2 minute read

Michel Moreau, témoin de l’histoire de l’ARQ

Next Article
Nos collaborateurs

Nos collaborateurs

Connu pour avoir été pendant 48 ans à la tête de l’un des restaurants iconique de la région de Québec, La Tyrolienne (Sainte-Foy), Michel Moreau a également été un grand artisan du renouveau de l’ARQ. Président du CA en 1978-1980, il a notamment été à l’origine du Salon Rest-Hôte et de son succès. Membre actif de l’ARQ de 1961 à 2021, date à laquelle il a fermé son établissement, ce passionné de la restauration a été aux premières loges de l’évolution de l’ARQ. Pour les lecteurs assidus de ce magazine, c’est également lui qui était derrière les chroniques du « restaurateur masqué ».

ARQ Info : Vous avez connu l’ARQ, comme vous le dites si bien « presque à ses débuts », quels changements vous ont marqué?

Advertisement

Michel Moreau : Quand j’étais président, en 1978 et 1979, il y avait un problème de financement. L’Association opérait toujours dans le rouge. En tant que comptable, je ne concevais pas qu’une telle organisation fonctionne ainsi. À ce moment-là, j’ai décidé d’aller chercher des revenus et j’ai alors fondé le Salon Rest-Hôte qui, dès la première année, en 1979, a apporté pas mal de sous à l’ARQ. Ça a été le début d’une saine situation financière. Ça a permis à l’ARQ de se développer et la venue de Bernard Fortin comme PDG, avec sa grande expérience, a permis d’aller chercher de nouvelles sources de revenus, notamment auprès d’organismes gouvernementaux. Cela a permis d’offrir des services additionnels aux membres restaurateurs et d’en recruter de plus en plus. À partir des années 90, ce fut un début d’essor assez remarquable dû une augmentation du nombre de membres et une offre plus grande de services.

Quel regard portez-vous sur l’ARQ de 2023?

Il y a peu d’organisation avec autant de gens qualifiés et je suis certain que l’ARQ va continuer de jouer un rôle prédominant dans notre industrie touristique. En tant que gestionnaire, ce qu’apporte le Programme d’achats est également très important. Il permet aux entreprises d’opérer avec de meilleurs marges bénéficiaires.

Vous avez signé de nombreuses chroniques sous le pseudonyme du « restaurateur masqué », comment a débuté cette aventure?

C’était ma façon de transmettre mes connaissances comptables à mes confrères restaurateurs. Je donnais des conseils pour contrôler les coûts de nourriture, de main-d’œuvre et de gestion en générale. Pour moi c’était un défi, mais aussi un plaisir. J’en profitais pour donner des avis tranchés sur des questions comme l’introduction du Module d’enregistrement des ventes (MEV), qui était, selon moi, une bonne chose pour contrer la concurrence déloyale de certains.

Qu’est-ce que vous retenez de La Tyrolienne, votre restaurant?

C’est 48 ans de ma vie de restaurateur, j’aurais voulu atteindre les 50 ans, ce qui était mon objectif, mais les circonstances (pandémie et pénurie de main-d’œuvre essentiellement) ont fait que j’ai vendu mon restaurant et surtout le terrain pour un projet immobilier. Ça a été une expérience extraordinaire et un privilège!

This article is from: