

Aimeric Gauzelin
· +33 6 38 95 24 32
· aimeric.gauzelin@orange.fr
· @aimericgauzelin
· Anglais, Portugais
Titulaire du permis de conduire
· Suivi des phases APS-APD-PRO pour une école primaire à Marckolsheim
· Suivi de la phase PRO pour un périscolaire à Saulx
· Suivi de chantier d’un centre socio-culturel à Cronenbourg
· DET : Facturations, ordres de service, panneaux de chantier
· Constitution de dossiers d’appels d’o res publics
· Graphisme de documents de concours
· Création du site internet de l’agence
· Travail de graphisme et publications Instagram
· Concours d’idées pour un chai viticole dans la vallée de la Lunigiana en Toscane
· Concours d’idées pour une arrivée de ferry sur l’ile d’Easdale en Ecosse
· Concours pour une cité des sports à Illzach
· Graphisme de documents de concours
· Maquettes de concours et maquettes d’études

· Archicad, Autocad, Sketchup
· Photoshop, Illustrator, InDesign, Enscape, V-Ray
Archipad, Excel
Pôle enfance de Saulx
École Primaire de Marckolsheim
p.6 p.12
Between earth and sky
Hymn to slate
Diplôme São Paulo nos trilhos
Réinventer la porte de Ninove
p.18 p.26
p.36 p.52
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L’ école primaire se pose dans une ville de campagne, le long d’un parc et non loin des champs. Le projet vise à rénover l’école et à étendre sa surface de manière à créer des espaces ludiques au service du développement des enfants.
L’intervention envisagée prévoit la démolition des sections latérales de l’école, pour les remplacer par deux nouvelles séquences. Un ensemble salle polyvalente / salle de musique ouvert aux habitants d’une part, et de nouvelles salles de classes d’autre part.
Le plan prolonge le hall existant en demi-niveau pour en faire une rue intérieure, perçant le projet de bout en bout. À cette rationalité en plan s’oppose la coupe, qui dessine des variations de hauteurs et de subtiles transitions.
Une grande toiture uni e les di érents programmes. Elle s’articule autour du volume initial, fractionnant les hauteurs et créant une richesse spatiale. Le projet se lit jusque dans ses détails : le béton et le bois dialoguent, les surfaces tactiles appellent à l’e eurement.
À la manière d’un Ma japonais, la coursive devient un espace habité, une transition entre les espaces pédagogiques et le jardin. La cour tire parti de la topographie et génère des jeux de grimpe, gradins et potagers pédagogiques. Finalement, la nouvelle bibliothèque s’enracine au pied du jardin et projette l’enfant et sa lecture dans un univers arboré.
· Phases APS, APD, PRO
· Ville de Marckolsheim
· Atelier Buisson, Buob Architectes





suppression des deux ailes obsolètes

· ajout d’une salle de classe

· la bibliothèque se déploie sur la cour de récréation

· ajout de la salle polyvalente, d’harmonie et des salles de classe

· la nouvelle toiture protège les espaces extérieurs

· des entrées di érenciées assurent une souplesse d’utilisation


Le village de Saulx regroupe aujourd’hui l’école et le périscolaire, accueillant les enfants des villages voisins. Le paysage agricole s’ouvre à l’ouest avec en fond de scène la vallée de la Lanterne. L’intention est double : d’une part créer une nouvelle école indépendante de l’école existante, d’autre part rénover et étendre le périscolaire existant. La topographie et la volonté de conserver les vues guident le projet.
L’école s’implante en haut de pente, elle crée un signal visible depuis la rue. Sa compacité et sa proximité avec l’école existante créent une tension qui ouvre la vue depuis la cour de récréation haute et invite à s’y glisser.
En contrebas, l’extension du périscolaire prend place dans le prolongement du bâtiment existant. Un léger déhanché du plan vient brouiller la perspective et ouvre un panorama depuis les salles d’activité et la cantine. Le plan alterne entre espaces pleins et espaces vides, donnant au projet une allure de petite maisonnette.
Les toitures s’inspirent des quatre pans des maisons traditionnelles qu’on trouve dans la commune et les environs. Des canons à lumière percent le volume à plusieurs reprises, fabriquant des espaces lumineux qui invitent au bien-être.
· Phase PRO
· Communauté de communes du triangle vert
· Atelier Buisson, Guillaume Supply







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A wine experience rooted in soil
Lunigiana Toscane
· Terra Viva · Cultural Winery International Competition

Tout commence avec les trois principales caractéristiques de la région de la Lunigiana en Toscane : la montagne, le ciel, et entre les deux, la vigne. A la façon d’une grappe de raisin, le domaine viticole émerge de terre, son toit se fondant harmonieusement avec l’herbe environnante. Un amphithéâtre verdoyant se niche au sein du plan carré, cadre tranquille pour des événements en plein air. Ici, un concert de musique peut remplir l’air frais tandis que l’observateur contemple le paysage sur la vallée en contrebas.
La descente vers le domaine viticole re ète les rangées ordonnées du vignoble, avec des murs qui cadrent la vue, guidant les visiteurs vers l’introspection avant la dégustation du vin. Le béton rouge vif rend hommage aux tuiles traditionnelles toscanes, distillant une atmosphère colorée. Une fente courbe interrompt le plan orthonormé, o rant un point de vue sur la montagne Marmagna, l’un des plus hauts sommets de la vallée de la Lunigiana.
Le plan orthogonal répond à l’architecture traditionnelle de la région, avec des pièces et des portes disposées en en lade. D’ épais murs en béton ancrent la structure, se fondant avec la montagne. À l’intérieur, le stockage des fûts, le restaurant, l’ espace événementiel et la salle de dégustation se déploient en une série de carrés interconnectés. Par exemple, un couturier milanais peut présenter sa nouvelle collection parmi les fûts, tandis qu’une exposition de son travail se déroule dans l’espace événementiel, baigné de lumière. Un repas mettant en scène des spécialités locales attend au restaurant, avant que les invités ne se rendent à la salle de dégustation pour goûter à la dernière cuvée.









La salle de dégustation est le cœur du domaine viticole. Un dôme baigne l’espace de gouttes de lumière dans une lueur douce, illuminant les étagères en chêne et un sol en terrazzo fabriqué à partir de marbre de Carrare. De délicates touches de marbre ponctuent le béton. L’ étage supérieur se déploie autour de la salle de dégustation, abritant une petite zone d’exposition, une bibliothèque et les espaces administratifs. Depuis la pente en contrebas, le bâtiment émerge comme une sculpture, faisant écho aux arbres voisins.
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Merging with the landscape through water, light and air
Easdale Island Ecosse
· Terra Viva · Easdale Ferry O ce International Competition
· Aimeric Gauzelin, Rose Barroyer


Sur l’île séculaire d’Easdale, là où la terre e eure la mer dans une harmonie silencieuse, l’architecture ne s’impose pas comme une rupture, mais s’inscrit dans la continuité du paysage naturel. Elle invite à un dialogue intemporel entre la terre, le ciel et l’eau.
Une nouvelle ligne longitudinale s’étire le long du littoral. Une liaison uide s’instaure entre la côte et le village, où le rivage d’ardoise, lentement érodé, devient la porte d’entrée de l’île. Cette continuité naturelle mêle l’environnement bâti au paysage, suscitant l’exploration. Un mur en ardoise sèche émerge, prolongeant l’emprise de la petite maison et des ruines voisines. Un lien entre passé et présent, ancrant l’architecture à la terre. La maison existante, cœur vivant de l’histoire des passeurs de l’île, repose sur le trait de côte. Un nouveau toit vient s’y poser avec respect. Une onde légère s’élève : le toit s’anime, une cadence naît. Elle e ace les limites entre intérieur et extérieur, enveloppant un espace ouvert propice au rassemblement. Sa légèreté contraste avec la masse sombre du béton d’ardoise.
Cette architecture se reconnecte à l’atmosphère mystique de l’île. Elle façonne trois éléments architecturaux fondamentaux – le mur, le toit et le vide – qui re ètent trois éléments naturels – l’eau, la lumière et l’air –. Ensemble, ils composent une expérience sensorielle qui à la fois ancre et libère.



e wall becomes water, blurs the boundaries between shore and space.
rough its surface, water trickles, falls, and echoes.
As a poetic gesture, water unfolds through the wall in three di erent sequences.
In the new built ferrymen’s space, a small thermal pool crowns the deep perspective.
e existing house welcomes a -sea- library, showcasing ocean-related books, re ected into the bright mirror oor.
e meditation room sits between interior and exterior. e Scottish heavy water ows inside a circle carved through the roof.
e wall becomes a hymn to the ferrymen’s cra and the sea’s eternal rhythm.


e roof becomes light, a dark wave framing the mystic glow. ree roofs overlap, casting a gradient of light between the thin layers of dark concrete.
Light sweeps across the di erent slates, each with a unique texture and contrast, unfolding a dynamic play of surfaces.
e roof frames an architectural horizon, over water.
Viewer’s gaze settles on the misty Scottish light.
e roof becomes a quiet veil, ltering the view of the sea and village. Its shadow reveals, earth, sea and sky, humming in harmony.


e void becomes air, carrying sounds and life of Easdale. It ows through hollow posts, whispers across the open landscape, and touches every face.
Wind starts playing a so melody, transforming into a music instrument that resonates through empty, slender columns. Its sound dri s down like an intimate song of the island.
Wind starts dancing around those waiting for the ferryboat or passing under the architectural roof, walking along the curves of the island’s coast.
e void becomes island breaths, and the spirit of the coast awakens in every breeze.
· Dominique Coulon, Didier Laroche, Xavier Walter

Le Brésil est le plus grand pays d’Amérique Latine par sa super cie et sa population de 214 millions d’habitants. Relier les régions et les géographies diverses qui le composent constitue un dé de taille. Les déplacements dans le pays se hiérarchisent entre l’avion qui en relie les extrémités, le bus qui en relie les états fédéraux et la voiture qui assure les déplacements au sein des milieux urbains. Ce modèle a assuré le développement du Brésil tout au long du XXe siècle. Cependant les émissions de CO2 , la déforestation pour la construction d’autoroutes et la lacération de paysages inestimables constituent un danger écologique et social majeur.
Mon projet propose d’inverser cette tendance autour de la première ligne ferroviaire à grande vitesse du Brésil, reliant São Paulo à Rio de Janeiro dans le sud du pays, geste à la fois stratégique et écologique impulsé par le gouvernement qui permet une connexion douce entre les deux métropoles tout en propulsant technologiquement le Brésil dans le XXIe siècle. São Paulo « nos trilhos, sur les rails » se concentre sur la mégalopole de São Paulo. Coeur économique du pays, elle est cependant une ville polluée dominée par le béton où les espaces publics se raré ent.
Dans un premier temps le projet transforme un pan de ville fracturé par un ensemble de voies ferrées partiellement inutilisées. En soulevant les voies dédiées au train à grande vitesse sur 8 km, une forêt urbaine subtropicale se développe librement au sol.
La voie ferrée suspendue supporte des micro-architectures publiques qui répondent aux besoins des quartiers avoisinants.
Dans un second temps, la voie ferrée s’ouvre sur une infrastructure habitée. Des plaques se superposent et s’enchevêtrent au-dessus de l’ancien terminal routier réhabilité.
Ce projet agit comme un condensateur où train, bus, voiture et vélo sont compressés de façon à optimiser les interactions avec les espaces publics. Dès lors, s’articulent de manière inédite une plage suspendue, un cirque, un vélodrome, un hôtel, une médiathèque, un musée de l’écologie, un espace de culte, une piste de samba, un mur d’escalade, des terrains de football. La culture brésilienne mise en architecture.
Bousculons le statu quo des transports à São Paulo. Aujourd’hui stigmates d’une époque révolue, ils deviennent demain générateurs de nouveaux espaces publics et répondent aux enjeux du Brésil à court, moyen et long termes.
Future ligne ferroviaire à grande vitesse


Métropole de São Paulo

Déclassement de la voie ferrée au sol, intégration des parcs existants, une forêt urbaine subtropicale se développe librement au sol, l’infrastructure multimodale et ludique devient centralité En-dessous, l’ancien terminal routier réhabilité. Au-dessus, la nouvelle voie ferrée surélevée dialogue avec des plaques programmatiques.




Un morceau de ville fracturé par la voie ferrée

Un jeu de plaques accueillant des programmes

Libérer le sol et condenser les transports

Des circulations verticales comme repères

Une infrastructure en dialogue avec une forêt urbaine



Médiathèque, hôtel, parking, plateforme routière

Médiathèque, parking, patio suspendu, vélodrome


Mobilités
1. quais trains
2. plateforme bus métropolitains
3. plateforme bus inter-régionaux
4. espace d’attente
Musée
5. scénographie Lina Bo Bardi
6. espaces immersifs
7. plateau des reliques amazoniennes
Cirque
8. grande rampe performative
9. déchargement matériel quai
10. espace stockage cirque

Plage suspendue, tube de plongée, chapelle, musée, gare routière


Plage suspendue, cirque, école de danse, rampe routière

Mobilités
1. quais trains
2. parking
Cirque
3. grande scène
4. petite scène
5. grande rampe performative
Sport
6. tube de plongée
7. futsal
8. vélodrome
9. gradins

Médiathèque
10. auditorium
11. collections enfants
Musée
12. accueil et boutique
13. cinéma immersif
14. scénographie en gradins
15. chapelle
16. administration

Dominique Coulon et Alexis Meier Tulay Emeriau



Le projet propose une nouvelle interprétation de la Porte de Ninove, vaste place au carrefour de plusieurs tissus urbains. Le nœud routier existant amène à imaginer un nouveau type de déplacement, le projet tente de faire dialoguer les rythmes de la voiture et du corps.

La volumétrie se scinde en deux corps de bâtiment de manière à se placer dans le prolongement d’institutions publiques existantes, déjà fragmentées. Il devient un pivot urbain, et se déforme pour articuler un vide entre ses deux parties, lieu de manifestations en extérieur.


La rampe se pose ici comme une intuition. A la fois rampe routière et rampe comme déambulation du corps, elle devient le l directeur du projet et articule les programmes. Un système simple en poteau-dalle permet d’organiser les déplacements verticaux de manière libre.



Les programmes et leur mise en espace questionnent le mouvement et se chevauchent de manière surprenante. Un parking aérien côtoie une médiathèque, des salles de danse et des thermes dialoguent avec une résidence étudiante. Une succession de terrasses extérieures ponctue la promenade.
