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BON REPOS
>Penser une architecture adaptée à l’histoire cistercienne >Développer des stratégies permettant des occupations multiples >Choisir des modes constructifs adaptés aux risques naturels >Valoriser les ressources naturelles et les savoir-faire locaux
Un squelette cistercien
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Le projet s’inscrit dans la continuité de l’histoire de l’abbaye de bon repos. Venant s’implanter sur les fondations de l’ancienne église abbatiale, il ré-imagine de manière légère la volumétrie de cette dernière à l’aide d’une écriture fine, tel un squelette, redonnant ses proportions du passé, ainsi qu’un nouvel équilibre à l’abbaye de Bon repos. Ce volume est une charpente de bois moisé, complétée par des tirants métalliques, lui permettant de conservers une certaine légèreté.
L’abbatiale est un haut lieu de la vie des moines cisterciens, acceillant les différents offices quotidiens, faisant le lien entre l’abbaye et la vie civile. Aujourd’hui perdu, cette fonction religieuse est ré-imaginé avec les moeurs de notre époque, le projet s’attache à redonner son caractère réunificateur, vecteur de lien social en lui conférent une fonction culturelle. Ses activités se développent sur trois temps différents. Premièrement, sur l’ensemble de l’année, les visiteurs quotidiens viennent apprécier l’ancienne abbatiale, ils ont ainsi une compréhension globale de ce que pouvait être la vie cistercienne: le repos du cloître, le travail extérieur, l’office religieux. Plus pontuellement, le squelette de l’abbatiale peut se revêtir d’une peau, protégeant et réunifiant en son intérieur pour acceuillir des représentations culturelles. Dans un troisième temps, elle accueille les bénévoles et artistes pendant le festival de son et lumière organisé pendant la saison estivale. Le lieu sert de régie son, lumière, de dortoire et offre ainsi une place privilégiée aux artistes, autrefois logés à l’extérieur du site.



