Infos Mobiles 07

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infosmobiles 05/2012 NUMÉRO 07

Le magazine des professionnels de la mobilité

BIENTOT LA 4G Ce que l’arrivée du très haut débit mobile va changer...

Focus

REPORTAGE STRAX, LEADER ET CHALLENGER

À la fois challenger dans chaque pays et leader à l’international, gros plan sur un spécialiste de l’accessoire pour mobile.

TEST SMARTPHONE HTC ONE X Le premier smartphone quadruple cœur disponible sur le marché sait-il faire bon usage d’autant de puissance ?

INTERVIEW ALCATEL ONE TOUCH

Rencontre avec Thomas Brenac, directeur France de ce constructeur à la double culture, chinoise et française à la fois.



Sommaire édito Plus de frontières, plus du tout de différence entre chez soi et dans la rue, c’est la promesse de la 4G. Un débit incroyable, aucun temps de latence, telle est la promesse de la 4G, d’ores et déjà testée cette année et qui devrait se généraliser en France en 2013. Qu’est-ce que cela aura comme conséquence ? Les consommateurs nomades connectés disposeront de la même expérience utilisateurs que s’ils étaient chez eux, connectés via Adsl à leur PC. Du coup, leurs usages changeront, pour s’aligner sur ceux d’un ordinateur, pour prendre également de plus en plus de temps au quotidien. Moralité : d’utiles et omniprésents, les smartphones et tablettes tactiles vont tout simplement devenir indispensables. Et le souci d’en prendre soin, de leur consacrer un écosystème d’accessoires ou de les métamorphoser en accessoires de mode avec la housse ou la coque du moment, va encore se développer. Bref, entre la 4G et de plus en plus d’objets nomades connectés, les points de vente en téléphonie mobile semblent encore et toujours promis à un bel avenir. Et la relation client et la préconisation en points de vente devraient encore gagner en importance. Judikael Hirel jhirel@infosmobiles.fr

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Adresse : 78, Bd de la Villette – 75019 PARIS Téléphone : 01 40 40 05 10 - Fax : 01 42 41 78 08 E-mail : redaction@infosmobiles.fr - Site : www.infosmobiles.fr Directeur de la publication : Albert ELBAZ Dépôt légal à parution - N° ISSN : 2119-1646 Imprimé en Union Européenne Rédacteur en chef délégué : Judikael HIREL Directeur Artistique : David BENAMOU Ont collaboré à ce numéro : Driss ABDI, Sofian NOUIRA, Anne POIRIER (6TCOM), Lionel TITREN. Publicité :

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18 Bientôt l’arrivée de

la 4G : ce que cela va changer...

26 obSeRvatoiRe Le match TV/Mobile 28 acceSSoiReS 32 teStS OS Windows 8

34 Le HTC One X, le premier smartphone quadricore au banc d’essai.

04 actualitéS 12 événement

HTC One X Alcatel One Touch 995D Motorola Defy Mini Toshiba AT 200 Acer Iconia Tab A200 Samsung Galaxy Y Sony Xperia Sola Nokia Asha 201

46 techno futuR Un smartphone digne de James Bond 28 Les derniers accessoires du moment

Les Très Grandes Boutiques d’Orange

14 RepoRtage Strax, leader et challenger à la fois 18 doSSieR Bientôt l’arrivée de la 4G : ce que cela va changer 24 inteRview Thomas Brenac, ALCATEL ONE TOUCH

Cette publication est éditée par MOBI PRESSE, SARL au capital de 10 000 euros © Copyright 2012

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ACTUALITÉS Mobiles

Asus met en scène ses tactiles transformables Garmin relie GPS et smartphones Android

Garmin, leader mondial du GPS, annonce sa nouvelle application Smartphone Link pour smartphones Android. Smartphone Link est une application disponible sur Android qui permet de recevoir des services connectés Garmin sur les nüvi compatibles Bluetooth. Conçue pour apporter une expérience de navigation continue entre les GPS Garmin nüvi et les smartphones Android, Smartphone Link transforme les systèmes de navigation en de puissants GPS connectés. L’application permet notamment d’ajouter des services live aux GPS de la gamme nüvi, tout en profitant du forfait data de son smartphone. Les services incluent par exemple l’information trafic, des bulletins météo et les prix pratiqués par les stationsservice les plus proches.

L’inventeur du netbook et des tablettes tactiles transformables dévoilait son Padfone et sa Transformer Prime AT300 dans le cadre de la Milan Design Week, rendez-vous planétaire du design.

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écidément, les tablettes tactiles sont des objets high tech bien irrationnels. Alors qu’Apple domine encore plus que largement le marché des tablettes avec son nouvel iPad, Asus continue de tracer son sillon techno-design avec des produits hybrides à même de séduire les nomades connectés. C’est d’ailleurs pour cela que le constructeur les mettait récemment en scène dans un cadre étonnant : la Milan Design Week, le plus grand salon design de la planète, au sein duquel Asus avait transformé un hangar abandonné en showroom éphémère pour ses nouvelles tablettes transformables. Aux côtés de son célèbre Padfone, mariant un smartphone et une tablette en un seul et même terminal nomade, le constructeur dévoilait également sa toute nouvelle Transformer Pad 300, cousine de sa Transformer Prime. Asus

y a aussi dévoilé les prix et dates de sortie en Europe de trois nouveaux produits, les Padfone, Transformer Pad Infinity et Pad 300. Le Padfone sera disponible dans le courant du mois de mai pour un prix de700 €, son clavier étant vendu séparément à 150 €. La Transformer Pad Infinity sera quant à elle disponible le 10 juin, au prix de 600 €, en version 64 Go. Elle ne proposera par contre qu’une connexion Wi-Fi, pas de 3G. Pour elle aussi, le clavier sera proposé en option à 150 €. Enfin, la Transformer Pad 300 devrait être disponible à compter de la mi mai. En version Wi-Fi seul, elle sera proposée à 400 €. Il faudra compter 100 € de plus pour une version 3G. C’est ce dernier modèle de tablette Android transformable qui devrait faire le plus parler d’elle, entre sa finesse, la polyvalence de son clavier amovible et un prix bien moins élevé que celui d’un iPad d’Apple. Point fort de cette nouvelle tablette : son

Wiko présente le Fuzio

Wiko vient de dévoiler son Fuzio, un petit mobile à double Sim équipé d’un clavier AZERTY. Ce mobile connecté propose une connexion Wi-Fi ainsi que le Bluetooth, un appareil photo 3,2 MP, un lecteur MP3 avec son 3D en SRS WOW HD, une radio FM, un dictaphone, et même un lecteur e-book. Sa fonction double SIM simplifie la vie des nomades, tandis que l’intégration de plusieurs comptes emails fait du Fuzio un vrai compagnon de travail nomade. Le Fuzio propose sur son écran d’accueil une barre de lancement rapide avec six applications phares pour toujours avoir ses applications préférées à portée de doigt : lecteur MP3, Facebook, Twitter, Appareil Photo, Youtube et Wi-Fi. En plus de ces réseaux sociaux, le Fuzio intègre les applications de conversation en ligne Skype et Google Talk et permet des discussions avec ses contacts en toute simplicité. Connecté en port USB à votre ordinateur, le Fuzio devient également un lecteur amovible, transportant les données, se transformant en webcam et devenant un modem portable grâce au logiciel intégré PhoneSuite.

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FOCUS

VERTU CONSTELLATION, LE LUXE MODE

Vertu vient de dévoiler son nouveau mobile de luxe, le Constellation Candy. Chaque Constellation Candy est fabriqué à la main par un seul artisan avec des matériaux hautement performants : écran Multi‐Touch 3,5’’ HD d’une pièce en cristal de saphir, appareil photo 8 Mégapixels au volet orné de rubis, coussin en céramique polie, acier poli inoxydable, dos en cuir fin et système de son numérique Vertu haute fidélité... Ce Constellation Candy ouvre aussi à son possesseur les portes de l’univers de la Mode. Le service de conciergerie Vertu les invite, parmi tous les autres services déjà existants, à découvrir l’univers de Stella Mc Cartney, en leur donnant accès à un rendez-vous privé au sein de sa boutique londonienne, à un service chauffeur et à un conseiller de style. Avec ce smartphone, c’est aussi l’occasion, via un nouveau service, d’avoir un accès privilégié aux Fashion Weeks de New York, Paris et Milan, d’assister aux défilés les plus importants, d’être invitées aux soirées les plus prestigieuses... Le Constellation Candy Framboise est proposé au prix de 7 400 €.


nouvelles tablettes

clavier permettant aussi de doper son autonomie, la faisant passer d’environ 6 heures à près de 15 heures. Aucun problème pour faire usage à la fois, selon ses besoins, du clavier et de l’écran

tactile. Sous le capot, ultra-fin, on découvre la présence du tout dernier processeur Tegra 3 de Nvidia, ainsi que de la dernière version de l’OS nomade gratuit de Google, Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Côté connectivité et fonctionnalités, cette tablette transformable dernier cri n’a rien à envier à un PC portable, avec un port USB et un port pour carte SD. Pas besoin, ici, d’adapateur encombrant et onéreux pour exploiter où que l’on soit ses loisirs multimédia. Enfin, dernier atout, figure parmi les applications installées une suite bureautique mobile et toutes les applications signées Google à apprécier sur un écran de 10,1 pouces bien plus confortable que celui d’un simple smartphone.


ACTUALITÉS Mobiles

SFR propose 10 millions de hotspots avec Fon

SFR renouvelle son partenariat avec Fon et étend ainsi sa couverture Wi-Fi à près de 10 millions de hotspots dans le monde. L’opérateur propose à l’ensemble de ses clients neufbox de bénéficier du plus vaste réseau Wi-Fi au monde. Cette couverture vient en complément des 4 millions de hotspots SFR Wi-Fi déjà existants en France. SFR est ainsi le seul opérateur en France à intégrer dans son offre ADSL un accès Wi-Fi international. En contrepartie, SFR s’engage à développer la couverture SFR WiFi Fon en France en donnant la possibilité à ses abonnés neufbox de rejoindre la communauté Fon. La communauté de Fon est actuellement présente dans plus de 100 pays. La présence de Fon à l’international se fait essentiellement par le biais de ses partenariats télécoms auprès d’opérateurs de renom mais également au travers de ses hotspots Wi-Fi (Fon Spots) utilisés à titre personnel. Le réseau Fon augmente très rapidement avec aujourd’hui plus de 1 000 hotspots supplémentaires toutes les quatre heures.

Fidme, une appli pour fidéliser vos clients

Avec le lancement de FidMe 3.0, Snapp’, le leader français de la mFidélité fait évoluer la relation entre les commerçants et leurs clients. Grâce à cette nouvelle version, les commerçants vont enfin pouvoir s’affranchir d’imprimer leur carte à tampons en la saisissant directement sur le site de FidMe. « Avec l’atteinte du million d’utilisateurs prévue en Janvier 2012, nous avons réussi en moins d’un an à imposer FidMe comme un véritable standard dans 22 pays » indique Jean-Benoit Charreton, président de Snapp’. Avec cette nouvelle version, nous allons prendre une nouvelle longueur d’avance dans la dématérialisation des programmes de fidélité. Cette version sera dans un premier temps gratuite pour les commerçants puis elle aura la vocation à évoluer vers un modèle Freemium intégrant à terme des fonctions payantes. » FidMe V3.0 apporte aux consommateurs de nouvelles fonctionnalités indispensables pour gérer efficacement leur relation avec leurs marques, enseignes et commerces de proximité : l’utilisation mobile des cartes à tampons, la possibilité de gagner des points en indiquant sa position dans ses magasins favoris, l’apparition sur le plan des magasins les plus proches et un site internet (www. fidme.com) permettant de gérer toutes ses cartes aussi bien pour le consommateur que pour le commerçant.

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Doro lance Doro Experience, simplifiée pour tablettes et Le leader européen des mobiles simplifiés pour seniors poursuit dans sa logique en proposant une interface simplifiée pour Android et Windows.

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voir un mobile, c’est bien. Parvenir à s’en servir, c’est mieux. Et parfois, cela suppose un peu d’aide, qu’il s’agisse de le configurer ou d ‘en simplifier l’uitlisation au quotidien. C’est toute l’idée de Doro Experience, une nouvelle interface proposée par Doro et qui vise à simplifier l’utilisation des smarphones et tablettes pour les seniors. Le leader européen des mobiles simplifiés entre ainsi sur le marché des applications et smartphones. Elle a développé Doro Experience, une interface simplifiée et des applications mettant à la portée des seniors les fonctionnalités et services offerts par les smartphones, tablettes et PC. L’été prochain, Doro commercialisera d’ailleurs son propre smartphone, adapté aux seniors et équipé de Doro Experience. Pour Jérôme Arnaud, PDG de Doro, « l’entrée sur le marché des applications est une étape importante dans l’histoire de notre entreprise. Nous continuons à

nous adapter à l’évolution des besoins des seniors qui sont davantage au fait des technologies. Après le développement d’une offre 3G, Doro Experience est une autre innovation qui élargit notre marché des seniors. Nous avons mis toute notre connaissance de ces utilisateurs dans nos applications pour que nos clients continuent à vivre une expérience Doro merveilleusement simple. » Doro a pour ambition de faire de son interface la référence des applications et services pour les seniors. Cette offre est disponible pour les terminaux Android et Windows, et combine une interface utilisateur simplifiée, un portail Web pour personnaliser cette interface et son contenu à distance, Doro Experience Manager, et une sélection d’applications et contenus spécifiques pour seniors, Doro Selection. Doro Experience utilisateur est une interface simplifiée présentant des icônes espacées, larges et intuitives qui rendent l’utilisation

FOCUS

EMPORIA DANS LES ENSEIGNES TELECOM1

Emporia, spécialiste de la téléphonie mobile pour seniors, fait son entrée dans le réseau d’enseignes telecom1. L’ensemble des modèles de la marque emporia Telecom seront disponibles dans tout le réseau de boutiques telecom1. L’enseigne multiopérateurs telecom1 est composée de magasins affiliés et de succursales, qui vont permettre à emporia de pouvoir adresser plus largement la clientèle « senior ». Le réseau telecom1, construit autour d’une solide image de magasins de proximité, se fait fort de proposer des prestations de qualité à ses clients. « Conscient des difficultés que peuvent rencontrer les seniors dans l’utilisation des téléphones mobiles, emporia souhaite leur faciliter l’accès à des produits adaptés à leurs besoins et à leurs styles de vie, et cela le plus simplement possible, explique Sébastien Vuillermet, directeur commercial du réseau telecom 1. Dans un premier temps, telecom1 référencera les modèles phares du constructeur, emporia Click et emporia Elegance, deux mobiles destinés au marché des séniors qui allient design, confort d’utilisation et simplicité. Puis à terme, l’ensemble des téléphones Emporia seront disponibles dans le réseau des boutiques spécialisées telecom1. »


une interface smartphones

des tablettes, PC et smartphones encore plus simple. En parallèle, Doro Experience Manager est un véritable portail Web d’administration et de support à distance qui permet à l’utilisateur, sa famille ou ses amis de gérer et personnaliser à distance le contenu et les applications stockés sur le smartphone, la tablette ou le PC. Grâce à cette technologie de cloud computing, des contenus numériques incluant photos et applications peuvent être ajoutés ou enlevés

de l’appareil sans que l’utilisateur n’ait besoin d’intervenir si c’est son souhait. Ce service a été tout spécialement développé par Doro pour réduire l’isolement des seniors et développer la communication intergénérationelle. Troisième brique du dispositif, Doro Selection est un ensemble d’applications et contenus particulièrement choisis pour leur adaptation à un utilisateur senior (loisirs, santé, information, cuisine, conseils, etc.). Pour éviter d’avoir à sélectionner des applications parmi des milliers, il offre un nombre limité d’applications à télécharger, développées par Doro ou des partenaires. L’une d’entre elles permet aux seniors d’accéder facilement aux contenus Facebook. Tous les utilisateurs, quel que soit leur âge, pourront ainsi transmettre du contenu Facebook, comme des messages et des photos, directement aux seniors qui possèderont un appareil équipé de Doro Experience.


actualités Opérateurs

en bref Une nouvelle gamme chez M6 Mobile M6 Mobile by Orange lance sa nouvelle gamme incluant un forfait baptisé « bon plan » à partir de 9,90 €/mois. Cette gamme simplifiée est recentrée autour de deux forfaits adaptés aux usages des 15-25 ans et d’un nouveau forfait « bon plan » accessible à partir de 9, 90 €/mois pour ceux qui souhaitent simplement bénéficier de l’essentiel à petit prix : rester joignable et garder le contact avec leurs proches. Le nouveau forfait « bon plan » est à 14,90 €/mois avec mobile et engagement de 24 mois. Il comprend 1h d’appel (hors n° spéciaux), les SMS et MMS en illimité (hors SMS surtaxés et numéros courts) Ce forfait donne toujours accès à Inside M6 mobile (débit réduit au-delà de 500 Mo), le site mobile des abonnés avec notamment des chaînes TV en direct & M6 Replay. Ce forfait est disponible en version bloquée ou non bloquée, mais aussi au même prix sans engagement ou avec un mobile et engagement de 24 mois.

Premiers départs de clients de chez Free Mobile Le nombre d’abonnés Free Mobile est évalué actuellement à 2 à 2,5 millions de clients, mais les choses bougent. Après que SFR ait annoncé avoir stabilisé sa clientèle, et que Bouygues Telecom ait affirmé fin mars voir des clients déçus revenir vers sa marque 100% Web B&You, c’est au tour d’Orange d’affirmer la même chose. L’opérateur constate un mouvement de reflux de clients Free Mobile depuis mi-mars. « Pendant la première quinzaine de janvier, Orange a constaté une vague de demandes de portabilité. Mais depuis mi-mars cette vague est bien descendue, a expliqué Alice Holzman, directrice du marketing grand public d’Orange. On observe un marché plus apaisé en termes de demandes de résiliations et nous sommes revenus à un niveau normal de demandes de portabilité. Il y a eu une appétance forte pour Free et ses tarifs attractifs, mais suivie d’un reflux, consécutif aux problèmes de saturation de fin d’après-midi qui ont excédé les clients. » Le fait que les soucis de Free semblent avoir cessé dernièrement n’aurait apparemment pas stoppé ce mouvement de reflux, notamment du fait d’un service clients décevant.

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Quel avenir pour les MVNO ? L’autorité de la concurrence a ouvert en février une enquête sur la capacité des MVNO à s’adapter à la récente évolution du marché des télécoms.

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es MVNO ont-ils un avenir ? La question peut surprendre, mais c’est à cette interrogation que l’Autorité de la concurrence cherche à répondre depuis février, suite à l’arrivée de Free Mobile sur le marché. Concentration, disparitions... Que va-t-il se passer dans les mois à venir, et les conditions d’une concurrence équitable sont-elles bien réunies ? Fin 2011, les MVNO représentaient 2% du marché. Mais la forte croissance de leurs parts de marché date d’avant l’arrivée de Free sur le marché, dont un quart des abonnés ont quitté un opérateur virtuel pour le rejoindre. Les MVNO dépendant des tarifs de gros négociés avec leur fournisseur opérateur, la question posée est simple : ces fournisseurs ont-il baissé leurs prix, adapté ces tarifs de gros pour permettre aux MVNO de rester compétitifs ? De même, si l’accueil des MVNO fait partie des obligations de Free Mobile dans le cadre de sa licence, les tarifs proposés semblaient bien rédhibitoires, entre un ticket d’entrée de 2 millions d’euros et 2 € par carte SIM et par mois, une minute de voix et un mégaoctet de data facturés l’un comme l’autre à 5 centimes. Quant

aux SMS, ils sont proposés à 4,35 centimes d’euro par message pour un MVNO classique et 1 centime par message pour un Full MVNO. L’association Alternative Mobile, qui regroupe différents MVNO dont Coriolis, NRJ Mobile, Prixtel, Virgin Mobile, estime que « ces tarifs constituent un véritable camouflet infligé à l’ARCEP (...), le simple abonnement mensuel d’accès (avant même le paiement des communications) étant déjà à 2 € HT/mois, soit plus cher que l’offre de détail de Free Mobile à 2 € TTC/mois comprenant 1 heure de communication et 60 SMS. »

zoom mobiho lance ses packages pour téléphoner L’opérateur Mobiho Essentiel prend à contre-pied la tendance à l’hyper sophistication des téléphones mobiles en proposant des packages téléphones et abonnements simples, pour un usage unique : téléphoner. Son argument : « De plus en plus d’utilisateurs sont désemparés face aux téléphones actuels qui ressemblent de plus en plus à des ordinateurs. Finalement, les utilisateurs se retrouvent avec un objet dont ils n’utilisent qu’une faible partie des fonctionnalités et qui alourdit toujours plus le budget (internet, options... ). » Mobiho Essentiel propose des téléphones aux fonctionnalités de base, à à choisir parmi une gamme complète de dix téléphones (classique, clapet, slider, antichoc). L’opérateur propose des budgets bloqués mais facilement rechargeables, ainsi qu’un prépayé 3 fois moins cher que celui des opérateurs historiques (0,16 €/min),sans perdre le crédit non utilisé, avec une plus longue durée de validité pour l’utilisation des recharges (option 24 €/an).

www.mobiho-essentiel.fr/


* L’innovation en toute simplicité. ** Le DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg.

Un appareil photo incroyable. Un son authentique.

Photo prise par le HTC One de Nick en chute libre à 203 km/h

Recommandé par

Nick Jojola Photographe de mode en chute libre

Retrouvez l’expérience unique de Nick sur htc.com DAS**: 0,909 W/kg

Prise de vidéo HD et de photos en simultané

Avec HTC Sense


actualités Opérateurs

en bref Nouvelle identité pour Virgin Mobile

Virgin Mobile avait récemment annoncé la mise en œuvre de son modèle d’opérateur mobile dégroupé et le lancement à venir de sa propre box. Pour mettre en cohérence ses nouvelles activités et son identité, l’opérateur s’est doté d’un nouveau logo depuis avril. Plus moderne, ce nouveau logo ancre Virgin Mobile dans l’univers du digital et de la mobilité. Plus lisible, sa forme carrée aux bords arrondis, symbole à la fois de rigueur et de fluidité, veut conférer davantage de statut et d’impact à la marque.

SFR lance ses « services Carrés »

Poursuivant sa logique de services face à l’essor des offres 100% Web, SFR vient de dévoiler son offre de services Carrés. Ce dispositif d’accompagnement est déployé dans les 840 espaces SFR. Il propose au client de disposer de 15 jours pour essayer son mobile et l’échanger, le prêt de mobile en cas de problème, le remplacement immédiat de la box, et le renouvellement de mobile proposé au tarif « nouveaux clients » pour tous. «Avec l’explosion des usages de l’Internet mobile, le besoin d’accompagnement dans la vie numérique associé à un service de proximité est une forte attente des utilisateurs, explique-t-on chez SFR. Entamée il y a un an avec le lancement des Formules Carrées, SFR poursuit sa démarche d’accompagnement de ses clients dans ses 840 espaces SFR en lançant aujourd’hui des services gratuits et pratiques qui facilitent leur quotidien. SFR s’engage à ce que tous ses abonnés (hors clients Red) bénéficient de ses services Carrés. » SFR affirme être le seul opérateur à faciliter le choix d’un mobile en accordant à ses clients 15 jours pour essayer leur mobile et l’échanger gratuitement en espace SFR si ce dernier ne correspond pas à leur souhait. SFR dit aussi aller au-delà des standards du marché en s’engageant à prêter gratuitement et immédiatement un mobile en espace SFR pour une durée d’un mois à tous ses clients quel que soit le problème rencontré (perte, casse, vol... et pas uniquement en cas de panne). Enfin, en ce qui concerne le renouvellement de mobile proposé au tarif « nouveaux clients » pour tous, SFR dit avoir été le premier opérateur à proposer à ses clients souhaitant opter pour un nouveau smartphone ou une nouvelle tablette de le faire tous les 24 mois au meilleur prix, soit celui réservé jusqu’alors aux nouveaux clients. À noter qu’en cas de non renouvellement, le tarif de leurs forfaits baisse automatiquement.

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Sim+ réplique aux offres de Free Mobile Sim+ poursuit son déploiement en boutique via son partenaire Extenso Telecom.

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l n’y a pas que Free Mobile dans la vie, même si les médias lui ont fait la plus grande et la plus gracieuse des campagnes de publicité à son lancement. Pas à pas, SIM+ donne la réplique à Free sur le terrain tout en poursuivant son déploiement intensif en boutiques grâce à son partenaire Extenso Telecom. On se souvient qu’Extenso Telecom, grossiste en téléphonie mobile, leader sur le marché, et animant un réseau de plus de 2 700 boutiques multi-marques, a fait le choix de distribuer le MVNO SIM+ il y a déjà plus d’un an. Aujourd’hui, SIM+ est déjà présent dans plus de 900 boutiques de téléphonie mobile à travers toute la France : Phoneo, Telephone Store, Vivre Mobile, Avelis, Mobile Hut, Telecom 1, Internity, Hyper U, Happy Phone, Pro and Compagnie, France Gsm, Intermarché... « Dès la sortie des offres low cost de Free Mobile, nous avons accéléré le processus de référencement des boutiques afin de donner de nouvelles armes aux acteurs de la téléphonie sur le terrain, explique Matthieu Lietard, directeur des opérations chez SIM+. Les consommateurs ont pu, dès le mois de janvier, se rendre en boutique et souscrire une ligne SIM+ avec un forfait

illimité sans engagement pour 14,90 €/mois. Nous avons ainsi été le 1er opérateur Low-cost donnant la réplique à Free en magasin. Notre positionnement s’est ainsi complètement déporté du Web vers les boutiques. Pendant que certains de nos concurrents se présentent comme les sauveurs des boutiques de téléphonie mobile en souhaitant signer des partenariats hypothétiques, SIM+ renforce son positionnement et continue à déployer massivement ses offres sur le terrain ! » Une campagne de publicité massive vient par ailleurs d’être organisée dans le métro parisien, où SIM+ s’affiche aux côtés de l’enseigne Phoneo, qui compte 240 boutiques dans toute la France.

focus zero forfait fait son entrée en magasin Jusqu’ici pure player Internet, l’opérateur de téléphonie mobile ZERØ FORFAIT part à la conquête de la clientèle de proximité en investissant le marché de la vente au détail. « Le choix de ce canal de distribution complémentaire à la vente en ligne se justifie par la volonté d’associer un positionnement premium et l’accessibilité prix au service d’une clientèle à l’exigence accrue », explique-t-on chez ZERØ FORFAIT. La distribution du ZERØ FORFAIT en magasin est déjà déployée en test dans près d’une dizaine de points de vente à Marseille, avant une implantation nationale prévue courant 2012. Toutes les offres du MVNO sont disponibles à la vente dans les enseignes de ses partenaires, y compris la gamme Forfaits Libres, récemment réajustée. Côté mobile, ZERØ FORFAIT entend relancer prochainement le modèle du leasing de téléphones en boutique sous forme de pack avec une gamme de services inclus.



L’événement Point de vente

Orange en Très Grandes Boutiques Champs-Élysées, Madeleine, Bordeaux, Nantes, Brest, Amiens, Saint-Denis de la Réunion, Lille, Lyon, Nancy... Depuis 2006, Orange fait évoluer son réseau de distribution en ouvrant de Très Grandes Boutiques pour répondre au mieux aux attentes et besoins de ses clients. Zoom sur les plus grandes boutiques d’opérateurs de télécommunications en Europe.

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es Très Grandes Boutiques, c’est quoi exactement ? Ce nouveau concept de distribution, ouvert à Cannes en mai dernier, et plus récemment à Reims, Rouen, Fort-de- France, Caen et Nancy, est dédié à l’échange et au partage autour du parcours numérique : accompagnement des technologies, démonstration des usages, présentation aux visiteurs des innovations d’aujourd’hui et de demain... Pour l’instant, ces 15 Très Grandes Boutiques (20 fin 2012) se veulent l’illustration du sens du service selon Orange. Ainsi, des espaces entièrement dédiés aux services y ont été créés, pour y organiser des démonstrations et même des cours particuliers, assurés par des conseillers et techniciens tout spécialement formés pour l’occasion.

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Selon les premiers retours, ce nouveau concept séduirait le public puisque 93% des personnes s’en disent très satisfaites et 92% disent vouloir revenir, selon une étude menée l’an passé dans ces flagships en partenariat avec l’institut Market Vision.

Des attentes fortes en termes d’accompagnement

Pour mener à bien ce projet, Orange s’est appuyé sur une étude dirigée par Jolanta Bak (« Vie des écrans », Intuition 2010) qui montrait que la maison numérique idéale attendue par ses clients devait « être facilitatrice de vie, tout en laissant l’individu totalement libre et aux commandes.» « Ainsi, les clients expriment deux fortes attentes : faire vivre tous les écrans de la

maison ensemble et assurer la fluidité entre les écrans fixes et nomades de la maison (smartphones, tablettes, PC et télévision), et la possibilité de bénéficier de tous les services digitaux (télévision, VOD, Internet, e-mail, musique, jeux)pour plus de plaisir et d’expérience et aussi de sécurité en terme de contrôle parental, commente Jolanta Bak. Les attentes d’accompagnement et d’apprentissage varient selon les générations. Les jeunes, appelés aussi « digital natives », ont un comportement d’achat intuitif et hédoniste. Ils préfèrent explorer librement, essayer, tester par eux-mêmes... Les clients plus âgés (40 ans et plus) sont à la recherche d’un mode d’apprentissage et de découverte plus accompagné ; ils veulent voir pour comprendre. » Orange a cherché à apporter une réponse à ces comportements à travers ses Très Grandes Boutiques, axées sur les usages, les démonstrations, le service et la relation client. Ainsi en entrant dans une boutique, certains (renseignés, autonomes et à l’aise avec l’univers du multimédia) souhaitent pouvoir découvrir et tester par eux-mêmes les offres et services.


commerciale est dédiée à la garantie d’une prise en charge rapide et sereine du client. Le parcours client long associe quant à lui accompagnement, démonstration, conseil et service après-vente.

Une réponse à Free Mobile par le service et l’accueil Comment répondre à l’offensive low cost menée tambour battant par Free Mobile ? En insistant à la fois sur la qualité du service après-vente et sur le service et le conseil en boutique, alors que Free n’en possède quasiment aucune. Dès son arrivée dans la Très Grande Boutique, le visiteur est invité à un « parcours découverte » inédit. La logique d’organisation de l’espace est fluide et tellement différente que le visiteur doit avoir envie de revenir, au lieu d’y passer le moins de temps possible. Finis les temps d’attente, le visiteur est pris en charge dès l’accueil et peut circuler librement dans l’espace en attendant qu’un conseiller vienne à sa rencontre, et l’oriente dans ses recherches. Dans chaque espace, il rencontre des spécialistes, experts techniques formés en continu. Forts d’une solide formation et plus nombreux, 31 conseillers offrent tous leurs talents et leur expertise technique

au service d’un échange plus simple avec chaque visiteur. les premiers retours clients semblent confirmer l’intérêt du concept : 93% des clients se disent très satisfaits de la boutique. Toutes les notes d’évaluation de la relation client sont évaluées entre 8,1 et 9,8 sur 10. Par ailleurs, la plupart des clients apprécie le design des Très Grandes Boutiques : 93% apprécient la lumière et les couleurs, 98% en apprécient le caractère spacieux et 97% aiment le style moderne et la beauté de la boutique. 88% des clients s’y sentent très bien accueillis et y obtiennent toutes les informations recherchées. Surtout, 92% des visiteurs ont envie de revenir !

Trois formats différents de boutiques Orange Ainsi, le réseau des boutiques d’Orange propose trois formats différents et complémentaires au cœur des villes. La boutique de proximité se charge des opérations courantes. La boutique principale sert de boutique de référence, au cœur du réseau. Enfin, la Très Grande Boutique constitue une vitrine d’opérateur intégré, un véritable lieu de loisirs numériques qui s’adresse à tous : « digital natives », parents, professionnels, seniors, juniors...

Le service remis en avant D’autres attendent de la marque un accompagnement personnalisé, basé sur le conseil, le dialogue et l’échange.Deux démarches qui doivent pouvoir coexister au sein d’une même boutique.

Deux zones pour deux parcours dans une même boutique

C’est ce constat qui a conduit à la création du parcours client chez Orange : deux zones pour deux parcours au sein d’une même boutique. La zone marchande propose une mise en lumière et une théâtralisation des offres, intégrées dans les linéaires et le libre-service. Cela vise à la création d’une attente active autour des espaces de démonstrations, du multimédia et de la convergence, avec une gestion innovante de l’accueil. Avec le parcours client court, place au libre-service et à la découverte libre, avec le choix et l’accès aux accessoires, téléphones. Objectif : une satisfaction autonome des besoins rapides, une solution efficace pour simplifier la gestion des flux massifs de visiteurs aux besoins très différents. Au total, 40% de la surface

Face aux offres 100% Web, le service et l’humain regagnent tout leur intérêt dans la relation client.

Si près d’un Français sur trois (29%) souhaite disposer de la dernière technologie du marché, ils sont presque tout autant (28%) à se dire totalement dépassés par celle-ci, selon une étude du Credoc réalisée l’an passé. C’est pourquoi la dernière campagne « Le service Orange, satisfait quand vous l’êtes » a mis en scène les hommes et les femmes d’Orange accompagnant chaque jour les clients dans les usages des nouvelles technologies. Au total,1200 points de vente (dont 151 boutiques « autonomiesolutions handicap », aménagées spécifiquement et 15 Très Grandes Boutiques ) accueillent chaque année 70 millions de clients. On compte aussi 260 espaces services, d’où les clients repartent avec un matériel prêt à l’emploi (transfert des données sur le nouveau mobile, configuration de leur tablette, activation des clés 3G, paramétrage de leur Livebox…). Ce concept a d’ores et déjà été déployé dans toute la France. Il est aussi dédié à l’assistance à l’utilisation, à la réparation, au nettoyage, à l’entretien... Au total 800 000 prestations (dont 60% gratuites) y ont été assurées en 2011 par plus de 700 experts.

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reportage Strax

L’équipe de Strax France au grand complet est installée à Jouy en Josas, dans l’ouest parisien, site depuis lequel elle gère les livraisons dans 14 pays.

Strax, leader et challenger à la fois Des accords de distribution dans plus de 40 pays, une présence dans 14 pays d’Europe, des licences de renommée mondiale et des marques propres qui font plus que bien marcher : à la fois challenger dans chaque pays et leader à l’international, Strax associe le dynamisme du premier et la puissance du second. Gros plan sur un spécialiste de l’accessoire pour mobile.

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n peut être à la fois modeste et puissant, leader et challenger, selon le point de vue pris, que l’on se concentre sur un seul pays ou que l’on prenne un peu de recul pour avoir une vue d’ensemble. Mais pour jeter un coup d’oeil complet sur Strax, c’est presque en orbite géostationnaire qu’il faut se placer : bien installée dans l’ouest parisien en ce qui concerne la France, la


société possède 13 entités à travers le monde et des accords de distribution dans plus d’une quarantaine de pays. Ce qui ne l’empêche pas, où qu’elle soit, de garder le cap des valeurs posées dans les années 90 par ses deux fondateurs, Ingvi Tomasson et Gudmundur Palmason, un duo Islandais installé à Miami : honnêteté, respect, frugalité et travail d’équipe. « Des valeurs, c’est essentiel pour bâtir une relation de confiance, surtout à l’international, souligne Philippe Pannetier, directeur Europe- Europe du Sud, présent et actif depuis déjà 22 ans dans le domaine des Télécoms. L’entreprise a d’abord été créée aux USA en 1995 autour du trading de téléphones mobiles entre l’Asie et l’Amérique latine. Puis elle a ouvert une tête de pont au Royaume-Uni en 1999, explique-t-il.

Un expert de l’accessoire pour mobile Face au durcissement du marché du trading de mobiles, les fondateurs de Strax prennent en amont, dès 2005, le virage stratégique de l’accessoire pour mobile, via le rachat de différentes sociétés. Leur objectif : devenir un expert dans l’accessoire autour des mobiles. C’est en rachetant une entreprise allemande en Europe, More, que Strax devient du coup une société de droit allemand. « Le rachat de Vivanco en 2008 nous a quant à lui

apporté la clientèle d’Orange, précise Philippe Pannetier. C’est l’an passé qu’est lancé Strax Asia, avec l’acquisition de Telecom Lifestyle Fashion, filiale spécialisée dans l’acquisition de licences mobiles. « Strax compte 13 entités mondiales, 11 en Europe, plus les USA et Hong Kong, détaille son directeur Europe. Aux USA, nous servons deux grands opérateurs, AT &T et Trackphone, notamment en créant pour eux des coffrets d’accessoires premium destinés à fidéliser leurs clients. C’est une idée à développer en France et en Europe. Nous avons d’ailleurs effectué des essais avec O2 et The Phone House. »

Un distributeur de choix et un fournisseur de solution La vision des équipes de Strax est aussi simple que concentrée sur un objectif: être le distributeur de choix pour les fabricants d’accessoires pour mobiles, ainsi qu’un fournisseur de solution pour les opérateurs et les grandes enseignes de la distribution. Bref, être considéré comme le spécialiste de ce qui constitue aujour’hui une forme d’accessoire de mode, et de prêt-à-porter de luxe. L’une des forces de Strax réside sans doute dans sa modestie affichée : pas de roulement de tambours, de grands moyens dispendieux, l’entreprise vise à Strax conçoit des produits exclusifs pour Hugo Boss, Bugatti ou Diesel, aux designs et matériaux validés par eux, telles les poches en jean.

strax en chiffres • 70 millions de dollars de chiffre d’affaires ; • 14 pays livrés par l’antenne française ; • 7500 m2 de surface de stock, centralisés en Allemagne, ; • Livraison le lendemain en cas de commande avant 16 h, 48 h sinon. l’efficacité et joue à fond sur son double visage : être à la fois leader et challenger selon le lieu et le regard portée sur elle. « Comme nous sommes leader européen tout en étant challenger dans chaque pays, nous sommes toujours à l’attaque, plus puissants pour décrocher des licences, mais plus agressifs aussi », confirme Philippe Pannetier. L’antenne française de Strax est également en charge du Maghreb, d’Israel, et de l’Egypte. « Nous sommes n°3 en France, un challenger mais avec une expérience et une envergure de leader. Etre challenger nous donne une

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reportage Strax

« Nous sommes n°3 en France, un challenger mais avec une expérience et une envergure de leader... »

forme de confort. Nous ne sommes pas obligés de vendre tout à tout le monde pour survivre. Nous pouvons développer plus librement un argumentaire de création de valeur avec les spécialistes de notre univers. Notre métier n’est pas, n’est plus de fournir tout à tout le monde. D’ailleurs notre entrepôt ne contient pas 6 à 7000 références. Nous tournons autour de 2 à 3000 références. Nos clients sont SFR, Orange, Darty, la Fnac, Boulanger, The Phone House les indépendants des télécoms, et cela s’arrête là. Nous ne cherchons pas à tout prix à être partout. Ainsi, pour l’instant, nous ne sommes pas en grande distribution. »

Des licences et des marques partenaires Dans son (très) large portefeuille de marque, Strax associe marque maison, marques partenaires et licences fortes, « un marché en pleine croissance ». Angry Birds, Diesel, Hugo Boss, Bugatti et depuis peu Coca Cola, l’idée n’est clairement pas de rechercher l’effet d’aubaine sur des marques locales, mais plutôt de développer des marques globales, y compris outre-Atlantique. « Alors qu’Angry Birds Space a déjà été téléchargé plus de 10 millions de fois, nous proposons la gamme d’accessoires signés Gear 4, avec qui nous avons développé un vrai partenariat. Nous avions proposé les enceintes Angry Birds l’an passé, en exclusivité chez Orange. » Strax travaille par ailleurs dans la durée avec des marques partenaires : « nous sommes distributeurs au niveau européen de Switcheasy, qui s’appuie sur nous pour distribuer ses produits. Ces marques viennent chercher

En OEM, Strax travaille bien sûr avec tous les fabricants de mobiles, tandis que 15 opérateurs figurent parmi ses 25 plus gros clients. « Modelabs va là où nous n’allons pas. Nous ne faisons que l’accessoire, nous restons concentrés sur les réseaux spécialisés», explique Philippe Pannetier, directeur Europe -Europe du Sud de Strax.

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une économie d’échelle. Nous sommes partenaires à 360°. Et je dis merci Apple et Blackberry, qui ont libéré la créativité, avec un véritable écosystème autour de leurs concepts. On voit des sociétés de 2, 5, 10 personnes partir à la conquête du monde. Alors elles cherchent des partenaires à l’étranger, et trouvent quelqu’un comme nous, avec des entrepôts au centre de l’Europe. » Strax France livre sur 14 pays, et compte parmi ses clients 15 grands opérateurs européens. Une force de frappe qui a convaincu RIM BlackBerry, dont Strax est aujourd’hui le premier grossiste européen et français. « Nous travaillons avec quantité de marques, mais elles ne sont pas toutes commercialisées en France, précise Philippe Pannetier. Nous sommes aussi confrontés aux accords locaux historiques. Par exemple, nous sommes le plus gros distributeur de Dr Dre by Monster en Europe, mais ils sont distribués par Modelabs en France. Nous avons en France un portfolio de marques à géométrie variable. »

Xqisit, une marque propre design et reconnue Strax propose également des produits sous sa propre marque, Xqisit. « C’est une business unit à part, créée il y a cinq ans, et qui est réellement en expansion depuis trois ans. Elle rencontre un énorme succès, 25 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, et sans doute 35 millions d’euros cette année », se réjouit Stéphane François, directeur France de Strax. « Il s’agit de designs exclusifs, pas de produits « vanilla ». Nos produits ne sont pas compatibles Apple, ils sont certifiés Apple, avec des designers qui travaillent depuis


C’est à l’échelle mondiale que Strax a signé un accord pour réaliser des accessoires exclusifs signés de la griffe Hugo Boss.

Gear 4 se repose sur Strax pour diffuser et vendre ses accessoires high tech, dont toute une gamme de produits (casques, coques, docks) aux couleurs des célèbres oiseaux en colère.

Milan. » la nouvelle version de l’enceinte sans fil Bluetooth xqbeats 2.0 color devrait contribuer à sonoriser bien des soirées l’été prochain... Strax propose également une seconde marque propre : « Enjoy, c’est notre deuxième marque. Avec elle, nous ne venons pas vendre des produits, mais un concept, détaille Philippe Pannetier. Vous avez besoin d’être agressif en matière de prix ? Strax vous propose des produits « Vanilla », mais certifiés en termes de qualité, avec un packaging et un portfolio adaptés aux attentes du client. Nous proposons un concept adapté à un cahier des charges de distributeur. Par exemple, nous avons signé avec The Phone House en Suède grâce à cela. »

plus en plus contraignants. « Chez Orange, si la problématique du respect de l’environnement n’et pas présente dans les produits, vous ne rentrez pas, précise Philippe Pannetier. Orange a d’ailleurs établi le cahier des charges de ses packagings avec nous. Chez Strax, notre partenaire packaging est allemand. En termes de coût carbone, il se trouve à 100 km de chez nous ! Nous ne faisons pas venir les packagings de Chine, ce qui nous permet de proposer le même coût pour une qualité bien meilleure et des emballages conçus en Europe. » Ajoutez à cela des stocks européens situés à à peine 200 mètres des locaux d’UPS en Allemagne, et on aurait du mal à imaginer

un circuit plus court pour des accessoires de téléphonie mobile. À cette réactivité en partie rendue possible par la proximité, Strax veille à ajouter constamment une inventivité « de challenger », par exemple en proposant une collection d’accessoires féminins tout spécialement conçus pour une chaîne d’ongleries, aux caisses desquelles ils sont proposés aux clientes. Moralité : il existe toujours de nouveaux produits à créer, et de nouveaux canaux de vente à explorer ! u

L’écologie, un impératif à respecter Les produits proposés par Strax sont, respect de l’environnement oblige, soumis à des cahiers des charges de

En quelques années d’existence, Xqisit, la marque design de Strax, a rencontré un succès grandissant. Elle devrait générer un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros cette année, notamment grâce à des produits techno-design de qualité comme ces enceintes sans fil Bluetooth, les xqbeats 2.0 color, aux nombreux coloris pour un été en musique.

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dossier Tendances

Le vrai haut débit mobile, la 4G, sera proposée à travers la France entière à compter de Noël prochain. Plus qu’une évolution technologique, ce sont aussi de nouveaux usages qui vont être rendus possibles par son arrivée. Alors que Lyon et Marseille seront villes pilotes dès juin prochain, tour d’horizon de ce que la 4G va changer, et des projets des grands opérateurs de téléphonie mobile...

4G en 2013

Ce que ça va changer P

lus vite, toujours plus vite... Les réseaux de téléphonie mobile ont vu les usages entièrement changer en une décennie : les consommateurs sont passés de simples appels vocaux aux SMS par milliards avant de se convertir à une nouvelle révolution : l’Internet mobile, rendu possible par les réseaux 3G. Mais le débit 3G ne suffit pas obtenir sur un smartphone ou une tablette la même expérience utilisateurs que via une connexion Adsl, voire fibre, à domicile. Même si les opérateurs

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télécoms avaient très largement exploité l’imaginaire futuriste des appels vidéo pour promouvoir la 3G, ce n’est toujours pas une réalité. Cela devrait, sans doute, changer avec le déploiement de la 4G, un véritable haut débit nomade, permettant d’accéder à tous ses loisirs numérique connectés via son smartphone aussi facilement que sur son ordinateur, chez soi. En pratique, la 4G devrait permettre d’atteindre un débit pouvant cuminer à 150 Mb/s. Le débit moyen en conditions réelles (c’est-à-dire en

situation de mobilité, et avec de nombreux autres terminaux connectés à l’antennerelais) devrait être de l’ordre de 20 Mb/s, soit près de trois fois le débit de l’Adsl à domicile. La 4G devrait aussi doper tous les loisirs et usages numériques connectés, via un usage plus poussé du stockage de données et d’applications en cloud, et la synchronisation et la sauvegarde automatiques des contenus numériques, que l’utilisateur pourra ensuite visionner où qu’il soit sur son PC, sa TV, sa tablette tactile ou son smartphone. Par


L’année 2011 aura-telle été l’année de la démocratisation des technologies Il n’y a pas? deDes matchtablettes : selon les chiffres de Good Technology, 94% des tablettes tactiles mobiles sont des iPad d’Apple. La nouvelle incarnation de l’iPad s’est déjà vendue à 3 millions aux ultrabooks en d’exemplaires en une semaine de vente, soit le meilleur lancement depuis sa création. passant les et forfaits Mais s’il estpar puissant doté d’un impressionnant écran Retina, les technophiles grognent... Hors USA,(internet, cet iPad 3 serait en fait incompatible avec la plupart des réseaux quadruple play à travers le monde. Australie, la marque à la pomme est poursuivie pour publicité tv,4Gtéléphonie fixeEnet mensongère, du fait de l’incompatibilité de sa tablette avec le réseau 4G de l’opérateur mobile) et coup, les services national. Du sur son site, Apple a publié une note technique confirmant que l’iPad web Cloudpas comme Wi-Fisur + 4Gle n’accepte le LTE hors Canada et USA. Une confirmation qui pourrait bien convaincre Commissionelles Européenne Deezer oulaSpotify, se de poursuivre également Apple en Europe, alors que la sortie de l’iPad 5 compatible 4G devrait avoir lieu fin 2012 en France. sont généralisées dans de nombreux foyers francais. Qu’en est-il de 2012 ? Voici ce qui va changer cette année en douze questions

Le nouveL iPad est-iL comPatibLe 4G en France ?

la culture en 2013, sera donc la première ville de France à disposer d’un débit de 150 mégabits par seconde, soit dix fois le débit actuel de la 3G. Toujours chez Orange, les dix premières agglomérations de l’Hexagone devraient être couvertes à compter de janvier 2013.

Bouygues, une commercialisation dès Noël

ailleurs, l’absence de temps de latence va enfin rendre possible des usages multimédia tels que le jeu multi joueurs en ligne et le streaming vidéo HD.

Orange commence par Marseille et Lyon L’objectif global est fixé à 2013 pour le déploiement des réseaux 4G en France, mais les choses s’accélèrent, notamment parce que les trois opérateurs historiques

comptent se servir de cet argument pour se différencier de Free Mobile : dès cet été, Lyon et Marseille feront office de villes pilotes. C’est fin décembre 2011 que les opérateurs ont investi 3,5 milliards d’euros pour acquérir les licences mises en vente par l’Etat. Mais les équipes ne chôment pas : Stéphane Richard, président du groupe France Télécom, a récemment annoncé que la 4G serait opérationnelle à Marseille à compter de juin 2012. La ville, qui sera justement capitale européenne de

De son côté, c’est à Lyon que Bouygues Telecom commence à déployer son propre réseau 4G. Objectif : que la ville soit couverte avant l’été, avant d’atttaquer les autres grandes villes de France et les équiper d’ici à fin 2013. Bouygues Telecom a annoncé viser 5000 sites d’émission équipés sur 17 000 d’ici fin 2012, et une commercialisation auprès des clients avant Noël. Bouygues Telecom va par ailleurs équiper 300 clients pour leur permettre d’expérimenter les nouveaux usages de la 4G. Ces beta-testeurs se verront mettre à disposition au choix, une tablette ou un smartphone 4G (Samsung Galaxy Tab ou bien Galaxy S II), ou bien une clé USB à connecter à leur PC portable. Bouygues Telecom avait d’ailleurs convié la presse à une démonstration d’utilisation optimale de infosmobiles

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dossier Tendances

La 4G va permettre de supprimer la frontière technique entre objets nomades connectés (smartphones, tablettes...) et ordinateurs fixes installés à domicile.

la 4G à l’Insa de Lyon, avec des smartphones et tablettes connectés aux Net à un débit proche de 100 Mb/s, qui constitue a priori la limite technique de ce que les processeurs des smartphones actuels peuvent supporter.

SFR vante son réseau et vise début 2013 De son côté, SFR a annoncé déployer son nouveau réseau début 2013. « Après un premier pilote réalisé en septembre 2011 à Marseille, la 4G, pour laquelle SFR a remporté plusieurs lots dans les deux bandes de fréquences 2,6 GHz et 800 MHz, est en cours de déploiement sur les agglomérations de Lyon et Montpellier. D’autres villes vont suivre. Les premiers services seront commercialisés début 2013 », annonce-t-on. Mais l’opérateur préfère communiquer à l’heure actuelle sur l’avance du déploiement de son réseau actuel sur ceux de ses concurrents. Ainsi, SFR a récemment rappelé que son taux de couverture de la population sur la 3G+ atteint les 98,5%. En parallèle, le déploiement de la technologie HSPA+ avec la généralisation des débits à 21 Mbit/s se poursuit. SFR annonce la généralisation des débits à 21 Mbit/s pour les clients mobile de SFR depuis le 11 avril dernier.

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Répondre à Free Mobile par les réseaux Bouygues Telecom a récemment annoncé que Free Mobile avait atteint le cap des 2,2 millions de clients en deux mois d’existence, même si ses récentes pannes de réseau ont dû commencer à lui en faire perdre quelques-uns. Il appartient donc aux trois opérateurs historiques de SFR a d’ores et déjà commencé à déployer son réseau 4G sur Lyon et Montpellier.

réagir rapidement pour se différencier des offres low cost web-only / Sim-only du nouvel opérateur. L’arrivée du très haut débit mobile va justement permettre à chacun de communiquer sur la qualité de son réseaux, plus que sur le montant des forfaits, en parallèle d’une mise en avant de la disponibilité des personnels en points de vente et sur un service après-vente renforcé. La 4G devrait aussi permettre de faire face à


l’explosion de la consommation data mobile par les abonnés français, en démultipliant la bande passante pour éviter la saturation des réseaux.

LG a profité du Mobile World Congress de Barcelone pour présenter des démonstrations du premier switch technique de type « Voice to Video » via le réseau haut débit LTE.

Les futurs forfaits 4G, à quel prix ? Une question vient bien sûr spontanément à l’esprit : à combien seront proposés les futurs forfaits 4G ? Bien évidemment, aucun tarif n’a été annoncé à l’heure actuelle par les différents opérateurs français. Le meilleur des points de repère en la matière à l’heure actuelle est sans doute à trouver de l’autre côté de l’Atlantique. Ainsi, aux USA, les forfaits « fair use » correspondent à un tarif de 25 € pour 2 Go de consommation en data, à 45 € pour 5 Go et à 80 € pour 10 Go. À cela, il convient d’ajouter le montant de la consommation voix. Au Japon, les opérateurs proposent déjà des forfaits culminant à 15 Go en data... À titre de comparaison, la consommation moyenne d’un abonné Bouygues Telecom en France tourne entre 400 à 700 Mo par utilisateur et par mois. Preuve s’il en est que plus le champ des possibles est étendu par l’évolution des réseaux, plus les consommateurs sont enclins à en faire usage.

Des PC portables 4G pour les PME en Provence Et du côté des entreprises ? On attend autant voire plus encore l’arrivée de la 4G que du côté du grand public. Et certaines PME installées en Provence ont plus de chance que les autres : installées à Marseille, Monaco et Sophia Antipolis, elles vont pouvoir tester la 4G dès l’été prochain grâce à une plateforme issue d’un partenariat public/privé, proposée par l’Association Plate-forme Télécom (qui vise à faire la promotion de la technologie 4G et qui regroupe Orange, Ericsson, ST-Ericsson, 3Roam, iQsim, Newsteo et OneAccess), l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) l’institut Eurocom, le Pôle de compétitivité SCS, ainsi que les associations MobiSmart et Telecom Valley. Concrètement, dès l’été prochain, trois antennes, une à Marseille et deux à Sophia Antipolis, diffuseront la 4G dans un rayon variant de 800 mètres à 2 km. Un partenariat avec Monaco Telecom permettra même de réaliser de tests sur la principauté de Monaco. L’assocation Plateforme Télécom compte sur l’adhésion d’une trentaine de PME/TPE en 2013, et du double en 2014. Les tarifs de cette offre 4G Pro n’ont pas encore divulgués ; on sait juste à l’heure actuelle que les PME pourront souscrire des offres à la journée ou à la semaine.

Quels terminaux pour profiter de la 4G ? Mais que serait la technologie 4G sans terminaux pour en profiter ? Nous l’avons largement détaillé dans le précédent numéro d’Infos Mobiles : les terminaux 4G ont fait partie des stars de l’édition 2012 du Mobile World Congress de Barcelone. En pointe sur le sujet, on retrouve aussi bien le chinois Huawei, qui compte bien accélérer son implantation sur le marché

dans les mois à venir, que des marques plus établies voire dominantes comme HTC, Samsung ou LG. Selon les chiffres du GSA (Global Mobile Suppliers Association), près d’une cinquantaine de modèles compatibles 4G étaient déjà disponibles en janvier dernier. Parmi eux, on comptait 17 modèles signés Samsung, 10 produits LG et 7 HTC. Pour reprendre l’exemple de LG, le second constructeur coréen y a dévoilé son Optimus Vu, compatible 4G, ainsi que l’Optimus LTE Tag. « Notre but

Après avoir présenté le smartphone le plus fin du monde au CES de Las Vegas, le fabricant chinois Huawei a profité du Mobile World Congress pour dévoiler ses Ascend D quad et quad XL, notamment équipés d’un processeur quadri-core maison. De quoi attendre de pied ferme l’arrivée de la 4G en Europe et en France...

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dossier Tendances

avoué est fort simple puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de proposer au public la plus large gamme de smartphones LTE de tout le secteur électronique pour l’année 2012, a annoncé à cette occasion Jong-seok Park, Président et CEO de LG Mobile Communications Company. Pourquoi insister sur le constructeur coréen LG ? Parce que ce constructeur a également profité du Mobile World Congress pour faire la démonstration du premier switch technique de type « Voice to Video » via le réseau haut débit LTE lors du Mobile World Congress 2012 : Grâce à la technologie LG appliquée au réseau LTE (4G), l’utilisateur pourra ainsi passer du mode de conversation vocale traditionnelle à celui de la visiophonie, sans aucune interruption dans l’appel en cours. Cette technique Voice to Video assure l’opération inverse, qui consiste à basculer de la visiophonie au mode conversion vocale traditionnelle à volonté, sans interruption dans l’appel en cours. Lors de ses démonstrations, LG a également présenté à Barcelone une plate-forme de partage de vidéos permettant, via le réseau LTE, de regarder en temps réel des vidéos pendant qu’elles sont enregistrées.

Les entreprises, qui comptent de plus en plus de cadres nomades, et cèdent au phénomène BYOD (Bring your own device), attendent elles aussi la 4G pour aligner usages nomades et usages sédentaires.

La H+, une 3G survitaminée en attendant la 4G Et en attendant la 4G ? Les grands réseaux de téléphonie mobile passent d’ores et déjà à la vitesse surmultipliée. En effet, fin juin 2012, c’est 50% de la population (soit 70% de la consommation data des clients) qui devrait être couverte en 42 Mb/s. Du côté d’Orange, en attendant le déploiement effectif de la 4G, l’opérateur historique a déjà présenté son offre de

aux usa, La 4G comme arGument de vente

Si la quatrième génération de réseau téléphonie mobile commence à peine à être testée en Europe et en France, en Suède comme aux USA, elle est déjà déployée en et où elle sert largement aux grands opérateurs américains pour conquérir et fidéliser leur clientèle. L’argument clé : l’instantanéité, le faite de surfer sur le Net, regarder des vidéos ou relever ses emails sans jamais « ramer ». Appelée LTE (pour long term evolution), la 4G est déjà proposée par de grands noms comme Verizon et AT & T Wireless, et bientôt Sprint. Il faut dire que les prévisions de déploiement de la 4G dévoilées par l’institut Juniper Research à l’horizon 2016 tablent sur 6% des clients mobiles à travers le monde, soit environ 430 millions de clients. Pour l’instant, la LTE ne comptait que 6,5 millions d’utilisateurs à travers le monde fin 2011, dont 65% chez Verizon aux USA.

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connexion H +, une version améliorée de la 3G permettant d’atteindre un débit maximal de 42 mégabits / seconde, trois fois plus rapide que la 3G. Un tel débit suppose en fait une mise à niveau des sites d’antennes. Orange a d’ores et déjà dévoilé un nouveau forfait 42 Mbps, baptisé Let’s Go 5 O H+, proposé à 59 € et incluant même une offre de télévision. Par ailleurs, depuis avril, Orange propose le Domino H+, permettant de booster les équipements Wi-Fi (iPad de nouvelle génération compris), à partir de 19 € par mois. L’opérateur dit déjà couvrir plus de 50% de la population en HSPA+ sur 40 agglomérations (Paris, Chambéry, Lille, Lyon, Nantes, Nice, Saint-Etienne, Marseille, Montpellier, etc.), et atteindre les 60% d’ici fin 2012 avec l’ajout de plusieurs villes : Bordeaux, Nancy, Metz, Strasbourg, Toulouse, Angoulême... Bouygues Telecom propose quant à lui une option à 5 €/mois pour bénéficier des débits à 42 Mbps. Bouygues assure quant à lui qu’il couvrira 50% de la population en 42 Mbit/s d’ici la fin 2012. Enfin, dans cette course à la vitesse pour distancer à nouveau Free Mobile, SFR a récemment annoncé que, « avec les déploiements du HSPA+ 42 Mbit/s lancés fin 2011 et maintenant disponibles dans 50 agglomérations et grandes zones balnéaires (en prévision de la période estivale), le réseau dispose « de l’offre la plus performante et la plus largement accessible. Le nouvel Apple iPad, semble-t-il compatible avec ces débits élevés, a ainsi fonctionné à Marseille au maximum de sa capacité sur le réseau de SFR. » Fin 2012, 88% de la population serait ainsi couverte en 21 Mbit/s et 63% en 42 Mbit/s. Selon SFR, « le déploiement de cette technologie se traduit pour l’utilisateur par un doublement de débit en comparaison de celui dont il bénéficiait jusqu’à présent. » u


TCT Mobile Europe SAS, Le Capitole, 55 avenue des Champs Pierreux 92000 Nanterre – France – SA au capital de 23 031 072 euros, RCS Nanterre B440038222. Visuels non contractuels Le DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg.

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DOUBLE CULTURE

Thomas Brenac souligne les atouts que constituent pour Alcatel One Touch le fait de posséder une vraie marque et une double culture sinofrançaise.

exposés aux campagnes de publicité qu’à Paris. Les points de vente sont différents, les clients y réfléchissent plus à un achat raisonné. Quand ils passent d’un achat d’impulsion à un achat raisonné, judicieux, ils retrouvent la marque Alcatel One Touch. On en a vu des marques apparaître ou réapparaître ! Nous, nous ne faisons pas d’effets d’annonce. Nous préférons un travail de fond, une relation de longue haleine, et entretenir nos liens avec la distribution, au sein de laquelle nous sommes de plus en plus forts, ainsi qu’en GSA et GSS. En France, nous sommes présents chez Darty, The Phone House, Boulanger, ainsi que chez les trois opérateurs historiques, qui plus est avec de nombreux produits.

Thomas Brenac, ALCATEL ONE TOUCH Entrée de gamme, haut de gamme... La réalité des écarts de prix entre terminaux se constate de plus en plus. Une marque associant qualité, design et prix comme Alcatel One Touch est idéalement placée pour en profiter. Rencontre avec Thomas Brenac, son directeur France. Comment présenter Alcatel en 2012 ? La marque existe depuis 25 ans, et nous la réutilisons. Alcatel a été repris par le groupe chinois TCL. Depuis le siège de TCT Mobile Europe, basé à Nanterre, nous gérons la France, les Antilles et l’océan indien. On parle désormais d’Alcatel One Touch, un nouveau nom qui vise à rajeunir la marque. Nous l’avons initié à Barcelone l’an passé, avec le bleu, couleur de confiance et le fond blanc symbolisant la pureté. En France, la marque est reconnue par un spectre très large de clients, de plus en plus jeunes, de 14 à 77 ans. Les jeunes sont en attente de mobiles performants, mais il y a la réalité des budgets. Ils ont en tête des marques très onéreuses, mais la réalité les ramène 24

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vers l’excellent rapport qualité/prix de nos modèles. Nous sommes des coureurs de fond, et nous construisons pour durer. Comme disait un concurrent que je ne citerai pas, nous sommes le plus dangereux des chinois, car nous possédons une vraie marque. Je dirais plutôt que nous sommes sino-français, une société dotée d’une dualité culturelle importante, d’une force de frappe chinoise. C’est un excellent compromis, et nous nous inscrivons dans une démarche de longue haleine. Alcatel One Touch serait donc une marque plus réaliste ? Alcatel One Touch est une marque très présente en province, où les gens sont moins

Pourquoi une telle largeur de gamme chez Alcatel One Touch ? Ces derniers temps, nous avons mis sur le marché plus de 30 produits différents. La distribution propose des gammes de plus en plus larges, les opérateurs moins. Ainsi, nos clients distributeurs ont vraiment la possibilité de se différencier ou de jouer sur des variétés de couleurs, de design ou fonctionnelles (Wi-Fi ou non). Par ailleurs, nous proposons des produits à des prix allant de 14,90 € à 219 €, aussi bien seniors que milieu de gamme, ainsi que des feature phones, car tout le monde n’a pas besoin d’un smartphone. En France, il commence, enfin, à y avoir une réalité des prix, qui nous sert. On constate une séparation entre le très haut de gamme et le reste du marché. Le gens prennent même des crédits pour s’offrir un nouveau smartphone ! Nous sommes une marque puissante dotée d’un excellent rapport qualité prix. Et quand il y a réalité des prix, nos distributeurs arrivent à marger sur nos produits tout en conservant un prix de vente accessible. Vous proposez une dizaine de terminaux Dual Sim. Mais quelle est leur cible ? D’abord, un distributeur peut vendre une Dual Sim comme un moyen de se différencier. Qui utilise des Dual Sim ? Les gens qui, comme moi, possèdent une carte Sim professionnelle et une personnelle, un forfait prépayé et un abonnement à Free


LE DEsign AU Féminin

Alcatel One Touch joue la carte du design différenciant avec ce mobile 100% féminin. « Nous sommes les seuls à proposer un tel produit, disponible dans de nombreuses couleurs et même en Dual Sim. Ce n’est pas un terminal que l’on trouve chez les opérateurs, explique Thomas Brenac, Directeur France de la marque. Il est en vente chez Auchan, Virgin mobile, CDiscount et bien d’autres, à seulement 79 €. Il intègre même une fonction webcam pour le brancher sur son PC. »

Mobile, ou bien qui sont de gros utilisateurs, avec une Sim data et une autre pour la voix. Nous partons à 19,90 € sur un modèle Dual Sim comme le One Touch 217D. Le terminal possède deux IMEI, il est vu par les deux réseaux, et reçoit les deux simultanément. Quand vous passez un appel, vous pouvez ainsi choisir par défaut sur quel forfait, data ou voix, le faire. Vos nouveaux smartphones seront-ils systématiquement sous Android ? Alcatel One Touch sera un acteur majeur du marché des smartphones Android. En 2011, nous ne proposions qu’un ou deux smartphones sous Android. En 2012, nous lançons le premier smartphone sous Android Dual Sim en France, le One Touch 918D, avec dual standby, à 129 €. Dix smartphones Android Alcatel sont prévus en 2012. Nous venons de commercialiser notre One Touch 995, un smartphone sous Android doté de 4 Go de mémoire, avec photo, Wi-Fi, une superbe interface carrousel, et même un set d’une vingtaine d’applications embarquées Pourquoi ? Parce que tout le monde ne sait pas télécharger, tout le monde ne dispose pas d’un forfait data, et c’est important de pouvoir goûter à Android sans avoir à télécharger. Nous avons passé des accords avec plusieurs éditeurs, afin de donner tout de suite à l’utilisateur un produit complet. Tout cela pour 219 €, preuve que l’on peut proposer un bon produit pas cher, et différenciant. Et nous le sortons aussi en blanc.

Comment faire connaître plus encore Alcatel One Touch ? Nous avons une approche de partenariat avec la distribution, via deux grands dispositifs. D’abord un dispositif digital : nous sommes très présents sur Facebook, Twitter et sur Pinterest. Nous participons à des événements comme Girlz in Web, à Paris ou le PAUG (groupe de développeurs Android). Le deuxième volet de promotion de notre marque, c’est le Tour de France. Le Tour, c’est vraiment la province. C’est le troisième événement télé au monde, et le plus gros événement gratuit qui soit au monde. Pendant les vacances, il attire aussi bien

ChIffres Clés : • 30 produits différents en 2012 ; • Une dizaine de produits Android en 2012 ; • une croissance de 85%, en termes de terminaux vendus entre 2010 et 2011 ; • n°3 en téléphonie mobile.

les CSP+ que la France profonde, les grands parents comme les enfants. Nous touchons une audience à la fois très jeune et très âgée, en étant partenaire officiel du Tour. C’est aussi pour nous l’occasion d’animer les points de vente en région, via des concours, des goodies. Dans une ville, le passage du Tour, c’est un véritable événement, et l’occasion idéale pour associer la marque Alcatel One Touch à la téléphonie mobile, avec une caravane de 4 véhicules, avec des One Touch 995 et One Touch 810 géants, reconnaissables de loin. Nous sommes aussi partenaires de la course de l’Edhec et du Rallye des gazelles. u

pORTE-DRApEAU AnDROiD

L’Alcatel One Touch 995, un smartphone sous Android proposé à seulement 219 €, est le nouveau porte-drapeau de la marque.

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observatoire Marché Le match Android TV / Mobile

Le mobile rattrape la télévision Le téléphone mobile dépasse désormais la télévision en termes de temps à lui être consacré : tel est le premier constat d’une étude réalisée par InMobi, plus grande régie publicitaire mobile indépendante du monde. Selon cette étude, les consommateurs consacrent désormais 27% de leur temps médiatique aux téléphones mobiles, contre 22% du temps passé devant la télévision.

20 000 consommateurs

mobiles

Pour son étude, InMobi a recruté les membres de son panel par le biais de son réseau mondial de publicité mobile entre les mois de septembre et novembre 2011, utilisant les plates-formes mobiles de Decision Fuel et On Device Research afin de recueillir un échantillon représentatif, notamment un grand nombre d’utilisateurs de smartphones et téléphones multifonctions. Cet échantillon a été constitué selon des critères démographiques disponibles en matière d’Internet mobile. Au total, ce sont pas moins de 20 000 consommateurs mobiles de 18 marchés différents, sur les cinq continents, qui ont été sondés.

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Plus de 7 h par jour

L’utilisateur de l’Internet mobile moyen cerné par cette étude consacre pas moins de 7 h 15 à la consommation de médias par jour. Dans ce total impressionnant, les objets nomades connectés représentent déjà 27% du temps passé, contre 22 % pour la TV et 32 % sur Internet. Ainsi, 33 minutes sont consacrées à la lecture, 49 minutes à écouter de la musique, 98 minutes à la télévision, 117 minutes au smartphone ou à la tablette. En tête, on retrouve encore l’ordinateur avec un total de 140 minutes par jour. Selon les résultats de cette étude, la disponibilité, la facilité d’utilisation et le respect de la vie privée sont les trois prérequis incontournables pour proposer un service sur mobile. Les réseaux sociaux, les loisirs et la recherche d’informations sont les trois principales activités de consultation de médias mobiles effectuées via un appareil mobile. Cette popularité devrait se confirmer dans les douze prochains mois.


Des objets nomades utilisés toute la journée

Dans leur lit

En passant du temps en famille

En attendant quelque chose

Dans la salle de bains

En regardant la télévision

Dans les transports

En faisant du shopping

Dans des rencontres en société

Où se sert-on de ses objets nomades connectés ? Par définition partout, puisqu’ils sont nomades ! Tout au long de la journée, les 20 000 sondés du panel en font usage dans les lieux les plus variés, des transports en commun jusqu’aux salles d’attente, jusque sous leur couette !

Homme / femme, à chacun ses contenus Média social Loisirs Jeux Infos géné & Recherche E-mails Shopping Recherche locale

Les utilisateurs reconnaissent l’impact de la publicité mobile sur leurs modes de consommation et sur leur propension à régler des achats via leur appareil mobile. bien que la consommation de contenus varie selon le sexe de l’utilisateur. Plus encore : les trois quarts d’entre eux comptent se lancer dans des activités de commerce mobile ou « mCommerce » d’ici l’année prochaine (76 %).

Le mobile s’impose comme canal de vente Grâce à la publicité, les appareils mobiles se sont imposé comme un canal de vente viable puisque, selon les résultats de cette étude Inmobi, 42 % des sondés affirment que la publicité mobile leur a ouvert les portes d’un nouvel univers. - 42 % des interrogés affirment que la publicité sur mobile leur a montré quelque chose de nouveau ; - 23 % du panel estime que la publicité sur mobile fait économiser temps et argent ; - 14 % des personnes pensent que la publicité sur mobile les a poussés à l’achat via leur mobile. Vous a fait reconsidérer un produit. Vous a influencé pour acheter via mobile.

Vous a montré quelque chose de nouveau.

Vous a proposé un meilleur choix.

Vous a aidé à trouver quelque chose pas loin.

Des publicités appréciées sur mobile Qu’importe le support ? Au total, 66 % des utilisateurs d’appareils mobiles apprécient autant la publicité lorsqu’elle est diffusée sur appareils mobiles qu’à la télévision ou en ligne. « Les appareils mobiles redéfinissent le paysage médiatique dans le monde entier, estime Naveen Tewari, CEO d’InMobi. En 2012, ces tendances vont s’accélérer, dans la mesure où les consommateurs s’appuient de plus en plus sur leur appareil mobile. Si les opportunités d’exploiter les médias mobiles resteront légion, les acteurs de l’industrie devront toutefois venir à bout de certaines difficultés et trancher certains points, afin de pouvoir répondre aux attentes des clients qui vont aller crescendo ».

Un véritable impact sur les décisions d’achat Les décisions d’achat des utilisateurs d’appareils mobiles sont principalement motivées par les trois médias suivants : l’Internet mobile, les ordinateurs et la TV. Quand on demande aux sondés quels types de média impacte le plus sur leurs décisions d’achat, les sondés répondent à 48% que ce sont les smartphones et les tablettes, juste devant l’ordinateur (47%) et la télévision (46%). Un résultat impressionnant quand on le compare à la jeunesse du média en question...

Vous a influencé pour acheter en boutique.

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Focus

Accessoires

Collection printemps-été

Les accessoires, en high tech comme en mode, rien n’empêche d’en changer à chaque saison. La preuve par l’exemple avec ce bouquet de nouveautés connectées.

Protection rapprochée

Targus vient de dévoiler sa nouvelle collection de protection destinées au nouvel iPad, dont sa coque Versavu intègrant un système rotatif à 360° et la Vucomplete, dont la coque de protection en polycarbonate protège sans le masquer le dos de l’iPad, parfaite pour accompagner la Smart Cover. Targus Versavu et Vucomplete

Estivale

Le spécialiste de la maroquinerie haute couture pour appareils mobiles a dévoilé sa collection printemps-été 2012. On y trouve cette housse cuir fourreau vertical pour iPhone 4/4S aux coloris ciel et blanc, ornée d’une tortue en cuir cousu. Issentiel, collection Emblème

Bien au sec

Ces housses étanches permettent de garder ses gadgets high tech parfaitement au sec, pour les amateurs de plage et de piscine connectée. Proporta BeachBuoy

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Père nomade

Pour les papas nomades, Oxo Platinum propose un casque à prix sage. Très léger, d’une puissance sonore de 101 dB/mW, il intègre un bouton raccrocher/décrocher et permet aussi de recevoir ou d’émettre un appel. Disponible en noir, blanc et rose, il est en vente dans les boutiques Internity et sur le site Internity.fr. Oxo Premium


Très eighties

Ce casque trendy ultra léger se la joue vintage avec son design très années 80 qui fait de lui un véritable accessoire de mode techno fashion à connecter à son smartphone comme à son baladeur. Omenex KSK-260

Long cours

Cet étui de protection futé associe une batterie rechargeable et un socle vidéo amovible. Pour les iPhone 4 et 4S, il permet la synchronisation avec iTunes sans retirer la coque. Mais cette coque est également compatible avec les Samsung Galaxy S2. De quoi doper la capacité de son smartphone tout en le protégeant en beauté. Karade Coque Batterie, Synchro

Deux en un

Cette solution tout en un associe une protection d’écran ultrafine en aluminium, fine et légère, et un clavier Bluetooth intégré doté d’une batterie longue durée, pour travailler facilement et voyager sans souci. Logitech Ultrathin Keyboard Cover

Colère spatiale

Ils reviennent et ils sont toujours en colère. Après l’énorme succès des premiers épisodes puis de la version Rio, voici que les Angry Birds reviennent dans de nouvelles aventures spatiales, déjà téléchargées à des millions d’exemplaires. De quoi garantir le succès de la gamme d’accessoires à leur effigie proposée par Gear 4. Gear4 Angry Birds Space

Bonne écoute

Doper l’image de son iPhone avec un objectif de meilleure qualité ou un vrai zoom est une chose. Mais il est aussi possible d’y ajouter un véritable micro directionnel à brancher sur la prise casque de l’iPhone ou de l’iPod Touch. Belkin LiveAction

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Focus Accessoires

Dernier cri

Alors que le HTC One X, le premier smartphone quadricore, vient de sortir, Zignum propose déjà un pack associant une protection rigide sur mesure et un film de protection ultra résistant pour l’écran. HTC Zignum

Très british

En cette année des JO de Londres, l’Union Jack est en pleine mode, comme avec ces coques très british aux couleurs du plus petit et du plus urbain des bolides made in England. Modelabs Mini

Très pro Tout terrain

Cette housse en caoutchouc néoprène à l’extérieur et molleton à l’intérieur protège en beauté l’iPad des chocs. Ultra résistante aux chutes, elle est disponible en rose, rouge ou noir. iLuv Belgique

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Ce gadget fonctionnant sans batterie transforme l’iPhone en pointeur laser et en télécommande. Il se connecte à la prise jack du smartphone et fonctionne en association avec une application gratuite disponible sur l’AppStore. Et une fois la présentation finie, il fait aussi office de stylet. Brain Wizz Smart dot


Anti ondes

Cet étui de protection en cuir disponible en huit coloris printaniers est censé réduire les ondes électromagnétiques émises par les smartphones. De quoi rassurer ceux qui passent leur vie en ligne... Calicea Silvershield

Son vert

Philips vient de dévoiler une gamme complète de périphériques dédiés à l’univers Android, dont ce haut-parleur auquel connecter son smartphone pour le recharger. L’appli gratuite Songbird permet qui plus est de synchroniser la musique entre le PC et le smartphone. Philips AS 111

Nomade

Initiales BB

Ce pack de voyage complet proposé chez Internity comprend trois adaptateurs casque, un dédoubleur de prise jack et un récepteur Bluetooth pour écouter sa musique en laissant son smartphone dans sa poche. Beewi BBR 110

Vichy, marinière, petit noeud, pois... Cette collection de coques aux initiales mondialement célèbres proposée par Ascendeo fait entrer le mythe du cinéma français, la légende vivante de la féminité dans l’ère des loisirs nomades connectés. Collection Brigitte Bardot infosmobiles

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test OS

Windows 8 L’Os aux 2 visages

De la souris au 100 % tactile, Microsoft tente un double pari avec la prochaine version de son OS star : Windows 8. Le géant de Richmond doit à la fois continuer à préserver sa place de numéro 1 sur PC et surtout s’imposer sur le marché en plein boom des tablettes internet. Premier test en avant-première sur une tablette tactile pour Infos Mobiles...

L

’arrivée d‘un nouveau Windows est toujours un événement. Cette année s’ajoute à l’univers PC celui des tablettes, Windows 8 se targuant d’être le premier OS tactile allant de l’ordinateur à l’ardoise. Notre découverte en avant-première du système d’exploitation s’est effectuée sur une tablette Samsung à l’origine dotée de Windows 7. En version nomade, les utilisateurs n’auront sous leurs yeux que l’interface Metro, déjà connue des utilisateurs de Windows Phone 7 (WP7), la version « ordinateur » donnera accès au bureau Windows et aux applications PC standard.

Un Metro en plein écran Nous avons d’abord testé l’OS en version PC tactile. Le « bureau » est identique à celui que 32

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vous connaissez déjà, si l’on excepte le bouton « démarrer » qui disparaît définitivement. Pour lancer ses applications, il faut passer par Metro, la touche « Windows » la faisant apparaître. L’usage aux doigts est, à la différence de Windows 7, ultra précis. Là où il fallait appuyer plusieurs fois pour déplacer ou modifier la taille d’une fenêtre, ou lancer un logiciel, ici tout se fait simplement. Microsoft a vraiment transformé son OS pour que l‘écran tactile devienne la principale interface homme/machine. Le multipoint est bien pris en charge par toutes les applications Windows 7 pensées dans ce sens comme Internet Explorer ou Office 2011. Enfin, en plus du clavier virtuel (avec 3 modes d’affichage), la reconnaissance de caractère fonctionne extrêmement bien. Sur un Tablet PC, ou un

PC de bureau tactile, Windows 8 est un OS redoutablement efficace.

Une interface Metro en mode plein écran La tablette Samsung utilisée pour notre prise en mains était équipée d’un processeur Intel Core i5. L’OS est prévu pour fonctionnent avec des processeurs ARM, comme Snapdrgaon de chez Qualcomm ou Tegra chez nVidia, qui équipent déjà la majorité des tablettes Androids. Windows 8 pour tablette ne sera pas un OS PC, mais bel et bien uniquement ardoise. Nous n’aurons donc plus accès aux applications Windows standard et au bureau, tout passera par Metro. L’interface, inspirée de celle de Windows Phone 7, se compose de Hubs. Ils peuvent être carrés, rectangulaires et plus ou moins interactifs. Ainsi, de nombreux Hubs affichent des informations dynamiques, cela peut être le nombre de messages Messenger en attente ou les titres à la une dans le Hub du journal Le Monde. Il suffit de faire glisser son doigt de gauche à droite pour lister ses apps et un appui long permet de les déplacer comme sur iOS. L’ensemble est fluide, intuitif même s’il faut quand même quelques minutes pour prendre ses marques. L’ergonomie est bien pensée. Dans Metro, un mouvement vertical en partant des bords fait apparaître la barre d’options de l’app en cours. Un geste vertical en partant du bord de l’écran nous fait basculer d’une app ouverte à l’autre.


En laissant son doigt appuyé sur le coin en haut à gauche de l’écran, doit apparaître la liste des logiciels en cours d’exécution. Il est alors possible de changer l’application en cours ou d’en fermer une. Mais lors de nos tests, l’opération ultra simple sur PC avec une souris devient plus aléatoire sur tablette, l’OS a encore du mal à réagir. Mais Windows 8 ne sera terminé que dans six mois, le problème, comme bien d’autres, devrait être corrigé. Petite astuce qui améliore le multitâche, deux apps peuvent cohabiter en même temps sur l’écran et fonctionner en parallèle. L’app que vous jugez principale occupe 5/6 de l’écran et la seconde 1/6. Idéal pour lire tout en gardant un œil sur ses conversations Facebook ou Messenger.

est encore à revoir. Pour l’instant, l’app vidéo donne accès au magasin Zune, mais il est en revanche impossible de gérer sa bibliothèque sans passer par Windows Media Player. Or, sur tablette, il sera absent. De même, on ne trouve pas de lien avec Windows Phone 7 comme la synchronisation Wi-Fi ou un interfaçage simplifié pour partager une connexion Internet. Au final, sur le papier et au travers de ce premier essai, ce futur OS est prometteur, mais l’expérience pourrait être gâchée si Microsoft n’apporte pas tout le soin nécessaire aux détails. L’américain n’a de toute façon pas le choix, il lui est interdit de se rater.

Des applications prometteuses

POUR

Un des aspects les plus agréables de Windows 8 est sa véritable originalité. La philosophie de l’interface graphique est vraiment différente de ce qui se fait sur le marché. Certains regretteront les faibles possibilités de personnalisation. C’est vrai, mais Microsoft travaille encore dessus, comme sur Apollon (le prochain WP7), où la taille des Hubs devrait être personnalisable ou encore les fonds d’écran seront enfin pris en charge. Néanmoins, nous sommes loin d’ iOS et encore plus d’un Android en terme de customisation. Mais à la différence de Google, Microsoft est avec Apple le seul à proposer une expérience 360 degrés : sur PC, Tablette et Smartphone. Un aspect sûrement sous-estimé par le géant du net et qui pourrait être un angle d’attaque pour le numéro 1 du logiciel. Si esthétiquement, les apps Windows sont à des années-lumière des produits Android, elles restent encore bien moins nombreuses que sur les autres OS. Microsoft prévoit heureusement de faciliter la conversion d’une app Windows Phone 7 à Windows 8 et c’est une nécessité. Mais il faut avouer que l’expérience d’apps comme Le Monde ou AlloCiné est agréable et change vraiment de ce que propose la concurrence. Le navigateur Web est très réussi, et supporte même le flash. Détail ergonomique, le zoom multipoint est parfait et les gestes horizontaux permettent d’accéder aux pages précédentes ou suivantes.

Des questions encore en attente En version Beta, Windows 8 s’annonce prometteur, mais Microsoft doit encore corriger de nombreux points. Par exemple, l’usage tactile pour certaines commandes. L’intégration multimédia

› L’interface graphique est intuitive et informative avec ses Hubs dynamiques ; › Le parti pris graphique est une belle réussite, qui pourra toutefois heurter certains goûts ; › Metro offre une expérience originale ; › Le multitâche est efficace et offre même un début d’expérience multi-écrans sur tablette ; › L’animation est fluide, et l’interface réagit très rapidement.

COntRe

› L’écran de verrouillage indique le nombre de messages reçus, mais aucune autre interaction à la différence d’Android ; › L’interaction tactile demande encore à être améliorée ; › Il manque une pointe de fun, de folie ; › La barre de recherche n’est pas sur l’écran, il faut l’activer avec un geste horizontal ; › Pas de raccourci vers les fonctions directes comme WiFi, Bluetooth sur WP7 ; › Pas encore assez d’indépendance en mode tablette par rapport au mode PC ; I › mpossible de connaître les performances sur processeur ARM ; › Pas de création de dossiers.

VeRdiCt Windows 8 s’annonce prometteur et pourrait bien bouleverser le marché. Microsoft possède le temps et l’argent nécessaire pour imposer son OS sur ardoise numérique. Et il faut admettre que l’expérience est convaincante sauf si pour vous Metro est rédhibitoire. Il y a encore beaucoup de travail et d’améliorations à apporter, les développeurs ont encore du pain sur la planche. Ce qui ne nous empêche pas d’attendre avec impatience la première version finale.

tROis détaiLs Multitâche à l’écran Jusqu’à aujourd’hui, le multitâche sur tablette se limite à faire fonctionner plusieurs applications en parallèle et passer de l’une à l’autre. Windows 8 met une lichette de PC dans la tablette. En effet, deux apps peuvent cohabiter en même temps et rien n’empêche d’interagir en passant de l’une à l’autre. Pas encore d’écran partagé à égalité, mais une initiative intéressante, passer son temps à jongler d’une app à l’autre est parfois fastidieux. .

Pas d’accès rapides Alors qu’iOS dispose d’une barre de notification, tout comme Android qui en plus propose des touches d’accès rapide au WiFi par exemple. Windows 8 n’affiche rien de la sorte. Pour les notifications, Microsoft doit considérer que ses Hub dynamiques suffisent. Dans l’absolu c’est vrai, mais cela nous oblige à réunir tous les Hub qui nous intéressent au même endroit. Pas très pratique et nous nous sommes habitués à disposer d’une barre de notification générale, bien plus pratique et rapide à utiliser.

Pas de dossiers Metro est une belle interface, originale, fluide et très agréable à utiliser. Mais les longues listes d’apps peuvent être fastidieuses. Pareil sur Android ou iOS, pourriez-vous nous répondre ? Mais sur ces OS, il est possible de réunir les apps dans des dossiers pour regrouper celles du même type. Pour l’instant Microsoft ne semble pas vouloir des dossiers, mais nous verrons face à la demande des utilisateurs si l’américain ne fléchira pas.

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test

Smartphones

HTC One X Une nouvelle espèce

Fiche techniqUe DAS : 0,909 W/Kg Dimensions : 134 x 69,9 x 8,9 mm Poids : 130 g Taille écran : 4,7 pouces Résolution : 1280 x 720 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 8 Mégapixels Capture vidéo : 1920 x 1080 pixels Mémoire interne : 32 Go OS : Android 4.0.3 Ice Cream Sandwich Batterie : 1800 mAh Autonomie en appel / en veille : nc / 245 h 34

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Quel que soit le résultat de ses ventes, le HTC One X est certain de marquer l’histoire de la téléphonie mobile. Et pour cause, il s’agit du premier smartphone quadricore. Voyons si le constructeur a su faire un bon usage d’autant de puissance.

H

TC a connu une fin d’année 2011 et un début d’exercice 2012 assez maussades en termes de résultats financiers. Aussi, le constructeur taïwanais compte beaucoup sur sa nouvelle gamme « One » annoncée au Mobile World Congress de Barcelone pour redresser la barre. Des trois smartphones qu’il a présentés, le One X est celui qui a capitalisé le plus d’attention médiatique. Et pour cause, il s’agit tout simplement du premier smartphone à disposer d’un chipset quadruple cœur Nvidia Tegra 3.

Pourtant, de prime abord, impossible de soupçonner la puissance de feu du One X. Son look fait de lignes épurées et d’angles légèrement arrondis est loin d’être désagréable. L’ensemble est sobre et très efficace. Les amateurs de mobile aux traits sobres et classiques y trouveront leur compte. Toutefois, ce design n’est pas sans rappeler celui des smartphones HTC sortis l’année dernière. Ceux qui souhaitent un peu plus de changements se tourneront vers la version blanche du smartphone. Elle


amène un peu de vie et se révèle un brin moins conventionnelle que la grise anthracite. La face avant de l’appareil est légèrement courbée du fait de l’écran concave. Mais cela ne fait pas la moindre différence en pratique. Pour ce qui est de l’encombrement, le One X est un peu volumineux du fait de son écran géant. Mais il reste tout à fait compatible avec une poche de jean, ou à fortiori un sac. Son épaisseur de 8,9 millimètres et son poids raisonnable de 130 grammes font qu’il tient plutôt bien en main. Il est donc grand, sans paraître énorme. Quant à sa qualité de fabrication, elle est tout simplement excellente. On retrouve le design unibody en polycarbonate qui dégage une belle impression de solidité et de qualité.

Un monstre de puissance Mais, comme évoqué en préambule, si le One X était aussi attendu, c’est avant tout pour son chipset Nvidia Tegra 3. Ce dernier est classé dans la catégorie « quadruple cœur ». Mais il s’agit en fait carrément d’un penta-coeur puisqu’en plus des quatre cœurs principaux Cortex A9 cadencés à 1,5 GHz, il y en a un cinquième cadencé plus faiblement (500 MHz), qui promet de gérer les tâches les moins voraces en énergie du quotidien. Le tout étant épaulé par 1 Go de mémoire vive (RAM), soit le maximum que l’on trouve actuellement dans les smartphones et les tablettes sous Android. Même s’il semble clair que HTC n’a pas eu le temps de bien fignoler son produit, le One X est d’ores et déjà un véritable monstre de puissance. Sa réactivité est globalement excellente, même si quelques microlags propres à Android persistent. Toutefois, le smartphone ne rame jamais et se montre toujours très réactif. C’est bien là le principal ! HTC a déjà procédé à une première mise à jour du One X moins de deux semaines après son lancement. Elle avait pour principal but d’améliorer l’autonomie. De fait, il faut compter une vraie journée complète d’utilisation avant que la batterie ne flanche. Le dernierné de HTC est donc loin d’être ridicule en la matière quand on le compare à ses concurrents double cœur. Une fois le smartphone allumé, l’utilisateur est accueilli par le système d’exploitation Android 4.0.3 Ice Cream Sandwich auquel le constructeur a rajouté son interface HTC Sense 4. Cette interface n’a pas toujours fait l’unanimité dans le passé tant elle était devenue complexe. HTC avait promis il y a quelques mois qu’il avait appris de ses erreurs et que Sense 4 serait plus allégé que les précédentes versions.

Il a tenu parole en la simplifiant, sans toutefois la révolutionner. Elle reste riche de fonctions et d’options, mais gagne vraiment en ergonomie. On apprécie tout particulièrement le nouveau gestionnaire de multitâche qui affiche des aperçus réels des applications encore actives.

Le multimédia en grand HTC était aussi attendu au tournant pour les capacités multimédias de son smartphone. Le constructeur taïwanais a longtemps été un cancre pour ce qui est de la capture de photos et de vidéos sur ses mobiles. Mais il a dû finir par embaucher les bons ingénieurs car depuis quelques mois, on constate une nette amélioration. Le One X s’inscrit dans cette tendance, se révélant très bon en matière de capture de photos et de vidéos. Mais il n’arrive pourtant pas à égaler les tout meilleurs du genre que sont l’iPhone 4S et le Sony Xperia S. Les couleurs des photos qu’il permet de capturer sont justes et bien respectées. La profondeur de champs est également assez bonne, de même que le mode macro. En revanche, le smartphone peine pour la gestion des contrastes sur les photos de scènes dont l’exposition est capricieuse. Le One X est également capable de capturer des vidéos en résolution Full HD 1080p. Comme pour la capture de photo, le smartphone s’en sort bien, mais ne fait pas mieux que ses principaux concurrents en la matière. La fluidité des productions est bien au rendez-vous, mais il arrive que le grain des vidéos soit parfois un peu lorsque elles sont exportées sur un écran plus grand. Pour ce qui est de la lecture de multimédia, HTC fait en revanche un véritable sans-faute. Que ce soit pour consulter des photos, des vidéos ou écouter de la musique le One X est excellent. Il devient d’ailleurs le meilleur smartphone du moment pour profiter des vidéos en HD.

tROis détails L’écran fantastique L’écran de 4,7 pouces pour une résolution HD (1280 x 720 pixels) est splendide. Il est pétri de qualités, à commencer par le rendu des couleurs qui sonne juste et naturel. Les angles de visionnage sont également impressionnants. Quant à la luminosité, elle est tout aussi irréprochable. En casant une telle résolution dans 4,7 pouces, HTC propose un écran à la finesse d’affichage tout simplement exceptionnelle. Le tout est protégé par un verre anti-rayure Corning Gorilla Glass qui permet de placer le smartphone dans une poche ou un sac sans risquer de l’abîmer au moindre contact. Beats porté disparu Depuis que HTC a acquis une partie de la société Beats by Dre, le constructeur avait pris la bonne habitude de fournir des écouteurs intra signés Beats Audio avec ses smartphones les plus huppés. Il est donc regrettable de ne pas trouver de tels écouteurs dans le pack du One X alors que ce dernier est comaptible avec la technologie Beat Audio et qu’il est le smartphone le plus haut de gamme du constructeur. La batterie, c’est pour la vie L’emplacement de la carte microSIM est placé de manière originale, à savoir sur la tranche haute du One X. S’il est ainsi positionné, c’est parce que l’ensemble de la coque est complètement solidaire, de sorte que la batterie n’est pas amovible.

POUR › L’écran HD est la fois fin et superbe ; › La réactivité de l’ensemble du système ; › Les progrès en ergonomie de l’interface Sense 4 ; › Performances en lecture multimédia ; › La qualité correcte des photos et des vidéos capturées ; › Une autonomie décente, à défaut de remarquable.

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VeRdict Même s’il souffre encore de petits bugs, le HTC One X est d’ores et déjà le meilleur des smartphones Android. Entre son superbe écran et sa puissance de feu à nulle autre pareille, le dernier-né de HTC réalise un véritable carton plein. Et quand on connaît la propension du constructeur a bonifier ses produits par des mises à jour régulières, l’avenir s’annonce radieux pour ce One X.

› Les microlags d’Android sont présents. infosmobiles

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Smartphones

Alcatel OT 995 Ultra Montée en gamme

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Alcatel continue sur sa lancée avec l’OT 995 Ultra, un smartphone au rapport qualité / prix très alléchant.

’avènement du système d’exploitation Android s’est révélé être une aubaine pour de nombreux constructeurs asiatiques. Parmi eux, Alcatel a su tirer son épingle du jeu pour sortir des smartphones Android très intéressants pour le prix auxquels ils sont proposés. Alcatel passe aujourd’hui la vitesse supérieure avec cet OT 995 Ultra. Jusqu’ici, les smartphones du constructeur étaient dotés d’une fiche technique « très correcte pour le prix ». Mais ce temps est révolu avec le mobile testé ici. Il dispose en effet de caractéristiques très honnêtes, qui en font un appareil de milieu de gamme au prix très agressif. Cet OT 995 Ultra propose un design classique, avec des bords un peu arrondis et un écran qui occupe sans surprise la majeure partie de la face avant. Des cache-batteries de différentes couleurs viennent toutefois égayer l’ensemble. Une fois l’appareil en main, il n’y a pas grand chose à redire. Les plastiques employés sont corrects, à défauts d’exceptionnels. Les dimensions sont assez conséquentes, mais sa finesse rattrape l’affaire puisqu’il ne mesure que 9,75 mm d’épaisseur. Sa finition en plastique gommeux (soft touch) du dos rend la prise en main assez agréable.

Un véritable dragon dans le moteur

FiChe teChniqUe DAS : 1,12 W/Kg Dimensions : 128 x 68 x 9,8 mm Poids : 124 g Taille écran : 4,3 pouces Résolution : 400 x 854 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 2 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1500 mAh Auto appel/veille : nc.

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L’OT 995 Ultra est le premier smartphone d’Alcatel à proposer un écran de 4,3 pouces, pour une résolution de 800 x 480 pixels. Un afficheur tactile de belle taille donc, qui dispose d’un rendu correct à défaut de renversant. Sa lisibilité au soleil est passable, mais dans un environnement normal, sa luminosité est correcte. Une fois cet écran allumé, l’utilisateur ne tombe pas nez à nez avec une version Android pur jus comme c’était précédemment le cas pour les smartphones d’Alcatel. Le constructeur a cette fois opté pour une interface utilisateur personnalisée au nom d’Alcatel. Néanmoins, ce n’est pas vraiment le constructeur qui en est à l’origine puisqu’il s’agit en fait de l’interface SPB Mobile Shell, disponible le Google Play Store. Ce qui ne l’empêche pas d’être à la fois jolie et de regorger d’animations et d’effets de transitions du plus bel effet. Cette interface se superpose à Android 2.3 Gingerbread. Le tout est animé par un très bon chipset Qualcomm

Snapdragon dont le processeur est cadencé à 1,4 GHz, et qui s’appuie également sur ses 512 Mo de mémoire vive (RAM). La réactivité de l’ensemble du système s’avère au final très bonne, à tel point qu’elle n’a rien à envier à la plupart des smartphones double cœur concurrents.

Une fonction photo / vidéo mitigée Pour ce qui est du multimédia, le capteur photo de 5 Mégapixels dispose à la fois d’un autofocus et d’un flash LED. Sans surprise pour un smartphone à ce prix, la qualité des productions de ce capteur n’est pas vraiment inoubliable. Les photos disposent d’une colorimétrie assez correcte, mais se révèlent vite assez pauvres pour ce qui est du niveau de détails, surtout pour un capteur de 5 Mégapixels. Même constat pour les vidéos qui dispose d’une bonne fluidité, mais qui manque là encore de détails. Pour ce qui est de l’ergonomie, l’interface de la fonction photo est très bonne. Dommage que le constructeur n’ait pas pensé à doter son smartphone d’un bouton physique de raccourci pour cette fonction photo. Il y avait largement la place, après tout. Au final, et malgré les défauts soulignés à l’instant, les capacités en capture photo / vidéo de cet Alcatel OT 995 Ultra restent correctes, surtout vu le prix du smartphone. À condition de bien rester dans des environnements lumineux et de ne pas trop zoomer dans les photos s’entend.

POUR › › › ›

Un processeur puissant et performant ; Le grand écran ; La sortie HDMi ; La prise en main assez agréable.

COntRe › Design quelconque ; › Qualité des photos et des vidéos capturées.

VeRdiCt Sous son look un peu trop classique, cet Alcatel OT 995 Ultra cache bien son jeu. Avec ses caractéristiques techniques calquées sur celles du Xperia Arc S de Sony, il dispose de suffisamment de puissance pour se frotter sans rougir à des modèles nettement plus haut de gamme.


Motorola Defy Mini

L’entrée de gamme étanche

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La gamme Defy de Motorola est faite de smartphones capables de résister à l’eau, aux chocs et à la poussière. Elle accueille un nouveau membre avec ce Defy Mini, un smartphone qui joue la carte de la compacité.

n lançant le Defy, Motorola a connu un beau succès. L’engouement autour de ce smartphone était principalement dû au fait qu’il soit à la fois étanche (jusqu’à une profondeur de 1 mètre pendant 30 minutes) et résistant à la poussière. Comme son nom l’indique, le Defy Mini est une version plus petite de ce mobile. Les deux caractéristiques qui changent le plus entre ces deux modèles sont l’écran, qui passe de 3,8 pouces à 3,2 pouces, et le processeur qui voit sa cadence réduit de 800 MHz à 600 MHz. Le design n’est clairement pas l’un des points forts du smartphone. Il n’est pas à proprement parler laid, mais son look dénote un classicisme à toute épreuve. Seule la petite bande grillagée grise sous l’écran vient briser la monotonie de la face avant. Le smartphone n’est pas le plus fin du moment avec 12,5 mm d’épaisseur. Il a tout de même l’excuse d’être renforcé à plusieurs endroits. Il ne passe pas totalement inaperçu au fond d’une poche, sans toutefois être gênant. Ses autres dimensions sont suffisamment compactes pour lui offrir une bonne prise en main. Quant à la qualité de fabrication, elle est tout à fait correcte. Comme son grand frère le Defy, cette version Mini est parfaitement à son aise dans l’eau. L’utilisateur peut sans problème envisager de le faire tomber dans une cuvette de toilette ou un petit bassin peu profond sans que cela engendre de conséquence fâcheuse.

Une fiche technique modeste

FiChe teChniqUe DAS : 1,08 W/Kg Dimensions : 109 x 58,5 x 12,6 mm Poids : 107 g Taille écran : 3,2 pouces Résolution : 320 x 480 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 3,15 Mégapixels Capture vidéo : 640 x 480 pixels Mémoire interne : 512 Mo OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1650 mAh Auto appel/veille : 10 h / 505 h

Avec 3,2 pouces de diagonale et une résolution de 320 x 480 pixels, l’écran du Defy Mini n’est pas de ceux dont les caractéristiques soulèvent l’enthousiasme de prime abord. Pourtant, il propose un rendu des couleurs assez bon et dispose d’angles de visionnage très corrects. Évidemment, il ne se prête pas à la consultation intensive de véritable page Web. Une fois le smartphone allumé, c’est Android 2.3 Gingerbread qui accueille l’utilisateur. Le constructeur lui a ajouté son interface MotoSwitch étrennée sur le Motorola Motoluxe. Elle est assez fonctionnelle et ne présente aucun défaut rédhibitoire. L’ensemble tourne sans trop de problème grâce au processeur cadencé à 600 MHz. Ce la peut sembler faible par les

temps qui courent. Mais le Defy Mini s’acquitte de ses tâches quotidiennes correctement pour peu que l’utilisateur n’ouvre aucune application gourmande en termes de ressource, comme des jeux riches en 3D ou des vidéos HD par exemple. Mieux vaut également éviter les fonds d’écran animés et la surenchère de widgets sur les différents écrans d’accueil.

La capture de photo / vidéo en berne Malgré des caractéristiques techniques assez limitées, le navigateur Web du Motorola Defy Mini se révèle tout de même compatible avec le lecteur Flash. Ce dernier n’est pas présent de base et il faut le télécharger depuis le Google Play Store. Pour le reste, ce navigateur offre d’assez bonnes performances, encore une fois eut égard aux performances globales du smartphone. Côté multimédia, il ne faut évidemment pas trop en attendre de ce Defy Mini. Avec un capteur photo de seulement 3,15 mégapixels, il annonce en effet d’emblée la couleur. Lorsque les conditions de luminosité sont idéales, le résultat n’est pas catastrophique, avec notamment un rendu des couleurs correct. Mais le niveau de détail est sans surprise très passable. Pour ce qui est des photos en environnement sombre ou des vidéos filmées en résolution VGA (640 x 480 pixels), il s’agit aux mieux de fonctions anecdotiques, qui dépanneront à peine l’utilisateur.

POUR › › › ›

Étanche jusqu’à 1 mètre ; Tourne relativement bien ; Lecteur audio de bonne qualité ; Autonomie de deux jours en utilisation moyenne.

COntRe › Design peu inspiré ; › Hardware d’entrée de gamme.

VeRdiCt Ce Motorola Defy Mini ne démérite pas. Mais sa fiche technique un peu trop limitée par les temps qui courent en fait un smartphone qui s’adresse avant tout à ceux qui s’intéressent à son étanchéité. Car pour le reste, c’est un véritable entrée de gamme.

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Smartphones

BlackBerry Curve 9380 Le petit aux allures de grand

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Après le Torch 9860, RIM continue d’explorer le segment des smartphones entièrement tactiles avec un nouveau modèle meilleur marché, le Curve 9380.

FiChe teChniqUe DAS : 1,15 W/Kg Dimensions : 109 x 60 x 11,2 mm Poids : 98 g Taille écran : 3,2 pouces Résolution : 360 x 480 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 640 x 480 pixels Mémoire interne : 512 Mo OS : BlackBerry 7.1 Batterie : nc Auto appel/veille : 5h30 h / 360 h

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lors qu’il affichait une santé et un dynamisme insolent il y a peu plus d’un an, le constructeur RIM a vu ses parts de marché et ses revenus s’effondrer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. En attendant la sortie du système d’exploitation BlackBerry 10, prévue en fin d’année, et qui est censée remettre les smartphones de la marque au niveau de la concurrence, RIM continue d’étoffer ses gammes. Il a récemment décidé de se lancer dans le tout tactile, deux ans après son premier essai en la matière, avec le Storm. Le Curve 9380 que nous testons ici est le second modèle entièrement tactile du constructeur, après le Torch 9860 sorti il y a quelques mois. Il s’en distingue néanmoins de par son positionnement, la gamme « Curve » étant celle des smartphones d’entrée de gamme chez le constructeur canadien.

Des performances correctes en multimédia La capture de contenu multimédia est confiée à un capteur photo de 5 Mégapixels. Il dispose d’un flash led, mais pas de l’autofocus. De fait, mieux vaut éviter les photos à moins d’un mètre, sous peine d’un résultat flou. Mais pour le reste, la qualité des clichés capturés est assez bonne, avec des couleurs et des contrastes corrects. Le niveau de détails est en revanche passable. Quant aux vidéos, elles ne sont capturées qu’en résolution VGA (640 x 480 pixels), ce qui ne les empêche pas d’être assez réussies. Dommage que la résolution un peu limitée ne permette pas d’en profiter pleinement sur un écran plus grand. Pour ce qui est de la lecture de contenus multimédia, le Curve 9380 propose un lecteur vidéo étonnamment bon pour ce genre d’appareil. Il lit notamment les fichiers vidéo DivX / Xvid, et même certains fichiers HD 720p. Le lecteur musical est en revanche décevant. Côté fonctions téléphoniques, le nouveau Curve ne pose aucun problème. La qualité des appels en conversation ne souffre d’aucun reproche. Quant à l’autonomie, elle est en moyenne de deux jours. Ce qui est plutôt bon comparé à la majorité des autres smartphones tactiles.

De bien belles finitions Pour autant, le design et les finitions de ce Curve 9380 sont loin des modèles « cheaps» que l’on trouve chez la concurrence dans ces tarifs. Même si ce BlackBerry est lui aussi entièrement en plastique, le matériau utilisé par le constructeur est de très bonne qualité. Le tout est de plus parfaitement assemblé. Au final, l’utilisateur n’a pas vraiment l’impression de tenir un modèle d’entrée de gamme lorsqu’il manipule cet appareil. Le design du smartphone est tout aussi réussi. Il joue certes la carte de la sobriété et du classicisme, mais le résultat est une franche réussite. L’encombrement du nouveau Curve est minime et il tient parfaitement en main et dans la poche. Pour animer ce smartphone, le constructeur a opté pour un chipset Qualcomm monocoeur cadencé à 800 MHz, et épaulé par 512 Mo de mémoire vive (RAM). Une configuration qui apparaît comme modeste, mais qui permet tout de même au système d’exploitation BlackBerry 7 de parfaitement tourner sur ce Curve. La plateforme de RIM ne disposant pas de jeux en 3D gourmands, toutes les applications se révèlent assez fluide. Le seul moment où le smartphone perd vraiment de sa réactivité est lorsque l’utilisateur installe ou met à jour une appli.

POUR › › › › ›

Le design et les finitions ; La compacité et la légèreté du smartphone ; L’écran dispose d’un rendu honnête ; Deux jours d’autonomie ; La bonne réactivité de l’ensemble du système.

COntRe › Les ralentissements en cas d’installation d’une application ; › Le lecteur musical décevant ; › Pas d’autofocus.

VeRdiCt

RIM signe avec ce Curve 9380 un smartphone d’entrée de gamme assez convaincant, à la fois joli et réactif. Mais la concurrence est féroce sur ce segment de marché. Les utilisateurs pour qui est le nombre d’applications est plus important que ce que propose intrinsèquement un smartphone iront voir ailleurs.



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Tablettes

Aucun ralentissement

Afin de maintenir le prix de l’AT200 sous la barre des 400 euros, Toshiba a opté pour un processeur Texas Instrument à deux cœurs. Cadencé à 1,2 GHz, il est suffisamment véloce pour la lecture des vidéos en haute définition mais aussi n’importe quelle opération qui nécessite une grosse puissance de calcul. Aucun ralentissement n’est à déplorer avec Android 3.2 d’autant que la mémoire vive est de 1 Go. Toshiba proposera une mise à jour vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich sous peu.

De la HD pour toutes les bourses

Toshiba AT200,

toute en finesse Toshiba fait son grand retour sur le marché des tablettes Android. Relativement légère, l’AT200 est aussi extrêmement fine. Le tout avec une finition soignée et un prix attrayant. Estce suffisant pour se différencier ?

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oshiba a la lourde tâche de faire oublier la Folio 100. Pari gagné avec l’AT200 qui séduit dès la première prise en main. Si son poids étonne avec seulement 558 grammes, que dire de sa coque de 7,7 millimètres qui lui garantit une excellente prise en main aidée par des bords arrondis. La finition est au diapason avec une face arrière en métal brossé rainurée. Aucune vis n’est apparente et l’AT200 inspire la confiance.

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Brillant à tous les niveaux

Aussi compacte soit-elle, l’AT200 est dotée d’un écran confortable avec une diagonale de 10,1 pouces. La résolution de 1280 x 800 pixels permet de naviguer sur Internet sans constamment zoomer sur la page ou jouer des ascenseurs. La sensibilité est excellente pour une navigation aisée du bout des doigts. Côté rendu, les couleurs sont justes, les angles de vision suffisamment larges et la luminosité est élevée. Reste que les reflets viennent gâcher le tableau en rendant la lecture impossible au soleil.

Des prises à foison Bonne nouvelle, si l’AT200 est très fine, cela n’a pas empêché Toshiba de la doter d’une connectique que lui envient la plupart de ses concurrentes. Tous les ports sont regroupés sur la tranche gauche. Outre l’indispensable prise casque qui fait également office de micro, on dispose d’un port micro USB, d’une sortie mini HDMI ainsi que d’un lecteur de carte micro SD. Celle-ci permet d’étendre l’espace de stockage à moindre frais même si les 32 Go suffiront dans la plupart des cas. Un port propriétaire est également intégré sur la tranche inférieure afin d’utiliser des accessoires optionnels que Toshiba pourrait commercialiser par la suite ou pour recharger la batterie à l’aide du câble qui est fourni. Notez qu’il est également de charger la batterie via le port micro USB tout en transférant des fichiers à partir d’un ordinateur.

Bon point, l’AT200 est parfaitement à l’aise avec toutes les vidéos HD, y compris les MKV très plébiscités par les internautes. La tablette est en mesure de lire ces fichiers sans réencodage avec une fluidité irréprochable. À cela s’ajoutent les vidéos Full HD (1920 x 1080 pixels) qu’on pourra tourner soit même à l’aide du capteur numérique de cinq mégapixels situé au dos de l’AT200. Les couleurs sont bien rendues mais les choses se gâtent quand les conditions d’éclairage ne sont pas optimales. Du bruit est visible sur les images qui manquent de piqué. Quoi qu’il en soit, cela fera l’affaire pour des prises de vue occasionnelles sachant qu’une tablette n’a pas pour vocation à remplacer un appareil photo ou un bon photophone. Le capteur en façade bénéficie d’une résolution de 2 Mégapixels qui permet de profiter d’une qualité d’image HD durant les vidéoconférences sur Internet.

POUR › Finesse et poids ; › Vidéos en haute définition ; › Connectique.

COntRe › Reflets sur l’écran ; › Photos en basse luminosité.

VeRdiCt Pari gagné pour Toshiba qui fait son grand retour sur le marché des tablettes. Proposée à un prix attrayant, l’AT200 ne manque pas d’arguments. Douée pour la HD, elle s’accompagne même d’une suite bureautique complète.


lui confère une très bonne prise en main. En revanche, on apprécie tout particulièrement les nombreux ports dont dispose la A200, avec notamment un vrai port USB et un emplacement pour une carte mémoire microSD. Il est dommage que le port HDMI ait pour sa part disparu.

Android 4.0 ICS en prime

Acer Iconia Tab A200

La tablette du peuple ? Acer prouve qu’il n’y a pas forcément besoin de se ruiner pour profiter d’une tablette Android dotée de caractéristiques techniques honnêtes.

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ans la guerre des tablettes qui fait actuellement rage, la plupart des constructeurs Android ont d’abord essayé de se positionner frontalement face à l’iPad. Ils s’y sont bien entendu tous cassés les dents. Acer de son côté a dès le départ compris qu’il était impossible pour l’instant de se mesurer à la tablette d’Apple. Le constructeur taïwanais a donc fait le pari de proposer des ardoises techniquement intéressantes, mais au prix assez doux. Après l’A500 et l’A100, Acer revient cette fois avec une tablette au rapport qualité/ prix encore plus intéressant : l’Iconia Tab A200, une ardoise d’entrée de gamme qui ne fait que peu de concession sur sa fiche technique. On retrouve notamment un chipset double cœur Nvidia Tegra 2 cadencé à 1 GHz et épaulé par 1 Go de mémoire vive. Il offre une bonne réactivité à la tablette, bien que quelques temps de latence s’invitent parfois lorsque l’utilisateur navigue dans l’interface.

Pas très élégante

FiChe teChniqUe DAS : nc Dimensions : 260 x 175 x 12,4 mm Poids : 700 g Taille écran : 10,1 pouces Résolution : 1280 x 800 pixels 3G/3G+ : Non/Non Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Non Capture Photo : 2 Mégapixels Capture vidéo : oui Mémoire interne : 8/16 Go OS : Android 4.0 Ice Cream Sandwich Batterie : 3260 mAh Auto appel/veille : nc

Évidemment, pour proposer une tablette double cœur à environ 300 euros dès sa sortie, le constructeur a tout de même dû rogner sur certains aspects. À commencer par le capteur photo de seulement 2 Mégapixels. Ses productions sont de fait assez limitées. Mais ce n’est pas vraiment gênant pour une tablette. L’autre point sur lequel Acer a clairement fait des économies tient au design et à la qualité des matériaux utilisés pour la conception de cette A200. Lors de la première prise en main, la tablette apparaît un peu lourde et pataude avec son encombrement conséquent, ses 12,4 mm d’épaisseur et son poids de 700 g sur la balance. Toutefois, elle est parfaitement assemblée et, même s’il ne respire pas le luxe, le revêtement en plastique gommeux sur la face arrière

Même si elle est commercialisée à un prix moindre que l’A500, cette tablette se permet tout de même d’améliorer quelques défauts de ses devancières, notamment pour ce qui est de la qualité de l’écran. Même si la luminosité n’est pas au top, le rendu est globalement un poil meilleur que sur les précédentes tablettes du constructeur. Pour le reste, cet afficheur de 10,1 pouces dispose de la même résolution que sur la A500, à savoir 1280 x 800 pixels. Que ce soit pour la navigation Web, les jeux ou les films, son rendu est vraiment très correct. Cette tablette offre la particularité d’être l’une des toutes premières à proposer Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Elle embarquait la précédente version du système d’exploitation de Google à sa sortie, mais Acer a tenu parole en procédant rapidement à la mise à jour. Il a agrémenté le tout de quelques applications supplémentaires, et surtout d’un joli panel de raccourcis vers plusieurs fonctions, accessible depuis la barre de notification toujours située en bas de l’écran.

POUR › › › ›

Le rapport qualité/prix ; L’écran correct ; Android 4.0 ICS ; Le chipset Nvidia Tegra 2.

COntRe › Le design et l’encombrement ; › Pas de sortie HDMI.

VeRdiCt Avec cette A200, Acer réussit le tour de force de proposer une tablette complète, à la fiche technique décente, et surtout à un prix agressif dès la sortie de l’appareil. La réactivité n’est pas toujours irréprochable, mais la présence d’Android 4.0 ICS compense. Et surtout, la A200 offre exactement les mêmes fonctions que des tablettes Android plus chères.

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Smartphones

Samsung Galaxy Y Galaxy à prix d’ami

En marge des smartphones haut de gamme qui déchaînent les passions, le Galaxy Y fait figure de besogneux, qui séduit surtout par son tarif très bas.

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FiChe teChniqUe DAS : 0,66 W/Kg Dimensions : 104 x 58 x 11,5 mm Poids : 97,5 g Taille écran : 3 pouces Résolution : 240 x 320 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 2 Mégapixels Capture vidéo : 320 x 240 pixels Mémoire interne : 180 Mo OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1200 mAh Auto appel/veille : 6h20 / 540 h

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amsung est le champion incontesté des smartphones Android. Si le constructeur coréen a réussi à atteindre ce statut très envié, il le doit bien sûr à des appareils comme les deux premiers Galaxy S qui ont fait sa réputation. Mais pas seulement. D’autres, plus discrets, comme le Galaxy Y que nous testons ici, lui ont permis de toucher un public très large par leur positionnement tarifaire très bas. De fait, ce smartphone est le moins cher des Android proposés par le constructeur coréen puisqu’il se négocie aux alentours de la centaine d’euros hors pack. Évidemment, il ne faut du coup pas s’attendre à un mobile aux spécifications techniques relevées. De fait, Samsung s’est contenté du minimum. Le constructeur propose un appareil aux dimensions compactes (104 x 58 x 11,5 mm), et doté d’un petit écran de 3 pouces pour une résolution QVGA (240 x 320 pixels). À l’intérieur du smartphone, le processeur ARMv6 cadencé à 830 MHz et ses 290 Mo de mémoire vive (RAM) permettent de faire tourner Android 2.3 Gingerbread, sur lequel Samsung a rajouté son habituelle interface utilisateur TouchWiz.

Une réactivité correcte L’interface en question vient se superposer à Android 2.3 Gingerbread. Malgré ses caractéristiques techniques assez limitées, le Galaxy Y propose une navigation suffisamment fluide et réactive au sein de ses menus pour être parfaitement utilisable. Le processeur ARMv6 cadencé à 830 MHz et ses 290 Mo de mémoire vive (RAM) suffisent donc à faire tourner correctement l’ensemble, à condition de ne pas trop en demander au smartphone. Il permet de gérer en parallèle et sans à-coups toutes les tâches du quotidien comme le fait d’appeler, de gérer ses réseaux sociaux,

d’écouter de la musique, d’envoyer des emails et des SMS... Impossible en revanche de profiter des applications gourmandes, comme les derniers jeux en 3D par exemple. Le tout s’affiche sur un écran d’une qualité assez moyenne, notamment en termes de résolution, de luminosité et de contraste. L’afficheur reste toutefois utilisable sans aucun problème pour quasiment toutes les fonctions. Il ne montre vraiment ses limites que lors de la navigation Web.

Comme un air de famille Côté multimédia, il ne faut en théorie pas s’attendre à grand chose de la part d’un smartphone qui embarque un capteur photo de 2 Mégapixels. La pratique vient malheureusement confirmer cet état de fait. Enfin, pour ce qui est du design, l’appareil arbore un air de famille vraiment marqué avec les autres smartphones Android de la gamme Galaxy. Les flancs en imitation chrome ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le Galaxy Ace chez le même constructeur. La face avant noire, presque totalement lisse, ne propose qu’une seule touche mécanique centrale, située sous l’écran. Elle est flanquée de deux boutons sensitifs. Les bords arrondis et la coque colorée en font un smartphone au look finalement assez agréable. Sa qualité de fabrication est des plus corrects, même si le constructeur n’a employé que du plastique dans la conception de son appareil.

POUR › Le moins cher des smartphones Android de Samsung ; › Un design et des finitions honnêtes ; › La bonne réactivité de l’ensemble du système ; › Le lecteur musical parfaitement utilisable.

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› La capture de photo et de vidéo est à oublier ; › La résolution vraiment faible de l’écran.

VeRdiCt Le Samsung Galaxy Y est un mobile qui ne paie pas de mine mais qui saura contenter ceux qui n’ont jamais eu de smartphone auparavant. À condition qu’ils n’aient aucune velléité de capture de photo ou de vidéo.


Sony Xperia Sola

Un atout dans la manche

Cet Xperia Sola, c’est un peu l’invité que l’on n’attendait pas chez Sony. Mais puisqu’il a fini par se frayer un chemin jusque dans les boutiques, voyons ce que cet Android de milieu de gamme réserve à ceux qui jetteraient leur dévolu sur lui.

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n marge des Xperia S, P et U dévoilés en début d’année, Sony a présenté plus récemment le Xperia Sola. Les trois smartphones cités en préambule disposent tous d’un design assez similaire,notamment du fait de leur bague transparente assez originale. Pour ce Sola, Sony opte pour un look différent. Il est d’ailleurs vraiment surprenant de constater que la face avant de ce smartphone ressemble beaucoup à celle du tout premier Motorola Milestone, avec un décrochage assez marqué sur le bas de la face avant. Une petite led invisible de prime abord vient éclairer le logo « Xperia ». La qualité de fabrication du smartphone est très bonne, même si le constructeur n’a pas utilisé de matériau noble. Le plastique de la coque est de bonne facture. Quant au dos de l’appareil, il se drape d’un revêtement soft touch en plastique gommeux qui offre une très bonne prise en main. Cette dernière est renforcée par les dimensions assez compactes et la légèreté du smartphone.

Une excellente réactivité

FiChe teChniqUe DAS : nc Dimensions : 116 x 59 x 9,9 mm Poids : 107 g Taille écran : 3,7 pouces Résolution : 400 x 854 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 8 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1320 mAh Auto appel/veille : 5 h / 470 h

Pour le reste, les dimensions de ce smartphone sont assez contenues, avec 9,9 mm d’épaisseur. En termes de positionnement, le Sola vient se placer entre le Xperia P et le Xperia U dans la gamme de Sony. Il dispose d’un écran de 3,7 pouces, pour une résolution assez classique de 480 x 854 pixels. Doté de la technologie Mobile Bravia Engine, l’écran dispose d’un très bon rendu. La capture de photo et de vidéo est pour sa part confiée à un capteur photo de 5 Mégapixels, capable de filmer dans une résolution HD 720p. Ses productions sont très correctes, dans la moyenne haute pour ce type de capteur. Il est toutefois dommage qu’un mobile doté de telles caractéristiques techniques ne soit pas capable de filmer en Full HD. Le tout est animé par un chipset double cœur ST-Ericsson NovaThor U8500 cadencé à 1 GHz, qui permet de faire tourner à merveille l’avant-dernière version d’Android, à savoir la 2.3 Gingerbread. Comme toujours, le constructeur lui a ajouté sa propre interface utilisateur. L’ensemble est fluide, réactif et très

agréable à pratiquer au quotidien. Sony a promis qu’il allait mettre à jour assez rapidement ce smartphone vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich.

Floating Touch Le constructeur a pris le soin de démarquer chacun de ses nouveaux smartphones de la gamme 2012 par une fonction qui lui est propre. Ainsi, le Xperia S embarque un capteur photo de 12 Mégapixels et d’un écran HD quand le Xperia P affiche un écran White Magic et que le Xperia U dispose d’un bague transparente multicolore. De son côté, le Xperia Sola n’est pas en reste puisque le constructeur l’a doté de la plus originale des fonctions, le Floating Touch. Elle permet au smartphone de reconnaître la position du doigt de l’utilisateur sans que ce dernier ne touche à l’écran. Elle s’avère particulièrement utile dans le navigateur Web, par exemple. Sur une page chargée en texte, où plusieurs liens se suivent de manière très rapprochée, il n’y a plus besoin de beaucoup zoomer dans la page pour cliquer sur le bon. Il suffit désormais de passer le doigt au-dessus pour voir les différents liens se surligner au fur et à mesure. Une fois que l’utilisateur est sur le bon, il n’a plus qu’à cliquer, pas forcément exactement sur le lien, pour que la page désirée s’ouvre. Le principe est à la fois simple et efficace.

POUR › La fonction Floating Touch utile pour le Web ; › Design assez compact ; › Fluidité et réactivité de l’ensemble du système ; › Gestion intelligente du NFC avec les Smart Tags ; › 8 Go de mémoire interne .

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› Pas d’Android 4.0 ICS à la sortie du smartphone.

VeRdiCt Cet Xperia Sola est intrinsèquement un bon smartphone, sans défaut vraiment rédhibitoire. Il est fluide, réactif, correct pour le multimédia et dispose d’un design assez sympathique. Toutefois, à l’exception de sa fonction Floating Touch, il est difficile de le distinguer nettement des Xperia P et Xperia U, chez le même constructeur.

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Smartphones

Nokia Asha 201

Un claver Azerty pour presque rien

se révèle tout de même assez riche en fonctions, surtout sur un appareil d’entrée de gamme. On apprécie tout particulièrement les nombreuses possibilités de personnalisation qu’il offre. Il dispose en outre d’une ergonomie correcte. Enfin, la batterie de 1430 mAh n’est pas la plus impressionnante qui soit. Toutefois, rapportée à l’appétit assez mesuré de cet Asha 201, elle permet au mobile d’envisager jusqu’à quatre jours sans recharger !

Un lecteur musical décent

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Avec cet Asha 201 équipé d’un clavier Azerty mécanique, Nokia continue d’étoffer sa gamme Asha composée de mobiles peu coûteux.

FiChe teChniqUe DAS : 0,95 W/Kg Dimensions : 115,5 x 61,1 x 14 mm Poids : 105 g Taille écran : 2,4 pouces Résolution : 320 x 240 pixels 3G/3G+ : Non/Non Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Non/Non Capture Photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 176 x 144 pixels Mémoire interne : 10 Mo OS : Series 40 Batterie : 1430 mAh Auto appel/veille : 7 h / 888 h 44

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’un point de vue médiatique, les Windows Phones semblent avoir pris le pouvoir chez Nokia. Pourtant, en regardant de plus près les chiffres de vente du constructeur, force est de constater que ce sont encore les mobiles d’entrée de gamme qui se vendent par dizaine de millions. Parmi eux, la gamme Asha, que le constructeur a annoncé il y a un peu plus de six mois continue de s’étoffer. Le Nokia Asha 201 est un mobile à la fiche technique assez modeste. Toutefois, les petits manques que l’on y décèle se trouvent balayés par son prix au ras des pâquerettes. Le mobile est assez compact pour un appareil doté d’un clavier Azerty mécanique. Il est loin d’être le plus fin du moment avec une épaisseur de 14 mm. Néanmoins, ses bords arrondis et son poids de 105 gr font qu’il est assez agréable à prendre en main. Sa coque est entièrement composée de plastique, avec des finitions glossy. Il n’y a rien à redire sur l’assemblage de l’ensemble ou la qualité des matériaux qui sont corrects. Il est en revanche surprenant, et même carrément dommage, que le mobile ne propose pas de boutons latéraux pour contrôler le volume.

Un clavier qui est digne d’un grand Le principal fait d’arme de ce Nokia Asha 201 tient bien sûr à son clavier Azerty mécanique. Malgré le fait que ce mobile soit un entrée de gamme, le constructeur a parfaitement soigné ce clavier. Il dispose en effet de touches souples et bien réactives. Elles sont petites, mais leur forme particulière fait qu’il est facile de taper sans faire de faute après un peu d’entrainement. Le mobile tourne grâce au système d’exploitation Series 40, l’ancien Nokia S40. Il ne s’agit pas d’un OS de smartphone, mais il

Côté multimédia, il ne faut évidemment trop en attendre de ce mobile coloré, eu égard à son prix. Son capteur photo de seulement 2 Mégapixels est du coup anecdotique et ne permet que quelques clichés et vidéos de dépannage tout au plus. Le lecteur musical est d’un bien meilleur acabit puisqu’il dispose d’un rendu assez correct. Il est même possible de le faire tourner en tâche de fond en sélectionnant l’option adéquate dans le menu. Le mobile propose aussi une fonction radio FM aussi simple qu’efficace. Plus surprenant, le lecteur vidéo s’avère capable de lire les films au format DivX / XviD, du moment que leur résolution n’est pas trop élevée. Ils rendent assez bien sur le petit écran de bonne qualité de 2,4 pouces pour une résolution de 320 x 240 pixels.

POUR › Design compact ; › Clavier azerty doté d’une bonne ergonomie ; › Système assez réactif ; › Lecteur audio et radio FM convaincants ; › Excellente autonomie.

COntRe › Capteur photo / vidéo anecdotique ; › Pas de 3G ou de Wi-Fi.

VeRdiCt Le Nokia Asha 201 ne décevra pas les utilisateurs qui cherchent un mobile assez complet, à bon prix. Il semble tout de même davantage s’adresser aux jeunes avides de fonctions textuelles (Facebook, email, messagerie instantanée, etc.).


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L

’histoire est croustillante en ces temps présidentiels : c’est après avoir constaté que son mobile était placé sur écoute que le chancelier Allemand avait demandé une société de développer des solutions de cryptage pour mobiles. L’Enigma 2 de Tripleton, déjà disponible outre-Manche en cette année olympique, est un mobile digne de James Bond, sécurisé et crypté. De nos jours, le cryptage d’un GSM peut être cassé par des gadgets portables à moins de 1000 € et tenant dans une mallette. « Ces dix dernières années, des gouvernements entiers ont fait l’objet d’interceptions de mobiles illégales, explique David Wolper, directeur commercial d’IntSec Limited. Vous seriez étonné par le volume d’informations échangé via les mobiles. » Les appels « crypto » de l’Enigma E2 sont 100% sécurisés en faisant appel à une seconde carte Sim contenant des clés de sécurité uniques. Ainsi, une paire de mobiles Enigma (1600 € pièce) s’en serviront pour s’authentifier l’un l’autre avant de passer un appel crypté

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impossible à pirater, juste en appuyant sur la touche Crypto. Lancer l’appel ne prend que 7 secondes : c’est assez court pour se prendre pour James Bond ! En France, CryptoFrance vient quant à lui de dévoiler son nouveau smartphone crypté, le CP 400. Fonctionnant avec n’importe quelle carte SIM, y compris prépayée, munie des données, (GSM,GPRS, EDGE, 3G), il marche avec n’importe quel fournisseur de réseau, et même sans carte SIM, via Wi-Fi. Le CP 400 peut être relié aux terminaux satellite d’Inmarsat BGAN ou de Thuraya IP sans surcoût, l’option étant intégrée. L’Enigma E2 et le CP 400, voilà deux modèles à recommander d’urgence au nouveau Président de la République, sans attendre la future gamme de smartphones destinés aux organismes gouvernementaux qui devraient prochainement être dévoilés par le géant américain Boeing. www.tripleton.com www.cryptofrance.fr


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