110e Salon des Artistes Orléanais

22 00 11 77 -SS AA LL OO NN

09 24 SEPT 2017

X AV IER ESC R IBÀ

Territoire des des arts arts Territoire et de de la la création création et

Peintre

HOMMAGE à

JACQUES OUSSON Peintre

JA C Q UES O USSO N

COUP DE CŒUR à

RICHARD BOUTIN Peintre

Société des Artistes Orléanais artistes-orleanais.com

R IC H A R D BO UT IN

10 D

OO RR LL ÉÉ AA NN AA I I SS

C o n c e p t i o n : C o m i t é é d i t o r i a l d e s A O - I m p r e s s i o n C I A G r a p h i c - S e p t e m b r e 2 017 © L e s a r t i s t e s e t l e s A O

XAVIER ESCRIBÀ

AA RR TT I I SS TT EE SS

INVITé D’HONNEUR

11 11 00

ee

Territoire des arts et de la création

La Loire

XAVIER ESCRIBÀ SUPERFÍCIE SUPERFÍCIE PROFUNDA PROFUNDA De ll’èbre ’èbre àà la la Loire Loire De

Jean-Paul van van lITH, lITH, Céramiste, Céramiste, verrier verrier & & peintre peintre Jean-Paul Société des Artistes Orléanais JudITH ROTHCHIld, Graveur Société des Artistes Orléanais JudITH ROTHCHIld, Graveur MaRTIne POlISSeT, Céramiste sCulpteur MaRTIne POlISSeT, Céramiste sCulpteur

peinture - gravure - sculpture - céramique

110 e SALON

du samedi 9 au dimanche 24 septembre 2017

Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier - ORLÉANS

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coulisses du

109 e salon Art & gastronomie Dans le cadre de la 6e édition de la Fête de la gastromonie Projet labelisé par le Ministère de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique.

ARRêT SUR IMAGES © Benoit VOISIN - Jean DUBRANA - Benoit GAYET

INVITé(E)s D’HONNEUR Jean-Paul VAN LITH Céramiste, verrier et peintre Judith ROTHCHILD Graveur Martine POLISSET Céramiste sculpteur Intronisations par la Confrérie œgastronomique des vins AOC Orléans et Orléans-Cléry

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sommaire Préface 05 l'invité du salon XAVIER ESCRIBÀ PEINTRE 12 L’HOMMAGE des AO Jacques OUSSON Peintre 24 les coups de cœur des AO Richard BOUTIN Artiste peintre orléanais

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GALERIE SIGFRID

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BéATRICE DELARBRE Restauratrice d’œuvres sur papier

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la loire vu par ses peintres 19e & 20e siècle

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l'exposition : Peinture - Gravure - Sculpture - Céramique

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Les prix du 109 salon

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les partenaires des AO

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liste des exposants

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Remerciements 146

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La Loire Territoire des arts et de la création

Peinture sculpture

gravure

céramiqUE

XAVIER ESCRIBÀ SUPERFÍCIE PROFUNDA De l’èbre à la Loire

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préface

« La Loire, Territoire des arts et de la création ».

Q

uelle merveilleuse idée que le 110 e salon des artistes Orléanais fasse écho, cette année, au Festival de Loire !

Puisant leur inspiration au fil du fleuve royal et des merveilleux paysages qui l’entourent, les artistes rendront hommage à « La Loire, Territoire des arts et de la création ».

Comme tant d’autres avant eux, poètes, conteurs, peintres…ils prêteront leur âme à la beauté du fleuve. Car qui reste insensible à ces flots majestueux ? Tantôt violents et gris, sous les cieux froids et lourds, tantôt doux et ambrés, offerts à l’astre d’or… Parfois teintée d’émeraude en ses orées, céruléen miroir d’un azur infini, ou caressant les roses des sables de l’été, la Loire nous émeut, nous surprend, nous fascine.

Croquez-la sans vergogne, cette sublime infidèle dont la lumière changeante dissipe déjà vos lignes et vos couleurs. Et donnez-nous à voir ces secrets partagés, images d’un instant immortalisées. De belles découvertes en perspective dans cette exposition, à partager avec tous ceux qui, à l’occasion du Festival de Loire, viennent visiter Orléans.

Bienvenue à Xavier ESCRIBÀ, artiste catalan, qui éclaire ce salon de son univers vif et coloré. Quel plaisir de retrouver Anne-Marie ROYERPANTIN, écrivain et conférencière et Martin GUTTON, Directeur Général de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, deux amoureux de la Loire, qui nous feront partager leur passion.

Et un grand merci à la société des Artistes Orléanais, acteur incontournable de la vie artistique orléanaise qui, par l’organisation de toutes ces rencontres, permet aux artistes de mieux se faire connaître et faire vivre leurs œuvres.

Orléans, terre d’échanges culturels, ouverte sur le monde, conjugue une nouvelle fois ses racines profondes aux couleurs vivantes et étonnantes de l’art et de la création.

Elle est fière de vous accueillir dans une métropole éclairée, dynamique et, plus que jamais, en ce mois de septembre, rayonnante aux multiples accents du Festival de Loire 2017.

Olivier CARRé Maire d’Orléans

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Jean-C laude GR ANDFOND Loire matin ( 20 17) Acry liq u e s u r t oile - 73x54

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Anne-Marie Royer-Pantin Orléans est mon port d’attache, et j’y fais, incorrigiblement, la Loire buissonnière. à vivre, depuis tant d’années déjà, dans l’obéissance de la Loire, avec elle et auprès d’elle, à y musarder pour un oui pour un non, j’en ai appris les mille enchantements et les métamorphoses, selon l’heure ou la saison. Tant et si bien qu’elle est devenue mon fil d’Ariane, ma préférence et mon évidence, mon rendezvous familier, ma perpétuelle tentation d’échappée belle, ma bonne aventure. » – ainsi cet écrivain, dont on connaît la passion pour le patrimoine de notre belle région, déclare-t-elle son amour à la Loire dans l’un de ses livres (Orléans et la Loire, une histoire d’amour).

C’est donc avec un immense bonheur qu’elle a accepté d’être la marraine de ce nouveau rendez-vous des Artistes Orléanais, placé sous le signe de la Loire.

Ancienne élève de l’école normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Médaille du Patrimoine des Vieilles Maisons Françaises, Prix E. de Rothschild, Anne-Marie Royer-Pantin est l’auteur de très nombreux ouvrages, essais, articles, à la fois littéraires, J acques OU S SON Cascade ( 1992) Hu i le sur t oile - 200 x 250

© Collection particulière

LES PARRAINS DU SALON

historiques et artistiques sur les terroirs et le patrimoine, sur l’art de vivre, la saveur des choses, l’esprit des lieux et la magie des paysages.

Richesses des traditions, de la mémoire collective et des héritages culturels, entre l’histoire, l’art, la poésie et la gourmandise, sont ses champs d’exploration favoris : ses découvertes nourrissent ses écrits multiformes, ses conférences, ses chroniques radio…

Passionnée par d’autres formes d’expression artistique, elle est aussi l’auteur, avec l’artiste plasticien Yann Hervis, d’un Livre en verre palimpseste dans la gare d’Orléans, et d’un livre d’artiste Arbres-Poèmes.

C’est également avec Yann Hervis qu’elle vient de concevoir et réaliser au tout début de l’été 2017, dans le centre ancien d’Orléans, une installation originale : « Les Témoins d’Orléans », qui balisent un cheminement inédit dans l’histoire de la ville, faisant la part belle à l’esthétique et à l’imaginaire.

Anne-Marie Royer-Pantin

Écrivain - Conférencière 104, Avenue Dauphine - 45100 Orléans Tél. 02 38 62 65 69/06 82 21 95 80 amroyer-pantin@orange.fr

Jacques O USSO N L oire le soir (1 9 8 8 ) Hu i le s u r t oi l e - 97 x 162

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LA LOIR E À C HECY (LOI RET) C AS ÉINE S UR CARTON (2004) - 35 X 40

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Aubes de Loire

e jour respire à peine et tout est gris perdrix, avec, çà et là, quelques traînes couleur de prune. A peine de clarté, si peu d’oiseaux, et pourtant toute la joie du matin pointe dans cet instant. L’eau, grise aussi, est comme un ciel renversé, elle dort, elle rêve de poissons volants. Car on est encore au bord des songes, le réel hésite et frissonne. Impression frileuse et laiteuse.

Du fond de l’horizon, l’aube arrive à pas de colombe et installe son petit théâtre d’ombres. Alors là, pause.

Juste quelques minutes. M’arrêter pour accueillir la féerie, tendre mon visage à cette mélodie presque imperceptible tissée dans l’air par la survenue prochaine de la lumière, saluer la dernière étoile brillant encore alors que les autres se sont fanées : l’étoile du matin, stella matutina, proche comme un regard,

la mieux douée de vie, celle avec qui je converse le mieux. Adresser un clin d’œil à l’arc très fin de lune posé sur le velours du ciel, genre Conte des Mille et Une Nuits. Boire ce moment si pur, comme l’eau glacée d’une source au goût de feuilles et de neige.

Rien n’ébruite encore la montée du jour : le faufilement d’une bête, un hululement, le battement d’aile d’un rapace, tout cela appartient à la nuit. Souvent, dans les arbres noirs, le vent fait un bruit de rivière.

Il souffle de l’ouest, remonte le Val : c’est le vent de galerne, le très vieux vent des mariniers. Il agite doucement les plis du manteau de la nuit.

Quoi de plus émouvant que ce moment ténu où l’obscur devient diaphane, juste avant de s’embuer de bleu, où l’on verse, pour un temps très court, dans l’aérien, le céleste, où la Loire, dans son grand lit frais, se met

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à refléter les choses les plus pures, les nuances les plus fugitives, les teintes les plus fines, du gris souris au lilas pâle, au pervenche très doux ? Minutes légères pour pensées légères et espérances légères, qui n’appartiennent qu’à moi, comme m’appartiendrait une idée toute neuve, une idée jeune et vivante, fraîche du jour.

Il y a encore de l’ombre et du silence posés à la limite du ciel, mais je vais d’un bon pas vers la Loire dans la lumière naissante, mon rendez-vous familier, ma bonne aventure. Ma Loire d’heureuse rencontre.

Mille fois contemplée et mille fois nouvelle, elle me dévoile, dans la grâce du petit matin, le secret des choses fluides et des réveils heureux, la poésie des vieux chemins de bordure, la clarté des sables et le vert replis des îles. Je crois même que ses charmes les plus délicats, ses confidences les mieux murmurées, elle ne les délivre qu’à l’aube, lorsque, sur ses rives, chaque arbre, chaque plante avec son cerne d’ombre renaît à sa propre figure, retrouve sa forme et son nom, lorsque chaque feuille se remet à bruire dans le vent, lorsque chaque brin d’herbe retenant sa goutte de rosée se remet à briller.

Au début, rien de très net, un léger tremblé des contours, un dessin vaporeux, une architecture de branches où restent accrochées des parcelles de nuit. Un héron immobile sur l’eau pâlie, un saule au feuillage d’estampe, un peuplier encore sans couleur, une grève entre soie et cendres – tout cela compose un paysage en aquatinte, qu’anime une petite poule d’eau craintive : elle se faufile dans les roselières avec l’allure d’un jouet mécanique. Cet équilibre à l’extrême pointe du jour tient du miracle. D’où l’émerveillement. Et puis il y a tant de tendresse dans cet instant, la tendresse infinie des choses qui vont éclore, et des choses qui se ressourcent à la source du matin, et des choses qui ont l’air fragiles mais qui viennent de très profond.

Après, tout va très vite. Voilà une première lueur pour caresser le sommet des arbres, une autre pour nimber de cuivre rose un fin clocher à contre-ciel, une autre pour habiller d’ocre claire le chemin, une autre pour réchauffer les bancs de sable.

Un petit nuage se balade couleur de tourterelle. On se sent plus vivant que d’habitude. Et d’un coup toute la Loire étincelle, tout le Val est pris dans l’or des rayons obliques, et toute cette belle surface d’eau s’offre à la lumière heureuse et volubile, aux couleurs qui s’épanchent, aux éclaboussures de soleil, aux oiseaux qui viennent y boire le jour.

Maintenant, chaque détail se précise. Les frênes et les aulnes reprennent leur exacte verdure parmi ces mille verts qui s’étalent et respirent et s’ébrouent. Les

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R ichard BO UT IN Loire A cry l i qu e s u r t o i le 61 x 38

F ran ç ois LEGR A N D Loire H u il e s u r t o i l e

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LES PARRAINS DU SALON salicaires et les saponaires réajustent leurs nuances de rose – vif pour les salicaires, tendre pour les saponaires. La petite onagre ne confond pas son jaune (poussin) avec celui (citron) de la grande molène, ou celui (d’or) de la tanaisie. Les rouches bordent l’eau d’un liseré de haute laine émeraude. Sur le limon que l’été craquelle, va et vient le petit gravelot au plumage couleur de cailloux. Dans l’air filé de soie, passent et repassent en rafales les hirondelles de rivages, et les bergeronnettes s’envolent sous mon nez pour se poser à deux pas en hochant la queue. Les martinets cisaillent haut le ciel.

Comment faire pour ne rien manquer, pour engranger la moisson d’images la plus riche possible ? Il ne faudrait rien oublier, ni le friselis du courant là où les galets affleurent, ni les bonds argentés des ablettes, ni l’éclair bleu turquoise du martin-pêcheur qui passe en trombe au ras du flot, ni le petit tourbillon dans son coin nouant et dénouant indéfiniment le fil de l’onde, ni les libellules aux ailes de gaze qui brodent de bleu saphir les feuilles d’un vieux saule têtard, ni les arabesques des mouettes, ni les brusques piqués des sternes… Et la lumière fine de partout coule sur le Val, coule entre mes doigts, douce comme une toile fine, douce comme du sable fin.

Voilà, la magie de l’aube s’est dissoute dans le grand jour d’un jour d’été radieux, et je m’en retourne sur le chemin criblé de rayons, suivant longuement des yeux la Loire qui s’en va vers des lointains brumeusement bleus, là-bas sous le couvert du ciel ; elle traverse Orléans ; elle prend le large vers la Touraine et vers l’Anjou, puis ouvre les ailes vers des pays clairs où l’on entend la rumeur de la mer.

Demain, pareillement, je reviendrai, même lieu, même heure, même familiarité émerveillée, pour faire l’ouverture. Ce sera encore l’aube, ce sera toujours la Loire, mais ce sera tout autre chose. Il y aura d’autres émotions, d’autres auras de lumière et d’autres secrets échangés. Car la Loire a mille et mille manières d’inaugurer le jour, elle réinvente l’aube à sa façon, jamais la même, avec des jeux fugitifs de clartés et de grisailles, de brumes et d’eaux, avec des miroitements et des buées qui n’appartiennent qu’à elle, avec des nuances, des tons, des demi-teintes qui n’ont pas de nom, avec aussi des mélancolies qui sont une forme floue du bonheur.

Il y a des aubes d’avril acides et gaies comme un don d’enfance, pleines de nids et de montées de sève, d’éclatements de petites feuilles blondes et vert tendre, de floraisons mauve doux des cardamines des prés, de chatons soyeux aux branches des saules, d’eaux rapides frisées de vent.

Il y a des aubes de mai si pures, froides ainsi qu’un torrent de montagne, proclamées par des milliers

d’oiseaux. Alors, il ne faut plus bouger, l’instant a la tonalité d’un souffle : les cygnes encore endormis, la tête sous l’aile, font comme de gros flocons d’écume sur l’eau qui prend doucement des coloris de porcelaine tendre. Les petites aigrettes garzettes, tout à leur toilette de mariées, font bouffer leurs plumes blanches avec une grâce ineffable. Surtout ne pas les effaroucher (quand elles s’envolent, elles sont comme le héron, mais en petit, avec les pattes noires bien tendues et la tête rentrée dans les épaules). Et voilà la jeune lumière qui danse sur le fil d’un rayon d’or, et voilà la jeune végétation qui ondule et brille de tous ses verts, intarissable, sonore.

Il fait beau comme dans des yeux qui sourient. En contrebas de la levée, les acacias en fleurs embaument le miel et la ruche et le beignet vanillé. Je sais bien pourquoi je suis venue, pour cette joie fraîche et vive, qui m’arrive en ondes et semble ne jamais devoir s’épuiser. Ténue et forte à la fois, infiniment précieuse.

Il faudrait que je dise aussi les aubes mouillées pleines d’odeurs, et le piétinement de la pluie sur les jonchées de feuilles tombées qui donnent à la terre des senteurs tanniques. Pluie, pluie encore, toutes les herbes de la levée sont fleuries de pluie, et je déguste à larges goulées cet air parfumé, balsamique. Même les remous du fleuve sentent la pluie et les feuilles de peupliers. Il y a de grands vols de pigeons couleur de nuées, et le jour se lève ton sur ton, gris du ciel sur gris de l’eau, pris dans la résille grise de la pluie.

L’aurore est passée en contrebande, tous feux éteints : rien, même pas un fin sourcil de lumière blonde. Heureusement, autour de moi tout donne de l’odeur : terreau qui se fait, décompositions lentes, fermentations délicates, vases assouplies par les accrues d’eau, feutre d’herbes pourrissantes, saine amertume des résines, vieille souche colonisée par de minuscules champignons roux… Et toutes ces odeurs exhalées du ventre mouillé de la terre font un vertige doux, imprévu, qui grise un peu. La pluie d’octobre en rit encore.

Puis cet été de la Saint-Martin est arrivé sans crier gare, doré comme rayon de miel, si bref (ses matins se sont comptés sur les doigts d’une seule main), mais tellement suave qu’on s’est repris à croire à la possibilité de la tendresse. Rien de plus sentimental que ce regain de douceur à l’orée de l’hiver. Rien de plus enjôleur que ce vent du sud inattendu, gai comme le commencement d’une chanson, qui annonce en flânant la venue du jour. Il balance la haute flèche des peupliers, fait frissonner les bouleaux et danser sur la levée ces drôles de chardons roulants qu’on appelle panicauts, devenus en séchant légers comme des fétus. Il éparpille à mes pieds la monnaie d’or des feuilles d’acacias, caresse amoureusement l’eau qui dort, puis part en maraude sur l’autre rive dans un petit bois enluminé de rousseurs.

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N icole GUEZO U - Bords de Loire (2 0 1 7 ) - Grav u re - 50 x 70

Des faisans déboulent devant moi et se branchent avec un raffut de tous les diables.

Ce serait bien une vie tissée d’instants pareils : allègres et juvéniles (comme le vent), vivants et tièdes (comme la lumière), et en même temps riches de maturités et de récoltes engrangées (comme l’arrièresaison). On serait, dans la force de son âge, à la fois frivole et grave, sage et fou, libertin et fidèle ; on serait de ceux qui savent le mieux jouir du monde. La vie aurait pour jamais le goût irréel et mordoré d’un vin de « vendanges tardives ».

Mais l’hiver s’installe, forcément. L’aube et la Loire prennent la couleur glacée du froid. Il faut bien laisser se faire le décours des saisons et des jours, il faut laisser venir le temps des dormances. Alors, je pars dans l’épais de la nuit, pour guetter des aubes incertaines, des lueurs qui tardent à venir, des gris de suie et des brouillards de grosse étoffe. C’est étrange cet emmitouflement de la nuit : tellement familière des lieux, j’avance sans inquiétude dans une obscurité refermée sur son propre mystère. Seulement, ce froid qui prend aux épaules : il va falloir s’habituer, oublier la tiédeur des petits matins d’été où je confiais à la Loire le soin de bercer mon âme toute nue.

J’entends la rumeur sourde du fleuve qui roule à pleins bords ses eaux troubles.

Peu à peu le ciel donne une lumière pâle qui fait du paysage un grand dessin à l’encre de Chine, où passent des vols de cormorans et des nuées d’étourneaux chahutés par le vent, traçant de larges courbes, s’égayant brutalement pour se regrouper aussi vite.

Difficiles à apprivoiser, ces aubes de la mauvaise saison où le pas résonne dur sur le sol gelé, où les arbres ne veulent pas sortir de leur noir sommeil, où la Loire fait le gros dos et grise mine, toute occupée à charrier des branches et des troncs. Mais

c’est important d’être là, fidèle au rendez-vous, le bonnet enfoncé jusqu’aux oreilles, les mains dans les poches et les yeux neufs, en se promettant de beaux ricochets de nuages, des puretés sidérales, de longs silences pâles, de grands vents coureurs du Val, de vastes ciels dépouillés à traverser du regard, de merveilleux brouillards qui auraient l’air de songes d’autrefois, où l’on aurait des affaires avec des lutins et des fades (la Loire est coutumière de ces fantasmagories). Oui, c’est important d’être là, de marcher dans l’air glacé, cet air vif, vivant, vivace, qui fait danser les chevreuils sur l’herbe craquante de givre, qui tranche la lumière, émiette les odeurs, élargit l’espace, m’arrache à la facilité, m’exhorte à l’effort.

En dénudant le paysage, l’hiver, loin de l’amoindrir, l’avive et le transfigure, révèle ses lignes essentielles, le pousse un peu dans ses retranchements pour lui faire dire des secrets qu’il tait à la belle saison. Il y avait la Loire des étiages, engourdie, charmeuse, tressant ses eaux autour des bancs de sable. Voici maintenant le fleuve puissant et souverain, massif et tumultueux, emplissant tout son lit, mugissant le long de la levée, faisant la course avec les nuages. Elle a tant de façons, la Loire, de ne pas se ressembler d’une aube à l’autre.

Ma pensée au fil de l’eau dérive un peu, tourbillonne puis dévale avec le courant, vers un ailleurs tout proche et déjà lointain.

Les arbres serrent leur manteau d’écorce autour de leur doux cœur d’aubier, pour tenir dans le froid. De lentes germinations souterraines sont à l’œuvre. Rien ne dure et rien ne meurt – c’est la leçon de l’aube, inscrite entre le ciel et ma Loire, une leçon simple et profonde, transparente et obstinée, comme le bonheur.

Anne-Marie Royer-Pantin

Juillet 2017

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D étail de L ' UN IV ER S (2 0 1 0 )

Xavier ESCRIBÀ Vit et travaille en Catalogne www.xavierescriba.com info@xavierescriba.com Tel. +34 619083735

XAVIER ESCRIBÀ PEINTRE 110e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 12

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l'invité du salon Avec le soutien de l’institut ramon LLuLL

X

avier Escribà (né à Paris, 1969) grandit à Barcelone et obtient un premier diplôme artistique de la Facultat de Belles Arts Sant Jordi (1993). Il rejoint ensuite l’école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris pour y être diplômé en 1998 avec “les Félicitations du Jury à l’unanimité”.

Après une dizaine d’années passée en France et ponctuée du Prix Fénéon (Paris 2001) et du Prix Antoine Marin (Arcueil 2003), une période à New-York et une autre décisive en Finlande, il s’installe à nouveau en Catalogne en quête d’espace et de lumière.

Sa recherche picturale qualifiée « d’imaginative et originale » par la critique Maria-Lluïsa Borràs s’inscrit pourrait-on dire dans une continuité du mouvement Support-surface. Elle reflète un travail engagé qui tente de donner voix à tous les chemins et de s’éloigner de la discrimination ou de l’idée préconçue. L’artiste entame un dialogue avec la consistance même de la peinture en lui procurant un corps, une écorce-mémoire fruit d’un espace-temps partagé. La surprenante série Heure Bleue réalisée en 2012 dans un mirador de la Costa Brava en est un exemple bien représentatif. Cette particu-

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2017 L’ÀNIMA ALS DITS, Espai Art L’Abadia. St Joan de les Abadesses (Espagne).

2016 D'ON VENIM, ON SOM, Galeria Marc Domènech.

Barcelona EPIDERMIS, Galeria Michael Dunev Art Projects. Torroella de Montgrí (Espagne).

2015

lière sensibilité au processus en général l’amène d’ailleurs à réaliser une œuvre vidéo, Animated Painting (2014). Vingt-quatre minutes en plan séquence qui posent de manifeste l’importance du doute dans tout processus créatif. Une autre réponse à ce que peut être la peinture aujourd’hui : une peinture consciente de son histoire mais qui regarde devant soi, sans peur.

Depuis plus de quinze ans Xavier Escribà expose régulièrement dans des galeries, centres d’art, et foires internationales comme Arco, Fiac, The Armory Show, Art Basel, Art Cologne ou encore Art Genève.

ANIMATED PAINTING, Bòlit Centre d'Art Contemporani.

Girona (Espagne).

ESPAI+TEMPS, Voyages d'atelier, Chapitre 4, La Lira.

Ripoll (Espagne).

2014 EL MIRALL DE L’HEURE BLEUE, Museu de l’Empordà.

Figueres (Espagne).

2013 PRESENCES, Marlborough.

Barcelona.

LA FORME DU MONDE, Galeria Horizon.

Colera (Espagne).

2012 EL SUPORT DE LA PINTURA, Voyages d'atelier, Chapitre 3, Museu Arxiu Tomàs Balvey. Cardedeu (Espagne).

2011 TALLER EN TRÀNSIT, Voyages d'atelier, Chapitre 2, Museu d'Art Modern.

Tarragona (Espagne) LA FACE AU CULTE DE LA PEINTURE, ORIOL Galeria d’Art. Barcelona.

2009 LA COULEUR, Espai K. Sant Feliu de Guíxols (Espagne) PEINTURE ANIMÉE, Galerie GM. Montpellier Galerie 1900-2000. Paris.

2008 TALLER OBERT, Voyages d'atelier, Chapitre 1, Casa de Cultura.

Girona (Espagne).

2006 Galerie 1900-2000. Paris Chartreux 39, Artspace. Bruxelles OBRA RECENT, Galeria Fidel Balaguer.

Barcelona.

2005 Tour Philippe le Bel. Villeneuveles-Avignon EL FIL DEL TEMPS, Galeria Carmen Tatché. Sant Feliu de Guixols (Espagne).

2004 Galerie 1900-2000. Paris.

2003 GROC, ROIG, BLAU…, Sala d’Exposicions dels Serveis Territorials de Cultura. Lleida (Espagne) Maison des Arts et de la Culture André Malraux. Créteil Museo Anton.

Candás (Espagne).

2002 Galerie 1900-2000. Paris PRIX ARTISTIQUE FÉNÉON 2001, Chapelle de la Sorbonne. Paris.

E ufò ria ( 2010)

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EXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection depuis 2002) 2017 NIT I SOMNI (Nacht und Traüme), Canònica de Santa Maria de Vilabertran (Espagne) • SUMMER SHOW, Galeria Marlborough.

Barcelona • FORMALISMES II, Galeria Marc Domènech. Barcelona • ART PARIS ART FAIR 2017, Galerie Olivier Waltman. Paris• ARCOmadrid 2017, Galeria Marlborough et Galeria Marc Domènech. Madrid • ART GENÈVE, Galeria Marc Domènech. Genève.

2016 SUMMER SHOW, Galeria Marlborough.

Barcelona • NUIT PASTEL, Centre d’Art Contemporani Le Lait, Albi • ACCENT TONIQUE, Galerie L’Isba, Perpignan • ARCOmadrid 2016, Galeria Marlborough, Galeria Marc Domènech i Galerie 19002000. Madrid • ART GENÈVE, Galeria Marc Domènech. Genève.

2015 AQUELLES PETITES COSES..., Galeria Marc Domènech. Barcelona • GROUP SHOW, Galeria Marlborough. Barcelona • FIAC 2015, Galerie 1900-2000. Paris • IN A ROOM, LINE AND FORM, Galeria Horizon. Colera (Espagne) • LOOP Festival, Espai d’Impulsió. Barcelona • ARCOmadrid 2015, Galeria Marlborough i Galeria Marc Domènech. Madrid.

2014 GROUP SHOW, Galeria Marlborough.

Barcelona • FIAC 2014, Galerie 19002000. Paris • ARTRIO2014, Galeria Marc Doménech. Rio de Janeiro • LE MUR, Fondation Antoine de Galbert – La Maison Rouge. Paris • XAVIER ESCRIBÀ – TEO SORIANO, Galeria Marc Domènech. Barcelona • SCULPTURE DU SUD, Villa Datris.

L’Isle-sur-la-Sorgue • …I PER POSTRES ?, HIPERPOSTRES ! Espai EatArt. Banyoles (Espagne) • ART COLOGNE, Galeria Marc Domènech. Cologne • ARMORY SHOW, Galeria Marc Domènech. New York • ARCOmadrid 2014, Galeria Marlborough i Galeria Marc Domènech. Madrid.

2013 FIAC 2013, Galerie 1900-2000. Paris • BORDERLINE, Galeria Horizon. Colera (Espagne) • ART COLOGNE, ORIOL Galeria d’Art. Cologne • ARMORY SHOW, ORIOL Galeria d’Art. New York • ARCOmadrid 2013, ORIOL Galeria d’Art. Madrid.

2012 FIAC 2012, Galerie 1900-2000. Paris • ART BRUSSELS, Galerie 1900-2000.

Bruxelles • ARMORY SHOW, ORIOL Galeria d’Art. New York • ARCOmadrid 2012, ORIOL Galeria d’Art. Madrid.

2011 FIAC 2011, Galerie 1900-2000. Paris • ARMORY SHOW, Galeria ORIOL. New York • ARCOmadrid 2011, ORIOL Galeria d’Art. Madrid.

2010 FIAC 2010, Galerie 1900-2000. Paris • ARCOmadrid 2010, Galerie 1900-2000.

Madrid.

2009 ART BASEL 2009, Galerie 1900-2000.

Bâle • ART BRUSSELS, Galerie 1900-2000.

Bruxelles • ARCOmadrid 2009, Galerie 1900-2000. Madrid.

2008 FIAC 2008, Galerie 1900-2000. Paris • ART BASEL 2008, Galerie 1900-2000. Bâle • ARCOmadrid 2008, Galerie 1900-2000.

Madrid.

2007 FIAC 2007, Galerie 1900-2000. Paris • QUASIMENT ROYALE, École de Beaux-Arts.

Montpellier • SALON RÉALITÉS NOUVELLES 2007, Parc Floral de Paris. Paris • FORMES DE LA PINTURA, Centre Cultural la Mercè.

Girona (Espagne) • ARCOmadrid 2007, Galerie 1900-2000. Madrid.

2006 FIAC 2006, Galerie 1900-2000. Paris • ART BASEL 2006, Galerie 1900-2000. Bâle • ARCOmadrid 2006, Galerie 1900-2000.

Madrid • SEJC’06, Amarante Genova, L'hospitalet de Llobregat, Montrouge et Salzburg.

2005 FIAC 2005, Galerie 1900-2000. Paris • LES ARTISTES ET CEUX QUI LE SOUTIENNENT, Espace Tajan. Paris • ART BASEL 2005, Galerie 1900-2000. Bâle • ARCOmadrid 2005, Galerie 1900-2000. Madrid.

2004 ART BASEL 2004, Galerie 1900-2000. Bâle • TROIS PEINTRES CATALANS, Chapelle Saint-Léonard. Croissy-sur-Seine • TRANSART 04, Musée d’Art d’Imatra. Finlande • MIART 2004, Galerie 1900-2000. Milan • TRANSART 04, Sala d’Exposicions de Can Palauet. Mataró (Espagne) • ARCOmadrid 2004, Galerie 1900-2000. Madrid.

2003 FIAC 2003, Galerie 1900-2000. Paris • TRANSART 03, Centre Cultural de la Mercé.

Girona (Espagne) • PEINDRE EN TROIS DIMENSIONS, Musée Ingres. Montauban • TREINTE ANS DE LA GALERIE (1973-2003), Galerie 1900-2000. Paris • ARCUEIL / KARLSKRONA, Musée de Karlskrona. Suède • ART BASEL 2003, Galerie 1900-2000.

Bâle • PRIX DE PEINTURE ANTOINE MARIN (RENCONTRES 2003), Galerie Municipale Julio González. Arcueil • ARCOmadrid 2003, Galerie 1900-2000. Madrid • CARTE BLANCHE A JOSEP UCLÈS, Espace Kiron. Paris.

2002 FIAC 2002, Galerie 1900-2000. Paris • BIENNALE EUROPEA ARTI VISIVE LA SPEZIA – PRIX DU GOLFO 2002. La Spezia • ABSTRACTIONS, Galerie 1900-2000. Paris • ART BASEL 2002, Galerie 1900-2000.

Bâle • XIII MOSTRA D’ART CONTEMPORANI CATALÀ (exposition itinérante en diverses villes catalanes), Sant Cugat del Vallès (Espagne) • ENTRÉE EN SCÈNE (Carte blanche à Philippe Cyroulnik), École d’Art Gérard Jacquot. Belfort • BECARIOS DE ARTES PLÁSTICAS Y FOTOGRAFÍA DEL COLEGIO DE ESPAÑA EN PARÍS, Instituto Cervantes. Paris • SALON DE LA JEUNE CRÉATION, Grande Halle de la Villette.

Paris • ARCOmadrid 2002, Galerie 19002000. Paris • ENTRÉE EN SCÈNE (Carte blanche à Philippe Cyroulnik), Galerie Pascal Gabert. Paris • PARIS/BASEL/MIAMI, Galerie 1900-2000. Paris.

BOURSES & PRIX 2014 BECA AGITA,Figueres (Espagne).

2013 PROPUESTAS 2013, Ayudas a la Creación Visual – VEGAP. (Art vidéo Peinture animée) 2012 XIV Beca Primavera de L'Ajuntament de Escala. Sant Martí d’Empúries (Espagne).

(Résidence artistique de 3 mois) 2006 4a Biennal d’Art, Fundació Casa de Cultura de Girona (Espagne) - 1er prix • 1er Concurs de Pintura “Petit Format”. Sant Cugat del Vallés (Espagne). (Mention d’Honneur) 2004 III PREMI DE RECERCA PICTÒRICA, Torre Vella. Salou (Espagne) (1er accès) 2003 1er PRIX DE PEINTURE, ANTOINE MARIN / Rencontres 2003. Arcueil.

2001 1er PRIX FÉNÉON (Arts Plastiques), Université La Sorbonne. Paris.

1996 Beca Erasmus, Kuvataideakatemia. Helsinki.

(Séjour de trois mois) • Bourse d’études artistiques de la Ville de Paris. Paris.

1995 Beca para la Formación de Profesionales en Artes y Industrias Culturales, Ministerio de Educación y Cultura. Madrid.

1993 Beca Erasmus, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Paris. (Séjour de trois mois) • I Forum Internartional “LIVE ART”, Gstaad (Suissa).

1991 XXXI Premi de Dibuix SAINT LLUC, Barcewlona - 3e prix.

1989 II Certamen de Pintura Contemporania. Sant Adrià de Besós (Espagne) - 1er prix.

COLLECTIONS Ministerio de Educación y Cultura. Madrid • Eesti Kunstimuuseum. Tallin • Fonds Municipal d’Art Contemporain. Paris • Musée d’Art Moderne. Céret • Institut Francès.

Barcelona • Fundació Lluís Coromina.

Banyoles (Espagne) • Museu d'Art Modern.

Tarragona (Espagne) • Fundació Casa de Cultura. Girona (Espagne) • Fundació Vila Casas, Can Mario. Palafrugell (Espagne) • Fundación Alorda Derksen. Barcelona • Et dans de nombreuses collections privées en France, Espagne, Italie, Suisse, Finlande, Belgique, Royaume Uni, Portugal, Estonie and états-Unis.

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l'invité du salon

Les formes de la peinture Que se passe-t-il lorsque la peinture se libère des limites du cadre ?

D

epuis un regard classique, le point de départ de l’œuvre de Xavier Escribà est toujours la peinture. C’est avec le conventionnalisme de son application qu’il repousse, transgresse les frontières du langage pictural.

Une peinture libérée de sa planimétrie devient protagoniste en s’érigeant elle-même pour devenir peau, corps, vide ou temps ; en cessant d’être pour devenir autre. Dans sa Théorie esthétique, Adorno nous avais déjà préparé : « Il est évident que rien de relatif à l’art ne reste évident, ni sa vie intérieure ni sa relation au monde ».

Dans l’œuvre d’Escribà la peinture se présente comme l’enveloppe même, comme étant le propre objet de la recherche artistique.

La peinture est espace, la peinture est temps. Dans une démarche plus conceptuelle il ne s’agit pas de projeter une illusion optique qui tente d’éveiller les sentiments, sinon de permettre qu’ils deviennent tangibles. Sa peinture est tellurique, onirique, elle est surface, elle est cavité, en définitive réceptacle de tout ce que le regard intersubjectif de l’esprit sait lui projeter.

Gran coixi ( 2007)

Les pièces d’Escribà s’inscrivent dans une nécessité de briser les comportements acquis afin de transformer et construire de nouvelles réalités. Le paradigme de l’art comme espace de vérité doit aller de pair avec son interpellation et c’est ainsi que se transcendent la subjectivité de l’individu et l’objectivité de la pièce.

Lorsqu’il dénude la peinture et en extrait les anneaux du temps, à chaque couche, à chaque pli, à chaque coulure, s’y inscrit une histoire en attente d’être réveillée, il suffit de la regarder avec l’âme au bout des doigts.

Presque comme un démurge il construit des spirales infinies ou regarde les silences clos à la manière d’un chirurgien qui scrute le derme des cercles pour retrouver le battement des couleurs. Histoires contées dans les volumes des impossibles, des liquides mariés avec le temps.

Dans son atelier, Xavier Escribà semble avoir décidé de rêver de la peinture comme réalité autonome, non pas pour décrire le monde, mais pour le vivre depuis la métaphore.

mes pinceaux ( 2014)

Pilar Giró, 2017 Le caillou ( 2007)

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étapes de réalisation

Œuvre monumentale spécialement conçue pour le salon

Premiè res couches, premières tonalités , premiè res transparences .

L'eau se fige peu à peu dans une interminable s é quence d' accumulations de couches picturales .

Sept tonalit és choisies , pressenties , pour ce travail sur les eaux changeantes de l 'Ebre et de la Loire .

Vue de l 'œuvre principale, E nsemble de 12 tableaux A cry liq u e su r ac ie r L ong. 10 m x larg. 1 ,7 m

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SUPERFÍCIE PROFUNDA de L'èBRE à LA LOIRE

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l 'orella de Van Gogh ( 2 009)

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l'invité du salon

Questions à

XAVIER ESCRIBÀ

L es yeux de Paul Klee - 3 8 ans ( 2007)

Xavier, vous êtes l’invité d’honneur du 110e salon des Artistes Orléanais, exposition présentée dans le cadre du 8e Festival de Loire d’Orléans aux couleurs de l’Espagne. L’Ebre et ses mariniers sont les invités de cette 8e édition. Qu’est ce que cela représente pour vous ?

J’ai beaucoup de gratitude envers la société des artistes orléanais qui à pris l’initiative de m’inviter à l’occasion de son salon annuel lui-même réalisé dans le cadre du Festival de Loire d’Orléans. Le fait que L’Ebre et ses mariniers soient aussi invités me comble particulièrement car ainsi je peux m’identifier pleinement avec ma double nature franco-catalane.

Pour le salon, entièrement dédié à la Loire, vous allez présenter une œuvre que vous avez spécialement conçue pour répondre au thème proposé. Quelle a été votre intention créative ?

Tout de suite c’est imposé à moi l’idée que cette invitation méritait un engagement particulier, un geste pictural généreux. Faire un travail sur l’eau a toujours été une idée réjouissante. En 2012 un projet sur « l’heure bleue » en bord de Méditerranée m’amenait à découvrir de nouveaux horizons picturaux jamais parcourus. Aujourd’hui l’idée de travailler sur deux fleuves si spectaculaires comme La Loire et L’ébre m’interpelle particulièrement.

J’ai alors voulu revivre les parcours de ces deux fleuves. De leur naissance à leur embouchure, chacun de son côté, l’un allant vers l’est et l’autre allant vers l’ouest : une lecture en miroir, un regard croisé ou chaque fleuve cherche à s’identifier à l’autre, utilisant le même langage, comme pour mieux se connaître.

Le titre du projet SUPERFíCIA PROFUNDA (Superficie profonde) devenait une évidence… une perception du thème qui m’invitait à traiter le sujet depuis l’intérieur, en profondeur, jouant sur la plasticité du liquide toujours renouvelée et inéluctablement fuyant, à l’image de ce temps qui me trouble et que je cherche sans cesse à fixer dans mes peintures.

Votre recherche picturale s’inscrit dans une continuité du mouvement éphémère « Supports-Surfaces » créé à la fin des années 60 par un groupe de peintres français. Quel regard portez-vous sur ce mouvement artistique qui fut l'un des groupes fondateurs de l'art contemporain français ? Comment qualifiez-vous votre démarche de plasticien aujourd’hui ?

Je dis souvent que « Supports-Surfaces » représente pour moi un mouvement de grande liberté et engagement, mais qui de mon point vue mérite encore aujourd’hui d’avantages d’obstination, recherche et persévérance.

Même si l’on rapproche parfois mon travail de la sculpture, je me sens peintre. Et en tant que peintre, j’aime bien me sentir observateur du contexte qui m’entoure et en fonction de celui-ci décider de comment agir, de comment utiliser les éléments picturaux au moment de l’action. Le positionnement de l’artiste est très important, et c’est pourquoi chaque jour je ne cesse de me poser la même question : que peut être la peinture aujourd’hui ? La remise en question qui permet la surprise (ou le fait d’être surpris) est un élément indispensable en peinture.

Les AO

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partenaire des ao

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LES PARRAINS DU SALON

La Loire : Le cœur du bassin Loire-Bretagne

D

es sources de la Loire et de l’Allier, jusqu’à la pointe du Finistère, le bassin Loire-Bretagne couvre 155 000 km², 8 régions et 36 départements. La Loire et son bassin versant occupe à elle seule près du quart du territoire métropolitain.

Elle constitue un patrimoine naturel et paysager exceptionnel qu’il convient de préserver et mettre en valeur.

C’est pourquoi, je suis très heureux d’être, au nom de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, un des parrains du 110e Salon des Artistes Orléanais sur le thème de la Loire.

Avec l’état, les collectivités, les associations, nous engageons chaque année, des actions importantes pour préserver la qualité de l’eau de la Loire et de ses affluents pour assurer un débit nécessaire à l’équilibre des milieux aquatiques et agir pour le maintien des grands poissons migrateurs. Ce partenariat permet de soutenir des projets de sauvegarde

de zones humides et du paysage naturel de la Loire, tout en réconciliant développement économique et mise en valeur du patrimoine.

Le grand public ne s’y trompe pas. Grâce aux aménagements que beaucoup de collectivités ont entrepris, souvent avec l’aide de l’agence de l’eau, les promeneurs ou les cyclistes sont des milliers sur les bords de Loire à admirer ce paysage incomparable, à participer à la connaissance et la préservation du milieu naturel.

La 110e édition du salon des Artistes Orléanais se déroulera en même temps que le très animé festival de Loire d’Orléans. Quelle belle idée de saluer la Loire par les arts, le patrimoine fluvial et la convivialité !

Je souhaite plein succès au Salon des Artistes Orléanais et que la Loire chante tout le mois de septembre !

Martin GUTTON

Directeur Général de l’agence de l’eau Loire-Bretagne

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LES PARRAINS DU SALON

L’agence de l’eau Loire-Bretagne est un établissement public du ministère chargé de l’écologie. Tout comme les cinq autres agences de l’eau en France, elle répond aux directives des politiques nationale et européenne de l’eau. L’agence de l’eau aide financièrement et techniquement les actions d’intérêt commun au service de l’eau et de l’environnement. Elle intervient sur le bassin hydrographique de la Loire et de ses affluents, les bassins de la Vilaine et des côtiers bretons, les bassins côtiers vendéens et du marais poitevin.

Notre établissement apporte aux élus et aux usagers du bassin Loire-Bretagne, une vue d’ensemble des problèmes liés à la gestion de l’eau. Nos cinq délégations réparties sur le territoire, permettent d’être au plus près des problématiques locales.

Pour agir, l’agence de l’eau perçoit les redevances auprès des consommateurs et des acteurs économiques en application des principes de prévention et de réparation des dommages à l’environnement. Les subventions qu’elle accorde aux collectivités, acteurs économiques et associations, viennent soutenir leurs actions dans la préservation des milieux aquatiques et des ressources en eau.

La mise en œuvre de sa politique publique est définie par des programmes d'actions pluriannuels préparés et validés par le conseil d'administration et le comité de bassin Loire-Bretagne.

De 2013 à 2018, le 10e programme de l’agence de l’eau mobilise 2,7 milliards d’euros pour soutenir les investissements et les programmes d’actions nécessaires à la reconquête et la préservation de la qualité des eaux et des milieux aquatiques du bassin Loire-Bretagne.

Dans le contexte budgétaire contraint des collectivités locales, ces aides permettent de faire levier et de contribuer au lancement de grands projets de réhabilitation d’ouvrage vétustes, d’aménagement de nouveaux territoires plus soucieux de la ressource en eau, de reconquérir la qualité de l’eau d’une rivière ou d’un fleuve.

© AELB

© AELB

L’agence de l’eau Loire-Bretagne au service de l’eau et des usagers de l’eau Depuis 2016, l’agence de l’eau ouvre son champ d’actions aux nouveaux enjeux. Elle assiste le comité de bassin dans la construction d’un projet de plan d’adaptation au changement climatique, qui verra le jour en 2018. La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, conforte la politique de l’agence de l’eau en faveur de la restauration des cours d’eau, des milieux humides et des poissons grands migrateurs, et élargit cette mission à la reconquête de la biodiversité : préservation des habitats, continuités des trames écologiques et espaces de transition.

Préserver l’eau, les rivières, les lacs et les océans, c’est aussi préserver les espaces de vie pour un grand nombre d’espèces. C’est un cercle vertueux dont chacun doit prendre conscience : ce qui est bon pour l’eau, l’est aussi pour la biodiversité et pour l’Homme.

Pour un maximum de cours d’eau, plans d’eau, nappes et côtes en bon état, les priorités de l’agence de l’eau sont : • des rivières vivantes, des milieux aquatiques protégés, entretenus et restaurés, un littoral préservé, • la réduction de toutes les pollutions, domestiques, industrielles et agricoles, •d es ressources protégées et une qualité préservée pour les eaux destinées à l’alimentation en eau potable, • des risques inondations mieux anticipés, • des citoyens informés et sensibilisés.

Agence de l'eau Loire-Bretagne 9, avenue Buffon - CS 36339 45063 ORLEANS CEDEX 2 Tél. : 02 38 51 73 73 Etablissement public du ministère chargé du développement durable www.eau-loire-bretagne.fr

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L’HOMMAGE des AO

Jacques OUSSON

Peintre

Jacques OUSSON

Vit et travaille à Ousson-sur-Loire depuis 1979.

7, rue de la Loire 45710 Ousson/Loire www.ousson.com

Autoportrait ( 1997) - Paste l - 9 5 x 69

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« La Loire, rien que la Loire, cela peut bien suffire pour vivre et avoir du cœur. Les espaces nous appartiennent et nos rêveries de l’intérieur aussi bien que le cours du fleuve, nous conduisent au but recherché, de l’infini. »

LOIRE A OUSSON (1 9 9 0 ) HUIL E S UR TO ILE - 80 x 195

PARCOURS 1937 : Naissance à Douai /// 1955 : Cours Charpentier /// 1956 : école des métiers d'art. Dès lors, poursuit en autodidacte ses recherches picturales. Vit à Montparnasse et se lie d'amitié avec Louis Quilici et Gérard Barthélemy /// 1963 : Participe à la 3e Biennale de Paris /// 1969 : Revient dans la maison de ses grands parents maternels aux bords de Loire à Ousson-sur-Loire dont il tire son pseudonyme « OUSSON » /// 1976 : Rencontre avec Pierre LEVY (1) /// 1977/1979 : Réside à Madrid à la Casa de Velasquez /// 1978 : Centre Culturel de Madrid (Espagne) /// 1979 : De retour en France il se fixe à Ousson-sur-Loire /// 2001 : Central Fine Art à St-Petersburg (Floride - USA) • Rencontre avec David Seldin, mécène américain (1).

Distinctions 1975 : Prix des Trois villes Orléans-Blois-Tours /// 1978-1980 : Lauréat de la Casa Vélasquez, Madrid /// 1981 : Achat du fond d’atelier par Pierre Levy

Exposition de groupe 1963 : 3e Biennale de Paris /// 1977 : Salon des artistes français /// 1977 : Centre culturel de Madrid /// 1983 : Sala San Pedro Martin, Tolède /// 1985 : Musée Goya, Castres /// 1986 : Musée des Beaux-arts d’Orléans /// 1987 : Centre Pompidou,St Flour • Château de Sully-sur-Loire • Musée du Florival, Guebwiller • Galerie Lanzen-

berg, Bruxelles (Belgique) /// 1991/1992 : Palais Ducal, Nevers • Salon des Artistes Orléanais, Orléans

Expositions personnelles 1971 : Galerie MOREL, Arras /// 1980/19811984 : Galerie du Prieuré, Darvoy /// 1984 : Musée d’Art moderne de Troyes • Galerie de la Chèvre qui danse, Orléans /// 1985 : Galerie Dorval, Lille • Galerie Trousse Barrière, Briare /// 1986 : Galerie Hélène, Lyon • Galerie Musson, Orléans /// 1987 : Galerie Albert 1er, Antibes • 1988 : Galerie Naladini, Paris /// 1989 : Galerie Madeleine Fraquet, Orléans • Ambassade de France à Tokyo • Marimura Art Museum Tokyo /// 1989/1991 : Galerie d’Art comtemporain, Vichy /// 1991 : Galerie Maoudo Lapeyrade, Pouilly-surLoire /// 1993 : Galerie Saint-Hubert, Lyon /// 1994 : Aéroport de Paris /// 1996 : Galerie Mennour, Paris /// 1997 : Palazzo dei Trecento, Trévise (Italie)• Galerie Daniel Besseiche, Deauville /// 2000 : Hôtel du Département, Orléans /// 2001 : Central Fine Art St-Petersburg, Floride (USA) /// 2004 : Galerie Gil Bastide, Orléans /// 2005 : Galerie Rentz à Richmond, Virginie (USA) /// 2006 : Festival d’Art sacré, Orléans /// 2007 : Le Temple de St-Andelain, Nièvre /// 2008 : Rétrospective à la Collégiale St-Pierre-Le-Puellier, Orléans

Collections publiques Musée des Beaux-arts d’Orléans /// Musée d’Art Moderne Troyes /// Marimura Art Museum Tokyo.

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L’HOMMAGE des AO

L’ atelier dans les verdiaux l’île à Ousson

L a Loire à Ousson

Trois lunes sur la L oire (2005) H u ile su r t oil e - 1 14 x 146

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La rivière pour se connaître

B ords de L oire ( 1992- 1993) H u il e s u r t o i l e

© Collection particulière

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ès mon enfance, l’éveil à la rêverie s’est révélé près du grand fleuve qui baigne mon village. Près de l’eau mouvante, claire et calme, la poésie a pris naissance en moi. La contemplation de l’image du fleuve sans cesse renouvelée devint ma quête intérieure.

Chaque année, j’attendais le moment des grandes vacances chez mes grands-parents maternels pour me plonger dans ce bain de liberté que sont les rivages du fleuve, source intarissable d’expériences et de visions pour mes yeux d’enfant. Combien de fois ai-je essayé, sur les grèves ensoleillées, de saisir dans ma main une poignée de sable dont les grains filaient imperceptibles entre les replis de mes doigts ?

Les myriades de particules retombant sur d’autres myriades me bouleversaient et me remplissaient d’humilité. Ma pensée se perdait dans les immensités illusoires et insaisissables, m’obligeant à chercher au fond de moi une réponse. Dès lors une voie s’ouvrait, progressivement, autre que celle de mes sens : celle du « sentir » issue d’un élan intérieur et révélateur de certitudes. Le dessin s’imposa tout naturellement comme l’outil de mon investigation. Je cherchais un langage tout en m’imprégnant des impressions changeantes du fleuve.

J’ai appris à quitter les limites du visible pour vivre « La Rivière », symbole du courant de la pensée. J’étais un voyageur errant le long de cette rivière invisible, plus réelle que le flot coulant, ses grèves incertaines, ses rivages ombragés par les grands saules et peupliers sauvages.

Combien de fois ne suis-je passé de « l’Autre Côté », sur le rivage opposé, que je peignais poursuivant ce mystérieux ailleurs plein d’espérances et de promesses picturales ? J’ai quitté finalement les apparences ligériennes pour trouver cet authentique fleuve de joie qui coule en moi, où la moindre touche de couleur sur la toile peinte provoque une sensation indéfinissable de Réalité. L’harmonie du fleuve est la source bien réelle, bien établie au fond de nous-mêmes, elle attend l’Eveil. La peinture est le lien mystique. Quand le soir descend sur la Loire, tiède des chaleurs d’été ou humide des brumes de l’automne, je sens l’harmonie nécessaire à la création venir en moi.

Alors, vient en moi, cette pensée de Michel-Ange : « Je ne sais pas où je vais, ni comment, ni pourquoi, ce qui me mène au but est un autre que moi, mais je marche ébloui de présence inconnue ».

B ranches de S aules ( 1992- 1993) H u il e s u r t o i l e - 114 x 162

Jacques Ousson, juin 2008

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Jacques Ousson mon père clés du monde de l’Art à l’opposé du factice et de la facilité, ou l’on n’entre que le cœur grand ouvert, dépouillé de tout préjugé et de tout snobisme. La peinture, la poésie, l’Art requièrent en effet de la part du créateur tout autant que celui qui veut pénétrer l’œuvre une concentration et une simplicité extrêmes. Aujourd’hui avec toujours plus de vigueur, il continue à Révéler, il assume son rôle de passeur et nous invite au voyage de l’invisible ».

Emma D

© Collection particulière

« Jacques Ousson mon père, peintre, m’a tout appris de la vie et de la peinture. Il a orienté mes pas, comme il a choisi lui-même d’engager les siens dans sa jeunesse, sur le chemin du travail, de l’exigence, de l’opiniâtreté, de la générosité, qualités indispensables pour avancer, surtout dans un chemin aussi tortueux et mouvant que celui de la création artistique. Il a prodigué et prodigue encore à tous ceux qui veulent bien prêter l’oreille, ou plutôt ouvrir l’âme, les précieuses

Loire verte ( 2007) H u il e s u r t o i l e

autoportrait dans l 'atelier ( 1 9 9 6) - Paste l 250 x 2 00 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS 110 e SALON - 28DES ARTISTES ORLÉANAIS - 28

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L’HOMMAGE des AO

T oue de N euvy et futreau à Ousson ( 1997) Aq u ar elle - 24 x 30

La marine de Loire

L’

de Tours et son Barraquai… Je ne puis citer tous les autres si nombreux, tous de bons amis dans le partage et l’amitié du grand fleuve.

Je voudrais citer quelques noms : Jacques Robin dit « Vent de Travers » de Saumur et sa Pascale Carole ; François Ayrault « Double Quintal » de Saint-Germain-sur-Vienne et le Fleur de Pontille ; Alain Lacroix « Sac d’Os »

Durant de nombreuses années, j’ai eu le bonheur de parcourir le fleuve avec ces mariniers d’un autre temps. J’ai retrouvé avec ces bons compagnons les mêmes émotions de jeunesse quand dans mon enfance, avec mes frères, je descendais le fleuve de Nevers à Beaugency sur un grand canot plastique. J’ai participé aux différentes fêtes de Loire, de Saumur à Decize sur le futreau Garogarou, remontant la marche escarpée du pont de la Charité sur Loire, évi-

histoire de La Loire ne peut être contée sans parler des bateaux qui la parcoururent à la « descente » et à la « remonte ».

Depuis plus d’une trentaine d’années dans la Basse Loire plusieurs passionnés de la navigation fluviale ont fait revivre l’épopée de ses mariniers. Ils ont reconstruit tous les différents types de bateaux disparus depuis plus d’un siècle.

tant le barrage de Saint-Florent en empruntant l’échelle à poissons et surmontant tous les obstacles de la rivière. J’ai appris modestement les rudiments du métier de marinier. Avec Alain, une nuit, naviguant à la voile entre Cosne et Sancerre sur son accéléré, le Barraquai, j’ai découvert le véritable visage du fleuve et son charme indéfinissable comme on peut le ressentir dans « Le bateau ivre » de Rimbaud…remontant le long des berges mystérieuses.

La Loire transforme nos émotions du cœur, les rivages s’estompent et l’Autre Côté paraît…

Jacques Ousson, Décembre 2012

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L’HOMMAGE des AO

Jacques, le compagnon de Loire

T

out autant que du sang, il y a sans doute un peu de l’eau du fleuve qui coule dans les veines de Jacques, tant la Loire et lui sont indissociables.

Il ne s’est sans doute jamais posé la question de savoir quelle était la nature de son lien avec elle, c’est un fait, elle s’est tout naturellement imposée à lui.

Pour moi Jacques représente l’archétype de l’homme de Loire, car elle est dans son quotidien. Il n’a nul besoin de la voir pour en parler car il la sent, la ressent, la vit. Je suis persuadé que, même si un jour elle était venue l’inonder, il n’en aurait conçu aucune anxiété ou amertume tant elle est pour lui comme une respiration.

Nombreux sont ceux qui pourraient témoigner de ce qu’il en est, mais il n’est pas certain que quelqu’un serait en mesure de le faire aussi complètement, tant cet intérêt s’exprime de multiples façons. Je n’ai pas connu Jacques usant de subterfuges pour capturer un poisson, par contre j’ai tout de suite aimé le militant, l’homme de conviction qui sait aussi être, lorsque c’est nécessaire, un homme de dialogue, soit dit en passant particulièrement convaincant. J’ai souvenir de l’opératif, de celui qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte.

Je l’ai vu, suivi dans son combat pour sauvegarder le petit patrimoine ligérien lié à l’histoire de la Marine de Loire et de canal. Jacques a fait découvrir et aimer ce qui était très abstrait pour beaucoup. Menuisier-charpentier à certaines heures, il se transformait à d’autres en chercheur, épluchant dans le détail des monceaux d’archives afin de démêler les fils de l’histoire de cet étonnant triangle d’eau que constitue la Loire avec le canal Latéral et le canal de Briare. Je me souviens de plans étalés, de dessins, de ses explications, de son empressement, de sa capacité à susciter des adhésions et à soulever des montagnes. Je me souviens aussi des affiches collées sur les pierres pour empêcher les modifications envisagées à la digue de l’Escargot, cet espace improbable entre le ciel et l’eau, et puis il y a ce treuil permettant de hâler les bateaux jusqu'à l’écluse des Combes, qu’il a réussi à ressusciter…

Je me rappelle aussi un certain nombre de discussions à propos des bateaux de Loire, un sujet qui n’a

pas échappé à sa curiosité. J’ai en mémoire la réalisation d’une bannière à l’effigie de saint Nicolas, le saint patron des mariniers de la Loire, réalisée à l’occasion d’un rassemblement de bateaux - un travail « léché » comme il sait si bien le faire - et une remontée de la Loire avec Alain Lacroix entre Combleux et Briare, en tout début d’hiver. Nous avions pris Jacques à bord au passage à Gien. Il s’était aussitôt collé à la besogne avec nous pour passer le vieux pont, poussant sur le bâton, tirant sur les manivelles… Après avoir franchi le difficile seuil des Madeleines, nous avions perdu notre compagnon marinier. En dépit de la pluie et de la neige mêlée qui tombait, Jacques avait sorti feuilles et crayons.

Jusqu’à Briare, sans être autrement perturbé par nos propos ou le « ron ron » du moteur qui avait parfois bien du mal à nous porter plus avant, il a croqué tout ce qui lui tombait sous le regard. En deux ou trois traits, tout prenait une autre dimension.

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Je ne sais pas ce qu’il est advenu de ces crayonnés saisis sur le vif mais je puis dire, malgré les nombreux travaux d’artistes que j’ai eu la possibilité de découvrir au cours des 25 ans du magazine, que jamais je n’ai revu un tel souci de représenter jusque dans le plus petit détail les éléments structurants d’un bateau de Loire. Il est vrai que Jacques n’est pas pour la Loire un artiste tout à fait comme les autres, à ses qualités d’artiste il ajoute une connaissance approfondie des thèmes qu’il traite. Je l’ai vu travailler pour donner vie à des bateaux, magnifier des mariniers, des scènes de fêtes, faire des études de gestes… En marchant un peu dans les pas de Jacques, on comprend mieux pourquoi il aime la Loire et pourquoi elle est inscrite aujourd’hui au titre des paysages culturels à l’Unesco.

Philippe Auclerc Rédacteur en chef du magazine La Loire et ses terroirs 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 31

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L’HOMMAGE des AO

L

la Loire comme on respire

ors de ses séjours à Ousson sur Loire chez sa grand–mère, un enfant découvre la Loire, apprend la Loire, la ressent de tout son être, y trouve émotions, aspirations, libertés et bonheurs. Cet enfant s’appelle Jaques et la Loire l’habite et s’épanouit en lui.

Au fil du temps Jacques est en harmonie totale avec cette Loire : il respire Loire, il pense Loire. De la rêverie à la contemplation et de la contemplation à la création… il choisit de devenir peintre et après une courte époque parisienne revient peindre… la LOIRE à Ousson. Il prend le pseudonyme OUSSON… la fusion avec le lieu est bien là effective, ses grands choix sont déjà faits.

Année après année le fleuve lui transmet son énergie vitale et lui inspire son esthétique de vie et sa poésie.

Sur ses toiles c’est l’épaisseur de l’air, le frémissement de l’eau ou le bruissement des feuillages, leur couleurs exaltées par la lumière d’un couchant dans la fragilité de l’instant qui est représenté. L’éphémère lui fait toucher l’éternité.

Les formes sont de plus en plus suggérées dans les brumes d’un matin d’automne. Le paysage est autant un paysage intérieur que celui qui l’environne. Sur la toile la pâte de fait plus épaisse, matière vivante posée en pâte au couteau, chair effleurée par la brosse, avec une sensibilité extrême et un questionnement permanent.

Cette fragilité et sensibilité contraste avec la force de l’expression et l’autorité et la maturité du peintre.

La même sensibilité et le même questionnement sont perceptibles dans ses autoportraits et les représentations de son atelier, et la même fragilité visible sur le visage de « Madame Blanche » ou des pétales d’hortensias.

pour élever sa peinture au plus haut niveau… à la poésie pure.

Dans la série de toiles représentant son atelier, dans une palette moins colorée, Jacques Ousson représente une table de travail malmenée où les tubes de peinture sont fatigués, les chiffons froissés et maculés évoquant le travail acharné du peintre.

La très grande délicatesse de ces toiles laisse transparaitre l’état de vulnérabilité du peintre en cet instant de créativité.

Jacques Ousson aspire à cet état nécessaire pour, dans l’humilité et la sincérité, « faire grandir la lumière intérieure ». C’est une aspiration artistique mais également spirituelle dans sa quête d’humanité.

Son questionnement dépasse son travail et sa propre personne pour prendre une dimension philosophique sur l’humain.

Cette démarche l’emmène avec la maturité, dans une peinture presque mystique avec « les 4 cavaliers de l’apocalypse » puis la série de toiles inspirées de La Divine Comédie de Dante présentée il y a quelques années à la Galerie Bastide d’Orléans.

Depuis cette date, je n’avais pas eu l’occasion de revoir Jacques et je suis sincèrement heureux de sa présence au salon des Artistes Orléanais de 2017 ayant pour thème la Loire.

Merci à Jacques Ousson de nous permettre de contempler une fois encore ses œuvres et de nous emporter dans sa « poésie peinte ».

Mon chemin a croisé à plusieurs reprises celui de Jacques Ousson et j’ai découvert au delà de l’œuvre exceptionnelle, un homme humble, sincère, généreux, chaleureux et touchant... un homme vrai.

Si la peinture semble couler des veines du peintre, elle ne nait pourtant pas dans la facilité. C’est dans la persévérance d’un travail acharné, dans la solitude des îles de Loire ou de son atelier que Jacques Ousson livre son combat, fort et vulnérable à la fois

éric Doligé

Maire Honoraire Membre Honoraire du Parlement Président d’Honneur du Conseil Départemental Sénateur

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Remerciements En remerciant les compagnons de la vie, c’est l’Ami caché au fond de nous–mêmes que je salue, celui dont Walt Whitman chantait les louanges. Sa présence fidèle et rassurante nous fait espérer et trouver le bon chemin.

Mes attaches à la ville d’Orléans sont nombreuses. J’aimerais tout d’abord remercier la Mairie d’Orléans qui en 1975, alors que j’avais dépassé la limite d’inscription pour le concours entre les trois villes Blois Tours et Orléans, accepta sans me connaître la « grande Loire en crue ». Le prix me fut attribué à Blois.

Dès lors je rencontrais plusieurs personnalités orléanaises qui m’accordèrent leur soutien, Monsieur Claude Guillemin, le doc-

teur Penot, Monsieur Margottin et Yves Nicourt, les galeries de Paul Lapeyrade « La chèvre qui danse », Madeleine Fraquet et Gil Bastide. Je rencontrais Jeanne Champillou et les amis peintres orléanais dans la galerie de Darvoy chez Monsieur Barandon.

Il me faut remercier tout particulièrement la Société des Artistes Orléanais avec Claude Collas dit « Kao » et aujourd’hui Benoit Gayet qui organise cette rencontre ligérienne avec l’aide de Maryse Bouthegourd et de toute une équipe.

Dans cette liste je n’oublie pas Monsieur Eric Doligé Sénateur qui m’invita à portraiturer les conseillers généraux de l’Hôtel du Département.

Quand 2 peintres se rencontrent Avec Jean Bailly à Ousson - sur - Loire , mai 2 0 1 7

Je vous dois à tous et à ceux dont ma mémoire n’a pu retenir les noms, une infinie reconnaissance.

Jacques Ousson

COUCHER DE SOLEIL DANS LES ARBRES (2005) HUILE SUR TOILE 27 x 35

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Richard BOUTIN

Artiste peintre orléanais

Richard BOUTIN Vit et travaille à Orléans depuis 1981.

57, rue de la Bretonnerie 45000 Orléans Tél. 02 38 54 24 54 rd.boutin@gmail.com www.rboutin.com 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 34

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Loire (2 0 1 0 ) - H u i l e s u r t o il e - 130 x 81

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le coup de cœur des AO PARCOURS 1955 1974 1980 1981

: : : :

Né à MONTARGIS école des Beaux-arts d’ORLEANS Diplôme d’expression plastique école nationale supérieure des Beaux-arts de Paris (atelier P. CARRON) 1982 : Membre de la fondation TAYLOR

DISTINCTIONS & EXPOSITiONS 1982 : Prix de la jeune peinture au Salon d’automne.

PARIS • Grand prix du portrait Paul Louis WEILLER. Académie des beaux arts de PARIS • 3e prix de dessin Pierre David WEILL. Académie des beaux arts de PARIS • Grand prix Edouard- Marcel SANDOZ. Fondation TAYLOR PARIS • Grand Prix international d’art contemporain de MONTE-CARLO /// 1985 : Médaille d’or au Salon des Artiste Français. PARIS /// 1987 : Exposition personnelle à la fondation TAYLOR. PARIS /// 1988 : Salon COMPARAISON. PARIS • Prix de la ville d’ORLéANS. Achat d’une œuvre par le musée d’Orléans • Exposition personnelle, Galerie la chèvre d’or à St-Paul de Vence • Prix ALPHONSE CELLIER. Académie des beaux arts de Paris • Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS /// 1990 : Galerie CATHERINE GUERARD. ILE SAINT LOUIS. PARIS • Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS /// 1992 : Expositionpersonnelle. Galerie PILIPPE FREGNAC. PARIS /// 1993 : Prix EMIL SIMON pour une figure peinte (Salon des artistes français) • Exposition à BEYROUTH. LIBAN. (Salon d’automne).

Don d’un tableau au musée SURSOK /// 1994 : Exposition de groupe .Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS • Exposition personnelle. Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 1995 : Exposition personnelle. Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS • Rétrospective des grands prix d’art contemporain de MONTE CARLO • Prix de Gravure JEANNE CHAMPILLOU. ORLéANS /// 1996 : Exposition personnelle (Maison de Loire de JARGEAU) • Exposition personnelle. Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS /// 1997 : Exposition personnelle. Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS • « OBSCURS OBJETS DE NOS DESIRS « expo collectif « PALYMPSESTE » ORLéANS • Exposition personnelle.

Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS• Exposition. Collectif « PALIMPSESTE « Musée de la Marine de Loire.

Château neuf sur Loire /// 1999 : CHEMINEMENT I : collectif PALIMPSESTE. Meung-sur-Loire• Prix FERNAND CORMON. FONDATION TAYLOR • CHEMINEMENT II. Collectif PALIMPSESTE. Musée de la marine de Loire. Châteauneuf-sur Loire • Exposition personnelle. ETATS DE LOIRE. Eglise SAINT ETIENNE DE BEAUGENCY• Achat. Musée d’ORLEANS • Exposition galerie ZONZON. ARCACHON /// 2000 : TEMPS PRESENTS. Collectif PALIMPSESTE. Conseil général du LOIRET • Exposition personnelle.

Galerie PHILIPPE FREGNAC. PARIS • Exposition personnelle Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 2002 : Dernière exposition personnelle à la galerie PHILIPPE FREGNAC.PARIS /// 2003 : Exposition personnelle .Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS • Galerie « MOUVANCE » PARIS • Exposition personnelle. Galerie « CONCEPT ». BLOIS /// 2004 : Exposition galerie GIL BASTIDE. ORLéANS. J.OUSSON – R.BOUTIN. LOIRES. Petits formats /// 2005 : « FLANERIES « Exposition personnelle à la Collégiale Saint Pierre Le Puellier ». ORLEANS /// 2007 : Exposition personnelle. « CARGO » Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 2010 : Exposition personnelle. Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 2012 : Exposition de photos. Galerie l’ESCALIER. ORLéANS • « ARBORETUM » Exposition de groupe.

Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 2013 : « PAySAGE INDUSTRIEL ». Exposition personnelle a la Galerie GIL BASTIDE. ORLéANS /// 2014 : « 10 jours au château », Exposition de groupe à ORLéANS avec GIL BASTIDE /// 2016 : GALERIE ARNAUD BARD, BOULOGNE-BILLANCOURT /// 2017 : Cours de peinture à ORLEANS dans le cadre de l’association « ARTIS « jusqu’en 1999 • à BEAUGENCY dans le cadre de l’association artistique de BEAUGENCY depuis 2000.

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le coup de cœur des AO

Richard Boutin, flâneur de rives La Loire est son pays secret et sa longue habitude Il en connaît les mille milliers de respirations, les grandes ailes de lumières, les écharpes de sables, les traînées d’odeurs, les teintes mouvantes, les ambiances fluides.

Il a suivi les mille milliers de voyages des grands nuages passants. Il est allé, vers l’amont et vers l’aval, dans l’amitié des arbres riverains, avec leur charge d’oiseaux et toutes leurs nuances de verts qui s’étalent et respirent au soleil.

Dans les parages d’Orléans, il a scruté la Loire au plus secret de son lit, aux lisières confuses entre la terre et le flot. Il sait les anciens chemins de bordure, les sentes de pêcheurs et les layons à peine tracés, les vieux perrés, les frissonnements infinis des roselières, les vives coulées de brise et les ricochets du ciel sur le miroir de l’eau.

Regards De saison en saison, Richard Boutin a fait de la Loire l’objet de ses contemplations, le creuset de ses inspirations et la juste matière de ses créations.

C’est ainsi : il a beaucoup vu et rêvé la Loire, il a fait d’intarissables rêves de Loire pour en arriver à cette belle incertaine certitude de l’artiste. Il l’a vue, revue et rêvée, tantôt douce et lente, engourdie dans ses étiages, tantôt puissante et colère, fouettant les piles des ponts, tour à tour grise ou bleue, verte ou blonde, couleur de cendres ou couleur d’azur.

Il sait que la Loire requiert, pour la bien comprendre, une vieille connivence et une extrême sincérité, et le sens des nuances, et la minutie du regard, et la primauté de l’émotion…

Donc, il contemple le fleuve, y glane des images, des prétextes, des impressions, en plein air, en plein vent, en plein ciel ; puis il laisse se faire dans sa tête des esquisses, s’ébaucher des croquis, que, plus tard, dans son atelier, il fixe sur la toile, enrichis par la mémoire, à la fois matérialisés et transfigurés par la palette.

Avant toute considération esthétique et technique, Richard Boutin aime la Loire, passionnément, profondément, il la regarde, attentivement, intensément ; puis, de tableau en tableau, il nous la donne à voir, vivante et familière, et pourtant métamorphosée, retranscrite en la perception à la fois réaliste et subjective de l’artiste.

Telles sont ses images de Loire : sans anecdote, sans enjolivement, sans référence narrative. Ce qui compte, c’est l’atmosphère, la lumière, la matière, la liberté de l’émotion et l’acuité du regard. Un regard amoureux et scrutateur.

Préférences S’il fallait choisir une heure, Richard Boutin vous dirait que sa préférence va au crépuscule qui peint l’horizon de vieil or et couche de grandes ombres sur l’eau, cette heure bleue tout au bout du jour, dont l’enchantement fugitif symbolise les instants fugitifs de l’âme.

S’il fallait choisir un lieu, il vous dirait que ses pas, toujours, le ramènent vers les ponts, traits d’union entre les rives, postes de guet où la Loire s’offre en perspectives cavalières et prend toute la couleur du ciel.

S’il fallait choisir une saison, il vous dirait l’hiver, où les paysages tendent à l’épure. Parce que l’hiver fait dire à la Loire des choses essentielles.

S’il fallait choisir une attitude, il vous dirait celle du pêcheur, sans hésiter, parce qu’elle permet de déchiffrer en direct, au fil de l’onde et loin des rumeurs de la ville, les plus vieux secrets du fleuve.

S’il fallait choisir un tempo, il vous dirait la lenteur, la patiente ardeur à peindre, la tache toujours ouverte, l’approfondissement de l’émotion.

S’il fallait choisir une couleur, il vous dirait le gris, du gris d’avant l’orage au gris d’après la pluie, du gris-bleu au gris mâtiné d’ocre ou de vert – avec, çà et là, des rehauts de teintes plus fortes. Sa palette très subtile reste toujours dans des gammes de couleurs resserrées, en demi-tons. D’où la poésie qui émane de ses toiles. Et c’est la poésie infinie de la Loire.

Anne-Marie Royer-Pantin

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L’inexplosible , 2 0 1 6 (dé tail) Hu i l e su r t o il e - 80 x 80

loire en héritage à combleux 11 x 44

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L a Loire à Ché cy ( Loiret) Caséin e su r carton ( 2004) - 35 x 40

Barre nuageuse sur la Loire (L oiret) Caséin e su r carton ( 2004)- 33 x 40

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le coup de cœur des AO

Loire à beaugenc y (2010- 2015) - Huile sur t o i l e - 50 x 50

La Loire, Terre du bout du monde Mes fréquentes escapades le long de la Loire engendrent souvent, en retour, le sentiment onirique d’avoir entraperçu des contrés lointaines. Cela est dû, je crois, au fabuleux pouvoir de fascination, d’évasion et d’imagination qu’exerce sur moi ce fleuve à l’étrange lumière. Mon travail ne saurait prétendre à une quelconque prise de pouvoir sur la réalité de ces lieux magiques, si rapidement changeants qu’ils sont insaisissables. C’est plutôt une imprégnation, un cheminement des émotions visuelles emmagasinées, plus ou moins consciemment au fil des années. Cette intuition du site est alors, en ce qui concerne le travail en atelier, libérée de l’emprise trop riche et envahissante de la vision immédiate.

Les rencontres fortuites avec ce courant d’éternité qu’est la Loire sont indispensables à qui veut prétendre en tirer quelques secrets. Alors, si proche et si lointaine, la Loire devient souvent « Terre du bout du monde » Richard BOUTIN

« Mes fréquentes escapades le long de la Loire engendrent souvent, en retour, le sentiment onirique d’avoir entraperçu des contrées lointaines ».

L oire ( 2010- 2015) Hu i l e s u r t o i le 130 x 81

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partenaire des AO

Jacques Ousson, Richard Boutin, Gil Bastide galeriste nous en parle

© F. Thouvenin

J acques ousson

« Voilà près de 25 ans que je côtoie Jacques OUSSON et Richard BOUTIN avec bonheur.

L'œuvre de Richard s'inscrit dans la durée.

Elle est présente par sa densité.

Son talent se déploie dans le discret, dans l'évanescence, dans le temps qui passe, dans le silence, dans l'intemporel.

L'émotion, le cœur sont les moteurs de Jacques. Dans sa peinture, c'est la mise en place, l'intrusion affective, les couleurs et les masses qui véhiculent sa façon d'être et sa vision du monde.

Peintres de et dans la nature, ils revisitent tous deux sans cesse la figuration. »

© G. Bastide

G il BA ST ID E

Galerie Gil Bastide galeriegilbastide@gmail.com www.gilbastide.com Richard boutin

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le coup de cœur des AO F ranç ois SO ULA S (1 9 3 2 - 1 9 9 1 ) P eintre , graveur et poète Marin e d e L oir e 13 x 10 ( 1959)

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Marcel Thomas LAVOLLéE (1876-194), Peintre de la Loire Tourangeau, post-impressionniste Le s troies vallées , paysa g es de Lo ir e (HST Jui llet 1898) , 17 x 27

GALERIE SIGFRID

« Achetez de l’Art, l’Art est un bien pour tous. » Située dans le quartier des Halles, la galerie SIGFRID est un espace de vente proposant une belle sélection d’œuvres originales, de style varié à thème figuratif ou abstrait à des prix abordables. « J’ai toujours beaucoup de plaisir à m’y arrêter afin de découvrir les dernières acquisitions faites par Jean-Christophe Boin, un passionné d’art et fin connaisseur dans son domaine de prédilection : la peinture ».

Benoit Gayet

Galerie SIGFRID Achat - Vente - Dépôt-Vente Expertise - Restauration Tableaux anciens et modernes

Jean-Christophe BOIN M adeleine P RéVOST (1915 -2 0 1 2 ), Fille du peintre E ugè ne P R E VOST dit « M essemin » P eintre des gens de L oire, é pouse du sculpteur Marcel G illi Bords du L oir et HSC vers (1960),38 x 33

9, rue Péreira - 45000 Orléans Tél. 02 38 68 20 74 / 06 80 63 91 92 galerie.sigfrid@wanadoo.fr

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partenaire des AO

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le coup de cœur des AO

BéATRICE DELARBRE Restauratrice d’œuvres sur papier

« Souvent tachés et jaunis, faites nettoyer et réparer vos gravures et dessins pour leur redonner leur éclat. » Hercule Eau - f orte de L au rent C ars , d ' aprè s Fran çois Le mo y n e - X VIII e siècle

Béatrice Delarbre

Diplomée de l'école du Louvre et du Centre de Formation et de Restauration du Patrimoine écrit « Bellevue » Route de Vernou - 41200 Millançay Tél. 06 19 42 41 55 - beatrice.delarbre@free.fr

avant

aprè s

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la loire vue par ses peintres 19e & 20e sièCLE

A

Au fil des œuvres, au fil de l'onde, un « espace dédié » remonte le temps

u fil du temps, au fil de l’onde, au fil de la Loire, tous éprouvent des instants où l’inspiration douce ou tumultueuse coule de source lumineuse. Les œuvres de beaucoup figurent dans un espace dédié en marge et cependant occupant une belle « place » au cœur du salon.

Ainsi, Louis-Joseph Soulas, graveur des océans de Beauce, ne délaisse pas l’eau vive comme étale et illustre le « Rémi des Rauches », livre de Maurice Genevoix dont l’action se déroule à Châteauneuf-sur Loire.

Autre graveur, François Soulas représente à merveille les petits garages à bateau du Loiret et les rives de Loire blésoise. Longtemps l'envol magnifiquement suspendu de son grand héron aura longtemps brillé au fronton du Muséum d’Orléans.

Jeanne Champillou, qui parcourt la campagne à bicyclette pour croquer à la gravure les gens de la terre et les places de ville de la région, réalise aussi une chantante plaque de douze carreaux de faïence peints à l’oxyde représentant la Loire à La Chapelle Saint-Mesmin.

D’autres noms voguent au fil des souvenirs de bon nombre d’amateurs d’art : Roger Toulouse le visionnaire dont l’atelier avait, à Orléans, pignon sur Loire; Claude Collas, dit Kao, qui dessinait dans son beau village de Bou. Serge Bredeche, dit Joachim, Madeleine Prévost, Henry Ballu, Yves de Valence, Raymond Lejeune, Gérard Bouilly, Eugène Prévost dit Messemin aux vigoureux tireurs de sable, Jean-Pierre Blanchet et

© Coll. association J. Champillou-le Clos de Joÿe

Jeanne CHAMPILLOU (1897-1978), Peintre - graveur - céramiste - Loire à Châteauneuf/Loire (1967) Hu il e su r t oi le - 55 x 50

« Jeudi je suis allée à Châteauneuf... c'était magnifique !

Qu’elle est belle la Loire.

Il faisait doux, un ciel assez orageux avec noir, clair, pluie au loin.

Reflets dans l'eau.

Calme, silence ! ...

Que c'est bon, que de jouissance avec la nature..., sa lumière, que de jouissance pure profonde et gratuite. »

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© Coll. particulière

H enry BA LLU (1 9 0 1 - 1 9 7 6 ), Aquarelliste La Loire à Orl éans, anné es 1 9 4 0 - 35 x 24

F ranç ois S OULAS, 1932 - 1991 - Peintre - graveur M arine de Loire ( 1959) - 13 x 10

C laude C O LLA S dit K A O (1 9 2 7 - 1 9 9 9 ), Peintre La Loire à Ch éc y (1 9 7 2 ) - Fu sai n s u r papi er - 70 x 40

< A ignan- T homas D ESFR IC H ES (1 7 1 5- 1 8 0 0 ) D essinateur La construction du pont R oyal sur la L oire à Orl éans (1 7 55) D e ss i n M u sé e d e s b e a u x art s d ' O rléans 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 45

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Fran ç ois LEGR A N D, Peintre M aurice GEN EV O I X et la Loire

Yves de VA LE NC E ( 1928-20 1 0 ), P eintre B asilique de St-B enoit /L oire, vue des Boutrons - Hu il e sur to i le - 41x33

© Coll. privée

Roger T O U LOU S E ( 1918-1994), Peintre sculpteur - illustrateur L a Loire ( 1965) - Hu ile su r isor el - 60 x 81

G é rard B OUILLY ( 1942-2007), P eintre Bord de fleuve ( 1986) - Sér i g raphi e - 92 x 65

R ay mond LEJEUN E (1 9 1 2 - 1 9 9 5), Peintre P ont Ro yal à O rl é ans Go u ach e s u r papi e r 40 x 55

C harles P E NSé E ( 1799-1871), Peintre - graveur B ateaux de L oire et M ariniers dans la région orl é anaise A q uar ell e - 19 e siècl e

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N D, eintre OIX IRE

© Coll. privée

la loire vue par ses peintres 19e & 20e siècle

J ean -P ierre B LANCHET (1 9 2 9 -1 9 7 2 ), Graveur L oire d ’Avril ( 1 961) Grav u re au bu rin - 230 x 310

ses « poèmes d’images » comme l’écrit fort Joliment Marie Cabreval, ont eux aussi laissé de précieux témoignages inspirés de l’eau, du ciel, des êtres, des voiles et des limons.

Impossible de dresser une rive exhaustive de tous ces artistes ayant enchanté le fleuve, mais ne manquons pas de citer encore Olivier Debré dont les vastes toiles de Loire sont de purs miroirs offerts aux cieux, ou Aignan-Thomas Desfriches, Charles Pensée, peintres et dessinateurs, témoins du temps passé empli d'âme et faisant montre d'un souci du détail forçant l'admiration.

Dans le droit fil de cette haute poésie d’hier et du réel s’inscrit Fabrice Moireau, remarquable dessinateur et aquarelliste dont l’ouvrage « La Vallée de la Loire », paru aux Editions du Pacifique, est de toute beauté. Nul doute que les boucles du fleuve continuent d'inviter de nombreux artistes à succomber à leurs atours. Pour une nouvelle histoire de Loire une belle histoire de l'art.

Jean-Dominique Burtin, juillet 2017

Olivier D EBR E (1 9 2 0 - 1 9 9 9 ), Peintre B leu de Loire (1 9 9 0 ) - L i t ho g raph i e - 56 x 76 sans marge s

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O rl é ans quai des neiges ( janv i e r 2013) A qu are ll e - 50 x 30

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le coup de cœur des AO

Fabrice MOIREAU Un merveilleux dessinateur, architecte de lumière

F

abrice Moireau, né en 1962 à Blois, est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts appliqués et des métiers d’Art. De ses nombreux voyages, il rapporte des carnets de croquis qui sont des témoignages culturels et ethnographiques. Passionné par l’architecture, les jardins et les plantes en général, son ambition est de traduire, par l’aquarelle, la subtilité des jeux de lumière et de l’atmosphère d’une rue, d’un paysage.

Il effectue de nombreux voyages dans le monde entier, dont il rapporte des carnets de croquis d’après nature qui sont de véritables témoignages culturels et

ethnographiques.

Passionné par le patrimoine architectural, les jardins, les plantes, il s’attache à traduire, par l’aquarelle, la subtilité des jeux de lumière, pour recréer les atmosphères qui l’émerveillent, celles d’une rue ou d’un château, d’un paysage ou d’un fleuve.

Ses dessins illustrent nombre de publications, notamment pour Gallimard et les éditions du Pacifique, qui publient en 2003 « Vallée de la Loire aquarelles », un travail intime sur ce fleuve que l’artiste connaît si bien, et qui est l’occasion pour lui de faire partager ses émotions dans des aquarelles toujours réalisées sur le vif.

Avant l' orage , Val de Vienne et toues à Orl éans ( 2015) Aq u ar e lle - 2 7,5 x 49,5

« La Loire est le fleuve de mon enfance, et quand tu nais en bord de Loire, c’est comme une personne, tu t’inquiètes de sa santé.

Cette Loire elle est grosse, elle est faible, elle est molle, elle est bleue, elle est jaune…

S’enquérir de sa santé, les pêcheurs font du reste ça très bien. Ils la regardent bien au matin.

Ils sont amoureux d’elle.»

Fabrice MOIREAU Aquarelliste moireau.fab@wanadoo.fr

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P EI N TU R E S C U L P TU R E G R AVU R E C É R A MIQUE

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© B. voisin

l'exposition

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E mmanuelle SOULAS O u sson -su r-Loire - 40 x 30

Martin KE IT E L Contre jou r - 15 x 20

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alchen P ont de Be au gency 110 x 1 10

P hilippe B E L R iv e de Loi re 81 x 65

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Andr é QUE TAR D L oire à O rléans 110 x 110

F lorence DIA S -LOOT E N L a To u e ca banée 120 x 120

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Sy lvain ALIZON Au gusti n 62 x 95

Olivier R EN A R D P e nsé e Prof ond e H 17 c m

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Mademoiselle Bulle La b ar be au canard 81 x 65

C hristine MA R C EA U- JO UV E Po i ssons d e L oi r e 35 x 35 x 37

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Jean BAI LLY L a Loi re 110 x 110

Hervé GOUZ ERH Au- delà n °4 110 x 110

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A ntoine RODE Le trois ième pont de Jar g ea u ( 1 927-8 9) b aro q uisé 39 x 31

E vely ne A N GELE Goë land s u r pi e rr e v e rt e 40 x 34

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 58

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J enny de H ooghe La Lo i re à M ell eray 50 x 7 0

JEA N - C LA UD E C H IR O N BAIG N EU SE DE L OI RE 81 x 60

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Bernard MER IGA ULT La L o ir e - 120 x 120

Jean COUTURI ER Très gran d passeur 6 8 x 22 x 13

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 60

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C laude LA F OY Un après-midi d’h iv er à Jar ge au 6 0 x 120

Jean -C laude B AUM IE R S ecret de L oire 1 00 x 80

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 61

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J acky Q UETA R D Fê t e d e L o i re 73 x 60

Sophie BO N N ET A u x Fê t e s d e Lo i re 2015 - A qu a i 110 x 110

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 62

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Armel GAULM E Fin d’ aprè s-midi à Orléans 18 x 24

R obert L oire au x Ros iers 68 x 54

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Philippe CHARLET Partie de pêch e e n Loi re 65 x 81

C hristian GIC Q UEL L o ir e R o yale - 65 x 81

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 64

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Annie LE M AIRE -T E R OUT E Ma L oire n°1 70 x 100

Dalia F IJ A LKOW Bala des Lig érie nnes 1 10 x 1 10

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 65

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B arbara PIAT T I Délu ge ( t r ip t y qu e ) 150 x 180

Gu y BER T R A N D L e Grand C orm oran 76 x 142

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éLISA BET H LAVA UX L E S T OUE S - 61 x 50

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 67

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Sy lvie D ESMO ULIN Jo u rnée d e L o i re 130 x 89

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Annie LE H OU LLIER Loire à O rléans 7 5 x 101

M ichel B OU GAS The lige r brothe r’ s 4 6 x 27 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 68

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Daniel GELIS La L oi r e e n Mont golf i è re s 162 x 114

D enise B E NOIT Le P etite Lo ire 26 x 43 x 11

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 69

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M aryse B OUT H E G OURD Foss ile s de L oir e au Me snil II 7 0 x 30 Mich è le LE GA LLO L a L i géri e nne 165 x 58

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 70

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Annie DU F OU R Fritu re de L oi re 35 cm

Vé ronique F Iè VRE Bord de L oire e n ao ût 146 x 114 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 71

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Yann H ERV IS L o i re e n H i v er à Orléans 100 x 100

Fran ç oise GO N ZA LEZ Fri t u r e d e L o i r e 40 x 40

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 72

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C écile M A LINVE R NO Le b anc de sab le 50 x 40

B AR B AR OUX S u r le q u ai de L oir e 5 0 x 40 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 73

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Jean D UBR A N A Sand i llon 115 x 75

Arlette FOURCADE Be aut é et t ra i tri se co uronné es 40 x 30

dos de l 'œuvre

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 74

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N icole GUEZO U Dans l e s m éan dr e s du fleuve 50 x 7 0

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 75

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Alexandra BA UD IN S an d re d e L o i re 65 x 50

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Marc H ER O N de V ILLEFO SSE Bor d d e L o ir e 41 x 33

M ichel GEMI GNANI R i sée po ur Anat i d és 1 60 x 1 90

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Yves DUPONT Fes t i val de Loi re 110 x 110

Virginie P E C H ARD R u meu rs de Loi re 25 cm

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J é R ôM E B AILLY Le banc de sable 8 1 x 65

D aniel LE C LE RC Q La Loi re 1 1 0 x 1 10

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 78

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H ugues de la Taille Bor ds de Loi re 54 x 73

Dauphine de VALENCE Ho mmag e a u peu ple mi grat eu r 97 x 1 30

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denis pugn è re le cor b eau 50 x 42 x 26

Jean - P ierre GEN D R A La L o i r e H. 75 c m

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 80

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M anuel SE AR A R eflet de L oi re 3 110 x 110

C LA U DE M E U NIE R FE S TIVAL DE LO IR E 3 100 x 100

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M arie-Christine VERGNE Sable et mouvanc e de Lo ire 48,5 x 48,5

J acques DUMERY Gou rde (1720) ø 26 cm

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 82

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Jean -C laude GRANDFOND L oir e 110 x 110

Marc LE COULTRE MANTE L OT 110 x 110

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étienne MA GEN R és ur ge nc e 53 x 32

C atherine KROL Barb atag e 63 x 73

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C laude M E U NIE R Fe stival de L oir e 3 1 00 x 1 00

F ran ç ois LE G RAND La L oire à l’ au tom ne

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 85

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Marie - C hristine N O R MA N D C A MPO S Le Héron élé gant 36 x 28

V irginie GR O LEA U An d ré, m ari n i er 70 x 55 x 60

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C olette M A C H A RD-SE VE STRE L a L oi re bleu e 80 x 80

D ominique R OB E R T D’o ù v ient la pl u ie 1 2 100 x 130

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Lydie DE LAI GUE P êcheu rs du dim anche 1 00 x 7 3

A lain G A N DON Orléans v u e de la riv e g au che 70 x 50

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K arina SC H NEI DERS Au t ou r de la L oir e 110 x 100

M arie SA MSO N Fra gm en t d ’ îl e 1 22 x 12

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 89

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C hristophe R AB INE A U Là la L oire 136 x 4 6

Sophie B E GUIN-B ILLE C OCQ Jour de m arch é 50 x 150

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 90

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Yvette M OR E AU Le s arb re s ro u x 41 x 2 1

Mich è le V IN ZA N T Hi v e r d e L o i r e 100 x 20

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M ariéline GéRARD La Lo ir e en t enue de so i rée 6 4 x 54

Nicolas MECHERI KI Impr ess ion li gér i enn e 55 x 38

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Nicolas CROZ I ER Loi re 1 – Couche r de soleil 60 x 40 x 20

Val érie BA R R A ULT L e Ro i Si l u re 25 x 59

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C amille M U RC IA Le grand f leu v e 110 x 1 10

C orinne B OH B O T Sab le de L oire 89 x 116

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Colette GA R C IA - PR O FUMO L a L o ir e v u e d u m arch é d u qu a i du Roi 110 x 110

C laude R O SSIGN O L Ch e val l i géri e n 80 x 80

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 96

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P hilipp ALC OC K 4-4 -1 7 C om position 6 5 x 71

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Colette C A MA LY Su r l e qua i 100 x 100

Svetlina PET R O VA - MILH EM L a r i v i èr e sau va ge 120 x 120

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é velyne T E SSIE R-AUSSEDAT Bar q u es 55 x 4 0

Nadine RI NGUEDE La L oire Orléans 1 1 10 x 110

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 99

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I sabelle T H ION S ou v enirs t rè s loi ntain 81 x 6 5

C hristian VA SSO R T D e l’ e a u e t d u v e nt 60 x 80

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é lisabeth C H A NLI AT MI R O IR S LIGE R IE NS 73 x 50

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 101

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L ucie B E R T R AND P O IS S O NS DE LO IRE 81 x 65

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Kat y B ROC H AR D Viv e l e réchau ffem en t cli mat i que 72 x 52

Gilbert SA BAT IER Vo yage e n A rcad i e l i géri e nne n ° 1 60 x 81

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partenaire des AO

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partenaire des AO

H iver 2012 La Lo i re Ă J ar geau

Patrice Delatouche Photographe auteur

OrlĂŠans & 02 38 69 63 05 / 06 08 68 04 05 patrice.delatouche@wanadoo.fr

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109e SALON 2016 PRIX DES AO "CLAUDE COLLAS" PRIX ET ACHAT DE LA VILLE D'ORLéANS NICOLAS MECHERIKI Lorsque les Artistes-Orléanais m'ont transmis le thème commun à tous les participants pour le salon 2016 : "Autour de la gastronomie et du partage", j'ai aussitôt pensé à une composition dans laquelle je me mettrais en scène au cours d'un repas familial, car plus que le thème de la gastronomie, celui du partage m'inspirait. Non seulement, il m'offrait l’opportunité d'exprimer l'importance de l'échange, mais aussi de la diversité dans ce moment privilégié que peut-être le repas.

Aussi, n'ai-je pas voulu me limiter à susciter la convivialité et les plaisirs du palais : la fraternité, la diversité et le partage sont pour moi des valeurs essentielles qui, par les temps qui courent, font cruellement défaut. Force est de constater qu'aujourd'hui la gastronomie n'a de cesse de marier l'ici et l'ailleurs et que par ses métissages naissent les plus délicates saveurs...

Exposition personnelle chaque automne dans son atelier de Bellevue, en novembre et décembre !

www.mecheriki.com Lieu-dit "Bellevue " 45600 Lion-en-Sullias Tél. 02 38 36 95 15 nicolas@mecheriki.com

N icolas Mecheriki

Autour de la table U ne autre idée de la famille franç aise 115 X 115 Huil e sur toil e

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109e SALON 2016 PRIX ET ACHAT DU CONSEIL DéPARTEMENTAL KATY BROCHARD Une plume, de l’encre et une page blanche.

Un visage apparait, puis deux, puis dix.

Surgit une famille au grand complet, un pique nique en perspective, leur chien, panache au beau fixe, des marmots, blondinets et terreurs – faut que ça bouge – une troupe de bidasses, le torse généreux, deux amants, yeux dans les yeux, un musicien déballe son accordéon, les curieux s’agglutinent...

On s’apostrophe, on se reluque, on se moque, on se renifle, on roule des mécaniques. ça croute, ça rigole, ça chipote, ça sent bon ça rouspète, ça se bouscule, ça se castagne…

Holà !

Qui commande ici ?

Apparemment c’est eux.

Katy Brochard

T ea for Two 72 x 52 D essin à l a pl ume et encres coul eur sur papier

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109e SALON 2016 PRIX ET ACHAT DU CONSEIL RéGIONAL JACQUES MIRANDE

Jacques MIRANDE

Fanny PIDOUX, conseillère régionale remettant le Prix à sa sœur Noëlle Dessins et esquisses de couverts, dessin des flûtes à champagne de ses principaux services de verres commercialisés - Dessins au crayon et au stylobille, rehauts de crayon blanc, crayon de couleur et acrylique.

Jacques MIRANDE (1944/2016) Jacques Mirande était un véritable artiste, c’était sa nature profonde. Sensible, visionnaire, imaginatif, authentique, talentueux dans ses techniques, exigeant sur la qualité et le raffinement, esthète, amateur de toutes les formes d’art, réceptif à la création des autres, vivant pour l’art et par l’art. C’était son oxygène et sa raison de vivre.

Enfant à l’imaginaire foisonnant, surdoué en pratiques artistiques : dessin et peinture, puis jeune homme animé par un idéal de beauté et d’élégance, il débute une carrière de styliste de mode auprès de grands couturiers parisiens. À l’occasion de rencontres professionnelles, il devient designer indépendant pour les cristalliers et orfèvres français, ce qui répond à son

autre passion pour les Arts Décoratifs. Il trouve dans le cristal, noble et pur, le matériau idéal pour exprimer son prolifique talent créatif. En témoigne le design de ses objets d’Art de la Table, autant inspirés de classicisme que d’innovation contemporaine. Homme de culture, il transmettra ses vastes connaissances en donnant des cycles de conférences sur l’histoire des Arts Décoratifs et des Arts de la Table du Moyen-âge à nos jours et enseignera le dessin classique.

PRIX 2016 L’année dernière aux AO, le Conseil Régional lui a attribué un prix pour l’ensemble de son œuvre et a acquis quatre dessins originaux de ses créations de verres, vases et couvert.

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109e SALON 2016 PRIX DE LA CAISSE D'éPARGNE LOIRE-CENTRE NICOLE GUEZOU Mar é e basse I - 30 x 30 M ar é e basse II - 30 x 30 Mar é e basse III - 30 x 30

Depuis toujours, la nature est mon thème de prédilection.

Dans ce travail, j'ai pu laisser parler mes origines bretonnes.

La côte rocheuse me transporte.

J'aime les mille et un éléments qui la composent.

J'ai donc pu la réinterpréter avec ces trois gravures sur bois, qui, pour moi, représentent la Bretagne que j'aime.

N icole Gu ézou

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109e SALON 2016 PRIX « JEANNE CHAMPILLOU » décerné par l’association le Clos de Joye à YVONNE ALEXIEFF

"La gravure est pour moi le moyen d’arrêter le temps et de me promener dans la matière du rêve."

Yvonne A lexieff

G oupil rêve - 27 x 36 Grav u re e au f ort e , v e rni s m ou , a qu at int e , po i n t e s è c h e , su r japon appli qu é

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109e SALON 2016 PRIX ATELIERS MORET MARYSE BOUTHEGOURD

Un beau et gros chou vert apporté par mon neveu laisse tomber une de ses feuilles devant mon atelier…

Invitation spontanée à fixer sa texture sur le cuivre : vernis mou, aquatinte, eau forte… toutes ces techniques pour ne pas se faire oublier...

Magie de ces lignes enchevêtrées mais bien organisées que l’on retrouve maintes fois dans la Nature si nous sommes sensibles et attentifs à leur charme ! ...

Mary se B outhegourd

F euille de chou 40 x 86 Grav u re , 2 plaqu e s : e a u f ort e , v e rn is mo u e t a qu at i n t e

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109e SALON 2016 PRIX DE LA FÊTE DE LA GASTRONOMIE NORMAN CAMPO "Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec des couleurs d'amour et d'espoir."

J'imagine Pantagruel lorsqu'il fit son détour par Orléans. Je lui propose de faire une pause et de festoyer. Je lui offre donc une belle et grosse citrouille.

Je crée en gardant une âme d'enfant afin que le rêve et la sensibilité subsiste.

Toucher des formes et des matières, s'entourer de couleurs qui pétillent pour toujours s'émouvoir d'être en vie.

M arc C hagall

N orman C ampo

L e festin de Pantagrue l H 44 Ø 69 Co l lage sur résine

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109e SALON 2016 PRIX DE LA FÊTE DE LA GASTRONOMIE MONIQUE ATTARD

Chez Monique Attard, au départ que trouve-t-on ? la terre, le feu, le ciel, la mer, des couleurs chaudes ou froides, des lignes courbes ou accidentées, verticales ou horizontales, comme une forme qui se cherche, comme une dualité qu'on porte en soi, une fracture, un rêve brisé.

Et puis vient l'assemblage, les synthèses. La certitude est là. Le peintre a trouvé sa palette. On se construit comme si on avait découvert les raisons de sa couleur ou les raisons de sa colère. On a trouvé sa motivation, le sujet de soi-même, son tableau.

On y va de ce qu'on aime, sa part de rêve, sa part de réel. L'harmonie est là. Entre dedans et dehors, douceurs et violences, hasard et nécessité, on a son thème, son rythme, son tempo, son style, son parti de peindre à la couleur de son esprit, comme on veut, comme va son inspiration, tantôt avec des plis, tantôt avec des lisses, tantôt en reliefs, tantôt en a-plats, tantôt en courtoisie et en délices... On a pris le parti d'être artiste. Salut l'artiste !

C laude J ugé

chez Auguste 120 x 120 R e l iefs et acry li que

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109e SALON 2016 PRIX DE LA FÊTE DE LA GASTRONOMIE VIRGINIE PECHARD Jeu de retournement, la simple opposition de ces deux portraits : CarolineStéphanie, Stéphanie-Caroline, me permet de traiter avec humour la plus jolie et surtout délicieuse maladresse de l'histoire solognote. Petits étourdis, pas de panique, une sœur Tatin sommeille sûrement en vous.

Portrait des s œurs Tatin 62 x 22 x 25 - Grès émaill é

La recette ? la vraie : Préparez la pâte brisée. Mélangez 200 g de farine et les 100 g de beurre mou du bout des doigts. Ajoutez un peu d’eau et continuez à malaxer pour obtenir une belle boule de pâte. Réservez au frais.

Préchauffez le four à 200°C. Occupez-vous ensuite des pommes caramélisées. Mettez 80 g de beurre et 120 g de sucre dans un moule rond de 24 cm de diamètre. Mettez-le sur le feu quelques minutes, juste le temps que le beurre fonde et se mélange au sucre.

Pelez les 1 kg et 1/2 de pommes et coupez-les en quartiers. Déposez une première couche, sur le dos. Installez une seconde couche, dos vers le ciel.

Faites cuire au four pendant 30 à 35 minutes. Les pommes vont rendre de l’eau.

Sortez le moule et mettez-le ensuite sur le feu pendant 30 à 35 minutes, d’abord à feu assez fort (une ébullition aura lieu), puis à feu moyen pour que le caramel se forme bien tranquillement, sans cramer. Etalez la pâte brisée sur un plan de travail fariné, et installezla confortablement sur les pommes. Et remettez le tout au four à 200°C pour la dernière phase de cuisson, pendant 30 à 35 minutes.

Mon grand-père était le roi de la tarte Tatin. Cette sculpture lui est dédiée.

V irginie Pé chard

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ATELIERS MORET et les Artistes Orléanais

M ARYSE B OU T HEGOURD - PRI X DES ATELI ERS MOR ET 2 0 1 6

Ateliers MORET 8, rue Saint-Victor 75005 PARIS Tél. 01 43 26 51 67 lesateliersmoret@sfr.fr

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Fondés en 1947, les Ateliers Moret sont composés d’un atelier d’imprimerie en taille-douce et d’un atelier d’aciérage où les artistes graveurs ont toujours trouvé le savoir-faire approprié à leurs attentes.

En 2010, les Ateliers Moret participent pour la première fois au Salon des Artistes Orléanais en décernant un prix consistant en l’impression d’une gravure (30 x 40 cm) en trente exemplaires et d’un aciérage, destiné à encourager un artiste graveur.

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© Collection particulière

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Géologie ou l’envers du décor ligérien

> Maurice GEN EV O IX et la Loire P ort rai t pe i n t par Franço is L e grand

L a Loire P ein ture de Fran ç oi s L egran d

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Les Éditions du BRGM Service géologique national Orléans, ville d’art et d’histoire s’inscrit au cœur du Val de Loire depuis plusieurs siècles. Cette région et ses paysages ont de longue date inspiré l’Homme et ses arts : littérature, poésie, peinture, architecture ou encore sculpture.

Pourtant, un élément discret de ce pays de plaine et méconnu de la plupart d’entre nous, constitue depuis des millions d’années le socle des paysages ligériens, l’envers du décor. Cet élément, c’est la géologie, une science méconnue étudiant la Terre et son sous-sol, et qui joue pourtant un rôle dans notre environnement et notre vie quotidienne.

L

e Val de Loire possède comme de nombreux territoires son identité et son caractère à travers ses paysages, source d’inspiration pour les artistes. Maurice Genevoix (1890-1980) ne s’y trompe pas lorsqu’il écrit : « Des paysages tels que ceux-ci, lumineux, ordonnés et très simples, viennent reposer l’esprit et les yeux ». Tout comme Honoré de Balzac (1799-1850) : « Ce beau bassin mérite si bien les honneurs que lui ont faits les rois : il existe en France une province qu'on n'admire jamais assez.

Parfumée comme l'Italie, fleurie comme les rives du Guadalquivir, et belle, en outre, de sa physionomie particulière, toute Française ». Vastes plaines verdoyantes, magnifiques forêts et douces collines parées de vignobles et de châteaux réputés participent ainsi au tableau paysager ligérien, dans lequel se sont établies des villes chargées d’histoire, tournées vers le fleuve royal qui ont vu naître au fil des siècles une langue, un courant de pensée, l’identité d’une nation.

Le paysage ligérien c’est évidemment la Loire si bien dépeinte par Joseph Mallorn William Turner (17751851) à Beaugency ou Blois. Ce fleuve aux reflets lunatiques, sa flore et sa faune. Mais qu’en est-il du monde minéral ? Souvent oublié car discret dans notre

Joseph M allorn W illiam T urner (1 7 7 5-185 1 ) La L oire à B eaugency

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région, l’influence du sous-sol sur le paysage ligérien est pourtant l’un des éléments majeurs de la palette des artistes. Imaginez que la Loire n’a pas toujours coulé à Orléans, mais rejoignait la Seine en passant par l’actuelle vallée du Loing il y a encore quelques millions d’années… Le fleuve royal change de direction grâce à la formation des Alpes et creuse désormais son lit en passant par Orléans, Blois et Tours.

Les belles îles et grèves de la Loire aux reflets dorés sont, elles, constituées de sables et de graviers, les alluvions, témoins de l’érosion du Massif central et d’une partie du bassin parisien. Ce sable plurimillénaire extrait pendant des siècles par les hommes, est immortalisé par Eugène Prévost dit Messemin (18801944) avec son huile sur toile du « Paysage de Loire au tireur de sable » vers 1920.

Si la Loire est source d’inspiration pour les artistes, le fleuve royal est considéré par le géologue comme un véritable agent géologique, un être-vivant en somme qui laisse son empreinte dans le paysage en creusant son lit, donnant naissance aux îles et incisant de doux coteaux propices à l’établissement des villes.

Parmi les cités ligériennes, Orléans et la Loire apparaissent ainsi à l’unisson sur les toiles de Charles Pensée (1799-1871).

E ug ène Pr évost dit Messemin (1 8 8 0 - 1 9 4 4 ) « Paysage de Loire au tireur de sable » vers 1920

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C harles Pensé e (1 7 9 9 - 1 8 7 1 ) Orl é ans et la Loire - Gravure

L ouis-J oseph S oulas (1 9 0 5-195 4 ) Beauce, B urin - 1 9 4 3

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partenaire des AO Le Val de Loire marque une frontière géologique entre deux régions naturelles contrastées que sont la Beauce et la Sologne. Au nord, le vaste plateau de Beauce est constitué en profondeur d’une roche calcaire âgée d’environ 20 millions d’années, formée à une époque que les géologues nomment Aquitanien. À cette époque, la Beauce exhibe de grands lacs d’eau douce peu profonds, sous un climat tropical. Les paysages ne sont donc pas immuables en géologie. Si le temps décompté en jours et en années nous est familier, le géologue compte en millions d’années ! Cette différence d’appréhension est aussi vraie pour l’espace. De l’atome au continent, voire de la planète, le géologue change sans cesse d’échelles d’observation, qui couplées au temps, lui permettent d’apprécier les mécanismes donnant vie à notre planète, âgée d’environ 4,5 milliards d’années ! Le géologue étudie ainsi les roches, véritables archives de la Terre et devient le biographe de notre planète. Mais revenons à la Beauce et à son paysage simple et dépouillé où règnent en maître les cultures céréalières mais où résistent de-ci de-là quelques bosquets d’arbres et vallées sèches aux pelouses verdoyantes. On ne peut évoquer la Beauce sans rendre hommage à l’œuvre du graveur orléanais Louis-Joseph Soulas (1905-1954). L’artiste a su donner au paysage beauceron une profondeur et une âme à travers ses gravures représentant les champs de blé, les hommes de la terre et les villages du grenier de la France. Mais savait-il que c’est grâce à la nature du sous-sol que la Beauce est si fertile ? En effet, une fine pellicule à l’échelle géologique recouvre la Beauce, une couche de limons issus des anciennes périodes glaciaires du Quaternaire il y a seulement quelques dizaines de milliers d’années. Des poussières portées par des vents violents venus du nord de l’Europe, alors recouvert d’une immense calotte de glace. Il y a environ 20 000 ans, la Beauce n’est qu’une vaste steppe à la végétation maigre et rase, au sol gelé en permanence et battue par les vents. Les fines poussières retombent au sol et s’accumulent pour former une couche géologique nommée lœss, qui va donner sa fertilité à la Beauce. Un autre exemple qui montre que l’évolution des paysages au cours du temps échappe le plus souvent à n’importe qui.

O rl éans L’H ô tel Groslot (X V I e siè cle )

La cath é drale S ainte- C roix

La géologie ne guide pas seulement les paysages…et les artistes, elle guide aussi l’aménagement des territoires par l’Homme. La Sologne en est un bel exemple avec ses milliers d’étangs remontant à la période médiévale.

L’écrivain Paul Vialar a bien identifié le sous-sol solognot : « On baigne dans le calme vivant des bois, des champs cernés par les arbres. On sent sous son pied le sol élastique et sec, fait de ce sable qui filtre si bien l’eau du ciel, ne le retenant que ce qu’il faut ». En effet, la 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 119

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nature globalement sableuse du sous-sol ne permet à l’eau de pluie de rester en surface instaurant ainsi une certaine sécheresse. L’Homme a su très tôt tirer profit de la configuration naturelle de cette région en construisant des digues faites d’argile extraite du sous-sol, et retenir l’eau nécessaire dans des étangs s’alignant le long des vallons naturels. L’argile justement, qui une fois cuite donnera à travers un camaïeu de rouge la tonalité chaleureuse des villages de Sologne aux façades de brique. Ces sables et argiles de Sologne sont les témoins géologiques de l’érosion d’une ancienne chaîne de montagnes, la chaîne Varisque, formée il y a plus de 300 millions d’années. Du Miocène jusqu’au Pliocène, soit entre environ 16 et 2 millions d’années avant notre ère, la Sologne est un immense delta drainé par de multiples fleuves et rivières qui érodent, arasent le Massif central et charrient des alluvions sableuses et argileuses qui se déposent dans une zone qui deviendra plus tard la Sologne et la forêt d’Orléans. Un sol acide et sec peu propice à l’agriculture contrairement au sol fertile de la Beauce. Un déterminisme géologique sur l’occupation des territoires par l’Homme mais aussi des paysages contés et peints par les artistes ! La Sologne sera l’écrin de verdure et d’eau des aventures de Raboliot, contées par Maurice Genevoix et illustrées par Louis-Joseph Soulas, et sera le théâtre du roman Le Grand Meaulnes, d’Alain Fournier (1886-1914).

Tout comme le géologue, l’artiste s’attache à un paysage, aime à le décrire, à le dessiner, à le comprendre et finalement à le ressentir. Paul Cézanne (1839-1906) disait « Peindre d’après nature ce n’est pas copier l’objectif, c’est réaliser ses sensations ». Des sensations également gravées dans la pierre par les artistesbâtisseurs en Val de Loire. Orléans comme d’autres cités ligériennes est riche de monuments historiques d’époques architecturales variées. Les architectes et les sculpteurs ont su tirer profit du sous-sol en utilisant les pierres de la région : calcaire de Beauce, argile de Sologne, tuffeau de Touraine, ardoise d’Anjou, calcaire d’Apremont, calcaire du Gâtinais, etc. L’hôtel Groslot (1549) arbore fièrement sa belle façade aux teintes rouge, noire et orangés faite de briques issu des argiles extraites du sous-sol régional.

La cathédrale Sainte-Croix (1601-1829) s’élance vers le ciel avec éclat, finesse et légèreté grâce à l’utilisation du tuffeau blanc de Bourré. Une base solide en calcaire de Beauce assure l’assise de l’édifice religieux. L’hôtel des Créneaux (1498-1518) arbore fièrement ses façades en calcaire d’Apremont. Toutes ces roches ont, au même titre que les monuments qu’elles composent, une histoire propre mais rarement contée. Ainsi, le tuffeau de Touraine est un calcaire siliceux formé il y a environ 90 millions d’années, au Crétacé inférieur, dans une mer tropicale peu profonde qui couvrait une grande partie de l’Europe occidentale et connue des

C harles P ens ée (1 7 9 9 - 1 8 7 1 ) Vue de l’ancien h ôtel - D ieu , A quarelle (1 8 4 2 )

géologues comme la « Mer de la craie ». Les ardoises d’Anjou sont des roches métamorphiques formées pendant l’édification de la chaîne Varisque il y a plus de 350 millions d’années. Les ardoises résultent d’anciens sédiments transformés en profondeur sous l’action d’une forte pression et température. Et saviez-vous que les volcans d’Auvergne sont aussi présents dans la cathédrale Sainte-Croix ? En effet, une partie du dallage se compose de carreaux en lave grise de Volvic, une roche nommée trachyandésite par les géologues.

Ainsi, le temps d’un instant à l’échelle géologique, le géologue se fait lui aussi artiste, décrit les paysages, raconte les roches de nos monuments, grave et écrit au sein du savoir scientifique l’histoire de notre planète. Car ne vous y trompez pas, si la géologie est aujourd’hui une science basée sur la rigueur et le raisonnement scientifique, les Sciences de la Terre ont débuté par la contemplation de nos paysages, de ce qui les constitue.

La géologie a longtemps été empreinte de romantisme lorsqu’elle n’évoquait pas le fantastique des romans de Jules Verne. Une science qui fixe « l’attention de la multitude » et qui pourtant demeure peu partagée malgré son importance dans la compréhension de notre environnement. Outre le patrimoine culturel, le patrimoine géologique demeure méconnu. Il constitue pourtant à travers la géodiversité, l’ensemble des éléments du sol, du sous-sol et des paysages qui, liés les uns aux autres, constituent des ensembles uniques issus de processus géologiques sur plusieurs millions d’années. Un patrimoine à connaître, à considérer et à protéger car il constitue le socle pour tous les autres.

Nicolas C H A R LES Doc t e u r e n g éolo gi e , g éologu e au B R GM ( Ser v i c e géolo gi qu e nat ional ) à O rléans

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partenaire des AO

Les Éditions du BRGM Service géologique national

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remier éditeur francophone dans le domaine des sciences de la Terre, les Éditions proposent toute une gamme de publications couvrant l’ensemble des disciplines du BRGM avec principalement des cartes géologiques et des ouvrages.

Les cartes géologiques sont des documents d’information indispensables pour les professionnels, les enseignants, les étudiants ou les amateurs. Elles représentent la synthèse des connaissances et localisent un nombre considérable de données sur le sous-sol. Elles sont indispensables pour l’aide à la décision en aménagement du

3, avenue Claude Guillemin 45060 Orléans cedex 2 Tél. 02 38 64 30 28

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territoire, la prospection des ressources minérales, l’exploration et protection des eaux souterraines, la lutte contre les pollutions, la prévention des risques naturels et la caractérisation des terroirs.

Les Éditions proposent également des ouvrages selon trois axes éditoriaux, depuis le secteur jeunesse jusqu’aux livres scientifiques en passant par des guides valorisant le patrimoine géologique national.

Tous ces ouvrages sont conduits en partenariat avec des éditeurs privés ou bien des collectivités soucieuses de promouvoir leur patrimoine naturel.

editions@brgm.fr boutique en ligne http://edition.brgm.fr

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partenaire des AO

Musée de la marine de Loire de Châteauneuf/Loire Les richesses du musée de la marine de Loire

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our découvrir le musée de la marine de Loire, il faut passer une noble grille d’entrée, traverser une avant cour, un pont au-dessus des douves sèches puis apprécier ce qui se présentent sous nos yeux : l’ancien château seigneurial devenu hôtel de ville puis les majestueuses écuries, situées à l’orée d’un charmant parc à l’anglaise.

C’est dans ces anciennes écuries, classées monument historique, que depuis 1998 le musée de la marine de Loire accueille ses visiteurs.

Le musée de la marine de Loire ? Pour qui ne connaît pas encore le musée, son nom suscite indéniablement la curiosité.

Qu’y voit-on ? Qu’y trouve-t-on ?

En premier lieu, des objets ayant appartenu à des bateliers ou mariniers de Loire. Ces objets (coffres de mariniers, outils, matériel d’assemillage comme le mât, la vergue, les bâtons de quartier…), se sont transmis de génération en génération puis ont été confiés au musée par leurs descendants. Ils évoquent l’épopée des mariniers de Loire qui, leur vie durant, ont affronté les mille difficultés du fleuve et de ses affluents et transporté les marchandises les plus diverses, issues de toutes les contrées, constituant ainsi « un maillon indispensable du commerce à l’intérieur du royaume ».

Mais le musée de la marine de Loire ne se résume pas à la batellerie. Tout le peuple de la Loire y est également présent : lavandières, passeurs, tireurs de sable et

pêcheurs. L’histoire de Châteauneuf-sur-Loire s’entrevoit également au travers de ses collections. Est-ce tout ?

C’est oublier la Loire, vers qui tout converge et tout part.

La Loire autrefois encombrée de bateaux, aux ports et rives si animés… Il est bien difficile aujourd’hui de le concevoir. Les dessins, les estampes, les cartes postales qui ornent les murs du musée nous aident à l’imaginer. Ces images de la Loire passée font revivre devant nous un monde maintenant enfoui, disparu.

S’il est impossible de tout évoquer ici, je citerai toutefois quelques artistes qui ont su traduire dans leurs œuvres la richesse et la diversité des paysages ligériens.

Avec ses 79 dessins conservés au musée, JeanJacques Delusse (1758-1833) tient une place particulière. Professeur de dessin et conservateur du musée d’Angers, il a voyagé pendant 25 ans, le long des rives du fleuve royal, entre Tours et Paimbœuf. De ses pérégrinations, il a tiré d’agréables paysages où la Loire a souvent le premier rôle. Ses dessins, réalisés au lavis, illustrent un fleuve paisible et serein. Dédaignant les orages, les crues ou le brouillard, Delusse nous offre une vision plaisante de la navigation et de la vie au bord de la Loire au début du XIXe siècle.

Le dessinateur et lithographe Charles Pensée (17991871) s’est lui fait le témoin fidèle de son époque et de sa région d’adoption, le Val de Loire. Il a en effet immortalisé la ville d’Orléans, ses monuments, ses transformations urbanistiques mais aussi la vie locale et tous les évènements qui marquèrent l’ac-

Musée de la marine de Loire 1, place Aristide Briand 45110 Châteauneuf-sur-Loire Tél. 02 38 46 84 46 Ouvert tous les jours sauf les mardis, 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18h.

Du 1er novembre au 31 mars : du lundi au vendredi de 14h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés, de 10h à 13h et 14h à18h. marinedeloire@musee.chateauneufsurloire.fr www.musee-marinedeloire.fr facebook.com/museedelamarinedeloire

(1) Françoise de Person, Bateliers sur la Loire, la vie à bord des chalands XVIIe et XVIIIe siècles, éditions la Salicaire, 2017 (réédition) 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 122

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Le tireur de sable en Loire - E ug è ne P ré vost dit M essemin Peinture à l’huile (1 9 0 4 ) Inv. 2 0 0 7 . 2 . 1

Le peintre a pris comme pseudonyme le nom de son village du Loiret (La Chapelle-Saint-Mesmin) auquel il était très attaché. Messemin a su fixer sur le vif les paysages et les gens de Loire, captant leurs gestes, leurs postures.

Il figure ici un tireur de sable au travail. L’homme sur son bachot (barque plate) rempli de sable, tient de ses deux mains le long manche souple de la drague, sorte de pelle métallique percée de trous, qu’il va soulever pour tirer le sable de l’eau. Le peintre représente ici une activité importante en Loire : le dragage qui consistait à extraire du sable soit à la main, soit mécaniquement à partir de 1910. Cette opération était nécessaire pour assurer un tirant d’eau suffisant pour la navigation. De qualité exceptionnelle, le sable de Loire était aussi utilisé pour la construction. Son extracsiècle eut notamment pour conséquence l’abaissement du lit du fleuve. tion massive dans la seconde moitié du XXe110 SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 123 e

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partenaire des AO Vue des environs du village, château Ruiné de Montjean, et de Chalonnes sur la Loire, sur les bords de la rive gauche venant de Nantes à Angers 5 lieues d’Angers. Jean-Jacques Delusse, Lavis (1819)

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Delusse propose une vison très bucolique de la Loire, représentant deux villages situés sur la rive gauche, Montjean et Chalonnes.

Sont évoquées les trois principales activités de Montjean : en bas à droite, la culture et la transformation du chanvre (bottes de chanvres en train de rouir), puis à droite, le transport fluvial avec le bateau et enfin, à l’arrière-plan, un fin panache de fumée vient rappeler l’extraction de charbon et de calcaire pour la production de chaux.

V ue de la C ô te N otre D ame des ardilliers dite la P rovidence Jean- Jacques Delusse , Lavis (1 8 1 0 )

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Sur ce lavis est figuré un très beau train de chalands remontant la Loire à la voile.

Ce « train », toutes voiles gonflées, passe devant la chapelle de Notre-Dame des Ardilliers à Saumur. La majesté de la chapelle, la grâce des bateaux, apportent une certaine sérénité à cette œuvre.

Vue d 'O rlé ans , prise du duit Charles Pens ée L ithographie vernie et rehaussé e à l’aquarelle (1840)

Cette lithographie représente un bateau à vapeur de la Compagnie des Inexplosibles, fondée en 1838. Depuis la rive gauche, un bateau à vapeur remonte la Loire et se dirige vers le ponton situé au port de Recouvrance, juste en aval du pont Royal. L’utilisation de la voile permet d’économiser le charbon. Derrière, un bateau lavoir, des chalands et des sapines sont amarrés au quai. A l’arrière-plan, se déploie la ville.

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tualité d’alors. Il a notamment illustré les bateaux à vapeur qui sillonnèrent la Loire dès les années 1820.

Autres témoins de leur temps, les dessinateurs et illustrateurs Frédéric Martens (1809-1875), Adolphe (1810-ap.1870) et émile Rouargue (1795-1865), Léon Asselineau (1808-1889), Isidore Deroy (1797-1886) et d’autres, restés anonymes, se sont également attachés à rendre avec précision leur environnement. à cet égard, les productions des faïenceries de Nevers peuvent sembler plus pittoresques. Elles sont toutefois d’une grande richesse iconographique, comme l’illustrent les faïences à décor de marine de Loire. à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, les bateaux de Loire deviennent un sujet de prédilection pour les faïenciers. Trains de bateaux à la remonte, barques, toues et fûtreaux mais aussi balises indiquant le chenal, scènes de halage ou de pêche… vont ainsi agrémenter les saladiers dits au « pont de Loire », les assiettes, les jattes, les gourdes et autres pichets trompeurs.

Ces onéreuses faïences s’achetaient ou s’offraient pour célébrer un évènement exceptionnel, le plus souvent un mariage.

Plus rares dans les collections, les artistes modernes sont néanmoins présents : Louis-Joseph Soulas (1905-1954) qui aima « représenter une Loire nonchalante et majestueuse », les peintres Camille Roche (1894-1948) et Eugène Prévost dit Messemin (1880-1944), la céramiste Jeanne Champillou (1897-1978)…

La Loire fut pour eux un motif privilégié ou un sujet de prédilection, le lieu où ils choisirent de vivre et de travailler, le fleuve auprès duquel ils trouvèrent l’inspiration et le repos…

© MML

© MML

L a Loire à Orléans - A quarelle - 4 8 x 6 3 - S igné e à l’ encre ( bg) : « Louis J oseph Soulas » C oll . A. S oulas

Saladiers patron ymiques à d é cor dit « au pont de Loire » Faï ence polychrome , Nevers (1 7 8 7 , 1 7 9 0 , 1 8 0 0 )

Audrey M adec, Di r ect r i ce

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La Loire à Sully- sur- L oire

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L a Loire à Saint-D ié - sur -Loire

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partenaire des AO

Les Études Ligériennes, une association pour mieux comprendre la Loire

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n 2017, l’Association Les Études Ligériennes, présidée par Yves Lecoeur, compte une quarantaine de membres, passionnés de la Loire, répartis pour la plupart entre l’Orléanais et l’Anjou, issus principalement du milieu universitaire et des organismes liés à l’aménagement de l’espace ligérien, actifs ou retraités, dans les différents domaines couverts par les sciences sociales, sciences naturelles, l’architecture, le patrimoine, ainsi que les politiques de gestion du patrimoine naturel qui doit concilier la demande sociale et le développement économique du territoire.

Des visites sont organisées qui permettent de renforcer les liens de l’Association avec d’autres acteurs ligériens. Les Études Ligériennes ont ainsi apporté leur contribution aux Journées du Paysage de la Mission Val de Loire Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Elles ont contribué au débat sur la Loire par des conférences au Festival de Loire d’Orléans, par leur présence à des colloques sur la crue de 1856 (2006, Nevers…), par l’organisation de la Rencontre Loire-Dordogne à Cabara (Gironde), en 2015 avec l’association historique des Pays de Branne.

Plusieurs adhérents animent des conférences ou participent à des colloques concernant les espaces fluviaux. Parmi eux Gérard Mazzochi, anime depuis 2013 une web-TV sur Loire. Ce site diffuse des informations pédagogiques sur l’actualité scientifique du bassin ligérien*.

La revue annuelle Les Études Ligériennes publiée par l’association aborde diverses thématiques liées au bassin de la Loire et de ses affluents, elle présente l’actualité des activités des partenaires ligériens et des adhérents de l’association.

L’Association espère contribuer à nourrir les bases du débat indispensable à l’élaboration des choix politiques destinés à assurer à tous la meilleure qualité de vie dans le cadre d’un développement économique et social équilibré et durable.

Les Études Ligériennes sont particulièrement heureuses de s’associer à la société des artistes orléanais pour célébrer la Loire et l'Èbre à l’occasion de son 110e salon présenté dans le cadre du 8e Festival de Loire.

Les Études Ligériennes Maison des Associations 46 ter, rue Sainte-Catherine 45000 Orléans etudes.ligeriennes@la poste.net *www.latetedanslariviere.tv

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F estival de L oire 2 0 1 5

RPO Reportage Photos Orléans Benoit Voisin 19, rue Notre Dame de Recouvrance 45000 Orléans & 06 07 64 32 83 - benoit.voisin@orange.fr www. photoreportage.fr

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Le Pôle des Confréries Festival de Loire 2017

La Ville d’Orléans innove en créant un « Pôle des Confréries » afin de faire déguster les produits qu’il représente auprès du public.

L

es Confréries sont réservées à ceux et celles qui aiment la joie de vivre, la bonne chère et tous les produits que le terroir met à la disposition des fins palais.

Les Confréries ont pour but d'assurer la promotion de nos villes, de nos régions et de les mieux faire connaître. Si on reproche parfois aux Membres de Confréries, de n'être que des bons vivants, aimant faire bombance, il faut démentir cela, car les buts sont tout à fait différents.

A nnie LEH O ULIER P OS T MORTEM NU L L A V OL U PTA S 120 x 120

Ils aiment leur région avec ses spécialités et ses particularités. Ils s'efforcent de la faire mieux connaître partout dans un climat et une ambiance qui reposent sur les qualités suivantes :

Leurs objectifs La Confrérie Œnogastronomique des Vins AOC Orléans et Orléans-Cléry a pour but de promouvoir les vins AOC Orléans et AOC Orléans-Cléry, d’encourager le respect des traditions, d’exalter entre les membres des Confréries et les autres associations des sentiments d’amitié et d’entraide.

La Confrérie des Chevaliers du Goûte Andouille de Jargeau a pour but faire connaître le Val de Loire et ses produits. Dénombrer les multiples fabrications de l’andouille en France et faire apprécier plus particulièrement l’andouille de Jargeau.

La Confrérie du Pain d’Epices de Saint-Grégoire de Nicopolis a l’intention de faire revivre une tradition locale, de promouvoir le Pain d’Epices du Gâtinais par des manifestations en son honneur.

Goû te Andouille

Pain d ’épices

La Confrérie du Pithiviers a pour but de faire connaître et apprécier le gâteau « le pithiviers feuilleté et le Pithiviers fondant », spécialité de notre ville, en associant éventuellement les spécialités et produits du Gâtinais.

La Confrérie des Mangeux de Cerises des bords du Loiret a pour but de vanter les qualités, les bienfaits et toutes les formes de consommation et de transformation de la cerise.

La Confrérie des Rillettes Rillons a pour but la promotion de la charcuterie en général et des Rillons et Rillettes de Touraine : Rillettes de Tours, vieille tradition qui prend sa source uniquement dans la région, on les trouve dans les documents du XVe siècle.

Contact : Jean-François PORNIN & 06 03 79 55 83 - jfpornin@wanadoo.fr

Mangeux cerises

R illettes Rillons

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L'ESPACE CULTUREL « LA MONNAYE » expose les Artistes Orléanais

« Petits formats » DU 19 OC TO BR E AU 26 NO VEMBR E 2017

Les 10 ans

V ernissage 2017

Espace Culturel La Monnaye Salle éric Doligé 22, rue des Remparts 45130 MEUNG-SUR-LOIRE & 02 38 22 53 12 www.meung-sur-loire.com

riat, qui va consacrer une tradition désormais incontournable. L’énergie et la largeur de vue de Benoît Gayet, le talent organisateur de Florence Dias-Looten, leur enthousiasme et leur amicale fidélité à la ville de Meung ont fait plus encore qu’installer l’événement des Petits Formats AO dans notre ville : ils y ont fondé un authentique Salon des petites formes.

Nous en sommes honorés autant que reconnaissants.

Et attendons déjà impatiemment cette édition-anniversaire !

Pauline Martin

Horaires d’ouverture de la salle éric Doligé : Mercredi : 9h30-12h30/14h30-18h30 Jeudi et vendredi : 14h30-18h30 Samedi : 9h30-12h30 Dimanche : 15h-18h

© Roger Soulas

L

es Artistes Orléanais à Meung-sur-Loire ! Ce fut d’abord une belle idée, inspirée par un généreux désir de rayonnement, l’envie de diffuser au large de la grande ville une identité artistique fortement affirmée. Puis ce fut une lumineuse collaboration, faite d‘heureuses surprises et de constants émerveillements devant toutes ces voies créatrices que savait, année après année, s’ouvrir à La Monnaye l’exigence de la forme restreinte.

Et voici déjà le dixième anniversaire de ce partena-

Maire de Meung-sur-Loire Présidente de la Communauté de communes des Terres du Val de Loire Vice-présidente du Conseil départemental du Loiret

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Fabien Thouvenin Photographe professionnel

1, rue Charles Sanglier, 45000 Orléans www.fabienthouvenin.fr

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le coup de cœur des AO

LIVRE HOMMAGE À GÉRARD BOUILLY « L’Être a pour Gérard Bouilly les formes, la matérialité et les contours de l’univers.

C’est un monde immobile ou en transformation, en fusion.

Il l’aime, le scrute, le dessine, le peint. » J ean- Pierre S ueur , Sé nateur du L oiret

Format 24 x 27 cm à la française en quadrichromie - Couverture sur 350 gr avec 2 rabats de 10 cm pelliculage mat Intérieur : 120 pages sur 170 gr mat avec 100 reproductions de ses œuvres - Prix de vente public 25 euros Commande par e-mail : nicolebouilly@wanadoo.fr • Frais de port : 8 euros

Ouvrage disponible sur le salon

« Le parcours de Gérard Bouilly c’est d’abord celui d’un artiste qui avalait la vie, de défi en défi, comme quelqu’un qui a une soif peu commune de connaître et d’agir. » B enoit Gay et, P r ésident des A rtistes O rl é anais

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AMIS DES MUSéES D’ORLéANS (AMO)

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© DR - Collection particulière

STéPHANE GUILBAUD Imprimerie d’art

Travail sur pierre

L

procédés modernes sur métal, sur presse à bras ou sur la centenaire presse Voirin.

En complément de l’atelier parisien, un second lieu dans le sud-ouest de la France, près de Bergerac, est dédié à la production d’estampes de très grands formats, en lithographie et en gravure taille-douce.

Stéphane Guilbaud, membre des Grands Ateliers de France, a reçu le titre de Maître d’Art en 2010.

A

J

Stéphane GUILBAUD Action Art Publications 63, av. Daumesnil - 75012 Paris - France 33 (0) 9 81 83 58 67 ateliers@stephaneguilbaud.com www.atelierstephaneguilbaud.com

© ASG

© J. Dubrana

es liens qui unissent Stéphane Guilbaud aux Artistes Orléanais ne sont pas récents : un prêt de plusieurs lithographies, en particulier de Zao Wou Ki, Pierre Alechinsky, Francis Bacon lors du 106e Salon en 2013 et cette année en hommage à la Loire, une lithographie d’Olivier Debré : Bleu de Loire - 1990.

Après trente cinq années d’exercice du métier d’imprimeur lithographe d’Arts Litho, Stéphane Guilbaud a installé un nouvel atelier au Viaduc des Arts en 2014. à l’activité d’impression s’ajoute l’édition d’estampes et de livres rares, ainsi que l’exposition permanente d’œuvres d’artistes contemporains produites par Action Art Publications.

La voûte est un lieu de création exceptionnel au cœur de Paris ; il s’y réalise des estampes imprimées en technique traditionnelle sur pierre ou par des

Olivier Debré, Bleu de Loire (1990)

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© AO

LE SALON DES ANTIQUITÉS et les Artistes Orléanais

Artistes du temps 11 artistes exposaient au salon 2017

© J. Dubrana

Hommage à Camilo OTERO (1932-2003) sculpteur compostelan • Présentation de gravures de Jean-Pierre BLANCHET (1929 -1972) • Coup de cœur à Annie LEMAIRE TERROUTE & Jean DUBRANA

Retrouvez les AO au prochain

Salon des antiquités

du 9 au 12 mars 2018 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 137

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partenaire des AO S y lvie D ES M OU LIN

Jean DUBRANA

Christian VA SSO R T

Sy lvie D ESMO ULIN

ô jazz ! et les Artistes Orléanais LES AO FANS DE JAZZ

NOUVELLE SAISON DES SAMEDIS DU JAZZ

D'un jazz à l'autre, classiques et futurs classiques Toujours complices, huit ans et soixantedix concerts plus tard, la Scène nationale d'Orléans et ô jazz ! proposent une 9e saison des « Samedis du Jazz ».

Un ensemble de concerts gratuits dédiés aux musiciens du Centre-Val de Loire, un samedi par mois entre octobre et mai, à 15 heures au Théâtre d'Orléans.

Samedi 7 octobre 2017

Duo Antoine Boyer-Samuelito Entre jazz manouche et flamenco, un duo de guitaristes surdoués.

Avec Antoine Boyer (guitare) et Samuelito (guitare).

Samedi 4 novembre 2017

Trio Lavalette Autour de l'album « Back in Town », un trio de choc ! Avec Serge Lavalette (guitare), Benoit Sourisse (orgue Hammond) et André Charlier (batterie).

Samedi 9 décembre 2017

Trio Initiatives Autour du répertoire de l'album « Initiatives » (**** Jazz Magazine). Avec Jean-Christophe Cholet

(piano), Gildas Boclé (contrebasse) et Quentin Cholet (batterie).

Samedi 13 Janvier 2018

Kimono Autour de l'album « Musique de chambre avec basse électrique » (« élu » Citizen Jazz et « Choc » Jazz Magazine), produit par ô jazz ! en 2017. Avec Christophe Monniot (saxophone alto, sopranino, novation keystation), Roberto Negro (piano, novation bass station), Stéphane Decolly (basse électrique) et Adrien Chennebault (batterie, percussions).

Samedi 10 février 2018

Omer Jazz Jazz, funk, afro-beat, rock… Avec

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ô jazz ! découvreur de talents

M arc LE COULTRE

A LC H EN

Association loi 1901 reconnue d'intérêt général, ô jazz ! a été créée en 2008 à Orléans. Outre la programmation des “Samedis du Jazz”, ô jazz ! est programmateur associé de “Jazz à l'évêché” (en juin) et organisateur du tremplin régional “Jazz or jazz” (au printemps). Egalement label, ô jazz ! produit cette année un 5e album, avec le groupe United Colors of Méditerranée (sortie avril 2018).

Contactez-nous sur : contact.ojazz@ gmail.com. Retrouvez toute l'actualité régionale du jazz sur

www.ojazz.fr

Omer Yehouessi (basse & voix), Jérôme Germond (trompette), David Hazack (guitare), Raphaël Louisy Louis (piano) et Lamine Ndaye (batterie).

Samedi 10 mars 2018

Duo Leny-Saitham Découvert à Orléans à l'occasion du premier Tremplin « Jazz or jazz » en 2016, un duo batterie-piano très original. Avec Ynel Saitham (piano) et Leny “Jéricho” (batterie).

Samedi 21 avril 2018

Delaunay Trio Pop La rencontre très réussie entre deux univers musicaux, la pop-rock et le jazz. Avec Antoine Delaunay

(piano), éric capitaine (batterie) et Patrick Hoarau (basse).

Samedi 12 mai 2018

Antoine Hervier Trio Autour de l'album « Antoine Hervier Trio, juste à l’heure ». Avec Antoine Hervier (piano), Guillaume Souriau (contrebasse) et Vincent Frade (batterie) Samedi 2 juin 2018

Z Comme Au carrefour des musiques du monde, entre châabi, jazz, tango déjanté, rock prog et free. Avec Julien Behar (saxophone), Philippe Rak (vibraphone, clavier), Stéphane Decolly (basse) et Christophe Chaïr (percussions) 110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 139

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PARteNAiRe deS AO

Nouvelle gamme d’huiles extra-fines Les 120 nuances extra-fines de Lefranc Bourgeois ont été retravaillées pour offrir plus de luminosité, de pureté et de résistance au temps, dans une palette rééquilibrée qui présente davantage de choix.

La gamme intègre une innovation mondiale : des couleurs sans cadmium qui restituent la force pigmentaire des couleurs de cadmium dans une alternative moins toxique.

45 ANS de fideLitÉ

partenaire des AO

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PARteNAiRe deS AO

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liste des exposants PEINTURES/GRAVURES ALCHEN ALCOCK Philip ALIZON Sylvain BAILLY Jean BAILLY Jérôme BARBAROUX BAUDIN Alexandra BAUDIN Robert BAUMIER Jean-Claude BEGUIN-BILLECOCQ S. BEL Philippe BERTRAND Lucie BOHBOT Corinne BONNET Sophie BOUGAS Michel BOUTHEGOURD Maryse BROCHARD Katy CAMALY Colette GONZALEZ CAMUS Françoise CHANLIAT Elisabeth CHARLET Philippe CHIRON Jean-Claude DAUPHINE DE VALENCE DE HOOGUE Jenny DELAIGUE Lydie DE LA TAILLE Hugues DESMOULIN Sylvie DIAS-LOOTEN Florence Dominic Robert DUBRANA Jean DUPONT Yves FIEVRE Véronique FIJALKOV Dalia GANDON Alain GARCIA-PROFUMO C. GAULME Armel GELIS Daniel GEMIGNANI Michel GERARD Marie-Line GICQUEL Christian GOUZERH Hervé GRANDFOND Jean-Claude GUEZOU Nicole HERVIS Yann HERON DE VILLEFOSSE M. KEITEL Martin LAFOY Claude

alchen2007@orange.fr philip.alcock@wanadoo.fr sylvain.alizon@gmail.com pinceau.bailly@orange.fr jeromebailly1973@gmail.com desaintstebanbarbaroux@orange.fr alexandra.baudin@gmail.com robert.baudin0338@orange.fr jcbaumier@orange.fr sbeguinbillecocq@hotmail.com philippebel@free.fr bertrand.gl@orange.fr co.bohot@sfr.fr la.chazelle@free.fr michel.bougas@laposte.net bouthegourd@orange.fr katybrochard@yahoo.fr colettecamaly@hotmail.fr francoisedorleans@hotmail.fr elisabeth.chianlat@gmail.com philippecharlet@orange.fr jc.chiron@wanadoo.fr dauphine.heron.valence.@wanadoo.fr jdehooghe@yahoo.fr lydie.delaigue@wanadoo.fr lataillehughes@cegetel.net sylviedesmoulinpeinture@gmail.com florence@dias-looten.com dominic.rober@gmail.com j.dubrana@noos.fr yvesdupont3@wanadoo.fr veroniquefievre@hotmail.fr fijalkow@club-internet.fr a.gandon@orange.fr decolly-jean@bbox.fr mail@armel-gaulme.com gelis.dany@orange.fr michel.gemignani0668@orange.fr marieline.gerard@sfr.fr a-cgicquel@orange.fr gouzerh.vanpraet@orange.fr jc.grandfond@orange.fr guezounicole@hotmail.fr contact@yann-harvis.com marc.heron07@orange.fr martin.kaitel@yahoo.com claude.lafoy@orange.fr

P. 53 P. 97 P. 55 P. 57 P. 78 P. 73 P. 75 P. 63 P. 61 P. 90 P. 53 P. 102 P. 95 P. 63 P. 68 P. 70 P. 103 P. 98 P. 72 P. 101 P. 64 P. 59 P. 79 P. 59 P. 88 P. 79 P. 67 P. 54 P. 87 P. 74 P. 77 P. 71 P. 65 P. 88 P. 96 P. 63 P. 69 P. 76 P. 93 P. 64 P. 57 P. 83 P. 75 P. 72 P. 76 P. 52 P. 61

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LAVAUX Elisabeth LE COULTRE LEGRAND François LEHOULLIER Anne LEMAIRE-TEROUTE Annie Mademoiselle BULLE MECHERIKI Nicolas MERIGAULT Bernard MEUNIER Claude MEUNIER Jacques MOREAU Yvette MURCIA Camille PETROVA-MILHEM S. PIATTI Barbara QUETARD André QUETARD Jacky et Sanaé RABINEAU Christophe RINGUEDE Nadine RODE Antoine ROSSIGNOL Claude SABATIER Gilbert SCHNEIDERS Karina SEARA Manuel SEVESTRE Colette SOULAS Emmanuelle TESSIER-AUSSEDAT E. THION Isabelle VASSORT Christian VERGNE Marie-Christine VINZANT Michèle

elisabeth.lavaux@wanadoo.fr lecoultremarc@sfr.fr francoislegrand1@yahoo.fr anne.lehoullier@wanadoo.fr lemaireannie@free.fr memoisellebulleparis@gmail.com nicolas@mecheriki.com j.b.merigault@free.fr claude.jp.meunier@wanadoo.fr jac.meunier@free.fr ylmoreau@numéricable.fr camille.murcia@wanadoo.fr claire_pbg@yahoo.com piatti.barbara.peintre@nordnet.fr andre.quetard@orange.fr jquetard@club-internet.fr rabineauc@orange.fr nringued@club-internet.fr cl.rossignol@free.fr gilbertsabatier@gmail.com karina.schneiders@wanadoo.fr manuisa@gmx.fr sevcolette6@gmail.com manusoulas@gmail.com evelyneaus@gmail.com isabellethion@free.fr christianvassort@sfr.fr mvergne12@free.fr mivinzant@laposte.net

P. 67 P. 83 P. 85 P. 68 P. 65 P. 56 P. 93 P. 60 P. 84 P. 85 P. 92 P. 95 P. 98 P. 66 P. 54 P. 62 P. 90 P. 99 P. 58 P. 96 P. 103 P. 89 P. 81 P. 87 P. 52 P. 99 P. 100 P. 100 P. 82 P. 92

SCULPTEURS/CéRAMISTES ANGELE-NILLE Evelyne BARRAULT Valérie BENOIT Denise BERTRAND Guy COUTURIER Jean CROZIER Nicolas DUFOUR Dany DUMERY Jacques FOURCADE Arlette GENDRA Jean-Pierre GROLEAU Virginie KROL LE GALLO Michèle LECLERCQ Daniel MAGEN Etienne MARCEAU-JOUVE C. NORMAN CAMPOS M.-C. PECHARD Virginie PUGNERE Denis RENARD Olivier SAMSON Marie

eve.angelenille@gmail.com valerie.barrault@orange.fr mcbenoit0740@orange.fr bertrand.gl@orange.fr jeancouturier@orange.fr nicolascrozier@yahoo.fr daydufour@gmail.com jacques.dumery@gmail.com fourcade.arlette@gmail.com gendra.jpd@sfr.fr sculpture@virginiegroleau.fr cath.defez@orange.fr michelelegallo@wanadoo.fr leclercq.daniel@wanadoo.fr etienne-magen@orange.fr christine.marceau@orange.fr creation.norman@gmail.com virginie.pechard@yahoo.fr d.pugnère@orange.fr marcelemilefox@wanadoo.fr marie.samson45@gmail.com

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58 94 69 66 60 94 71 82 74 80 86 84 70 78 84 56 86 77 80 55 89

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© Jacques Ousson

L a Garogarou à Ousson - 1 9 9 9

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remerciements conseil d'administration 2017 - 2019 La société des Artistes Orléanais remercie tous les artistes qui leur ont accordé leur confiance, ainsi que les organismes et les personnes qui ont tout particulièrement collaboré à la présentation de son 110e salon : L’invité d’honneur du salon, Xavier ESCRIBÀ peintre catalan.

Monsieur Olivier CARRÉ, Maire d’Orléans, Monsieur François BONNEAU, Président de la région Centre-Val de Loire Monsieur Hugues SAURY, Président du conseil départemental du Loiret L'ensemble de nos partenaires et sponsors : Les parrains du salon,

MEMBRES D’HONNEUR Claude COLLAS dit KAO Yves de VALENCE Robert MUSSON Madeleine LAMBERT Christian PHELINE Jeanne CHAMPILLOU Louis-Joseph SOULAS Pierre JACQUOT MEMBRES DU BUREAU

Madame Anne-Marie ROYER-PANTIN, écrivain-conférencière et monsieur Martin GUTTON, directeur général de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

PRéSIDENT Benoit GAYET

La ville d'Orléans, Nathalie KERRIEN, adjointe au maire à la culture, Abel MOITTIÉ, conseiller municipal délégué aux Arts plastiques, la direction de la Culture, des Arts et Economie Créative, Sophie FERKATADJI, Direc-teur, Pauline MARTON, Chef de service, Chloé lAFAGE, chargée de mission, l'ensemble du personnel de la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, Martine GRIVOT, adjointe au maire en charge du tourisme et de la promotion du territoire, la direc-tion du tourisme, de l'événementiel et de la promotion du territoire.

VICE-PRéSIDENTS Jean BAILLY - Peinture Maryse BOUTHEGOURD - Gravure Dany DUFOUR - Céramique Daniel LECLERCQ - Sculpture

Le Conseil régional du Centre-Val de Loire, le Conseil Départemental du Loiret, la ville de Meung-sur-Loire, la Caisse d'Epargne Loire-centre, madame Audrey MADEC, directrice du Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf-sur-Loire, Lefranc & Bourgeois, les Ateliers MORET, ORLÉANS VAL DE LOIRE ÉVÉNEMENTS, l’ADAGP, les sociétés API, Meuniers Frères, Gil Bastide galeriste, l’Hôtel l’Abeille, Jean-Louis DERENNE communication, Benoit VOISIN, Patrice DELATOUCHE pour les reportages photos… L'association « Les Amis des Musées d'Orléans » et son président Pierre MOREAU. L'association Le clos de Joy - Jeanne Champillou : Jeanne AZAMBOURG, présidente et François BOULARD faisant fonction de président. L’association O’Jazz et Jean-Louis DERENNE, président. La Compagnie Théâtrale Clin d’œil, et Gérard AUDAX, directeur. L’association Roger TOULOUSE et son président Abel MOITTIÉ, et enfin l’ensemble de tous nos contributeurs pour des prêts d’œuvres et pour la rédaction de textes pour le catalogue.

Notre reconnaissance s'adresse également à l’équipe logistique qui nous apporte son soutien pour le montage, ainsi que l'agence XCPH Organisation pour la mise à disposition de matériels d’éclairage, le comité éditorial des AO, Nathalie HUE pour la création des supports éditoriaux, l’agence API pour la création des supports de communication, Victoria NAGIU, Marie-Christine TRIDON pour l'accueil du public et les ventes, sans oublier le précieux concours de toute l'équipe des AO qui s'est particulièrement investie dans la préparation de ce 110e salon.

TRéSORIER Patrick ALIX MEMBRES DU COMITé Sophie BEGUIN-BILLECOCQ Alain CHESNEAU Sylvie DESMOULIN Florence DIAS-LOOTEN Jacques DUMERY Michel GEMIGNANI Catherine KROL Virginie PECHARD Emmanuelle SOULAS Christian VASSORT

Adresse :

Société des Artistes Orléanais Benoit GAYET

24, rue Vandebergue de Villiers 45100 ORLéANS Tél. : 02 38 66 57 21 benoit.gayet@orange.fr

110 e SALON DES ARTISTES ORLÉANAIS - 149

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Tous nos partenaires

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CONCEPTION & CRéATION GRAPHIQUE : Comité éditorial des Artistes Orléanais et Nathalie HUE IMPRESSION : CIA Graphic - Pougues-les-Eaux N° ISBN : 978-2-9539183-6-6 N° EAN : 9782953918366 Les textes, les biographies et les photos ont été fournis par les partenaires, sponsors, les artistes et publiés sous leur responsabilités. © Les auteurs pour les textes signés © Les photographes contributeurs dans le corps du catalogue.

Droits réservés Xavier Escribá, Jacques Ousson, Richard Boutin Tous droits réservés © Société des Artistes Orléanais - Septembre 2017 ASSOCIATION LOI DE 1901 - CRééE EN 1924 Siège : 24, rue Vandebergue de Villiers - 45100 Orléans www.artistes-orleanais.com

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