unef.fr
APFEE
Association pour la Formation des Elus Etudiants
Le mensuel d’information des élus étudiants
N° 162 - Numéro Spécial CNOUS 2010 - Mars 2010 - 0,15 Euros
Spécial élections au CNOUS Edito par Jean-Baptiste Prevost, président de l’UNEF Les étudiants subissent une dégradation sans précédent de leur situation sociale : 1 étudiant sur 2 est obligé de travailler pour financer ses études, 23% des étudiants déclarent renoncer à des soins pour des raisons financières, moins de 7% bénéficient d’une chambre en cité-U…
Cependant, si les difficultés sont réelles, les victoires en matière de droits étudiants restent possibles et l’action des élus « UNEF et associations étudiantes » l’a montré ces deux dernières années : revalorisation de 4,1% des bourses, obtention d’une rallonge budgétaire de 2,5 millions d’€ pour les CROUS, 11 000 nouvelles constructions de chambres en résidence universitaire…
La crise et ses conséquences aggravent cette situation. Sans statut social protecteur, ni revenu stable, les jeunes en sont les premières victimes. Alors que le diplôme demeure la meilleure arme contre le chômage, cette situation de précarité oblige de plus en plus d’étudiants à abandonner leurs études. Si rien n’est fait rapidement, c’est une génération entière qui risque d’être sacrifiée et de trainer toute sa vie professionnelle comme un boulet ses difficultés de formation et d’insertion.
Fruit d’un travail collectif, dans une perspective de rassemblement des forces syndicales, le projet que nous vous proposons de soutenir lors des élections au CNOUS s’inscrit dans une démarche claire : porter le projet global de mise en sécurité sociale des jeunes, et continuer à se mobiliser pour obtenir un maximum d’avancées concrètes pour les étudiants
En votant majoritairement pour les listes syndicales lors des élections aux CROUS de mars dernier, les étudiants ont adressé un message clair au gouvernement : ils refusent la précarité qu’on leur impose et exigent un droit à la protection pour pouvoir étudier. Alors que le système actuel de bourse est défaillant, le projet de statut social de l’étudiant reposant sur une allocation d’autonomie a été largement validé par les étudiants lors de ces élections. Véritable alternative au système actuel, cette allocation a vocation à garantir au contraire à chacun la possibilité d’être étudiant à temps plein, sans dépendre de sa famille ou de la précarité des jobs étudiants. Si la volonté des étudiants est claire, de nombreux obstacles demeurent. Non seulement le gouvernement n’a pas pris la mesure de l’urgence de la situation, mais sa politique a contribué à aggraver nos conditions d’étude : augmentation des dépenses obligatoires, banalisation du salariat étudiant, désengagement du financement des CROUS. Ces choix politiques ont pour conséquence de maintenir les étudiants dans la précarité qui les empêche de réussir.
Au-delà de mesures immédiates pour faire face à l’urgence sociale, ce que les étudiants réclament, c’est le droit à un haut niveau de formation initiale et à une insertion professionnelle réussie, le droit à un véritable statut social protecteur qui reconnaisse leur autonomie, le droit à un logement indépendant, à la santé… Nous ne voulons pas de la charité accordée par ceux qui veulent se donner bonne conscience, mais de la justice. Nous voulons des droits, nous voulons l’égalité. Pour cela, le rassemblement syndical et l’action collective sont de puissants outils pour changer la donne. La représentation étudiante n’a de sens que pour permettre aux étudiants de faire respecter leurs droits. Le rôle de vos élus au CNOUS est donc essentiel. Dans les mois qui viennent, vos élus s’engagent, en lien avec les élus dans les CROUS, à tout mettre en œuvre pour s’opposer aux attaques contre le service public des CROUS et pour obtenir des améliorations concrètes de nos conditions de vie et d’études. Donnez-leur les moyens d’agir en votant pour la liste « UNEF et associations étudiantes » lors des élections au CNOUS du 12 au 25 mai 2010 !
Une publication mensuelle de l’UNEF et de l’APFEE. N° de Commission Paritaire : 0108G82659 - ISSN : 1761-1547 — Directeur de publication : Sébastien Maurice Rédacteurs en chef : Jean-Arnaud Munch, Benoît Soulier— courriel : universitaire@unef.fr — Tél : 01 42 02 25 55 — Impression : imprimerie Grenier RCS Créteil B 622.053.189
Bilan de mandat Bilan des élus « UNEF et associations étudiantes » Augmentation des dépenses obligatoires (tic-
de faciliter les recours des étudiants lésés, et
les étudiants étrangers peuvent désormais
ket RU, frais d’inscription…), baisse du montant
mènent une campagne dans toutes les univer-
bénéficier d’une aide d’un montant annuel
des aides, absence de réponse aux besoins
sités. Plus de 11000 étudiants ont ainsi bé-
pouvant atteindre 1445€ et qui peut être
des étudiants ou mesures injustes (suppression
néficié d’une compensation financière cor-
doublé exceptionnellement.
des points de charge, prêts étudiants…): par sa
respondant au montant qu’ils auraient dû
politique et par son refus de protéger les étu-
percevoir si les points de charge n’avaient
• Juin 2009 : versement d’un 10ème mois de
diants des effets de la crise, le gouvernement
pas été supprimés.
bourse à plus 64000 étudiants dont les examens sont déplacés
ne leur laisse le choix qu’entre la dépendance familiale et la précarité. Dans ce contexte, les
• 2008 : La création d’un 6ème échelon de
élus « UNEF et associations étudiantes » se
bourse pour plus de 100 000 étudiants
Suite à la mobilisation universitaire du printemps 2009, des milliers d’étudiants ont vu
sont montrés exigeants et combatifs, et ont démontré qu’obtenir des avancées était pos-
A la suite d’une campagne dénonçant la pré-
leurs dates d’examens décalées, engendrant
sible en intervenant à tous les niveaux.
carité des étudiants, les élus « UNEF et as-
un allongement de l’année universitaire, et donc
sociations étudiantes » obtiennent la création
un coût financier supplémentaire et imprévu.
1. Face à l’urgence sociale, mener la bataille pour l’amélioration de nos conditions de vie
d’un 6ème échelon de bourse pour les étudiants dont les parents ont les revenus les plus bas, qui correspond à une aug-
• 2008 : l’opposition de vos élus à la sup-
mentation de 235€ par an pour
pression des « points de charge »
les 107 000 étudiants concernés.
Sous couvert de « simplification » du système,
• 2008 : 50 000 bourses éche-
Valérie Pécresse entreprend une réforme des
lon 0 en plus
bourses qui conduit à la suppression de « points de charge » servant à calculer les bourses. Les
50 000 bourses échelon 0 sont
points de charge « éloignement » (permettant
créées en janvier 2008, à la de-
d’augmenter le montant de la bourse en fonc-
mande des élus « UNEF et asso-
tion de la distance séparant le domicile du lieu
ciations étudiantes », ce qui cor-
d’études), « parent isolé » (pour les familles
respond à une augmentation de
monoparentales) et « handicap » ont été soit
10% du nombre de boursiers.
diminués, soit supprimés. Plus de 20 000 étudiants perdent alors leur bourse ou voient son
• 2008 : l’accès des étudiants
montant diminuer à la rentrée 2008.
étrangers aux aides ponctuelles du Fonds national d’aide d’ur-
Les élus « UNEF et associations étu-
gence (FNAU)
diantes » mettent en lumière ce scandale
2
Refusant que ces étudiants soient pénalisés, les élus « UNEF et associations étudiantes »
et s’organisent pour défendre les étudiants
Les étudiants étrangers sont exclus du sys-
ont obtenu de la ministre des mesures excep-
concernés. Sous la pression des étudiants
tème de bourses sur critères sociaux. Lors de
tionnelles : le versement d’un 10ème mois de
et de leurs élus, la ministre est contrainte de
la mise en place du FNAU, les élus « UNEF et
bourse pour tous les boursiers concernés,
mettre en place un système de compensation.
associations étudiantes » se sont battus dans
et la possibilité de rester un mois de plus en
Les élus « UNEF et associations étudiantes
chaque commission pour empêcher l’intro-
résidence CROUS pour un demi-loyer.
» ouvrent alors un serveur permettant de re-
duction d’un critère de nationalité excluant les
calculer sa bourse sur son site internet afin
étudiants étrangers. Suite à cette intervention,
• Septembre 2009 : augmentation de l’enve-
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Bilan de mandat « Nous avons supprimé toutes les restrictions dans l’accès aux aides d’urgence ! » « Avec d’autres élus, je me suis engagée dès le début de mon mandat dans la Commission d’aide d’urgence du CROUS. Cette commission est chargée d’attribuer les aides d’urgence du FNAU aux étudiants qui n’ont pas accès aux bourses sur critères sociaux. Alors que l’Etat n’a pas attribué une enveloppe suffisante pour ce fonds, des critères restrictifs ont été introduits : présélection des demandes qui ne passaient pas toutes devant la commission, réduction de la période durant laquelle les étudiants pouvaient demander une aide. Parce que ce n’est pas aux étudiants de subir les effets d’une enveloppe budgétaire insuffisante de l’Etat, nous nous sommes battus pour que le texte réglementaire national soit respecté ! Ainsi, nous avons obtenu que chaque demande passe par la commission, que les étudiants puissent demander une aide d’urgence n’importe quand dans l’année et obtenu une augmentation de l’enveloppe du FNAU ! Au final, ce sont plus d’étudiants que nous avons défendus et protégés ! »
Lucie Magagnini, élue au CROUS de Besançon (2008 à 2010)
Retour sur 5 ans de bataille pour le 10ème mois de bourse 2005 • 1ère enquête de l’UNEF sur l’augmentation du coût de la vie étudiante et les galères du mois de septembre. Pour la première fois, l’UNEF demande le versement d’un 10ème mois de bourse en septembre. 2006 • Après le mouvement contre le CPE, le gouvernement se saisit du problème de la rentrée étudiante et instaure une pseudo allocation de rentrée, négociée par des organisations minoritaires qui s’en satisfont. L’UNEF dénonce un « saupoudrage indécent » qui concerne moins de 3,5% des étudiants. 2007 • Valérie Pécresse, nouvelle ministre, supprime ALINE, mais ne propose aucun dispositif pour faire face
loppe des aides d’urgence de 4,5 millions
pression sur le gouvernement qui est fi-
au coût de la rentrée. L’UNEF lance alors une nouvelle
d’euros (+10%)
nalement contraint d’annoncer une rallonge
pétition pour obtenir un 10ème mois de bourse.
budgétaire supplémentaire de 2,5 millions A la rentrée 2009, les élus « UNEF et associations étudiantes » interpellent la ministre et dénoncent l’insuffisance du système d’aide et l’importance de l’augmentation des dépenses de rentrée. Une enveloppe de 4,5 millions
d’euros pour les CROUS.
3. Logement : l’action de vos élus pour accélérer les constructions et rénovations
d’euros supplémentaires est débloquée pour le
Mars 2008 • Suite aux élections au CROUS, l’UNEF demande la création d’un 10ème mois de bourse. Cette revendication devient incontournable pour le gouvernement. Rentrée 2008 • L’UNEF mène une nouvelle campagne et plus de 100 000 étudiants signent sa pétition pour exi-
Fonds National d’Aide d’Urgence, notamment
Alors que l’Etat s’est engagé en 2004 à
accessible aux étudiants non boursiers en si-
construire 50 000 chambres et à en réhabiliter
tuation d’indépendance fiscale.
70 000 en 10 ans (Plan Anciaux), le gouver-
Juillet 2009 • L’UNEF obtient l’inscription du 10ème
nement accuse un retard important. Moins de
mois de bourses dans les propositions de la commission
la moitié des constructions prévues et seule-
Hirsch sur la jeunesse.
2. Budget 2010 : 2,5 millions d’euros supplémentaires pour les CROUS
ger le 10ème mois.
ment 2/3 des réhabilitations ont été réalisées en 2008. Les élus « UNEF et associations
Septembre 2009 • Dans sa 5ème enquête sur le coût
étudiantes » réclament au CNOUS l’augmen-
de la vie étudiante, l’UNEF dénonce l’augmentation 3
Fin 2009 : c’est inédit, le gouvernement pré-
tation des crédits d’investissement pour le lo-
fois plus rapide des dépenses étudiantes par rapport au
sente en Conseil d’administration du CNOUS
gement étudiant et interviennent dans chaque
montant des bourses et exige la mise en place d’un 10ème
un budget de fonctionnement en baisse pour
CROUS auprès des collectivités locales et de
mois de bourse.
les CROUS ! Face à cette attaque, les élus
l’Etat pour obtenir de nouveaux terrains. Ils ob-
« UNEF et associations étudiantes » s’or-
tiennent ainsi l’accélération des constructions
29 septembre 2009 • Dans son discours à la jeunesse,
ganisent pour faire adopter des motions
et réhabilitations. Alors que seulement 1913
le Président de la République annonce la création d’un
dans les CA des CROUS réclamant une
logements ont été construits ou pris en
10ème mois de bourse. L’UNEF s’en félicite, mais dé-
dotation supplémentaire, et font rejeter
gestion par les CROUS en 2005, 3715 nou-
nonce l’absence de garanties sur son financement.
certains
veaux logements ont été ouverts en 2008.
budgets
insuffisants
présen-
tés en CA des CROUS. Ils font monter la
Octobre-novembre 2009 • Les élus « UNEF et associations étudiantes » au CNOUS font adopter une motion en CA du CNOUS, soutenue par les présidents d’université (CPU), pour demander le financement et le versement du 10ème mois de bourse pour tous les boursiers. Cette motion est relayée par les élus dans les CA des CROUS et elle est adoptée dans une dizaine d’académie. Mars-avril 2010 • L’UNEF arrive en tête des élections au CROUS et utilise sa légitimité renouvelée pour exiger le financement et le versement dès septembre 2010 du 10ème mois de bourse lors d’une rencontre avec Valérie Pécresse le 12 avril.
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
3
Tes candidats La liste « UNEF et associations étudiantes » :
Le choix de l’efficacité au quotidien
Donner aux élus étudiants les outils d’une formation complète Dans un contexte ou les difficultés sociales des
étudiants
sont
croissantes,
les
élus
«UNEF et associations étudiantes» et l’Association pour la formation des élus étudiants (APFEE) construisent des outils de formation destinés à l’ensemble des élus étudiants : • Rencontre nationale des élus étudiants les 8 et 9 mai 2010 à l’Université d’Evry • Les élus «UNEF et associations étudiantes» s’impliquent également pour que des formations pour les élus étudiants soient organisées par les CROUS et le CNOUS afin que les élus aient tous les éléments en main pour réussir leur mandat.
Coordonner l’action des élus pour obtenir des résultats concrets
de constructions et de réhabilitations de logements étudiants dans le cadre du Plan Anciaux).
dat est marqué par l’installation de la Commis-
• le vote du budget : à la fin de chaque an-
sion d’aide d’urgence, chargée d’examiner les
Il est nécessaire de se doter de tous les moyens
née civile, les CROUS soumettent un projet de
demandes d’aides d’urgence des étudiants de
utiles pour donner du poids à nos initiatives, faire
budget pour l’année suivante au Conseil d’ad-
l’académie. Sa composition est paritaire : il y a
aboutir nos projets et gagner des droits. Dans
ministration. Depuis de nombreuses années,
autant de représentants étudiants que de repré-
cette perspective, les élus « UNEF et associa-
ces budgets sont grevés à cause du désen-
sentants de l’administration. Les élus « UNEF
tions étudiantes » effectuent un travail de coor-
gagement de l’Etat. Contraints de fonctionner
et associations étudiantes » s’impliquent forte-
dination et de mutualisation entre les élus aux
avec leurs ressources propres, les budgets
ment dans ces commissions car elles permet-
CROUS et les élus au CNOUS. Nous donne-
prévoient en général l’augmentation des ta-
tent d’attribuer aux étudiants qui rencontrent des
rons à l’ensemble des élus les informations
rifs pour les étudiants et la dégradation de la
situations de forte précarité une aide financière.
et outils pour intervenir lors des temps forts
qualité de service (fermetures des restaurants
Nous nous battons pour que l’enveloppe globale
qui vont rythmer le mandat 2010-2012 :
universitaires le soir...). La coordination entre
du Fonds national d’aide d’urgence (FNAU) soit
les élus CROUS et CNOUS permet d’interve-
suffisante et qu’aucun critère ne restreigne l’ac-
• le vote des tarifs aux CA des CROUS et au CNOUS : chaque CROUS détermine
nir efficacement d’abord au CA du CNOUS (où
cès à ces aides, les seules accessibles aux étu-
est présenté le budget de tout le réseau des
diants étrangers, et aux étudiants en situation de
sa grille tarifaire à la fin de l’année universitaire
œuvres universitaires) et ensuite dans chaque
rupture familiale notamment.
(juin, juillet) pour l’année universitaire suivante.
CA budgétaire de CROUS pour refuser la pé-
C’est l’occasion de se battre afin que les tarifs
nurie en s’opposant aux budgets proposés et
Des outils pour s’informer et agir :
des prestations (loyers, restauration…) n’aug-
ainsi obtenir une rallonge budgétaire de l’Etat
• Séminaire national des VPE une fois par an
mentent pas pour les étudiants.
pour améliorer le financement du service pu-
• Comptes-rendus des CA du CNOUS en-
blic.
voyés à tous les élus CROUS
• la contractualisation : c’est la négociation
4
• la mise en place de la Commission d’aide d’urgence : chaque début de man-
• Abonnement à la Lettre des élus, publica-
entre le CROUS et le CNOUS pour financer les
• Le projet d’établissement du CROUS :
tion mensuelle de l’UNEF et de l’Association
investissements (constructions et rénovations
tous les 2 ou 3 ans, les CROUS et le CNOUS
pour la formation des élus étudiants (APFEE)
de logements, aménagements de restaurants
rédigent chacun un projet d’établissement pour
avec les contenus sur l’actualité universitaire,
universitaires, ouverture de cafétérias, etc.).
fixer les grandes orientations du CROUS pour
des actualités locales, des fiches pratiques et
Chaque CROUS présente ses priorités en ma-
les années à venir dans leurs différents do-
des interviews d’acteurs de la vie universitaire
tière d’investissement au CNOUS qui attribue
maines d’intervention (logement, restauration,
et étudiante.
une enveloppe financière pour financer ces pro-
ressources humaines, FNAU, culture). Nous
• Envoi de la Lettre d’Information de l’Aide
jets. C’est l’occasion d’intervenir pour que les
nous battons pour que les élus étudiants soient
Sociale sur l’actualité sociale des étudiants
priorités soient fixées avec les élus étudiants et
associés à l’élaboration en amont de ces projets
qu’elles soient financées (respect des objectifs
afin que leurs priorités soient prises en compte.
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Tes candidats Tes candidats de la liste « UNEF et associations étudiantes »
Contre la précarité et face à la crise :
Un statut social pour tous !
1 3
Jean-Arnaud MUNCH
2
Malvina PELAY
David DOBBELS
4
David MARCHANDISE
élu au CROUS de Nancy-Metz
élu au CROUS de Versailles
Célia ZOUGHEBI élue au CROUS de Nantes
Camille MAILLOT élue au CROUS de la Réunion
Said MOHDEB
élu au CROUS de Créteil
Julie TOUBIANA
élue au CROUS d’Aix-Marseille
Tony ABOMEY
élu au CROUS d’Antilles-Guyane
Lucie MAGAGNINI élue au CROUS de Besançon
élue au CROUS de Créteil
élu au CROUS d’Amiens
5 7
6
Julie MANDELBAUM
8
Tina BIARD
9 11
10 12
13
14
Romaric DEVIDALSTORCK
15
16
Julien MADEIRA
élue au CROUS de Paris
élue au CROUS de Montpellier
Maëva BALLON élue au CROUS de Versailles
Valentin BOURGEOIS
élu au CROUS de Nantes
élu au CROUS de Strasbourg
élu au CROUS d’Orléans-Tours
Liste de rassemblement syndical présentée par l’UNEF et soutenue par : UEAF (Union des Etudiants Algériens de France), UGET (Union Générale des Etudiants Tunisiens), UEVF (Union des Etudiants Vietnamiens de France), UNEM (Union Nationale des Etudiants du Maroc), FERUF (Fédération des Etudiants en Résidence Universitaire de France), UCEF (Union des Coopératives Etudiantes de France), APFEE (Association Pour la Formation des Elus Etudiants), FECR (Festival Etudiant Contre le Racisme), Comité Etudiant Contre l’Extreme Droite, FENEC (Fédération Nationale des Etudiants Chercheurs), Fédé’IUT (Fédération des Etudiants en IUT), Fédé Santé, UDES (Union des Etudiants Etrangers de Strasbourg), AEOM (Association des Etudiants d’Origine Malgache), ASECF (Association de Solidarité des Etudiants Chinois en France), COLCREA (Association des Etudiants et Créateurs Colombiens de France), SOS Racisme Montpellier, UEAR (Union des Etudiants Algériens de Reims), RETAL (Rassemblement des Etudiants Tunisiens à Lyon, AMECAS (Amicale des Etudiants Caribéens, Africains et sympathisants)
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
5
Aides sociales Pour une protection face à la précarité
Un statut social pour tous les étudiants
La période des études est aujourd’hui la seule
à un investissement collectif de la société pour
d’argent en exonérations fiscales aux familles
période de la vie qui n’est protégée par aucun
son avenir. Ce n’est pas une charge, mais
les plus aisées ayant un étudiant à charge
statut social. Pour étudier, faire ses propres
une dépense indispensable. Il est nécessaire
(1,7 milliards d’euros pour la déduction de la
choix de vie et d’orientation, les étudiants
de remédier à l’insuffisance du système de
fameuse « demi-part fiscale ») qu’en aides
sont coincés entre la dépendance familiale et
bourse en instaurant une véritable mise en sé-
directes pour les étudiants (1,4 milliards d’eu-
la précarité des petits boulots. Avec la crise
curité sociale des parcours de formation, afin
ros). Ce système, qui fait reposer le calcul
économique actuelle, qui pèsent sur de nom-
de donner à chacun les moyens d’étudier, de
des aides sur la situation de la famille souvent
breux foyers, les étudiants voient leur situation
réussir et de s’insérer dans de bonnes condi-
différente de celle des étudiants, reproduit les
s’aggraver et un nombre croissant d’entre eux
tions dans la vie active. Aussi, nous exigeons
inégalités sociales.
est obligé de renoncer à étudier. Cette situa-
la création d’un véritable statut social pour les
tion est la cause d’une explosion des inéga-
jeunes en formation et en insertion. Ce statut
lités. En effet, les nouveaux publics entrés à
doit être
Le système d’aide sociale actuel, pensé après la seconde guerre mondiale pour 200
l’université avec la massification
000 étudiants majoritairement aisés
depuis les années 1970 subissent
(contre 2,2 millions aujourd’hui issus
une violente reproduction sociale :
de toutes les catégories sociales) est
un fils de cadre a aujourd’hui 10 fois
donc archaïque et ne répond pas à
plus de chances de devenir cadre
l’exigence de démocratisation de l’en-
qu’un fils d’ouvrier.
seignement supérieur.
Si les jeunes partagent un besoin
Réussir ses études : un job à plein temps !
commun à la formation et une aspiration commune à l’autonomie, leur situation sociale difficile a conduit
Un étudiant sur deux est obligé de
cette année à une baisse inédite du
travailler à côté de ses études pour
nombre d’inscrits dans l’enseigne-
les financer. Ces expériences pro-
ment supérieur. Pourtant, dans un
fessionnelles souvent précaires et sous-rémunérées comme dans la
contexte de crise, les jeunes devraient consi-
restauration rapide ou le télémarketing, ne
longtemps, le diplôme restant la meilleure
déré comme la reconnaissance pour tout fu-
sont en rien des « petit plus » pour un projet
arme contre le chômage.
tur-salarié d’un droit à un haut niveau de qua-
d’études, mais bel et bien une contrainte né-
lifications.
cessaire pour payer ses études ! Parfois pré-
vouloir se maintenir en formation plus
Cette situation est le résultat des difficultés croissantes rencontrées par les étudiants pour financer leurs études : un étudiant sur deux
Un système de bourses à bout de souffle…
senté comme une solution, le travail salarié est incompatible avec la poursuite d’un projet d’étude : non seulement les étudiants qui travaillent doivent renoncer à certaines filières
est obligé de travailler pour les financer, hypothéquant sa réussite universitaire, à peine
Le système de bourses actuel ne parvient plus
exigeantes sur le plan horaire (médecine,
7% des étudiants ont accès à une résidence
à répondre au besoin de formation et à l’aspi-
écoles, classe prépas), mais ils rencontrent
universitaire du CROUS…
ration des jeunes à l’autonomie. Il est à la fois :
40% d’échec supplémentaire à l’université
Les choix du gouvernement en matière de po-
• Insuffisant : les aides de l’enseignement su-
Notre projet de statut social destiné à proté-
litique de vie étudiante ne sont pas sans effet
périeur ne concernent que 30% des étudiants
ger socialement la période de formation repré-
sur la situation des étudiants : en créant un
et ne suffisent pas pour vivre. 40% des étu-
sente une alternative à la précarité du salariat
« droit à l’endettement » par l’instauration de
diants boursiers sont obligés de travailler en
étudiant et à la dépendance familiale prolon-
prêts bancaire en 2008, Valérie Pécresse re-
complément pour financer leurs études.
gée. A 18, 20 ou 25 ans, il n’est pas admissible
(d’après l’Observatoire de la vie étudiante) !
fuse toute protection collective de la période
pour des citoyens majeurs de n’avoir d’autre
de formation et renvoie le financement des
• Illisible : il existe aujourd’hui plus de 150
choix que de demeurer socialement des en-
études sur les capacités individuelles de cha-
aides différentes (aides au logement, bourses,
fants « à charge », ni même de galérer pour
cun.
aides d’urgence, aides des collectivités…), le
financer des études.
plus souvent méconnues des étudiants L’accès à l’enseignement supérieur et l’élévation du niveau de qualifications correspondent
6
Notre projet de statut social est une alterna• Injuste : l’Etat consacre aujourd’hui plus
tive à cette situation qui enferme les étudiants
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Aides Sociales dans la dépendance et la précarité des petits
Cette mesure est la traduction financière du
boulots qui augmente les risques d’échec.
droit à la formation et à l’insertion pour chaque jeune. Véritable alternative au système d’aide
Nous défendons dans le cadre de ce statut
actuel, l’allocation d’autonomie doit en effet
social le droit à l’échec et à la réorientation
permettre à chacun d’accéder à une formation
pour tous les étudiants. Ce statut a également
et d’y réussir, quelque soit sa situation so-
pour objectif d’ouvrir de nouveaux droits aux
ciale et familiale. Elle doit permettre à plus de
étudiants afin de permettre leur émancipation
jeunes d’accéder à l’enseignement supérieur.
personnelle : droit à la culture, au transport, aux vacances, parce que ces conditions de
Cette allocation d’autonomie doit être :
l’épanouissement de chacun ne doivent pas rester un luxe. Nous travaillerons notamment
• universelle, car chaque jeune en formation
à la définition de ce droit aux vacances pour
ou en insertion doit y avoir droit
les étudiants avec les organismes de tourisme • calculée en fonction de la situation propre
social.
Au cœur du statut social : l’allocation d’Autonomie
de l’étudiant et non celle de ses parents • d’un montant suffisant pour que chaque jeune puisse vivre, se loger et se former
La pierre angulaire de ce statut social serait
sans dépendre de sa famille ni cumuler
la mise en place d’une allocation d’autono-
emploi et études. Les besoins mensuels d’un
mie : prestation universelle pour tous les
jeune indépendant de sa famille vivant à Paris
jeunes en formation, calculée en fonction
sont estimés autour de 900€ (source OVE).
de leur situation propre − et non déduite de
Ce montant doit être calculé en fonction de la
celle des parents − et garantissant à chacun
situation propre du jeune, et non celle de ses
les moyens d’acquérir le plus haut niveau de
parents et devra être indexé sur l’évolution du
qualification sans cumuler emploi et études.
coût de la vie.
Des mesures immédiates pour faire face à l’urgence sociale ! didats « UNEF et associations étudiantes » est
Depuis 2001 (date du dernier « Plan social
menter (+8,3% cette année à Paris, +3,3% en
étudiant » qui s’est traduit par une augmenta-
province). La situation sociale des étudiants est
donc d’offrir des débouchés concrets et immé-
tion significative du nombre et du montant des
le premier frein à la réussite : comment préparer
diats aux étudiants, qui ont exprimé leur volonté
bourses), nos conditions de vie et d’étude se
sereinement ses examens quand on est obligé
d’être mieux protégés lors des élections aux
détériorent chaque année. L’enquête annuelle
de travailler à côté de ses études, de manger un
CROUS.
des élus « UNEF et associations étudiantes »
plat de pâtes par jour ou sans savoir quand sa
sur le coût de la vie étudiante
bourse tombera le mois sui-
Par son refus de protéger les jeunes de la crise
démontre que les dépenses
vant? Cette situation n’a que
et par ses choix politiques, le gouvernement ag-
étudiantes (frais d’inscription,
trop duré. Nous exigeons des
grave cette situation. Depuis le début de la crise,
de sécurité sociale, ticket de
mesures d’urgence pour en-
le gouvernement a systématiquement exclu les
restauration
universitaire,
rayer cette dégradation conti-
étudiants des mesures « anticrise » qu’il a pris :
loyer) ont augmenté 3 fois
nue de nos conditions de vie.
la prime de solidarité active a été versée aux bé-
plus vite que les bourses sur
Le gouvernement doit respecter le vote des étudiants !
critères sociaux depuis 2001. Trop
d’étudiants
sont
au-
jourd’hui contraints de choisir
néficiaires des aides au logement, à l’exclusion des moins de 25 ans ! Même l’extension affichée du RSA aux jeunes (que nous ne réclamions pas car nous revendiquons une allocation liée à la réalisation d’un projet de formation et pas
entre dépendance familiale En
majoritairement
l’enfermement dans les minimas sociaux dès 18
diants salariés augmentent, 20% d’entre eux
pour les listes syndicales aux élections aux
ans) n’a pas eu d’effet en raison des critères
abandonnent leurs études pour des raisons
CROUS, les étudiants ont adressé un message
extrêmement restrictifs posés par le gouverne-
financières, les dépenses de logement devien-
clair : ils refusent la précarité et exigent des me-
ment !
nent insupportables et représentent plus de 50%
sures immédiates pour étudier et réussir dans
du budget alors que les loyers ne cessent d’aug-
les meilleures conditions. La priorité des can-
et salariat. Le nombre d’étu-
votant
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
7
Aides sociales Nos 6 priorités pour la rentrée 2010 ! Parce que les étudiants ne pourront subir en 2010 une rentrée encore plus dure que les précédentes, des mesures immédiates s’imposent : elles doivent être financées et applicables dès la rentrée 2010.
Financer le 10ème mois de bourse, pour un versement à 100% des étudiants boursiers dès septembre 2010
1
Sept mois après l’annonce par le Président de la République de la mise en place d’un 10ème
des prestations des CROUS (en particulier les
ritairement pour les étudiants en Master, pour
loyers des résidences universitaires) par le dé-
lesquels le droit à l’erreur ou à la réorientation
ploiement de crédits d’urgence dans le réseau
n’est quasiment pas toléré. .
CNOUS-CROUS.
3
Doubler l’enveloppe du FNAU
mois de bourse, aucune mesure de finance-
Financement : redéployer l’argent des exonérations fiscales aux familles les plus aisées (1,7 milliards d’euros par an) dans le système d’aides directes aux étudiants
5
ment n’a pour l’heure été décidée. Alors que
Alors que plus de 70% des étudiants sont ex-
les chiffres démontrent un accroissement des
clus du système de bourses, l’augmentation de
besoins financiers des étudiants (le nombre de
la dotation du FNAU doit permettre aux étu-
demandes de bourse a augmenté cette année
diants les plus en difficultés et ceux qui sont
Alors que l’Etat dépense seulement 1,4 mil-
de 7%), le gouvernement doit traduire en actes
en situation d’indépendance vis-à-vis de leurs
liards d’euros dans le système d’aides directes
cet engagement présidentiel en mobilisant les
parents de bénéficier des aides de ce fonds
(bourses sur critères sociaux), mettre fin à la «
155 millions d’euros nécessaires au versement
(aides d’urgence annuelles, aides d’urgence
niche fiscale » que représente la demi-part fis-
d’une mensualité supplémentaire dès sep-
ponctuelles).
cale déduite des impôts au titre d’un enfant ins-
tembre pour les 500 000 boursiers concernés.
2
Geler les dépenses obligatoires pour les étudiants
4
Augmenter le nombre d’étudiants boursiers
crit dans l’enseignement supérieur permettrait de financer une augmentation conséquente du nombre et du montant des bourses.
6
Les barèmes de revenus sur la base desquels
Garantir le versement des bourses à date fixe
Alors que les dépenses augmentent plus vite
sont calculées les bourses sur critères sociaux
que les aides depuis près de 10 ans, il est
ne permettent aujourd’hui qu’à moins de 30%
indispensable d’agir sur les dépenses des
des étudiants d’en bénéficier. Les élus « UNEF
Verser les bourses à date fixe est une nécessité
étudiants. Les élus « UNEF et associations
et associations étudiantes » exigent un relève-
pour permettre aux étudiants de gérer leur bud-
étudiantes » réclament le gel du prix du tic-
ment de ces barèmes afin de permettre à 50%
get. Le transfert de la gestion des bourses du
ket de restauration universitaire (fixé chaque
des étudiants de bénéficier d’une aide finan-
rectorat au CROUS raccourcirait de plusieurs
année par décision ministérielle), le gel des
cière d’ici à 2012. Les élus « UNEF et associa-
semaines le circuit de versement des bourses
frais d’inscription et de sécurité sociale (aussi
tions étudiantes » se battront aussi pour faire
qui est aujourd’hui la principale cause des re-
fixés par arrêté ministériel), ainsi que des tarifs
augmenter le nombre de droits à bourse, prio-
tards et de l’irrégularité des versements.
Pour une vrai politique de santé et de prévention Dans un contexte de précarité sociale, aggravé
tuellement aux services de santé. Il convient en-
2 fois plus élevé que le reste de la population).
par l’affaiblissement de l’hôpital public, les po-
suite d’élargir le périmètre d’intervention de ces
Sept régions (Lorraine, Champagne-Ardenne,
pulations les plus fragiles et notamment les étu-
centres de santé : des médecins généralistes et
Franche-Comté, Languedoc Roussillon, PACA,
diants sont en première ligne. Défendre la santé
spécialistes (gynécologie…) doivent pouvoir as-
Île-de-France, Pays de Loire) se sont déjà enga-
des étudiants est au cœur de l’action des élus «
surer des soins et prescrire des médicaments.
gées à mettre en place un chèque santé. Nous
UNEF et associations étudiantes ».
Des psychologues doivent être affectés à ces
nous battrons pour que les 26 régions s’engagent
centres de santé pour faire face à la multiplica-
à financer une aide à la mutuelle.
Pour l’ouverture de vrais centres de santé dans chaque ville universitaire Alors que le gouvernement s’est engagé en 2008 à mettre en place 10 centres de santé pour les
tion des troubles (anxiété, insomnies…). Les lieux Obtenir la coordination des centres de
communs des résidences universitaires doivent
u
accueillir des permanences médicales.
santé par les CROUS. Nous interviendrons au
Agir au CNOUS et dans les CROUS :
CNOUS pour que l’ensemble des CROUS s’engagent dans leur mise en place, la définition des missions de ces centres et assurent leur coordination.
étudiants par an (Plan santé jeunes), un seul est
8
sorti de terre. Les centres de santé doivent fusion-
u Obtenir le financement d’un chèque santé
ner les services interuniversitaires de santé. Nous
pour tous les étudiants. Selon une étude de
u Une politique de prévention des conduites à risque dans chaque campus, notamment en
voulons peser sur ce changement pour renforcer
La Mutuelle des Etudiants, 1 étudiant sur 4 re-
systématisant dans les faits au cours de la 1ère
les services de santé face au manque criant de
nonce à des soins pour des raisons financières,
année de licence la visite médicale et en menant
postes et à la faiblesse des moyens alloués ac-
et 13% n’ont pas de complémentaire santé (taux
des actions de prévention des conduites à risque.
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Étudiants étrangers Étudiants français - étudiants étrangers,
Pour l’égalité des droits !
Si tous les étudiants voient leur situation sociale dégradée, les étudiants étrangers subissent une triple précarité : administrative, sociale et pédagogique.
obtenir un titre de séjour.
Notre priorité : un titre de séjour étudiant pluriannuel pour en finir avec la précarité administrative
Une précarité administrative d’abord, car avant même l’arrivée en France, les démarches pour
Alors que les difficultés liées au renouvelle-
obtenir un visa étudiant sont lourdes et coû-
ment du titre de séjour sont une des principales
teuses. C’est une sélection financière car le
contraintes, les élus « UNEF et associations
coût de la procédure atteint parfois un montant
étudiantes » défendent la mise en œuvre du
équivalent au revenu médian du pays d’origine.
titre de séjour pluriannuel, couvrant toute la
De plus, la délivrance des visa reste opaque,
durée d’un cycle d’études (licence, master),
avant tout des étudiants, la bataille pour l’éga-
les refus ne sont pas motivés et aucun recours
comme le prévoit la loi réformant le CESEDA
lité des droits sera une des priorités du mandat
n’est possible pour les étudiants. Nous n’ac-
du 24 juillet 2006. Le gouvernement refuse
des élus « UNEF et associations étudiantes ».
ceptons pas par ailleurs que les préfectures
pour l’heure d’appliquer cette disposition pour-
se substituent aux universités comme c’est le
tant adoptée au Parlement.
cas aujourd’hui, en délivrant de manière tout à fait discrétionnaire et arbitraire les titres de séjour étudiant. C’est aux universités, et pas aux préfets, de décider qui a le droit d’étudier. Une
Face à la précarité sociale : ouvrir le système d’aide aux étudiants étrangers
carte d’étudiants doit ouvrir droit à une carte
Les élus « UNEF et associations étudiantes » ont obtenu en 2007 qu’aucun critère de nationalité ne soit instauré pour l’attribution des aides d’urgence ponctuelles du FNAU. Nous poursuivrons ce travail afin que les aides
de séjour. Une précarité sociale ensuite : 80%
Les étudiants français et étrangers sont égaux
d’urgence annuelles (dont le montant corres-
d’entre n’ont droit à aucune aide financière.
en devoirs face au système universitaire (ils
pond aux niveaux des bourses sur critères so-
L’attribution des bourses sur critères sociaux
ciaux) soient elles aussi accessibles
est en effet conditionnée à un critère de natio-
aux étudiants étrangers. Le CNOUS
nalité, excluant de fait les étudiants étrangers
doit s’engager à travailler à l’unifica-
venus étudier en France à titre individuel. Pré-
tion des conditions d’hébergement
carité pédagogique enfin : l’absence de dispo-
des étudiants étrangers dans ses
sitifs pédagogiques spécifiques (cours de fran-
résidences.
çais pour étrangers…) conduit de plus en plus
Un guichet unique dans chaque académie pour améliorer l’accueil des étudiants étrangers
d’étudiants étrangers dans la spirale de l’échec ou de l’abandon des études. Au premier semestre de l’année 2009-2010, les élus « UNEF et associations étudiantes » ont lancé une campagne nationale pour demander
paient les mêmes droits d’inscription, cotisent
La mise en place de guichets uniques d’accueil
la régularisation des étudiants sans-papiers en
à la sécurité sociale étudiante, passent les
des étudiants étrangers doit permettre d’alléger
France et ont mis en place des permanences
mêmes examens), mais inégaux en droit face
les démarches des étudiants qui arrivent en
juridiques pour aider les étudiants concernés à
à la loi. Parce que les étudiants étrangers sont
France. En effet, ce dispositif leur permet d’être accueillis par tous les ac-
«Le partenariat UNEF-Associations d’étudiants étrangers est un gage d’efficacité »
teurs de la vie étudiante
« Si je m’engage avec la liste « UNEF et associations étudiantes », c’est parce que c’est la seule à faire de la défense des étudiants étrangers une priorité. Nous avons toujours défendu l’idée que les étudiants étrangers doivent être avant tout considérés comme des étudiants et non discriminés en raison de leur nationalité. Le combat pour l’égalité des droits, commun aux associations d’étudiants étrangers et aux élus « UNEF et associations étudiantes » a déjà porté ses fruits : en 2007, nous avons obtenu la suppression de l’autorisation de travail obligatoire et l’augmentation du temps de travail autorisé de 17h à 21h par semaine. Ces avancées facilitent les conditions d’études des étudiants étrangers alors qu’ils n’ont pas le droit aux bourses. C’est aussi en travaillant avec les élus UNEF que nous avons obtenu l’accès des étudiants étrangers aux aides ponctuelles du Fonds nationale d’aide d’urgence (FNAU). Dans les deux prochaines années, il faut que la situation des étudiants étrangers reste au cœur des préoccupations des élus étudiants ».
vices de l’université, CAF,
Saïd Mohdeb, élu au CROUS de Créteil et Président de l’Union des Etudiants Algériens de France (UEAF)
(préfecture, CROUS, sertransports, visite médicale obligatoire…)
dans
un
lieu unique. Ces guichets uniques
doivent
com-
prendre l’ensemble des services de la mobilité entrante et sortante (pour les
étudiants
français
voulant faire un séjour à l’étranger).
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
9
Logement Face à l’explosion des loyers,
Des mesures pour garantir l’accès des étudiant
Les étudiants sont aujourd’hui les premières
Face à la crise du logement étudiant, nous re-
réhabilitations. Le gouvernement ne répond
victimes de la crise du logement : hausse des
fuserons les solutions « gadgets » et non du-
pas à l’effort nécessaire pour sortir de la crise
loyers à la relocation de 8,3% à Paris et de
rables : les logements dans les « containeurs »
du logement étudiant. Dans chaque CROUS et
3,3% en province en 2009, difficultés à trouver
par exemple, dont les loyers sont trop coûteux,
au CNOUS, les élus « UNEF et associations
des garants… Le logement représente le prin-
ne permettent pas d’inscrire durablement le lo-
étudiantes » se battront dans le cadre de la
cipal poste de dépense des étudiants (plus de
gement étudiant dans l’urbanisme (ils peuvent
contractualisation CROUS-CNOUS (contrats
50% du budget mensuel).
être déplacés ou supprimés chaque année).
définissant l’enveloppe budgétaire du CNOUS
Les logements « intergénérationnels », ne per-
pour chaque CROUS en fonction de ses pro-
L’accès à un logement indépendant condi-
mettent pas aux étudiants d’avoir pleinement
jets) afin d’accélérer les constructions et les
tionne pourtant la possibilité même d’accé-
accès à leur autonomie.
rénovations en débloquant des crédits et en
der à l’université et de réussir ses études. En effet, la possibilité d’accéder à un logement indépendant proche de son lieu d’étude est un des critères dans le choix de la filière et de
Notre priorité : accélérer les constructions et les réhabilitations
son université. Une telle contrainte oblige bon
dégageant le foncier nécessaire. Nous nous battrons contre les augmentations de loyer. Celles-ci doivent le cas échéant être compensées par le « déplafonnement » de l’aide au logement, qui permet de maintenir stable le «
nombre d’étudiants à abandonner leur projet
Construire et réhabiliter des logements CROUS
ou à travailler pour payer leur loyer. Alors qu’il
est la première réponse que l’Etat doit mettre
devrait permettre à tous de faire et assumer
en œuvre pour faire face à la situation de pénu-
u
ses propres choix de vie, les galères de loge-
rie actuelle. Le gouvernement ne respecte pas
ciaux, nous demandons que l’Etat se dote de
reste à charge » de l’étudiant. Pour rattraper les retards du plan An-
ment que rencontrent les étudiants les
nouveaux objectifs : 8462 chambres
empêchent en fait d’accéder à l’auto-
construites
nomie. 93% des étudiants qui vivent
chaque année de 2010 à 2014.
et
9133
réhabilitées
chez leurs parents déclarent d’ailleurs le faire par obligation. Il y a donc ur-
u
gence à agir pour augmenter l’offre
habilitations s’accélèrent tout en main-
publique du CROUS et réglementer
tenant des loyers très sociaux et un
l’offre privée.
nombre de places équivalent après
Nous veillerons à ce que les ré-
rénovation.
Pour des logements CROUS à loyer modéré et de qualité
Une exigence : faire respecter le critère social et des normes de confort pour chaque opération immobilière
Pour les candidats « UNEF et associations étudiantes », la priorité est d’exiger l’amélioration de l’offre de logements sociaux étudiants gérés par
Construire des logements sociaux
les CROUS.
pour les étudiants, c’est bien sûr plus d’étudiants bénéficiaires, mais cela
Le CROUS est le service public de la
permet aussi d’enrayer les hausses de
vie étudiante. A ce titre, il assure une
loyers dans le privé.
attribution des logements sur critères sociaux, des loyers de sortie modérés,
Les élus « UNEF et associations étu-
et il associe les étudiants à sa ges-
diantes » défendent :
tion. Nous demandons d’ailleurs que plus de moyens soient débloqués en
u Un référentiel pour des résidences
faveur des conseils de résidence afin
universitaires modernes, co-élaboré
de favoriser le lien social dans nos ci-
avec les élus étudiants du CNOUS :
tés U et de permettre aux étudiants de
10
pour un logement adapté et équipé,
réaliser les projets dont ils sont à l’initiative. Le
les engagements pris par l’Etat en 2004 (Plan
répondant aux besoins de confort des étudiants
CROUS doit rester le seul opérateur qui garan-
Anciaux) : le retard accumulé depuis cette
(WC et douche individuels, mobilier neuf, accès
tit des logements adaptés aux besoins priori-
date par rapport aux objectifs de ce plan est
gratuit à Internet haut débit…). La place des
taires des étudiants.
aujourd’hui de 17300 constructions et 10600
services communs doit par ailleurs être inté-
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Logement
ts à un logement autonome ! grée à la définition de ce référentiel afin que les
sidences étudiantes privées qui imposent aux
les besoins des étudiants et d’y apporter des
infrastructures collectives soient adaptées aux
étudiants des contraintes en termes de garan-
prestations adaptées.
besoins des étudiants.
tie et de caution. Nous veillerons à ce que la loi sur la réquisition des logements vides soit res-
u
L’intégration
des
logements
pectée. Alors que
Agir sur le parc privé face à l’explosion des loyers
construits au cœur des
l’absence de fon-
villes, dans le cadre
cier disponible est
Il est impossible de faciliter l’accès à un loge-
d’une politique urbaine
une des premières
ment autonome sans une politique volontariste
afin de ne pas faire des
causes
re-
réglementant le parc privé. Nous réclamons en
résidences universitaires
tards de construc-
priorité l’augmentation des aides au logement
de simples cités-dortoirs.
tion,
le
respect
(APL et ALS) et le maintien de leur caractère
de
cette
régle-
universel. Ces aides sont en effet les seules à
u Des équipements ma-
mentation
doit
être calculées en fonction de la situation per-
tériels spécifiques doivent
faciliter et accé-
sonnelle de l’étudiant et à favoriser ainsi leur
être financés par l’Etat et
lérer l’ouverture
accès à l’autonomie. C’est aussi le seul moyen
les collectivités, pour que
de
pour des milliers d’étudiants d’accéder à un lo-
nos résidences universi-
logements
à
gement dans un parc saturé et aux loyers non
taires soient de réels lieux
destination des
réglementés. En 10 ans, ces aides n’ont qua-
étudiants.
siment pas augmenté alors que les loyers ont
de vie pour les étudiants. u
La diversification des
types de logements disponibles dans chaque nouvelle résidence construite, afin d’y améliorer la mixité,
ie, Damien et Mélan 22 et 23 ans, habitent chacun chez ts. paren leurs
nouveaux
doublé.
Un droit au logement pour les étudiants !
tout en maintenant une offre de logements très sociale.
des
Nous
ferons
en sorte que
u Les élus « UNEF et associations étudiantes »
les
défendent l’augmentation des aides au logement
CROUS
prennent gestion
en
de 10% par an pendant 5 ans afin de rattraper
l’en-
les augmentations de loyer dans le privé ces der-
semble des pro-
nières années
jets immobiliers (notamment dans le cadre du Plan Campus) en tant qu’acteur unique de vie
Mobiliser les collectivités loétudiante, car ils sont mieux à même d’identifier cales et l’Etat pour faire du CROUS l’opérateur unique « Nous avons obtenu une accélération impordu logement étudiant tante des constructions de logement »
u
Les étudiants logés dans le privé doivent
être exonérés de la taxe d’habitation (comme c’est le cas pour les résidents en cité U des CROUS), qui représente l’équivalent d’un mois de loyer supplémentaire.
Les élus « UNEF et associa-
« En tant que Vice-présidente étudiante du
u Il faut limiter les loyers des petites
tions étudiantes » intervien-
CROUS de Paris, je me suis battue avec les
surfaces et au moment du change-
nent auprès de l’Etat et des
autres élus pour que le budget d’investissement
ment de locataire par la loi (ce sont
collectivités locales pour la
augmente, notamment lors des négociations de
ces loyers à la relocation qui aug-
mobilisation de crédits, de ter-
contractualisation entre le CNOUS et le CROUS
mentent le plus vite) afin de lever les
rains et de foncier disponible
pour déterminer l’enveloppe pour le logement à
barrières à l’emménagement et en
à proximité des campus. Pour
Paris où la crise du logement est particulière-
finir avec un parc privé sans règle qui
limiter les coûts, il faut faire en
ment violente pour les étudiants. Au début de
exclut les jeunes et les étudiants.
sorte que l’Etat et les collecti-
notre mandat il y avait moins d’1% des étudiants à Paris bénéficiant
vités cèdent leurs terrains aux
d’une chambre en résidence CROUS (contre une moyenne de 7% au
u Nous réclamons la généralisation
CROUS à titre gratuit. Nous
niveau national). En 2 ans ce sont plus de 1000 chambres qui ont été
des dispositifs de cautionnement soli-
veillerons également à ce que
ouvertes à Paris. Dans les 4 ans à venir, la mairie de Paris s’est enga-
daire (GRL, Locapass) à tous les étu-
les subventions publiques ser-
gée à ouvrir 4000 chambres. Mais les financements complémentaires
diants (non-boursiers, étrangers) qui
vent exclusivement à la réali-
de l’Etat tardent à arriver »
se substituent à la caution parentale
sation de logements CROUS. Nous refuserons que les crédits de l’Etat ou des collectivi-
Julie MANDELBAUM, élue « UNEF et associations étudiantes » au CROUS de Paris
et au dépôt de garantie (un mois de loyer en général)
tés locales financent des ré-
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
11
Service public Face au désengagement de l’État
Défendre le service public du CROUS !
Les élus « UNEF et associations étudiantes »
u
Nous défendrons le service public
dences privées profitent d’un marché immobilier
sont attachés au service public des CROUS et
parce qu’il est le seul à pouvoir garantir
en tension pour exiger des loyers élevés et des
à ses missions. Dans un contexte où les protec-
l’égalité sur tout le territoire. Bien que cer-
cautions contraignantes. Les élus « UNEF et
tions collectives sont attaquées, les CROUS ne
tains sites universitaires restent encore privés
associations étudiantes » défendront le CROUS
sont pas épargnés. Les œuvres universitaires
de ses services, le réseau CNOUS-CROUS est
car il est la garantie du critère social et de pres-
ont pour mission de répondre aux besoins so-
le service public de la vie étudiante et à ce titre,
tations adaptées aux besoins des étudiants. Les
ciaux des étudiants tout en les associant à leur
il est le seul à pouvoir assurer la continuité de
loyers sont plafonnés, les résidents sont exoné-
gestion. Si les CROUS ont accompagné par
ses missions sur tout le territoire. C’est la raison
rés de la taxe d’habitation, les prestations dans
leurs services la massification de l’enseigne-
pour laquelle les élus « UNEF et associations
la restauration répondent à une double exigence
ment supérieur jusque dans les années 1990,
étudiantes » se battront pour étendre ce réseau
sociale et qualitative à laquelle les restaurateurs
le désengagement de l’Etat les fragilise et se
en développant des services (restaurants, café-
privés ne sont pas soumis : prix unitaire et social
répercute sur la qualité des services aux étu-
téria, résidences) sur l’ensemble des sites uni-
du ticket de restauration, qualité nutritionnelle
diants. Les crédits de fonctionnement alloués
versitaires afin de couvrir les besoins de tous
assurant l’équilibre alimentaire,… Alors que les
au réseau des œuvres ne suffisent pas, ce qui
les étudiants, quelle que soit leur filière, leur ori-
conditions de vie des étudiants se dégradent
ne permet pas aux CROUS d’accomplir plei-
gine géographique ou leur lieu d’étude. Parce
constamment, la défense du service public et de
nement leurs missions : les fermetures de res-
que les étudiants n’ont pas de revenu stable,
sa mission sociale sera au cœur de l’action des
taurants et de cafétérias, les difficultés à traiter
le service public du CROUS a un rôle essentiel
élus « UNEF et associations étudiantes ».
les demandes de bourses, l’augmentation des
en permettant aux étudiants d’avoir accès à ses
loyers en résidence, le manque d’assistantes
prestations en échange de tarifs sociaux.
u
Nous défendrons le service public des
CROUS car il associe les étudiants à sa
sociales pour faire face à l’augmentation des besoins, les problèmes d’entretien et de sécu-
u
Nous défendrons le service public parce
gestion. Unique en son genre, le réseau des
rité des résidences CROUS… sont autant de
que les CROUS appliquent le critère social
œuvres universitaires a toujours donné une
conséquences de la pénurie dans laquelle le
à toutes leurs missions. Le caractère public
place importante aux étudiants dans son admi-
gouvernement maintient les CROUS.
des CROUS garantit l’absence de profits et les
nistration (bien qu’à une époque, les étudiants
marges dégagées par leur activité sont ainsi
représentaient la majorité des membres du
Après s’être battus pendant deux ans pour
réinjectées dans les prestations du réseau des
Conseil d’administration, ils représentent au-
défendre le service public des CROUS (en
œuvres. Lorsque les universités ou les collec-
jourd’hui entre 1/4 et 1/3 du CA). Pourquoi ?
obtenant notamment une rallonge budgé-
tivités privilégient des prestataires privés (café-
D’une part, parce que ce sont les étudiants de
taire de 2,5 millions d’euros pour la res-
térias privées, résidences privées,…), aucune
l’UNEF qui ont fondé les œuvres universitaires
tauration universitaire), les élus « UNEF et
garantie n’est apportée sur le caractère social
au début du XXème siècle et d’autre part, parce
associations étudiantes » comptent s’ap-
des prestations et leur qualité. Pour la restaura-
que les étudiants sont les plus à même d’identi-
puyer sur une légitimité renforcée par les
tion, nous assistons soit à des tarifs supérieurs,
fier leurs besoins et d’y apporter des réponses.
élections pour mettre un coup d’arrêt à la
soit à des prestations de qualité médiocre ou de
Les élus « UNEF et associations étudiantes »
remise en cause du service public.
quantité insuffisante. Pour le logement, les rési-
sont attachés à la gestion par les étudiants de leurs propres affaires. Ils s’investissent donc fortement dans la gestion des CROUS et dans tous ses aspects (budget, commission d’attribution des aides d’urgence, culture, négociations de contractualisation CNOUS-CROUS, trouver de nouveaux terrains auprès de l’État et des collectivités territoriales pour pouvoir construire de nouveaux logements...)
Donner aux CROUS les moyens d’assurer leur mission sociale Contraints de fonctionner sur fonds propres en l’absence de crédits suffisants de l’Etat, les CROUS font peser sur les étudiants le coût de ce désengagement. Les loyers et les prix augmentent plus vite que l’inflation dans la plupart des CROUS en raison de la hausse du prix
12
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Service public de l’énergie, des denrées alimentaires et des
Toutes les bourses d’enseignement su-
avoir un seul interlocuteur chargé de la vie étu-
fluides. Le nombre de personnels est insuffi-
périeur doivent être gérées par le réseau
diante. Il s’agit aussi d’associer les étudiants
sant pour assurer l’entretien et la sécurité de
CNOUS-CROUS. Il en va de même pour les
à toutes les dimensions de la vie étudiante et
nombreuses résidences.
bourses aujourd’hui gérées par les collecti-
de permettre aux étudiants ne dépendant pas
vités (comme les bourses des étudiants en
des universités d’avoir accès aux mêmes ser-
u Les élus « UNEF et associations étudiantes
IFSI qui dépendent des Conseils régionaux).
vices de vie étudiante. C’est pourquoi nous revendiquons l’extension des missions du
» s’engageront aux côtés des personnels pour améliorer leurs conditions de travail et les
u
Enfin, les élus « UNEF et associations
CROUS, afin qu’il puisse notamment gé-
services du CROUS. Il faut créer des postes
étudiantes » se battent pour la gestion par
rer l’encadrement du sport universitaire, la
qualifiés afin de répondre aux besoins crois-
le CNOUS et les CROUS du versement des
coordination des services de santé et des
sants des étudiants et augmenter les crédits du
bourses. Aujourd’hui, les bourses sont versées
futurs centres de santé (aujourd’hui gérés
CROUS afin que des services de qualité puis-
par les rectorats et les CROUS ne gèrent que
par les universités à travers les MPU) et
sent être assurés (ouvertures de restaurants
le Dossier Social Etudiant. La complexité de
enfin les guichets uniques pour la mobilité
universitaires le soir, offre de restauration dans
ce système est la cause principale des retards
entrante et sortante.
tous les sites universitaires…).
dans le versement des bourses.
Nous nous fixons pour objectif d’avoir un
Les élus « UNEF et associations étudiantes
gestion les services de la vie étudiante car
service de restauration pour tous les sites
» défendent une solution immédiatement
elles auraient une tendance naturelle à privilé-
de plus de 150 étudiants et une résidence
applicable qui réduirait largement les dé-
gier leur attractivité plutôt que l’égalité d’accès
universitaires pour tous les sites de plus de
lais de versement des bourses : le transfert
pour tous et sur l’ensemble du territoire. C’est
500 étudiants.
de l’argent des bourses des rectorats aux
pourquoi les élus « UNEF et associations étu-
CROUS.
diantes » défendent le CROUS comme opéra-
Ce n’est pas aux universités de prendre en
L’augmentation de l’investissement financier dans le réseau des œuvres doit aussi lui permettre de mieux assurer des missions trop souvent mises de côté, telles que l’amélioration
Faire des CROUS le guichet unique de l’action sociale et de la vie étudiante
teur unique de la vie étudiante. Dans le cadre de la constitution des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) et de la recomposition de la carte universitaire (fusions d’établissements), les élus « UNEF et associa-
des conditions d’accueil des étudiants handicapés. Nous revendiquons notamment que toutes
En plus du Dossier Social Etudiant, le CROUS
tions étudiantes » veilleront à ce que les crédits
les nouvelles constructions de résidences uni-
gère aujourd’hui le logement étudiant, la res-
consacrés aux missions de vie étudiante soient
versitaires respectent les normes nécessaires
tauration et la culture. Les élus « UNEF et
confiés aux CROUS.
à l’accès des personnes à mobilité réduite.
associations étudiantes » ont pour ambition
Pour l’unification du système d’aides : le Dossier Social Etudiant unique u
de faire du CROUS l’opérateur unique de la vie étudiante afin que les étudiants puissent
Le Dossier Social Etudiant unique doit
améliorer la transparence et la rapidité du système. Il s’agit de défendre les mêmes bourses et les mêmes droits pour tous les étudiants. Quelle que soit la formation dans laquelle ils se sont engagés. Aujourd’hui, l’illisibilité du système provient aussi du fait que les bourses sont versées par des organismes différents selon la filière. Les étudiants des établissements dépendants des ministères de la culture et de l’agriculture n’ont pas de visibilité sur les aides dont ils peuvent bénéficier. Ces deux dernières années, les élus « UNEF et associations étudiantes » ont obtenu la gestion par le réseau CNOUS-CROUS des bourses des étudiants en écoles d’architecture (auparavant gérées par le ministère de la Culture). Il faut poursuivre ce mouvement d’unification du système d’aide :
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
13
Projet Protéger la période d’insertion professionnelle ! La crise économique frappe d’abord les jeunes,
au moins de 25 ans, véri-
exclus des dispositifs de droit commun une
table trappe à bas salaire
d’établir un cadrage national
fois entrés sur le marché du travail (chômage,
a prouvé son inefficacité à
des diplômes pour permettre
minimas sociaux). En l’absence de statut pro-
cause de critères d’attri-
leur reconnaissance dans le
tégeant la période d’insertion et de reconnais-
bution beaucoup trop res-
droit du travail pour des em-
sance des diplômes sur le marché du travail,
trictifs. Les élus « UNEF et
plois correspondants aux qua-
le chômage et la précarité sont le lot commun
associations étudiantes »
lifications.
d’une génération privée de débouchés profes-
refusent qu’insertion pro-
sionnels adaptés aux qualifications.
fessionnelle rime avec
Enfin, pour que l’Etat se dote
bizutage social et défen-
de
dent des mesures immé-
au chômage de masse des
diates pour contrecarrer
jeunes, nous exigeons l’arrêt
Les jeunes, grands exclus des dispositifs anti-crise.
entière. Il est indispensable
les impacts de la crise. Depuis le début de la crise économique, le chômage des jeunes a augmenté de près de 6 points, pour s’établir à 24% en décembre 2009. Moins d’un jeune diplômé sur deux en emploi exerce une activité en CDI. Face à cette situation de plus en plus alarmante, le gouver-
Pour une insertion professionnelle durable: protéger les jeunes et reconnaitre leurs qualifications !
nement a exclu les jeunes de l’ensemble des
véritables
leviers
face
des suppressions de postes ouverts aux concours. Les élus « UNEF & associations étudiantes » défendent La mise en place d’une allocation de recherche de premier emploi, attribuée à l’ensemble des jeunes de moins de 25 ans inscrits au Pôle
mesures « anti-crise » (prime de solidarité ac-
Face à l’urgence sociale, la société doit pro-
emploi et d’un montant d’au minimum 50% du
tive versée à 4 millions de foyer à l’exclusion
téger les jeunes au moment de l’entrée sur
SMIC, ainsi que l’accès aux tarifs sociaux dont
des moins de 25 ans). La seule mesure es-
le marché du travail car l’insertion détermine
bénéficient les étudiants.
tampillée « jeunes », l’élargissement du RSA
fortement le parcours professionnel d’une vie
DOM-TOM un droit au « Passeport mobilité » géré
par le CNOUS !
Si tous les étudiants voient leurs conditions de
en métropole dans une filière inexistante ou
vie se dégrader, les étudiants des DOM sont
saturée dans le DOM. Il est financé par le mi-
particulièrement frappés par la précarité : in-
nistère de l’Outre-mer et géré par le CNOUS.
Les élus « UNEF et associations étudiantes » défendent le droit au « Passeport mobilité »
jeunes actifs… Les conditions d’accès des étu-
Depuis plusieurs années, le ministère de
Alors que près de 10 000 étudiants ultra-ma-
diants à l’enseignement supérieur s’en trouvent
l’Outre-mer n’attribue pas au CNOUS les cré-
rins bénéficient chaque année du « Passeport
dégradées et le nombre d’étudiants contraints
dits nécessaires au financement du « Passe-
mobilité », les élus « UNEF et associations étu-
d’abandonner leurs études ne cesse de croître.
port mobilité » ou bien le verse très tardivement,
diantes » s’engagent à :
Les élus « UNEF et associations étudiantes »
obligeant le CNOUS à financer le dispositif sur
u
sont attachés à l’égalité entre les DOM et la mé-
ses fonds propres.
fendre le droit au « Passeport mobilité » pour
flation record, chômage touchant la moitié des
tropole et à une présence forte du service public
les étudiants ultra-marins ;
d’enseignement supérieur et des CROUS dans
Cette situation a conduit à remettre en cause
u
ces départements.
la gestion par le CNOUS du « Passeport
tères d’éligibilité afin que plus d’étudiants puis-
mobilité » pour la transférer à l’Agence de
sent en bénéficier ;
l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM). Ce
u
transfert aura pour conséquence de rendre le
bilise tous les crédits nécessaires à son finan-
Contre la remise en cause du « Passeport mobilité »
14
Mettre tous les moyens en œuvre pour dé-
Se battre pour l’assouplissement des cri-
Exiger que le ministère de l’Outre-mer mo-
système opaque (la gestion CNOUS garantis-
cement ;
Pour pallier l’offre insuffisante de formation
sait la transparence devant les élus étudiants)
u
pour les étudiants ultra-marins, le « Passeport
et risque d’être l’occasion pour le ministère de
ultra-marins et le CNOUS puissent coordonner
mobilité » a été mis en place en 2002. Ce dis-
l’Outre-mer de couper les crédits !
ce dispositif afin de garantir la transparence
Faire le nécessaire pour que les CROUS
positif ouvre un droit au financement d’un billet
dans l’attribution et le financement de ce pas-
aller-retour par an pour poursuivre ses études
seport.
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
Projet L’engagement de la liste «UNEF et associations étudiantes»
pour démocratiser l’accès aux transports et à la culture
Un accès universel à la culture pour l’égalité de tous devant la formation.
culturelle qui s’installe dans le milieu étudiant,
conduites par les CROUS, les universités et les
entrainant des inégalités flagrantes face la
collectivités locales.
réussite. C’est pourquoi, dans l’engagement pour un accès pérenne de tous à la culture et à
Si l’accès à la culture est aujourd’hui un élé-
la réussite, nous revendiquons :
ment indispensable à l’émancipation des
Une offre de transports publics en adéquation avec les rythmes et les budgets des étudiants.
jeunes, il conditionne de plus en plus sou-
u
vent la réussite des étudiants. L’inégalité des
grâce à la mise en place d’un pass’ culture
Encore
offres culturelles suivant son lieu d’étude, ou
national pour tous. Ce pass’ doit garantir les
confrontés à des réseaux de transports en
encore l’absence de politique d’Etat d’accès
mêmes droits en matière d’accès à la culture
communs inadaptés aux campus universitaires,
à la culture, rompt l’égalité des conditions de
pour les étudiants sur tout le territoire.
aux horaires de cours ou à leur budget. Bus
passage des
Un accès universel à la culture garanti
épreuves de culture générale
par exemple. C’est donc une véritable fracture
aujourd’hui,
trop
d’étudiants sont
ne desservant pas les universités, fréquence u
L’augmentation du budget alloué aux
de passage beaucoup trop faible, dernier bus
commissions cultur’actions, qui
passant avant 20h, abonnement trop onéreux,
suite au travail des élus « UNEF
etc. En lien avec les collectivités locales, les
& associations étudiantes »
candidats « UNEF & associations étudiantes
sont présidées par les élus étu-
» se battront pour une meilleure adaptation du
diants.
fonctionnement des réseaux de transport en commun aux besoins des étudiants, partout où
u
L’attribution de fonds aux
cela est nécessaire.
conseils de résidences pour permettre l’animation des rési-
De plus, en s’appuyant sur les demi-tarifs
dences universitaires.
étudiant déjà obtenus par les élus « UNEF et associations étudiantes » à Lyon, Toulouse ou
u
L’amélioration de la coordi-
nation des politiques culturelles
Paris, nous exigerons la généralisation de cette mesure sur tout le territoire.
Relever le défi écologique ! Défendre la planète,
améliorer nos conditions de vie !
Des repas de qualité pour les étudiants.
Alors que l’urgence à agir face à la crise éco-
Les élus « UNEF et associations étudiantes »
u
logique s’accroit, les CROUS doivent se saisir
se battront pour :
Mettre en place une politique d’achat aux producteurs locaux permettra d’améliorer la qua-
de cet enjeu en intégrant cette question à tous Le respect des normes Haute Qualité En-
lité des repas en achetant des produits plus
miers concernés quant à
vironnemental (HQE) à chaque
frais. La réduction des coûts pour le CROUS
l’avenir de notre planète,
rénovation ou construction de
permettra d’investir dans des produits bio en
doivent être au cœur de
cité universitaire permettant ainsi
passant des partenariats avec des producteurs
ces préoccupations.
des économies d’énergie. Ces
locaux bio sans augmentation du tarif pour les
normes, qui permettent une ré-
étudiants
les niveaux de leur activité. Les jeunes, pre-
u
C’est un combat pour
duction des coûts en énergie, doi-
notre avenir mais aussi
vent permettre de se répercuter
u
pour l’amélioration immé-
sur les coûts des loyers.
communs. Forts de notre rapport de force à l’is-
Développer les réseaux de transports en
sue des élections aux CROUS, les élus « UNEF
diate de nos conditions de vie. Il ne s’agit pas de
u Une politique cohérente vis-à-
et associations étudiantes » se battront auprès
mettre en place quelques
vis de ses fournisseurs en ache-
des collectivités locales pour des campus et des
mesures gadgets dans quelques CROUS,
tant ses produits aux producteurs locaux. Cela
sites universitaires accessibles aux étudiants
mais bien d’engager au sein du CNOUS et des
permettra de réduire le coût en énergie des
ainsi que pour la réduction des coûts des trans-
CROUS une véritable révolution écologique
transports de marchandise et de réduire les
ports avec la mise en place d’un demi-tarif étu-
pour améliorer nos conditions de vie en matière
coûts d’achat pour le CROUS.
diant partout.
de logement, restauration, transports etc.
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010
15
Projet Pour une restauration universitaire accessible à tous ! Fondée sur le critère social, la restauration universitaire est fondée sur le principe de parité : l’Etat est censé financer 50% du prix de
Un financement suffisant pour une restauration de qualité pour tous
chaque repas, et les étudiants l’autre moitié. Le
sur la prise en charge de repas afin d’aider les étudiants en difficulté.
Les élus « UNEF et associations étudiantes » opposés à toute remise en cause du tarif unique et social
désengagement de l’Etat conduit aujourd’hui à
Face au désengagement financier de l’Etat, les
une remise en cause de ce principe de parité.
élus « UNEF et associations étudiantes » se
Les CROUS sont obligés de faire supporter
sont battus dans chaque CROUS et au CNOUS
aux étudiants le coût de ce désengagement,
et ont obtenu une rallonge budgétaire de 2,5
au détriment d’une restauration de qualité à ta-
millions d’euros au titre de la restauration uni-
Alors que certains entendent remettre en cause
rif social. Une enquête publiée en 2008 par le
versitaire pour 2010.
le tarif unique du ticket de RU , garant du service
CROUS d’Aix-Marseille montre que plus d’1/4
social rendu par le CROUS, nous nous opposons
des étudiants consacre moins de 100 euros par
Un financement suffisant pour revenir à la
à toute remise en cause de ce tarif (2,90 € au-
mois à l’alimentation. Nous refusons que les
parité de financement (50% Etat/50% étu-
jourd’hui).
étudiants soient obligés de réduire leur budget
diant, contre 60% et 40% aujourd’hui) est
alimentation pour faire face à l’augmentation
nécessaire. La garantie d’un repas complet
Cela reviendrait à contourner le problème du fi-
des dépenses obligatoires. Les élus « UNEF
(un plat chaud, trois périphérique : entrée, des-
nancement pour le faire assumer une fois de plus
et associations étudiantes » défendent une ali-
sert, fruit) dans tous les restaurants CROUS
par les étudiants. Alors que les étudiants n’ont
mentation équilibrée pour tous et refusent que
doit être réaffirmée. Nous travaillerons afin que
aucun revenu stable, les élus « UNEF et asso-
la précarité sociale s’accompagne d’une préca-
les CROUS puissent servir aux étudiants des
ciations étudiantes » seront très vigilants pour
rité sanitaire.
repas garantis sans OGM. Nous engagerons
défendre l’accès à un repas de qualité à un tarif
également les collectivités territoriales et l’Etat
social et unique.
Renforcer le rôle des élus
pour leur donner les moyens d’agir efficacement
Donner les moyens d’agir aux élus étudiants Il faut permettre aux élus étudiants d’agir efficacement au service des étudiants. Cela nécessite des moyens. La mise à disposition de locaux équipés pour les élus est par exemple détermi-
diants d’être systématiquement associés par
de formation, notamment à destination des nou-
l’équipe de direction du CROUS, à l’ensemble
veaux élus, sur le fonctionnement du CROUS, le
des travaux qui concernent directement les étu-
rôle des élus au Conseil d’Administration ou dans
diants.
les commissions, sur la défense individuelle des
Donner toute sa place au Viceprésident Etudiant
nante pour leur permettre de travailler et de se
gers…) ou encore sur les grand dossiers d’actualité, les réformes en cours, nouveaux décrets, nouvelles lois etc.
réunir. C’est aussi ce qui leur permet de tenir des
Le rôle du Vice-président étudiant est détermi-
permanences pour accueillir individuellement les
nant. En lien étroit avec le Directeur il doit re-
étudiants en cas de problèmes de logement, de
présenter le CROUS auprès des élus, des uni-
demandes d’information sur les aides sociales,
versités, des collectivités territoriales etc. Il porte
ou pour accueillir les étudiants étrangers en dif-
Coordonner l’action des élus sur le territoire
la voix des usagers auprès des partenaires du
Présents dans tous les CROUS, les élus « UNEF
Donner
CROUS pour obtenir des financements pour le
& associations étudiantes » animent un véritable
les moyens aux
logement, pour renforcer le lien CROUS/univer-
réseau d’élus étudiants. L’objectif est notamment
élus
étudiants
sité sur la restauration ou la mise en place de
de mutualiser les bonnes expériences (mise en
d’agir c’est aussi
guichet unique, pour développer et rendre ac-
place de guichet unique, définition de critères
leur
cessible les transports en commun au plus grand
d’attribution des aides d’urgence, innovations en
nombre en partenariat avec les collectivités etc.
matière de restauration étudiante…). Cela passe
ficulté.
permettre
de saisir tous les enjeux et de maîtriser les dossiers du
CROUS
organisant
16
étudiants (commission FNAU, étudiants étran-
en
Former les élus, se donner les moyens d’agir
notamment par une lettre d’information de l’aide sociale et une Lettre des élus. Les liens forts entre nos élus dans les CROUS et au CNOUS nous permettent aussi de coordonner notre inter-
des
formations sur les questions les plus techniques
Pour permettre aux élus de tous les CROUS de
vention pour défendre au mieux les étudiants lors
comme le budget, le logement etc. Enfin, il est
remplir au mieux leur mandat, les élus « UNEF &
des contractualisations par exemple.
plus que nécessaire de permettre aux élus étu-
associations étudiantes » animent des séances
La Lettre Des Élus n°162 - Numéro Spécial élections au CNOUS - Mars 2010