Projet atlantide - À la recherche du temps présent

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PROJET ATLANTIDE À la recherche du temps présent

• Expédition artistique • du 27 janvier au 29 juin 2015 Porteur de projet: Antoine Perez association Le Bocage Amarré

Constellation du Grand Fourmilier mangeur de nuages, extrait du ciel Atlante, hémisphère sud. dessin Antoine Perez


projet atlantide

À la recherche du temps présent

INTRODUCTION____________________________________________2 Présentation des participants__________________________ 3 LE MYTHE DE L’ATLANTIDE__________________________________4 DÉMARCHE_______________________________________________ 5 LE PROJET________________________________________________5 CONTEXTe________________________________________________6 CARTE GÉOGRAPHIQUE DE L’URUGUAY - ITINÉRAIRE___________7 PLANNING________________________________________________ 8

1 - L’EXPÉDITION ATLANTIDA________________________________________________8 LE MOYEN DE TRANSPORT TERRESTRE: À VELO_______________9 Le point de passage____________________________________ 10 TACUAREMBO____________________________________________10 Vogue sur les flots___________________________________ 11

2- Atlántida II, Le Retour//RÉSIDENCE DE CRÉATION

EXPOSITION______________________________________________12 MOYENS DE COMMUNICATION ______________________________12

3 - LE Retour en France

EXPOSITION______________________________________________13 EDITION_________________________________________________ 13

4 - COLLABORATIONS

PARTENAIRES FINANCIERS SOLLICITÉS______________________14 COOPÉRATIONS ENVISAGÉES OU ACQUISES_________________ 15 AVANTAGES À RETIRER POUR LES PARTENAIRES_____________ 15

5 - ANNEXES LES CONTRAINTES/LA SECURITÉ____________________________16 bibliographie artistique________________________________16 LE BOCAGE AMARRÉ______________________________________ 17 DOCUMENTS_____________________________________________ 18 CV Antoine Perez________________________________________23

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Intentions Le projet Atlantide est mené par Antoine Perez, artiste français d’origine uruguayenne. Il consiste en une expédition en Uruguay du 27 janvier au 29 juin 2015, dont le but sera de créer des formes artistiques variées à partir d’une résidence nomade de production suivant un itinéraire prédéfini, utilisant des moyens de transport lents et expérimentaux (vélo, radeau). La ville côtière d’Atlantida servira de point de départ et d’arrivée à cette expédition, une ferme là-bas laisse à disposition un lieu de production fixe qui permettra d’y organiser l’exposition d’une transcription du voyage au retour. Revenu en France, il s’agira de mettre en place une édition et une exposition.

INTRODUCTION

Dans ce projet, l’Uruguay me sert de terrain d’exploration et d’étude. Ce pays, quoique éloigné géographiquement de la France, lui est semblable, puisqu’il s’insère dans la même société mondialisée en 2015. Pays Sud-Américain hispanophone, il est aussi légèrement différent du notre: culture, ressources naturelles, fonctionnement social et économique, faune endémique, voûte céleste... Cette distance amenée par la condition d’étranger à ce milieu me permettra d’être plus attentif et ouvert à ce qui arrive, et avoir des réactions artistiques en conséquence. Découvrir, interpréter des informations, effectuer de «l’observation participante» comme le font les ethnologues d’aujourd’hui, raisonner en écho à des recherches scientifiques sur le réchauffement climatique, en fait croiser les différents champs de recherches (anthropologique, artistique, sociologique...) afin de donner à voir des formes artistiques polymorphes (dessin, photo, texte...). Mon statut d’artiste touriste, c’est à dire renseigné sur de nombreuses choses sans pour autant en être expert, connaisseur du général et de l’anecdote, me permettra d’associer ces matériaux physiques et théoriques à travers mon regard de non-spécialiste, faux Candide en recherche de compréhension des sociétés humaines. Cette volonté s’articule autour de trois objectifs: -Une expédition artistique, qui résonnera comme une résidence nomade de création avec des interventions artistiques réalisées le long du parcours (l’archivage servira de matière première aux actions suivantes). -Organisation de deux expositions en Uruguay et en France -projet d’édition au retour en France L’expédition sera conduite par Antoine Perez pour le projet dans son ensemble, accompagné épisodiquement par Sébastien Thaule, Mathieu Duval et Marie Pierson, ainsi que des possibles rencontres sur le chemin (artistes, voyageurs, personnes hétéroclites et pluridisciplinaires de différents milieux ayant un intérêt dans ce projet).

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Présentation des participantS Artistes et pluridisciplinaires, scientifiques ou voyageurs, sympathisants... niveau d’implication dans le projet. Antoine Perez, né en 1985 DNSEP École d’arts d’Annecy, 2010. Tourist Art, (à peu près) spécialiste en formes artistiques. Il se sert de plusieurs formes d’expressions plastiques pour exprimer sa vision critique et poétique du monde. Voyageur, il cherche à créer le lien entre la vie et l’art contemporain. Porteur du projet Atlantide Représentant de l’association «Le Bocage Amarré» issuu.com/antoineperez antoineperez2007@yahoo.fr 0604068997

Le Corbeau Bleu (Mathieu Duval) né en 1982 Céramiste et sculpteur autodidacte Un habitué des créations monumentales éphémères.

Sébastien Thaule Sympathisant au projet Regard éthique et cycliste effréné, il nous accompagnera de manière autonome et épisodique dans cette aventure en tant que compagnon de voyage, soutien technique et logistique.

Marie Pierson Sympathisante au projet Décoratrice à la soudure facile, avec elle, les projets prennent forme! Elle nous accompagnera de manière autonome dans la première partie du voyage. Soutien technique et logistique.

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LE MYTHE DE L’ATLANTIDE L’Atlantide (du grec ancien Ἀτλαντίς / Atlantís, sous-entendu νῆσος / nễsos, « île », c’està-dire « île d’Atlas ») est une île qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans le Timée puis le Critias. Reconnue presque généralement comme un mythe par les scientifiques et les historiens actuels, l’Atlantide est à la source d’une abondante littérature. (Wikipédia.org) Extrait du récit de Timée, de Platon: « Dans l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d’un seul coup sous la terre et, de même, l’île Atlantide s’abîma dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cet océan de là-bas est difficile et inexplorable, par l’obstacle des fonds vaseux et très bas que l’île, en s’engloutissant, a déposés. » Selon Guy Kieffer, chargé de recherche au CNRS, géographe et géologue qui s’est penché sur les sources de Platon : « Il est maintenant admis que l’Atlantide n’a jamais existé et qu’il s’agit d’un mythe créé par Platon ». Il conclut : « L’Atlantide n’a jamais existé. Elle correspond à une allégorie imaginée par Platon pour donner une leçon de civisme et de bonne conduite à ses concitoyens d’Athènes et dénoncer leur mercantilisme, leur indiscipline, leurs querelles et l’esprit démagogue de leurs mœurs politiques » L’Atlantide est le mythe du cataclysme subi par une civilisation, une mise en relativité de la croyance en un contrôle humain éternel sur les choses du monde. Elle a inspiré une très grande quantité de fictions littéraires, a été située selon les versions dans la Méditerranée, l’Atlantique, en Antarctique, dans les Antilles, au Sahara... si bien que ces rapports fantasmés à telle ou telle géographie ont fait d’elle un mythe mondial.

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Démarche De la vie sauvage à la vie mondialisée, ce projet est une expérimentation du temps présent et ses distorsions à travers les notions de vitesse et d’allure d’une société. Je souhaite traduire et interpréter ces observations à la manière d’un alchimiste, transformant les connaissances (sciences physiques, sociales, économiques...) en formes artistiques variées se rapportant au contexte. Une forme induit une origine, donc une mémoire. L’enjeu sera de les découvrir et de les associer, participant ainsi à l’inventaire d’une encyclopédie mémorielle artistique du monde.

LE PROJET En Uruguay existe une ville côtière nommée Atlántida, non loin de Montevideo. Elle sera le point de départ de l’expédition, une boucle dont cette ville sera le point d’origine et le point d’arrivée. Tout le long du périple, des rapports seront faits entre mes découvertes (visuelles, historiques, sensitives,..) et l’Atlantide, ou plus exactement, tout ce que le mythe de l’Atlantide peut englober dans son sens le plus large: légendes locales, mise en relief des différents points de vue selon la société humaine à laquelle ils se rattachent, la religion (majoritairement chrétienne), les impacts humains sur les écosystèmes, la prise de connaissance des conflits et développements industriels comme enjeux locaux et internationaux. Je développerai aussi un intérêt pour les sciences naturelles telles que la géologie, la biologie... à travers la rencontre de biologistes, enthomologistes, et autres spécialistes scientifiques donnant prétexte à produire des formes artistiques. L’équipée utilisera différents moyens de transports, du vélo au pick up, du bus au radeau, et du radeau au bateau afin de nous donner un aperçu d’une société mondialisée en activité: ses rapports et échanges entre intérieur et extérieur à travers les zones portuaires, les zones d’extraction de matières premieres et de production énergétique, ses particularismes et ses points communs. Je tenterai de faire dialoguer ces aperçus des différentes facettes de notre société avec mes recherches atlantes. À l’heure de l’hypercommunication, de la nano-seconde d’avance valant des millions, nous prennons délibérément -summum du luxe dans la société occidentale- le parti de prendre notre temps: des moyens de transports variés, lents, expérimentaux, à l’efficacité instable, comme exploration du champ des possibles face à l’omniprésence donnée au présent. Cette temporisation du temps et de l’espace nous aidera à prendre du recul sur la société dont nous sommes issus, comme Montesquieu put le faire à son époque avec ses «Lettres Persanes».

Un blog sera entretenu tout le long de l’expédition, avec une régularité qui dépendra des contraintes liées au facilités de connection internet. Il sera composé de textes, dessins et photos, permettant de suivre l’évolution de nos activités. adresse du blog: http://rechercheatlantide.jimdo.com/

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CONTEXTE Ce terrain à Atlantida qui servira de base fixe au projet appartient à Gustavo Gonzales, le cousin de mon père, qui a immigré en France en 1973 avec son frère et mes grand-parents afin de fuir la dictature militaire. Gustavo, resté sur place, a développé là-bas avec sa femme Lia et leurs enfants une ferme biologique et s’implique localement dans la vie de la municipalité, notamment aux niveaux culturels et sociaux: Lia est directrice de la Bibliothèque Idea Vilariño à Atlántida et organise dans ce cadre des événements culturels. Cette base du projet est donc stable, le soutien technique et logistique en sera facilité, ainsi que la possibilité de collaborations avec la ville d’Atlantida. Son premier fils, Ivan, travaille actuellement au Danemark en tant que biologiste. C’est grâce à lui que j’ai pu entrer en contact avec l’Institut de recherche sur le réchauffement climatique et les impacts humains sur l’environnement (SARAs Institute) situé à Maldonado, proche d’Atlantida. Dans cet endroit un groupe de recherche mené par Mariana Meerhoff tente d’établir des liaisons et croisements possibles entre art & science. Des colloques réunissant des intervenants artistes et scientifiques d’Amérique latine et des États-Unis sur ces sujets sont régulièrement organisés. Le contact avec Mme Meerhoff a été positif, celle-ci s’est déclarée prête à collaborer au projet et me mettre en relation avec des personnes pouvant m’aider à sa croncrétisation. Je me suis moi-même déjà rendu en Uruguay, aussi ce projet ne prend pas place complètement pour moi en «terre inconnue» même si de par sa nature il souhaite emprunter des chemins de traverses. Par l’intermédiaire d’Ivan, j’espère obtenir l’autorisation d’intervenir artistiquement dans un parc national grâce à son réseau de connaissances. Le trajet par voie terrestre d’abord, puis fluviale ensuite, et toutes ces collaborations permettront d’aborder des points de vue comparatifs sur le réchauffement climatique (depuis un regard d’artiste, de français, d’humain,...). Ce voyage m’éclairera également sur la position que peut prendre l’art et l’artiste en Uruguay et en France, entre l’intérêt porté par d’autres, sa mise en pratique, son soutien ou encore sa reconnaissance. Antoine Perez La symbolique des noms: Atlantida, au bord de l’Atlantique («la mer d’Atlas», le premier roi de l’Atlantide), est un peu ce continent perdu et fantasmé, de haute technologie et en avance sur les autres peuples. Atlas est proche de Pangée, puisque ce mythe nous parle d’origines, l’élément aquatique en plus. Dans la mythologie, Atlas le Titan soutient la voûte céleste; il porte le monde, comme l’atlas géographique porte les connaissances topographiques du monde, qu’il s’agisse de surfaces émergées ou immergées . Pangée est pan-gée = pan-gaïa = toute la terre. Il s’agit également d’un retour aux origines pour moi, puisque c’est là que s’est établie une partie de ma famille pour vivre. Le point de passage: Urugaiana/Paso de los Libres: deux villes dans deux pays, séparées par le fleuve Uruguay, lequel mène à la «République Orientale de l’Uruguay», c’est à dire le territoire qui se trouve à l’orient du fleuve Uruguay. Symboliquement donc, Urugaiana -située au Brésil- est un peu aux origines de l’Uruguay. Paso de los libres (l’arrêt/l’étape des libres) se situe en face, de l’autre côté du fleuve, en Argentine. Tacuarembo: Auparavant nommée San Fructuoso, c’est la seule ville d’Uruguay qui porte un nom indien. Ce nom vient de son affluent: le rio Tacuarembo, à l’origine Tacuaremboty en langue guarani, qui signifie «rivière de roseaux» et tacuaras qui est une espèce de bambou plus fine. Colonia del Sacramento: c’est la plus vieille ville de l’actuel Uruguay, première colonie (comme son nom l’indique) européenne, fondée par les portuguais.

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carte GÉOGRAPHIQUE de l’Uruguay itinéraire de l’expédition

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PLANNING -Atlantida, arrivée le 27 janvier 2015 préparation 2 semaines -Atlantida, départ aux alentours du 10 février 2015 Atlantida à Uruguaiana: 726 kms estimé 30 jours -Uruguaiana / Paso de los Libres: arrivée environ le 8 mars 2015 Halte de 2 semaines de création artistique du 8 mars au 22 mars 2015 -Paso de los Libres, départ le 22 mars 2015 Paso de los Libres à Tacuarembo: 332 kms estimé 2 semaines -Tacuarembo: arrivée environ le 5 avril 2015 construction du radeau: une semaine, départ le 12 avril -Trajet en radeau: départ du 12 avril au 24 mai 2015 estimé 6 semaines -Atlantida, arrivée le 24 mai 2015 préparation de l’exposition du 24 mai au 20 juin 2015 estimé 4 semaines -démontage de l’exposition du 20 au 29 juin 2015 -retour en France 29 juin 2015

1-l’expédition Annecy-Genève-Montevideo En voiture et avion

Atlantida 3 semaines de préparation Réunion des matériaux et équipements, cartes, informations utiles au voyage, achat des vélos et remorques. J’irai à la rencontre de différents acteurs culturels et artistiques locaux (institutions, associations, artistes, musiciens...) dans le but de préparer l’événement du retour: une prise de contact est amorcée en amont, mais je souhaite également rencontrer plus de personnes sur place.

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LE MOYEN DE TRANSPORT TERRESTRE: À VELO Départ de Atlántida, traversée par le centre du pays: Paso de los Toros, Rincon de Perez (Paysandu), Salto, Bella Union, entrée au Brésil, puis Uruguaiana, ville frontière avec l’Argentine, qui fait face à la ville de Paso de los Libres (= le passage/l’arrêt des Humains libres), notre halte artistique. En vélo avec remorque, amélioré artistiquement au gré des aléas du voyage.

Ces dessins sont à voir comme des ébauches d’idées en construction, les formes définitives ne se décideront qu’au dernier moment en fonction des compétences et des matériaux réunis. De plus, la forme évoluera le long du voyage, se chargeant ou se déchargeant d’objets collectés.

Atlantida-Uruguaiana: 726 kms Considérant 60 kms/jour en vélo léger sans arrêts prolongés, environ 13 jours. Estimation: environ 1 mois de voyage. Le but de ce voyage n’est évidemment pas la course, il y aura des arrêts de plusieurs jours afin de réaliser des dessins, interviews, prises de notes, sculptures et autres actions artistiques.

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Le point de passage Uruguaiana/Paso de los libres Notre expédition séjournera pour une durée de deux semaines environ en résidence de création nomade dans cette ville, c’est à dire qu’elle se fera en partie de manière autonome, et en partie avec le concours d’acteurs artistiques locaux (rencontre avec le collectif Casa Viva). Trajet jusqu’à Tacuarembo, par les villes d’Artigas et Tranqueras, toujours en vélo. 332 kms, 6 jours: nous estimons 15 jours.

Tacuarembo Nous démarrerons la construction d’une structure flottante: réunion des matériaux, assemblage par nos propres moyens ou en collaboration avec des artisans locaux (travail du bois, soudure, outils...). Achat de cordes, gilets de sauvetage et provisions. L’option d’adapter des pales à un système de propulsion à pédale (bricolage à partir de vélos) est étudiée. Les formes de l’embarcation pourront varier le long du trajet, se chargeant ou déchargeant d’objets collectés.

besoins vélos, filet de sécurité ou une quarantaine de sangles, bois ou gros bidons plastiques étanches, bâches imperméables, ficelles, rames, gouvernail, gilets de sauvetage, boussole, carte imperméable, gps Le vaisseau devient radeau

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Vogue sur les flots 1 mois à 1 mois et demi. Haltes régulières, à la rencontre des éléments naturels, industriels, des animaux sauvages et d’élevage, des populations humaines,.. à travers la recherche artistique de l’Atlantide.

Nous partirons du département de Rivera, départ de la ville de Tacuarembo via le rio Tacuarembo chico qui se jette dans le Rio Negro au niveau de la ville de Kilometro 329. Nous suivrons le cours de la rivière, faisant halte dans les nombreuses îles disposées dans son lit ainsi que dans certains endroits inspirants le long des berges. Arrêt à Mercedes ou aux environs proches (département de Soriano) où laisser temporairement l’embarcation afin de se rendre dans le parc national «Esteros de Farrapos» un peu plus au nord sur le Rio Uruguay (environs de Nuevo Berlin, département du Rio Negro). Une prise de contact a été amorcée avec les gérants du parc afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour s’arrêter et réaliser des œuvres d’art éphémères (sculptures notamment). Retour à l’embarcation, nous repartirons sur le rio Negro qui se déverse peu de kilomètres après dans le Rio Uruguay. Puis nous déboucherons sur le Rio de la Plata et son embouchure sur l’Atlantique qui est la «mer» d’Atlas, le premier roi de l’Atlantide. Arrivée à Colonia (lieu d’accostage des premiers colons portuguais). À partir de ce point, la navigation sur le Rio de la Plata devient dangereuse car elle s’apparente à de la haute mer. Nous envisageons donc plusieurs pistes: -abandonner le radeau et passer par voie terrestre ou maritime pour revenir jusqu’à Atlántida - trouver un véhicule terrestre ou maritime (prêt de la part d’une structure, location) afin de transporter l’embarcation jusqu’à la ferme où sera organisée l’exposition, terminant ainsi notre périple.

Des vues du rio Tacuarembo, par où devra passer l’expédition artistique

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2 - Atlántida II, Le Retour // RÉSIDENCE DE CRÉATION Un mois de résidence de création artistique sur le terrain de La Huella del Ñandú (= L’empreinte du nandou) qui nous aura servi de point de départ et d’arrivée à Atlantida, pour y préparer l’organisation d’une exposition artistique dans laquelle nous donnerons à voir un compterendu de notre expédition artistique. Nous remettrons directement en scène nos outils de voyage, utilisant nos archives photos, dessins, textes, sons et autres objets et réalisations. D’autres œuvres seront certainement réalisées sur place. Les témoignages des spectateurs seront relevés le jour du vernissage afin de clôturer cette expédition artistique. Nous les interrogerons sur leur propre perception de l’Atlantide au vues de notre compte-rendu artistique. Cette exposition sera organisée en collaboration avec les structures partenaires envisagées (Alliance française, SARA(S) Institute, Bibliothèque Idea Vilariño de Atlantida, l’ONG Vida Silvestre...). Il s’agira d’une exposition portée par Le Bocage Amarré, une association fondée par Antoine Perez, qui organise des expositions artistiques et culturelles en extérieur, principalement sur un terrain maraîcher en Haute-Savoie. Avec sept éditions, des expériences d’organisations furent acquises. Le Bocage ira cette fois s’amarrer à Atlantida, dans des conditions similaires à ses terrains d’actions habituels: milieu extérieur rural, forestier, agricole, mêlant expositions d’art contemporain, concerts, spectacles et mise en valeur des produits locaux. Exposition le samedi 20 juin 2015

MOYENS DE COMMUNICATION L’association Le Bocage Amarré communiquera en France et dans son réseau -par mail: lebocageamarre@gmail.com -blog du Projet Atlantide -page facebook du projet liée au profil du Bocage Amarré issuu.com/lebocageamarre facebook Bocage amarre -newsletter Art’dep info -newletter Alliance Française de Montevideo -Newsletter bibliothèque Idea Vilariño de Atlantida -publication dans un journal local -liens vers le blog à partir du site internet des partenaires

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3 - LE Retour en France EXPOSITION Création et mise en place d’expositions en collaboration avec les soutiens et partenaires du projet. -sur le terrain du Bocage Amarré en Haute-Savoie Edition nous avons le projet et l’envie de réaliser un livre relatant l’aventure, dans le cadre d’une exposition par exemple, ou encore dans le cadre d’une résidence artistique de production. À établir notamment avec les structures partenaires. Avec ADERA - Les écoles supérieures d’art de Rhône-Alpes éditions

Constellation du Tatou circulaire, extrait du ciel Atlante, hémisphère sud. dessin Antoine Perez

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4 - COLLABORATIONS PARTENAIRES FINANCIERS SOLLICITÉS en Uruguay: -La Huella del Nandu: apport en nature: hébergement, aide logistique et technique (prêts d’outils, facilitation,...) durant la préparation du projet en amont puis de l’exposition au retour -Alliance française de Montevideo: aide financière à l’exposition (matériaux, locations, autre..), communication -Ambassade de France: aide financière, aide logistique, soutien en vue de démarchage auprès d’institutions et d’associations culturelles locales, communication -municipalité de Atlántida -Bibliothèque Idea Vilariño, Atlántida -associations culturelles et collectifs artistiques locaux: participation technique, logistique et artistique -SARAs Institute en France: -DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) Rhône-Alpes: aide à la création -ADERA - Les écoles supérieures d’art de Rhône-Alpes éditions -Mairie d’Annecy, service culture -Mairie d’Annecy-le-Vieux -Mairie d’Aix-les-bains, service culture -Maison de l’Amérique latine (Paris) -Conseil Général Haute-Savoie -Institut Français -Institut Cervantes -Art’dep (association d’artistes plasticiens, Savoie/Haute Savoie): aide financière, communication www.artdep.fr -Le Bocage Amarré (association d’organisation d’expositions artistiques et culturelles en extérieur) soutien logistique à l’exposition sur place, communication, aide financière issuu.com/lebocageamarre -apports financiers personnels des artistes - Fonds de dotation “Agnès Troublé dite agnès b.” -Kalice énergieclimat http://www.kalice-energieclimat.fr/ -Le Vieux Campeur

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COOPÉRATIONS ENVISAGÉES OU ACQUISES -Alliance Française de Montevidéo -Ambassade de France -municipalité de Atlántida -Bibliothèque Idea Vilariño, Atlántida -ESAAA (École d’Art de l’Agglomération d’Annecy) -ADERA - Les écoles supérieures d’art de Rhône-Alpes éditions -La Huella del Ñandú, ferme agroécologique acceptant de prêter son terrain à Atlántida pour le projet ainsi qu’une aide technique (matériaux, compétences diverses: prêt d’outils, informations, connaissances en charpente, soudure,...) -SARA(S)² South American Institute for Resilience and Sustainability Studies of Maldonado groupe de recherches sur les conséquences du réchauffement climatique et les impacts humains, mené entre autre par Mariana Meerhoff. Elle est également en charge du développement d’un nouveau projet qui tente d’établir des connections entre art & science http://saras-institute.org -FAC (Fundación de Arte Contemporáneo). Montevideo Uruguay -École d’arts visuels de Montevideo -ONG Vida Silvestre -Xippas galerie, Montevideo -Casa Viva, Urugaiana -autres

AVANTAGES À RETIRER POUR LES PARTENAIRES -soutiens mentionnés sur les publications -Visibilité des partenaires sur le blog et lien vers leurs sites respectifs -Visibilité des partenaires le jour de l’exposition en Uruguay -Liste des partenaires mentionnés dans l’édition -Expositions au retour en France: envisager une formule itinérante pour différents lieux et différents partenaires. À définir avec chaque structure.

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5 - ANNEXES LES CONTRAINTES/La Sécurité L’aller, par voie terrestre, en vélo: le poids et la maniabilité: charges tractées et vélos assemblés La topographie: l’Uruguay est un pays plat, le risque c’est le soleil et le manque d’eau; on prendra des réserves.. L’éloignement des villes et villages entre eux: réserves de nourriture à bien prévoir. La construction du radeau: trouver un lieu où fabriquer l’embarcation ainsi que les artisans souhaitant la co-construire avec nous (travail du bois, soudure et outils) dans la ville de Tacuarembo. recherche en cours. Le retour, par voie fluviale, en radeau: Nous avons abandonné l’idée d’emprunter le rio Uruguay en radeau comme nous avions initialement prévu, à cause des risques liés aux intempéries et inondations, ainsi que la force du courant. Suite à des conseils, l’itinéraire a été modifié pour passer par le rio Tacuarembo et le rio Negro, qui sont des rivières aux eaux beaucoup plus calmes et sinueuses. Le trajet cependant de Soriano à Colonia emprunte le fleuve Uruguay, plus large et avec plus de débit: peut-être déciderons-nous de nous faire remorquer dès la ville de Soriano au lieu de Colonia, ou bien d’acheter un moteur à rajouter à notre embarcation si cela nous semble nécessaire. les barrages: il y en a trois sur le Rio Negro: Rincon del Bonete, Baygorria, El Pal Mar. les solutions: le fleuve est sinueux avec très peu de courant, l’accostage sera facile. Selon la forme de la structure, nous la transporterons entière ou démontée en parties. Peut-être à dos d’hommes, ou de mulets, ou de 4x4 ...qui sait? À l’inverse, le risque d’enlisement: long bâtons et cordes à prendre avec nous. un moteur pour aller plus vite?

biliographie artistique artistes -groupe Stalker -Laurent Tixador & Abraham Poincheval -Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla -Donald Abad et Thierry Marceau -Michaël Raimbault -Francis Alÿs -Panamarenko livres -Paul Ardenne, Un art contextuel -Nicolas Bourriaud, Radicant -Thierry Davila, Marcher, créer -Gilles Clément, Le jardin planétaire -Gilles A. Tiberghien, Le principe de l’axolotl & suppléments

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Le Bocage Amarré

issuu.com/lebocageamarre facebook bocage amarre

Spectacle collectif arboricole

Images d’œuvres exposées au Bocage Amarré en Haute-Savoie, France

Millegraine Chu Chu Florianne Carlier

Carré blanc sur fond vert, ou Manifeste sauvage Antoine Boulanger Rey

Equilibre, Lilas Orgebin

Citius, Altius, Fortius Antoine Perez

Stonegate, Joseph Dérens

Paysage, Sylvain Knaebel

Pigeons, Arthur Poisson

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DOCUMENTS

Deux radeaux construits en collaboration avec le collectif la Ciergerie Des bidons plastiques de 80 L supportent des palettes fixées à l’aide de sangles. Barbecue et trampoline intégrés!

Des pistes: Exemples de constructions

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Recherches prÊparatoires pour la forme de l’embarcation

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Encore des pistes..

Gabriel Terra (Rincon del Bonete)

Les 3 barrages sur le Rio Negro: Gabriel Terra (Rincon del Bonete), Baygorria, El Palmar: il faudra les contourner.

barrage de Palmar

barrage de Baygorria

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Le Rio Negro s’élargit à l’intérieur du pays aux environs de Rincon del Bonete, des eaux calmes navigables facilement

L’éléphant marin et le tatou d’Uruguay Pages extraites de «Guia de campo de los mamiferos de Uruguay», de Enrique M. Gonzales

El carpincho ou capybara C’est le plus gros rongeur au monde, le Seigneur des Herbes en langue guarani

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Tirages argentiques, Uruguay 2006 Antoine Perez

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Antoine Perez Né en 1985 à Annecy, France Il se sert de plusieurs formes d’expressions plastiques pour exprimer sa vision critique et poétique du monde. Voyageur, il cherche à créer le lien entre la vie et l’art contemporain.

Antoine Perez Siret N° 53886975100015 artiste intervenant Art’dep - Haute-Savoie représentant du Bocage Amarré http://issuu.com/antoineperez antoineperez2007@yahoo.fr (0033)6-04-06-89-97

EXPOSITIONS PERSONNELLES 2014 -Étant donné, Espace Larith, Chambéry, France -Selon nos calculs, la Terre est bien carrée, Ubik, Lyon, France 2013 -Le poids du papillon, L’art du Biel, Faverges, France EXPOSITIONS COLLECTIVES (participation et/ou organisation) 2014 -Objet-témoin, Pontverre, France -Appartement témoin, projet La ville commence ici, Aix-les-bains, France 2013 -Arbrissages, Pontverre, France -I like the Mamouth and the Mamouth likes me, La Ciergerie, Annecy 2012 -ça marche!, Pontverre, France -Art’bre, Romans-sur-Isère, France -Le Grand Machin, Alliance Française (AFKL), Kuala Lumpur, Malaisie 2011 -La tour qui s’enlisait, La Estacion, Lyon, France -Les chemins de Pangée, Pontverre, France -sans titre (dessins), Espace Vaugelas, mjc d’Aix-les-bains, France -Une fraise dans la gueule du loup, La Robertsau, Rumilly, France -Chasse, pèche et pow wow, Pontverre, France 2010 -L’esthétique des frontières dans le cadre du festival EXTRA-10, Bonlieu Scène Nationale, Annecy, France -Otro Exposition collective en plein air, Pontverre, France -Coke, ou quand éco supplante néo avec Léo Félix-Faure, LPA, Cran-Gévrier, France 2009 -Le dessin comme recoupement de la distance avec Tommy Zoller, LPA, Cran-Gévrier, France 2008 -Exploration jardinière, les Gumes des jardins Exposition en plein air, Pontverre, France CURSUS 2010 DNSEP avec mention pour la qualité des réalisations -école d’art d’Annecy 2008 DNAP -école d’art d’Annecy

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