Book anaïs vigneron 2016

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PORTFOLIO ANAÏS VIGNERON


Photographie avec un appareil photo jetable, au Mexique Ă Guanajato. Moi dans les cactus.


SOMMAIRE

PROJETS RECUEILS D’ILLUSTRATIONS ÉCRITS EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES PROJETS PERSONNELS INFORMATIONS PERSONNELLES



PROJETS


ÉCOLE MATERNELLE DU CLOS DES CAPUCINS C’est dans le cadre d’un workshop organisé par mon studio et dirigé par l’architecte Francisco Vieira de Campos de l’agence Ménos é Mais Architectes à Porto que nous avons pendant une semaine travaillé sur le thème de la LIMITE. Le programme du workshop était de faire une école maternelle dans le Clos des Capucins à Meylan, un site délimité par un mur continu. ” l’enjeu du worshop est de proposer un projet qui participera et qui fabriquera cette limite. La limite sera pensée comme une discipline de projet. Le site se définit par un plein contenu dans un vide entouré par une imite continue.”Le programme étant de trouver des locaux d’environ 340 m2 et un espace extérieur d’environ 200m2, il fallait que le projet propose une ouverture dans le mur existant pour accéder à l’école et une autre pour accéder au parc.Nous étions trois étudiants à réalisé ce projet, durant la visite du site nous avons parcouru la totalité du clos et avons longé le mur de l’intérieur puis de l’extérieur. Un incident dans le mur à retenu notre attention, le mur était deux fois plus haut, subissais une courbe anormale et était très horizontale au lieu de suivre la pente du terrain. C’est à partir de ce moment là et de cet endroit précis du site que nous avons décider de travailler. L’idée principale de ce workshop étant la limite que produit ce mur nous avons décidé de prendre le parti prix d’ouvrir le mur sur cet “incidence” et de prolonger le mur par sa hauteur et son épaisseur pour qu’il forme une séquence d’entrée et à nouveau un enclos. L’idée était de proposé un mur qui s’enroule pour accueillir une école et une entrée au parc sans que jamais le mur ne s’interrompe ou ne s’ouvre.On a donc choisi une forme forte qui viendrait rompre mais continuer le mur plutôt courbe. L’idée est que l’enclos principal se prolonge pour former un nouvel enclos qui se prolonge aussi pour former un bâtiment. Pour une question de lumière le mur qui se prolonge se transforme en mur de verre mais il conserve l’épaisseur de 50 cm et la hauteur de 4 m.Les références qui nous ont permises d’avancer dans ce projet sont les bureau Zamora à Séville en Espagne d’Alberto Campo Baeza et la piscine à Setúbal au Portugal de Carillho da Graca.

À gauche, photographies de la maquette du projet, on peut voir la continuité du mur du clos qui crée un nouvel enclos. On voit bien le porte-à-faux qui permet de rentrer dans le parc sans ouvrir le mur du clos. À droite, plan masse ombré du projet. À droite axonométrie du projet pour se rendre compte de l’aménagement intérieur, du mur épais en verre. Deux perspectives du projet la première est une vue d’une classe et seconde est une vue extèrieure où l’on voit le mur en porte-à-faux. Pages suivante à droite, Plan du rez-dechaussée et deux coupes dans le projets. À gauche, plan de situation avec le batis en aplat de noir, une élévation du projet et la coupe détailée de la structure.





CIMETIÈRE PAYSAGER Ce premier semestre s’est terminé par la rédaction de mon mémoire préliminaire, je suis arrivée après ces premiers mois de recherche autour du thème du cadrage à une esquisse, une forme, une sorte de sculpture. J’avais pour idée d’orienter cette forme vers un programme de cimetière, je me suis donc tournée vers des références comme le cimetière de Marc Barani à Saint-Pancrace pour son dispositif de deux volumes reliés par un escalier qui resté dans mon idée de cadrage et passage entre deux volumes. A cette référence j’ai ajouté celle du cimetière d’Aldo Rossi avec plus particulièrement le monolithe percé de multiples carrés. Puis le cimetière de César Portela qui dans sa démarche se rapproche du Land Art. Cette dernière référence m’a orienté vers la recherche d’œuvre appartenant au Land Art comme « Observatory » de Robert Moriss ou encore « Shift » de Richard Serra et « Sun Tunel » de Nancy Holt. Dans l’avancement de mon travail je vais développer ce lien avec des principes du Land art tout en restant dans l’architecture. Je propose donc un programme suivant : débarcadère pour l’arrivée en bateau de la famille du defunt avec l’urne. Une chambre de commémoration, un accueil des promeneurs depuis la randonné soit vers le haut du terrain et un accueil depuis le débarcadère vers le bord de mer. Il faut aussi un jardin des souvenirs soit un espace où les familles vont pouvoir disperser les cendres du défunts. Il y aura ensuite une salle des registres où l’ont va trouver les listes des urnes disponibles et de tous les défunts. On va trouver aussi un bureau et un logements pour le gardien du cimetière. Il va falloir des points d’observation et de repos. Il va y avoir un gros travail par rapport au paysage proche et lointain avec les Iles du Riou en face. Ce cimetière se rapproche d’un parc payasagé, il vient particper à ce nouveau mouvement de faire des cimetières verticaux où l’on enterre plus le corps car il n’y a plus le foncier disponible pour et que cette façon de faire est plus économique et meilleur pour l’environnement.

Photographies des maquette de l’esquisse, plusieurs monolithes sont érigés face à la mer et laisse un cadrage entre chaque volumes. Le plan est organisé à partir de la forme circulaire de la côte qui se multiplie et sur laquelle sont disposé régulièrement les unités. À gauche, travail à partir de maquette, évolution du projet, changement de site et évolution de l’esquisse. Maquettes schématiques. À droite, plan du rez-de-chaussée, plan de l’étage et deux coupes du projet.




À gauche, photographies de la maquette associée au plans et coupes. À droite, plan masse ombré du projet.


ÉCOLE D’ARCHITECTURE À NICE Ce projet ce situe sur le port de Nice, c’est un programme scolaire avec un pôle de recherche sur l’architecture accompagné de logements pour les chercheurs que nous avons. Le programme était plutôt bien défini avec deux auditorium dont un avec une échelle adaptée à la ville et l’autre plutôt à l’échelle de l’école. Ainsi que plusieurs salles de studio, un atelier maquette, une reprographie, une salle de cartographie, une grande documentation, une salle informatique et une cafétéria. Ce programme scolaire devait s’accompagner d’une vingtaine de logements tout équipés pour les chercheurs. Nous avions la liberté de revoir le programme, de le fractionner et de faire un espace public en lien. Mon choix à été de séparer les deux programmes, de faire une école le long de la berge existante et les logement perpendiculaire à l’école et à l’entrée de la place. L’école a son rez-de-chaussé tourné vers la ville d’un côté et de l’autre fermé sur le mur de la digue. Le long de cette digue se trouve les accès et donc la circulation intérieure de l’école. À l’étage l’école se tourne cette fois ci du côté de la mer et se ferme à la ville. On a une coupe représentative du projet en S qui permet une double ouverture suivant les fonctions du bâtiment. J’ai décidé de faire le rez-de-chaussée plutôt ouvert et transparent sur la ville et au contraire l’étage est comme une coque déposé sur un socle de verre où j’ai utilisé de l’acier corten. Celui ci est dans les tons orangé rouge comme les bâtiments du port de Nice, l’acier quant à lui rappelle l’esprit du port, de la coque en metal des bateaux sur l’étendu translucide de la mer. En plus du programme scolaire et des logements, j’ai voulu réaménager cet immense espace occupé actuellement par un grand parking. J’ai conservé les deux niveaux existant pour garder le parking en souterrain et faire un programme de commerces face au port qui redynamise cet endroit si bien placé et mal exploité.

Photographie de la maquette du projet en plan masse. Photographie de la maquette du projet depuis l’entrée de l’école sous le parvis à droite. Entrée des logements à gauche. Coupe longitudinale du projet on peut observer l’amphitéâtre et l’auditoriumet les terrasses. Élévations depuis la place végétalisée, on comprend bien les deux parties : la transparence du verre et la dureté de l’acier corten. Élévation depuis la digue, partie toute vitrée vers la mer.



À gauche, plan masse du projet dans port de Nice, Perspective du projet du côté de la digue et de l’entrée de l’école. À droite, trois coupes dans les différents programmes de l’école : l’amphitéâtre, les salles informatiques avec l’entrée du bâtiment et l’auditorium. On voit en élévation les logements et le parking souterrain.



LOGEMENTS À L’ESPLANADE

Le premier travail d’implantation sur cet îlot a été de le diviser. Mon choix s’est fait en quatre îlots pensés à partir des routes et voies de circulation plus ou moins importantes le long de la route de Lyon. J’ai ensuite fais le choix de m’implanter sur la parcelle à l’allure la plus rectangulaire pour pouvoir mettre en place mon principe de nappe en damier. Le tracé des quatre nouveaux îlot à créé des voies de circulations secondaires pour les piétons et les voitures. C’est donc sur le principe de la nappe que j’ai souhaité m’étendre sur l’îlot, c’est une sorte de damier qui a deux attitudes différentes. Dans les nouvelles ruelles il y a des logements surélevés et sur les deux routes principales ont trouve les halls d’entrées des immeubles, les accès aux parking et des commerces. Vers le centre de l’îlot l’une des trois coursives est ouverte sur la rue, elle amène à un grand escalier qui débouche sur une place en cœur d’îlot, celle-ci est accessible par le publique et permet aux habitants de rejoindre les différentes coursives et différents logements. C’est un lieu de rassemblement et de rencontre, on y trouve à chaque étage une buanderie commune. Les logements sont pratiquement tous à double orientation sauf ceux dans les angles où dans les situations particulières où il y a plus d’ouvertures. Ce sont des logements en longueur avec un couloir qui dessert les différentes pièces, il n’y a aucun vis à vis et un espace extérieur alors que les logements se trouvent dans un tissu très dense. Il y a plusieurs typologies de logement allant du simplex au duplex, du T2 au T5 ce qui permet une grande diversité d’habitants.


À droite, plan du RDC du projet où on peut voir le parking intérieur. À gauche, plan du R+1 avec la cour intérieure. Coupe intérieure du projet dans la place et élévation dans les nouvelles ruelles.



À droite, plan masse du site de l’Esplanade à Grenoble . À gauche, une photographie de la maquette du projet complet au 1/500 et deux autres photographies d’une maquette d’un morceau du projet.


CHAI VITICOLE À CHINGNIN Le projet était de réaliser un chai viticole en région montagneuse, sur un site classé historique par la présence de 4 tours. Le site se situe près d’un village, d’un château classé monument historique, le terrain est placé sur des collines et au centre se trouve une petite cuvette où les vignes prennent tout l’espace, le site est lui entouré de montagnes. Le projet devait contenir l’ensemble des bâtiments de vinification, c’est à dire le local de vinification, de stock des matières sèches, mise en bouteille, stock des tonneaux, accueil du public, espace de vente et d’exposition et pour terminer 7 logements entre 25 et 50 m2 pour les employés. Pour ce projet mon axe de travail a été l’emplacement entre les deux tours à l’est, celles-ci dominaient tout le site et avaient l’avantage d’être au calme de l’autoroute. J’ai souhaité conserver le chemin piéton existant entre les deux tours et en faire l’axe majeur de mon projet, chaque bâtiments serait organisé autour de cet axe, chacun ayant sa fonction propre. C’est donc un projet fragmenté. L’axe majeur entre les tours est rythmé par les points d’observation entre les bâtiments. Ils suivent les courbes tu terrain ce qui permet d’obtenir plusieurs niveaux et suivant les fonctions certains sont enterrés ou très ouvert sur l’extérieur. Par exemple le local de stock des tonneaux est enterré pour des questions de conservation du vin et l’accueil est très ouvert sur l’extérieur. En ce qui concerne le choix des matériaux la structure est en béton banché apparente pour se rapprocher de l’aspect poreux des montagne, et naturel du site par le fait que le béton soit banché.


À droite, plan masse du site de Chignin. Plan du RDC avec les vignes, les voiries et la végétation, on peut voir les espaces enterrés et les types percés sur le paysage, les accès. Maquette du chai vue depuis la plus petite tour soit l’entrée du chai pour les visiteurs. Maquette du chai, vue depuis le bas du site, on peut voir les percés dans le bâtiment à l’arrière et les espaces d’observation entre les trois bâtiments. Maquette du chai qui permet d’apprécier les différentes hauteurs des bâtiments et leurs emprises au sol par rapport aux courbes de niveaux du terrain. Élévation vue de face du projet.


Élévation du chai vue depuis l’entrée des logements, près de la plus haute tour et donc en haut du site, on peut voir la différence de hauteur des bâtiments. Coupe entre les deux premier bâtiments juste après la plus petite tour, on peut voir les différences de niveaux et l’axe entre les deux bâtiment qui laisse la vue libre sur la plus haute tour.


Coupe dans les trois premiers bâtiment , on peut ainsi voir les différentes organisations intérieures. Coupe entre les deux tours qui permet de souligner le chemin piéton entre les tours et l’organisation entre les différents bâtiments. Maquette du chai, vue depuis l’arrière des logements , on peut voir les loggias et l’entrée pour les camions qui viennent déposer la récolte de raisin. Maquette du chai , vue générale sur le projet qui permet de mettre en avant l’axe centrale entre les deux tours.


20 LOGEMENTS

Ce projet a tout d’abord était une analyse du quartier Berriat à Grenoble. Il est aussi un projet d’un vaingtaine de logements ainsi qu’un programme annexe. Après l’analyse il a fallu trouver un lieu où implanter le (les) bâtiment(s) où il était nécessaire de construire des logements. J’ai décidé d’implanter le projet sur l’axe Nicolas Chorier dans le parc Waldeck Rousseau qui est déjà entouré de nombreuses habitations. Ce programme devait inclure un équipement public, j’ai choisi de réimplanter une Maison de la Jeunesse et de la Culture. Le travail urbain consisté à re-parcelliser plus régulièrement le quartier, redonner des limites aux îlots, donner une vraie identité au parc et créer des accès plus praticables au quartier par la modification de certaines voies de circulation. Pour respecter le contexte existant des logements il a fallu trouver un compromis entre les maisons pavillonnaires et les immeubles d’habitations, ainsi que les différentes hauteurs présentes (RDC à R+7). C’est donc avec une mixité des typologies de logements : simplexes, duplex, maisons individuelles et les hauteurs (RDC, R+2, R+4) que le programme de 20 logements s’insère dans son contexte. Le principe de la plus grande partie des logements est d’être traversant et d’avoir une double hauteur sous plafond dans le salon. Il puis a aussi des espaces tampons entre la rue et le logement (loggias, deck extérieur, accès aux logements du RDC par un escalier qui créer un sas d’entrée) qui donne beaucoup de qualité aux logements. Désormais le cœur d’îlot est déserté des voitures qui stationnaient auparavant aux pieds des immeubles et il est devenu privé pour ses riverains.


Plan du rez-de-chaussée avec l’aménagement végétal. Détail de façade avec les matériaux du projet, le bardage bois et les briques. Coupe dans la partie du bâtiment annexe. Coupe transversale dans les duplex qui permet de voir la double hauteur et l’accès à l’étage. Coupe transversale dans une maison individuelle.


HALLE DE MARCHÉ

Projet de 2ème année individuel, il met en lien le projet et la mécanique des structures avec Mr Baverel professeur en ingénierie. La halle de marché devait être fermée et couverte, avoir une superficie d’environ 800 m2 dans un lieu fictif. Le programme comprenait des bureaux, des locaux et un bar, la totalité de la halle devait avoir pour structure une charpente bois. Pour répondre à ce programme j’ai souhaité faire une charpente avec une forme particulière, une vague. Fermée au nord et ouverte au sud, la halle de marché a un bardage bois intérieur et extérieur. La halle a comme particularité de pouvoir s’ouvrir lors des beaux jours sur le parvis de la place pour faire un marché extérieur et sur l’autre partie de la place un aménagement végétal et un parking. Cet exercice était très intéressant du point de vue constructif mais j’ai été déçue de ne pas avoir travailler sur l’implantation du projet dans un contexte réel car c’est la base de l’architecture et je pense que c’est aussi important que le projet en lui même.


Vue depuis l’extérieur des portiques structurels du haut vent. Coupe de la halle de marché qui représente la structure en bois du projet et donc les différents éléments structurels. On peut voir le bardage intérieur et l’ouverture zénithale. Vue de la façade Nord depuis le parking. On aperçoit le bardage bois de l’enveloppe extérieure ainsi que les toilettes en rez-de-chaussée et les bureaux en R+1. Élévation Est est le côté de la place où le marché s’étend durant les beaux jours on peut voir le haut vent qui abrite une partie du marché couvert/ouvert et qui est aussi un brise soleil. Perspective depuis le corridor couvert extérieur, côté Est. Croquis perspective de l’intérieur de la halle qui montre l’ambiance lumineuse créée par la fente vitrée du toit. Élévation Ouest est le côté du trottoir où le mur est incliné et plein en bardage bois vertical.


Projet de deuxième année en groupe. Cet exercice était l’un des premiers à l’échelle urbaine, à l’échelle d’un village. Il a fallu implanter sur la colline des jardins du roi proche du château de Vizille une école pour classe verte qui n’est pas habitée toute l’année mais à des périodes données, il fallait aussi que ce projet d’école soit un lieu pour la ville et ses citadins. Le projet en lui même était de retravailler les accès aux jardins du roi et de faire une école ouverte face aux montagnes et au village de Vizille tout en respectant le lieu très naturel de cette petite colline. Il fallait respecter l’usage déjà existant de ce lieu où de nombreux usagers venez s’y balader, admirer le paysage et c’est en intégrant au bâtiment scolaire un amphithéâtre extérieur que nous y avons répondu. Cet espace permettait aux élèves et aux vizillois de venir s’y reposer ou d’assister à des événements grâce à la présence de la scène. Ce travail était très intéressant par son échelle urbaine, avec ce projet nous avons du apprendre à maîtriser tous les éléments d’un projet qui font que celui-ci s’intègre bien dans son environnement proche, lointain et aussi social et culturel.

ÉCOLE À VIZILLE

Plan de situation du projet de l’école dans les jardins du roi et d’une partie du village. On observe l’intégration au site et l’aménagement végétal ainsi que les nouveaux accès. Détail de la maquette d’ensemble dans son site, sur la colline.


Détail de l’une des entrées pour accéder à l’école et des gradins extérieurs. Vue de la maquette d’ensemble d’une partie du village de Vizille avec la colline du jardin des rois et le projet d’école en blanc. On observe le principe des fentes végétalisées dans le bâtiment qui crée de la lumière à l’intérieur des classes. Croquis à l’aquarelle du projet. Il représente l’arrière du bâtiment, avec sa terrasse et sa salle de restauration. Coupe longitudinale du projet qui permet d’observer la forme du bâtiment divisée et en 3 parties et reliée par un couloir vitré.


Cet exercice est la suite de l’exercice 9 cubes mais à la différence du premier on ajoute 2 niveaux à la maison. Il fallait donc conserver le principe ou au moins le fil conducteur du plan de base de la maison. Pour la seconde partie de l’exercice, j’ai souhaité conserver l’organisation des pièces et donc le plan mais j’ai ici travaillé sur les différences de hauteurs des pièces selon leur importance : 3 x 3 x 3 ou 3 x 6 x 6 ou 3 x 9 x 9. La circulation horizontale se fait toujours en chicane et le plan comme la coupe sont très simple, la circulation verticale quant à elle ne se trouve qu’à un endroit et profite de la lumière et de la vue extérieure.

VINGT SEPT CUBES

Photos de la maquette au 1/50 en carton bois. Plans et coupes dessinés à la mains au 1/100.


NEUF CUBES

Projet de première année, l’exercice était de réaliser une maison avec  : chambre, salon, cuisine, salle de bain et cela sur une trame de 9 cases avec un maximum de 3 m de long par 3 m de large et 3 m de haut. Il a fallu trouver un principe de construction, un fil conducteur, une référence. Pour répondre à ce programme j’ai choisi de prendre pour référence le principe des maisons japonaises qui m’intéressent beaucoup car elles ont un principe d’organisation totalement opposé à celui européen. La maison est réalisée en partant du principe que l’espace est modulable grâce aux parois amovibles et chaque pièce ont les mêmes proportions elles sont soient de 3 x 3 x 3 soit de 3 x 6 x 3 ou de 3 x 9 x 3. Le projet a donc un plan très simple, libre et qui évolue grâce aux 2 parois amovibles.

Plan du rez-de-chaussée. On observe que le plan est divisé en trois parties qui se complète par des terrasses. Axonométrie du rez-dechaussée de la maison neuf cubes.


Pour cet exercice qui est en fait la continuité des deux précédents il s’agit de créer un espace de 100 m2 mettant en évidence les règles de la composition d’une architecture des masses et des ossatures avec les masses représentant 30 à 40 % et les ossatures 60 à 70 % de la surface. Le terrain est cette fois ci de 21 x 14,95 m et d’une épaisseur de 7 m en partie haute et de 5 m en partie basse. Le projet est conçu sur le principe de l’emboîtement des masses et des ossatures qui forment un tunnel du début à la fin de la parcelle. Chaque boite suit la pente du terrain et ont chacune une ambiance différente lorsqu’elles sont soit des masses la salle est sombre et fermée et à l’opposé les ossatures sont ajourées pour laisser passer la lumière extérieure.

MASSE OSSATURE

Photos d’ensemble et de l’intèrieur de la maquette Masse Ossature au 1/100, en carton bois peint en blanc et en balsa , le socle est en carton bois peint en noir.


OSSATURE

L’exercice se situe sur un terrain plat, une parcelle

de 21 x 14,85 m et d’une épaisseur de 3 m. Il s’agit de construire un espace de 100 m2 mettant en évidence notre compréhension des règles de composition d’une architecture utilisant une structure en ossature bois et de son enveloppe. Le principe de ce projet est celui de l’enveloppe, celleci se place comme une peau devant les éléments de structures. Quatre concepts organisent ce projet. Chaque bâtiment est un cube sur pilotis et l’enveloppe de chacun est différente. L’une est très peu ajourée avec de petites fentes pour créer une ambiance lumineuse tamisée et intime. La seconde enveloppe est à l’opposé de la première beaucoup plus ouverte sur l’extérieur grâce aux grandes percés lumineuses. Une passerelle permet de passer d’un cube à l’autre et donc d’une ambiance lumineuse à une autre, la taille des cubes est importante car elle augmente soit la sensation d’ouverture sur l’extérieur par la grande hauteur ou confirme la sensation intime dans le cube deux fois plus bas.

Photo de la maquette ossature au 1/100 vue d’ensemble des deux modules. Maquette en carton bois et balsa.

Photo de la maqeutte ossature au 1/100, en carton bois peint en blanc et en balsa, socle en carton bois peint en noir.


MASSE

L’intitulé de l’exercice Masse est de créer une organisation de l’espace s’opérant par l’adjonction

de pièces. L’espace doit être enfermé ou contenu, il est possible de faire des trous dans les parois pour passer du dedans au dehors. L’espace peut être cerné et composé là où il n’y a pas de mur, il peut aussi être fluide, délimité des passages ou être poreux. Les matériaux disponibles sont des blocs pleins de 30 x 15 x 10 cm. Ils constitueront la maçonnerie d’une épaisseur de 15 / 30 ou 45 cm. Il y a ensuite les linteaux pleins de 30 x 60 cm capables de reprendre la charge d’un plancher ou d’une couverture sur une portée maximum de 3 m et des dalles plates de 30 cm d’épaisseur permettant de constituer des planchers et des toitures de 3 m de portés maximum. Ce projet est élaboré à partir de 4 concepts : L’empilement de 4 boites de même format, l’enterrement de la première au rez-de-chaussée pour l’accès, le décalage des 4 boites de gauche à droite pour créer les accès extérieurs et le dernier concept étant la circulation dedans/dehors avec les escaliers à l’intérieur de chaque boite qui débouchent sur un couloir extérieur créer donc par le décalage pour rejoindre l’autre escaliers. Ce projet est une suite de parcours où l’individu change d’environnement lumineux et de sensation grâce à la circulation dedans/dehors.

Maquette Masse au 1/100, en carton bois peint en blanc sur un socle en carton bois peint en noir.




RECUEILS D’ILLUSTRATIONS


FAITS D’HIVERS

Projet de première année de dessin. L’intitulé de l’exercice était de reproduire des végétaux à partir de végétaux avec de l’encre brou de noix pour finalement composer un recueil comprenant les dessins sélectionnés et des textes mis en relation. J’ai choisi de travailler sur les empruntes, j’ai donc une série de « tampon » de plantes différentes. En ce qui concerne les textes, j’ai choisi d’utiliser des articles de journaux. Ce recueil porte le nom de « Faits d’hivers » pour faire un jeux de mot entre les feuilles mortes qui laissent leurs empruntes au sol et l’article de fait divers présent dans les journaux.

Fac similé du recueil Faits d’Hivers, la page de garde puis deux autres double page.



DESSINS SOUVENIRS

L’exercice était de faire un recueil d’environ une vingtaine de dessins de nos souvenirs avec pour sujet l’espace, le lieu, l’architecture et ceci sous la forme d’un leporello. La technique était libre mais devait être respectée pour chacun des dessins. J’ai choisi d’utiliser l’encre de chine et l’aquarelle qui permettent d’obtenir un rendu plutôt abstrait, avec des traits plus fluides.

Fac similés de trois doubles page du recueil d’illustration, peintes à l’encre de chine et à l’aquarelle.




ÉCRITS


ENVIRONNEMENT PAYSAGER DE LA CALANQUE DE MARSEILLEVEYRE PAYSAGES MATÉRIALITÉS ET CHEMINS Ce recueil est le résultat de mes ressentit et de mes relevés du site de mon projet de PFE. Il consiste a donner une idée de l’environnement dans lequel j’ai choisi de m’implanter, de présenter les différents aspects de cette calanque. Ce recueil est en cinq parties, l’environnement lointain du site soit les paysages avec la mer, la plage, les îles, les montagnes, le sémaphore et les baraques. Il y a ensuite l’environnement proche du site avec sa matérialité c’est à dire l’eau, la roche, la terre, les arbres, la garrigue. Ensuite j’ai décrit les différents chemins, tout d’abord celui pour accéder au site à pieds le sentier de randonné et les deux chemins du site, celui de la forêt et celui de la falaise comme je les aient nommés. Première citation du recueil « La calanque de Martseilleveyre est une plage de sable et de petits galets aux eaux turquoise. Autour de vous, une anse de roches blanches et ocres, des plantes grasses, des aloès, des cactus et des figuiers de barbarie »

À de gauche, page de couverture du recueuil. Photographies du chapitre de l’environnement lointain. Page de droite, le chemin de randonné, les matérialités et les deux chemins celui de la forêt et de la falaise.



ARTICLE

Mémoire du premier semestre de recherche de mon projet de fin d’étude, J’ai choisi de travailler sur le thème du cadrage en architecture, ce mémoire expose chronologiquement ma démarche de recherche, mes découvertes sur ce thèmes et mon intention de projet pour la suite de l’année. J’ai décidé poursuivre mon PFE sur le thème du cadrage en réalisant un cimetière paysager dans un site magnifique et naturel, les calanques de Marseille et plus particulièrement la calanque de Marseilleveyre. Ce projet va être une recherche autour de la matérialité du site soit de la pierre blanche marbrière avec laquelle je voudrais réaliser structurellement parlant ou en pierre apparente mon projet. De plus je vais travailler l’espace par rapport à la symbolique de la mort, à travers l’image du voyage, d’où l’idée d’un cimetière paysager qui invite à la promenade dans ce site face à l’Archipel du Riou.

LE CADRAGE

Villa le Lac de Le Corbusier, 1924.

ANAIS VIGNERON STUDIO DEPOLLIER ENSAG 2015 2016


Les trois premières référence que j’ai séléctionné pour démarrer mon travail de recherche. C’est à partir de ces trois références que j’ai trouvé le thème du cadrage. Photographie du Pavillon du Bareïm de Anna Holtrop à Milan, 2015. Photographie de la Médiathèque Albert Camus de l’atelier Fernandez et Serres à Carnoux, 2007. Photographie du Salk Institute de Louis Kahn à La Jolla en Californie, 1965


Les cinq catégories de cadrages en architecture déduites d’après mes recherches à partir de la photographie et de plusieurs références en architecture. On retrouve : l’aménagement mobilier, le mur epais, le plafond bas, l’estrade ou le socle et entre les deux volumes. A droite trois photographies de projets : un chalet en France réalisé par les architectes Pierre Doucerain et Arnaud Delziani, la maison Diener de Luigi Snozzi et la villa Malaparte de Adalberto Libera.



ARTICLE

« Même si l’architecture de Neutra est souvent considérée comme étant « une machine dans le jardin », pour lui, la vraie « machine dans le jardin » était l’être humain, dont l’expérience quotidienne pouvait être mesurée par sa relation à l’environnement. » Richard Neutra a un rapport très fort avec la nature, il a développé cette caractéristique par ses rencontres, ces voyages, ces expériences professionnelles à travers le monde. C’est de cette caractéristique essentielle dans son travail que nous allons développer l’analyse de trois de ses maisons, la Kauffman House ou Desert House, la Tremaine House et la Bailay House ou Case Study House #20. Trois maisons différentes par leurs stratégies d’intégration, leurs propriétaires, leurs sites, leurs type de construction, mais qui représentent bien le travail de Richard Neutra dans le rapport qu’il entretient avec le site du projet et la nature.

Page de couverture de mon article sur les maisons de Richard Neutra.


Photographies des Cases Studies Houses de Richard Neutra, la Kauffman House et la Tremaine


ARTICLE

Dans cet article je vais traiter la question du parcours dans les musées, le pays dans lequel ils se trouvent, leur époque et le sujet de leur d’expositions ne sont pas des donnés qui influent sur mon analyse ainsi que les choix et désirs des architectes, pour leur bâtiment. Ce qui sera analysé dans cet article est la notion de parcours à proprement parlé. Tout d’abord pour cerner le sujet il est question de donner la définition des deux mots clefs qui sont : le musée et le parcours. D’après le dictionnaire le Larousse, Le musée est un «lieu, un édifice où sont réunies, en vue de leur conservation et de leur présentation au public, des collections d’œuvres d’art, de biens culturels, scientifiques ou techniques», le parcours selon le dictionnaire le Larousse est l’action de «se déplacer en suivant une direction plus ou moins déterminée, aller dans une ou plusieurs ou toutes les parties d’un espace». Le principe du parcours dans un musée amène le visiteur à déambuler, scruter, apprécier les expositions mais aussi l’espace soit l’architecture du lieu et le paysage qui l’entoure. D’après la définition de cette notion on comprend assez rapidement qu’il y a plusieurs catégories de parcours et que chacun l’interprète à sa manière.

Page de couverture de mon article sur le parcours dans les musées. Photographie personnelle du musé Guggenheim de New York.


Photographie personnelle depuis l’extérieur du musée de Soumaya à Mexico. Photographie depuis l’intérieur du musée Soumaya.


ARTICLE

Exercice de rédation, choix d’un architecte ou d’un thème, ici les espaces de contemplation chez l’architecte Tadao Ando. Pour pouvoir rédiger sur ce thème il a fallu faire la lecture de trois livres puis rédiger leurs fiches de lectures. L’architecte japonais, Tadao Ando, est considéré parmi les maîtres de l’architecture sensible, c’est à dire une architecture à l’écoute de la nature et du visiteur. Tadao Ando est l’architecte des musées et des églises, l’espace de contemplation est pour lui une notion importante dans son travail, il exprime avec plusieurs éléments comme les formes géométriques, ou ses choix bien particulier des matériaux comme le béton et le verre, ou encore son attrait pour la question de l’obscurité et de la lumière, deux éléments intimement liés. C’est avec deux projets, celui du musée d’art moderne et contemporain de Venise, La Punta Della Dogana, et le musée d’art moderne de Fort Worth au Texas, que nous allons voir en quoi ce sont des espaces de contemplation, c’est à dire «Des espaces invitant au recueillement et à la liberté de l’esprit».

Page de garde de l’article «Les espaces de contemplation dans l’architecture de Tadao Ando». Croquis de l’architecte japonais d’après le livre «Du béton et d’autres secrets de l’architecture»


RAPPORT D’ÉTUDE

Deuxième exercice de rédaction de fin d’année sur notre avenir dans l’architecture ainsi que l’explication de quelle sorte d’architecte sommes nous à la fin de notre licence d’architecture. Nous expliquons aussi nos projet pour l’année future, mon choix a été de faire une année de césure pour faire un stage au Canada. « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Confucius. À l’école j’étais celle qui aimait beaucoup plus les matières manuelles que la lecture ou les dictées. J’étais meilleur grâce à la pratique et c’est maintenant par les voyages et les stages que je progresse. Les métiers manuels et créatifs m’ont très vite intéressée avec tout d’abord le stylisme et le design. C’est après mon stage de 3ème que je comprends que ce ne sont pas ces métiers que je souhaite faire : l’objet, le vêtement, étaient des sujets trop petits et trop réduits pour mes envies de création. Je recherchais quelque chose de pérenne c’est à dire un travail qui reste dans les mémoires, qui fait partie de la culture, qui est international, historique, fonctionnel, artistique mais de quand même technique il était donc logique de partir vers l’architecture. Dans ce rapport d’étude je vais expliquer mes débuts dans l’architecture, qui passe par mes années de lycée puis mes trois années à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble et enfin mon avenir proche. Ces trois années où je me suis souvent remise en question mais où j’ai fini par comprendre ma manière de fonctionner ainsi que la façon dont je dois apprendre l’architecture, c’est à dire par la théorie, la pratique et le voyage.

Page de couverture de mon rapport d’étude de fin de licence, Dominique Chapuis étant mon futur professeur de Master à mon retour du Canada.



EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES


EXTENSION D’UNE MAISON Ce projet, celui de mon frère et de sa femme, a été mon premier vrai projet personnel hors du cadre scolaire. C’est une extension d’une petite maison de ville avec tout un réaménagement intérieur. Ce premier vrai exercice personnel a été très instructif pour moi, j’ai du apprendre a gérer un projet avec ses différents impératifs, être réellement face à des clients, me confronter à tout le côté administratif du métier. Le projet consiste en la réalisation d’une extension d’une quarantaine de m2, à la maison existante de 120 m2. La maison actuelle a un rez-de-chaussé inhabité avec seulement un garage, une cave, et une entrée. L’étage accueille deux chambres, la cuisine et la salle à manger. Le but des travaux est de pouvoir accueillir une familles avec trois enfants. Le rez-de-chaussé sera aménagé avec une nouvelle chambre, une cuisine avec son arrière cuisine buanderie, ainsi qu’une salle à manger, un salon et un garage. A l’étage les quatre pièces actuelles deviendront quatre chambres plus une salle de bain. L’extension reste dans l’alignement de la maison existante, la toiture sera en charpente bois donc en pente avec des tuiles pour respecter le style de la maison existante et les constructions environnantes construite sous le même type. Pour ce projet j’ai effectué les relevés sur le site, le redessin des différentes pièces graphique d’après les plans de l’époque, puis nous avons avec les clients réfléchi à différents aménagements et finalement j’ai monté le dossier de permis de construire. Le permis a été accepté le 23 avril 2015, les plans ont quelque peut changé depuis et les travaux vont bientôt commencer courant du mois de décembre 2015.

Élévations et coupe du projet avec l’exesion prévue. Sur la page de droite on trouve les plans de RDC et de l’étage existants et avec l’extension.



NATURE HUMAINE

Montréal a été une expérience très riche, cette année dans le grand froid m’a fait découvrir une nouvelle culture, des modes de vie radicalement différents, une nouvelle architecture alliée a une nouvelle catégorie de ville. Une ville pleine de surprises avec une population très ouverte d’esprit! Ce stage a été pour moi l’occasion d’avoir de vraies responsabilités et de comprendre réellement le monde du travail. Grâce à la confiance de Stephan Rasselet, le patron de l’agence, j’ai eu l’occasion de m’occuper d’un projet depuis le relevé, à la conception du projet et enfin jusqu’au permis de construire. C’était une expérience très enrichissante j’étais directement concerné et en lien direct avec la cliente. Cette agence travaille plus particulièrement sur des maisons individuelles, des extensions ou des commerces, c’est à dire des petits projets, c’était donc pour moi l’occasion d’assumer un projet dans sa totalité. Ces cinq mois en agence m’ont énormément fait apprendre sur mon métier et aussi et surtout sur moi même. Cette année a été l’occasion de beaucoup voyager, Tadoussac, Quebec, les lacs, Chicago, Boston, New-York, Los Angeles, San Francisco, les grands parcs nationaux, San Diego, Las Vegas, Zion, le lac Powel, Antelope Canyon, puis le Mexique avec Guadalajara, Guanajuato, Mexico city...Voyager est surement pour moi le meilleur apprentissage de la vie.


À gauche on trouve les RDC et le R+1 du projet d’extension de la maison. Deux perspectives d’ambiance de l’aménagement intérieur de l’extension. À dorite, une perspective extérieur du bâtiment et de l’aménagement extérieur. Coupes et élévations du projet.


EXPOSITION L’AUA

J’ai choisi de participer à la réalisation de quatre maquettes de projets de l’agence AUA pour l’exposition “Une architecture de l’engagement : l’AUA (19601985)” à la cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris du vendredi 30 octobre 2015 au lundi 29 février 2016. Cette expérience était l’occasion de travailler sur l’organisation d’un projet en groupe, depuis le choix des partenaires, des matériaux ou gérer les commandes. C’était aussi pour me perfectionner en maquette avec l’utilisation des imprimantes lasers qui devient très importante dans notre travail.


À gauche, les photographies prise par Catherine Maumi durant l’exposition à la cité de l’architecture et du patrimoine, il y la maquette de Pantin et les deux autres maquette de la villeneuve, le plan masse et la coupe d’une gallerie. À dorite, toujours les photographies prise par Catherine Maumi des maquettes des tours de Bagnolet et à nouveau de la Villeneuve.


SOLAR DECATHLON MADRID

Le projet du Solar Décathlon Canopea est un collectif de petits immeubles, appelés «HomeTowers », qui s’inscrit dans un quartier. Chaque Home-Tower est équipée d’un système de coursives extérieures mutualisées, qui offre des qualités spatiales similaires à celles d’une maison isolée avec : 360° de liberté, la possibilité de faire le tour de son « chez soi », une proximité de voisinage tolérable, la jouissance d’espaces communs partagés qui agrandissent l’espace de vie individuel, la présence de plantations intégrées dans la construction et la gestion centralisée des systèmes techniques. Canopea propose un habitat qui allie les qualités de la maison individuelle et la disponibilité des services urbains. Participer à ce projet a été une expérience importante pour moi autant au niveau de l’architecture, grâce aux jours passé sur le chantier, que sur le plan social, grâce aux rencontres avec les équipes des autres pays et des visites guidées faites aux visiteurs. De plus ce projet m’a beaucoup intéressé car il nous pose les questions de l’habitat de demain avec les nouvelles manières de construire, les matériaux, les nouvelles intelligences technologiques, etc… et cette année CANOPEA y a répondu en terminant vainqueur de la compétition.

Photo du prototype Canopea vue de haut avec le site du solar decathlon et les prototypes des autres pays autour. Photo du prototype Canopea de plus près avec toute la team Rhône-Alpes de Canopea juste après la victoire du prix de la communication et de l’ingénieurie.


SATOH BROTHERS LOS ANGELES

Ce stage a été avant tout une expérience humaine, en plus d’être un voyage à l’étranger et un séjour linguistique. Cet expérience à Los Angeles dans l’agence japonaise Satoh Brothers a été très important pour moi car j’ai rencontré de vrais amis, j’ai beaucoup progressé mon anglais malgré que tous les employés étaient japonais, j’ai réussi à m’adapter rapidement à une situation étrangère et à développer mon intégration dans un nouveau groupe. Ce fut une expérience très formatrice pour moi. J’ai aussi pu progresser en traitement d’image car ce stage a été l’occasion de faire le nouveau portfolio de l’agence. C’est avec mon maître de stage Rio Tsukioka, avec qui je me suis liée d’amitié, que j’ai aussi visité Los Angeles, ses Galeries d’arts, ses musées et bâtiments architecturaux connues.

Photographie d’une partie des employés de l’agence Satoh Brother avec Rio Tsukioka à droite, petit apéritif pour fêter la fin de mon stage. Photographie d’une visite d’une galerie de Los


EMMANUELLE COLBOC PARIS

C’est après une de ses conférences à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble en 2011 que j’ai choisie de faire mon stage chez Emmanuelle Colboc à Paris. J’ai tout de suite apprécié sa manière d’être : calme et pleine d’assurance. C’est une personne que j’ai assez vite admiré par son charisme et sa manière de travailler. Ces projets m’ont tout d’abord interpellé car ce n’était pas des projets qui à cette époque m’intéressaient (Hôpitaux, écoles, logements sociaux) mais elle a su nous en montrer les bons côtés et les rendre vraiment intéressant. Ce stage m’a permis de découvrir des projets d’école et de logements sociaux et cela en travaillant sur de nouveaux logiciels de DAO et en faisant les maquettes de ces projets. C’est un stage qui m’a permis d’élargir mon chant de travail et m’a ouvert l’esprit à des nouveaux types de projets. J’ai participé à la réalisation de la maquette du projet de groupe scolaire Louis Lamotte à Amiens et je suis allée faire de la médiation avec les élèves directement sur le chantier.

Portrait de l’architecte Emmanuelle Colboc. Photo de la maquette du projet d’une école maternelle et primaire à Amiens, maquette en carton bois au 1/200.


Photographies du groupe scolaire Louis Lamotte à Amiens prises par l’équipe de l’agence Emmanuelle Colboc Associés.



PROJETS PERSONNELS


CONCEPTION ET RÉALISATION D’ACCESSOIRES DE BUREAU J’ai réalisé pour une amie, un ensemble d’accessoires pour le bureau, on trouve un porte scotch, une boite, un petit recipient pour les agrafes, un porte stylo et un porte carte / portable. J’ai aussi fait un ensemble de dessous de verres et de bouteille pour la table avec mes chutes de carton. C’est en me baladant sur le site Pinterest, une superbe source d’inspiration pour tous les sujets, que j’ai eu l’idée de fabriquer des accessoires pour le bureau. J’ai donc trouvé quelques inspirations que j’ai ensuite dessiné à la main puis sur l’ordinateur avec Autocad, le logiciel sur lequel je dessine mes plans. J’ai choisi d’imprimer mes objets à l’aide de l’imprimante laser du Fab Lab de Grenoble. J’ai donc utilisé Illustrator pour préparer mes fichiers et j’ai tout imprimer au laser. J’ai ensuite coller l’ensemble des pièces entre elles et pour terminer j’ai tout bombé avec une peinture grise anthracite pour donner un aspect plus fini aux objets qui sont en carton bois blanc à la base. * Conception et réalisation de la lampe grise en résine par Paul Mouton, architecte.

À droite, photographies de l’ensemble des objets, les dessous de verres. À gauche, le porte scotch, le porte carte ou téléphone, le porte stylo à trous, la boite avec son couvercle et la petite coupelle à agrafes.



FORMATIONS IMPRIMANTE LASER ET 3D “Le Fab Lab de La Casemate est un atelier de fabrication numérique où l’on peut utiliser des machines de découpe, des imprimantes 3D,… permettant de travailler sur des matériaux variés : plastique, bois, carton, vinyle” J’ai suivie les formations pour apprendre à utiliser les deux machines de découpe laser, depuis quelques années je réalise la plupart de mes maquettes dans ce Fab Lab, j’utilise toute sorte de carton, de médium et de Plexiglas. Je peux découper des pièces mais aussi les graver pour réaliser un tracer par exemple. C’est un outil très utile car je peux facilement représenter mes idées en maquette, il me suffit de dessiner au part avant mes pièces sur mon logiciel de DAO puis de les imprimer sur le support que je souhaite. J’ai fais en même temps une formation pour la découpeuse vinyle. J’ai aussi récemment fais la formation pour utiliser l’imprimante 3D, je vais pouvoir l’utiliser pour réaliser de petits objets et des maquette 3D de mon projet.

Photographies de maquettes réalisées à l’iade de l’imprimante laser. Site de Marseille pour le PFE. Calanque de Marseilleveyre.



LAMPE BÛCHE

Réalisation d’une lampe en balsa, j’ai souhaité faire une lampe qui joue sur un paradoxe entre le fait qu’elle ressemble à une bûche en bois c’est à dire quelque chose de lourd et de massif lorsqu’elle est éteinte et en réalité lorsqu’elle est allumée on comprend que c’est une lampe en balsa et donc un objet très léger qui laisse passer la lumière et montre tous les aspects du matériaux.

Photographies de la lampe en balsa éteinte et ensuite vue de face.


CONSTRUIRE

Stage effectuer en fin de première année et organisé par P. Doat Cofondateur du laboiratoir Craterre. Ce stage s’est déroulé aux Grands Ateliers de l’ilsle d’Abeau, ou nous avons travaillé des constructions en brique comme « la maison de Marie » et un chapiteau en lycra réalisé par le collectif ZOOM de Grenoble, à l’échelle 1/1. Cette expérience nous a appris à travailler avec différents matériaux et à travailler en groupe à savoir s’organiser collectivement. Ce professeur de première année m’a beaucoup apporté et appris depuis la première année et j’ai souhaité en deuxième année participer à ces deux semaines intensives d’architecture pour les premières années en étant monitrice, une autre expérience très enrichissante.

Photographie de «la maison de Marie» en brique à l’échelle 1/1 et d’une tente en licra à l’échelle 1/1.



INFORMATIONS PERSONNELLES


WWW.ANAISVIGNERON.COM

FUTURE ARCHITECTE AVEC EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER

ANAÏS VIGNERON 28 JANVIER 1991 PERMIS B 06 61 28 52 46 ANAISVIGNERON2801@GMAIL.COM

FORMATION Master 2 d’Architecture dans le studio «les pensées du projet : l’architecture comme discipline» de Guy Depollier à l’ENSA Grenoble. ⁄⁄ 2015-2016 Master 1 d’Architecture dans le studio «les pensées du projet : l’architecture comme discipline» de Dominique Chapuis à l’ENSA Grenoble. ⁄⁄ 2014-2015 Année de césure à Montréal, stage et voyages aux USA, au Canada et au Mexique. ⁄⁄ 2013-2014

Licence d’Architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. ⁄⁄ 2013 Baccalauréat section Economie, option Histoire de l’Art, option Sciences Politiques, mention Bien. ⁄⁄ 2010 Seconde option lourde Arts Plastiques et Histoire de l’Art. ⁄⁄ 2008

DOMAINES DE COMPÉTENCES

Relevé à la main des cotations d’un site ou d’un projet. Restitution d’un relevé par le dessin à l’informatique d’un site ou d’un projet à partir de logiciels de DAO. Communication avec un maître d’ouvrage sur son projet en phase d’esquisse. Proposer plusieurs supports de représentation des idées pour faire évoluer le projet : croquis, 2D, 3D, maquette, power point, discours. Construction du dossier de permis de construire, réalisation des pièces graphiques et des pièces administratives. Maitrise des logiciels de DAO : AutoCAD, bonnes connaissances sur Allplan, ArchiCAD et Rewit.

Maîtrise des logiciels de traitement Photoshop, de création graphique Illustrator et de mise en page : Indesign.

d’image vectoriel

Maîtrise des logiciels de modélisation, d’animation 3D et de rendering : Sketchup, Artlantis, bonnes connaissances Vray et 3DS max. Aptitude à la réalisation de maquettes de différents matériaux (béton, plâtre, bois, carton, medium, plastique, résine) et à l’aide de plusieurs outils dont l’imprimante laser et l’imprimante 3D. Formations effectuées au Fab Lab de Grenoble sur plusieurs machines. Maîtrise de l’anglais et de l’espagnol niveau B2.


EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES Domaines de l’architecture — MISSION D’UNE EXTENSION POUR UN PARTICULIER Extension de 50 m2 d’une maison individuelle. Relevé, conception, rénovations intérieures et dépot du permis de construire. Valence, France ⁄⁄ Novembre à février 2015 MAQUETTISTE Réalisation en équipe de 4 maquettes de l’agence AUA pour l’exposition «Une architecture de l’engagement» à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. Grenoble, France ⁄⁄ Juillet 2015 ASSISTANTE DE PROJET Agence d’architecture Nature Humaine. Relevés, Plans et coupes par DAO, conception d’une extension d’une maison individuelle et réalisation des pièces graphiques pour le permis de construire. Montréal, Québec, Canada ⁄⁄ Janvier à Mai 2014 ASSISTANTE DE PROJET Agence d’architecture Archi’Val. Projets de maisons individuelles, permis de construire. Lévignac, France ⁄⁄ Juillet et Août 2013

MEMBRE DU SOLAR DECATHLON EUROPE 2012 Team Rhône-Alpes Canopea, vainqueur de la compétition. Participation au chantier en France à l’assemblage en Espagne, communication durant la compétition, visite du prototype au public en anglais et en espagnol. Madrid, Espagne. ⁄⁄ Septembre 2012 STAGIAIRE ARCHITECTE Agence d’architecture Satoh Brothers. Relevés, suivi de chantier, conception, aménagement de bureaux et réalisation du book de l’agence. Los Angeles, Californie, Etats-Unis ⁄⁄ Juillet 2012 STAGIAIRE ARCHITECTE Agence d’architecture Emmanuelle Colboc et associés. Projet du groupe scolaire Léon Lamotte à Amiens, maquette et médiation avec les enfants. Paris, France ⁄⁄ Juin 2012 STAGIAIRE Agence d’architecture Côté Bois, suivi de la conception d’une maison individuelle en bois. Chârmes-sur-Rhône, France ⁄⁄ Février 2010

Autres domaines — PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION CUTCH Association loi 1901 à but non lucratif, junior d’entreprise de l’ENSAG. Grenoble, France ⁄⁄ 2011 à 2013

ANIMATRICE DANS UNE COLONIE DE VACANCES Organisation des évênements, réunions, encadrement des enfants. Lus-la-Croix-Haute, France ⁄⁄ Juillet 2011

MONITRICE ENCADRANTE Semaine intensive de découverte de l’architecture pour les licences 1 avec l’enseignant Patrice Doat à l’ENSAG. Grenoble, France ⁄⁄ Septembre 2011

EMPLOYÉE DANS UNE BOULANGERIE Boulangerie Pan & Dolce à, préparations, vente et organisation des vitrines. Valence, France ⁄⁄ Vacances de Noël 2009 et 2010

SERVEUSE Restaurant du musée « Le 5 » À Grenoble, service, bar, encaissement. Grenoble, France ⁄⁄ Temps libre Octobre à Avril 2011

EMPLOYÉE CHEZ UN GLACIER CHOCOLATIER Chocolaterie Pierre Chauvet. Préparations, vente, services, encaissements et organisation des vitrines Valence, France ⁄⁄ Juillet et Août 2009

STAGIAIRE EBENISTERIE Atelier d’ébénisterie La Libellule de Jean-Pierre Rodriguez, suivi de chantier d’une cuisine sur mesure. Grenoble, France ⁄⁄ Avril 2011

EMPLOYÉE DANS UNE ÉTUDE NOTARIALE La Croix d’Or, secrétariat, courrier, télécommunications. Valence, France ⁄⁄ Juillet et Août 2008

CENTRES D’INTÊRET J’aime les arts, la culture en général que ce soit la photographie, la peinture, la sculpture ou le cinéma. J’aime cette limite qu’il y a entre l’art et l’architecture. Pour moi ces deux domaines sont complémentaires et s’inspirent l’un de l’autre.

Je suis tombée amoureuse de la ville de Los Angeles il y a quatre ans. C’est cette liberté à tous niveaux, cette nature verdoyante et cette architecture typique de cette ville qui m’attirent. J’y ai découvert un patrimoine architectural très marquant d’une époque qui me passionne.

J’aime les travaux manuels, dessiner et créer des objets ou encore faire la cuisine et la partager avec mes amis et ma famille.

J’aime énormément la botanique, toute cette inspiration et cette richesse que nous apportent les plantes et plus particulièrement les fleurs.

J’aime les voyages, découvrir d’autres modes de vie, d’autres cultures, d’autres architectures, d’autres cuisines.

J’aime marcher et courir en nature ou à la montagne mais aussi faire de longues promenades en ville.




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