Infos Mobiles 4

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infosmobiles 02/2012 NUMÉRO 04

Le magazine des professionnels de la mobilité

Les12 tendances de 2012 Opérateurs, systèmes, smartphones, innovations, accessoires... Les facteurs clés qui vont faire l’année mobile.

Focus SAMSUNG, N°1 DES SMARTPHONES Le point sur les derniers modèles, avec Jean-Philippe Illarine et David Éberlé, de la division Télécom de Samsung France.

CES 2012, MADE IN LAS VEGAS

Découvrez le meilleur des nouveautés dévoilées lors du Consumer Electronic Show.

TEST MOTOROLA DROID RAZR

Plus solide, plus rapide et plus puissante, la star design de Motorola est de retour. infosmobiles

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Feel every single beat

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Sommaire édito L’arrivée en fanfare de l’opérateur Free Mobile vient surtout souligner une évidence : on peut acheter un forfait sans mobile. Dans la même logique, de plus en plus, il faudra bien que les consommateurs se résolvent à voir la vérité des prix en face : un bon smartphone a un coût, bien que masqué ces dix dernières années par l’addiction aux modèles subventionnés par les opérateurs. Une habitude qui a transformé un achat rationnel, celui d’un forfait et d’un smartphone, en un achat d’impulsion, fondé sur l’attirance pour un nouveau modèle de téléphone, masquant le coût total du forfait, au mois comme sur la durée de l’engagement. L’arrivée de Free, et les centaines de milliers d’abonnés attirés en quelques jours, soulignent que, désormais, les consommateurs sont avant tout sensibles à deux arguments clés. D’une part des forfaits moins onéreux dans un contexte de crise, après une décennie de marges impressionnantes ; d’autre part l’absence d’engagement, le fait d’être libre de changer d’avis quand et comme bon leur semble. Et, après tout, est-ce un mal ? Dépenser mieux ne veut pas pour autant dire dépenser moins. Bonne lecture.

12 En direct

du Consumer Electronic Show

12 Les 12 tendances de 2012

30 Les derniers

Judikael Hirel jhirel@infosmobiles.fr

accessoires du moment

infosmobiles

Adresse : 158, rue Diderot - 93500 PANTIN Téléphone : 01 48 45 01 55 - Fax : 01 41 50 49 61 E-mail : redaction@infosmobiles.fr - Site : www.infosmobiles.fr Directeur de la publication : Albert ELBAZ Dépôt légal à parution - N° ISSN : 2119-1646 Imprimé en Union Européenne Rédacteur en chef délégué : Judikael HIREL Directeur Artistique : David BENAMOU Ont collaboré à ce numéro : Nicolas MÉRAZ, Jérémy PATRELLE, Sofian NOUIRA, Anne POIRIER (6TCOM), Lionel TITREN. Publicité :

• Albert ELBAZ 01 48 45 01 55 – elbaz@infosmobiles.fr • Thierry LELLOUCHE 09 66 93 01 55 – lellouche@infosmobiles.fr

mobipresse

Cette publication est éditée par MOBI PRESSE, SARL au capital de 10 000 euros © Copyright 2012

04 événement Free Mobile en liberté surveillée

30 ACCeSSoireS Le meilleur des nouveautés nomades

06 ACtUAlitéS

32 teStS Android 4.0

12 reportAge En direct du Consumer Electronic Show 2012 18 doSSier Les 12 tendances de 2012 28 interview Samsung, n°1 des smartphones 30 obServAtoire Des ados très connectés

Sony S1 Huawei Mediapad HTC Sensation XL Switel M550 Audim M.T.T. Sony Ericsson Arc Google Galaxy Nexus Motorola Droid Razr BlackBerry Torch 9860

46 teChno fUtUr Des technos à (em)porter infosmobiles

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L’événement Opérateur

Free en liberté très surveillée Et de quatre ! Free a fini par dévoiler ses offres low cost début janvier. Quelles conséquences à long terme ? Que faut-il en penser ? Retour sur un lancement très (trop ?) médiatique et sur une nouvelle offre uniquement fondée sur le prix et l’image de marque de Free.

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implement inimaginable. À la fois par l’accueil réservé par les médias et les clients, et par les tarifs de forfait illimité dévoilés, inférieurs aux attentes du marché. L’annonce des premiers forfaits de Free Mobile a obligé nombre de confrères, MVNO comme opérateurs historiques, à aligner leurs offres au plus vite sur le nouveau prix psychologique de 19,99 €. On parle de la conquête d’un million de clients par Free Mobile en moins d’un mois de commercialisation, et ce presque sans point de vente physique. Faut-il voir dans l’arrivée de ce nouvel opérateur un poison mortel pour le marché des MVNO, et un destructeur de marges pour tous ? Sans doute, mais c’était inéluctable. Et la différence ne se fait pas toujours que par le prix.

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infosmobiles

0,9% viendraient de B&You et1,6% de Sosh. Selon la même source, le questionnaire du site Toosurtoo, qui a recueilli les réponses de 28 000 nouveaux abonnés Free Mobile, quatre sur cinq ont logiquement souscrit le forfait à 19,99 €.

À qui profite la SIM ?

Le prix et le sans engagement, les deux arguments clés

Première question qui vient à l’esprit devant un tel succès : à qui nuit-il ? D’où viennent ces centaines de milliers de clients séduits par l’offre low cost et sans engagement de Free Mobile ? Non seulement des trois opérateurs historiques, mais aussi des MVNO. Selon les statistiques du site Toosurtoo, 9% des nouveaux abonnés de Free Mobile viennent de chez Virgin Mobile, et 5% de La Poste Mobile. Plus d’un quart des nouveaux abonnés Free ont quitté un MVNO. Mais les trois quarts de clients Free Mobile ont quitté l’un des trois grands opérateurs : 16% viendraient de chez Bouygues Telecom, 22% de chez SFR et 30% d’Orange. Une minorité, en revanche, a quitté une des trois marques 100% Web lancées par les opérateurs : seuls

Comment l’offre de Free Mobile a-t-elle pu convaincre près de huit Français sur dix qui, selon Gfk, prévoieraient de souscrire un abonnement mobile auprès du nouvel opérateur ? Deux arguments simples et lisibles ont fait mouche : le prix (selon 66% des sondés) et l’absence d’engagement (pour 64%). À noter que, si 30% des sondés apprécient que le forfait soit vendu séparément du mobile, 38% affirment qu’ils achèteront un mobile lorsqu’ils souscriront un forfait chez Free. Autant dire que les offres forfait+mobile ont encore de beaux jours devant elles. Néanmoins, dans le concert de louanges qui aura entouré le lancement des offres Free Mobile, un retard à l’allumage aura su demeurer discret : la non


« pigeons » de la dictature des opérateurs historiques, il fallait aussi que l’on se penche sur le côté obscur des offres de Free Mobile. C’est ce que n’ont pas manqué de faire les experts de l’UFC-Que Choisir, en épluchant les conditions générales et la brochure tarifaire de Free Mobile. On y retrouve les clauses abusives, frais annexes et restrictions d’usage habituels... Ainsi, par exemple, Free Mobile facture 10 € l’envoi de la carte SIM (sauf en cas de souscription par Internet ou de portabilité) et 10 € l’envoi du mobile (15 € pour les deux). En dehors de l’Union européenne, les tarifs en roaming sont particulièrement élevés. Quant aux appels inclus vers 40 destinations, ils sont limités aux lignes fixes, sauf pour l’Amérique du Nord. Les SMS et MMS sont limités à dix destinataires par envoi, et la carte SIM fournie ne peut pas être utilisée dans un ordinateur ou une tablette 3G. L’abonné doit utiliser le service « en bon père de famille », une formule juridiquement dépourvue de signification, tout comme d’autres (utilisation à des fins ou de manière anormale, utilisation perturbant ou dégradant le service…). Ainsi, Free Mobile s’autorise à résilier un contrat « sans indemnité » (art. 7 des Conditions générales d’abonnement), sans définir précisément

les abus anormaux du service. Par ailleurs, Free Mobile s’engage à rétablir un service interrompu « dans un délai de 2 jours maximum à compter de la publication de l’incident sur le site » (art. 5.2 des CGA), un délai trop long, alors que toute inexécution contractuelle, même de 24 heures, doit être indemnisée. Enfin, la procédure de réclamation est des plus floues : « En cas de réclamation persistante, l’abonné doit s’adresser au médiateur… » (art. 8 des CGA). Cette clause est abusive en vertu de l’article R.132-2 alinéa 10 du code de la consommation, car elle impose la médiation comme un mode obligatoire de règlement des différends, alors que celleci n’a aucun caractère obligatoire, précise UFC-Que choisir. Par ailleurs, le paiement par prélèvement automatique est une obligation, de fait : si l’abonné veut payer par carte bancaire ou par chèque, un dépôt de garantie de 200 € lui sera demandé ! Enfin, Free Mobile impose une facturation intermédiaire en cas de dépassement trop important (par tranche de 10 € pour le forfait à 2 € ou de 20 € pour celui à 19,99 €). Or il s’agit là d’une disposition considérée comme abusive par la Commission des clauses abusives. Moralité : nul n’est parfait, tout le monde peut être critiqué.

un buzz à 8 miLLions d’euros Qui n’a pas entendu parler de Free Mobile ?

disponibilité de la boutique en ligne de Free Mobile, sur laquelle acquérir les six premiers smartphones proposés par l’opérateur. Ce n’est que depuis fin janvier que ces mobiles sont disponibles depuis l’espace Abonnés. Le ZTE F160 est ainsi proposé à 49 € (ou 4 € durant 12 mois), le Huawei U8350 à 120 € comptant (ou 9,98 €/mois sur 12 mois ou 4,99 € /mois sur 24 mois), le ZTE Blade S à 144 € (ou11,98 € pendant12 mois ou 5,99 € sur 24 mois), le Samsung Galaxy Y à 144,76 € (11,98 € sur 12 mois ou 5,99 € sur 24 mois), le Samsung Galaxy ACE à 220,76 € (ou 29 € à la commande puis 15,98 € sur 12 mois ou 7,99 € sur 24 mois). Enfin, le Samsung Galaxy SII est proposé à 541€ comptant.

Des conditions générales pas si angéliques que cela Bien sûr, la qualité du service après-vente de Free Mobile reste la grande inconnue, vu la mauvaise réputation de celui du FAI. De même, il est encore trop tôt pour juger la qualité du réseau Free Mobile. Enfin, à jouer les chevaliers blancs libérant les

Impossible d’y échapper, tout simplement. Un buzz gigantesque, digne du lancement d’un produit Apple, pour une demi-heure de conférence de presse de Xavier Niel et deux tarifs de base. Jamais le lancement d’un simple opérateur de téléphonie mobile n’aura autant attiré l’attention des médias : des centaines d’articles, des milliers de twitts, des chiffres de consultation des sites Internet d’information qui ont littéralement explosé... Au total, selon le quotidien économique La Tribune qui a interrogé Vincent Leclabart, président de l’agence de publicité Australie, ce buzz géant a été estimé à 8 millions d’euros. Une bien belle campagne de publicité gratuite. Il faut dire que, selon une enquête réalisée par l’institut GfK auprès de 1 000 Français de 18 ans et plus interrogés par Internet, 97% des personnes interrogées ont entendu parler du lancement de Free dans la téléphonie mobile. Mieux : trois Français sur cinq connaissent même les détails de l’offre de Free Mobile. Le plan média idéal, et des conséquences directes en termes de séduction : à la question « pensez-vous souscrire à cette offre ? », 78% des interrogés ont répondu « Oui », 14% pensant souscrire « immédiatement », et 39% « pas avant quelques mois ». Enfin, 25% ont dit attendre la fin de leur engagement actuel avant de rejoindre Free Mobile. Au final, ce lancement aura fait de véritables dégâts en termes d’image, pour les trois opérateurs historiques : 73% des sondés estiment que l’offre de Free « prouve que les opérateurs historiques ont pris leurs clients pour des « vaches à lait » depuis des années ». Toutefois, 27% ne se font pas d’illusion et pensent que « l’offre de Free Mobile n’est pas chère mais réserve sans doute de mauvaises surprises : mauvaise qualité du réseau, du SAV... » infosmobiles

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actualités Mobiles

Une gamme de mobiles simplifiés chez Doro Doro revoit ses gammes avec trois nouveaux mobiles au format " barre " destinés aux seniors.

Un petit téléphone Minimi et un dualSim chez Wiko

Pour tous ceux qui veulent glisser un petit mobile et non un grand smartphone dans leur poche, Wiko vient de présenter sone nouveau téléphone, le Minimi. Comme son nom l’indique, il a une taille mini, un mini prix mais avec tout d’un grand, en faisant partie des plus petits téléphones portables tactiles du marché. Intégrant un écran tactile 2,4’’, ses applications permettent de surfer sur les réseaux sociaux, de prendre des photos ou d’écouter sa musique. Il existe en trois coloris (rose, noir et bleu) et possède une mémoire extensible par carte micro SD jusqu’à 8 Go. Wiko propose également le Lubi, capable de recevoir deux cartes Sim, une pour la vie de famille et une pour le bureau, et intégrant également une lampe torche. Disponible à partir de mi-février, le Lubi intègre un écran 1.8’’, un appareil photo VGA, et sa mémoire est extensible à 8 Go par carte micro SD.

a

près avoir entièrement renouvelé sa gamme de mobiles à clapet, Doro propose trois nouveaux mobiles au format « barre », développés en partenariat avec les seniors et l’agence internationale Ergonomidesign. Objectif : répondre encore mieux aux besoins des seniors en matière de simplicité, vision, audition et sécurité. « Nous développons nos produits à l’écoute de leurs besoins et de leurs habitudes. Nous pouvons ainsi proposer des mobiles très adaptés à leur vision, audition et dextérité », précise Camilla Nilsson, directrice marketing de Doro. Le PhoneEasy 510 propose un écran extra-large et 3 touches A, B, C d’accès direct aux trois correspondants principaux plus une touche SMS pour rédiger un SMS sans passer par un menu. Sa très longue autonomie (3 semaines en veille) est particulièrement adaptée à un public senior. Au dos, la touche SOS, toujours large mais discrète, envoie automatiquement un appel et un SMS d’alerte à 5 numéros pré-programmés. Le PhoneEasy 515 est Bluetooth et intègre un appareil photo avec une touche d’accès direct à la fonction.

« Nous avons remarqué que davantage de seniors souhaitent communiquer par MMS, envoyer et recevoir des photos, explique Camilla Nilsson. C’est pourquoi nous proposons deux mobiles simplifiés avec appareil photo. » En entrée de gamme, le PhoneEasy 505 propose quant à lui un design rassurant pour les seniors souhaitant un mobile format « barre », avec des fonctions simples à utiliser.

focus

Vertu retrouVe ferrari

Alcatel One Touch dans La vérité si je mens 3 Alcatel One Touch est partenaire du film La vérité si je mens ! 3, une première en France pour la marque de téléphonie mobile. Dans les nouvelles aventures d’Eddy, Dov, Yvan et leurs amis partis du Sentier moribond pour la banlieue florissante d’Aubervilliers, Richard Anconina (Eddie) et Marc Andreoni (Simon) utilisent des mobiles Alcatel One Touch tout au long du film.

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infosmobiles

Vertu, la plus célèbre des maisons de mobiles de luxe, vient d’annoncer le lancement du Constellation Quest Ferrari. « Pour la première fois, nous offrons une gamme de contenus tout particulièrement conçus pour Ferrari, ainsi que des services qui donnent à nos clients un aperçu fascinant du monde de Ferrari », a déclaré Perry Oosting, président de Vertu. L’inspiration d’origine du téléphone est la Ferrari 458 Italia, symbolisée par le Cavallino Rampante (cheval cabré), travaillé en acier inoxydable poli et intégré au socle de la batterie en titane. Le logo Ferrari apparaît en relief sur le cuir placé à l’avant du téléphone. Chaque téléphone est fabriqué par un seul artisan et signé de sa main. Le cuir utilisé est le même cuir de veau italien fait à la main que l’on trouve à l’intérieur des Ferrari GT. Une nouvelle série de sonneries, disponible exclusivement pour ce téléphone, a été obtenue à partir d’enregistrements en direct de la Ferrari 458 Italia sur un circuit d’essai. Luxe ultime : en appuyant sur la touche Cavallino spécialement placée à l’avant de l’appareil, les heureux utilisateurs de ce mobile auront accès à des contenus et expériences Ferrari réservés à quelques privilégiés.


TCT Mobile Europe SAS, Le Capitole, 55 avenue des Champs Pierreux 92000 Nanterre – France – SA au capital de 23 031 072 euros, RCS Nanterre B440038222. Visuels non contractuels Le DAS (débit d’absorption spécifique) des téléphones mobiles quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg.

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la

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actualités Mobiles

en bref

Une nouvelle tête pour diriger Research In Motion

Research In Motion (RIM) vient d’annoncer la nomination de Thorsten Heins au poste de président et CEO, en remplacement de Jim Balsillie et Mike Lazaridis, co-fondateurs et PDG de l’entreprise. Ces changements font suite aux difficultés rencontrées par RIM : panne, méventes, retard de BlackBerry 10... « Avec le BlackBerry 7, la version 2.0 de la PlayBook en vente dès février et le BlackBerry 10 attendu pour la fin d’année, la société entre dans une nouvelle phase, et c’est le moment pour les fondateurs de passer la main », a expliqué Mike Lazaridis.

Denis Ménard arrive chez The Phonehouse

Denis Ménard prend en charge la direction des équipes Web, marketing direct et trade marketing de The Phone House tout en assurant la responsabilité de la marque. Il remplace Anne Mellot, nommée à la direction des achats. Pour The Phonehouse, « le marché du mobile ne se résume pas au prix du forfait. D’autres paramètres sont aujourd’hui essentiels aux yeux du consommateur comme le terminal, la qualité du réseau, le service et l’accompagnement client. » Ainsi, 70% des ventes de Noël effectuées chez The Phone House ont inclus un service : 28% une assurance, 30% un accessoire, et 12% une clé 3G. À noter que The Phone House ajoutera l’offre de Free Mobile à son outil de comparaison en ligne, www.simseule.fr, qui sera lancé en février. Cet outil prendra en compte tous les paramètres des offres existantes sur le marché de la vente de forfaits seuls (prix du mobile nu, éléments de service clients inclus).

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infosmobiles infosmobiles

Les opérateurs innovent côté canal Comment vendre plus ? Notamment en vendant autrement. Les opérateurs rivalisent d’imagination pour inventer de nouveaux canaux de vente.

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omment conquérir de nouveaux clients ? En s’adaptant à leurs attentes, en perpétuelle évolution. Ainsi, Bouygues Telecom propose désormais sur son site Web des smartphones d’occasion à un prix jusqu’à 50% inférieur à celui du neuf : iPhone 3GS, BlackBerry Curve et Bold, Samsung Galaxy S... Garantis trois mois, ces smartphones sont livrés avec leurs accessoires d’origine et ont été intégralement remis à neuf. Les données personnelles du précédent utilisateur ont été effacées et le téléphone a été testé et vérifié par des techniciens. Ils sont issus de la filière « recyclage de mobile » mise en place par l’opérateur il y a deux ans avec deux partenaires : Recommerce Solutions

pour le rachat et la vente des terminaux et les Ateliers du Bocage pour la remise en état des appareil. De son côté, SFR innove en utilisant Facebook pour proposer le rechargement de son offre prépayée pour ses clients SFR La Carte, et Forfaits Bloqués. Accessible depuis la page www.facebook. com/SFR (qui compte déjà plus de un demi-million de fans), le rechargement est 100% sécurisé et très simple d’utilisation : le client peut recharger sa ligne directement sur Facebook, en quelques secondes. Au lancement, quatre recharges sont disponibles depuis la page Facebook de SFR : 5 € de crédit de communication valables une semaine,10 € de crédit de communication valables deux semaines, 15 € de crédit de communication valables un mois, et enfin 5 € de textos illimités valables cinq jours.

focus une tablette honeycomb à moins de 200 € Archos, le pionnier français des tablettes, annonce la disponibilité de l’Archos 70b Internet tablet, la première tablette Android 3.2 « Honeycomb » à moins de 200 €. Cette nouvelle tablette, version avancée de la tablette 7’’ Gen 8, est dotée d’un écran capacitif haute résolution de 1024 x 600 pixels et d’un processeur cadencé à 1,2 GHz. Cette tablette embarque Android 3.2 « Honeycomb », la suite complète d’applications mobiles de Google, Android Market et ses 300 000 applications (jeux, livres, accès aux réseaux sociaux, actualités...)Très fine et légère, cette Archos 70b internet tablet étonne, vu son niveau de prix, par ses performances en termes de portabilité, de rapidité d’accès à Internet, de multimédia et d’applications. Avec 512 Mo de RAM associée à Android 3.2, l’expérience Web des utilisateurs devrait également être plus rapide et plus fluide.



actualités Opérateurs

en bref Numéricable s’aligne sur Free mobile

Numéricable vient de présenter son offre «tout illimité» sans engagement. Elle est affichée à 19,99 € / mois. Cette offre n’est actuellement disponible que dans les 200 boutiques Numéricable en France. Ce forfait illimité intègre les appels illimités vers les fixes et mobiles en France vers 40 destinations, les SMS illimités, plus l’Internet illimité avec un fair-use de 3 Go. Seuls les MMS ne sont pas inclus. Les appels illimités sont valables vers 99 correspondants par mois pour des appels d’une durée de 2 h maximum. À noter que, pour s’aligner sur Free Mobile, la VoIP, le P2P et les Newsgroup sont autorisés.

Zéro forfait lance ses forfaits libres

L’opérateur ZERØ FORFAIT lance les Forfaits Libres. Le Forfait Libre tout illimité proposé à 18,90 € par mois comprend appels illimités, SMS illimités et Internet illimité. Le Forfait Libre Voix avec appels en illimité est quant à lui proposé à 14,90 € par mois.

Virgin Mobile se décline en Extaz

Virgin Mobile vient d’annoncer le lancement de sa gamme de forfaits Extaz : un forfait à 14,99 € par mois pour 2 h d’appels et SMS illimités, un autre à 21,99 € (ou 34,99 € avec Galaxy S2 ou iPhone 4S) pour 4 h d’appels et une utilisation Data limitée à 3 Go. Enfin Virgin Mobile propose un dernier forfait Extaz avec appels illimités (limite de 3 h/appel) vers 199 destinataires maximum par mois) et 3 Go de données, pour 44,99 €/mois ou 57,99 € avec un Galaxy S2 ou un iPhone 4S. À noter que l’option modem, la voix sur IP, le peer to peer, et l’utilisation de newsgroups ne sont pas permis dans le cadre de ces forfaits.

SFR dévoile ses offres Carré absolu

SFR lance à compter de début février son forfait « Carré Absolu International », annoncé à 57 €/mois sur 24 mois avec un smartphone. Il comprend appels, SMS et MMS illimités en France métropolitaine, appels illimités vers les fixes de 100 destinations, 2 Go d’Internet 3G+, l’option Multisurf 1 Go incluse (mode modem) et un accès illimité aux hotspots SFR Wi-Fi. SFR proposera également une « édition spéciale multi-packs », incluant en plus l’offre neufbox standard (et non Évolution), pour 84 €/mois sur 24 mois et un smartphone, ou bien 70 €/mois sans terminal. Pour les amateurs de surf nomade plus raisonnable, SFR propose enfin une autre offre, l’édition spéciale multi-packs, proposée à 68 €/mois sur 24 mois, avec un smartphone, ou bien 56 €/mois sans terminal. Ce forfait intègre 1 Go d’Internet 3G+ et ne comprend pas l’international ni le Multisurf.

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Face aux offres de Free, la concurrence s’organise Faut-il ou non s’aligner ? Pour résister aux tarifs agressifs de Free, les opérateurs historiques ont d’ores et déjà adapté les forfaits de leurs offres 100% Web.

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a résistance n’a pas tardé. Orange, SFR et Bouygues Telecom proposent désormais des forfaits propres à résister au nouveau forfait illimité à 19,99 € dévoilé par Free Mobile. Ainsi, Orange propose trois nouveaux forfaits sans engagement Sosh, à 9,90 €, 14,90 € et 24,90 €. Le premier forfait comprend 2 h d’appels en France métropolitaine, SMS illimités et l’accès aux 30 000 hotspots Wi-Fi de l’opérateur. Le second y ajoute les MMS et un accès aux données nomades jusqu’à 1 Go. Le dernier est un forfait illimité voix, SMS/MMS et données jusqu’à 1 Go. À noter qu’Orange accepte la voix sur IP via ces forfaits. De son côté, SFR a adapté ses forfaits RED avec deux tarifs, proposés à 9,90 € et à 24,90 € / mois. Le premier tarif comprend 2 h d’appels, SMS/MMS illimités, mais sans accès Wi-Fi. Le second est proposé à 19,90 € / mois pour un illimité voix (pour les lignes fixes vers 46 pays) et SMS/MMS. L’autre forfait reprend l’offre à 19,90 € avec en plus un accès données mobiles de 1 Go et la connexion aux hotspots Wi-Fi SFR. Enfin, Bouygues Telecom propose désormais un forfait à 9,99 € / mois pour 2 h d’appels, SMS et MMS illimités, plus 20 Mo d’accès données mobiles et un accès illimité aux hotspots Wi-Fi Bouygues Telecom. Quant au forfait 24/24 & Internet 3 Go, proposé à 19,99 €, il est calqué au plus près l’offre de Free Mobile. Il intègre les appels illimités (France et fixes de 40 destinations), les SMS/MMS illimités, plus un accès aux données mobiles jusqu’à 3 Go et un accès illimité aux hotspots Wi-Fi.

Côté MVNO, Virgin Mobile propose depuis mi janvier une nouvelle gamme d’offres, avec engagement de 24 mois et mobile subventionné : un forfait à 19,99 € (4 h de voix, SMS et Internet illimités (fair-use 3 Go), avec un mobile subventionné), un forfait à 29,99 € (4 h de voix, SMS et Internet illimités (fair-use de 3 Go), plus un smartphone haut de gamme subventionné, comme l’Apple iPhone 4S 16 Go à 199 €, ou le Samsung Galaxy SII à 59 €...), un forfait à 29,99 € (voix, SMS et Internet illimités (fair-use 3 Go), avec un mobile subventionné), un forfait à 39,99 € (voix, SMS et Internet illimités (fair-use 3 Go), avec un smartphone haut de gamme subventionné. Virgin Mobile propose également des offres sans engagement ni subvention de terminal : un forfait à 5,99 € comprenant 2 h de voix et des SMS illimités, un forfait à 9,99 € avec 4 h de voix, SMS et Internet illimités (fair-use à 3 Go) et un forfait à 19,90 € tout illimité, voix SMS et Internet (fair use à 3 Go)

focus une nouvelle identité pour sim+

Face à l’arrivée de Free Mobile, SIM+ a lancé son offre mobile “ appels illimités ” , et baisse les tarifs de sa formule “ SIM+ au compteur ” . Depuis janvier, SIM+ a changé d’identité, de site Internet, et repensé complètement ses offres. SIM+ propose désormais un forfait sans engagement à 14,90 €/mois avec appels illimités. À cela s’ajoute une option Pack SMS illimités et Internet illimité, pour 4 €/mois. La seconde offre sans engagement, SIM+ au compteur, propose des appels à 10 centimes la minute, 5 centimes par SMS, sans minimum de consommation par mois. L’option SMS illimités est proposée à 3,90 € /mois.


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DOSSIER

En direct du CES 2012

En direct du

CES 2012 Chaque année, début janvier, le plus grand salon high tech de la planète donne le La du marché pour les douze mois à venir. Cette année, les écrans plats 3D et les TV communicantes ont dû laisser leur place sous les feux de la rampe à des produits plus discrets, plus nomades : les tablettes et les smartphones, de plus en plus puissants, nombreux, et interconnectés. Tour d’horizon des tendances clés de l’édition 2012...

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es temps changent vite, plus vite encore quand il s’agit de nouvelles technologies. Chaque année sacre de nouveaux rois, et il suffit de cinq ans, d’un aléa ou d’une innovation pour rebattre les cartes et détrôner le plus impressionnant des leaders. Quel est le baromètre annuel de l’univers high-tech ? C’est le Consumer Electronic Show de Las Vegas, le plus grand salon high tech de la planète, avec ses dizaines de milliers d’exposants, ses 150 000

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visiteurs et ses 5000 journalistes et blogueurs. En un seul et même lieu, au gré des allées et des stands, les contrats se signent, les marchés se scellent, les stratégies se dévoilent et les produits s’exposent.

Processeurs et produits nomades à l’honneur

Et, cette année, contrairement à l’an passé, ce ne sont pas des téléviseurs 3D encore

plus grands, plus fins et plus connectés qui étaient à l’honneur. Cette année, la tendance était clairement au nomadisme, aux objets nomades connectés, aux nuages de données pour en stocker et en synchroniser les contenus multimédia, et aux accessoires à y associer pour pleinement en profiter. La clé de l’essor des smartphones et tablettes ? Comme pour les PC portables et les ultrabooks, elle réside d’abord dans les nouvelles générations de processeurs proposées par les « fondeurs »,


NVIDIA AU CŒUR DES TABLETTES Des processeurs partout, dans les smartphones, les tablettes et même les voitures !

Connaissez-vous les processeurs Tegra 3 ? La nouvelle star issue des laboratoires du fondeur Nvidia était à l’honneur lors du Consumer Electronic Show. C’est plus lors d’un show que d’une simple conférence de presse que le co-fondateur de l’entreprise, JenHsun Huang est revenu, sans notes, dans un style très californien, sur le succès de ses nouveaux processeurs, intégrés dans les tablettes les plus performantes du marché, mais aussi présentes dans les smartphones et même les tableaux de bord des voitures de demain. « Les tablettes constituent le segment en plus forte croissance, a-t-il souligné. Quand nous sommes entrés sur ce marché l’an passé, il y avait encore Gingerbread d’un côté et les produits sous Honeycomb de l’autre. Ice Cream Sandwich, Android 4.0, a résolu le problème en unifiant l’ensemble en une seule plateforme, dont la richesse attire les développeurs. La catégorie d’applis dominante restant les jeux vidéo, nous avons créé la Tegra Zone sur l’Android Market pour rassembler les meilleurs jeux. » Nvidia a aussi profité du CES pour faire son entrée sur un nouveau segment : la voiture connectée, pour « faire entrer l’expérience mobile dans nos voitures. » On trouvera ainsi des processeurs Nvidia Tegra à bord des nouvelles Tesla hybrides, ce qui permet à Nvidia de se vanter d’être présent « dans les superphones jusqu’aux supercars » !

les concepteurs de micro-processeurs, Nvidia et Intel en tête. Ainsi, Intel a profité du CES pour annoncer un partenariat stratégique avec Motorola Mobility, comprenant une gamme de smartphones, annoncée pour la deuxième moitié de l’année 2012. Dès le second trimestre, le smartphone Lenovo K800, basé sur le nouveau processeur Intel Atom, sera disponible en Chine. Plusieurs smartphones basés sur ce nouveau processeur Atom sont d’ailleurs attendus sur le marché courant

2012.« Le meilleur de l’informatique Intel arrive sur les smartphones», a affirmé le PDG d’Intel, Paul Otellini. « Les efforts communs que nous faisons avec Lenovo et Motorola Mobility vont aider à établir les processeurs Intel dans le domaine des smartphones, et fourniront une base solide pour 2012 et le futur. » Les prochains smartphones et tablettes signés Motorola (rachetée l’été dernier par Google) seront ainsi équipés de processeurs Intel Atom et de la plateforme Android. C’est également lors du CES qu’Intel a présenté le prochain processeur Intel Atom SoC 32 nm pour tablettes et hybrides tournant sous Microsoft Windows 8. Il va maintenant falloir attendre l’été prochain pour la commercialisation des premiers produits nomades sous Windows 8.

orateurs les plus applaudis du CES, en revenant sur les atouts de ses processeurs Tegra 3, les plus puissants du moment, embarqués dans les tablettes dual et quadricore. C’est surtout en dévoilant en compagnie de Jerry Shen, CEO d’Asus, la tablette MeMo 370T, un modèle doté d’une diagonale de 7 pouces proposée à

Nvidia et Asus en parfait accord nomade Jen-Hsun Huang, président, CEO et cofondateur de Nvidia, aura été l’un des

C’est lors de la conférence de presse de Nvidia que les dirigeants de Nvidia et Asus ont dévoilé la nouvelle tablette Asus MeMo 370T, dotée d’une diagonale de 7 pouces et proposé à seulement 249 $.

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« Les tablettes peu onéreuses sous Android vont encore se multiplier dans les mois qui viennent. » seulement 249 dollars (un prix étonnament bas à comparer à celui de l’iPad 2 d’Apple), que le co-fondateur de Nvidia a fait parler de son processeur…Voilà un prix qui lance d’emblée une nouvelle guerre des tarifs en

matière de tablettes tactiles sous Android, tout en évitant le choc frontal avec le produit phare d’Apple en proposant une diagonale d’écran différente. Surtout voilà un prix qui vient directement marcher sur les plate-bandes des nombreuses marques chinoises du marché. Qui s’alignera, qui abandonnera ? Nous le saurons dans les mois qui viennent...

Des annonces mobiles souvent très américaines Seul bémol du CES : le nombre de produits dévoilés qui ne franchiront jamais l’Atlantique, au-delà de marques

APPELEZ-MOI SONY XPERIA... Adieu Sony Ericsson, la grande famille Sony est désormais réunie, pour une stratégie globale de loisirs numériques.

C’est fait : Sony Ericsson a présenté au CES ses premiers smartphones Xperia par Sony : la boucle est bouclée, et le géant japonais possède ainsi intégralement la dernière brique de sa stratégie numérique et connectée, visant à permettre aux consommateurs de partager leurs fichiers photo, audio ou vidéo depuis un nuage de stockage virtuel sur tous leurs objets high tech. Fidèle à la stratégie 2011, la nouvelle génération de smartphones signés Sony sera sous Android. Le Xperia Ion est ainsi proposé en exclusivité chez AT&T aux USA, tandis que le Xperia NX et le Xperia Acro HD seront réservés au marché japonais. Quant au Xperia S, il devrait être disponible au 1er trimestre 2012. « Le CES constitue une étape importante pour Sony Ericsson et Sony, puisqu’il marque le lancement des premiers smartphones signés Sony », a expliqué Bert Nordberg, PDG de Sony Ericsson. Alors que le marché évolue sans cesse vers un monde où les contenus et le divertissement se consomment sur une multitude d’écrans, la gamme de smartphones Xperia constitue la pierre angulaire de la stratégie de Sony, qui vise à fournir une convergence totale sur smartphones, télévisions, ordinateurs portables et tablettes ». Selon une feuille de route ayant récemment circulé sur Internet, Sony envisagerait de sortir 12 smartphones sous OS Android en 2012, de l’entrée au haut de gamme. Sony Ericsson a également dévoilé lors du CES plusieurs accessoires Android destinés à accompagner les smartphones : les Xperia Smart Tags, de petits jetons compatibles NFC qui servent à lancer des configurations prédéfinies et personnalisées lorsque l’on passe un smartphone Android NFC dessus ; Smart pro, un casque stéréo Bluetooth qui fonctionne aussi comme un lecteur MP3 et radio indépendant lorsqu’il n’est pas branché au téléphone ; et enfin SmartWatch, une montre Android permettant d’accéder aux appels, messages et applications de son smartphone. 14

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ne présentant aucun nouveautés en matière de mobilité, comme Samsung, qui se réservait sans doute pour le Mobile World Congress de Barcelone, fin février. Il en a été ainsi des différents smartphones dévoilés par LG, du Titan II signé HTC, réservés au marché américain, ou bien du Lumia 900 de Nokia, le smartphone sous Windows du moment, dont la rumeur dit qu’il pourrait être adapté au marché européen dans quelques mois. Quant aux tablettes sous Android, dont on attendait une véritable déferlante lors de cette édition 2012 du CES, elles auront somme toute été assez discrètes, hormis du côté d’Asus qui, en sus de la petite MeMo 370T, a également fait passer sa tablette hybride Transformer Prime, sous Android 4.0.

Des annonces chez ZTE, Polaroid et Toshiba Le grand petit monde de l’électronique grand public a connu ses stars nationales, au fil de ses quelques décennies d’existence. Après le monopole de Microsoft et d’Intel sur la microinformatique, l’ère des géants japonais signait la domination de Sony. Aujourd’hui, c’est le grand absent du CES, Apple, qui a encoe fait le plus parler de lui, comme à son habitude, de par la richesse de l’éco-système d’acccessoires dédiés par les fabricants du monde entier à ses quelques produits phares. Et demain ? Demain, ce sont les marques chinoises qu’il faudra tenir à l’œil, qu’il s’agisse de télévision, d’électroménager ou de mobilité. Embusquées non loin de Samsung ou de LG, les deux grands noms sud-coréens de l’électronique grand public, les grandes marques chinoises se rapprochent à toute vitesse. Ainsi, ZTE, dont les ventes en France sont en pleine croissance, a notamment dévoilé une tablette aussi petite que fine fonctionnant sous Android Ice Cream Sandwich, intégrant un processeur Nvidia Tegra 3 pour la puissance et la réactivité, et 16 Go de mémoire pour stocker des applications. Aucune date de disponibilité n’a pour l’instant été dévoilée. De son côté, Toshiba prouvait la résistance de ses nouveaux mobiles en les présentant... au fond d’un aquarium ! Au côté de cette présentation aquatique, Toshiba présentait également quelques exemples de prototypes design, et surtout une première version de smartphone fonctionnant sous Windows. Enfin, toujours dans la famille des smartphones, mais cette fois sous Android, c’est une marque encore mythique, Polaroid, qui a a profité du CES 2012 de Las Vegas pour dévoiler son premier modèle, doté d’un impressionnant capteur photo 16 Mégapixels et d’un zoom 3x.


DU SON DOLBY SUR LES SMARTPHONES La technologie Dolby Digital Plus s’invite dans les poches

Les dirigeants de Huawei ont présenté lors du CES leur nouveau smartphone, l’Ascend P1, ultrafin, doté d’un capteur photo 6 Mégapixels et fonctionnant sous la dernière version de l’OS Android, Ice Cream Sandwich. Reste encore à connaître son prix et sa date de disponibilité.

Sony prend le virage du smartphone

Au final, le principal mouvement stratégique lors de ce CES aura été la réintégration de Sony Ericsson dans le giron de la grande maison Sony (voir encadré cicontre). Il faudra continuer à compter avec la marque sur le segment des smartphones sous Android, avec l’arrivée du Xperia S, doté d’un processeur double cœur cadencé à 1,5 Ghz, d’un écran 4,3 pouces et surtout d’un capteur photo 12 Mégapixels Exmor R au dos et d’un capteur 2 Mégapixels en façade. À se demander ce qu’il va rester

aux compacts numériques... Rendez-vous début mars pour la commercialisation de cet Xperia S en Europe.

Huawei passe à la vitesse supérieure

Huawei a également profité du CES de Las Vegas pour présenter à la presse et aux visiteurs son Ascend P1, le smartphone le plus fin du moment, décliné en couleurs vives et actives, du rouge Ferrari au jaune Lamborghini, en passant par le blanc céramique, le rose ou le noir métal. Il faut bien reconnaître qu’il ne manque rien dans le boîtier ultra-fin de ce smartphone ultra-

Après les écrans haute définition, il faut bien que le son soit à la hauteur ! Dolby présentait sur son stand lors du CES la première application mobile capable d’offrir du son Dolby Digital Plus, le lecteur vidéo CineXPlayer de NXP. La technologie Dolby Digital Plus est déjà présente sur 430 millions de produits à travers le monde, depuis les téléviseurs, les consoles de jeu et les lecteurs Blu-ray jusqu’aux smartphones et aux tablettes. Lors du CES 2012, Razer a pour sa part présenté son Project Fiona, une tablette 10.1 pouces associée à deux contrôleurs de jeu, fonctionnant sous Windows 8, mais aussi dotée d’une surcouche Android. Elle embarquerait un processeur Intel Core i7 et un système de son Surround Dolby 7.1 certifié THX. Un prototype annoncé à moins de 1000 $. design, et pour tout dire sexy, de seulement 6,7 mm d’épaisseur : un grand et lumineux écran tactile super Amoled 4,3 pouces, un capteur photo frontal 8 Mégapixels, un processeur dual-core cadencé à 1,5 Ghz et surtout Android, 4.0. On croirait tenir en main un smartphone haut de gamme tout droit sorti des laboratoires de R&D et des studios de design de Nokia ou de Sony Ericsson. Le Huawei Ascend P1 devrait être disponible en Europe en avril prochain. Son prix n’est pas encore connu, mais on peut s’attendre à une heureuse surprise.

Les casques, invités d’honneur du salon Faut-il encore rappeler que les baladeurs audio-vidéo ont bel et bien fini de fusionner avec les téléphones mobiles ? Un smartphone suffit amplement pour regarder des vidéos à la volée ou se mettre à l’abri dans sa bulle de son dans les transports en commun. Plus qu’une multiplication à l’infini de docks pour iPod et iPhone aussi bien de qualité que d’entrée de gamme, le véritable produit phare de

De haut en bas et de gauche à droite : la première collection de produits high tech signés Bob Marley ; la collection de casques colorés de SMS Audio associés à l’image du rappeur 50 Cents ; les casques design haut-de-gamme des Californiens de Nixon ; la première collection d’accessoires audio haut-de-gamme siglés Ferrari par Logic3, qui sera disponible à compter de mars prochain dans le monde entier.

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« Les casques se transforment en véritables accessoires de mode high tech, au prix de vente des plus impressionnants. » ce CES 2012 aura été... le casque audio ! Non pas un modèle technologiquement innovant, ni des écouteurs intra-auriculaires dignes de studios d’enregistrement, mais plutôt des modèles à écouteurs, très couvrants, mais surtout très design. Cet accessoire high tech est clairement devenu un accessoire de mode, complément d’objet direct destiné à compléter son look au quotidien. Il faut dire que le prix de vente élevé de ce produit donne des envies légitimes d’en proposer encore et toujours plus. Le succès de la marque Beats by Dre, et ses modèles à 300 €, est sans doute passé par là. On croisait ainsi cette année le célèbre rappeur 50 Cents venir présenter sa première collection de casques signés SMS Audio. Un autre constructeur avait littéralement ressuscité Bob Marley pour dévoiler toute une collection de docks pour iPhone et de casques à la finition vintage façon bois et reggae, présentés comme éco-respectueux. D’autres marques dévoilaient leurs nouveautés audio, avec des modèles ultra design proposés par Marshall, Nixon,

Polaroid a présenté lors du Consumer Electronic Show son premier smartphone sous Android, intégrant un incroyable capteur photo 16 Mégapixels et un véritable zoom périscopique 3x. De quoi réveiller les ventes de cette marque mythique ?

Acoustic Audio, Skullcandy, ou bien Audiofly. Du côté de chez Logic3, c’est une première collection haut de gamme aux couleurs de la Scuderia Ferrari qui a été dévoilée lors de ce CES 2012. Docks sans fil, écouteurs intra-auriculaires, casques inspirés de ceux utilisés dans les paddocks pour se couper du hurlement des moteurs des Formule 1... Cette collection de luxe sera disponible en Europe et dans le monde en avril prochain. Point commun à toutes ces nouveautés : un design coloré et un prix de vente élevé.

Une nouvelle marque pour B&O Concluons ce rapide tour d’horizon du Consumer Electronic Show 2012 par une

INTEL DÉBARQUE EN FORCE SUR LES SMARTPHONES ET LES TABLETTES Après les ultrabooks, les smartphones : Intel n’a pas raté son effet d’annonces lors du CES 2012, en dévoilant un premier smartphone intégrant un processeur Atom et en officialisant son partenariat avec Motorola Mobility. C’est officiel : Intel se lance sur le marché des smartphones. Et quand le géant des microprocesseurs s’attaque aux nouveaux marchés de l’ère des loisirs numériques nomades, il ne fait jamais les choses à moitié. Preuve des performances rendues possible par cette nouvelle génération de processeur, le premier smartphone dévoilé à être basé sur des puces Intel Atom Medfield, le Lenovo K800, est carrément capable de diffuser du contenu Haute Définition en streaming sur un téléviseur, lui aussi HD. On se rappelle du rachat de Motorola par Google au beau milieu de l’été, l’an passé. Lors de ce CES 2012, Intel a également annoncé la signature d’un accord avec la division mobile de Motorola. Objectif : permettre la commercialisation au plus tôt de smartphones Intel en Europe et aux Etats-Unis. Le CEO de Motorola Mobility, Sanjay Jha, a ainsi annoncé que les premiers smartphones intégrant un processeur Intel Atom seraient prêts dès cet été. Bien évidemment, ils fonctionneront sous Android. Côté innovations techniques, ces nouveaux produits attendus d’ici à la fin de l’année seront également compatibles avec la technologie NFC pour permettre le paiement sans contact : il suffirait ainsi d’effleurer un ultrabook avec son smartphone pour régler un achat. L’avenir est en marche, il est nomade, et Intel compte bien en faire partie ! 16

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touche de luxe. La marque high tech danoise Bang & Olufsen n’a pas présenté un nouveau modèle, mais carrément une nouvelle marque, B&O Play. Pour élargir son univers de marque et rajeunir sa clientèle potentielle, cette nouvelle marque « va permettre de toucher des gens qui ne seraient pas venus dans une boutique B&O », a souligné Tue Mantoni, CEO de la marque. Objectif : atteindre «une génération qui ne se qualifie pas par son âge, mais justement par sa volonté de ne pas être qualifiée». Suivant le même raisonnement que Loewe avec sa première collection de Sound Box disponible à la vente dans et hors de ses Loewe Galleries, B&O Play a décidé de viser la génération digitale, avec des produits audio vidéo portables haut-de-gamme autonomes, mais à prix plus sage. Le premier né de la marque, le Beolit 12, est un sound system nomade élégant que puissant d’une puissance de 120 Watts, compatible Airplay, et doté de 4 h d’autonomie en streamant sans fil la musique de son iPhone. Proposé en noir, gris et bleu, il sera vendu à 699 €.

Le salon de Barcelone en ligne de mire Prochaine étape pour tous les amateurs de loisirs numériques nomades : le Mobile World Congress, qui se déroulera fin février à Barcelone, et où les plus grands constructeurs devraient définitivement dévoiler l’essentiel de leurs nouveautés produits du premier semestre destinées au marché européen. Rendez-vous sous peu pour découvrir le meilleur des annonces de ce Mobile World Congress 2012 dans les colonnes d’Infos Mobiles.



dossier Tendances

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Les tendances mobiles de 2012 L’année 2011 aura-t-elle été l’année de la démocratisation des technologies mobiles ? Des tablettes aux ultrabooks en passant par les forfaits quadruple play (internet, TV, téléphonie fixe et mobile) et les services Web sur le Cloud comme Deezer ou Spotify, elles se sont généralisées dans de nombreux foyers de l’Hexagone. Qu’en est-il de 2012 ? Voici ce qui va changer cette année en douze questions clés.

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ans jouer les Nostradamus, nous pouvons prédire à coup sûr les grandes tendances du marché de la mobilité grâce à quelques indicateurs qui tendent à montrer que les mobinautes vont être confrontés cette année encore à de nouveaux produits et services qui vont les inciter à passer en boutique.

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Google Android en passe de supplanter iOS d’Apple ? Beaucoup pensent que les iPhone d’Apple sont les smartphones les plus vendus en infosmobiles

France, et ce depuis la sortie du premier d’entre eux fin 2007. Si c’était encore vrai il y a quelques mois, la roue a tourné depuis pour Apple, rattrapé il y a peu par Google. Les plus de 18 millions de mobinautes recensés en France sont en effet plus nombreux à utiliser un smartphone Android qu’un smartphone d’Apple sous iOS. Selon une étude publiée par Médiamétrie, les nouveaux utilisateurs d’un smartphone Android étaient en effet deux fois plus nombreux au troisième trimestre qu’en début d’année 2011. Et cette tendance devrait s’accentuer en 2012. Résultat : Android se hisse pour la première fois à la première place


record ! Ceci explique notamment pourquoi Samsung est devenu cette année en France le premier vendeur, en volume et en valeur, de smartphones grâce à deux terminaux qui ont dépassé le million de ventes : le Samsung Galaxy S II et le Galaxy Ace, tous deux... sous Android. À l’inverse, Apple perd des parts de marché dans le secteur malgré la sortie de l’iPhone 4S en 2011. Selon Kantar Worldpanel ComTech, la part de marché d’Apple en France a en effet baissé de 9% en un an, avoisinant désormais les 20% des ventes de smartphones. Un chiffre qui pourrait encore diminuer, fort de la sortie des smartphones Android de nouvelle génération qui cumulent davantage de puissance (processeur quatrecoeur), des écrans haute résolution avec ou sans 3D et toujours plus de mémoire pour stocker les données.

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Les tablettes, un marché en pleine explosion ?

Il y a deux ans encore, elles étaient synonymes de terminaux durcis pour entreprises. Aujourd’hui, elles s’invitent dans les mains de tous - ou presque - les mobinautes. Grâce à la sortie en France de l’iPad d’Apple en mai 2010, les tablettes se sont en effet démocratisées. Fines, légères, constamment connectées, elles ont popularisé de nouveaux usages : surf sur le web, lecture de livres numériques ou de BD, TV connectée, etc. Côté chiffre en revanche, le décollage du marché des tablettes a pris du temps dans l’Hexagone. En 2010, seules 435 000 tablettes - pour un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros - ont trouvé preneur selon l’institut d’études marketing GFK. Cette année, si ce sont 1 million de tablettes qui

des systèmes mobiles en France ! Les 25-34 ans, qui privilégiaient jusqu’à présent l’iPhone, sont aujourd’hui les plus nombreux à utiliser Android. Et Google ne compte pas de sitôt se faire dépasser par Apple, fort de la sortie du système Android 4.0 et d’une nouvelle version du système Google TV pour les téléviseurs connectés. Rien qu’entre le réveillon du 24 et le 25 décembre dernier, Google nous annonce par exemple que ce sont 3,7 millions de terminaux Android qui ont été vendus dans le monde. Au lieu des 1,4 million de terminaux activés tous les deux jours en moyenne en décembre sur les réseaux de Google. Un infosmobiles

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Il s’est vendu environ 400 000 tablettes tactiles durant les fêtes de fin d’année.

devraient être vendues, GFK précise que pas moins de 400 000 tablettes se sont retrouvées sous le sapin. Un record ! Et les intentions d’achat de tablettes progressent toujours plus vite en France. Selon une étude menée en novembre dernier par le comparateur de prix Kelkoo, 4 consommateurs français sur 10 se disent prêts à s’équiper d’une tablette, dont 40% dans les six prochains mois. 31% seraient prêts à abandonner l’achat d’un PC portable au profit d’une tablette PC. D’où l’importance de suivre le marché des tablettes, qui ne cesse de croître. Contrairement au secteur des tablettes qui conserve donc une croissance à trois chiffres, le secteur des PC déçoit. Rien qu’au troisième trimestre dernier, alors que la croissance mondiale du marché des PC devait être de l’ordre de 5,1%, elle n’a finalement été que de 3,2%...

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Samsung, Apple, Nokia... Quel nouveau smartphone va conquérir le marché ?

Il est fini le temps où Nokia régnait en seul maître dans le secteur des smartphones. Aujourd’hui les marques doivent aller toujours plus vite et plus loin pour mettre sur le marché des terminaux qui suscitent la curiosité des clients. Si le taïwanais HTC

rivalisait d’ingéniosité il y a un an encore en sortant des smartphones toujours plus évolués techniquement, il n’a fallu que quelques mois pour inverser la tendance. Résultat : les ventes de smartphones HTC ont chuté de pas moins de 30% en novembre par rapport au mois précédent et de 20% par rapport à novembre 2010. Nokia a quant à lui dû s’allier à Microsoft en février dernier pour lancer une gamme de smartphones, les Lumia 710 et 800, sous Windows Phone 7.5. Si aucun chiffre de vente n’a été communiqué, Nokia, via sa filiale anglaise, indique qu’il s’agit d’un lancement « jamais vu » dans l’histoire du groupe. Une information confirmée par les analystes de Deutsche Bank qui tablent sur 2 millions d’exemplaires du Lumia 800 vendus dans le monde au 4e trimestre. En France, si historiquement les smartphones d’Apple ont été les plus vendus, le succès mitigé de l’iPhone 4S n’apportant pas de réelle nouveauté technique ou esthétique, ce sont les smartphones de Samsung qui lui ont volé la vedette, avec notamment le Galaxy S II écoulé a plus d’un million d’exemplaires. En 2012, c’est donc logiquement le Galaxy S III qui devrait prendre la relève et entrer en concurrence directe de l’iPhone 5 qui selon les rumeurs est censé adopter une nouvelle robe ainsi que de nouvelles fonctions innovantes associées. Pour pérenniser son partenariat avec Microsoft, Nokia devrait également sortir l’artillerie lourde en début d’année avec l’annonce d’un Lumia 900. RIM devrait quant à lui lancer courant 2012 son premier smartphone sous Blackberry OS 10, à savoir un système dérivé de celui de sa tablette Playbook. Enfin, Sony, qui a racheté les parts d’Ericsson dans la marque Sony Ericsson, va lancer des smartphones sous sa propre marque alors que LG, Motorola (racheté par Google), HTC, ZTE et Huawei vont également les rejoindre dans le secteur haut de gamme.

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2012, le paiement sans contact va-t-il se répandre ?

Quel est le point commun entre les derniers smartphones Blackberry de RIM, le Google Nexus Galaxy sous Android 4.0, le Acer Liquid Express, le Galaxy S II et le Nokia C7 ? S’il s’agit d’une liste - non exhaustive - de smartphones dernière génération, ils sont également tous équipés d’une puce sans contact exploitant la technologie NFC (Near Field Communication, ou communication en champ proche). Et si pendant un temps, les opérateurs et les 20

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banques ne se sont pas entendues au sujet du développement des offres sans contact en France, la situation est train de changer, notamment par le biais de l’offre Cityzi qui réunit Bouygues Telecom, NRJ Mobile, Orange et SFR. Cette dernière a en effet pour objectif de permettre aux mobinautes d’utiliser leur mobile pour dématérialiser les titres de transport, la carte de crédit ou de fidélité (e-couponing). Après Nice déjà équipé d’offres sans contact dans les transports en commun, les villes de Bordeaux, Caen, Lille, Marseille, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse pourront proposer courant 2012 dans certains points de vente des paiements sans contact par NFC. Lancé en février dernier, Cityzi a déjà séduit pas moins de 150 000 clients Orange. Et l’arrivée récente de BNP Paribas dans les offres de téléphonie et services mobiles devrait encore accélérer le développement des paiements sans contact dans l’Hexagone. Affaire à suivre...

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Les offres de forfaits 100% Web toujours plus populaires ?

Sans aller jusqu’à laisser de côté les réseaux de distribution physiques classiques, les internautes risquent de faire de plus en plus souvent appel en 2012 à des forfaits mobiles disponibles exclusivement sur le Web. Principalement pour des raisons de coût. Les trois opérateurs historiques se sont en effet préparés à l’arrivée du quatrième opérateur


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Les MVNO ont progressé de 64% en un an, et la tendance devrait se poursuivre.

mobile et ont conçu à cette occasion des offres mobiles dites « low-cost » vendues exclusivement disponibles sur le Web : Bouygues Telecom a lancé B&You, SFR a suivi avec Red et Orange a répliqué avec Sosh, sa marque 100% Internet. Les autres MVNO ne sont pas en reste avec les offres SubliSIM de Virgin Mobile ou Sumo de Prixtel. Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour constater que cette stratégie est la bonne. Diminuer les coûts de fonctionnement d’un opérateur avec une marque 100% Web en ne fournissant qu’une carte SIM à ses clients et non un mobile avec subvention associée semble payeur même si les débuts sont difficiles. Orange n’a ainsi recruté « que » 15 000 clients un mois après le lancement des offres Sosh. Mais l’opérateur, contacté par nos soins, reste confiant et précise être « bien parti » pour atteindre son « objectif de 500 000 clients d’ici la fin 2012 ». Chez Bouygues Telecom, le taux de recrutement annoncé est similaire, avec 15 000 nouveaux clients B&You recrutés chaque mois. Toujours est-il que l’arrivée en 2012 de Free Mobile change la donne, l’opérateur disposant d’une force de frappe importante, entre le site free.fr, l’un des plus visités en France selon Médiamétrie (plus de 16 millions de visiteurs uniques en novembre 2011). Et surtout avec une toute nouvelle offre à prix cassé qui bouleverse le marché des forfaits 100% Web et séduit 8 Français sur 10, selon un récent sondage.

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Les MVNO vont-ils continuer leur essor ?

Pour les MVNO, tous les voyants sont au vert. Les opérateurs mobiles virtuels ont en effet franchi en novembre dernier un nouveau cap en atteignant pour la première fois la barre symbolique des 10% de parts de marché (10,65% en métropole) ! Cela représente 6,8 millions de lignes mobiles, soit une progression de 64% sur un an si l’on en croit les derniers chiffres de l’Arcep, le régulateur des télécoms. Et cela se confirme par le nombre toujours plus important de marques qui deviennent MVNO. Après Numéricâble, c’est récemment La Poste Mobile qui s’est lancée dans la téléphonie mobile. En à peine six mois de commercialisation, ce sont déjà plus de 500 000 clients qui ont été recrutés. Et ces derniers ne cherchent visiblement pas forcément des forfaits low-cost, Thierry et Marc Zemmour, les deux patrons du MVNO, précisant que la moitié d’entre eux ont jeté leur dévolu sur des forfaits plus onéreux, intégrant des SMS et du Web. Et ici encore, fort de l’arrivée de Free Mobile, de nouveaux MVNO exploitant le réseau du quatrième opérateur vont sans doute voir le jour. Reste à savoir si les leaders actuels des MVNO, Virgin Mobile en tête avec plus de deux millions de clients, vont pouvoir conserver leur

suprématie où si ils seront rattrapés à terme par de nouveaux acteurs. La Poste Mobile, fort de 1000 bureaux physiques, se laisse ainsi trois ans pour devenir le premier MVNO français...

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Les ventes de Windows Phone vont-elles décoller ?

Leader, au début des années 2000, du marché des PDA communicants et des ordinateurs de poche (Pocket PC), Microsoft s’est fait distancer depuis par des marques comme Nokia, Apple, Google ou RIM, qui ont également choisi de développer de A à Z leur propre système d’exploitation mobile. En 2010, Microsoft s’est allié à HTC, Samsung et LG pour promouvoir son système mobile de nouvelle génération : Windows Phone 7. Mais il aura fallu attendre un an plus tard, avec la sortie du système Windows Phone « Mango » 7.5, pour que la mayonnaise prenne. D’abord parce que Microsoft a noué un partenariat stratégique début 2011 avec le numéro un mondial des mobiles : Nokia. La marque finlandaise a accepté de mettre son système maison, Symbian, de côté, pour favoriser Windows Phone sur ses smarthones haut de gamme. Fin 2011, deux Windows Phone de Nokia ont vu le jour. Et davantage de produits Nokia devraient être mis sur le marché en 2012. Ensuite parce que de nouveaux


constructeurs s’intéressent cette année à l’OS mobile de Microsoft. Outre Nokia avec sa gamme de Windows Phone Lumia, ZTE et Acer ont mis à leur tour sur le marché des Windows Phone, portant à six le nombre de constructeurs partenaires de Microsoft. Enfin parce que les opérateurs et les développeurs semblent satisfaits cette année des ventes de Windows Phone. Ceci explique notamment pourquoi le Marketplace, le kiosque de logiciels de Microsoft, a passé depuis peu le cap des cinquante mille applications référencées. Et le rythme des ventes de Windows Phone devrait encore s’accélérer, à la faveur de la sortie de Windows 8 attendu en octobre 2012, qui utilise l’interface tactile baptisée « Métro » de Windows Phone 7.

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Casques, protections, cartes mémoire... quelles tendances pour les accessoires ?

Le marché des accessoires pour mobiles ne connaîtrait-il pas la crise ? Il est même très prometteur si l’on en croit le dernier rapport d’ABI Research. Il avoisinerait les 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2015, avec

une croissance annuelle moyenne supérieure à 11% par an sur la période. « Les revendeurs de terminaux et les opérateurs montrent de plus en plus d’intérêt envers les accessoires car ils offrent des possibilités de fortes marges et mise en avant de leur marque dans les offres. C’est également un moyen d’augmenter leur ARPU (Average Revenue Per User, ou montant moyen que va dépenser l’utilisateur) », précise Shailendra Panday, analyste chez ABI Research. Les grands gagnants de ce secteur sont les marques d’accessoires destinés aux smartphones haut de gamme comme Apple ou Samsung. Plus de 70% des acquéreurs d’un iPhone auraient ainsi équipé leur smartphone d’au moins un accessoire. Si le marché des oreillettes Bluetooth périclite, celui des cartes mémoire continue de se développer. L’offre d’accessoires s’étoffe également de jour en jour. Rien que sur Amazon.fr, ce sont près de 1,5 million de housses de protection qui sont vendues, contre 150 000 oreillettes Bluetooth, 110 000 chargeurs et 80 000 protections d’écran. À noter que, depuis peu, les constructeurs de smartphones s’intéressent également de près aux accessoires. Le taïwanais HTC a ainsi mis la main en août dernier sur 51% de la société Beats by Dre, spécialisée dans les casques pour mobiles, pour un montant de 300 millions de dollars. À croire que les constructeurs misent aujourd’hui sur les accessoires, et non plus sur la technique seule, pour se différencier des concurrents.

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Le Cloud, outil de fidélisation pour les marques ? Les éditeurs de services mobiles sont sur un petit nuage. Grâce au développement du Cloud Computing (ou informatique dans les

nuages), les constructeurs de smartphones ne se contentent plus de mettre sur le marché des terminaux toujours plus innovants. Ils développent également une offre complète de services Cloud associés sur mobile. Dès lors, certains préfèrent tout concevoir en interne comme Apple et son service iCloud qui permet de gérer ses mails, la perte de son mobile ou les archives de ses applications. Chez HTC, le service Cloud porte le nom de « HTC Sense ». Les autres font appel à des pros du Cloud pour en faire de même. C’est ainsi que Sony Ericsson a préféré s’allier à Dropbox pour permettre à ses clients de bénéficier de plusieurs giga-octets de stockage en ligne supplémentaire. Et ce sans surcoût. Enfin, citons également les pure player qui profitent du succès des smartphones pour concevoir des offres qui leurs sont destinées. Ovh, plus connu pour ses serveurs dédiés que pour ses services Cloud sur mobile, a ainsi dévoilé Hubic, une offre PC/mobile (iPhone, Android) qui permet de bénéficier gratuitement de 25 Go d’espace de stockage en ligne. Les mobinautes sont de ce fait toujours plus fidèles aux marques de leur smartphone préféré, en adoptant leur design, leur interface tactile et leurs services Cloud associés. Selon les analystes de BearingPoint, le marché européen du Cloud mobile est estimé à 3 milliards d’euros d’ici à 2014.

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A quand la carte SIM soudée ?

C’était la grande rumeur de la fin d’année, qui fera sans doute la Une de l’actualité en 2012. Apple va-t-il proposer dans son prochain iPhone une carte SIM intégrée, inamovible ? Car si certains opérateurs américains qui exploitent la norme CDMA (concurrente de la norme GSM) proposent déjà des terminaux sans carte SIM, aucun opérateur européen n’en fait autant. Pourtant, faire disparaître les cartes SIM présente un intérêt immédiat pour les constructeurs : la possibilité de s’affranchir des frontières des opérateurs, de pouvoir activer ou désactiver plus facilement des téléphones à distance, et de garder un œil sur la consommation de ses clients. Cela faciliterait également les changements infosmobiles

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Les assurances pour mobiles sont promises à un bel avenir vu les chiffres des vols. d’opérateurs. Il n’y aurait plus alors à changer de carte SIM pour changer d’opérateur. Mais cela n’a pas que des avantages, principalement pour les opérateurs qui voient leur force de frappe amoindrie, se contentant d’être de simples relais entre le téléphone et les utilisateurs. Toujours est-il que selon les indiscrétions des Echos, Apple devrait finalement proposer dès l’année prochaine dans son nouvel iPhone une carte SIM... soudée. Les principaux constructeurs de cartes SIM, dont le français Gemalto, sont d’ailleurs dans les starting blocks et préparent depuis déjà plus de deux ans le lancement commercial à grande échelle de telles offres.

moment que très peu subventionnées par les opérateurs -, les assurances pour mobiles devraient être encore plus populaires en 2012 pour répondre à un besoin simple : celui d’être rassuré compte tenu de l’augmentation des vols de mobiles. Rien qu’à Paris, les vols avec violence auraient augmenté, en un an seulement, de 40% dans les transports en commun. Des chiffres qui font froid dans le dos.

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TV, jeux, santé... quels services connectés vont décoller ?

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L’assurance des smartphones et tablettes va-t-elle se généraliser ?

Partant du constat qu’il y a eu en France en 2010 pas moins de 160 000 vols de téléphones portables, dont la plupart sont des smartphones, les opérateurs, compagnies d’assurance et même certains réseaux de distribution proposent désormais à leurs clients des offres d’assurances de smartphones ou de tablettes. Qu’il s’agisse d’Orange, Bouygtel, SFR, BNP Paribas, LCL, NRJ Mobile ou PhoneHouse, tous proposent ainsi des assurances dédiées pour de tels produits. À des prix qui vont du simple au double, facturés aux mobinautes entre trente et soixante euros par an en moyenne. Mais leur intérêt reste aujourd’hui limité, les assurances ne remboursant généralement qu’un seul sinistre par an, lorsqu’il y a eu un vol avec violence ou une casse avec un « évènement extérieur ». Selon SPB, un courtier en assurance, « la garantie » proposée par les assureurs, « suscite effectivement beaucoup d’incompréhension ». Reste qu’avec l’augmentation du prix des smartphones et des tablettes - ces dernières n’étant pour le 24

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L’Internet mobile est disponible sur de plus en plus d’écrans. Autrefois cantonné aux écrans d’ordinateurs, de tablettes et de téléphones, Internet s’invite désormais dans les GPS, les télévisions, les consoles de jeux et même les produits de santé. De manière générale, le marché du M2M (Machine to Machine) est en plein essor avec une croissance de plus de 40% par an et

déjà près de trois millions de cartes SIM en circulation dans l’Hexagone. Si le Wi-Fi était intégré dans de tels produits il y a quelques années encore, c’est désormais une carte SIM qui remplit la même fonction. Sony a ainsi équipé sa prochaine console portable, la Vita, d’une carte SIM. En France, c’est SFR qui sera l’opérateur partenaire du géant japonais. Pour les téléviseurs, la situation est différente, compte tenu des besoins en bande passante. Le Wi-Fi est donc ici obligatoire. Et tous les constructeurs du marché proposent leur propre norme de widgets sur TV. Apple et Google ont lancé une box qui permet d’ajouter des services connectés sur tous les téléviseurs tandis que les chaînes françaises veulent imposer en 2012 un standard de télévision connectée, baptisé TNT 2.0. Les kiosques de logiciels, démocratisés grâce à l’App Store d’Apple sur iPhone, vont donc désormais s’inviter sur les téléviseurs. Le marché de la TV connectée devrait peser pas moins de 17 milliards de dollars d’ici 2014 selon les analystes de MIPTV. u



INTERVIEW Constructeur

N°1 EN FRANCE, MAIS AUSSI DANS LE MONDE En quelques années,

la division Télécom de Samsung s’est hissée dans le top 3 puis au sommet des ventes de smartphones.

SAMSUNG EN CHIFFRES

Samsung, n°1 des smartphones « La marge de progression reste énorme. » Une véritable déferlante. En l’espace de quelques mois, Samsung est passé du rang de challenger à celui de n°1 des ventes dans l’Hexagone, puis de leader mondial du marché des smartphones, devant Apple et Nokia. Retour sur une conquête éclair et tour d’horizon des perspectives, avec Jean-Philippe Illarine, directeur marketing, et David Éberlé, directeur de la division Télécom de Samsung France.

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ais où s’arrêteront-ils ? Après avoir conquis la première place du marché des smartphones en France, Samsung a également décroché fin 2011 la couronne mondiale, très loin devant Apple et Nokia. Le fabricant sud-coréen a connu une croissance fulgurante, non seulement du fait du succès mondial de son Galaxy SII, mais aussi grâce à une présence sur tous les segments, de l’entrée de gamme jusqu’au plus haut de gamme. Mais comment devient-on n°1, et comment le reste-t-on ?

la place de n°1 sur le marché. Avec ce modèle, nous avons réussi à poser une véritable alternative aux autres produits. Si l’on regarde les chiffres de l’institut GFK, notre Galaxy SII est le produit iconique par excellence. Après, il faut aussi souligner que l’on ne vend pas que ce modèle. Les Wave, les Ace, et maintenant le Note depuis quelques semaines, se vendent également très bien. Même si le Galaxy SII reste la grande réussite de 2011, cela profite à l’ensemble de notre gamme.

Comment expliquez-vous cette nouvelle place de n°1 mondial des smartphones ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Alors que le segment des smartphones progresse extrêmement vite, Samsung a clairement su prendre le virage du smartphone. Avec le Galaxy SII, nous avons réussi à avoir un smartphone emblématique sur le marché français. C’est ce qui nous permet d’occuper

C’est donc un succès de gamme plus que d’un unique modèle, selon vous? D. Éberlé & J-P. Illarine : Exactement. Cela faisait aussi partie de notre credo, de démocratiser le marché du smartphone via la gamme Wave. Notre autre source de satisfaction sur 2011, c’est la bonne tenue de notre gamme Wave et de son OS propriétaire, Bada, qui est aujourd’hui

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• 27,8 millions de smartphones vendus au 3e trimestre 2011 • Désormais, 70% des modèles vendus sont des smartphones • Samsung est passé de 22% du marché des smartphones en janvier 2011 à 45% en septembre 2011.

le 3e OS du marché. Android, iOS et Bada sont devant Blackberry. Bien sûr, le marché français est spécifique, ce résultat est aussi lié à la disponibilité de contenus locaux sur notre store, Samsung Apps. Environ 30 millions de téléchargements ont été réalisés par les clients en France. En général, les clients vont seulement télécharger trois applis. Mais sur Bada, le ratio de téléchargement d’applications est supérieur à 10 applications par produit vendu sur 2011 ! Il faut dire que, comme notre magasin d’applications est riche et mieux rangé que l’Android market, les consommateurs ont plus rapidement accès aux applis. Comment comptez-vous poursuivre la démocratisation du marché des smartphones ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Nous croyons que la démocratisation du smartphone repose sur le mix entre produit, prix et design. Tout le monde ne peut pas s’offrir un Galaxy SII, et d’ailleurs tout le monde n’en a pas besoin. On peut aussi avoir des besoins plus raisonnables en termes de consommation de données. C’est pour cela que les Galaxy Ace marchent bien. À 300 €, ce sont des produits de milieu de gamme. Et il va sûrement y avoir de plus en plus de smarphones abordables à venir grignoter les « feature phones », pour rendre le smartphone accessible à tout le monde.


Pensez-vous que le marché du smartphone va poursuivre sa croissance ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Le smartphone s’est très fortement développé en 2011, notamment dans le prépayé. La part de smartphones va continuer à progresser en 2012. La marge de progression de ce marché est tout simplement énorme. D’autant plus qu’il faut souligner que, si tout le monde est obnubilé par les smartphones, ils ne représentent encore que 40 à 45% des ventes de téléphones mobiles ! Quid de l’accueil réservé au Galaxy Note, pari osé entre smartphone et tablette? D. Éberlé & J-P. Illarine : Quand nous l’avons montré pour la première fois, nos clients étaient soit enthousiastes soit circonspects. Maintenant, ceux qui étaient enthousiastes le sont encore plus, et ceux qui étaient circonspects sont devenus enthousiastes. Clairement, il s’agit d’un produit à mi-chemin entre smartphone et tablette, et c’est d’ailleurs comme cela que l’on communique à son sujet. Mais c’est vrai que l’on peut sous-estimer à première vue. Et, finalement, il s’est hissé en quelques semaines dans le top ten des smartphones les plus vendus alors qu’il s’agit du plus haut de gamme de nos modèles, proposé hors abonnement à 649€. Initialement proposé uniquement chez SFR, ce produit va maintenant être référencé par tous les acteurs du marché, en noir et en blanc. C’est un produit qui est très étonnant, et dont les ventes vont encore certainement s’accélérer dans le futur. Il faut l’avoir en main pour l’adopter, car cela permet de bien réaliser la puissance de son processeur, les qualités de son écran HD extrêmement brillant et ses capacités graphiques. C’est la plus grande taille d’écran du marché, c’était un pari osé sur lequel nous avons joué à fond, et on y croit plus encore, compte tenu des premiers retours de ventes. Clairement, on découvre des choses à chaque fois qu’on l’utilise, et c’est un produit innovant qui va se renforcer dans les mois à venir. Le Google Galaxy Nexus a-t-il été aussi bien accueilli par le marché. N’est-ce pas surtout un produit destiné aux « geeks » ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Le Galaxy Nexus est un produit qui apporte son lot d’innovations, aussi bien en termes de hardware que de software. Nous avons un public fervent, qui l’attendait depuis des mois et qui s’est littéralement jeté dessus dès qu’il a été disponible. C’est le seul produit à embarquer le nouvel OS Android 4.0, et le seul avec le Note à proposer un écran HD. C’est un beau bijou technologique, et nous faisons ce qu’il faut

pour l’étendre au maximum, qu’il ne soit pas trop un produit réservé aux geeks. Êtes-vous satisfait du nouvel OS Android proposé par Google ? Au-delà de l’OS, que le produit soit ou non sous Android, à nous de faire ce qu’il faut, de tout mettre en œuvre pour être la marque qu’ils vont choisir, en fonction du design produit, de l’ergonomie, du marketing, du service après vente... Mais avec Ice Cream Sandwich, Android a atteint un bon niveau de maturité. C’est un excellent outil pour augmenter les ventes de tablettes. Justement, sur le marché des tablettes sous Android, ne craignez-vous pas l’actuelle course à la baisse côté prix ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Sur le jeune marché des tablettes, il faut se poser la bonne question : est-ce que le client recherche du prix ou pas ? En ce qui nous concerne, nous pensons qu’ils recherchent plutôt la qualité du produit, ou bien la taille d’écran pour répondre à de vrais usages. Nous allons continuer à attaquer sur tous les fronts, avec des tablettes de toutes tailles, de 7, 8, 10 pouces de diagonale d’écran.

Windows 8 permettra de proposer la même interface sur PC, tablette ou smartphone. Microsoft est en pleine phase de transition sur le marché de la mobilité, mais Samsung sera prêt quand Windows 8 sera prêt, a priori l’été prochain. Comptez-vous proposer d’autres modèles de téléphones mobiles aux couleurs de grands noms de l’univers de la mode : Boss, Zadig & Voltaire... ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Le mariage entre mode et mobile se vend très bien, et nous allons continuer. Il s’agit d’une initiative nationale, qui a été reproduite dans d’autres pays. Mais, par définition, ce sont des séries limitées, quelques dizaines de milliers de pièces en fonction des canaux. L’objectif pour ces marques est de créer des produits les différenciant de leurs concurrents. En ce qui nous concerne, nous en sommes contents, chacun apporte sa valeur ajoutée à l’autre, et cela représente du chiffre d’affaires additionnel. u

Que pensez-vous du retour en force de Microsoft sur le marché des smartphones et des tablettes ? D. Éberlé & J-P. Illarine : Microsoft fait bien sûr partie de nos partenaires historiques. Mango est déjà un très bel OS, et l’arrivée de

DUO DE CHOC

Aux côtés de ses Ace et de ses Wave, la division Télécom de Samsung peut aussi compter sur le succès planétaire de son Galaxy SII et sur la récente arrivée de son Note, mi-smartphone, mi-tablette. Le marché attend maintenant l’arrivée d’un Galaxy SIII reprenant notamment les atouts technologiques du Galaxy Nexus, conçu par Samsung pour le géant Google.

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observatoire Marché Les adosAndroid connectés

Dessine-moi un ado connecté !

Grandir, mais... Accros aux nouvelles technologies, aux textos, au mobile, au smartphone, les adolescents d’aujourd’hui, les « digital natives » sont les clients de demain, mais aussi, déjà, les clients d’aujourd’hui... bien que ce soient leurs parents qui règlent la facture ! Savoir comment ils communiquent, et surtout comment ils préfèrent le faire, c’est aussi pouvoir prévoir à quels besoins il faut répondre pour satisfaire leurs attentes, et celles de leurs successeurs. En prenant de l’âge, ils se mettent à utiliser les moyens de communication comme le font leurs aînés : ils continueront à utiliser leurs propres outils (textos, Facebook et chat vidéo), mais en même temps, ils comprennent l’intérêt d’utiliser les appels vocaux et les e-mails alors qu’ils passent à l’étape suivante de leur vie...

Comment les ados d’aujourd’hui préfèrent-ils faire pour communiquer entre eux ? En effet, leur comportement actuel est riche en implications pour le futur des technologies et des gadgets high tech qui vont avec. Pour le savoir, le Consumer Lab d’Ericsson vient de dévoiler son étude " Talking, texting, poking and dating ", réalisée auprès de 2000 jeunes américains de 13 à 17 ans entre juin et novembre dernier.

Facebook, juste un outil

Fréquence des activités effectuées sur Facebook En session, fait d’autres choses simultanément : travail, écouter de la musique... Utilise bouton « j’aime » Regarde le profil des autres Met à jour son statut Ecrit des commentaires sur les murs des autres Ecrit des messages personnels

Base : usage Facebook

Tout le temps Plusieurs fois par semaine Plusieurs fois par mois Une ou deux fois par an

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Chaque jour Chaque semaine Chaque mois Moins souvent / Jamais

En moyenne, un adolescent a environ 265 amis sur Facebook. Mais en avoir plus de 350 est perçu comme « étrange ». Pour les teenagers, réseau social signifie Facebook. Mais alors qu’ils l’apprécient, ils peuvent aussi vivre sans. Ils le voient juste comme un outil qui – en complément des textos – constitue un autre moyen pour rester connectés avec leurs amis. Ils ont en général plus d’amis sur Facebook que de contacts dans leur mobile : 55 contre 265. L’étude a mis en lumière des différences d’utilisation de Facebook entre adolescents et adultes : alors que les adultes échangent des informations au travers de statuts, les ados, eux, s’expriment bien plus souvent via des paroles de chansons ou des extraits de films. Ils font un usage émotionnel de Facebook, comme une extension des relations de leur vie réelle, alors que les adultes en font un usage plus rationnel comme un substitut à d’autre formes de communication.

infosmobiles Outils sociaux Facebook ooVoo BBM

SMS / Texte Auto Voix

Téléphone mobile Fumer

INFOMOBILE4_28-29.indd 28

Vélo

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Mobile classique Mobile classique

Des teenagers très communicants

Qui possède un smartphone ?

Tablette Mobile classique

PC portable PC fixe

Mobile classique

À chacun ses outils de communication « En grandissant, les adolescents emploient les mêmes outils de communication que les adultes. Bien sûr, ils continuent d’utiliser « leurs » outils, c’est-à-dire SMS, Facebook et chat vidéo, mais ils comprennent peu à peu la nécessité d’utiliser également e-mail et voix », explique AnnCharlotte Kornblad, consultante senior du ConsumerLab d’Ericsson.

Moins de téléphone, plus de chat Entre 13 et 17 ans, de plus en plus de jeunes abandonnent le téléphone mobile standard pour passer au smartphone, avec les fonctions communicantes qui vont avec. Tablette Les résultats de l’étude montrent également que le portable taux de possession de smartphones et dePCtéléphones PC fixe mobiles classiques est le même chez les jeunes de 17 ans, tandis que le désir de posséder un smartphone est beaucoup plus fort chez les ados de 13 ans Rencontre «en personne» lorsqu’ils n’en n’ont pas déjà un. Texting Rencontre «en personne»

Parler via son mobile Texting

Parler via son mobile Facebook Facebook

Parler sur le téléphone de la maison Parler sur le téléphone de la maison

E-mail

E-mail Chat vidéovidéo (exemple : Skype) Chat (exemple

: Skype)

Chat (exemple AOL IM)

Manque le plus Manque le plus Manque le plus (2) Manque le plus (2) Manque le plus (3)

Chat (exemple AOL IM) Twitter

Twitter Comment les teenagers utilisent le chat vidéo

Comment les teenagers utilisent le chat vidéo Total

Garçon

Total Fille Base : usage chat vidéo Parle la plupart du temps

Garçon

Parle maintenant

FilleEst juste en ligne En session,Base fait d’autres choses simulta: usage chat vidéo nément : travail, écouter de la musique...

Parle la plupart du temps Parle maintenant Est juste en ligne En session, fait d’autres choses simultanément : travail, écouter de la musique...

Manque le plus (3)

Dans l’ère des réseaux sociaux en ligne, on peut trouver surprenant que les formes préférées de communication des jeunes ne reposent pas plus que cela sur la technologie. En effet, rien ne remplace le face à face. La moitié des jeunes sondés déclarent que les textos leur manqueraient, tandis que Facebook n’arrive qu’en 4e position, derrière une simple conversation sur son mobile. La raison du succès des textos chez les ados : ils permettent un mode de communication multitâches. Ils peuvent en envoyer aux amis en classe, en soirée, en faisant du shopping, à la maison en regardant la TV… sans jamais interrompre le cours de leur vie. Les appels vocaux leur semblent plus correspondre à la génération de leurs parents. Peu à l’aise avec les règles non écrites de la communication téléphonique, ils préfèrent alors passer des appels courts : 59% des garçons et 47% des filles passent des appels de moins de 4 minutes.

Le chat vidéo en plein essor Plus d’un tiers des adolescents, garçons et filles, sondés font du chat vidéo depuis chez eux, et 83% des utilisateurs de chat vidéo s’en servent au moins une fois par semaine. Pourquoi un tel essor du chat vidéo ? Il combine l’usage croissant des nouvelles technologies et le désir d’une interaction en face à face. Il est aussi utilisé quand il n’est pas possible de rencontrer ses amis, du fait de la distance ou de l’interdiction des parents. Les statistiques le prouvent, en montrant que ce sont les 13-15 ans - les plus sujets aux interdits parentaux que les adolescents plus âgés – qui sont les principaux utilisateurs de chat vidéo. 57% s’en servent après l’école, plusieur fois par semaine, 83% au moins une fois par semaine.

Quelles que soient les préférences de communication des teenagers Américains, ils sont a priori assez proches dans leurs comportements de leur « cousins » adolescents européens. Apparemment, dans les 12 mois précédents l’étude, les jeunes sondés ont de moins en moins utilisé le téléphone de la maison, et chatté régulièrement. À l’inverse, 49% utilisent de plus en plus Facebook, 45% utilisent de plus en plus de textos, 44% se servent de plus en plus de leur téléphone mobile et 23% font un usage croissant du chat vidéo. Lorsqu’une rencontre en tête à tête n’est pas possible, l’échange de SMS reste pour les adolescents l’outil de prédilection. Il a pour avantage de leur permettre de communiquer sans interrompre le cours de leur vie quotidienne. Les appels vocaux, en revanche, sont perçus par les adolescents comme étant plus adaptés aux adultes.

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Focus

Accessoires

Toujours plus !

Qu’est-ce qui fait qu’un utilisateur investit toujours plus dans son smartphone préféré ? Des accessoires innovants pour constituer un véritable éco-système nomade.

Luxe nomade

Hors norme

Monster a profité du dernier CES de Las Vegas pour dévoiler une dizaine de nouveaux casques design, dont ce modèle au faux air de diamant sonique. Monster Diamond tears

Esprit design

Issentiel, spécialiste des étuis en cuir pour appareils mobiles proposent des produits dessinés et mis au point en France, et fabriqués artisanalement en Europe. Cette housse pour iPad avec support repliable intégré en constitue le plus parfait exemple. Issentiel, housse Portfolio

On connaissait déjà les produits Momodesign, au design stylé typiquement italien. Voici que la marque lance toute une gamme d’accessoires dédiées aux produits high tech : casques, housses pour iPad 2, ainsi que cinq étuis pour iPhone, en fibre de carbone pour absorber les chocs en beauté. Collection Momodesign, chez Cellular Line

Son tactile

Après son enceinte Zikmu, le designer Philippe Starck a conçu pour la marque française Parrot un casque Bluetooth et NFC, aux commandes tactiles intuitives et intégrant un contrôle actif du bruit. Parrot Zik by Starck, sortie courant 2012 30

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Aide-mémoire

Pour booster la capacité de stockage d’un produit Apple, ce disque dur nomade partage son contenu (photos, musique, films...) via une liaison Wi-Fi cryptée et l’application StoreJet Cloud. De quoi ajouter 32 à 64 Go de stockage nomade dans 90 grammes de disque dur, pour 6 h d’autonomie. Transcend StoreJet Cloud


Appels professionnels

Le combiné téléphonique du futur existe déjà : il s’agit d’un ensemble design intégrant deux lignes auquel connecter son smartphone, sa tablette voire son ordinateur. Ou comment disposer d’un terminal numérique connecté sur son bureau sans même posséder de ligne fixe. Native Union MM02T

Cheval cabré

Voici la première collection de docks, d’écouteurs et de casques aux couleurs de Ferrari sera proposée par Logic3. Au programme : finition d’excellence, design émotionnel inspiré des GT1 et des F1, et excellence technologique. Logic3, collection Ferrari, disponible en avril

Prêt-à-porter

Que ce soit pour informer les client en point de vente, dans une boutique ou un restaurant, ou bien permettre à ces clients de transformer leur iPad en TV d’appoint, ce pied futé s’utilise avec un iPad ou un iPad 2 en mode portrait ou paysage. Griffin Kiosk, disponible en mars

La voie des airs

Ce chargeur universel sans fil permet de tout recharger par simple contact, via la technologie Qi, norme universelle de chargement par induction. Il suffit d’équiper les appareils à recharger d’une coque spéciale pour recharger son smartphone sans chargeur classique. Magique ! Maxell Air voltage

Bon pour le coeur

C’est tellement classique et banal d’offrir des fleurs ou des bagues... Nouvelles technologies obligent, les amoureux peuvent s’offrir une coque pour iPhone en argent lisse ou brossé pour la Saint Valentin Coques Umberto Bellini

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test

Système

Android 4.0 Ice Cream Sandwich Une mue qui va faire date

Android 4.0 Ice Cream Sandwich se pose sur le papier comme la mise à jour la plus complète depuis la sortie du système d’exploitation de Google il y a trois ans. Avec une liste de nouvelles fonctions longue comme une lettre au Père Noël, le géant du Web a placé la barre très haut. Voyons si les promesses sont tenues.

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epuis l’avènement des smartphones grand public, initié par Apple avec son iPhone, les mises à jour majeures des systèmes d’exploitation sont devenues un moment très attendu par les utilisateurs. Outre le fait de corriger des bugs, elles ne manquent pas d’amener de nouvelles fonctionnalités. Google est connu pour les enchaîner à un bon rythme sur son OS Android. Le géant du Web en est déjà à sa 7e mise à jour majeure en à peine trois ans. Pourtant, la dernière en date, Android 4.0 Ice Cream Sandwich (ICS), sort aisément du lot. Aucune autre version n’a promis autant de changements en même temps. Sur le papier, Google a placé la barre très haut, générant une attente sans précédent autour de cette

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mise à jour. Outre les nouvelles fonctions, cette nouvelle mouture doit également être celle qui unifie les versions pour smartphones et tablettes du système d’exploitation de Google. Après elle, il n’y a aura plus de distinction à faire entre objets nomades connectés.

Un air futuriste Dès les premières minutes en sa compagnie, on est frappé par le design froid et épuré de la nouvelle interface, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui de la version 3.x HoneyComb, dédiée exclusivement aux tablettes. Les teintes de néons violets sont ici remplacées par un bleu fluo. Un parti pris esthétique assumé qui ne plaira pas forcément à


l’ensemble des utilisateurs, mais qui donne assurément un aspect classieux et moderne au système d’exploitation de Google. Surtout que l’ensemble profite de très nombreuses animations, d’effets de transparence et de transitions animées des plus réussies. ICS est clairement l’OS le plus impressionnant de ce point de vue à l’heure actuelle. Un examen des écrans d’accueil révèle qu’une barre de recherche Google est désormais figée sur l’ensemble des écrans d’accueil. Elle permet de taper du texte dans son champ de saisie pour lancer une recherche, ou de parler en appuyant sur l’icône en forme de micro. Enfin, une barre de raccourcis présente en bas des écrans d’accueil comporte désormais cinq raccourcis au lieu des trois disponibles sur la précédente version Android 2.3 Gingerbread. Les Widgets évoluent aussi. Ils sont maintenant rangés dans le même menu que celui des applications, dans un second onglet. Ce menu des applications change assez radicalement. Le défilement vertical disponible depuis la toute première version d’Android laisse sa place à un système de volets qui défilent latéralement comme c’est déjà le cas sur Android 3.x HoneyComb et sur certaines interfaces utilisateur de constructeurs. Les Widgets prennent place dans ce menu. Ils sont visibles sous forme d’un aperçu, et la plupart d’entre eux disposent d’une taille ajustable.

Un superbe multitâche Outre ces changements esthétiques et ces réagencements, la grande nouveauté d’ICS réside dans l’apparition d’une barre toujours visible et qui propose trois touches virtuelles situées tout en bas de l’interface. Elles viennent directement d’Android 3.X HoneyComb et vont permettre de se passer totalement de boutons sur la face avant des smartphones, comme c’est déjà le cas sur le Samsung Galaxy Nexus. Ces trois touches permettent de revenir en arrière (back), de retourner sur la page d’accueil principale (Home) et de faire apparaître le gestionnaire de tâche. Le système d’exploitation de Google est multitâche depuis ses origines. Toutefois, il a toujours peiné à proposer une interface efficace pour présenter les applications ouvertes en tâche de fond. Auparavant, il fallait faire un appui long sur la touche Home pour faire apparaître les icônes des applications actives. Quelques constructeurs ont raffiné un peu la chose dans leurs interfaces utilisateurs propres, mais rien de bien transcendant jusqu’ici. ICS fait table rase du passé en proposant désormais un superbe système, à la fois très graphique et diablement efficace. Une simple

pression sur le bouton virtuel dédié fait apparaître l’ensemble des applications encore actives avec une représentation miniaturisée à la clé. Pour en supprimer une, et donc la fermer, il suffit de la faire glisser en dehors de la liste. Cette réinterprétation du multitâche est à la fois esthétiquement impressionnante et ergonomiquement parfaite. Elle devient le nouveau symbole d’un Android plus conquérant que jamais.

POUR › Le parti pris graphique est une belle réussite, qui pourra toutefois heurter certains goûts › La réactivité de l’ensemble du système d’exploitation › Le système de multitâche a superbement évolué › La gestion de plusieurs fonctions directement depuis l’écran de verrouillage › Les nombreux effets graphiques et animations de l’interface sont très réussis › La possibilité de mieux gérer les échanges de données › De nombreuses améliorations pour le navigateur Web › La fonction Android Beam pour le transfert de fichiers et de données par le biais du NFC › Très nombreuses améliorations dans les fonctions multimédias

COntRe

› Pas de vue d’ensemble des écrans d’accueil › La barre de recherche Google est inamovible des écrans d’accueil › Pas de raccourcis vers les fonctions les plus usitées dans la zone de notification

VeRdiCt Pour résumer grossièrement, Android 4.0 Ice Cream Sandwich est la version pour smartphone de l’Android 3.x HoneyComb exclusivement dédié aux tablettes. Cette mise à jour est une franche réussite à tous les niveaux. Il faudra voir comment elle se comporte dans des smartphones à la fiche technique moins huppée que du Samsung Galaxy Nexus. Mais sur ce mobile, c’est un véritable régal à l’usage. ICS se révèle beau, fluide dans la plupart des cas et vraiment ergonomique. On apprécie tout particulièrement la superbe gestion du multitâche est enfin à la hauteur du reste de l’OS.

tROis détails : Face Unlock Parmi les nouvelles fonctions d’Android 4.0 Ice Cream Sandwich, celle qui a suscité le plus d’attention médiatique est sans conteste la possibilité de déverrouiller le téléphone grâce à la reconnaissance faciale (Face Unlock). Lorsque cette option est activée, le système prend une photo de l’utilisateur. Ensuite, chaque fois que le smartphone sort de veille, le capteur photo facial se déclenche pour analyser le faciès de l’individu qui lui fait face. Si les points de reconnaissance sont concordants, il se déverrouille. Sinon, il demande un code préalablement défini. Cette fonction est rapide et impressionnante. Néanmoins, elle fait tout de même office de gadget et finit par lasser. Les points perfectibles Même si ICS représente un bond en avant par rapport aux précédentes versions d’Android, il reste encore quelques points perfectibles. Ainsi, il est par exemple dommage que Google ne propose toujours pas une vue d’ensemble des différents bureaux dans une même fenêtre. Et nous aurions également apprécié que l’éditeur intègre des raccourcis vers le Wi-Fi, le mode vibreur, etc. dans la barre de notifications. Un raccourci vers les paramètres a tout de même fait son apparition dans cette barre des menus. Les dossiers revampés Les dossiers évoluent d’un point de vue esthétique. Ils affichent désormais les icônes des applications qu’ils contiennent, avec simplement un léger cercle autour. Le reste est transparent. Cela s’harmonise du coup beaucoup mieux avec le reste de l’interface. Les dossiers non nommés ressemblent à de simples icônes posées sur les écrans d’accueil. Pour créer un dossier, il suffit de glisser une application dans une autre. Exactement comme sur iOS en fait. Ces dossiers sont maintenant limités à seize icônes pour une meilleure visibilité d’ensemble.

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Tablettes comptes Twitter et Facebook, un lecteur de livres électroniques, une nouvelle horloge, une télécommande universelle (par infrarouge)... L’un des points les plus étonnants de cette tablette vient sans doute de la réactivité de son interface. Car bien qu’elle propose la même dotation matérielle que toutes ses concurrentes sous Android, elle est autrement plus réactive. Tous les petits temps de latence que l’on trouve chez d’autres sont ici totalement absents.

La fonction Playstation perfectible

Sony Tablet S Originale, mais encore ?

La première tablette de Sony surprend grâce à un design audacieux. Mais est-ce suffisant pour se démarquer parmi la cohorte de tablettes Android aux caractéristiques plus ou moins identiques ?

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our ses grands débuts sur le segment des tablettes tactiles, Sony a, comme ses concurrents, opté pour le système d’exploitation Android. Sa Tablet S propose du coup des caractéristiques assez semblables à toutes les autres tablettes du moment, avec un processeur Nvidia Tegra 2, 1 Go de mémoire vive (RAM), un écran LCD de 9,4 pouces avec une résolution de 1280 x 800 pixels et un capteur photo de 5 Mégapixels. La Tablet S est proposé en version Wi-Fi et en version 3G, avec des capacités de 16 ou 32 Go de mémoire interne. Des caractéristiques techniques des plus classiques, donc.

Un design de magazine

FiChe teChniqUe DAS : 0,648 W/kg Dimensions : 241,2 x 174,3 x 10,1 mm Poids : 598 g Taille écran : 9,4 pouces Résolution : 1280 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui (selon modèle) Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 16 ou 32 Go OS : Android 3.1 honeyComb Batterie : 1400 mAh Auto appel/veille : nc / nc 34

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Mais Sony a réussi à démarquer sa tablette grâce à un design assez particulier. Son nom de Tablet S vient de la forme singulière de sa base. Cette disposition donne un avantage certain à l’utilisateur puisque lorsque la tablette est posée sur une table, elle est légèrement inclinée. Cela permet de voir ce qu’elle affiche sans avoir à la prendre alors que les autres tablettes sont posées à plat. La Tablet S est également très légère, et son centre de gravité a été déporté pour renforcer l’impression de légèreté. Côté finition, Sony a bien travaillé, le tout est très bien assemblé. Le matériau utilisé pour le dos de la tablette accroche bien et évite les traces de doigts. Au contraire de l’écran qui semble en revanche les attirer.

Etonnamment réactive Une fois la tablette allumée, c’est Android 3.1 HoneyComb qui accueille l’utilisateur. Sony a tout de même apporté quelques retouches dans l’interface du système d’exploitation de Google. Sans toutefois nuire à l’identité visuelle de l’OS. Le constructeur a par exemple modifié le menu des applications. Il a également ajouté des fonds d’écran de son cru, et surtout des applications qui lui sont propres. Ces applications sont remarquablement bien développées et intégrées au système, y compris sur le plan visuel. On retrouve une solution pour gérer les

Pour le reste, le navigateur Web est très efficace. Les pages s’ouvrent rapidement, et le défilement est fluide. De plus, Android oblige, la technologie Flash est bien présente, et elle fonctionne à merveille. On retrouve aussi tous les services de Google comme Maps, Earth ou encore celle du lecteur de musique, auquel on pourra connecter son compte Google Music pour profiter de sa bibliothèque stockée dans le nuage. De son côté, Sony propose aux possesseurs de la tablette ses propres services pour acheter des contenus multimédias. Enfin, cerise sur le gâteau : Sony a doté cette tablette de la certification PlayStation. En plus des jeux disponibles sur l’Android Market, elle profite d’un catalogue d’anciens jeux sortis sur la première Playstation. Le constructeur propose d’ailleurs gratuitement Pinball Heroes et MediEvil avec la tablette. La jouabilité est toutefois nettement moins agréable avec la manette du smartphone Xperia Play qui bénéficie du même service. Heureusement, les tablettes Android sont compatibles avec les manettes de jeux Bluetooth ou USB.

POUR Un design original et pratique Les finitions du produit sont très bonnes La réactivité de la Tablet S Les photos et les vidéos capturées sont correctes › La fonction télécommande universelle est très pratique › › › ›

COntRe

› La compatibilité avec les formats vidéos limitée › La fonction Playstation pas encore totalement au point

VeRdiCt Sur un marché des tablettes Android assez monotone, Sony nous propose une très bonne ardoise, qui se différencie clairement des autres. D’abord de par son design certes particulier, mais finalement ergonomique. Ensuite par sa réactivité sans faille. Les nombreux contenus et services multimédias ne gâtent rien à l’affaire.


Huawei Mediapad Révolution chinoise

La Chine se lance à l’assaut de l’ogre Apple et de son challenger Samsung sur le marché des tablettes tactiles. En effet, Huawei vient de dévoiler son MediaPad, un format 7 pouces. Révolution chinoise ?

FiChe teChniqUe DAS : 0,912 W/kg Dimensions : 190 x 124 x 10,5 mm Poids : 390 g Taille écran : 7 pouces Résolution : 1280 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1,3 Mégapixels Mémoire interne : 8 Go (+ 32 Go avec carte SD) OS : Android Honeycomb 3.2 Processeur Qualcomm Dual-core 1.2GHz Batterie : 4100 mAh Auto appel/veille : 6 h / nc

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e sous-estimez jamais Huawei : après avoir collaboré avec Google sur son Ideos, le géant chinois a vendu courant 2011, en trois mois, un million d’exemplaires de son C8500 sur le sol chinois. En décembre dernier, ce nouveau titan de la mobilité lançait une tablette tactile nommée MediaPad, un format 7 pouces correctement ficelé, axé avant tout sur les loisirs.

Design sobre, couleurs funky Le Mediapad était la première tablette à fonctionner sous Android Honeycomb 3.2. Lors du récent CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, Huawei a d’ailleurs annoncé que les modèles déjà vendus recevraient une mise à jour vers Ice Cream Sandwich (Android 4.0) d’ici mars 2012, et que les nouveaux en bénéficieraient de facto. Un atout non négligeable et rare pour une tablette 7 pouces. Celle-ci dispose de caractéristiques intéressantes : écran capacitif et multitouch full HD (résolution 1280x800 pixels), processeur Qualcomm Dual-core 1,2GHZ, connectiques (micro port HDMI, micro port USB, prise jack 3.5), une batterie 4100Mah qui tient bien la longueur et se recharge automatiquement en mode veille. Le design est très sobre : cadre classique noir qui entoure l’écran, contrôle du son sur le dessus (en mode paysage), finition arrière aluminium avec deux triangles soft touch aux extrémités (dans le sens de la longueur). Sans oublier un poids convenable (390 g) et une relative finesse (10,5 mm d’épaisseur). Les plus funky préféreront les nouvelles couleurs annoncées par la marque lors du CES : marron et surtout rose !

Une navigation web très fluide Passée la longue minute à attendre que la tablette s’allume, on profite pleinement

de ses fonctionnalités. Le navigateur Chrome lite est efficace. En mode Wi-Fi et en mode 3G/3G+, tout coule de source, même les vidéos lues en ligne. Le reste des fonctionnalités est d’aussi bonne facture. Les clichés et vidéos capturés par l’appareil photo 5 Mégapixels et la caméra frontale 1,3 Mégapixels sont corrects, à condition de ne pas zoomer. Les formats lus sont nombreux (avi, mpeg4, h264, mp3, wav, wma, doc, pdf…) et le rendu qualitatif à l’écran. Le son est meilleur avec un casque connecté que sans. Enfin, on apprécie particulièrement la place accordée aux loisirs : les jeux comme Angry Birds (merci au support de la technologie flash 10.3), Asphalt 6, Snowboard, ou Pac-Man. Tout comme les applis gratuites sur l’Android Market (Gmail, Facebook, Youtube, Google Maps) et le lecteur de livres électroniques. Le transfert des fichiers (photos, vidéos…) s’effectue rapidement, même si c’est logiquement plus lent par le Bluetooth. Un Bluetooth qui fonctionne bien en envoi et réception, sauf pour les envois sur Mac.

POUR › Un design sobre et harmonieux › Une prise en main facile › La fluidité de la navigation sur le navigateur Internet › La qualité correcte des photos et vidéos capturées (sans le zoom) › L’accès aux jeux vidéo et sur l’Android Market

COntRe

› La minute nécessaire pour que la tablette soit active › La fonction Bluetooth qui tâtonne en envoi de fichiers, surtout vers les Mac › Le prix trop élevé pour une tablette 7 pouces : 349 € en Wi-Fi et 399 € en Wi-Fi/3G.

VeRdiCt Rien de révolutionnaire dans cette tablette made in China. Mais on apprécie le côté soigné des finitions (soft touch et aluminium), la rapidité de la navigation sur Internet et la large place accordée à la partie ludique : jeux, jeux vidéo, codecs supportés, Android Market… On s’approprie finalement assez facilement le format 7 pouces de la tablette. Seuls les 349 € à débourser peuvent freiner vos ardeurs.

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Smartphone à 1,5 GHz. Il est aussi épaulé par 768 Mo de mémoire vive. Cette combinaison matérielle est largement suffisante pour offrir une réactivité et une fluidité remarquables, en toute circonstance.

Limité en vidéo

HTC Sensation XL

Le grand élégant

Dans la course en avant à la plus grande diagonale d’écran, HTC n’est jamais le dernier à y aller de son smartphone surdimensionné. Il le prouve encore avec ce Sensation XL et ses 4,7 pouces.

S

ur le papier, le HTC Sensation XL ressemble beaucoup au HTC Titan sorti il y a quelques mois déjà. Les deux smartphones partagent bon nombre de caractéristiques techniques en commun, la plus notable étant le grand écran de 4,7 pouces. Mais si le Titan tourne sous Windows Phone 7.5 Mango, le Sensation XL est pour sa part animé par Android. Une différence fondamentale donc. Forcément, avec un écran aussi grand, ce smartphone ne boxe pas dans la catégorie des poids plume. Mais cette mention XL ne se justifie guère vu le gabarit et le poids du téléphone. L’encombrement de ce smartphone n’est pas beaucoup plus grand que celui d’un Samsung Galaxy S2 par exemple. Son épaisseur est elle aussi très raisonnable, avec 9,9 mm. La qualité de fabrication est irréprochable. Alors que les produits du constructeur taïwanais apparaissent souvent comme assez fades, ce Sensation XL ne manque vraiment pas de charme grâce à sa belle livrée blanche et ses courbes adoucies.

Un écran immanquable

FiChe teChniqUe DAS : 0,358 W/kg Dimensions : 132,5 x 70,7 x 9,9 mm Poids : 162,5 g Taille écran : 4,7 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 8 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 4 Go OS : Android 2.3 Gingerbread + HTC Sense Batterie : 1600 mAh Auto appel/veille : 6 h 50 / 360 h 36

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L’écran tactile est évidemment la principale attraction de ce smartphone : un afficheur de 4,7 pouces, de technologie S-LCD. Pour ce qui est du rendu, il se pose clairement comme l’un des meilleurs jamais sortis chez HTC. En revanche, il déçoit pour ce qui est de sa résolution WVGA de 800 x 480 pixels. Cette résolution, parfaite pour des écrans à la diagonale plus petite, montre ici ses limites, notamment pour l’affichage des textes sur le Web. Une fois le smartphone allumé, l’utilisateur est accueilli par l’interface maison du constructeur : HTC Sense. Elle vient se plaquer sur Android dans sa version 2.3 Gingerbread. Elle est fidèle à elle-même, c’est-à-dire à la fois jolie, profitant de beaux effets d’animations et de transitions. Mais parfois aussi un peu complexe pour les débutants ou ceux qui aspirent à la simplicité. Malgré son grand écran géant, le Sensation XL n’est pas le monstre attendu sur le plan technique. Il se contente en effet d’un processeur unique, mais tout de même cadencé

Côté multimédia, il n’est pas en reste avec un capteur photo autofocus de 8 Mégapixels, qui s’avère capable de capturer des photos dans une résolution maximale de 3264 x 2448 pixels. Elles disposent de contrastes justes et sont dotées d’un bon niveau de détails. On pourra juste reprocher le fait que les couleurs soient un peu trop saturées. Mais cela ne gêne guère. Les vidéos sont pour leur part capturées dans une résolution HD maximale de 1280 x 720 pixels. Elles sont plutôt correctes, mais avec une légère tendance à la pixellisation. La fluidité est en revanche bien au rendez-vous. Ce HTC Sensation XL se signale aussi par ses capacités audio hors normes. Il est l’un des tout premiers smartphones HTC issus du partenariat avec la marque Beats by Docteur Dre. Il dispose d’un kit mains libres stéréo dont les écouteurs Beats offrent un meilleur rendu que ceux que l’on trouve habituellement avec les autres smartphones. Mais il se destine plutôt à ceux qui aiment les basses gonflées à outrance. Enfin, côté téléphonie, le Sensation XL se défend bien. En usage normal, il tient près de deux jours en usage moyen. Une autonomie très correcte, suffisament rare pour être soulignée, surtout pour un smartphone HTC. Quant à la qualité audio en conversation, elle est convenable, tant pour l’appelant que l’appelé.

POUR › Une autonomie correcte de près de deux jours en usage moyen › La réactivité de l’OS « malgré » son chipset › Le design agréable de l’appareil et sa belle qualité de fabrication › La taille de l’écran › La qualité très correcte des photos capturées

COntRe › La résolution limitée de l’écran par rapport à la taille › Le lecteur vidéo qui gère mal les formats HD

VeRdiCt Le Sensation XL est dans l’ensemble un très bon smartphone Android. Toutefois, la concurrence est rude sur ce segment du marché. Comparé aux autres appareils tournant sous le système d’exploitation de Google, le XL manque parfois de répondant. Mais personne ne pourra lui enlever sa réactivité, son look agréable et la taille de son écran. Si seulement la résolution de ce dernier était meilleure…


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Switel M550

Un mobile pour les seniors Alors que les seniors représentent une part croissante de la population, plusieurs constructeurs s’intéressent de près au marché qu’ils représentent. Parmi eux, Switel propose ce M550, un mobile à l’utilisation simplifiée.

première vue, le M550 de Switel tient davantage du téléphone Dect sans fil de maison que du mobile. Il faut dire qu’avec ses grandes touches et son petit écran, la ressemblance est frappante. Le mimétisme s’accentue encore avec le socle vendu avec le mobile, qui offre la possibilité de le recharger simplement en le posant debout dessus. Cet accessoire se révèle très pratique. Mais avec un tel design, le constructeur n’a pas vraiment fait d’effort sur le look de l’appareil. Un pari risqué à l’heure où les concurrents mettent les petits plats dans les grands pour séduire les seniors avec des mobiles aux designs léchés. Toutefois, la qualité de fabrication est au rendez-vous et l’ensemble paraît suffisamment solide pour résister aux aléas du quotidien. Ce qui est déjà un très bon point vu la population à laquelle il s’adresse.

Voir et entendre les appels entrants Mais cet appareil se destinant aux seniors, c’est avant tout son ergonomie qui compte. Et de ce point de vue, les touches du clavier sont suffisamment grandes et souples pour offrir un très bon confort, même pour ceux qui souffrent de troubles légers de la vue. La sonnerie est tout aussi irréprochable. Avec un volume pouvant aller jusqu’à 100 décibels, elle est suffisamment puissante pour être entendue même par des personnes dont l’audition n’est plus ce qu’elle était. Le téléphone dispose également d’un vibreur puissant. L’écouteur est également spécialement pensé pour les seniors avec une puissance accrue allant jusqu’à 25 décibels. La qualité sonore des appels est d’ailleurs très bonne, le rendu audio des conversations très bon, tant pour l’appelant que pour l’appelé. Le M550 dispose d’ailleurs d’une compatibilité avec les aides auditives (M3 / T3).

Des touches géantes FiChe teChniqUe et des raccourcis prédéfinis DAS : 0,583 W/kg Dimensions : 128 x 52 x 15 mm Poids : 92 g Taille écran : 1,75 pouces Résolution : 128 x 160 pixels 3G/3G+ : Non/Non Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Non/Non/Non Capture photo : Non Capture vidéo : Non Mémoire interne : Nc OS : propriétaire Batterie : 750 mAh Auto appel/veille : 3 h / 240 h

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Le clavier alphanumérique est doté de très grandes touches pour simplifier la saisie de numéros ou celle de SMS. En plus d’être correctement dimensionnées, ces touches disposent d’une excellente souplesse, de sorte que la composition de numéros ou de messages se révèle très aisée. Au-dessus de ce clavier, on trouve trois touches d’accès direct. Soit des raccourcis vers les deux numéros prédéfinis et un bouton d’alerte en cas de problème. L’écran de 1,75 pouce dispose d’un bon rendu avec une luminosité et des contrastes corrects. Mais sa taille est vraiment petite, et celle des polices n’est pas paramétrable. Dommage.

Quant aux bords du mobile, ils n’arborent strictement aucun bouton. Le constructeur aurait tout de même pu faire un effort pour proposer davantage de touches de raccourcis, et donc davantage de fonctions accessibles plus rapidement. On apprécie par exemple de pouvoir accéder à un raccourci pour la fonction vibreur sur le clavier alphanumérique, mais il eut été plus judicieux de placer un bouton dédié sur le côté de l’appareil.

Une ergonomie pas assez intuitive Globalement, l’interface est assez simple à prendre en main. Mais elle tient plus de l’interface classique un peu simplifiée que de la véritable interface totalement pensée pour les seniors. Cela se ressent plus particulièrement dans les sous-menus qui n’ont rien d’intuitif. L’exemple le plus représentatif de cet état de fait est le verrouillage de l’appareil. Il faut maintenir presser la touche « # ». Or, rien ne l’indique visuellement, et il faut donc tâtonner ou lire la notice, ce que très peu de personnes font. Là encore, un bouton sur le côté pour verrouiller / déverrouiller l’appareil n’aurait pas été un luxe. Enfin, même si elle n’est pas énorme, la batterie permet d’envisager plusieurs jours d’autonomie sans problème pour des utilisateurs qui ne passent pas des heures au téléphone chaque jour.

POUR › La puissance du vibreur › La sonnerie parfaitement audible

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› L’écran trop petit › Le design vraiment quelconque › Certaines erreurs d’ergonomie

VeRdiCt Malgré ses quelques défauts, ce Switel M550 reste recommandable pour des seniors qui veulent s’adonner aux joies de la téléphonie mobile sans se ruiner. À condition toutefois qu’un utilisateur plus expérimenté puisse apporter son aide au senior auquel le téléphone se destine lors de la première utilisation. Il faut aussi pouvoir composer avec son design de téléphone de maison…


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Le tank mobile

Parmi les mobiles durcis, ce M.T.T EXTRÊM se démarque intelligemment grâce à de nombreuses fonctions qui viennent se greffer sur sa carapace quasi-indestructible.

FiChe teChniqUe DAS : 0,59 W/kg Dimensions : 128,6 x 67,8 x 10,7mm Poids : 185g Taille écran : 2 pouces Résolution : 240 x 320 pixels 3G/3G+ : Non/Non Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Non/Oui Capture photo : 2 Mégapixels Capture vidéo : oui Mémoire interne : nc OS : Propriétaire Batterie : 1800 mAh Auto appel/veille : 7 h / 360 h

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ommençons par enfoncer une porte ouverte : le mobile M.T.T EXTRÊM ne se destine vraiment pas à tout le monde. L’abréviation « M.T.T » est en effet un acronyme de « Mobile Tout Terrain ». Une appellation qui prend ici tout son sens. Il s’agit en effet d’un téléphone portable durci, conçu pour résister aux traitements les plus pénibles. Il s’adresse donc plutôt à des professionnels qui sont amenés à côtoyer des environnements un peu extrêmes dans le cadre de leur activité, ou qui sont souvent en extérieur par tous les temps. Il est ainsi conçu pour résister aux chutes jusqu’à deux mètres et aux chocs violents. Il est également certifié IP67. Il est donc étanche à la poussière et à une immersion temporaire de trente minutes jusqu’à deux mètres de profondeur. En pratique, il est parfaitement fonctionnel après une chute dans une flaque d’eau ou un petit bassin ou après avoir été exposé à une utilisation sous une pluie abondante. Pour les besoins de ce test, nous l’avons laissé séjourner complètement immergé dans un verre d’eau pendant trente minutes, sans aucune conséquence fâcheuse sur son fonctionnement. Nous nous en sommes même servis sous la douche. Là encore, aucun dysfonctionnement n’est à signaler ! Le seul point faible de cette carapace étanche est à aller chercher du côté de l’écran, qui logiquement plus fragile que le reste. Avec ses deux pouces, il est relativement grand pour ce genre de produit. Sa définition de 240x320 pixels est très bonne par rapport à sa taille, lui permettant de proposer un rendu relativement fin.

Une foule de fonctions Le M.T.T EXTRÊM est loin d’être le premier mobile durci à faire son apparition sur le marché. Mais ce qui le distingue de ses concurrents, c’est sa grande richesse fonctionnelle. Le constructeur a en effet pensé à intégrer de nombreuses possibilités absentes sur les autres mobiles durcis pour couvrir quasiment tous les besoins des corps de métiers qui pourraient faire appel à ses services. Ainsi, il dispose de deux emplacements SIM afin d’émettre et de recevoir des appels en parallèle sur deux lignes distinctes. Ces deux lignes sont actives simultanément. Il embarque aussi une puce GPS qui pemet de géolocaliser l’utilisateur et de lui donner ses coordonnées géographiques précises. Dans notre version de test, il n’y avait en revanche pas de logiciel de navigation GPS. Lorsque les réseaux mobiles viennent à manquer, le M.T.T EXTRÊM propose également un mode talkie-walkie qui émet sur la fréquence 400 Mhz et qui offre une portée pouvant atteindre deux kilomètres en champ libre. Autre fonction devenue indispensable à beaucoup de professionnels : l’appareil photo dispose d’un capteur photo de 2 Mégapixels. S’il permet de prendre des clichés d’appoint lorsque les conditions de luminosité sont au rendez-vous,

on regrette juste que sa définition ne soit pas plus élevée.

Une interface «à la Nokia « Une fois le mobile allumé, l’interface n’est pas sans rappeler celle que l’on trouve dans les Nokia non tactiles. Il y a pire comme référence. On apprécie tout particulièrement la grande réactivité de l’ensemble du système. La surprise vient du fait que l’écran est tactile. Toutefois, les icônes sont vraiment petites et il faut donc absolument utiliser le stylet fourni. Si la pertinence de l’ajout du tactile ne saute pas aux yeux de prime abord, il ne faut pas oublier que certains métiers nécessitent le port permanent de gants. Dans ce cas de figure précis, l’utilisation du mobile avec le gros stylet fourni peut être un atout. Une touche latérale dédiée permet d’allumer la puissante petite lampe torche blanche à l’arrière de l’appareil, qui tient aussi lieu de flash pour la fonction photo. L’utilisateur peut même communiquer en morse en appuyant et en relâchant la touche en question à la cadence souhaitée. Vu l’épaisseur conséquente de ce mobile, on aurait apprécié de trouver une touche de raccourci pour la fonction photo. Enfin, la qualité audio des conversations est sans reproche. La fonction de réduction de bruit est assez efficace et permet à l’utilisateur d’être entendu même lorsqu’il évolue dans un environnement bruyant. Quant à l’autonomie, la batterie généreuse de 1800 mAh permet d’envisager au moins trois jours sans recharge pour les utilisateurs qui n’appellent pas plusieurs heures par jour. De plus, le constructeur incorpore un chargeur dynamo à manivelle dans le pack du téléphone, de sorte qu’il est possible de fabriquer sa propre énergie à tout moment !

POUR › › › ›

La solidité et l’étanchéité La réactivité de l’interface Les nombreuses fonctions supplémentaires Le lecteur musical est très bon

COntRe › Le capteur photo de 2 Mégapixels seulement › Le navigateur Web assez catastrophique

VeRdiCt Au final, on reste impressionné par le grand nombre de fonctions que le constructeur a réussi à caser dans ce mobile. Le M.T.T EXTRÊM est certainement le meilleur mobile durci à date. Il s’adresse à tous ceux qui ont vraiment besoin d’un tel appareil, mais qui peuvent se passer d’une fonction photo performante. Pour le reste, il est imbattable !


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Sony Ericsson Xperia Arc S Un roi pour les Xperia

Sony Ericsson propose la gamme Android la plus complète du moment avec ses smartphones Xperia. Avec en figure de proue cet Arc S.

FiChe teChniqUe DAS : 0,66 W/kg Dimensions : 125 x 63 x 8.7 mm Poids : 117 g Taille écran : 4,2 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 8 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 4 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1500 mAh Auto appel/veille : 7 h 25 / 460 h

près une année 2009 galère et un début d’embellie en 2010, Sony Ericsson a continué à jouer la carte Android à fond en 2011. Bien lui en a pris, puisque le constructeur propose la gamme la plus cohérente en matière de smartphones Android avec ses Xperia. Cet Arc S n’est pas un nouveau smartphone à proprement parler, dans la mesure où il remplace le Xperia Arc, sorti quelques mois auparavant. Pour cette version « S », le constructeur a retravaillé une seule caractéristique : la vitesse du processeur. Alors que le premier Arc proposait un chipset doté d’un processeur monocœur Qualcomm MSM8255 Snapdragon cadencé à 1 GHz et épaulé par 512 Mo de mémoire vive (RAM), l’Arc S dispose d’un processeur MSM8255T Snapdragon cadencé pour sa part à 1,5 GHz, avec toujours la même quantité de mémoire vive. Il s’agit là clairement d’un mouvement destiné à essayer de contrer les smartphones concurrents dotés de chipset double cœur. Mais est-ce vraiment suffisant ?

Un moteur qui ronronne Quelques jours d’utilisation du Arc S suffisent à lever tous les doutes. Ce smartphone est vraiment d’une fluidité à toute épreuve. Même lorsque plusieurs applications gourmandes sont lancées à la suite, il ne montre que très rarement de signes de fatigue. Sa mémoire vive est vraiment remarquablement gérée. Il est l’un des mobiles sous Android les plus réactifs du moment, faisant même tourner sans sourciller toutes les applications lourdes, y compris les jeux. L’Arc S met en exergue le fait qu’il n’y a pas besoin de processeur double cœur pour proposer une expérience fluide sur Android. Pour le reste, le design de cet Arc S est le même que celui du Arc, au gramme près. Comme son prédécesseur, il se fait remarquer par sa finesse assez exceptionnelle, avec seulement 8,7 mm à l’endroit le plus fin du smartphone. Le dessin de la coque est particulièrement dynamique et tranche avec les productions moroses que nous proposent la plupart des autres constructeurs. La seule petite déception vient du fait que Sony Ericsson n’ait utilisé que des plastiques pour la conception de son smartphone. Mais ils sont d’excellente qualité, et permettent au constructeur d’offrir un smartphone vraiment léger avec 117 grammes seulement sur la balance.

Un vrai photophone Côté multimédia, cet Xperia Arc S dispose d’un capteur photo Exmor R autofocus de 8 Mégapixels, flanqué d’un flash LED. Les clichés qu’il capture sont vraiment beaux. Ils sont extrêmement lumineux, offrent des couleurs flatteuses, qui sonnent juste.

De plus, ils sont aussi très détaillés grâce à la résolution importante du capteur. Ce dernier étant rétroéclairé, les photos prises en environnement sombre sont assez correctes, surtout comparées à celles de la plupart des smartphones concurrents. Les résultats sont donc globalement excellents, bien que les puristes de la photo ne manqueront pas de remarquer que le logiciel de traitement photo du smartphone a tendance à gommer un peu les détails. Pour ce qui est de la capture de vidéos, celles de l’Arc S sont très agréables à regarder, d’autant plus que leur définition HD 720p permet de les visionner sur un grand écran plat. Restent tout de même deux points sur lesquels sa configuration technique pourrait lui jouer des tours face à des smartphones plus huppés. Le premier tient à la manière dont il va vieillir. Son chipset monocœur risque de finir par accuser son âge. Cela peut prendre quelques mois ou même davantage, mais les applications utilisant les capacités de deux cœurs finiront par se généraliser sur Android. Toutefois, vu le parc installé de smartphones, ce n’est vraiment pas pour tout de suite. Le second point vient de la capture de vidéos : si vous voulez vraiment du 1080p, c’est ailleurs qu’il vous faudra regarder, car cette résolution ne s’invitera jamais à bord de l’Arc S.

POUR L’écran de bonne taille et au bon rendu Le design de l’ensemble est dynamique L’interface est fluide et réactive Les vidéos capturées sont de très bonne qualité › La présence d’une sortie HDMI › › › ›

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› Le lecteur vidéo ne gère pas les formats les plus populaires (avi, mkv, etc.) › Pas de câble HDMI fourni dans le pack

VeRdiCt Il faudrait tout de même être bien difficile pour ne pas recommander chaudement ce smartphone. Il est puissant, réactif, extrêmement fluide, doté d’un bel écran et doué pour le multimédia. Et surtout, il est vraiment agréable à utiliser au quotidien. Cerise sur le gâteau : Sony Ericsson va le mettre à jour sous Android 4.0 Ice Cream Sandwich d’ici mars ou avril 2012. De quoi le rendre encore plus attrayant.

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Smartphone

Samsung Galaxy Nexus L’écran fantastique

Fiche technique DAS : 0,30 W/kg Dimensions : 135,5 x 67,9 x 8,9 mm Poids : 135 g Taille écran : 4,65 pouces Résolution : 1280 x 720 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels (2592 x 1936 pixels) Capture vidéo : 1080p (1920 x 1080 pixels) Mémoire interne : 16 Go OS : Android 4.0 Ice Cream Sandwich Batterie : 1750 mAh Autonomie en appel / en veille : 8 h 20 / 270 h 42

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Google semble avoir compris que la seule promesse de disposer d’une expérience Android sur un smartphone Nexus n’était pas suffisante pour fédérer un large public. Aussi, à la différence des deux premiers Nexus, ce Galaxy Nexus arrive avec au moins une caractéristique matérielle inédite : un écran ahurissant.

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a gamme de smartphones Nexus de Google embarque le système d’exploitation Android tel que Google l’a pensé, c’est-à-dire dans sa pureté originelle. En effet, chaque grand constructeur y ajoute sa propre interface utilisateurs. Même si elles ne révolutionnent pas ses fondements, elles sont parfois si élaborées qu’on se retrouve assez loin de l’interface de base d’Android. Les deux précédents Nexus One et Nexus S,

sortis respectivement fin 2009 et fin 2010, n’avaient pour seul argument de vente que le fait d’être 100% Google. Le Galaxy Nexus est plus intéressant dans la mesure où il arrive armé d’une véritable innovation technique : un écran Super Amoled HD de 4,65 pouces doté d’une résolution de 1280 x 720 pixels. Ce smartphone est également le premier à proposer la version 4.0 Ice Cream Sandwich d’Android.


Un look minimaliste Le design du Galaxy Nexus s’inscrit clairement dans la veine du Nexus S. Il est vraiment très sobre et dispose de la même forme légèrement incurvée. Pour ce qui est de sa finesse, les 8,9 mm spécifiés sur la fiche technique concernent l’endroit le plus fin, c’est-à-dire en haut de l’appareil. Cette épaisseur passe tout de même à près de 10 mm sur la partie basse de l’appareil, du fait d’une excroissance. En pratique, le Galaxy Nexus tient bien en main malgré la taille imposante de son écran. Car bien qu’il propose un afficheur de 4,65 pouces, son encombrement est quasiment équivalent à celui du Galaxy S2 du même constructeur. Android 4.0 oblige, la face avant est totalement lisse et ne comporte strictement aucun bouton, ni mécanique ni sensitif. Les 135 grammes du smartphone ne paraissent pas lourds une fois en main. Ils accentuent la sensation d’avoir un produit assez robuste. La qualité de fabrication est parfaite, à l’exception du cache batterie, particulièrement pénible à enlever et à remettre.

Des performances au rendez-vous Pour le reste, il dispose de caractéristiques globalement dans la norme des autres smartphones haut de gamme du moment, avec un chipstet (SoC) TI OMAP 4460 doté de deux processeurs cadencés à 1,2 GHz, d’architecture ARM Cortex-A9 CPU et avec 1 Go de mémoire vive (RAM). Ce processeur dispose de performances moins impressionnantes que l’Exynos 4210 de Samsung que l’on trouve dans le Galaxy S2 si l’on s’en réfère aux différents benchmarks des appareils embarquant ces chipsets. Néanmoins, quel que soit son fournisseur, un chipset double cœur cadencé à 1,2 GHz reste une caractéristique haut de gamme à l’heure actuelle. Et c’est bien plus qu’il n’en faut pour faire tourner correctement Android. Pour ce qui est de la mémoire vive, Samsung propose 1 Go de mémoire vive (RAM), soit le top actuel. La fluidité et la réactivité d’Android 4.0 sur le Samsung Galaxy Nexus sont globalement très bonnes. Tout fonctionne bien et les temps de latence gênants sont rarissimes, pour ne pas dire inexistants. Les applications se chargent rapidement, les jeux tournent bien, le multitâche apparaît prestement, etc.

En retrait pour la photo Côté multimédia, l’un des points les plus décevants de la fiche technique du Galaxy Nexus vient de son capteur photo de «

seulement » 5 Mégapixels. Toutefois, au-delà des discours marketing, ces 5 Mégapixels représentent déjà plus que ce dont la plupart des utilisateurs auront jamais besoin. Ce qui importe vraiment, c’est la qualité des photos capturées. De ce point de vue, celles du Galaxy Nexus sont relativement décevantes. Les contours manquent parfois de piqué, les couleurs ne sont pas toujours fidèles et les scènes très contrastées sont rarement bien rendues. Toutefois, malgré ce tableau peu flatteur, les photos de ce smartphone restent assez réussies en bonne luminosité. C’est mieux côté capture vidéo, effectuée dans une résolution de 1920 x 1080 pixels, à 30 images par seconde. En pratique, le rendu est assez bon. Même si les productions du smartphone manquent légèrement de piqué, cela reste très acceptable pour un smartphone. Enfin, malgré le déluge de fonctions, un mobile sert encore à téléphoner. Et de ce point de vue, la qualité audio de ce Galaxy Nexus ne pose aucun problème. Les voix sont claires et intelligibles, aussi bien pour l’appelant que pour l’appelé. Quant à l’autonomie, elle varie énormément en fonction de l’usage. Pour les utilisateurs intensifs, il faut compter une grosse journée grâce à la batterie conséquente, ce qui n’est déjà pas si mal pour ce type de smartphone. Pour ceux qui en font une utilisation un peu plus parcimonieuse, deux journées sont envisageables.

POuR › › › ›

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Aucun bouton sur la face avant La qualité de fabrication est très bonne La taille de l’écran est très confortable Le rendu de l’afficheur Super Amoled est exceptionnel à tout point de vue (luminosité, couleurs, contrastes) La résolution élevée de l’écran est idéale pour la navigation Web L’ensemble du système est extrêmement réactif Android 4.0 sublime la dotation matérielle Le lecteur musical dispose d’un très bon rendu audio L’incroyable vitesse de la prise de photo

cOntRe

› Pas de lecteur de carte mémoire microSD › Il n’y pas de touches mécaniques pour déclencher la prise de photo / vidéo › La qualité des photos capturées est assez moyenne › Le cache batterie est compliqué à enlever et remettre

tROis détaiLs Un écran exceptionnel L’écran du Galaxy Nexus est la principale attraction de ce mobile. Déjà, de par ses caractéristiques, avec une taille de 4,65 pouces pour une définition assez incroyable de 1280 x 720 pixels. C’est la première fois qu’un smartphone propose une telle définition d’écran. Le rendu est tout simplement somptueux. La technologie Super Amoled garantit des couleurs vives, des contrastes nets et une excellente luminosité. Quant à la profondeur des noirs, elle est toujours aussi impressionnante. Un navigateur Web de haut vol Le navigateur Web est certainement la fonction qui profite le plus de l’incroyable résolution de l’écran du Galaxy Nexus. Il n’y a en effet plus besoin de zoomer et dézoomer dans une page pour lire les caractères lorsque le smartphone est tenu en mode paysage. La dernière mouture du navigateur mobile que l’on trouve dans Android 4.0 permet d’ailleurs de naviguer en mode « desktop », qui identifie le mobile comme un ordinateur lorsqu’il se connecte à un site Web. Cela évite qu’une page Web s’affiche d’emblée en version mobile. La navigation reste fluide et réactive, même pour les pages Web chargées. Enfin, le navigateur permet désormais d’ouvrir seize fenêtres en parallèle, contre huit seulement auparavant. Des effets vidéo délirants La déformation des visages en temps réel depuis la fonction vidéo est l’une des fonctions les plus ludiques de ce Galaxy Nexus. Sa mise en œuvre est très simple puisqu’il suffit de choisir un effet comique comme la compression, les grands yeux, le gros nez, la grande bouche, etc. pour le voir s’appliquer avec une très bonne précision sur le visage de la cible. Effet garanti ! Le smartphone offre aussi la possibilité de filmer de faux arrière-plans, mais c’est un peu plus compliqué à mettre en œuvre, et le résultat est moins impressionnant.

VeRdict Sur le papier, certaines des caractéristiques du Galaxy Nexus sont en retrait par rapport à ses principaux concurrents du moment. Mais globalement, à part la fonction photo où il y a nettement mieux ailleurs, ce smartphone est une véritable bouffée d’air frais à utiliser au quotidien. Il est fluide, réactif et Android 4.0 ICS marque un vrai bond en avant. Et pour ne rien gâter, il resplendit sur le magnifique écran. Enfin, le Galaxy Nexus offre la meilleure expérience de navigation Web depuis un smartphone à date. infosmobiles

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Motorola Razr

La renaissance d’une légende Depuis son grand retour sur le devant de la scène, Motorola a enchaîné les smartphones Android plus ou moins réussis. Avec ce nouveau Razr, il entend montrer son savoir-faire au monde entier.

FiChe teChniqUe DAS : 0,94 W/kg Dimensions : 130,7 x 68,9 x 7,1 mm Poids : 127 g Taille écran : 4,3 pouces Résolution : 540 x 960 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 8 Mégapixels Capture vidéo : 1920 x 1080 pixels Mémoire interne : 16 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1780 mAh Auto appel/veille : 9h20 / 304 h

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otorola a connu une sacrée traversée du désert entre 2006 et 2009. Mais alors que tout le monde donnait l’emblématique constructeur américain pour mort, il a su redresser la barre pour opérer le come-back le plus retentissant de l’histoire de la téléphonie mobile. Au point d’avoir su redevenir suffisamment séduisant pour que Google songe à le racheter pour plus de 1,5 milliards de dollars. Et ce n’est que justice quand on sait que Motorola n’a dû sa survie qu’à l’émergence d’Android. Le petit bonhomme vert a fait office de véritable planche de salut au constructeur. Mais, alors que ses modèles ont vite trouvé leur public aux Etats-Unis, ils ont eu davantage de mal à s’imposer en Europe en général, et en France en particulier. Les opérateurs hexagonaux reprochaient à l’Américain le design trop carré, trop industriel de ses smartphones.

De bien beaux atours pour un appareil ultra-fin Motorola semble avoir compris la leçon pour ce Razr. Pour ce « reboot » de son mobile le plus vendu de tous les temps, le constructeur a mis les petits plats dans les grands, proposant un appareil aux lignes en tout point exceptionnelles. L’étonnement commence avec l’épaisseur, qui n’est que de 7,1 mm au point le plus fin de l’appareil. Seule la partie qui renferme le capteur photo est nettement plus épaisse avec environ 11 mm. Mais à l’usage, cela ne gêne pas du tout. Avec un écran de 4,3 pouces, l’appareil ne peut en aucun cas être considéré comme compact. Il est plutôt du genre grand et plat. Mais la fine épaisseur permet de rapidement l’oublier dans une poche de jean ou de chemise. Le niveau des finitions et les matériaux utilisés sont en tout point remarquables, conférant au Razr une remarquable qualité de fabrication. La prise en main est également bonne. Seuls ceux qui ont des mains vraiment petites pourront trouver le smartphone un peu trop large à leur goût.

Motorola promet Android 4.0 ICS sur son RAZR Le constructeur a donc soigné l’extérieur de son appareil. Bonne nouvelle, il a tout autant soigné le reste. À commencer par l’écran puisqu’il a opté pour un afficheur tactile Super Amoled de 4,3 pouces, pour une résolution HD (960 x 540 pixels). Son rendu est vraiment superbe, tant en termes de contraste que de luminosité. La profondeur des noirs est notamment bluffante. Motorola a promis que ce Razr serait assez rapidement mis à jour sous Android 4.0 Ice Cream sandwich. Mais pour l’heure, c’est

bien la version 2.3 Gingerbread qui accueille l’utilisateur. Le constructeur lui a ajouté sa propre interface utilisateur. Il s’agit toutefois d’une personnalisation assez légère de l’interface originelle d’Android. On apprécie particulièrement l’ajout de Smart Actions qui permettent d’automatiser certaines actions comme le fait de couper les données cellulaires lorsque l’utilisateur est sur un réseau Wi-Fi ou la possibilité de programmer des plages horaires avec des actions qui leur sont inhérentes (couper le volume, etc.).

À la hauteur en photo comme en vidéo Pour le reste, le chipset double cœur TI OMAP 4430 cadencé à 1,2 GHz épaulé par 1 Go de mémoire vive garantit une excellente réactivité à l’ensemble du système. Côté multimédia, la capture de photos et de vidéos est assurée par un capteur de 8 Mégapixels capable de filmer en Full HD 1080p (1920 x 1080 pixels). La qualité des photos capturées est assez décente, à défaut de transcendante. En conditions de luminosité correctes, le Razr s’en tire bien, malgré des couleurs un peu ternes. Dès que la luminosité vient à manquer, le niveau de détails baisse beaucoup et les clichés sont vites bruitées. Même constat pour la capture de vidéos. Le résultat est globalement correct, mais la concurrence fait encore mieux en 1080p.

POUR › › › › › ›

Le superbe écran Le design et la finesse de l’appareil La réactivité du système L’excellent lecteur musical Le support des formats vidéo DivX / XviD La navigation Web est excellente

COntRe

› La qualité moyenne des photos et des vidéos capturées par rapport aux promesses de la fiche technique › Les formats vidéo HD comme le .mkv ne sont pas nativement supportés

VeRdiCt Pour le grand retour d’un nom aussi prestigieux que celui de Razr, Motorola a mis les petits plats dans les grands pour séduire un large public. Même s’il n’est pas sans défaut, notamment du côté de l’autonomie ou de la capture photo / vidéo, ce smartphone dispose de suffisamment d’atouts pour se placer parmi les meilleurs du moment.


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BlackBerry Torch 9860 L’adieu au clavier

Après plusieurs tentatives infructueuses avec la technologie tactile, BlackBerry fait un nouvel essai avec le BlackBerry Torch 9860, un appareil qui se rapproche dangereusement de ceux de la concurrence.

FiChe teChniqUe DAS : 0,92 W/kg Dimensions : 120 x 62 x 11,5 mm Poids : 135 g Taille écran : 3,7 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels / 2592 х 1944 pixels Capture vidéo : 720p / 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 4 Go OS : BlackBerry OS 7 Batterie : 1230 mAh Auto appel/veille : 4 h 40 / 330 h

e BlackBerry Torch 9860 est une espèce plutôt rare. En effet, un smartphone venant de chez RIM, entièrement tactile et sans clavier, cela ne court pas les rues. Le constructeur n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Il essaie de se mettre au tout tactile depuis déjà trois ans. Mais ses premiers essais avec les BlackBerry Storm 1 et 2 se sont soldés par des échecs : RIM avait voulu se démarquer des smartphones tactiles de la concurrence en proposant une technologie SurePress qui reproduisait une vibration censée imiter la pression d’un clavier mécanique chaque fois que l’utilisateur pressait l’écran. Le Storm 2 représentait un progrès notable par rapport au premier, mais aucun des deux n’a su trouver son public. Pour sa troisième tentative, RIM a changé son fusil d’épaule en s’abandonnant au « tout tactile » comme le font déjà ses concurrents depuis des années. Indépendamment des qualités intrinsèques du 9860, le constructeur canadien joue un jeu dangereux en plaçant ce modèle en concurrence frontale avec les smartphones Android, les iPhone et autres Windows Phone.

BlackBerry OS 7 de rigueur Fidèle à ses habitudes, RIM n’a pas lésiné sur la qualité de fabrication de ce 9860. Même si le niveau de finition est un brin moins soigné que sur le BlackBerry Bold 9900, la Rolls du constructeur, celui du 9860 n’en demeure pas moins très bon. Les plastiques utilisés fleurent bon la solidité. Quant au design de l’appareil, il rappelle sans équivoque celui des autres modèles de la marque par bien des aspects. Ici, la sobriété est de mise, ce qui n’empêche pas l’appareil d’arborer un petit air élégant. Côté gabarit, le 9860 n’est pas le smartphone doté d’un écran de 3,7 pouces le plus fin ou le moins encombrant que l’on puisse trouver. Néanmoins, ses dimensions ne sont pas non plus excessives et procurent une bonne prise en main. Sans surprise, c’est la toute dernière version de BlackBerry OS, à savoir la 7.0, qui fait tourner le smartphone. Elle ne diffère pas fondamentalement de celle disponible dans le Bold 9900. Mais le constructeur a bien utilisé l’espace supplémentaire de l’affichage pour rendre l’interface encore plus ergonomique. Elle ne présente pas de problème majeur, mais il faut un certain temps pour la prendre en main du fait de sa richesse et de sa relative complexité. BlackBerry oblige, ce 9860 reste un maître dans l’art de communiquer de manière textuelle, via les SMS, les emails, BBM, les réseaux sociaux profondément intégrés, etc.

Bon en multimédia Les BlackBerry ont bâti leur réputation sur leur clavier azerty mécanique. Évidemment, ce 9860 n’en propose pas du tout puisqu’il est

entièrement tactile. RIM n’a pas trouvé de solution miracle pour le clavier azerty virtuel qui apparaît à l’écran chaque fois que l’utilisateur doit saisir du texte. Il se révèle tout aussi fonctionnel que ceux des smartphones concurrents. Ni plus ni moins. En revanche, RIM n’a pas cru bon d’ajouter de retour tactile. Le tout s’affiche sur un bel écran de 3,7 pouces, pour une résolution de 800 x 480 pixels. C’est l’écran le plus grand disponible à ce jour sur un smartphone BlackBerry. Il dispose d’un très bon rendu en termes de couleurs, de contrastes et de luminosité. À tel point que la lisibilité au soleil est excellente. Les BlackBerry sont souvent sous-estimés pour leurs capacités à lire des contenus multimédia. Pourtant, la qualité de l’écran associée aux nombreux formats reconnus par le lecteur vidéo, dont le fameux DivX / XviD, permet à ce smartphone de faire un très bon lecteur multimédia. Surtout qu’il dispense un excellent rendu audio pour le lecteur musical. Enfin, pour ce qui est de la capture de photos et de vidéos, le 9860 permet de prendre des photos relativement correctes lorsque les conditions de luminosité sont idéales. Mais rien de transcendant. La capture de vidéo en HD 720p est en revanche bien plus réussie.

POUR › Le rendu de l’écran est très bon › Toutes les qualités habituelles des BlackBerry pour la messagerie, BBM, etc. › La qualité de fabrication › Les vidéos capturées › Les capacités en lecture multimédias

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› Il faut absolument disposer de l’option BlackBerry dans le forfait › Pas de support du Flash dans le navigateur Web

VeRdiCt Soyons clair, le BlackBerry Torch 9860 n’est pas le smartphone qui va réconcilier les amateurs de la marque canadienne avec le tactile. Ceux-là lui préféreront le Torch 9810 qui embarque à la fois un écran tactile (plus petit) et un clavier. Mais le Torch 9860 n’en reste pas moins un très bon produit, qui croule sous les fonctions de qualité. Son seul talon d’Achille vient de sa boutique d’applications assez pauvre.

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techno futur Le meilleur de demain

Technos à (em)porter À force d’avoir en poche ou dans son sac une panoplie de produits nomades connectés, on finit par être un peu chargé. L’avenir serait-il plutôt aux appareils "wearable " ? Premiers pas dans le prêt-à-porter high-tech.

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es prochains smartphones ou les prochains baladeurs audio-vidéo ne vont -ils pas entièrement changer de forme ? C’est bien possible, tant la tendance semble être, essor des liaisons sans fil aidant, à l’intégration des technologies dans des produits que l’on porte au quotidien. D’ailleurs, la rumeur ne fait que croître sur Internet : aussi bien Apple que Google travailleraient, dans le secret de leurs laboratoires, à la création d’objets intelligents, à porter au quotidien tels des accessoires de mode. Cela ne veut pas dire pour autant que ces objets remplaceraient à terme les smartphones. Mais ils pourraient bien venir en compléter l’usage, qu’il s’agisse de transmettre des données vers le smartphone connecté ou bien de diffuser celles stockées dans votre appareil. Du côté du fabricant Jawbone, c’est déjà le cas avec son bracelet design UP, en rupture de stock aux USA du fait de son succès : une fois connecté à votre iPhone, il vous permet de suivre votre état de forme au quotidien. De même que rien n’est plus simple que d’intégrer de mini écrans souples à des vêtements, les lunettes à réalité augmentée sont aussi en approche dans les années à venir, pour superposer les données virtuelles à la vision du monde réel. Plus simplement, les lunettes Sportiiiis de 4iiii Innovations permettent déjà aux sportifs et athlètes de garder les yeux sur la route tout en se tenant au courant de leurs performances d’une simple tape sur le bord des lunettes, via le mini haut-parleur intégré. Une appli iPhone permet de gérer rythme cardiaque, programme d’entraînement, vitesses et autres paramètres clés.




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