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Fruits Rouges

acarien prédateur Phytoseiulus persimilis.

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pulations plus importantes avec moins de dommages,

• Elimination des mauvaises herbes qui peuvent abriter les acariens.

• Elimination et évacuation des vieilles feuilles (en cours de culture et en fin d’hiver)

Lutte biologique et respect des traitements avant les lâchers

La lutte biologique contre les ravageurs repose sur des connaissances approfondies de la biologie et l’écologie des insectes ravageurs et de leurs ennemis naturels (auxiliaires). De ce fait, l’assistance d’une société spécialisée est souhaitable. Pour des producteurs disposant d’une superficie suffisamment importante, un cadre supérieure dédié à cette fin est vivement recommandé.

La famille d’acariens prédateurs Phytoseiides (e.a. Phytoseiulus persimilis) est largement reconnue pour son action prédatrice efficace vis-à-vis des acariens ravageurs de la famille des Tétranyques. Les lâchers doivent être programmés dans la mesure du possible en préventif et dirigés après par le système de surveillance pour cibler les endroits à risque ou infestés (foyers). Le producteur doit respecter certaines restrictions et recommandations en matière d’utilisation des pesticides avant et après les lâchers. Toute négligence à ce niveau risque de mettre en péril l’installation des auxiliaires et par conséquent toute la stratégie. Toujours dans le cadre de la lutte biologique, il existe également sur le marché des biopesticides d’origines botaniques ou microbiens qui induisent un important taux de mortalité et qui peuvent être utilisés en alternance avec les acaricides chimiques. Des études ont montré que certains biopesticides présentent l’avantage d’être efficaces sur les acariens ravageurs T. urticae, tout en préservant leurs ennemis comme P. persimili et autres ennemis indigènes, naturellement présents dans les cultures.

La lutte chimique

Compte tenu de la difficulté de la maitrise de l’ensemble des paramètres dans une culture, il arrive que les ravageurs dépassent le seuil de tolérance avant qu’ils ne soient maitrisés par les moyens de lutte précités ou qu’ils ne soient maitrisables que chimiquement. Dans ces situations, le recours à un traitement chimique s’impose. Le choix du produit et du moment d’application et la dose doivent être raisonnés selon la situation de la culture (niveau d’installation des auxiliaires, climat, niveau des autres ravageurs) et selon la liste des pesticides autorisés. Avant d’avoir recours à des interventions généralisées, il vaut mieux privilégier les traitements localisés si le ravageur se développe en foyers comme les acariens ou profiter de l’intersaison après récolte pour procéder à l’assainissement.

Les experts de la protection des cultures recommandent de pratiquer une lutte chimique raisonnée basée sur :

- le choix de produits appropriés (ovicide, larvicide, adulticide) en fonction des stades de développement des acariens.

- l’alternance de produits de différentes familles chimiques. Des applications répétées du même acaricide peuvent entraîner le développement d’une résistance au produit chimique et une maîtrise réduite ou inexistante du ravageur.

Au Maroc, 43 produits sont homologués contre les acariens du fraisier dont certains sont purement acaricides et d’autres à effet combiné acaricides-insecticides. Mais quand on examine de plus près la liste on constate qu’il y a très peu de molécules actives et que la moitié de ces produits sont à base d’abamectine. Or les producteurs commencent à relever un début de résistance des acariens à cette molécule.

La lutte chimique raisonnée permet d’intervenir à deux niveaux

:

- Réduire la population d’acariens Tetranyques avant le lâcher des auxiliaires avec des matières actives acaricides à faible persistance.

- Réduire les populations d’acariens après le lâcher avec des matières actives compatibles, si on remarque après le monitoring que les agents de contrôles biologiques n’arrivent pas à maintenir les acariens au niveau souhaité.

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