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Fruits Rouges Comment se prémunir du botrytis de la fraise

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Si vous remarquez que vos fraises pourrissent dès qu’elles mûrissent, cela peut être pour différentes raisons qu’il est important d’identifier. En effet, il peut s’agir de la pourriture grise, une maladie provoquée par le champignon Botrytis cinerea, et qui est malheureusement très commune chez le fraisier.

seuls tels qu’employés en agriculture conventionnelle n’est pas la solution idéale contre cette maladie et ce, pour plusieurs être causées par des précipitations, mais également par une forte variation entre températures diurnes et nocturnes, notamment lorsqu’un plan d’eau tel que l’océan, un barrage, une rivière ou un lac se trouve à proximité (cas de la région de Moulay Bousselham).

La pourriture grise occasionne des dommages importants sur plusieurs cultures partout dans le monde. Mais elle est d’une importance économique particulière pour la culture de la fraise quand les conditions d’humidité et de température lui sont favorables. L’utilisation de fongicides chimiques raisons. Pour lutter efficacement contre la pourriture grise, il est d’abord nécessaire de bien comprendre le cycle de vie du champignon, et de combiner les différentes méthodes de lutte disponibles.

Attention à une humidité prolongée

La plupart des variétés de fraises sont sensibles aux infections par B. cinerea en cas de périodes prolongées d’humidité des feuilles. Des conditions d’humidité élevées peuvent naturellement

Les conidies de B. cinerea peuvent infecter les fleurs ouvertes des fraisiers (infections primaires), tandis que les conidies provenant des fleurs infectées constituent une source majeure d’inoculum secondaire pour les tissus du fruit (voir schéma). La germination des conidies de B. cinerea peut prendre au moins 8 heures en présence d’une pellicule d’eau à la surface de la plante.

Lorsque les feuilles ou tout autre partie du fraisier vieillissent, le champignon déjà présent à l’état de spore, se développe en se servant des tissus morts de la plante comme nourriture. Il peut par après coloniser les autres parties saines du plant pour y laisser ses structures reproductrices. Pour infecter les fruits, par exemple, le champignon se nourrit des pétales vieillissant et morts des fleurs du fraisier.

Une fois les pétales infectés, trois types de dommages peuvent survenir :

- Le champignon peut entrer dans la fleur avant même que le fruit ne se développe. Il s’étend alors rapidement au pédoncule du fruit, ce qui provoque sa désintégration. A moins d’être un bon observateur et de passer son temps à regarder sous les feuilles, ce type de dommage est difficile à détecter la plupart du temps. Dans une année très humide, les pertes de ce type, c’est-à-dire avant la mise à fruit, peuvent faire perdre la moitié de la récolte.

- Le champignon pénètre à l’intérieur du calice (enveloppe extérieure de la fleur) et le rend sec, brun et friable. Cela peut se produire à n’importe quel moment dans le développement du fruit. Lorsque le fruit est encore vert, cela peut détruire seulement le calice ou, plus rarement, faire pourrir le fruit.

- Le champignon s’étend des pétales morts à la base du calice où il devient passif mais toujours vivant. C’est ce type de dommage qui est le plus important car c’est ainsi que la pourriture grise se retrouve sur les fruits après la récolte. Les dommages occasionnés sont donc avant tout la pourriture des fruits plus rapide, comme en témoigne l’apparition d’un duvet gris sur les fruits atteints. Des infections secondaires peuvent également se produire par des blessures microscopiques sur les fruits après la récolte.

A noter que les fleurs affectées par la gelée sont des victimes idéales pour le Botrytis et peuvent donc servir de point de départ pour l’infection. Les dégâts sur la partie supérieure du rhizome sont préjudiciables. Lorsque le rhizome est atteint, le botrytis peut provoquer soit la mort totale de la plante, soit le départ de bourgeons axillaires localisés sur la partie inférieure du rhizome.

Stratégie de lutte contre le Botrytis

La mise en place de bonnes pratiques culturales dans les parcelles permet de réduire considérablement le recours aux fongicides.

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