéreux.
Labellisation appartement Armoise : le jeudi 28 décembre 2017 aux Arcs, les propriétaires recevront le Label « SIGNATURE LES ARCS » qui valorise les plus belles rénovations respectant le style architectural différenciant des Arcs. Cette distinction est l’aboutissement des missions du service « Référence Les Arcs » après le classement des appartements et le conseil en rénovation.
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| DOMESTIQUE | Chalet Whymper by Chevallier Architectes – Chamonix
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Innovation, développement durable et qualité sont les maîtres mots de l’agence savoyarde Chevallier, qui œuvre depuis plus d’un demi-siècle au cœur de ses montagnes. Visite d’une de leurs dernières créations, le chalet Whymper. Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Solène Renault pour Chevallier Architectes
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| DOMESTIQUE | Chalet Whymper by Chevallier Architectes – Chamonix
Trois générations déjà et une soixantaine d’années que l’agence Chevallier œuvre dans la vallée de Chamonix. Une entreprise familiale qui, depuis sa création introduite par le grand-père de Renaud, l’actuel directeur, rime avec qualité et innovation. Une réputation bâtie sur la constance du travail en famille, mais aussi sur la prise de risque. Car chez les Chevallier, on n’a jamais tout à fait entrepris les choses comme tout le monde. Maisons individuelles, bâtiments publics ou industriels… Tous sont ainsi passés par l’œil novateur d’une agence à l’affût de nouvelles idées pour offrir à ses clients des projets uniques qui ne dérogent jamais à la solide réputation technique de l’agence. Forte donc de sa connaissance mais aussi de sa longue expérience, devenue aujourd’hui un label de confiance, l’agence Chevallier a ainsi poursuivi son chemin dans la constance de la hardiesse technique et esthétique. Une prouesse que seuls les esprits curieux savent nourrir sans jamais faillir à la tâche ! Aujourd’hui, le chalet Whymper ne fait pas exception à cette règle. Installé aux abords d’une zone naturelle, dense et protégée, le chalet était alors
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en passe d’être abandonné. Cette bravade affichée ne pouvait déplaire aux Chevallier, qui semblent se régaler de tous les défis ! Au cœur de ce pari, une situation géographique extrême qui a forcé les architectes à se creuser les méninges. De construction traditionnelle, le corps principal de la maison est aujourd’hui adoubé d’une nouvelle annexe moderne qui vient contraster l’ensemble. Si les deux parties s’opposent en genre, elles restent toutefois unies dans la logique structurelle du projet, entièrement voué à l’espace qui l’entoure. Ainsi, de chaque pièce, les hôtes peuvent observer les aiguilles de Chamonix qui dominent au loin. Pour cet exercice, les architectes ont ainsi multiplié les bardages de verre qui brisent la limite entre le monde rude de l’extérieur et celui des aménagements cosy de l’intérieur. Un travail tout spécial a aussi été entrepris dans le choix des matériaux – du bois local recyclé – qui permet d’unifier les constructions entre elles et d’harmoniser le bâti avec son milieu naturel alentour. À l’intérieur, les espaces ont été maximisés pour offrir une harmonie entre les pièces privatives et celles, publiques,
offertes à l’échange et à la communion. Écologiste affirmée, l’agence n’a bien entendu pas oublié de parer le chalet Whymper des appareils qui permettent de diminuer les émissions de CO2, et donc d’optimiser la gestion thermique de la maison. Isolation, verres intelligents alliés à une domotique dernier cri, permettent là encore d’ajouter du confort à une demeure au caractère discrètement affiché. Quelque part entre habitation savoyarde et maison du futur.
www.chevallier-architectes.fr
“ Une nouvelle annexe moderne vient contraster l’ensemble. ”
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| DOMESTIQUE | Chalet Whymper by Chevallier Architectes – Chamonix
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| DOMESTIQUE | Chalet Stallhaus – Lumbrein
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Il était une fois deux étables surmontées d’un très haut fenil qui avaient été abandonnées… Elles devaient être détruites. Monsieur Meinrad Morger, architecte, apprit cette triste nouvelle et proposa à l’une de ses connaissances de visiter le lieu… Production : Kerstin Rose Texte : Kerstin Rose et Jackie Séguin Photos : © Christian Schaulin
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| DOMESTIQUE | Chalet Stallhaus – Lumbrein
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Le grand bâtiment en bois mais en très piteux état se trouvait dans le joli village montagnard de Lumbrein, dans le canton suisse des Grisons. Dès la visite commencée, la décision fut prise : « Je veux une maison de vacances mais je veux que la structure ne soit en rien modifiée. » Meinrad Morger, l’architecte fondateur de Morger Partner Architekten, fut enchanté de ce projet ambitieux : 170 m2 de surfaces à rendre habitables, confortables et séduisants. Une gageure passionnante pour un créateur ! Le grenier à foin faisant 5 mètres de haut, « un étage et demi y sera conçu » pensa immédiatement l’architecte et « nous utiliserons des matériaux très sobres et peu nombreux pour respecter l’âme originelle du lieu ». C’est ainsi que le chalet Stallhaus fut repensé en respectant, le mieux possible, le look initial. Les revêtements de sol et certains luminaires sont donc en béton coloré et le vieux bois ainsi que les menuiseries intérieures sont désormais en épicéa. Les murs mitoyens des deux chambres à droite et des pièces de service sur la gauche complètent visiblement l’ancienne mangeoire de l’étable. Le bloc de cuisine, lui, a été moulé en une seule pièce sur le site et comprend des armoires et des tiroirs ainsi que le four et l’évier. Et pour signer l’élégance d’un intérieur contemporain, le canapé est signé Vesta,
et le 3 places, Interio, la table de salle à manger a été faite sur mesure en noyer, par la société Alig /Vrin. Des chaises Classic1 de Horgenglarus et des luminaires suspendus Pencel Beton par Cedes ont aussi été sélectionnés. Entre ces pièces, un escalier étroit conduit à l’ancien grenier à foin, comme un arbre qui mène du noir à la lumière. En effet, au premier étage, des pièces étonnamment claires s’ouvrent. De grandes fenêtres, sur lesquelles courent partiellement les vieilles poutres de l’écurie, ont été installées. Ces poutres apportent des zones d’ombre et d’intimité tout en laissant l’extérieur illuminer les pièces. Le centre de la maison est le grand salon ouvert sur le pignon. Partout, des perspectives sur l’environnement accentuent l’union naturelle entre extérieur et intérieur. Les fenêtres encadrent le paysage, attirent l’attention sur les détails, un rocher ou une crête couverte d’épinette. Ce jeu architectural crée, en outre, une vraie vue sur la pente libre à la limite sud du village. « En fait, dit le propriétaire, la partie haute du village a toujours été considérée comme la plus recherchée. Notre étable-maison s’ouvre sur la magnifique vallée ! » Quand le talent intervient, l’étable devient paradis… www.morgerpartner.ch
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| DOMESTIQUE | Chalet Stallhaus – Lumbrein
“ Des matériaux très sobres ont été préférés pour respecter l’âme originelle du lieu. ”
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| DOMESTIQUE | Chalet Stallhaus – Lumbrein
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| DOMESTIQUE | Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
Dans le centre de l’Alpe d’Huez, l’architecte lyonnais Philippe Magnin du Sauzey a récemment livré ce chalet qu’il a dessiné dans les moindres détails. Une réalisation aux contours presque graphiques avec des intérieurs singuliers et contemporains. Texte : Delphine Després Photos : © Studio Erick Saillet
Le chalet Anna à l’Alpe d’Huez, réalisé par Philippe Magnin du Sauzey, est un délice d’architecture contemporaine.
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| DOMESTIQUE | Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
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L’Alpe d’Huez en Isère, station de ski de renommée internationale perchée sur un plateau exposé plein sud à 1 860 mètres d’altitude, s’est considérablement développée depuis sa création en 1936, date de la réalisation in situ par Jean Pomagalski du premier téléski au monde ! Au fil des décennies, elle a poursuivi sa mutation ; son paysage architectural s’est embelli. C’est précisément dans le centre de cette localité, que l’architecte Philippe Magnin du Sauzey a achevé l’an dernier la construction et les intérieurs du chalet Anna, un projet d’environ 300 m2, en lieu et place d’une bâtisse des années 1960 entièrement rasée. L’idée n’était pas d’édifier un énième chalet aux codes montagnards… La lecture des façades, dominées par de la pierre, du bois noirci et des ouvertures panoramiques, nous oriente sur le style du projet : contemporanéité, élégance et beaux matériaux. Avec des tonalités sombres que l’on retrouve également à l’intérieur. L’articulation des volumes des quatre niveaux et la distribution des pièces répondent parfaitement aux modes de vie du moment, avec, entre autres, une grande pièce de vie ouverte, une master bedroom, un dortoir,
plusieurs chambres d’amis, un logement de service, etc. Sans oublier un fabuleux spa avec jacuzzi et piscine, sublimé par des poteaux recouverts de miroirs et surtout par de l’ardoise, matériau qui rend l’endroit très minéral. La minéralité est en effet très perceptible dans le chalet Anna, entre autres, au niveau du sol des zones communes, d’un escalier, du parement de la cheminée, dans les salles de bains en pierre et en ardoise, sur mesure et dessinées par Philippe Magnin du Sauzey. Le vieux bois, lui, ne recouvre que le plafond, et les parquets en chêne sont réservés aux chambres. À côté de camaïeux de gris, l’architecte a largement marqué les espaces avec du noir. Cette teinte choisie pour les menuiseries, certains panneaux en médium, quelques meubles intégrés, les plafonds des chambres, etc., confère beaucoup de caractère et de modernité à l’habitation. De même dans la cuisine, où le noir côtoie aussi le gris. Cette cuisine (Varenna), provenant de chez RBC Lyon, a d’ailleurs été conçue en collaboration avec la marbrerie Gomet, qui a réalisé ici un travail sur mesure extraordinaire.
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| DOMESTIQUE | Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
La pièce de vie (sur cette double page) affiche une belle minéralité. Avec du vieux bois pour les plafonds.
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| DOMESTIQUE | Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
Le spa combine jacuzzi et piscine dans une ambiance elle aussi très minérale.
D’autres détails singuliers magnifient les volumes. Des branches naturelles servent de garde-corps à un escalier protégé par du verre ; différents traitements de matériaux se juxtaposent, à l’image de la cheminée beige de la suite parentale d’un côté en pierre adoucie, et, de l’autre, en pierre bouchardée ; l’éclairage est savamment étudié… La sélection de mobilier a par ailleurs été effectuée par la décoratrice lyonnaise Claude Cartier. Dans le salon face à la salle à manger, un canapé Ian Panoramique de Christophe Delcourt, un fauteuil ABC (avec un tissu de Rubelli) d’Antonio Citterio (Flexform), une bergère Longe en cuir imprimé (Baxter) voisinent avec des tables basses Icaro (Baxter), un tapis Vintage et un lampadaire Pulpo. Près de la cheminée, sont regroupés un canapé Edmond en velours de mohair de Carlo Colombo (Flexform), une banquette Happy en cuir fauve d’Antonio Citterio (Flexform), un tapis Oldie (CC Tapis). La chambre principale se compose d’un lit Eden d’Antonio Citterio (Flexform), de chevets Jiff (Flexform). Un mobilier raffiné, issu de prestigieux éditeurs, qui participe à la cohérence de l’ensemble. www.magnindusauzey.com
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| DOMESTIQUE | Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
“ Le chalet Anna brille par sa modernité et sa minéralité. ”
Les teintes foncées des intérieurs – noir et gris – ajoutent beaucoup de modernité au projet.
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| DOMESTIQUE | Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland
Réalisé par l’architecte Raymond Brun, et principalement meublé par RBC Lyon, avec la complicité des propriétaires, le chalet Zylkène, à Crest-Voland près de Megève, montre un autre visage de l’habitat de montagne : actuel, très chaleureux et sans artifice. Texte : Delphine Després Photos : © Studio Erick Saillet
Le chalet Zylkène près de Megève, imaginé par l’architecte Raymond Brun - et en plusieurs étapes -, dévoile son nouveau visage.
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| DOMESTIQUE | Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland
Depuis la piscine du spa, absolument fabuleux, les propriétaires profitent, via de grandes parois vitrées, du spectacle de la nature.
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| DOMESTIQUE | Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland
La pièce de vie (sur cette double page) affiche des proportions généreuses et un mobilier design, provenant principalement de chez RBC Lyon.
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Sur un terrain vierge, l’architecte Raymond Brun à Chambéry a bâti, en plusieurs étapes, un chalet contemporain de près de 800 m2, skis aux pieds. Ses extérieurs se parent d’épicéa teinté, de pierre, de garde-corps en verre et d’ouvertures généreuses révélant des vues exceptionnelles sur la montagne. Véritables esthètes, les propriétaires, très actifs dans le suivi des travaux et dans les choix de la décoration, souhaitaient certes un certain nombre de pièces et de commodités, des espaces bien-être avec une piscine intérieure, mais une vaste pièce de vie propice aux échanges et à la convivialité des vacances en famille. En collaboration avec l’architecte d’intérieur de Val d’Isère Laure Bauer, Raymond Brun a conçu des intérieurs comptant peu de matériaux : du bois, de la pierre et du carrelage. Ainsi, les murs sont tapissés de vieux bois, la cuisine et les marches de l’escalier aussi. Ces dernières sont fixées sur un limon central en acier, le tout étant encapsulé dans une cage de verre. Les plafonds sont en bois neuf vieilli ; les sols en parquet de chêne et parfois en carrelage. Bois et carrelage cohabitent également au niveau de la terrasse dont le sol est chauffé. La pierre – la même que celle de la façade – recouvre certaines parois et sert de socle à la cheminée. En haut de l’escalier, un mur en peau de vache vient créer la surprise
près de l’un des poêles à bois. Du carrelage noir, de la pierre et du vieux bois magnifient l’espace piscine… Ce choix de matériaux confère une remarquable homogénéité au projet. Amateur d’art contemporain, le couple a, dès le début, sélectionné les œuvres qu’ils voulaient pour leur chalet, dont celles des artistes Paul Sibuet et Gregory Watin – acquises sur la galerie d’art en ligne ventedart.com – qui ont joliment trouvé place ici. Pour cette réalisation, le showroom de mobilier design RBC à Lyon – qui propose aussi des projets d’aménagement et de décoration clés en main, et notamment à la montagne – a majoritairement meublé le chalet. RBC a accompagné les propriétaires, afin de les guider dans leurs divers choix. « Leurs goûts étaient déjà très arrêtés, souligne François Basilien, directeur de RBC Lyon, designer et architecte d’intérieur. Mais ils étaient ouverts à nos suggestions. » Les intérieurs devaient traduire un équilibre entre sophistication et bonne facture mais sans ostentation. De même, les maîtres des lieux ne désiraient pas s’attarder sur les codes traditionnels du luxe à la montagne. Aussi, partout, le mobilier contemporain, composé de pièces actuelles et iconiques, habille somptueusement les espaces. Même les zones intermédiaires, dont les paliers, sont animées.
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| DOMESTIQUE | Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland
La master et sa salle de bains (ci-contre et page de droite) ont été traitées comme un refuge de montagne contemporain.
Dans le salon, une composition de globes suspendus de différentes hauteurs de Moooi et Catellani & Smith impose une vraie dynamique à la pièce de vie sur une double hauteur. Simplicité et sobriété caractérisent la salle à manger et le salon, très blanc et bois, avec une longue table en chêne Bigfoot de Philipp Mainzer (e15), des chaises 558 Segesta Wood de Alfredo Häberli (Alias). Côté cheminée, une table basse en vieille poutre recyclée voisine avec des canapés Nebula en lin (Diesel with Moroso) et les fauteuils LC4 et LC1 de Le Corbusier, Jeanneret et Perriand (Cassina), tandis que deux fauteuils Utrecht de Gerrit Thomas Rietveld (Cassina) invitent à la détente près de la Coffee table de Noguchi (Vitra). Dans la master avec terrasse, très cocooning et à l’image d’un refuge de montagne, le fauteuil Lounge des Eames (Vitra), près de la table d’appoint en liège Cork Family de Jasper Morrison (Vitra), permet de s’installer confortablement pour profiter du panorama sur la nature. Une vue éblouissante que l’on admire aussi depuis la baignoire de la salle de bains de la master trônant sur une estrade. Entre justesse, équilibre et élégance, le chalet Zylkène est un véritable havre de paix et de chaleur, vraiment réussi. www.rbcmobilier.com http://atelier-brun-architectes.com
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| DOMESTIQUE | Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland
Chaque zone a été conçue avec une infime attention, de l’éblouissante cave à vin (ci-contre) aux espaces de circulation. L’art contemporain sublime par ailleurs le chalet, avec des œuvres de Gregory Watin (page de droite) ou encore de Paul Sibuet (page précédente).
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“ Les intérieurs devaient traduire un équilibre entre sophistication et bonne facture mais sans ostentation. ”
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| DOMESTIQUE | Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel
À Courchevel 1650, l’architecte d’intérieur Christophe Tollemer donne vie au chalet Laouen, esquissé dans les moindres détails pour une famille. Une habitation éblouissante, à la fois classique et contemporaine, ennoblie par la sensibilité, l’exigence et l’inventivité de son créateur. Texte : Delphine Després Photos : © Jérôme Bryon
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Le chalet Laouen à Courchevel 1650, entièrement réinterprété par Christophe Tollemer, conjugue classicisme et modernité, tout en respectant la tradition.
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| DOMESTIQUE | Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel
Entièrement ouverte, la pièce de vie (sur cette double page) affiche d’imposants volumes, avec, au fond, une cuisine sur mesure réalisée dans le même bois que les murs pour une parfaite intégration. L’une des parois de la cheminée centrale, en métal noir et en bois, cache même un téléviseur !
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À l’origine du projet, un chalet de 1965 dont l’emplacement, à Courchevel 1650, était tout à fait magique. Les actuels propriétaires, un jeune couple très dynamique avec quatre enfants, ont un coup de foudre pour l’endroit – sur les pistes – et acquièrent la bâtisse. Pour la remodeler entièrement, ils font appel à l’architecte d’intérieur Christophe Tollemer, désormais installé à Paris et déjà auteur de nombreuses réalisations extraordinaires à Courchevel : chalets privés, hôtels Les Airelles et Le Mélézin, etc. Ainsi a pris forme, en huit mois seulement – grâce, entre autres, à la complicité de l’équipe Spie Batignolles de Chambéry – le chalet Laouen : 1 000 m2 abritant notamment sept chambres, un grand bar, une salle de cinéma, une immense pièce à vivre, un jacuzzi phénoménal, une remarquable cave à vin vitrée, etc. Pour le couple, la notion de famille était primordiale. Christophe Tollemer devait donc concevoir un chalet basé sur le partage et la convivialité. Le tout, avec des matériaux nobles, de très belles matières et des volumes importants baignés de lumière naturelle. L’architecte d’intérieur a ici tout dessiné, des extérieurs aux intérieurs. Si les façades, en pierre et épicéa teinté marron foncé, reprennent certaines références anciennes
de montagne, les différents assemblages de matériaux et les larges ouvertures confèrent des notes plus contemporaines à l’ensemble. Les intérieurs conjuguent également classicisme et modernité pour un résultat très intemporel, convaincant et d’un raffinement extrême. Christophe Tollemer a esquissé de nombreux meubles, comme la grandiose table de salle à manger en chêne et les consoles suspendues par des lanières de cuir et des anneaux de bronze dans l’entrée. D’autres meubles sont signés Promemoria, Porta Romana ou encore Bellavista. Les luminaires des circulations sont de la Maison Charles, certaines appliques de chez Pouenat, les tissus de Holland & Sherry principalement, ou Dedar. Flanelles et cachemires dialoguent joliment avec les vieux bois clairs qui tapissent tous les espaces. Les tapis des chambres proviennent directement du Népal ; les carreaux sont de Winckelmans, fabricant de carreaux grès cérame fin vitrifié depuis 1894, etc. L’art contemporain occupe aussi une place prépondérante, avec des tableaux de Pierre Roy-Camille, un vase et un tableau de Pierre Gagnère.
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| DOMESTIQUE | Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel
L’espace salle à manger, près des ouvertures vitrées, associe avec justesse fauteuils verts de style et mobilier sur mesure en chêne, dessiné par Christophe Tollemer, aux lignes actuelles.
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“ Christophe Tollemer devait concevoir un chalet basé sur le partage et la convivialité. Le tout, avec des matériaux nobles, de très belles matières et des volumes lumineux. ”
Colonne vertébrale du chalet, l’escalier, avec un garde-corps en verre, est constitué de marches en pierre éclairées par des LED. Un matériau remarquablement façonné par un marbrier.
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| DOMESTIQUE | Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel
La salle de bains de la master épouse des symétries impeccables – fidèles à la philosophie du cabinet Tollemer –, avec une très grande douche entourée, de chaque côté, par un meuble vasque : l’un pour madame, l’autre pour monsieur.
Une installation délicate de branches blanches de la créatrice Isabelle Sicart, tenues par des cordes de chanvre, domine la salle à manger. Les hôtes aiment l’admirer depuis la mezzanine, dédiée à la détente et à la dégustation du vin, ouverte sur la pièce principale, sublime avec sa charpente apparente. Un miroir Sun en céramique non vernissée, ancien, du sculpteur Georges Pelletier (Harter Galerie à Nice) a été choisi dans l’une des salles de bains. Près de l’escalier en pierre, absolument magistral, une sculpture monumentale de l’artiste engagée Claire Morgan semble flotter dans l’entrée à l’impressionnante hauteur – six mètres. Comme dans tous ses projets, Christophe Tollemer a collaboré avec des artisans d’exception pour penser son décor très harmonieux. Une multitude de détails concourt à parfaire l’ensemble, à l’image de ces mosaïques dans les douches dont les tonalités font écho à celles des tissus des chambres. Dans la chambre des maîtres, un paravent sur mesure en tissu est encadré de bronze, avec des charnières qui logent des veilleuses… Partout, les volumes dévoilent des symétries parfaites. Dans la salle de bains de la master par exemple, deux vasques aux proportions identiques ont trouvé refuge de chaque côté de la douche XXL.
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Le fameux « axe tollemerien », s’amuse l’architecte : « Le fait de pouvoir axer les choses permet de calmer l’œil et de mettre en valeur les matériaux. L’axe est fondamental dans notre travail. » Du chalet Laouen émane une atmosphère très chaleureuse, et rêvée pour une vie de famille. Et l’architecte d’intérieur de conclure : « Les propriétaires désiraient que leur chalet soit unique. Je peux affirmer qu’il l’est vraiment. J’ai pris énormément de plaisir à élaborer ce projet, car j’ai tissé une magnifique relation humaine avec eux. Ils nous ont fait confiance et nous ont laissés nous exprimer. »
www.christophe-tollemer.com
Dans les chambres, comme celle-ci pour les invités, l’architecte d’intérieur a fait fabriquer des tapis au Népal avec un motif original. « J’ai souhaité, avec ce motif, que l’on ait le sentiment que le parquet coule sur la partie naturelle du tapis », explique-t-il. Dans les salles de bains, mosaïque, bois ancien et pierre cohabitent.
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| DOMESTIQUE | Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad
Laissant libre cours à leur imagination, les architectes Humbert & Poyet jouent la démesure somptueuse. Visite d’un nouveau chalet haute couture à Gstaad. Texte : Jackie Séguin Photos : © Francis Amiand
Nouveau chalet à Gstaad, signé Humbert & Poyet.
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| DOMESTIQUE | Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad
L’architecture traditionnelle de ce chalet de 600 m² est conservée pour la charpente : un extérieur imposant mais classique qui s’inscrit aristocratiquement, à Gstaad, dans son environnement alpin. Mais les intérieurs vont, eux, jouer la carte d’une modernité orgueilleuse et convaincante : entièrement dessinés par les architectes Humbert & Poyet dans des matériaux bruts, métamorphosés, pour un résultat d’exception paradoxale. Le cahier des charges : un lieu unique jusque dans ses moindres détails. Le challenge est d’autant plus passionnant qu’il n’autorise aucune erreur, même discrète, sur trois niveaux résidentiels. Une carte, certes blanche, mais une seule carte pour Emil Humbert et Christophe Poyet : magnifier chaque élément dans une séduction globale incontestable. Le choix se porte sur des matériaux bruts traités de manière contemporaine et intemporelle. Une juxtaposition de matières finement choisies respecte l’identité de la structure et de l’environnement extérieurs. Nos architectes misent sur la rencontre des bois anciens et de matériaux nobles, pour un contraste graphique et épuré.
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Ces bois sont récupérés dans de vieilles fermes abandonnées, puis poncés et carbonisés. Le marbre, le bronze, le laiton, les fourrures, le velours ou le cachemire viendront accentuer luxe et volupté de leurs couleurs claires ou chaudes. L’escalier sera central, chef d’orchestre dans la distribution des espaces sur les trois niveaux. Une cage verticale de bois et de laiton dont l’élégance graphique éclot dans le dessin de Humbert & Poyet. Le contour est en lame de mélèze ancienne, le sol en chêne teinté noir avec insert en laiton et les nez de marche en pierre bleue du Hainaut. Le salon interprète la symphonie au sol, par le contraste du chêne teinté sombre avec les paysages enneigés environnants. La cheminée, thème central, sur mesure, joue la pierre bleue, et la lame de mélèze ancienne. Le style épuré est en synchronisme parfait entre la tradition et le moderne. Les pieds des canapés de chez Casamance répondent en écho aux tables basses dorées en laiton poli et martelé. Tous les meubles ont été dessinés par Humbert & Poyet. Les tissus et fourrures d’exception, tout comme les œuvres d’art interprètent les mouvements de couleurs plus profondes.
Le luxe chaleureux s’impose avec évidence : le plaid en coyote véritable naturel, sur la méridienne devant la cheminée, ou le tapis en agneau de Mongolie blanc pur qui réchauffe le marbre du bar (page de gauche).
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| DOMESTIQUE | Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad
Le laiton apporte sa brillance orgueilleuse dans toutes les pièces : tables d’appoint dorées « Quille Monsieur et Madame » en laiton martelé et bois fossile, de Philippe Hiquily, ou la finition mat et laiton satiné, de la cuisinière La Cornue et la hotte sur mesure, en laiton martelé (page de droite).
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Du mobilier vintage a également été chiné par les décorateurs pour parfaire l’harmonie. La mélodie, dans la salle à manger, célèbre la puissante note rouge d’un tableau avec la note bleu canard des chaises, Eero Saarinen, l’Atelier 55. Les luminaires, eux, reprennent les notes d’acier laqué et de marbre ou de laiton poli : lampadaire « Stilnovo » de l’Atelier 55 ; suspension, dessinée par Humbert & Poyet en laiton poli et albâtre ; appliques teintées noir et albâtre selon un dessin des architectes. Dans les chambres, la sérénade reprend le couplet bois, tissus, fourrures et luminaires dans cette fausse modestie d’une réussite mise en scène. Dans les salles de bains, marbres, laiton brossé sont montés en gamme par les laques bleues… Cette œuvre architecturale résonnera dans votre mémoire comme l’opéra Tannhäuser de Wagner, l’ensemble d’un lyrisme flambant, de chœurs majestueux et d’amples mélodies qui résonnent avec la foi des bâtisseurs…
www.humbertpoyet.com
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| DOMESTIQUE | Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad
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“ Le cahier des charges : un lieu unique jusque dans ses moindres détails. Le challenge est d’autant plus passionnant qu’il n’autorise aucune erreur, même discrète. ”
Marbre et pierre s’imposent : dans les salles de bains, marbre mouluré en Nero Marquina pour les murs et mosaïque marbre Nero Marquina et Carrare autour de la baignoire et dans la douche. Et même dans le dressing, où le lavabo et le sol sont en pierre bleue avec insert en marbre noir, ici réchauffé par le bois et le cuir.
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| PROJET | Chalets Kantaa et Hirvi – Megève
Sur cette double page : le chalet Kantaa à Megève. Il dispose de vastes volumes ouverts sur la nature et d’un décor contemporain signé par Charles Zana.
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À travers la réalisation des chalets Kantaa et Hirvi à Megève, en cours de livraison, l’architecte parisien Charles Zana nous dévoile sa vision de l’habitat de montagne d’exception, avec des intérieurs contemporains sophistiqués mêlant art de vivre et plaisirs de l’après-ski. Visite en avant-première. Texte : Delphine Després Illustrations : © Valentinstudio
Kantaa et Hirvi figurent parmi les nouveaux chalets de luxe à Megève. Et l’initiateur de ces projets, la société luxembourgeoise Stonessence Capital – qui gère les fonds d’investisseurs avertis pour qui elle développe des biens immobiliers de prestige destinés à une clientèle internationale exigeante – a tout mis en œuvre pour révéler la magnificence de ces bijoux des neiges. En premier lieu, les chalets jouissent d’un emplacement de choix à Rochebrune… Kantaa, en bordure d’une zone naturelle protégée à 15 minutes de marche du village, profite d’une situation exceptionnelle skis aux pieds et de vues spectaculaires. Hirvi, donnant sur une prairie naturelle, à moins de 300 mètres de la télécabine de Rochebrune, est lui aussi facilement accessible à skis, tout en bénéficiant d’un calme absolu… Autres dénominateurs communs : la qualité des prestations et un décor haute couture ! Pour réaliser l’intérieur de ces chalets, dont les structures ont été conçues par Bruno Perrin de l’agence megévanne Art Project, les dirigeants de Stonessence ont opté pour le célèbre architecte Charles Zana, réputé pour ses réalisations sur mesure, élégantes et modernes. « J’ai réfléchi à la manière de réinterpréter de façon contemporaine le chalet traditionnel, explique Charles Zana. J’ai souhaité traduire l’art de vivre à Megève, mais je désirais qu’il soit plus raffiné encore. J’ai imaginé des intérieurs – toujours cadrés sur des vues –, des circulations et des décors répondant aux besoins d’une famille qui reçoit proches et amis dans une dynamique très actuelle. »
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| PROJET | Chalets Kantaa et Hirvi – Megève
Sur cette double page : le chalet Kantaa à Megève. Partout, cette demeure de luxe jouit de très beaux matériaux.
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Très chics et habillés de façades en vieux bois, de soubassements en pierre et de larges ouvertures sur la nature, les chalets Kantaa et Hirvi comportent également quelques similitudes en matière de confort – ultime – et d’équipements de bien-être et de loisirs, avec pour chacun, une pièce de vie très ouverte embrassant le paysage, un dortoir avec six lits, une chambre de personnel, une cave à vin (La Sartoriale), une salle de cinéma (Luxera Concept à Genève), un sublime spa avec hammam et jacuzzi, une salle de fitness Technogym, etc. Les chalets répondent cependant à deux expressions différentes. Dans la pièce de vie du chalet Kantaa, un sol en béton ciré, des panneaux en acier noir et du vieux bois donnent le ton. Sa contemporanéité est aussi marquée par une collection pointue de pièces de design, à l’image, entre autres, des luminaires Apparatus, de la console Minotti de l’entrée, de la table Boboli de Rodolfo Dordoni (Cassina) ou encore des fauteuils Utrecht de Gerrit Thomas Rietveld (Cassina) qui font face à l’immense cheminée en pierre de Belgique et acier noir. Les meubles des trois chambres de l’étage inférieur, imaginées comme des suites, proviennent de l’éditeur B&B Italia. Le bar, lui, près de la salle de jeux avec billard, est agrémenté de profonds fauteuils
en peau de mouton (By Lassen), de tabourets Tractor Stool (BassamFellows), de poufs et d’une table basse Baxter… Des parquets clairs (Oscar Ono) et des salles de bains en marbre Bianco Carrara (Salvatori), aux formes et structures différentes, complètent l’élégante panoplie. La master, quant à elle, presque traitée comme une habitation indépendante, occupe de vastes volumes sous charpente – plus de 40 m2. Parée de véritable vieux bois, elle possède une terrasse privative paysagée très agréable. Pour le chalet Hirvi, Charles Zana s’est davantage inspiré de la minéralité de la montagne, avec une forte présence de la pierre : de la San Vicente dans l’entrée, un socle en granit du Mont Blanc au niveau de la cheminée, pièce maîtresse du salon, de la Pietra Piasentina dans le spa, de la Crema d’Orcia (Salvatori) dans les salles de bains, etc. Comme dans le chalet voisin, Hirvi brille par la présence de matériaux nobles et remarquables. Du vieux bois et un parquet foncé (Oscar Ono), omniprésents, viennent par ailleurs dialoguer avec la pierre… Saisissant, ce mariage d’éléments naturels inscrit joliment le chalet dans son environnement. Les concepteurs du lieu lui ont aussi conféré une superbe master de 47 m2 et trois suites soignées. Pour parfaire l’ensemble, l’architecte parisien a sélectionné quelques beaux
meubles et luminaires : canapé B&B Italia, console SC16 (De Padova), fauteuils Ipanema de Jorge Zalszupin (Espasso), canapé Poet Sofa et chaises 109 de Finn Juhl, luminaires Cloud dans l’entrée et Triad 15 dans la salle à manger (Apparatus), etc. Pour Kantaa et Hirvi, Charles Zana, reconnu pour son expertise en matière d’art, a également su marier avec justesse architecture, design, décoration et œuvres d’art contemporain. Ces deux chalets inouïs s’imposent comme des lieux de villégiature rêvés, offrant le meilleur de l’art de vivre à la montagne dans un style alpin mais résolument moderne.
www.zana.fr www.stonessencecapital.com
Les chalets Kantaa et Hirvi sont également disponibles à la vente et à la location. Plus d’informations par email : invest@stonessencecapital.com
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| PROJET | Chalets Kantaa et Hirvi – Megève
Pour le chalet Hirvi à Megève (sur cette double page), Charles Zana a davantage axé la décoration autour de la thématique de la nature, avec du vieux bois et de la pierre, que l’on retrouve partout dans les différents espaces.
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“ Autres dénominateurs communs : la qualité des prestations et un décor haute couture ! ”
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| PROJET | Chalet Karat et programme Eskape by Ikone
La société genevoise Ikone s’illustre dans le domaine de l’immobilier de luxe, et conçoit des projets éblouissants à travers le monde, et notamment à la montagne. À Megève, elle lève le voile sur deux réalisations à venir : le Chalet Karat et le programme Eskape. Avant-première. Texte : Lina Mistral Illustrations : © Valentinstudio
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Ikone imagine des projets globaux, de l’achat du bien, en passant par la création du mobilier ou encore l’acquisition d’œuvres d’art contemporain. Des réalisations clés en main, de la recherche à la livraison, basées sur la « perfection et le raffinement, la rigueur et la sophistication, l’innovation et la tradition ». Ses deux derniers opus à Megève, « ski in and out », le Chalet Karat et le programme Eskape, s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Et dans un environnement prestigieux. À 10 minutes à pied du village, et à 50 mètres du restaurant Le Delicium, le Chalet Karat sur un terrain de 2 000 m2, impose sa majesté avec ses volumes d’exception : près de 800 m2 sur plusieurs niveaux qui abritent un spa avec piscine, une master, six suites, une chambre de personnel et des garages. Avec ses hauteurs sous charpente impressionnantes, sa pièce de vie immense, ses larges suites, munies chacune d’une salle de bains, ses équipements high-tech, Karat joue la carte de la délicieuse démesure. Le programme immobilier Eskape, lui, compte des appartements ultra luxueux, au confort moderne et raffiné. Si la qualité des prestations de ces habitations est prodigieuse, l’emplacement du programme, élaboré dans un mouvement éco-responsable, l’est tout autant. Situés au bord des pistes du domaine de Rochebrune, au pied des remontées mécaniques et de l’école de ski,
les appartements disposent d’un accès piéton au village très facile. Ils bénéficient d’espaces intérieurs et extérieurs de réception généreux et de suites d’une élégance folle. Et que dire des équipements et des services de cette offre « lifestyle montain lodge »… Ils anticipent tous les désirs de la clientèle ! Accès hautement sécurité, piste de luge privée, ski room service, salle de sports, simulateurs de golf et de jeux, lounge cook, service de conciergerie, véhicules électriques à disposition, etc. : tout a été pensé dans les moindres détails. Magnifiés par des matériaux nobles, principalement de la pierre et du bois, les intérieurs de ces deux ensembles aux tonalités douces multiplient les matières et les étoffes précieuses, tout en valorisant un mobilier contemporain sur mesure ou issu des meilleurs éditeurs. Ultime féerie : le décor naturel. Karat et Eskape jouissent de panoramas inouïs sur le charmant village de Megève et sur les sommets immaculés (Mont Blanc). Deux projets incroyables, et des biens à la vente, pour vraiment déconnecter, se ressourcer, et vivre pleinement l’expérience de la montagne dans un cadre hors du commun et enchanteur.
www.ikone.com
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| PROJET | Chalet Karat et programme Eskape by Ikone
“ Des projets basés sur la perfection et le raffinement, la rigueur et la sophistication, l’innovation et la tradition. ”
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| HÔTEL | Le Mélézin – Courchevel
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Après huit mois de travaux, Le Mélézin, l’adresse montagnarde du groupe hôtelier Aman, a rouvert en décembre dernier ses portes pour divulguer son adresse dans une version revisitée par l’agence d’architecture d’intérieur de Christophe Tollemer. Au programme, l’opération maîtrisée du changement d’une marque hôtelière qui connaît parfaitement son métier. Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Amanresorts
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| HÔTEL | Le Mélézin – Courchevel
Coincé entre le confort d’une chaise longue, le batillage de l’eau de la piscine bleu Maldives et un soin de récupération de muscles trop gourds, élaboré au nouveau spa qui vient tout juste d’ouvrir ses portes, on oublierait presque que l’hôtel Le Mélézin, l’une des adresses les plus en vogue de l’étincelante station de ski de Courchevel, dans les Alpes de Savoie, a rouvert ses portes depuis moins d’un an. À leur arrivée, les hôtes auront distingué les premiers émois d’un changement fait tout en douceur, celui d’une entrée qui grignote aujourd’hui sur ce qui était jadis une allée. Parée de verre, cette antichambre invite, en toute transparence, à pénétrer dans la grande bâtisse, imaginée vingt-cinq années plus tôt par l’architecte Edward Tuttle et aujourd’hui entièrement redessinée par le décorateur d’intérieur Christophe Tollemer. C’est du reste à ce même étage, ceux des espaces dits publics, que Le Mélézin aura été plus chamboulé qu’ailleurs, s’adoubant d’une nouvelle réception, d’un nouveau restaurant et d’un bar et de son Cigar Lounge d’où il fait bon admirer les cimes en brûlant un cigare roulé à la main, en provenance directe de l’adresse de République
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Dominicaine du groupe hôtelier, l’Amanera… Si en 2014, 12 chambres Ski Piste ont déjà été entièrement rafraîchies dans des tons chics et discrets, ce sont aujourd’hui au tour de 19 chambres et suites de dévoiler de nouveaux apparats, et, pour trois d’entre elles, une large terrasse et son jacuzzi privé. Faisant sien l’adage de Lampedusa qui affirmait « qu’il faut que tout change pour que rien ne change », Le Mélézin offre là une sublime leçon de savoir-faire, œuvrant plus dans le perfectionnement de l’expérience de ses clients que dans le changement tonitruant et radical. Et à la magie Aman de poursuivre son œuvre… www.aman.com
“ Le Mélézin s’impose comme l’une des adresses les plus en vogue de l’étincelante station de ski de Courchevel. ”
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| HÔTEL | Four Seasons – Megève
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Fruit d’une collaboration étroite entre la famille Rothschild et le groupe international Four Seasons, leur premier hôtel de montagne en Europe vient d’ouvrir. Surplombant le village, accroché aux pentes alpines, au cœur d’un jardin aux 18 000 plantes, le complexe jouit d’un contexte exaltant. Texte : Jackie Séguin Photos : DR
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| HÔTEL | Four Seasons – Megève
“ Un cadre délicieusement sophistiqué et douillet. ”
L’alliance de la situation et d’un souci recherché du détail apporte aux 55 chambres (dont 14 suites) une séduction toute particulière : prédominance de bois foncés (parquets, murs plaqués, consoles, mobilier des salles de bains), touches de tons gris et caramel clairs, tapis aux motifs ethniques s’unissent pour offrir un cadre délicieusement sophistiqué et douillet. La vue saisissante de chaque terrasse s’ouvre sur les monts alpins verdoyants, ou immaculés. Les toiles de Thierry Bruet, dans les chambres et couloirs, esquissent une inspiration spirituelle. Deux restaurants, dotés de terrasses, et un bar envoûteront rétines et papilles. Le 1920, deux étoiles au Michelin, et sa perspective sur la montagne, son atmosphère élégante et feutrée, séduit par des teintes caramel claires, des tables de cuir cintré de bronze, et une cave vitrée. Le chef travaille avec les producteurs locaux ainsi qu’avec la Ferme des Trente Arpents qui fabrique, entre autres, l’unique Brie de Meaux fermier. L’inspiration des crêtes alpines l’amène à élaborer des plats de saison subtilement inspirés. Le restaurant japonais Kaito arbore un style oriental-chic : murs habillés de flanelle et colonnes gainées de cuir rouge, sol aux motifs en zigzag de granit noir alternativement mat et brillant, inspiré par l’architecte mégevan, Henry-Jacques Le Même. Le design du Bar Edmond est sublimé par le somptueux comptoir éclairant conçu par l’artiste souffleur de verre Gilles Chabrier, créateur également de l’impressionnant desk de réception. La colossale Cave à Vin aux 12 000 bouteilles est composée d’un unique meuble de verre, accessible par un étonnant escalier de verre et de métal. Le 1920 et le Bar Edmond sont « intimisés » par des suspensions de l’artiste verrier Jeremy Maxwell, aussi auteur du lustre spectaculaire de la Cave à Vin. Le Four Seasons offre bien sûr des prestations de luxe et des services personnalisés qui feront honneur à la montagne : réservation de forfaits, de matériel et de cours de ski, sortie ski-safari en hélicoptère, réglage précis et préparation du matériel (dont chauffage des chaussures au petit matin !). Les moniteurs de l’ESF, partenaires de l’hôtel, guideront les clients sur les 400 kilomètres du domaine skiable Evasion Mont-Blanc. Le spa, le plus grand des Alpes françaises, propose six salles de soins, sauna, hammam, séances d’ostéopathie. Complété d’un centre de fitness ouvert 24h/24, guidé par des coachs sportifs, une spectaculaire piscine intérieure (dotée d’un espace de balnéothérapie) et extérieure. Une offre santé et bien-être prestigieuse. Complexe de faste et d’art, le Four Seasons Megève a su s’épicer avec finesse et équilibre de l’essence de la nature et de la culture montagnarde.
www.fourseasons.com
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| HÔTEL | Courcheneige – Courchevel
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Fraîchement rénové, l’hôtel Courcheneige prend le contre-pied des établissements qui misent sur l’extravagance. Il prône des valeurs simples, authentiques et propose finalement l’essentiel : de la convivialité, un extrême confort, un environnement de rêve, un décor soigné et chaleureux. Rendez-vous à Courchevel 1850, au milieu des pistes. Texte : Delphine Després Photos : © Hôtel Courcheneige
Bienvenus à Courchevel, dans un univers baigné de luxe… Sur quatre niveaux, la station offre de multiples pistes sur 150 kilomètres de ski alpin, foulées par des skieurs aux spatules les plus high-tech du moment. Avec un privilège supplémentaire : celui de figurer au sein des Trois Vallées et de son domaine skiable d’exception ! Tout ici rappelle, chaque nouvelle saison hivernale, le prestige de la star des Alpes, avec l’ouverture, entre autres, de nouveaux hôtels quatre ou cinq étoiles… À l’opposé de cette dynamique, l’hôtel Courcheneige, entièrement rénové l’an dernier par l’agence anglo-espagnole Originals Interiors, n’a pas à rougir : au contraire, il a tout pour plaire ! Même s’il ne compte que trois étoiles, il figure parmi les spots où il fait vraiment bon séjourner ! Pourquoi ? Les raisons sont multiples.
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| HÔTEL | Courcheneige – Courchevel
Peut-être pouvons-nous commencer par évoquer son emplacement… Parce qu’il est magique ! Le Courcheneige est le plus haut établissement de Courchevel 1850, et surtout, il se trouve réellement au milieu des pistes, au cœur de celle de Bellecôte ! Ce qui ravit les skieurs qui partent dévaler les pentes depuis l’hôtel directement, après avoir loué leur matériel dans la nouvelle boutique de l’hôtel, créée en partenariat avec la marque de ski Head. Autant dire que l’environnement est parfait… Et les panoramas sur les montagnes demeurent féeriques. On ne se lasse pas de contempler ces vues incroyables, notamment depuis l’immense terrasse ensoleillée du restaurant de l’hôtel, la brasserie De Laroche, inspirée par l’aviatrice Raymonde de Laroche. Entièrement réinventée par deux gastronomes de Courchevel, Christian Sturm et son chef exécutif Franco Roméo, cette brasserie-grill propose une fusion entre la cuisine traditionnelle des Alpes et la cuisine méditerranéenne, sans oublier
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quelques pizzas maison préparées avec de bons produits italiens. De l’autre côté de la terrasse, au plus près des pistes, le Courcheneige inaugure aussi un concept inédit, nommé Waikiki : une beach party sur les pistes où l’on déguste, dès midi, cocktails et burgers gourmets, dans une ambiance tropicale et décalée ! La métamorphose des intérieurs est très réussie. Dès l’entrée, le ton du nouveau décor est donné avec une atmosphère chaleureuse mâtinée de tonalités grises et orangées. Les espaces communs ont été aménagés et décorés de manière moderne. Les architectes ont opté pour des codes alpins, avec beaucoup de bois et des matières tissées chaudes qui invitent à la détente : poutres apparentes, parquet en bois, pierre sur certains murs, fauteuils profonds bruns ou verts et poufs en cuir, références vintage, objets chinés ou actuels, meubles parfois en métal, tapis géométriques et colorés un brin ethniques, etc. La décoration de ces salons paraît, au premier coup d’œil, presque chargée,
mais l’équilibre est là ! Et surtout, on se sent chez soi, grâce au décor certes, mais aussi au personnel très accueillant et souriant. Les 86 chambres, pour deux, trois, quatre ou cinq personnes, très lumineuses et cocooning, sont dans l’air du temps. Elles épousent les mêmes tonalités que le lobby, avec des murs et des sols en bois, de belles matières, des éclairages subtils… Quelques clins d’œil nous rappellent également la montagne, et les vues sur les sommets immaculés, depuis les habitations, sont époustouflantes. Ce spectacle – si reposant le soir lorsque les skieurs ont déserté –, on l’admire aussi depuis le grand jacuzzi extérieur qui nous plonge dans un état de relaxation ultime. Une belle expérience hôtelière à vivre en amoureux, entre amis ou en famille, qui nous démontre que Courchevel n’est pas seulement réservée à une élite !
www.courcheneige.com
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© Ydo Sol
| HÔTEL | Severin’s – The Alpine Retreat – Lech am Arlberg
Texte : Emma Ferrante Photos : DR
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© Ydo Sol
Chalet privé La Résidence.
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© Tom Kohler Internationale Fotografie
© Tom Kohler Internationale Fotografie
© Magulski
Chalet privé La Résidence.
© Tom Kohler Internationale Fotografie
| HÔTEL | Severin’s – The Alpine Retreat – Lech am Arlberg
“ Le Severin’s conjugue éléments naturels et modernes, matériaux soigneusement choisis, design élégant et traditions autrichiennes. ”
En décembre 2016 le Severin’s – The Alpine Retreat ouvrait ses portes, dans un paysage de rêve à Lech am Arlberg. L’hôtel dispose d’un emplacement remarquable et stratégique, dans l’un des premiers domaines skiables au monde, avec 305 kilomètres de pentes servies par 87 remontées mécaniques. Et avec sa vue panoramique sur le paysage alpin, on peut dire qu’il possède bien des atouts séduisants… L’adresse compte neuf sublimes suites, un chalet privé « La Résidence », un restaurant gastronomique, une piscine intérieure à débordement et des objets d’art contemporain. Grâce à l’association d’éléments naturels et modernes, d’une technologie haut de gamme, de matériaux soigneusement choisis, d’un design élégant et de traditions autrichiennes, l’établissement, confortable et harmonieux, a obtenu cinq étoiles. Les neufs suites raffinées sont toutes dotées du meilleur du mobilier, provenant de l’éditeur italien Minotti, de draps de lit luxueux, de téléviseurs Loewe, de systèmes audio Revox, d’œuvres d’art du célèbre Roy Lichtenstein, etc. La « résidence », chalet privé de 423 m2 sur deux étages, jouit de sa propre entrée, d’un ascenseur, d’une pièce à vivre de 110 m2, d’une cuisine équipée à la pointe, d’un jacuzzi et de terrasses privées donnant sur les somptueuses montagnes et le village de Lech. Avec, à disposition, quatre chambres et salles de bains, cheminées, cinéma 3D et local à ski privé. Côté expériences culinaires, le chef Stephan Kriegelstein, réputé pour être le meilleur nouveau venu de la région, séduit sa clientèle avec ses plats exceptionnels. Le bar et le salon accueillent également les hôtes pour boire un verre après le ski ou le dîner. Une cave à vin ouverte aux dégustations, des dîners privés, des événements exclusifs complètent les plaisirs… Tout comme le spa, qui abrite salon de coiffure, piscine intérieure à débordement, saunas, bains à vapeur, zone Technogym. Un séjour salvateur.
www.severins-lech.at
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Suite Senior.
© Tom Kohler Internationale Fotografie
© Ydo Sol
Chalet privé La Résidence.
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| HÔTEL | Tofana – San Cassiano
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Texte : Emma Ferrante Photos : © Alex Fiz
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| HÔTEL | Tofana – San Cassiano
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“ Le style alpin donne le ton et crée une ambiance détendue. ”
Günther et Verena Frena, les propriétaires de l’établissement, ont trouvé leur inspiration dans l’architecture de la ville de Balzano, et avec l’aide de l’agence de design Noa. Ainsi, en 2015, Lukas Rungger, Christian Rottensteiner et Marina Gousia commencent la planification architecturale avec l’aide de Lea Mittelberger pour le design intérieur. « Ils s’étaient déjà familiarisés avec certains de nos projets et étaient très ouverts à nos idées, explique l’architecte d’intérieur. C’est pourquoi, nous nous sommes inspirés de leurs jeunes et dynamiques personnalités, comme point de départ. » L’architecture de l’hôtel montre une construction à la base très large, en contraste avec le haut qui se rétrécit et fait référence à un pic montagneux. Les balcons sont irréguliers et asymétriques, et l’hôtel n’a aucun toit. Sa forme est modelée sur la roche et représente un camp de base alpin. Le caractère urbain et informel du nouveau Tofana est fascinant. Place est faite à un style alpin qui donne le ton et crée une ambiance détendue. Au sommet de l’hôtel a été construit un espace bien-être, domaine de relaxation, sur la terrasse solaire, où l’on regarde les nuages et on se détend dans un jacuzzi en admirant les sommets des Dolomites. Côté chambres, chaque étage dispose d’une couleur différente (vert, bleu, rouge ou lilas). Et chaque habitation,
très confortable, compte un extérieur plus ou moins grand – balcon ou terrasse. Leur design demeure moderne, et de grandes fenêtres permettent d’admirer une vue imprenable sur les montagnes. Le Serafino Restaurant, quant à lui, est le cœur de la maison Tofana. Il a toujours été dirigé par le grand-père Serafino, qui est parti en offrant ses plus grands secrets culinaires et tout son enseignement. La cuisine fleure bon les véritables produits du terroir, épices et arômes également. À disposition, un grand buffet pour le petit déjeuner – avec une zone pour végétaliens –, un temps bistrot pour le déjeuner et au dîner, une table au choix dans la jolie caverne romantique de l’hôtel, inspirée, toujours, par ce côté alpin et animalier, où chaque pièce raconte une histoire. Une grande sélection de vins locaux clôture l’ensemble. L’hôtel Tofana met à disposition un espace dédié aux hôtes, avec des suggestions d’excursions à ski, des promenades et randonnées, de pistes cyclables, etc. Les Dolomites offrent en effet un grand nombre d’activités : l’hiver, ski dans la station Alta Badia, l’été, sorties en VTT. L’hôtel accompagne également sa clientèle pour des sessions de yoga, pilates, méditations et bien-être.
www.hoteltofana.it
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| HÔTEL | Weisses Kreuz – Burgusio
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Le romantique hôtel Weisses Kreuz est un refuge pour ceux qui cherchent une expérience singulière dans le Sud-Tyrol. Un endroit unique où partout on retrouve des traces de son histoire entre routes romaines antiques, salons gothiques et pièces d’époque de la Renaissance. Révélations. Texte : Emma Ferrante Photos : © Daniel Zangerl
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| HÔTEL | Weisses Kreuz – Burgusio
C’est l’histoire, l’environnement, et par-dessus tout, sa clientèle, qui font de l’hôtel Weisses Kreuz ce qu’il est désormais. Un mélange d’ancien et de moderne pour des vacances inoubliables. Tant par le paysage unique de la Vallée Venosta, que par la beauté de son village, Burgusio, la destination de rêve, été comme hiver, offre une richesse de points culminants culturels et de trésors naturels. L’hôtel a représenté beaucoup de choses – une ferme, une auberge, un restaurant – avant d’être ce qu’il est aujourd’hui. Il compte trois bâtiments qui enferment, entre autres, la maison mère avec un certain nombre de chambres et suites, la réception, le restaurant et le centre de bien-être. La nouvelle construction qui est collée à la maison mère abrite les nouvelles suites. Quant au dernier bâtiment Zum Löwen, situé à 20 mètres sur la place du village, il prend place dans une bâtisse de 1236 avec des suites historiques et d’autres modernes. Et aujourd’hui, le Zum Löwen représente l’architecture emblématique du Sud-Tyrol… Un édifice beau et éternel, une fenêtre sur le passé, cependant ancré au présent grâce à sa structure en béton. C’est à l’équipe d’architectes Stephan Marx et Elke Ladurner qu’a été confiée la restructuration de l’hôtel. Ils ont apporté à 800 ans d’existence, un rajeunissement, avec grand soin, attention et respect.
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Tout particulièrement au niveau du Zum Löwen : ils ont redonné vie à ce bâtiment, qui représente de nouveau le centre de vie du village. Ils ont également rénové et étendu l’hôtel Weisses Kreuz. Ainsi, la décoration reste linéaire et les intérieurs confortables. Côté restauration, c’est le jeune chef Marc Bernhart de Burgeis que l’on retrouve aux fourneaux. Il interprète des classiques de cuisine alpine avec une torsion moderne et des recettes venant du monde entier. Avec son sens aigu des saveurs et son choix d’ingrédients de qualité, Marc Bernhart enchante les invités avec ses créations gourmandes. L’hôtel Weisses Kreuz accorde par ailleurs une place prépondérante à la relaxation pure, à la chaleur, à des cosmétiques naturels… Avec plus de 1 300 m2, le spa révèle le bien-être alpin dans sa forme la plus pure. Cet hôtel est résolument inspiré par son environnement naturel. La pierre, le bois, l’eau et le feu laissent l’esprit à la tranquillité. Avec une association de bassins allant de l’intérieur à l’extérieur, où une eau à 30 degrés et un panorama fascinant sur les montagnes se mélangent pour nous immerger au cœur d’une quiétude unique. Quant au sauna à vapeur en pierre de porphyre, il dispose également de son propre style. www.weisseskreuz.it
“ Cet hôtel est résolument inspiré par son environnement naturel. ”
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| HÔTEL | Hubertus – Olang
Hôtel de référence des familles en quête de valeurs sûres, l’Hubertus rouvre ses portes sous des traits plus modernes, sans toutefois perdre une once de son esprit d’antan. Visite. Texte : Fabienne Dupuis Photos : © Hôtel Hubertus
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Nichée au fin fond du nord de l’Italie, à quelques centaines de kilomètres de la Suisse et toute proche de la frontière autrichienne, la ville d’Olang reste pour beaucoup, une belle inconnue. Pourtant, depuis toujours, elle est aussi le refuge discret des familles des régions proches qui s’y pressent pour leurs plaisirs sportifs d’hiver. Loin du « fla-fla » de stations plus en vogue, ici l’on cultive la tradition en se moquant un peu des effets délétères des modes. Car ici, ce sont les monts et les vallées qui sont honorés chaque jour. Ceux des Dolomites, ces Préalpes orientales méridionales, et leurs plus de 135 000 hectares de pierre et de glace qui donnent encore aujourd’hui le vertige à ceux qui s’y frottent. Installé au cœur de la ville, l’hôtel Hubertus ne fait pas exception à la règle de simplicité et de coquetterie locale.
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| HÔTEL | Hubertus – Olang
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Installé aux pieds des pistes de Kronplatz, dans la vallée du Puster, Hubertus est depuis toujours un hôtel familial. Si de récents travaux lui ont apporté une délicieuse touche contemporaine, l’esprit chaleureux de ce refuge convivial a été pour autant conservé. Que les habitués se rassurent donc ! Pour les nouveaux hôtes, le rafraîchissement fera sans doute délice à leurs yeux puisqu’ils trouveront dans une version revitalisée, l’esprit « cocon-tonique » qui a fait la réputation de l’Hubertus. Les changements commencent d’abord par ces seize suites de plus que compte aujourd’hui l’hôtel. Des suites qui prennent le relais des autres, dans un style non moins traditionnel mais toutefois écrémé, pour le ramener à l’essentiel et au goût du jour. Bois clairs et blancs, aux murs et aux plafonds, parent ainsi les espaces imaginés pour des moments de repos et de calme, loin du froid et de la griserie des cimes. En cuisine, ce sont tout autant les espaces de préparation que ceux de dégustation qui ont été agrandis, tandis qu’un salon ouvre lui aussi ses portes, pour offrir des moments d’échanges en famille ou entre amis. Mais ce sont peut-être les parties de bienêtre qui ont encouru les plus importants changements : le spa et ses traitements ayurvédiques et alpins, les sept saunas
de plein air ou en cabine, les 5 000 m2 de parc, soigneusement préparés aux excursions quotidiennes. Et surtout, la nouvelle piscine bâtie en porte-à-faux. Membrane de connexion entre l’ancienne et la nouvelle construction, la piscine de 25 mètres de long (dont 17 mètres suspendus dans le vide) est aussi une prolongation de la roche des montagnes qui enveloppe l’hôtel. Posée sur des postes de bois de mélèze, qui poursuivent leur cours le long de la façade de l’Hubertus, la piscine s’impose comme une formation géologique naturelle qui surplomberait la vallée. Dans cette énorme masse de pierre, emplie d’eau, les architectes ont installé des parois de verre, à l’avant et au fond, qui permettent aux hôtes de vivre pleinement leur relation au paysage. Comme une sublime mise en apesanteur, à plus de 12 mètres au-dessus du sol et plusieurs dizaines de kilomètres des pics enneigés…
www.hotel-hubertus.com
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| HÔTEL | Miramonti Boutique Hotel – Avelengo
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Nature magnifique, vue époustouflante et tranquillité absolue. C’est dans ce cadre que se situe le Miramonti Boutique Hotel, juste au-dessus de Merano, perché sur un massif rocheux. Il s’adapte à ce paysage naturel qui l’entoure de façon harmonieuse créant un effet majestueux. Texte : Emma Ferrante Photos : © Miramonti Boutique Hotel
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| HÔTEL | Miramonti Boutique Hotel – Avelengo
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Les nouveaux propriétaires de l’adresse, Carmen et Klaus Alber, ont trouvé ici tout ce dont ils avaient besoin… Le Miramonti dispose d’un long historique. Il ouvre d’abord ses portes en 1932 en tant qu’auberge avec seulement 3 chambres. Plus tard, dans les années 50, il est rénové et devient une petite pension remarquée par le Guide Michelin. Puis, les années passent et, en 1984, le Miramonti se transforme en une résidence d’appartements avec un nouveau restaurant, et obtient ainsi quatre étoiles. En 2008, l’endroit se métamorphose en hôtel, puis, en 2012, en boutique hôtel sous l’impulsion de Carmen et Klaus. Aujourd’hui, ce merveilleux refuge intègre authenticité et traditions, avec élégance et charme. Il a été construit selon le style alpin des années 70, dans un esprit agréablement discret mais toujours actuel. Le Miramonti a « grandi » pas à pas, sans perdre son caractère d’origine. Réduit à l’essentiel, il donne l’impression d’être un trésor caché. À peine entré, l’on perçoit ses lignes claires, son design élégant et minimaliste et un lien fort avec la nature, le tout traduit dans les couleurs du mobilier
et dans de nombreux autres détails. En continuant le voyage à l’intérieur, on reste fasciné par ce hall avec une vue de rêve sur les sommets des montagnes du Trentin-Haut-Adige. On y trouve alors 36 chambres et suites dotées du meilleur confort, et qui offrent espace, vie privée et panorama fabuleux. Chacune dispose d’une caractéristique propre, comme par exemple une longue vue sur le balcon pour admirer le paysage lointain, un hamac ou une chaise à bascule. Le Miramonti invite à la découverte des plaisirs. La culture gastronomique de grande qualité, la culture traditionnelle locale et la délicatesse des saveurs méditerranéennes se fondent pour une expérience exaltante pour les sens. C’est le chef Massimo Geromel qui anime nos papilles avec son équipe, à travers trois restaurants préparant chacun leur propre cuisine : le restaurant Panorama et son spectacle naturel inoubliable, avec plats légers et créatifs dotés d’une touche méditerranéenne ; le Miramonti Stube, dans la partie rustique de l’hôtel ; le Miramonti Classic où l’on déguste d’exquis petits-déjeuners face au paysage.
Autre merveille : le Vitalis Spa Alpin. Ici, le client peut vivre la nature, dans une atmosphère positive, légère et discrète. On y trouve tout le nécessaire pour se relaxer ou bien faire du sport, une piscine intérieure avec vue sur les montagnes, un sauna bio, un sauna finlandais et des bains turcs. Un must !
www.hotel-miramonti.com
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| HÔTEL | Bühelwirt – San Giacomo
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C’est dans le village de San Giacomo, au nord du Sud-Tyrol, qu’une « vieille dame » se dresse, dans un paysage naturel à couper le souffle. Cette « vieille dame » est le nom fétiche de Michaela et Matthias Haller, les propriétaires, pour le bâtiment historique original de l’hôtel Bühelwirt. Découverte d’un lieu riche en histoire. Texte : Emma Ferrante Photos : © Gustav Willeit
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| HÔTEL | Bühelwirt – San Giacomo
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“ Une architecture linéaire a été favorisée avec beaucoup de bois, des matériaux de qualité et un design simple mais très accueillant. ”
Le Bühelwirt est le point de départ idéal pour de nombreux itinéraires de balades. La nature offre ici les conditions parfaites pour retrouver son équilibre, restaurer son énergie et trouver l’inspiration. Le Bühelwirt, c’est avant tout une histoire de famille. En 1910, il fut construit par deux femmes, quelque chose de rare à cette époque. Maria et Notburga Steger ont même dû passer devant le tribunal afin d’obtenir le droit de construire une maison d’hôtes avec un magasin de village. C’est de génération en génération que se succède la gestion de l’hôtel. Puis, l’adresse se renouvelle le jour où Michaela, fascinée depuis toujours par cet hôtel familial, se penche sur le sujet avec son mari Matthias. Le couple investit alors pour restaurer cet établissement. Ils ont d’abord pensé à rénover le bâtiment principal, mais ils ne disposaient pas de terrain sur lequel s’étendre… Ils ont donc acquis la propriété voisine, ce qui a fondamentalement modifié la situation. Une architecture linéaire a été favorisée avec beaucoup de bois, des matériaux de qualité et un design simple mais très accueillant. Michaela et Matthias ont fait appel au duo d’architectes
Armin et Alexander Pedevilla pour la pertinence de leurs idées, proches de leur vision. « La réduction des choses à l’essentiel. La caractérisation des choses traditionnellement indispensables. La nécessité d’une clarté et d’une simplicité convaincantes en architecture. » Voilà les paramètres fondamentaux des architectes Pedevilla. L’expansion du bâtiment principal, avec cette architecture avancée et spectaculaire, s’intégrera donc parfaitement dans le paysage. Le nouveau bâtiment sera situé au nord de la propriété existante, afin que la structure d’origine ne soit pas désavantagée en ce qui concerne l’utilisation, les vues et l’ensoleillement. La nouvelle extension compte six étages, dont 20 chambres avec une vue panoramique, un espace bien-être spa et un restaurant. Un restaurant où la cuisine du Sud-Tyrol est au rendez-vous, avec des plats locaux, des produits frais, des ingrédients naturels, des recettes authentiques… Et pour accompagner ces créations, les hôtes peuvent choisir des bières artisanales, des vins incomparables de vignobles réputés, des eaux de source fraîches, des single malts exquis,
des spécialités de café « Caroma » de la région. L’ensemble du projet était basé sur une idée globale : tirer le meilleur parti de ce qui était disponible. Là où la nature est omniprésente, ce sont les matériaux locaux et les éléments d’un artisanat traditionnel qui dominent la nouvelle construction. L’héritage de la « vieille dame » a donc bien été respecté par les architectes !
www.buehelwirt.com
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ADRESSES
| ART |
| DOMESTIQUE |
| HÔTEL |
38. Spécial Alpes
76. Appartement Armoise by Hervé Moreau – Les Arcs
140. Le Mélézin – Courchevel
www.ventedart.com
www.hm-designer.com
| FOCUS |
80. Chalet Whymper by Chevallier Architectes – Chamonix www.chevallier-architectes.fr
42. La Fabrique du Ski www.fabriqueduski.com
86. Chalet Stallhaus – Lumbrein www.morgerpartner.ch
46. Collection Mashandy
94. Chalet Anna by Philippe Magnin du Sauzey – Alpe d’Huez
48. La Bouitte – Saint Martin de Belleville
www.magnindusauzey.com
www.guilhem-joaillier.com
www.la-bouitte.com
54. Maison Bouvier – Tignes www.maison-bouvier.com
104. Chalet Zylkène by RBC et Raymond Brun – Crest-Voland www.rbcmobilier.com http://atelier-brun-architectes.com
66. Cabanon by Officina82 – Garessio
114. Chalet Laouen by Christophe Tollemer – Courchevel
68. Oberholz Alpine hut by Pichler et Mikolajcak – Obereggen
www.christophe-tollemer.com
www.officina82.com
www.peterpichler.eu www.mikolajcak.com www.oberholz.it
72. Chalet by Chalets Bayrou – Serre Chevalier www.chalets-bayrou.com www.lebel-ensemble.com
122. Chalet by Humbert & Poyet – Gstaad www.humbertpoyet.com
| PROJET | 130. Chalets Kantaa et Hirvi – Megève
| FOOD |
www.zana.fr www.stonessencecapital.com
62. Boucherie Bello – Megève
136. Chalet Karat et programme Eskape by Ikone
www.boucherie-bello.fr
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www.ikone.com
www.aman.com
144. Four Seasons – Megève www.fourseasons.com
148. Courcheneige – Courchevel www.courcheneige.com
152. Severin’s – The Alpine Retreat – Lech am Arlberg www.severins-lech.at
156. Tofana – San Cassiano www.hoteltofana.it
160. Weisses Kreuz – Burgusio www.weisseskreuz.it
164. Hubertus – Olang www.hotel-hubertus.com
168. Miramonti Boutique Hotel – Avelengo www.hotel-miramonti.com
172. Bühelwirt – San Giacomo www.buehelwirt.com
BARNES, LA RÉFÉRENCE DE L’IMMOBILIER DE PRESTIGE
©Fresh Influence – Daniel DURAND
BARNES Megève
BARNES Annecy
BARNES Chamonix
96, rte Edmond de Rothschild 74120 Megève +33 (0)4 50 21 21 00 megeve@barnes-international.com www.barnes-megeve.com
9, bis av. d’Albigny 74000 Annecy +33 (0)4 50 66 92 40 annecy@barnes-international.com www.barnes-annecy.com
30, quai d’Arve 74400 Chamonix +33 (0)4 50 18 52 38 chamonix@barnes-international.com www.barnes-chamonix.com
Groupe Mont-Blanc
BARNES Megève
BARNES Saint-Gervais
BARNES Chamonix
BARNES Annecy
BARNES Aix-les-Bains
BARNES Les Aravis