D’une stabilité incroyable en terrain mou ou en pente, la nouvelle débardeuse John Deere 768L-II à bogies sort le bois des sites malaisés. Les essieux bogies de cette machine à six roues combinent portance et adhérence avec une pression réduite au sol, aidant à tirer de grosses charges sur de longs parcours, sous toutes conditions. Ajoutez-la à votre parc pour TOUT DISTANCER.
RÉCOLTE
Un levier économique pour les communautés
Un modèle de foresterie communautaire permet de générer d’importants revenus pour les petites municipalités
10 BIOMASSE
Industrialiser le biocharbon pour stocker plus de carbone
Plusieurs dizaines d’usines de biocharbon en vue
18 SCIERIE
Investir
ou périr
Cedrico a récemment procédé à des investissements majeurs dans son usine de Causapscal
30 SCIERIE
Aider les usines pour la transformation numérique
Optimiser les opérations et d’améliorer la rentabilité
6 Champ libre
8 Nouvelles de l’industrie
42 Nouveaux équipements
14 ÉQUIPEMENTS
Des nouveaux simulateurs québécois sur le marché
CM Labs Simulations a lancé de nouveaux simulateurs forestiers
23 RELÈVE
Palmarès des étoiles de la relève forestière 2021
Le magazine Opérations forestières vous présente 10 étoiles montantes au sein de l’industrie forestière
38 ÉQUIPEMENTS
Pleins feux sur les transporteurs
SUR LA COUVERTURE
Cédric et David Bérubé prendront la relève de l’entreprise familiale, Cedrico au cours des prochaines années, avec leur frère, Samuel.
www.linck.com
Représentant Canada
Damien Meyer
LINCK GmbH
Montréal - CANADA
+1 450 449 9173
d.meyer@linck.com
Vitesse ligne
Diamètre
Longueur billons 8‘ - 16‘
Haute précision de coupe
Alignement diagonal
Rendement maximal
Champ libre
Miser sur la proximité pour une plus grande acceptabilité
L’implication des communautés dans la planification de la récolte des forêts de proximité permet d’améliorer l’acceptabilité sociale.
Il faut gérer les forêts situées à proximité des municipalités forestières différemment de ce que qui se fait dans la grande forêt boréale.
« On ne voulait pas se retrouver avec un jardin de souches au bout du rang », a résumé Marc Laprise, un des initiateurs du projet de foresterie communautaire implantée dans le nord du Lac-Saint-Jean dans les années 1990 (voir texte en p. 34).
Bien évidemment, les communautés situées près de la forêt publique veulent avoir leur mot à dire dans la gestion des forêts, notamment en ce qui a trait au maintien des paysages. Pour l’Agence de gestion intégrée des ressources (AGIR), cette gestion est possible en réalisant de plus petits parterres de coupe. La proximité des forêts permet aussi d’intervenir plus souvent et de mieux les jardiner pour produire un meilleur rendement. Ainsi, ces forêts gérées plus intensivement permettent de récolter des arbres plus gros et d’une meilleure qualité, assurant ainsi une bonne rentabilité.
En s’impliquant dans la gestion des forêts, les communautés peuvent générer des revenus qui sont réinvestis dans des projets communautaires. Ces investissements permettent alors aux citoyens de voir comment l’aménagement forestier peut être bénéfique pour lui et pour sa communauté. De plus, les municipalités et les MRC sont des gouvernements de proximité qui sont à l’écoute des citoyens et qui, bien souvent, sont davantage en mesure de trouver des compromis équitables, car ils connaissent le territoire comme le fond de leur poche. De plus, l’aménagement multi-ressources fait partie de leur quotidien, comme l’exprime Luc Simard, le préfet de la MRC Maria-Chapdelaine. On veut mettre en valeur l’ensemble des ressources sur le territoire », dit-il.
« Sur les territoires publics intramunicpaux, on harmonise la récolte en fonction des infrastructures et on fait des opérations qui sont parfois plus coûteuses pour maximiser l’acceptabilité sociale, poursuit ce dernier. On ne veut pas gérer des volumes de bois seulement. On veut gérer des
territoires, ou l’on peut faire de la récolte, mais aussi des sentiers tout en ayant le pouvoir d’identifier les zones à protéger, en rapprochant le pouvoir des citoyens, dit-il. Le processus de consultation du ministère est déficient à l’heure actuelle, parce qu’on devrait être consulté en amont. On doit confier la forêt aux gens qui l’habitent ».
La beauté dans le projet d’AGIR, au Lac-SaintJean, vient du fait que le modèle a créé une structure informelle, ou les communautés ont conclu des ententes directement avec les industriels.
Québec a aussi un projet pilote de forêt de proximité, mais la lenteur bureaucratique limite la vitesse de déploiement du concept.
Peu importe la ou les solutions retenues, tous les acteurs devraient miser sur la foresterie de proximité pour inclure davantage les citoyens dans le processus d’aménagement forestier et ainsi, améliorer l’acceptabilité sociale. Dans certains cas, les syndicats auront aussi un rôle à jouer et demeurant ouvert à différentes façons de travailler.
La Colombie-Britannique semble avoir de l’avance sur le Québec à ce chapitre, car le gouvernement a déposé, cet été, une politique de modernisation du régime forestier qui donnera encore plus de pouvoir aux communautés forestières dans la gestion des forêts.
« La Colombie-Britannique a 10 ans d’avance sur le Québec en ce qui a trait à la foresterie communautaire », note Luc Bouthillier, professeur spécialisé en économie forestière à l’Université Laval. Le Québec doit aller dans le même sens, estime-t-il. « Il faut oser, parce que l’avenir est là, dans la foresterie communautaire, car elle permet une prise de conscience à l’échelle des communautés et c’est un modèle qui plus efficace régler paquet de problèmes ». En somme, la foresterie doit bénéficier à toute la population et la gestion forestière doit être adaptée selon les besoins locaux.
On serait fous de s’en passer.
GUILLAUMEroy
NOUVELLES
Carbotech fait l’acquisition d’Autolog
Carbotech Group a fait l’acquisition de l’entreprise d’optimisation et d’automatisation des équipements pour les usines de sciage et de rabotage, Autolog. Depuis le 6 juillet 2021, il en est le propriétaire unique.
Carbotech, qui conçoit et fabrique de la machinerie destinée à l’industrie du sciage, ajoute ainsi une corde à son arc. Plus précisément, grâce aux services d’optimisation et d’automatisation assurés par Autolog, l’entreprise propose
des solutions complètes à ses clients. Autant en ce qui a trait à la mécanique qu’à l’électronique, la clientèle peut désormais bénéficier de produits et de services complémentaires, fabriqués ou fournis par des experts qui travaillent de concert.
« Autolog et Carbotech souhaitaient mettre en commun leur savoir-faire pour développer de nouveaux produits à haute valeur ajoutée et pénétrer des marchés
encore inexplorés », a souligné Luc Houde, vice-président exécutif de Carbotech Group. Les emplacements des deux unités d’affaires de Carbotech Group seront les mêmes que ceux actuels. Autolog continuera de servir et travailler avec ses partenaires mécaniques actuels à partir de ses installations de Blainville.
Le siège social de Carbotech Group restera à Plessisville et l’équipe continuera de servir ses clients à l’échelle mondiale.
UN QUÉBÉCOIS BAT LE RECORD D’ARBRES PLANTÉS EN UNE JOURNÉE
Antoine Moses a battu le record du monde du plus grand nombre d’arbres plantés en 24 heures. Le Gaspésien de 22 ans a ainsi mis en terre 23 060 plants en 24 heures dans une forêt du nord de l’Alberta au mois de juillet. Sous la lumière du jour, entre 4h20 jusqu’à 23h11 il avait réussi à planter 19 040 arbres et il a continué le travail avec sa lampe frontale et avec des lumières de quelques accompagnateurs. En moyenne, il a planté un arbre
toutes les 3,75 secondes.
Le record précédent était de 15170 arbres.
L’homme a suivi toutes les indications du libre des records Guiness pour faire homologuer son record, qui n’est pas encore officiel. Ce défi lui a permis d’amasser 3000 dollars qu’il versera dans un fonds à l’honneur d’Isabelle Brisson, une travailleuse sylvicole écrasée par un arbre l’an dernier.
Plusieurs livraisons en vue pour BID Group
Au cours des derniers mois, BID Groupe a signé plusieurs contrats d’envergure aux États-Unis, dont des installations clé en main pour Roseburg Forest Products et pour le partenariat de Hunt et Tolko, ainsi qu’un mandat pour Canfor.
BID Group a reçu une commande du partenariat en joint-venture de Hunt Forest Products et Tolko pour la livraison d’un projet de complexe de scierie sur un site vierge dans le sud des États-Unis.
La nouvelle installation intégrera le spectre complet des meilleures technologies de traitement du bois de BID, notamment les équipements, les logiciels, les systèmes d’automatisation, l’optimisation basée sur l’intelligence
artificielle et la solution Industrie 4.0 à l’échelle de l’usine, Oper8™. Un projet similaire sera réalisé pour Roseburg Forest Products qui construit un complexe de scierie à Weldon, en Caroline du Nord.
BID gérera, concevra, construira, équipera, installera et fournira des services complets de démarrage pour le projet.
Finalement BID Group a aussi reçu une commande de Canfor pour la livraison d’un complexe de scierie sur un site vierge à Beauregard Parish, près de DeRidder, en Louisiane. Grâce à ses technologies de pointe en matière de transformation du bois et à son offre de solutions intégrées, BID offrira aussi un service clé en main pour cette usine.
Comment les arbres récoltés au Québec sont-ils utilisés?
Au Québec, les arbres sont principalement récoltés pour faire des matériaux de construction. Mais aussi longtemps qu’un arbre sera rond et que les planches de bois seront rectangulaires, des résidus seront produits lors du sciage.
Voici comment sont utilisés les principaux conifères (résineux), soit l’épinette, le sapin et le pin gris. Ceux-ci représentent plus de 75 % des arbres récoltés au Québec.
• Environ 42 % de l’arbre devient un produit du sciage : bois de construction (comme les 2 x 4 ou les poutres) ou encore du bois d’ingénierie (comme les poutres assemblées (collées) que l’on retrouve dans les structures).
• Environ 38 % de l’arbre devient des copeaux (petits morceaux de bois) qui entrent dans la
Une bioraffinerie de 300 M$ en Beauce
Résolve Énergie souhaite construire une bioraffinerie de 300 millions de dollars en Beauce. Pour y parvenir, l’entreprise construira d’abord une usine de démonstration à Lac-Mégantic, d’une valeur de 18 millions de dollars, pour développer un procédé de fabrication de bioéthanol de deuxième génération produit avec des résidus forestiers et agricoles.
Cette usine de démonstration pourra traiter 7000 tonnes de matières sèches par année.
Pour l’instant, le lieu de construction de l’usine de 300 M$ n’a pas été spécifié, mais la Beauce a été retenue, car il est possible d’avoir accès à une grande quantité de résidus de bois dans un rayon de 150 km. À terme, une telle usine pourrait consommer 350 000 tonnes de matières sèches par an.
La technologie de Résolve Énergie a été développée en partenariat avec l’Université de Sherbrooke. Elle permettra de produire du bioéthanol et de granulés de lignines à haute valeur énergétique.
fabrication de différents papiers (journal notamment) et de pâte kraft pour le papier tissu, les cartons et les bioproduits (biocarburants, bioplastiques, etc.).
• Environ 10 % de l’arbre devient de la sciure (bran de scie) et des rabotures (particules minces de bois) qui sont récupérées en granules pour le chauffage, en litière animale ou encore assemblées en panneaux de composite (MDF et HDF).
• Environ 10 % de l’arbre est de l’écorce utilisée comme combustible.
Du bioplastique fait avec des résidus du bois
L’entreprise québécoise BOSK Bioproduits lance aujourd’hui la production de REGENTM, un bioplastique compostable, fait entièrement d’ingrédients biosourcés et non-toxiques. En plus de ses propriétés écoresponsables, le bioplastique conçu par BOSK offert sous forme granulée aux manufacturiers de produits en plastique peut servir à fabriquer pratiquement n’importe quel article tel que des bouchons, des pots pour produits
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cosmétiques, des filaments à impression 3D, ou de la vaisselle pour enfant. Basé sur le modèle d’économie circulaire, REGENTM permet de réduire les déchets de plastique pétrochimique, et ce, en complémentarité avec le recyclage.
Ce bioplastique sera produit à partir de sous-produits inexploités de l’industrie papetière en PHA (polyhydroxyalcanoates), l’ingrédient-clé qui compose REGENTM.
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Biomasse Biocharbon
Industrialiser le biocharbon pour stocker plus de carbone
Airex Énergie et le Groupe Suez souhaitent construire plusieurs dizaines d’usines de biocharbon partout dans le monde pour lutter contre les changements climatiques.
Grâce au partenariat entre le Groupe SUEZ et Airex Énergie, une première usine commerciale de production de biocharbon sera construite au Québec ou en France en 2022 pour produire 100 000 tonnes par an. Alors qu’Airex Énergie possède déjà une usine de démonstration de production de biocharbon en granules à Bécancour, ce partenariat permettra de favoriser l’essor de ce produit en émergence, estime Sylvain Bertrand, directeur général d’Airex Energy. « Le Groupe Suez est une
entreprise collecte des résidus organiques qui travaille en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, dit-il. Ensemble nous voulons valoriser ces résidus-là et développer la production industrielle du biocharbon. »
D’une part, Airex Energy fournit la technologie CarbonFX et le Groupe Suez, qui fait la collecte de résidus organique donne accès au marché mondial, tout en développant le marché du carbone volontaire avec la production de biochar.
Selon Sylvain Bertrand, c’est la technologie CarbonFX, unique au monde, qui a charmé le Groupe SUEZ. « La production de biocharbon est très artisanale actuellement, dit-il, et peu d’usines arrivent à en produire de façon continue dans le monde. Avec l’expertise développée à Bécancour, on arrive avec un procédé éprouvé. »
« Grâce à ce nouveau partenariat avec Airex Énergie, nous proposerons à nos clients d’accéder à des crédits carbone de qualité, tout en aidant le secteur agricole à renforcer la résilience
L’usine de démonstration d’Airex Énergy à Bécancour a une capacité de production de 15 000 tonnes de granules torréfiées par année.
CONÇU EN SUÈDE
des sols et la sécurité alimentaire, souligne pour sa part Diane Galbe, directrice générale adjointe du Groupe SUEZ. Les propriétés du biochar, en matière de captation du carbone, mais aussi de fertilisation des sols agricoles ou encore d’optimisation de l’apport en eau aux cultures, en font l’une des solutions de séquestration du CO2 les plus demandées du marché. »
À l’heure actuelle, la presque totalité de la production de l’usine de démonstration de Bécancour est dédiée à la production de granules de biocharbon pour un client américain qui l’utilise à des fins énergétiques, comme combustible.
Mais c’est plutôt le secteur agricole qui laisse présager la plus forte croissance pour l’entreprise au cours des prochaines années, estime M. Bertrand. « On doit augmenter la capacité de production pour développer le secteur pour l’amendement des sols », note Sylvain Bertrand.
BIOCHAR ET AGRICULTURE
Le biochar est un charbon produit avec une source végétale, comme les résidus de bois, qui ajoute de la matière organique et qui permet de mieux retenir l’eau dans le sol. « Le biochar améliore la porosité du sol et il peut absorber plusieurs fois son poids en eau», explique Régis Pilote, chercheur chez Agrinova, un centre de recherche et d’innovation en agriculture.
,Selon Sylvain Bertrand, le biochar est déjà en demande sur les marchés mondiaux et il y a une vague d’intérêt pour sa commercialisation. Étant donné que le biocharbon permet de
séquestrer du carbone à long terme dans le sol, la production de crédits carbone sur le marché volontaire laisse également présager de bonnes opportunités d’affaires. « Plusieurs grandes entreprises dans le monde des technologies comme Microsoft, Apple ou Shopify visent la carboneutralité en misant sur des projets qui enlèvent physiquement du carbone de l’atmosphère, dit-il. Avec le biochar, il est possible de séquestrer près de 70% du carbone pour plusieurs centaines d’années. » Pour l’instant, ce sont les cultures spécialisées à haute valeur ajoutée, par exemple la culture en serre, qui sont visées.
Davantage de recherches sont nécessaires pour développer les recettes de biochar idéales pour différents types de sol, mais le potentiel de développement est énorme, note Sylvain Bertrand. « Dans un monde idéal, on aura plusieurs dizaines d’usines en opération partout dans le monde dans 10 ans, dit-il. On sera en mesure de séquestrer de grosses quantités de carbone tout en améliorant la fertilité des sols. » La technologie sera ainsi déployée aux endroits ou le biochar est déjà en demande, notamment en Californie, en France ou en Italie.
Airex Energy met de la pression pour que la première usine, d’une capacité d’environ 100 000 tonnes, par année soit construite au Québec, possiblement sur la Côte-Nord, en Mauricie ou dans Beauce-Appalaches. « On cible des endroits ou on peut assurer l’approvisionnement en travaillant avec une scierie située près des grands axes routiers et près du fleuve Saint-Laurent, pour limiter les coûts de transport et pour faciliter l’exportation », explique Sylvain Bertrand.
MODÈLE 2590
Déchiqueteuse d’arbres entiers d’une capacité de 22 po
BROYER LA COMPÉTITION
Depuis 1983, Bandit fournit des équipements pour une multitude de marchés de traitement de rebus de bois. Notre vision, depuis le début, est de fabriquer des équipements de qualité, hautement productifs et faciles à entretenir, offrant des années de service fiable. L’engagement pour la qualité, l’innovation et le dévouement est inculqué à chaque employé de Bandit et sont queslques-unes des principales raisons pour lesquelles Bandit est devenue une entreprise détenue par les employés. En 2018, ces valeurs fondamentales garantissent que chaque machines Bandit quittera l’usine prête à dépasser vos attentes.
Avec la gamme de produit la plus diversifiée de l’industrie, soutenue par notre vaste équipe de pièces, de ventes et de service, nous pouvons appuyer notre réseau de distributeurs hautement qualifiés. Composé de plus de 235 emplacements à travers le monde, nous sommes une force sur laquelle vous pouvez compter! Pour ceux qui font déjà partie de la famille Bandit, nous vous remercions. ll ne vous reste plus qu’une seule question à vous poser.... Êtes-vous prêt à broyer la compétition?
55 Magnificent Road Toronto, ON M8Z 4T4 www.powertechinc.ca Ontario
ÉQUIPEMENT
Simulateurs
Des nouveaux simulateurs québécois sur le marché
Après avoir développé des simulateurs pour les engins de construction depuis 20 ans, CM Labs Simulations a lancé de nouveaux simulateurs forestiers qui sont déjà utilisés par plusieurs centres de formation.
Fort d’une expérience dans le domaine de la construction, CM Labs Simulations a établi des partenariats avec des manufacturiers d’engins forestiers, dont Tigercat, pour mettre sur pied une offre de simulateurs forestiers. « Nous avons travaillé avec plusieurs manufacturiers d’équipements lourds, pour faire de l’ingénierie inversée », souligne Julien Richer-Lanciault, chef du produit pour CM Labs Simulations.
Alors que la compétition fait souvent des produits qui ressemblent à un jeu vidéo, CM Labs propose des simulateurs qui sont axés davantage sur l’ingénierie, dit-il. « Et c’est ce qui nous différencie
DES FONDS POUR LES EMPLOYEURS
DES EMPLOIS POUR LES JEUNES
LE SAVIEZ-VOUS?
Les employeurs offrant des emplois verts sont admissibles à une contrepartie salariale pour embaucher des jeunes (âgés de 15 à 30 ans) dans des emplois qui contribuent à une planète plus durable.
ET A SOUTENU PLUS DE 250 EMPLOYEURS
OFFRANT DES EMPLOIS VERTS AVEC UNE CONTREPARTIE SALARIALE
Les jeunes ont aussi accès à des possibilités de mentorat, des ressources pour le renforcement des compétences, des services de santé mentale, des subventions d’achat d’équipement, et plus encore. Pour en savoir plus : aplacanada.org.
sur le marché ».
CM Labs avait pénétré le marché forestier avec des simulateurs pour la voirie forestière. Plus récemment, ce sont des simulateurs pour le pilotage d’abatteuse multifonctionnelle et de transporteurs qui ont été développés pour compléter la ligne de produits forestiers.
Au cours des derniers mois, CM Labs a notamment remporté quelques appels d’offres auprès de centres de formation
professionnelle (CFP), dont le CFP de Mont-Laurier pour la voirie forestière. Les CFP de Forestville et du Pays-des-Bleuets ont aussi de l’intérêt pour le produit. Mais ce n’est pas tout, car des clients ont démontré de l’intérêt d’un océan à l’autre au Canada, ainsi qu’en Amérique du Nord et à l’international, souligne Julien Richer-Lanciault.
Les programmes de formation exposent les étudiants à des scénarios du monde réel dans des environnements ou l’on retrouve plusieurs espèces d’arbres ainsi que des scénarios pour la conduite hors route.
Sur le simulateur de transporteur, les opérateurs ressentiront tout, y compris le retour de la grue lors de la saisie de plusieurs grumes et la suspension de la machine lors de la conduite hors route.
Le simulateur d’abatteuse utilise les spécifications de la machine fournies par Tigercat, reproduisant avec précision tout, y compris le système hydraulique de l’abatteuse, le comportement du moteur, le fonctionnement de la grue et le mouvement de la tête de l’abatteuse.
Pour optimiser l’utilisation des simulateurs, CM Labs travaille de près avec les instructeurs, pour qu’ils soient confortables avec l’outil de formation. Plus le formateur est compétent et plus les étudiants avanceront rapidement. Sauver du temps, des bris et des accidents est justement l’objectif numéro un de tels simulateurs, qui permettent de gagner en confiance avant d’utiliser les vraies machines. Il est aussi possible de travailler des aspects spécifiques, comme les temps de cycle.
Selon les évaluations effectuées jusqu’à maintenant, les simulateurs permettent d’améliorer l’efficacité de l’élève de 10 à 30% et d’éliminer les « mauvais plis », note Julien Richer-Lanciault. « Notre technologie permet de mieux comprendre la machine et de voir comment elle réagit, par exemple si elle roule à l’envers, dit-il. On peut recréer cette certaine peur pour que l’élève acquière les bons réflexes afin d’éviter que ça survienne pour vrai. » Le gain en expérience acquise se transpose ensuite sur le terrain.
Le coût d’un simulateur est d’environ 10 à 20% d’une vraie machine et peut rentrer dans le budget de formation continue, note le chef de produit.
CM Labs a travaillé avec plusieurs jouers de l’industrie pour développer ses simulateurs, dont Tigercat.
Les simulateurs permettent d’améliorer l’efficacité de l’élève de 10 à 30%.
ÉTUDE DE CAS
Le Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier utilise les simulateurs d’équipement forestier de CM Labs dans le cadre de son programme de formation en foresterie.
Selon Mario Leduc, directeur adjoint de l’école, les avantages de l’utilisation de simulateurs sont évidents : après une semaine (30 heures) de formation sur les simulateurs, les étudiants passent à la formation sur l’équipement réel. Avant d’utiliser les simulateurs, il fallait un jour ou deux aux étudiants pour se sentir suffisamment à l’aise pour commencer à opérer. Maintenant, ils commencent à fonctionner dans les cinq à 10 minutes, a expliqué Leduc.
« Nos enseignants et techniciens sur le terrain ont réalisé qu’une semaine d’utilisation de simulateurs était un très gros plus
les étudiants non seulement réussiront leurs cours, mais utiliseront en toute confiance les machines, a-t-il déclaré.
En utilisant des simulateurs au début de la classe, l’école économise les coûts associés au fonctionnement de l’équipement réel pendant la première semaine de formation. Et parce que les étudiants se sentent plus en confiance lorsqu’ils commencent à utiliser les vraies machines, cela réduit le nombre d’accidents et les coûts de maintenance.
UN OUTIL POUR LE RECRUTEMENT
En plus de son utilisation pour la formation, de tels simulateurs peuvent s’avérer un excellent outil de recrutement, pour faire découvrir comment fonctionnent les machines en forêt.
« La simulation peut vraiment jouer un rôle important pour améliorer l’image de l’industrie forestière et pour démontrer les pratiques durables », note Mala Dewan, responsable marketing
VEDETTE DES PENTES RAIDES.
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SCIERIE Profil
INVESTIR OU PÉRIR
Cedrico a récemment procédé à des investissements majeurs dans son usine de Causapscal, dans le Bas-Saint-Laurent. Et ce n’est qu’un début.
Hausse de productivité de 11 % au sciage. Diminution des pertes de 1,5 % au rabotage en produits finis. Production de bois de grades supérieurs, soit du Premium et du No 2, en plus du stud. Une année après la fin des travaux de modernisation de son usine de sciage et de rabotage située à Causapscal, l’état-major de Bois
d’œuvre Cedrico rapporte une hausse marquée de plusieurs de ses indicateurs d’efficacité. Ce faisant, l’entreprise confirme son rôle de meneur en rendement matière au Québec, elle qui transforme plus de 210 millions de pieds mesure de planche (PMP) par année à plein régime.
Les investissements de l’ordre de 35 millions de dollars consentis depuis 2013 – dont 25 millions de dollars en 2020 seulement – valent leur pesant d’or, s’enorgueillit Denis Bérubé, président et directeur général de Cedrico. « Nous constatons des améliorations à tous les niveaux. Nous avons allongé notre bois, réduit les niveaux de bruits et de poussières dans l’usine, agrandi nos installations pour le long terme », énumère-t-il. Le bilan est d’autant plus positif que ces rénovations majeures ont été effectuées en pleine pandémie
PAR MAXIME BILODEAU
Cédric et David Bérubé font partie de la relève entrepreneuriale de Cédrico.
CRÉDIT
MAXIME BILODEAU
de COVID-19 sans qu’aucune éclosion ne soit rapportée.
Il faut dire que les installations sises dans La Matapédia avaient bien besoin d’amour. L’ancienne ligne de sciage datait de 1967, soit de plus de 50 ans ! « Disons qu’elle démontrait des signes de faiblesse ! La twin en vieille fonte était rendue impossible à réparer tant elle était usée », raconte Dominique Tremblay, directrice de l’usine de Causapscal. L’ensemble des nouveaux équipements acquis au coût de 16 millions de dollars par Cedrico l’ont été auprès de Comact, qui se spécialise dans ces produits (débitage, optimisation par vision numérique, contrôle, etc.).
En parallèle, de nouveaux équipements ont été acquis auprès de la division canadienne de P.L.C. pour la ligne de rabotage. « Nous avons procédé à l’installation d’un optimiseur automatimisé de classement de bois. Auparavant, le bois était classé manuellement pour des classificateurs de métier », explique Dominique Tremblay. Cedrico a aussi réaménagé la section d’usine dédiée au rabotage. Et pas n’importe comment, mais bien en construisant la nouvelle bâtisse sur l’ancienne, sans jamais cesser la production! Qui plus est, aucun accident de travail n’est survenu lors de ce délicat chantier. C’est VAB Solution qui a fourni la solution d’optimisation au rabotage.
P.L.C. Canada est un des importants fournisseurs du projet de modernisation, notamment pour le classement du bois au rabotage.
De plus, Cedrico a aussi fait l’acquisition d’une empileuse
de Carbotech, ainsi que d’équipement de Samuel à la sortie de l’empileuse de Samuel pour les codes-barres et la relecture. La mécanique des plateaux de triage a été réalisée par PLC Canada. Inotech a pour sa part réalisé l’usine de classage optimisée et EBI Electric a réalisé l’installation électrique industrielle, alors que DO2 a fourni le système d’emballage. Finalement,
GROUPE DE MARQUAGE ET ÉTIQUETAGE
Samuel est le chef de file dans la fourniture de systèmes d’impression et de code à barres à la fine pointe de la technologie depuis 1990. Nous fournissons des solutions personnalisées pour toute application dans l’industrie des produits forestiers.
• La conception du système permet de gérer les paquets inclinés
• S’intègre au système de codes à barres 2D de Samuel pour identifier les paquets.
• Temps d’application aussi court que 6 secondes pour les systèmes d’application sur le côté du paquet.
SYSTEMES D’IMPRESSION DE CODE À BARRE 2D
Le code 2D peut être lu sur le transfert à paquet et l’information peut être envoyée à l’empileuse, à l’attacheuse, à l’imprimante à jet d’encre de paquet ou l’imprimante d’étiquette de paquet.
quelques entrepreneurs locaux ont aussi participé au projet de modernisation, don Construction Audace et Construction Ghislain D’Amours.
LE DÉFI DE LA MAIN-D’ŒUVRE
Avec ces récents investissements, Cedrico se donne les moyens de ses ambitions. Car, les défis seront nombreux dans les années à venir pour l’entreprise fondée par Gilles Bérubé en 1977. « Pour demeurer compétitif, il faut sans cesse investir dans des équipements plus performants, améliorer la production et économiser la matière ligneuse », affirme Denis Bérubé. L’enjeu est de taille pour le Bas-Saint-Laurent. Cedrico génère à elle seule plus de 200 emplois directs dans la région, en plus de retombées économiques évaluées à plusieurs millions de dollars.
L’entreprise aimerait bien cependant voir ses rangs se gonfler. Elle est activement à la recherche d’une vingtaine de nouveaux travailleurs (sur 125) à ses installations de Causapscal et d’une autre vingtaine d’employés (sur 80) à son usine de seconde transformation à Price, dans La Mitis. De fait, la pénurie de main-d’œuvre a forcé Cedrico a retranché une faction de travail à chacun des deux sites. Cela se traduit par un ralentissement des activités de l’ordre de 30 à 40 % et par une baisse de du chiffre d’affaires de 6 à 7 millions de dollars.
« Avant, on manquait de bois à transformer. De nos jours, c’est de paires de bras qu’on s’ennuie », souligne Denis Bérubé, qui désespère de trouver ces dernières au Québec. À la fin mai, la province comptait 188 000 postes vacants et revendiquait le
plus bas taux de chômage au Canada, à 6,3 %, selon Statistique Canada. « La situation est la même dans tous les secteurs : on s’arrache les travailleurs!, s’exclame-t-il. C’est pourquoi nous cherchons activement à embaucher à l’étranger, même si les démarches sont on ne peut plus fastidieuses. »
En attendant, Cedrico déploie plusieurs efforts afin de faire face à cette crise. La modernisation des postes de travail, qui
Cedrico a connu une hausse de la productivité de 11% au sciage.
constitue « hors de tous doutes un facteur d’attraction » pense Denis Bérubé, s’inscrit dans cette veine. Elle a en outre instauré des primes à l’embauche et des programmes de formation continue et rehaussé les salaires afin de les rendre plus concurrentiels. Le nouveau site Web de l’entreprise, refait de A à Z, a été lancé l’été dernier. Et ses réseaux sociaux, jugés essentiels pour rejoindre les jeunes générations, sont plus actifs que jamais.
CONTINUER D’INNOVER
Heureusement, la conjoncture économique est favorable à Cedrico, et ce en dépit de la crise commerciale sur le bois d’œuvre qui oppose le Canada et les États-Unis, la cinquième en trois décennies. Grâce à une hausse exceptionnelle des mises en chantiers à l’échelle nationale dans les derniers mois, l’entreprise a profité de prix du bois d’œuvre avantageux – et qui le demeurent, malgré leur baisse récente. Dans la dernière année et demie, l’organisation a d’ailleurs vendu 50 % de son bois au Canada, alors qu’elle en écoule normalement 75 % aux États-Unis.
Cedrico en est déjà à planifier ses prochains investissements. « Au cours des 2 à 3 prochaines années, nous prévoyons insuffler environ 10 millions de dollars dans notre usine de Price, mais aussi à celle de Causapscal, où il reste encore du travail à faire », révèle Denis Bérubé, qui pourra compter sur le support de ses trois fils
Cédric, Samuel et David pour l’épauler dans ces projets. « Mon père m’a jadis ouvert tout grand la porte de l’entreprise familiale, et je l’ai défoncée. Mon souhait le plus cher est de faire de même avec la prochaine génération », conclut-il.
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CRÉDIT
MAXIME BILODEAU
LES ÉTOILES DE LA RELÈVE 2021
Pour une 7 e année, le magazine Opérations forestières vous présente 10 étoiles montantes au sein de l’industrie forestière, qui font briller les métiers forestiers.
PAR GUILLAUME ROY ET MAXIME BILODEAU
LA CAMIONNEUSEENTREPRENEURE
Yanne Litalien, 39 ans
Entrepreneure et camionneuse, Transport Yenne & Yan Côté inc. Camionneuse depuis plus de 20 ans, Yanne Litalien a été séduite par le monde forestier lorsqu’elle a rencontré son conjoint Yan Côté. « Quand je l’ai rencontré, j’ai lâché les routes des États-Unis pour les routes forestières, comme le faisait mon grand-père qui était aussi camionneur forestier », lance Yanne Litalien.
Entrepreneure dans l’âme depuis toujours, elle a racheté la moitié des parts de l’entreprise de transport de bois et d’abattage. « C’est grâce à elle si nous avons aujourd’hui autant d’équipement », souligne Yan Côté.
En plus de conduire un camion autochargeur, elle occupe le poste de vice-présidente de Transport Yanne et Yan Côté, elle fait la comptabilité, en plus de gérer trois camions forestiers, une multifonctionnelle (John Deere avec une tête Waratah) et un transporteur (Rottne).
En ce qui a trait aux camions forestiers, le couple adore les modèles « old school » et c’est pourquoi ils possèdent un Freightliner classic 2002, un Kenworth 2001 et Peterbuilt 2005.
Après avoir bûché pour le Groupement forestier Montmorency, près de Québec, pour plusieurs années, l’entreprise vient de dénicher un contrat à long terme dans le nord de l’Ontario, après de Timmins. «
On a eu un contrat de 5 ans et on va pouvoir bûcher à l’année là-bas », note l’entrepreneure ajoutant que ça améliorera la rentabilité.
Avec toutes les tâches qu’elle doit accomplir, Yanne Litalien trouve que c’est parfois un métier de fou, mais elle adore ce qu’elle fait. « C’est le fun d’être son propre patron », souligne la camionneuse-propriétaire qui aimerait toutefois voir plus de femmes en foresterie.
LE TRIO THEWOOD
Keven Dubois, 37 ans, président
Alexandre Dubois, 27 ans, responsable de la récolte forestière Benoit Renald, 32 ans, mécanicien en chef
Une opportunité d’affaire en Ontario a complètement transformé l’entreprise familiale lancée par Jean-Pierre Dubois. Ses fils Keven et Alexandre en ont alors profité pour transformer pour croître en ajoutant les volets de construction de chemin, de transport, de chargement et de planification forestière à leurs opérations de récolte pour devenir un entrepreneur général en foresterie. Au passage, ils ont recruté Benoit Renald, pour ajouter un solide bagage en mécanique à leur équipe étoile qui récolte désormais plus de 500 000 mètres cubes de bois dans le nord de l’Ontario pour Produits forestiers Résolu. Après avoir fait un diplôme d’études professionnelles en carrosserie, Benoit Renald a travaillé comme employé dans son domaine, puis pour le transport
Keven Dubois, Alexandre Dubois, Benoit Renald
Yanne Litalien CRÉDIT YANNE LITALIEN
forestier avant de se joindre à l’équipe de TheWood il y a deux ans. En voyant son potentiel et ses aptitudes, Keven et Alexandre lui ont alors offert de devenir le troisième actionnaire du groupe. « C’est un cadeau qui m’est tombé du ciel », souligne l’homme qui est devenu le mécanicien en chef. « Je capote sur les machines et j’adore ça être dans le bois, dit-il, heureux d’être son propre patron au sein d’une équipe tripante. Je m’amuse avec mes chums à l’ouvrage ».
Keven Dubois a pour sa part fait un DEP en abattage et façonnage des bois au CFP de Chicoutimi. Ce dernier est très fier de voir le chemin parcouru au
cours des dernières années, et surtout la solidité de l’équipe sur laquelle il peut compter. « Avec l’ajout de Forexpert, notre filiale de planification forestière, on est rendu vraiment sur la coche, parce qu’on contrôle toutes les étapes de la récolte », dit-il. Le forestier a notamment suivi une formation pour parfaire ses connaissances d’entrepreneur forestier avec le Centre en entrepreneuriat multiressource.
Fait à noter, Keven se faisait surnommer TheWood pendant sa jeunesse et c’est ce nom qui est devenu la marque de commerce de l’entreprise familiale, Forestier R.P.G.M.
La vitalité et la jeunesse du groupe ont une forte influence sur les activités, notamment sur les réseaux sociaux où TheWood est très actif, comptant plus de 5000 abonnés. Sur cette page, l’entreprise veut démontrer une image positive et dynamique de la foresterie, en organisant notamment des concours photo. Avec une forte image de marque, TheWood a même lancé sa propre gamme de produits, dont des t-shits, des casquettes et des tuques.
De son côté. Alexandre Dubois a fait deux diplômes d’études professionnelles au CFP DolbeauMistassini, en voirie en abattage et façonnage des bois, tout en intégrant l’entreprise familiale dès l’âge de 17 ans. « J’ai été élevé en forêt et j’ai toujours tripé de toute la liberté que ça apporte », dit-il, fier des innovations amenées pour faire croître TheWood. Par exemple, l’entreprise a mis en place un système de navette aérienne pour transporter ses travailleurs. Ce système permet de travailler 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.
À voir la croissance de l’entreprise depuis cinq ans, il est difficile de prédire le futur qui semble radieux pour les jeunes entrepreneurs. « Si tu m’avais dit ou on serait rendu aujourd’hui il y a cinq ans, je ne t’aurais jamais cru, alors « Sky is the limit » », conclut Alexandre.
LA FORÊT DANS LE SANG
Alex Marchand, 37 ans Ingénieur forestier et entrepreneur
Forestier de père en fils depuis quelques générations, Alex Marchand n’a jamais douté de l’idée de travailler en forêt. « Je ne me suis jamais vraiment posé la question parce que c’était naturel pour moi de travailler dans le bois », souligne-t-il. Il faut dire que toute sa famille a travaillé en lien avec l’industrie forestière. Son grandpère était entrepreneur forestier. Après avoir travaillé dans le bois toute sa vie, son père est même devenu le directeur de l’École forestière de La Tuque.
Avant même d’entamer des études en génie forestier à l’Université Laval, Alex avait déjà mis un pied dans l’industrie forestière, en travaillant un an pour Rémabec. Avec son diplôme en main, ce dernier a poursuivi sa carrière en gravissant les échelons avec Rémabec, en commençant par l’inventaire et les suivis forestiers. Il a ensuite travaillé sur les projets majeurs d’infrastructures, puis il a effectué les tâches de contremaître de coupe et de chemins, d’assistantsurintendant, de surintendant et finalement, de directeur des opérations forestières en Mauricie, secteurs de La Tuque et Parent, un territoire de 1,1 million de mètres cubes. Rigoureux, travaillant et talentueux, il a progressé de façon soutenue.
En 2021, il est devenu le troisième actionnaire dans Forélie, une filiale de Remabec qui fait la construction de chemins et la récolte. « Je suis vraiment content de relever ce nouveau défi professionnel, dit-il. J’ai toujours voulu devenir mon propre patron et l’opportunité s’est présentée avec Forélie. »
Axé sur la performance, Alex vise l’amélioration et l’optimisation des opérations forestières afin de poursuivre la croissance de Forélie. Alex s’implique dans l’entreprise et il prend part aux décisions. Il est devenu un grand gestionnaire en développant ses aptitudes en communication, en supervision d’équipe et en leadership par le biais de formation sur mesure. Pour peaufiner ses connaissances en entrepreneuriat forestier, Alex Marchand a déjà suivi deux sessions de cours au Centre en entrepreneuriat multiressource et il en fera une troisième à l’automne. «
Alex Marchand
Ça me permet d’apprendre et de grandir en partageant les différentes réalités des autres entrepreneurs qui vivent les mêmes difficultés », souligne l’homme natif de La Tuque qui adore le sentiment de liberté que lui procure la forêt. « Être forestier permet de vivre un sentiment de liberté qu’on ne retrouve pas dans une usine ou dans un bureau », conclut-il.
LA PETITE POLONAISE
QUI VOYAIT GRAND
Marta Trzcianowska, 33 ans Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP),Conseillère stratégique pour la modernisation des opérations forestières, du transport et des cours à bois
Marta Trzcianowska a quitté sa Pologne natale en 2014 pour réaliser son doctorat au Québec et y agir à titre de spécialiste des cours à bois et de la modernisation des opérations forestières. Elle est rapidement devenue une référence en
la matière. « C’est un sujet qui a été peu étudié, dit-elle avec un français impeccable. On veut déterminer les critères de performances pour améliorer la gestion des cours à bois et permettre aux entreprises d’être plus rentables ». Après avoir terminé son doctorat, elle a été embauchée par le MFFP en tant que Conseillère stratégique pour la
modernisation des opérations forestières, du transport et des cours à bois. Avec son travail, elle souhaite optimiser la gestion de la fibre en réduisant les pertes au minimum. Avec acquérant des données sur les cours à bois, il sera possible de déterminer les caractéristiques qui influencent la performance des scieries et trouver où se font les pertes. « C’était un trou noir avant qu’on commence à s’y intéresser », souligne la chercheuse de 33 ans. Par exemple, de simples changements design, d’allocation des produits et de l’utilisation de la machinerie peuvent permettre de faire des gains d’efficacité importants. « En minimisant les distances, les entreprises peuvent faire d’importante économie de carburant, ce qui permet aussi de faire des gains pour les changements climatiques », se réjouit-elle.
Avant même la fin de son doctorat, elle a travaillé avec le MFFP sur la
NOTRE AVENIR
Le personnel et les membres de Bois d’œuvre Cedrico Inc. tiennent à féliciter David, Samuel et Cédric Bérubé pour cette belle reconnaissance des étoiles de la relève forestière au Québec.
Nous voulons souligner leur force de caractère, leur implication et leur attachement pour cette belle entreprise familiale.
Nous sommes fiers de chacun d’eux
Marta Trzcianowska CRÉDIT MARTA TRZCIANOWSKA
mise en pratique directe des résultats obtenus dans le cadre d’une mesure budgétaire visant à implanter et à utiliser des cours de triage pour maximiser l’utilisation du bois et réduire les coûts. Après son embauche, elle est devenue Conseillère du MFFP pour le programme MASTE (Mesure d’accompagnement et de soutien technique destinée aux entreprises forestières québécoises) pour appuyer le transfert technologique ainsi que conseillère pour l’Offensive de transformation numériqueopportunités de financement pour les entrepreneurs en opérations forestières. Elle travaille aussi pour établir un réseau de travail sur les «opérations forestières» avec les partenaires, dont Forêt Compétences, Groupements Forestiers Québec, la Fédération québécoise des coopératives forestières, Groupe de travail sur l’entrepreneuriat forestier, FPInnovations et l’Université Laval.
ALEX MARCHAND
ingénieur
« Au-delà de ses connaissances de pointe, celle que tout le monde appelle Marta, nom de famille imprononçable, est une leader positive axée sur la recherche de solution consensuelle », lance Maxime Renaud, directeur à la Direction de l’aménagement et de l’environnement forestiers du MFFP, qui apprécie le savoir forestier de sa collègue, notamment en ce qui a trait à la vodka au cassis et…au sapin!
Au cours des prochaines années, Marta aimerait obtenir la résidence permanente pour s’implanter durablement dans la belle province.
LA GARDIENNE DU TERRITOIRE
Lindsay McLaren Polson, Directrice du développement durable Première nation Timiskaming
Lindsay McLaren Polson est une anishinaabe de la Première Nation de Timiskaming. Elle est directrice du développement durable pour le
LAURÉAT DU PALMARÈS DES ÉTOILES DE LA RELÈVE FORESTIÈRE AU QUÉBEC 2021 FÉLICITATIONS ALEX !
Lindsay McLaren Polson
CRÉDIT LINDSAY MCLAREN POLSON
Ni Dakinan, qui est le département « Land and Resources » du département de développement économique de la communauté. Après avoir fréquenté le Confederation College en Tourism and Travel, à Thunder Bay, elle est entrée sur le marché du travail à titre de technicienne de terrain pour le Conseil tribal de la Nation algonquine dans le cadre du Programme de gestion de l’habitat du poisson.
Son travail comprend de nombreux projets et la plus grande réussite à ce jour est sans conteste « The Wild Basket » auquel elle a contribué avec sa partenaire au travail et dans la vie Tara Dantouze. Cette initiative vise à enseigner comment récolter et transformer les produits forestiers non ligneux et les plantes médicinales issues de la forêt, mais au-delà de cela, c’est également un moyen pour la communauté de retrouver sa souveraineté sur le territoire et son
identité en tant qu’Anishinaabe.
Bien qu’elle aime être dans le bois tous les jours, elle savait qu’elle pouvait contribuer davantage. C’est pourquoi, il y a un an, elle a accepté le poste de directrice du développement durable. Dans son rôle, elle doit mettre de l’avant les intérêts de sa communauté dans le cadre de toutes les consultations, y compris celles en foresterie, entre autres choses. Elle travaille notamment avec la forestière RYAM sur la planification des opérations forestières sur le territoire. Elle s’assure du respect des intérêts de la communauté tout en maintenant un dialogue ouvert et constructif dans le cadre des harmonisations sur le territoire.
Selon elle, la science et les connaissances traditionnelles sont des approches complémentaires. En tant que Directrice du développement durable, elle ne voit pas l’un sans l’autre et aspire
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à un dialogue ouvert pour concilier les deux dans notre façon d’aménager le territoire. Bien qu’elle soit nouvellement en poste, son enthousiasme et sa contribution sont déjà bien reconnus et appréciés par ses homologues de l’industrie et du gouvernement.
UN TRIO DE BÉRUBÉ EN RELÈVE CHEZ CEDRICO
Cédric Bérubé, superviseur au rabotage
Samuel Bérubé, Transport et expéditions
David Bérubé, étudiant en management
Bois d’œuvre Cedrico, fondée en 1977 par Gilles Bérubé et sa conjointe Camilla Malenfant, pourra compter non pas sur un, mais bien trois Bérubé pour assurer sa relève. Cédric, Samuel et David, respectivement âgés de 33, 25 et 22 ans, succéderont à leur père Denis, l’actuel président et directeur
général, d’ici les 5 à 10 prochaines années. « Quand on naît dans une famille de scieurs, on n’échappe pas à son destin! Même si notre volonté d’assurer sa pérennité s’est manifestée dans les dernières années, nous sommes impliqués dans la compagnie depuis toujours », raconte Cédric Bérubé, superviseur au rabotage à l’usine de Causapscal. Détenteur d’une technique en transformation des produits forestiers, l’aîné a occupé plusieurs postes en production chez Cedrico dans la dernière décennie.
Les benjamins ont suivi un parcours similaire. Samuel s’occupe actuellement de la logistique du transport des produits finis, lui qui a étudié en administration. David complète pour sa part une formation universitaire en finances à l’Université Saint-Mary’s, à Halifax – il complétait un stage estival aux achats au moment de l’entrevue, en août dernier. « De travailler au sein
de l’entreprise permet de se mettre dans les bottes des employés. On comprend mieux leur réalité », souligne David Bérubé.
Ce parcours initiatique fait d’ailleurs partie intégrante du processus de transfert d’entreprise, qui a été confiée à une firme externe spécialisée. C’est que reprendre le flambeau à trois n’est pas une mince tâche. « Cet accompagnement facilite certaines discussions qui seraient autrement difficiles à avoir. Heureusement, nos profils sont complémentaires, ce qui permet de répartir le fardeau de la
compagnie sur plusieurs épaules », fait valoir Samuel Bérubé.
En plus d’être commune, leur vision du futur de Cedrico est teintée par leur jeune âge. « Le sciage du bois est un vieux procédé qui bénéficie de nouvelles méthodes », affirme Cédric. « Nous voyons des usines 4.0 modernes et performantes », ajoute son frère David, qui fait ainsi écho aux 35 millions de dollars investis à l’usine de Causapscal depuis 2013. « Et pourquoi pas investir le marché de la transformation des sous-produits de sciage? », conclut Samuel.
Son leadership et sa détermination dans le domaine des cours de valorisation du bois et dans la modernisation des opérations forestières, font de Marta un vecteur d’amélioration pour la chaîne d’approvisionnement.
Cédric Bérubé
David Bérubé
Samuel Bérubé
Aider les usines pour la transformation numérique
Le programme de transformation numérique de FPInnovations permet d’optimiser les opérations et d’améliorer la rentabilité.
Les gestionnaires d’usines font face à de nombreux défis pour assurer la rentabilité de leurs opérations. La pénurie de main-d’œuvre, notamment, représente un des problèmes auxquels l’industrie est confrontée. Depuis un certain temps, les jeunes travailleurs sont difficiles à recruter, alors que la main-d’œuvre expérimentée prend de l’âge et ne peut transmettre ses connaissances.
Le développement d’outils numériques adéquats à l’aide du codage des connaissances de ces travailleurs expérimentés est une avenue envisagée pour remédier à ce problème. Cette approche pourrait contribuer à pallier le manque d’expérience et à diminuer la courbe d’apprentissage.
Afin d’aider l’industrie et ses membres confrontés à une telle situation, FPInnovations a récemment lancé son programme de Transformation numérique, qui vise le partage des apprentissages faits dans les différentes usines afin d’aider l’industrie à optimiser ses activités.
LA FORCE DU NOMBRE
La stratégie est la suivante : en répertoriant sur une plateforme numérique les problèmes com-
L’utilisation de leur plateforme numérique permettra à FPInnovations d’accélérer le développement dsolutions concrètes pour pallier le problème de main d’œuvre et améliorer le rendement des usines.
PAR MARIE-CLAUDE THIBAULT, FPINNOVATIONS
muns et récurrents et en identifiant leurs causes à l’aide d’outils d’analyse puissants, on vise à proposer des solutions concrètes et par conséquent à réduire les périodes d’arrêt, diminuer les pertes en produits et en revenus et capturer les connaissances.
Même si de nombreuses usines possèdent déjà des outils de collecte de données, ceux-ci servent essentiellement à mesurer l’efficacité du procédé et à produire des rapports de suivi. Toutefois, ils n’apportent pas de solutions ou d’améliorations. Le défi est d’offrir des outils qui permettront de détecter les anomalies en temps réel, soit dès les premiers signes avant défaillances, de lancer une action pour déterminer les causes et d’offrir des pistes de solution pour les résoudre, et cela, dans une approche entièrement automatisée.
UN PREMIER BANC D’ESSAI
Une première enquête a été menée par les groupes de Transformation numérique et de Développement des affaires de FPInnovations auprès de l’industrie (membres et non-membres). Cette démarche a permis d’identifier des problèmes récurrents et de valider les procédés prioritaires (p. ex. séchage du bois) qui pourraient être résolus par des solutions numériques. L’organisation a également répertorié les solutions numériques qui sont actuellement utilisées pour gérer ces situations.
Cette démarche a suscité l’intérêt de nombreux acteurs du secteur manufacturier de la transformation du bois, notamment Effecto, concepteur d’un ERP développé spécifiquement pour optimiser les processus de productions des scieries, et membre affilié de FPInnovations. Effecto a développé et implanté un système de gestion manufacturière et des outils de traçabilité dans des dizaines d’usines de transformation du bois au Québec, en Europe et aux États-Unis. Les systèmes d’Effecto permettent la collecte, la structure et la transmission des données relatives aux processus de gestion du sciage, du séchage et du rabotage à la scierie Clermond Hamel.
Francis Charette, gestionnaire de la numérisation chez FPInnovations et il pilote le projet sur la transformation numérique.
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CRÉDIT FPINNOVATIONS
Effecto a développé et implanté un système de gestion manufacturière et des outils de traçabilité dans des dizaines d’usines de transformation du bois au Québec, en Europe et aux États-Unis.
« Depuis plus de 15 ans, Effecto n’a cessé de développer des solutions qui s’adaptent à la réalité de chaque usine et s’intègrent parfaitement aux outils technologiques et équipements déjà en place. De plus, le logiciel ERP Expert Bois d’Effecto intervient directement sur le terrain, où l’optimisation des processus a le plus grand impact sur la productivité. Notre association avec FPInnovations nous permet de poursuivre notre mission et d’amener cette optimisation à un autre niveau dans l’industrie de la transformation du bois» nous dit David Fecteau, président de l’entreprise.
La scierie Clermond Hamel participe aussi activement à titre d’industriel pouvant bénéficier du projet en ce qui touche la numérisation de ses opérations entre le sciage, le séchage et le rabotage en donnant à FPInnovations l’accès aux données de ses systèmes de production et de mesure de performance du système. De plus, Séchoirs MEC collabore étroitement avec FPInnovations pour accéder à leur base de données des contrôleurs.
« Le manque de main-d’œuvre expérimentée, capable d’interpréter rapidement les signaux d’alarme et d’y appliquer des solutions efficaces, est un problème répandu dans l’industrie, » souligne Francis Charette, gestionnaire du programme de Transformation numérique chez FPInnovations. « Une plateforme numérique capable d’identifier automatiquement les anomalies et, parallèlement, d’offrir des diagnostics aux problèmes de nombreuses entreprises et proposer des pistes de solution constituerait un énorme avantage pour les entreprises d’un même secteur. »
La première étape, pour le groupe de Transformation numérique, a consisté en une preuve de concept effectuée en collaboration très étroite avec du personnel d’usines et des fournisseurs de données. Cela nous a permis d’expérimenter une première approche de solution avec SPN Consultants, une entreprise qui détient une technologie éprouvée d’analyse de données en continu et de détection d’anomalies adaptée aux besoins
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spécifiques de chaque usine. Cette technologie, qui utilise les données recueillies et l’historique des problèmes identifiés, devrait permettre aux usines dans le domaine du sciage, du séchage et du rabotage du bois d’optimiser leurs opérations en réduisant le nombre et le temps d’arrêt non planifiés, en améliorant leur productivité et en assurant la qualité de leur produit.
L’utilisation de leur plateforme numérique permettra à FPInnovations d’accélérer le développement de solutions concrètes pour pallier le problème de main d’œuvre et améliorer le rendement des usines.
UNE COLLABORATION PROMETTEUSE
Cette première collaboration a mené à la signature d’un protocole d’entente en février dernier avec SPN Consultants pour le développement d’outils d’analyse de donnée en temps réel qui pourront être adaptés aux besoins des usines. Alliée aux données recueillies et aux problèmes identifiés, leur technologie devrait offrir des options de résolution de problèmes liés aux procédés : productivité, qualité, etc. et pourra éventuellement mener à des améliorations de la rentabilité.
« SPN est très heureuse de collaborer avec FPInnovations dans ce projet de transformation numérique et de pouvoir mettre sa technologie au service de l’industrie. C’est une initiative prometteuse et un projet prioritaire pour SPN, » a déclaré Jean Nehmé, président directeur général de SPN.
Deux projets pilotes en scierie sont en cours pour le développement de systèmes dans un environnement réel. Le premier projet pilote cible les opérations de la scierie, alors que le
second vise la chaîne d’approvisionnement du séchage à partir de la sortie du sciage jusqu’au rabotage inclusivement. Si tout se passe bien, la performance et l’efficacité des solutions pour ces deux procédés seront validées et les premiers résultats pour l’industrie obtenus en 2021.
À QUOI S’ATTENDRE?
L’objectif recherché pour les usines participantes est l’accès à un puissant outil d’analyse capable d’identifier les problèmes immédiatement quand ils surviennent et de proposer des pistes de solution en temps réel. Lors de problèmes plus complexes, le système pourrait permettre de consulter un expert de FPInnovations et résoudre certains problèmes à distance. Grâce à une meilleure évaluation des problèmes, on pourrait éviter des déplacements inutiles, ce qui permettra à FPInnovations de déployer ses ressources spécialisées là où les problèmes sont plus complexes, une économie de temps et d’argent pour l’industrie.
À la demande de l’industrie, la première phase se concentrera sur l’industrie de première transformation du bois, plus spécifiquement les procédés de séchage et de sciage, qui utilisent déjà des outils d’acquisition de données et dont la connaissance du processus de production par FPInnovations permet d’aller audelà des solutions existantes. Une deuxième phase ciblera d’autres secteurs d’activités en fonction de leurs problématiques propres.
Pour toute information concernant ce projet, veuillez communiquer avec Francis Charette, gestionnaire du groupe Transformation numérique ou Serge Constantineau, gestionnaire du groupe Développement des affaires de FPInnovations.
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Dans le nord du Lac-SaintJean, un modèle de foresterie communautaire permet de générer d’importants revenus pour les petites municipalités, tout en favorisant l’acceptabilité sociale.
L’an dernier, ce modèle d’économie sociale, qui est un moteur de développement pour les petites municipalités, a permis d’investir 418 113 dollars dans 50 projets communautaires. Ce montant est redistribué entre 11 corporations locales de développement, qui ont reçu entre 16 000 et 107 000 dollars, un montant énorme pour des petites municipalités, dont certains comptent à peine quelques centaines d’habitants, souligne Marc Laprise, un citoyen de Saint-Stanislas. Par exemple, des sommes ont été investies
Michel Bouchard, d’AGIR, discute avec un des opérateurs sur le terrain, dans une forêt de proximité.
dans l’aide alimentaire, dans un centre de jeu, dans une bibliothèque municipale, dans un centre d’escalade ou pour un parcours d’hébertisme pour les jeunes.
Plus de 25 ans après sa mise en place, le modèle développé par les corporations, qui a été soutenu par le milieu, est devenu une source de fierté. « Les gens voient souvent le côté négatif de la foresterie, qui n’a pas toujours bonne presse. Pour nous, la forêt est une ressource qui peut être bien aménagée, de manière durable, tout en étant une bonne source de revenus », ajoute Marc Laprise, un des hommes qui a fait partie des initiateurs du concept.
L’idée de gérer la forêt différemment est née dans les années 1990, quand le CLD Maria-Chapdelaine avait lancé des consultations pour revitaliser les communautés, souligne Marc Laprise. « On a proposé de créer des corporations locales pour dégager davantage de revenus avec les forêts municipalisées et pour éviter qu’on se retrouve avec un jardin de souche au bout du rang », dit-il.
Des corporations ont alors été créées dans huit municipalités forestières et ces dernières ont entamé des pourparlers avec les industriels forestiers de l’époque, dont Produits forestiers Alliance. « On leur a proposé un partenariat gagnant gagnant pour la gestion de la forêt habitée, note Marc Laprise. Pour eux, c’était une bonne opportunité pour éviter les conflits avec les citoyens et pour nous, ça nous permettait de générer des revenus pour investir dans des projets communautaires ».
André Fortin, propriétaire de Forestiers AD Fortin, qui apprécie la qualité de vie des opérations de proximité, car il peut dormir chez lui tous les soirs.
« historiques », qui ont été renouvelés d’année en année, d’environ 83 000 mètres cubes. Ces volumes récoltés résultent d’une entente de gré à gré ou l’industrie permet aux corporations de gérer la récolte sur des territoires sous garantie d’approvisionnement et ils se trouvent à l’extérieur des terres publiques intramunicipales sous convention de gestion territoriale gérée par les MRC.
Solutions performantes en matière de systèmes d’aspiration et de procédés industriels
CRÉDIT
La qualité du bois est meilleure dans les forêts de proximité, estime André Fortin. Ainsi, les opérations sont rentables même si les parterres de coupe sont plus petits.
tions forestières pour Produits forestiers Résolu, qui était aux premières loges lors de sa mise en place, le modèle de foresterie communautaire est gagnant pour tous. « Ça facilite l’acceptabilité sociale au sud tout en générant davantage de retombées pour les communautés », dit-il.
« L’industrie nous a donné opportunité d’affaires, note Michel Bouchard. On gère l’organisation comme une entreprise privée, mais au lieu de remettre des dividendes aux actionnaires, on verse des contributions sociales aux corporations locales ».
Au fil du temps, l’entente informelle avec l’industrie s’est poursuivie, et elle a même été bonifiée, si bien qu’AGIR, qui agit comme entrepreneur général forestier sur les chantiers, récolte désormais plus de 190 000 mètres cubes par année. L’an dernier, AGIR a réalisé 14 contrats de récolte avec Produits forestiers Résolu, un avec Remabec et deux avec Norbord, dont un pour la récolte et un autre pour la voirie. Selon Michel Bouchard, le directeur général de l’Agence de gestion intégrée des ressources (AGIR) depuis ses débuts, l’ouverture des fonctionnaires à Québec a aussi facilité la mise en place de ce modèle de foresterie communautaire unique au Québec.
Étant donné que les forêts sont récoltées et aménagées en fonction des besoins du milieu et des différents utilisateurs, l’acceptabilité sociale est beaucoup plus grande, estime ce dernier. « Il y a un sentiment de confiance qui s’est bâti », dit-il. « Quand les gens ont des questions, ils peuvent les poser directement aux représentants des conseils d’adminis-
tration des corporations pour avoir des réponses et pour faire connaître leurs préoccupations », renchérit Marc Laprise, qui est le président d’AGIR depuis 2008.
Il y a trois ans, AGIR a décidé d’ouvrir son membership afin d’inclure quatre nouvelles corporations municipales dans les villages pour maximiser les retombées économiques dans le milieu. Les 12 corporations sont administrées localement par plus de 85 bénévoles.
Au final, la possibilité forestière est récoltée et le bois est livré à l’usine, mais les retombées dans les communautés sont beaucoup plus grandes.
Même sans le titre officiel de forêt de proximité, Michel Bouchard estime que le modèle développé dans la MRC Maria-Chapdelaine est un modèle de développement pour les communautés.
PLUS PETITS PARTERRES DE QUALITÉ
Au lieu de miser sur de vastes parterres de coupe, AGIR planifie la récolte sur de petites superficies tout en tenant compte de différents utilisateurs sur le territoire. Cette approche force les entrepreneurs forestiers embauchés par AGIR à déplacer leur machinerie plus souvent, ce qui entraîne des frais, mais ces derniers y trouve tout de même leur compte. « Le bois est plus gros par ici, ce qui nous permet de faire des opérations rentables », souligne André Fortin, propriétaire de Forestiers AD Fortin, qui apprécie la qualité de vie des opérations de proximité, car il peut dormir chez lui tous les soirs.
L’opérateur de l’abatteuse, William Fortin, 24 ans, apprécie particulièrement la proximité de chez lui. « Je n’avais pas le goût d’aller bucher dans le bois, dit-il. Je veux rester près de chez nous ».
De plus, la proximité avec les patrons d’AGIR permet de prendre des décisions rapides, et ainsi, d’être plus efficace, note André Fortin.
Dans ses opérations au sud, avec AGIR, ce dernier travaille avec deux abatteuses Tigercat 845 et 855 munies de têtes Ponsse H7. Au moment de la visite d’Opérations forestières, l’entreprise utilisait un transporteur Ponsse Elephant, qui allait être remplacé par un Ponsse Elephant King. Ce transporteur a été rapatrié des opérations de Forestiers AD Fortin, plus au nord, pour PFR, car l’entreprise a opté pour un modèle plus gros, le Tigercat 1085, avec un panier de 24 tonnes.
Au début du mois de juillet, Forestiers AD Fortin opérait à une dizaine de kilomètres au nord de Saint-Edmond-Les-Plaines, dans un secteur ravagé par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. « On fait la récolte dans le cadre d’un plan spécial du ministère, mais au lieu de faire un seul grand parterre de coupe, on fait plutôt de la récolte par mosaïque, explique Michel
Bouchard. Ça nous permet de mieux répartir les coupes dans le temps et dans l’espace, de modérer l’intensité de récolte, en laissant de la forêt résiduelle, ce qui améliore le paysage ».
Sur ce parterre de coupe, AGIR teste un nouveau marché, en récoltant les cimes d’épinette noire pour Labrador Production, qui produit des huiles essentielles.
Ce dernier ajoute qu’AGIR collabore de près avec le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs, pour faciliter le travail d’harmonisation, qui est particulier près des communautés.
Pour ses opérations, AGIR travaille avec des entrepreneurs forestiers qui possèdent trois équipes de récolte, en plus de planifier le transport en partenariat avec la coopérative forestière de Girardville.
Outre son mandat d’entrepreneur général en foresterie, AGIR offre également des services techniques et professionnels à d’autres entreprises, par exemple des services forestiers pour la scierie Opitciwan et pour la MRC du Domaine-du-Roy. AGIR fait également des projets de foresterie urbaine, d’agroforesterie, d’agroenvironnement, de gestion environnementale et biodiversité et d’aménagement récréotouristique.
L’AN DERNIER, CE MODÈLE D’ÉCONOMIE SOCIALE, QUI EST UN MOTEUR DE DÉVELOPPEMENT POUR LES PETITES MUNICIPALITÉS, A PERMIS D’INVESTIR 418 113 DOLLARS DANS 50 PROJETS COMMUNAUTAIRES.
PAR DES FORESTIERS POUR DES FORESTIERS
Modèles disponibles Abatteuses tête d’abattage
Abatteuses multifonctionnelles
série B 220
Série B 270
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SURVEILLEZ L’ARRIVÉE DE LA
Distributeur pour : Saguenay-Lac-St-Jean, Chibougamau, Côte-Nord, Mauricie, Lanaudière, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalache et Estrie
ÉQUIPEMENT
PLEINS FEUX SUR LES TRANSPORTEURS
PONSSE
Le Ponsse Bison est doté d’une transmission équipée d’un changement de rapport de vitesse en continu, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de s’arrêter lors du passage de la vitesse rapide à la vitesse lente. Travailler sur tous les types de terrain est ainsi beaucoup plus rapide, car il suffit d’appuyer sur l’accélérateur. Avec l’ « Active Frame» en équipement standard, la conduite est fluide. Il empêche la cabine et l’opérateur de se balancer. De plus, le nombre de révolutions par minute du moteur reste presque constant, quelle que soit la vitesse, ce qui diminue la consommation de carburant.. Il peut transporter 16 tonnes avec une facilité sans précédent. www.ponsse.com
KOMATSU
Komatsu a mis à jour ses porteurs 875 et 895 avec de nouvelles fonctionnalités conçues pour augmenter la productivité, simplifier la maintenance quotidienne et maximiser la rentabilité. Les transporteurs 875 (16 tonnes métriques) et 895 (20 tonnes métriques) ont plus de puissance motrice avec respectivement 254 chevaux et 287 chevaux. Les deux modèles sont équipés du nouveau système de contrôle MaxiXT, qui surveille et optimise en permanence les performances du moteur, de la transmission, de l’hydraulique et de la grue. Un nouveau système de direction « drive-by-wire » remplace l’ancien volant et permet une vitesse de déplacement plus élevée. www.KomatsuForest.us
PAR L’ÉQUIPE DE OF OF vous présente les plus récents transporteurs.
PONSSE
KOMATSU
JOHN DEERE
Ensemble, nous déplacerons des montagnes.
Montrez à ce bois d’oeuvre qui est l’expert
Liebherr est synonyme de qualité et d’économie. Nos machines de terrassement sont conçues pour durer plus longtemps, effectuer les travaux plus rapidement et faire économiser de l’argent à leurs propriétaires.
566IND Chargeuse sur pneus
L
JOHN DEERE
Disponibles dans une configuration à six ou huit roues, les porteurs 910G et 1010G sont conçus pour offrir des solutions personnalisables pour chaque opération d’exploitation forestière. La conception améliorée de la machine comprend un châssis plus court, des essieux de bogie équilibrés et des essieux avant rigides sur les modèles à six roues. Le contrôle intelligent de la flèche en option augmente la productivité. Les deux modèles sont dotés d’une transmission de force de traction élevée, d’un contrôle adaptatif de la chaîne cinématique et d’un système de contrôle TimberMatic, et sont compatibles avec les offres technologiques TimberMatic Maps et TimberManager. www.johndeere.ca
TIMBERPRO
La série TimberPro 800 est le porteur le plus polyvalent du marché. Le chargeur à rotations continues à 360 degrés permet à l’opérateur de réparer facilement les sentiers de débardage très fréquentés et de récupérer le bois dans les zones difficiles d’accès. Les flèches puissantes fonctionnent avec des grappins plus gros pour une manipulation plus rapide du bois. Une tête d’abattage peut également être installée. Les derniers modèles D sont équipés du moteur L9 hautes performances Cummins Stage 5 disponibles avec trois tailles d’essieux : le TF830D commun avec des essieux de 20 tonnes, le plus gros TF840D avec des essieux de 24 tonnes et la dernière offre, le TF860D avec des essieux de 28 tonnes. www.timberpro.com
ECO LOG
Avec une capacité de chargement de 16 tonnes, l’Eco Log 584F est équipé de moteurs Stage V de Volvo Penta. La chaîne cinématique de la machine a été mise à jour avec un nouveau bogie plus puissant, personnalisé pour la traction et la capacité de charge élevées. Une nouvelle gamme de pompes hydrauliques avec une cylindrée standard de 175 centimètres cubes (cc) ou une pompe de 210 cc en option permet à l’unité d’être utilisée avec un plus grand choix de grues. L’amélioration du débit d’huile permet d’effectuer des mouvements simultanés, augmentant la capacité ainsi que la flexibilité.
www.ecologforestry.com
SAMPO ROSENLEW
La gamme de porteurs Sampo Rosenlew comprend trois modèles à huit roues pour les applications d’éclaircie jusqu’à la coupe finale, d’une capacité de 10, 12 et 14 tonnes. Le FR48 dispose d’un espace de chargement plus grand, des roues de 26,5 pouces, de bogies NAF équilibrés, de cylindres de direction plus gros et d’ajustements de contrôle de débit sous le capot dans le système hydrostat et le système hydraulique de la grue. Le FR68 d’une capacité de charge de 14 tonnes comprend un moteur AGCO de 170 kilowatts, une grue Mesera F92 et une cabine rotative.
www.sampo-rosenlew.fi
KMC-KOOTRAC
Le porteur 200 BG de KMC a un objectif de conception : améliorer la productiv-
ité de la récolte forestière. Cela signifie d’aider les bûcherons à produire plus de bois chaque jour, dans toutes les conditions d’exploitation, et à moindre coût. Quatre caractéristiques uniques contribuent le plus à la capacité de charge utile du 200 BG à chargement automatique : traction, vitesse, stabilité et faible pression au sol. www.kmc-kootrac.com
LOGSET
La suspension de cabine Smooth Ride est montée sur quatre ressorts hélicoïdaux et quatre amortisseurs. La solution est économique et fiable. Smooth Ride est un équipement en option et disponible sur tous les modèles de porteurs Logset. Il suit le mouvement de la machine et absorbe tous les coups. Le châssis et la cabine sont les mêmes, que la machine soit équipée ou non de suspension.
www.logset.com
TIGERCAT
Tigercat a développé la nouvelle option de grue inclinable 1085C - une solution de pente raide pour le puissant porteur 1085C, d’une capacité de 20 tonnes. Ce système permet au pilier de la grue de s’incliner jusqu’à 25 degrés vers l’arrière, ce qui permet à l’opérateur de maintenir le pilier presque vertical lorsqu’il se trouve sur une pente descendante. Le résultat est la possibilité d’utiliser le couple de rotation complet pour manipuler les charges de grappin sur des pentes raides au lieu de se balancer vers le haut contre la gravité. www.tigercat.com
TIMBERPRO
KMC-KOOTRAC
LOGSET
TIGERCAT
ECO LOG
SAMPO ROSENLEW
PARTICIPEZ EN LIGNE – 16 SEPTEMBRE 2021
Nouveauté cette année : Optisaw est présenté en français et en anglais en direct
IL EST MAINTENANT POSSIBLE DE S’INSCRIRE AU FORUM VIRTUEL OPTISAW 2021 !
Optisaw est un événement éducatif d’une journée axée sur le futur du monde du sciage. En quelques heures de conférence en ligne présentés par les leaders de la technologie de l’industrie, vous trouverez des solutions pour améliorer la productivité et l’Efficacité de votre scierie.
LES CONFÉRENCES DE LA JOURNÉE METTRONT L’EMPHASE SUR :
ROTATIONS RÉVOLUTIONNAIRES :
Comment les nouveaux senseurs révolutionnaires changent la donne dans les rotations des billes
ARGENT FACILE :
Un aperçu de quelques manières évidentes, et d’autres moins évidentes, d’utiliser des scanneurs 3D pour améliorer la profitabilité
LES PLUS PERFORMANTS
Qu’est-ce qui sépare les scieurs les plus performants des autres ?
Un aperçu des clés du succès.
ET PLUS ENCORE
Les conférenciers prendront les questions tout au long de l’événement, et les présentations seront disponible sur demande après la diffusion. C’est le temps de profiter de cette mise à jour annuelle pour connaitre les plus récentes technologies et procédés qui peuvent vous aider à améliorer la rentabilité de votre usine. Un événement à ne pas manquer !
Pour s’inscrire : www.woodbusiness.ca/virtual-events/optisaw-2021-virtual-summit
*Agenda is subject to change
GOLD SPONSORS
BRONZE SPONSOR
ÉQUIPEMENTS Nouveautés
Nouveaux chargeurs PONSSE K101 et K111
Ponsse lance une nouvelle gamme de chargeurs adaptée aux modèles de porteurs les plus populaires. Déjà agrémentée du modèle K121, la gamme de chargeurs s’enrichit cette fois des nouveaux chargeurs K101 et K111. Ces nouveaux modèles ont été élaborés en collaboration avec les clients afin de garantir une manutention efficace des charges, même dans les conditions les plus exigeantes. Ces nouveaux chargeurs possèdent une structure conçue et développée par Ponsse, qui a mis l’accent sur la durabilité et la productivité. Particulièrement robustes et précis, les chargeurs PONSSE K101 et K111 sont compatibles avec les porteurs PONSSE Buffalo, Buffalo King et Bison Active Frame.
Tigercat lance la pelle forestière LSX870D
« Dotés d’une toute nouvelle géométrie et d’une puissance élevée, les nouveaux modèles PONSSE K101 et K111 garantissent la précision des commandes et des opérations. Pour assurer la fluidité du travail et le confort de l’opérateur, l’ergonomie du porteur est essentielle. Ces nouveaux chargeurs se caractérisent par un système hydraulique puissant et une structure éprouvée, qui permettent de charger en toute sécurité et avec précision même les billons les plus éloignés. Ils possèdent en outre de nouveaux phares de travail, » explique Juha Haverinen, Chef de produit chez Ponsse.
Compatible avec les nouveaux modèles, le système de commande de chargeur PONSSE Active Crane per-
Tigercat a encore élevé la barre avec l’introduction de la pelle forestière LSX870D.
Basée sur la populaire plate-forme porteuse sur chenilles de la série LX870D, la machine est conçue pour l’exploitation forestière à forte pente. Avec le choix d’accessoires, y compris le nouveau grappin Tigercat BG13 avec une flèche de talon dynamique ou le grappin à palourde SC08, le LSX870D est adapté au prégroupage et à l’exploitation à la pelle sur des terrains difficiles.
L’ajout du LSX870D à la gamme Tigercat offre une alternative d’entraînement en boucle fermée plus puissante au LS855E. Là où le LS855E offre une vitesse de rotation plus élevée et une pression au sol plus faible, le LSX870D permet une capacité multifonctionnelle améliorée et une vitesse de déplacement plus rapide et plus réactive. Le moteur Tigercat FPT C87 fournit une puissance de 245 kW (330 ch), qui, combinée à la pompe d’accessoire dédiée, fournit une puissance multifonctionnelle. Les capacités de levage et de portée du LS855E et du LSX870D sont identiques.
met à l’opérateur de commander les mouvements du grappin sans avoir à utiliser plusieurs fonctions. Celui-ci peut ainsi se concentrer efficacement sur les opérations du chargeur.
Simple mais solide, la structure des chargeurs K101 et K111 garantit la précision, l’ergonomie et l’efficacité des opérations dans cette catégorie de porteur extrêmement populaire.
Waratah a aussi lancé la tête H423 conçue pour effectuer une grande variété de travaux de récolte, du début à la fin des travaux d’éclaircie, et même la régénération légère. Grâce aux qualités exceptionnelles de manipulation de plusieurs arbres, à la configuration compacte du châssis et à un excellent rapport puissance-poids, le H423 est doté de régimes de coupe et d’abattage rapides et précis.
« Son châssis court, son alimentation rapide et sa capacité optimale permettent à ce modèle de réaliser rapidement tous les travaux d’éclaircie qui s’offrent à lui », note Brent Fisher.
Idéal pour les travaux d’éclaircie et autres abattages dont le diamètre de l’arbre est de 150 à 350 mm (6-13 in), le modèle H423 de 955 kg (2,105 lb) est doté d’une alimentation rapide et puissante, dans un design maniable.
De plus, le modèle H423 offre un diamètre d’ébranchage de 420 mm (16.5 in) de bout en bout offrant une grande plage d’ébranchage supérieure - et lorsqu’il est combiné à sa capacité de coupe de 580 mm (22.8 in) et à l’équipement optionnel de manutention multiarbre, il est sans égal pour la productivité grâce à son diamètre variable.
Plus grande fiabilité et facilité d’entretien
Nouvelle tête H423
Nouvelles têtes d’abatteuse Waratah
Waratah Forestry Equipment a lancé la HTH624C 4x4 LP - une tête d’abatteuse conçue pour augmenter la productivité afin de dégager rapidement les zones d’atterrissage étroites et de charger les camions. La tête multi-usage présente les attributs d’une tête de traitement standard avec une capacité supplémentaire pour manipuler plusieurs grumes, ce qui la rend extrêmement efficace.
« En plus des avantages d’une ébrancheuse-tronçonneuse à quatre roues motrices, elle dispose d’une grande capacité de sciage et d’une ouverture d’ébranchage extra-large pour manipuler plusieurs grumes afin de dégager le pont rapidement », a déclaré Brent Fisher, directeur du marketing produit pour Waratah.
Productivité améliorée
Cette tête à quatre roues motrices et à quatre rouleaux est également dotée d’un
châssis inclinable plus court qui permet de charger des camions ou d’étendre la portée avec des piles de ponts plus hautes, ce qui permet de manipuler sans effort les grumes sur les transporteurs avec ou sans talons articulés.
Sa plus grande ouverture d’ébranchage permet aux opérateurs de saisir plusieurs grumes, dégageant ainsi la goulotte de triage ou la pelle plus efficacement. Avec une large ouverture d’ébranchage maximale de 939 mm (37 po), la HTH624C 4x4 LP peut manipuler de grosses bûches simples et améliorer la cueillette du pont de bûches.
De même, la HTH624C 4x4 LP dispose également d’une grande capacité de sciage avec une capacité de sciage maximale de 815 mm (32 po). Elle est également adaptée aux transporteurs de plus de 27 tonnes métriques, ce qui signifie qu’elle peut effectuer de gros travaux.
DES FONDS POUR LES EMPLOYEURS
DES EMPLOIS POUR LES JEUNES
LE SAVIEZ-VOUS?
Les employeurs offrant des emplois verts sont admissibles à une contrepartie salariale pour embaucher des jeunes (âgés de 15 à 30 ans) dans des emplois qui contribuent à une planète plus durable.
DEPUIS 2018, APLA CANADA A
AIDÉ À PLACER
3 700 DES JEUNES DANS PLUS DE EXPÉRIENCES DE TRAVAIL RÉMUNÉRÉES
ET A SOUTENU PLUS DE 250 EMPLOYEURS
OFFRANT DES EMPLOIS VERTS AVEC UNE CONTREPARTIE SALARIALE
Les jeunes ont aussi accès à des possibilités de mentorat, des ressources pour le renforcement des compétences, des services de santé mentale, des subventions d’achat d’équipement, et plus encore. Pour en savoir plus : aplacanada.org
OPINION Le dernier mot
L’indéniable augmentation des coûts d’opération de la machinerie lourde
Nier cette évidence équivaut à dire que la terre est plate!
Au cours de ma carrière de plus de 30 ans dans le domaine bancaire et financier, j’ai analysé des milliers d’états financiers, allant de la très petite entreprise à la très grande entreprise, dont un grand nombre d’états financiers d’entrepreneurs forestiers.
Étant spécialisé en financement de machinerie lourde (principalement pour les territoires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord, la Haute-Mauricie, Chibougamau et Charlevoix), les entrepreneurs forestiers ont constitué une partie importante de ma clientèle.
Or, l’analyse de leurs résultats financiers est relativement simple.
Selon le dernier sondage effectué par les revues Opérations forestières (OF) et Canadian Forest Industry (CFI) en 2020, l’entrepreneur forestier québécois moyen génère des revenus annuels de 1.74 million de dollars, opèrent de 1 à 3 machines, et emploi de 1 à 5 personnes, excluant le ou les actionnaires.
l’évolution du taux de location horaire d’une débusqueuse à grappin avec opérateur (TLHDGO), où nous pouvons constater une croissance de 49.2% sur 20 ans, avec le salaire hebdomadaire moyen du secteur forestier [2]. Avec une augmentation de 42.3% (en 19 ans), nous pouvons voir une nette corrélation entre l’augmentation des coûts de main-d’œuvre et l’augmentation du TLHDGO (voir ligne orange du graphique 2). On peut même constater que la hausse des salaires s’accélère davantage depuis 2017 (13.9% sur 3 ans), ce qui est fort probablement occasionné par la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur forestier. Les entrepreneurs forestiers doivent maintenant
RÉPARTITION DES COÛTS D'OPÉRATIONS
Ainsi, l’entreprise forestière a en général 4 postes de dépenses prépondérants, soit ; 1) salaires et avantages sociaux (DAS), 2) coûts de propriété de la machinerie (amortissement, intérêts sur la dette, etc.), 3) entretien & réparations de la machinerie, et 4) carburants & lubrifiants (voir graphique 1).
Afin de démontrer quels sont les impacts de la hausse de ces postes de dépenses au cours des 20 dernières années sur les coûts d’opération horaire des entrepreneurs forestiers, nous avons compilé le taux de location horaire d’une débusqueuse à grappin avec opérateur (classement 08) code 0814 (Tigercat 630, John Deere 748, 848, Caterpillar 545, etc.) établi dans le répertoire Taux de location de machinerie lourde avec opérateur et équipements divers [1]
Dans un premier temps, nous avons comparé
Salaires & charges sociales
Coûts de propriété de la machinerie
Carburant & lubrifiants
Entretien & réparations
Assurances
Divers
rivaliser d’imagination pour attirer des opérateurs qualifiés et performants en offrant, notamment, de meilleures conditions salariales et d’autres avantages pécuniaires.
Dans un second temps, nous avons analysé les effets du prix de vente moyen d’une débusqueuse à grappin en Amérique du Nord (Canada-USA) en dollar canadien [3] de 2002 à 2021 (voir ligne rouge graphique 3). Avec une augmentation de 49.2% sur 20 ans, ici encore nous pouvons noter une nette causalité entre l’accélération des prix d’une débusqueuse et celle du TLHDGO.
LOUISdupuis
économiste et associé chez
S. Guy Gauthier Évaluateur Inc.
BioVision ameliore la qualite du classement dans la scierie
L'intelligence artificielle alimente taus les autres produits de numerisation de qualite bases sur la vision de USNR, notamment les scanners THG, LHG et AddVantage. BioVision est aussi alimente par la meme plate-forme robuste d'optimisation d'apprentissage profond. II s'agit d'une solution eprouvee pour la numerisation de qualite dans les scieries avec plus de 140 systemes de vision installes dans le monde qui sont en mesure de traiter une multitude d'essences tout en surmontant differents defis de classement.
BioVision combine la technologie de vision des couleurs avec la numerisation geometrique haute densite pour prendre des decisions de valeur fondees sur la detection precise des defauts biologiques et geometriques. Desormais, avec Deep Learning Al, BioVision apporte un nouveau niveau de precision a vos solutions de classement, ainsi que des demarrages plus rapides. Contacteznous pour mettre cette technologie au service de votre usine.
Évidemment, la croissance des prix de la machinerie influence directement les coûts de financement, avec des versements mensuels proportionnellement accrus.
De plus, il est déjà à prévoir que, de façon générale, cette augmentation des prix de la machinerie lourde sera encore plus significative en 2021 et possiblement en 2022, en raison de la pandémie. En effet, les arrêts de production des manufacturiers d’équipements, la hausse des prix de l’acier, la pénurie de composantes (moteurs, pompes, etc.), et de semi-conducteurs, ont entraîné une majoration manifeste des coûts de fabrication de la machinerie lourde.
En troisième lieu, nous avons regardé l’incidence du prix du diesel à la pompe à Montréal du 31 décembre 2002 au 31 décembre 2020 (voir ligne bleu graphique 4). Cette fois, la relation est moins décisive en raison des fluctuations plus fréquentes à l’échelle mondiale des prix du pétrole. Malgré cela l’augmentation sur 19 ans aura été de 49.2%. Il n’en demeure pas moins que nous pouvons donc constater une tendance générale significative.
Concernant le poste « Entretien & réparations » nous ne disposons pas de données statistiques suffisantes pour compiler un graphique représentatif. Toutefois, nous estimons que les prix des pièces de rechange a suivi la même direction que les prix de la machinerie lourde. Quant aux salaires des mécaniciens chez les concessionnaires d’équipements, ils ont logiquement au moins suivi la même croissance que ceux du secteur forestier.
En ce qui concerne les frais d’assurances, nous pouvons affirmer qu’ils ont aussi subi des majorations notables en raison de la croissance des prix de la machinerie, et aussi des risques accrus.
En somme, tel que démontré, l’ensemble des coûts d’opération a augmenté de façon indéniable au cours des 20 dernières années, et ils continueront de le faire dans le futur.
Les industriels ont demandé des sacrifices importants à leurs sous-traitants dans les moments difficiles (2007 à 2015) en leur promettant un rattrapage lorsque la situation sera meilleure; il est plus que temps que l’ascenseur revienne, et que les tarifs soient ajustés à la hausse afin que les entrepreneurs forestiers puissent dégager des bénéfices normaux, investir dans des nouveaux équipements plus performants, faire de l’entretien préventif, former de nouveaux opérateurs et assurer leur relevé.
Dites-vous qu’un entrepreneur forestier rentable est un entrepreneur forestier plus performant.
De plus, la formule de rémunération devrait même être changée pour un tarif horaire permettant de couvrir les coûts d’opération et de réaliser un bénéfice normal de 10%. Rappelons qu’une heure d’opération coûte une heure d’opération, peu importe la densité de la forêt, le relief du terrain, le nombre d’arbres au mètre cube, les prix du bois d’œuvre, etc.
Actuellement les entrepreneurs forestiers sont peu ou pas consultés par l’ensemble des intervenants de la forêt (industriels, MFFP, BMMB, etc.) en ce qui a trait à leurs coûts d’opération pour récolter, charger et transporter la matière ligneuse; ils sont pourtant à la base, pour ne pas dire à la souche de l’industrie.
En définitive, ce n’est pas aux forestiers à assumer les pertes sur
les erreurs d’estimation ou de sous-évaluation des droits de coupe sur les lots mis aux enchères du BMMB, surtout que ce sont ces prix qui déterminent ceux des GA.
Présentement, ce que nous constatons, c’est comme l’équivalent d’aller jouer au casino avec l’argent des entrepreneurs forestiers.
En conclusion, les conditions de marché des prix du bois d’œuvre sont plus que favorables présentement pour que les industriels ajustent significativement et adéquatement la tarification des entrepreneurs forestiers, et qu’ils soient consultés et considérés par l’ensemble des intervenants forestiers.
[1] Les Publications du Québec, éditions 2002 à 2021 (ligne verte dans les graphiques 2, 3 et 4)
[2] Gouvernement du Canada, L’état des forêts au Canada : Rapport annuel 2002 à 2019
[3] référence EquipmentWatch
[4] Statistique Canada, prix de détail moyens mensuels, essence et mazout, par géographie
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