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Fruits Rouges

mination des conidies.

- Évitez les feuillages denses, ces derniers peuvent créer un microclimat favorable aux infections par B. cinerea en développement, l’observation des signes de pourriture à mesure que le fruit mûrit et l’examen des centres de rangs, là où l’humidité relative est la plus élevée, sont des mesures de bon sens qui peuvent empêcher une épidémie conséquente de pourriture grise.

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- Trop d’engrais azoté peut favoriser ce phénomène.

- Le site et la méthode de plantation doivent faire en sorte d’assurer un séchage rapide du feuillage et des fleurs afin de limiter le développement du champignon. Ainsi, il faut choisir un site où l’air circule facilement, avec une bonne exposition au soleil, sur un sol qui draine bien.

- De même, il est préférable d’orienter les rangs dans le sens des vents prédominants, toujours pour assurer un séchage rapide du feuillage. La culture sur planche (billons) et en rangs étroits peut aussi faciliter le séchage des feuilles.

- En l’absence de résistance, choisir les variétés les moins sensibles à ce champignon. Les variétés dont les fleurs et les fruits se trouvent en-dessus des feuilles, celles qui forment des fruits fermes avec un long pédoncule et des sépales ne plaquant pas contre le fruit sont considérées comme moins sensibles. Et la sensibilité diminue encore si le cône central ne mûrit qu’après la chair qui l’entoure.

- choisir une densité de plantation adaptée pour faciliter la circulation d’air dans les rangs et prévoir des volumes d’abris suffisants.

- Enfin, l’enfouissement des résidus de culture dans le sol après la rénovation des fraisières coupe le cycle du champignon.

Bonnes pratiques pour réduire les niveaux de pression

- Éliminez toute source d’inoculum (tissus végétaux infectés ou fruits momifiés) pendant et après la saison des fraises.

- Évitez tout contact direct entre les fraises et le sol grâce à un film de paillage plastique. La majorité de l’inoculum se trouve sur le sol et dans les résidus de cultures.

L’humidité du sol favorise la ger-

Programme de lutte fongicide

Pour assurer un meilleur contrôle du botrytis, l’observation permanente de la culture est très importante, notamment lorsque les fleurs sont blessées par le gel et donc plus sensibles aux infections. La vérification de la présence de brunissement sur les fleurs et les calices des fruits

Selon le stade ou les stades de développement de la maladie sur la culture, le producteur devra choisir un ou des fongicides présentant les modes d’action et de pénétration les plus adaptés, à savoir : préventif et/ou anti-sporulant et/ou rétro activité, contact et/ou translaminaire, et/ ou diffusant, systémique. Il doit également prendre en considération la polyvalence de ces fongicides pour lutter contre d’autre maladies simultanément. Toutefois, il est recommandé de privilégier les traitements en préventif, de respecter les doses recommandées et d’inclure dans le programme de traitement des fongicides issus de différentes familles chimiques afin de prévenir le développement de résistances. À noter également que les biofongicides présentent un intérêt supplémentaire avec un délai avant récolte généralement de zéro jour, ils peuvent ainsi être appliqués pendant toute la durée de développement des fruits. Il existe dans ce sens, des fongicides biologiques notamment à base de Pythium oligandrum ou à base de souches Trichoderma comme solutions au problème de pourriture grise. De même, certains produits stimulent l’activité microbienne utile du sol, rendant ainsi la nutrition hydro-minérale de la plante plus efficiente en plus de la protection et la stimulation du système racinaire et l’amélioration de l’autodéfense et la résistance au stress chez la plante.

Source : Une partie des informations a été extraite d’une fiche technique Lallemand plantcare

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