Bon ben quoi dire de plus? - Mot du directeur général

Directeur général AMVOQ sdemarchi@amvoq.com

Bon, ben, quoi dire de plus?

La balade en Montagnes Russes continue…

Le moins qu’on puisse dire est que les derniers mois ont été comme une balade en « Montagnes Russes ». Le graphique suivant (merci LE DEVOIR) montre bien l’évolution de la COVID-19. Nous avons tous vécu les effets de cette pandémie au cours des derniers mois. Fermé, pas fermé, mécanique essentielle, mécanique totale, ventes, pas de ventes… Simplement de suivre les consignes de la santé publique est une science en soi.

Ensuite, c’est la disponibilité de l’inventaire qui s’est mise à faire défaut. Les concessionnaires manquent de neuf… Ils conservent plus de véhicules usagés dans leurs cours. Les prix montent en flèche (pour ne pas dire en fous). Les beaux véhicules continuent de migrer vers les États-Unis… Les prix continuent encore de monter. Tous se retrouvent sur Marketplace pour vendre et acheter et voilà que Marketplace annonce qu’elle n’acceptera plus les syndications d’inventaires… Les prix continuent de grimper. Toute une balade!

Certains prétendent qu’ils ont 50 % moins d’inventaire qu’avant la pandémie. À voir certaines cours, on est tenté de le croire. Les chiffres que nous avons sont un peu moins dramatiques. On estime que l’inventaire des membres de l’AMVOQ est en moyenne 30 % plus bas qu’en 2019. Malgré la rareté relative de l’inventaire, plusieurs membres nous mentionnent qu’ils ont fait leur meilleure année en 2020 et que 2021 s’annonce aussi bonne. Le nombre d’unités vendues est certainement inférieur, mais le profit est meilleur. On a même vu des ventes représentant 100 % de l’inventaire en un mois. Cela équivaut à 12 rotations par année, un ratio que plusieurs de nos membres n’ont jamais eu avant la pandémie. Il y a certainement des leçons à tirer de cette situation.

Évidemment, ce ne sont pas tous les membres de l’AMVOQ qui connaissent un tel succès. Alors, comment font ces commerçants pour si bien tirer leur épingle du jeu alors que les conditions du marché semblent si peu propices? Lorsqu’on interroge ceux qui ont de bons résultats à propos de leur recette magique, on entend certains éléments qui reviennent invariablement. C’est là où la tentation de vous dire : « On vous l’avait dit » est la plus forte. Parce qu’effectivement… On vous l’avait dit.

Réponses rapides :

Tous mentionnent qu’ils répondent rapidement aux demandes d’informations de la part des consommateurs. À l’ère du numérique, les clients s’attendent à recevoir rapidement des réponses précises à leurs demandes.

Transparence :

Les consommateurs recherchent la transparence dans les interactions avec les commerçants de véhicules d’occasion. Les marchands qui réussissent bien nous disent qu’ils donnent l’information juste aux clients. Les clients n’aiment pas les surprises lorsque vient le temps de faire une transaction. Ils ne se gênent pas de le mentionner sur les réseaux sociaux.

Service après-vente :

Sans donner leur chemise, les membres de l’AMVOQ qui performent bien sont unanimes quant à l’importance de régler rapidement et efficacement les petites demandes « légitimes » des clients. On nous dit souvent qu’on fait beaucoup de millage avec de petits investissements et que le retour sur la notoriété et la réputation est majeur.

Le prix perd de l’importance :

En cette période de rareté relative, la négociation sur le prix devient moins importante pour ne pas dire inexistante. Évidemment, les recherches des clients se font souvent par prix (encore…) et il est important de montrer un prix juste pour attirer du trafic. Cependant, il est tout aussi important de valider continuellement l’état du marché pour ne pas tomber dans le piège.

Et vous? Qu’en pensez-vous?

Lorsqu’on jase avec des membres de cette recette du succès en temps de pandémie, on nous répond: « C’est évident! » « Ça fait longtemps qu’on sait ça! » « On fait déjà tout ça! » Même si ce ne sont pas tous les membres qui adoptent cette position, il faut croire qu’ils sont de plus en plus pour la vertu. D’ailleurs, ces commentaires sont en phase avec les réponses que nous avons reçues lors du sondage « Planification stratégique 2021 » de mars dernier. Les résultats du sondage du printemps dernier montrent que la majorité des membres sont favorables à une amélioration de l’image que projette l’AMVOQ dans le marché. Malheureusement, il semble que certains n’ont pas envie de profiter de ces opportunités. En effet, nous recevons encore et toujours des signalements de consommateurs qui dénoncent les comportements de commerçants délinquants.

Stratégie de développement pour l’AMVOQ

Avec tous les changements que nous vivons dans le marché, il devient important de bien se positionner en tant qu’association de commerçants. Le conseil d’administration de l’AMVOQ s’est penché sur cette question lors d’une rencontre de planification stratégique qui a eu lieu les 19 et 20 août dernier. Les résultats du sondage du printemps ont justement été au cœur des discussions et ont alimenté les réflexions du CA. Sans dévoiler toute la stratégie de l’AMVOQ pour les prochaines années, on peut dire dès à présent que notoriété et imAge seront plus que jamais au cœur de la stratégie de l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec.

Essentiellement, on veut capitaliser sur la marque de commerce AMVOQ. En période d’incertitude, le fait d’appartenir à une association de commerçants reconnue aide à rassurer les consommateurs. Le conseil d’administration a pris des décisions qui favoriseront la valeur de notre association envers le public. Nous espérons d’ailleurs vous avoir avec nous lors de l’assemblée générale annuelle des membres pour vous parler davantage de cette stratégie de développement.

On se voit là.