Mutualistes N°353 - MCA

AVRIL 2022 - TRIMESTRIEL 1,88 € - ISSN : 0154-8530

MAGAZINE DE PRÉVENTION SANTÉ - N°353

Les recettes d'une alimentation durable

ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

MCA

Choisir une bonne mutuelle n'est pas un exercice facile

INSUFFISANCE CARDIAQUE

Ne pas s'avouer vaincu

ÉDITO

A

vec une campagne présidentielle française bouleversée par la guerre en Ukraine, l’urgence de la situation a dévié les débats démocratiques et les nouveaux défis que la France se préparait à aborder, notamment avec la reconstruction de son modèle de santé arrivant à la fin de son cycle.

Imaginer le futur en créant les solutions de demain, bâtir une politique globale de prévention, lutter contre les inégalités d’accès aux soins, favoriser l’autonomie des personnes dépendantes et garantir leur sécurité, doivent faire partie des axes à prioriser.

Ensemble, nous pouvons construire notre avenir. À la MCA, vous, nos adhérents, êtes au cœur de nos préoccupations quotidiennes et nous ne cessons de nous mobiliser pour vous garantir un service pertinent. De nombreuses évolutions technologiques facilitent votre quotidien, accélèrent vos démarches et font place à de nouvelles logiques. Des experts sont à votre service, vous accompagnent pour mieux appréhender ces changements et vous aident à vous familiariser aux nouveaux outils mis à votre disposition. En agence commerciale ou par téléphone, nos chargés de clientèle sont bien plus que des voix anonymes. Ce sont des hommes et des femmes qui vous offrent un réel accueil de proximité et se mobilisent en permanence pour assurer un relais de qualité, apporter une réponse personnalisée et avisée à vos questions (p. 5).

Un problème de santé ? Une question d’ordre médical ? La plateforme de téléconsultation médicale Medaviz est joignable 24 h/24 et 7 j/7. Vous serez mis en relation avec un professionnel de santé, sans frais, en moins de 3 minutes et une ordonnance pourra vous être délivrée en cas de besoin (p. 6).

La MCA soutient les personnes âgées en faisant un don à l’Ehpad de Richwiller ! Considérés comme une solution pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées dépendantes, deux Tovertafel (tables de projection interactives) et un tricycle électrique destiné à la promenade ont été achetés et offrent des moments de divertissement et de soins ludiques aux résidents présentant des troubles cognitifs (p. 7).

Oxygénez-vous, bougez ou découvrez sans vous fatiguer ! Grâce au Multi Pass, en réservant le studio de Châtel (p. 8), vous bénéficierez d’un accès illimité à de nombreuses activités dans l’ensemble du domaine des Portes du Soleil. Avant de partir, pensez à vous assurer avec Vitalmut en cas d’accident survenant au cours de vos loisirs. Pour une souscription à l’année, vous avez la possibilité de télécharger la nouvelle application Gabriel et de partager votre géolocalisation avec vos proches durant vos activités (p. 9). Vous bénéficierez ainsi d’une assistance en cas de maladie ou d’accident en France ou à l’étranger (voir conditions sur notre site internet).

Le Président, Éric BILLIET

Mutualistes, n° 353, avril, mai, juin 2022. Trimestriel d’informations mutualistes et sociales édité par Ciem, Coopérative d’information et d’édition mutualiste, pour Utema (organisme régi par le Code de la mutualité). 12, rue de l’Église, 75015 Paris. Tél. 01 44 49 61 00. Ciem.fr. • Directeur de la publication : Gérard Quittard, président de la Ciem.• Directeur délégué aux publications : Philippe Marchal, administrateur. • Directrice des rédactions : Laurence Hamon, directrice générale de la Ciem. • Rédactrice en chef : Anne-Sophie Prévost. • Secrétaire de rédaction : Bérénice Claude • Rédacteurs : Violaine Chatal, Isabelle Coston, Benoît Saint-Sever, Léa Vandeputte, Céline Durr, Anne-Sophie Glover-Bondeau et Hélène Joubert. • Réalisation graphique : Delphine Colas. • Impression : Maury Imprimeur SAS, rue du Général-Patton, ZI, 45330 Malesherbes. • Couverture © Shutterstock. Ce numéro 353 de « Mutualistes, Objectif et Action » de 24 pages comprend : une couverture et deux pages spéciales (3 et 4) pour la Mutuelle Saint-Aubannaise ; une couverture et deux pages spéciales (3 et 4) pour Memf ; une couverture et neuf pages spéciales (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10) pour MCA ; une couverture et six pages spéciales (3, 4, 5, 6, 7 et 8) pour MIP. Commission paritaire : 0723 M. 06546. Dépôt légal : janvier 2022. © Mutualistes, Objectif et Action, 2022. Reproduction interdite sans autorisation.

Origine du papier : Leipzig (Allemagne) • Taux de fibres recyclées : 100 %. Ce magazine est imprimé avec des encres blanches sur un papier porteur de l’écolabel européen et de l’écolabel allemand Ange bleu (der Blaue Engel). « Eutrophisation » ou « Impact de l’eau » : PTot 0,002 kg/tonne de papier. Prix du numéro : 1,88 €. Abonnement annuel : 7,50 € (4 numéros par an) à souscrire auprès de la Ciem, 12, rue de l’Église, 75015 Paris. Cet envoi comporte un encart rédactionnel de 68 pages, « Bénévolat, s’engager au service des autres », pour les lecteurs de MIP.

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14-17

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Sommaire 4-11 // ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE 12-13 // MÉDECINE ■ Insuffisance cardiaque, ne pas s’avouer vaincu !

14-17 // DOSSIER

Les recettes d’une alimentation durable

18 // PSYCHO ■ Apprendre à sortir de la dépendance affective

22 // ENGAGEMENT Un quadrathlon pour aider les femmes à se reconstruire

■

19 // SYSTÈME DE SOINS ■ Comprendre le forfait patient urgences

23 // PRATIQUE

Travaux en vue :

à quoi m’engage un devis ?

20-21 // HISTOIRE ■ Comment sont nées les urgences ?

Retrouvez votre magazine Mutualistes sur

@Mutualistes et sur

@Mutualistes.infos ©Shutterstock

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ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

La fin du premier trimestre 2022 est déjà là… À l’issue de cette cinquième vague de Covid-19 et de son fameux variant Omicron, la MCA s’est une nouvelle fois adaptée à la situation pour respecter le nouveau protocole sanitaire, en proposant une organisation partielle en télétravail pour ses collaborateurs. Il faut cependant reconnaitre que nos équipes ont été fortement perturbées par les incidences liées aux arrêts maladies Covid-19, à la gestion des cas contacts, à la difficile conciliation des vies personnelles et professionnelles lors de fermeture des crèches et des écoles, et à une carence de ressources humaines atteignant près de 10 % par moments… Au bout de quelques

semaines, l’horizon a fini par s’éclaircir et une trêve progressive s’est installée avec un ralentissement des cas de contamination et le retour à une certaine normalité. Mais ne l’oublions pas, chaque nouvelle épreuve doit nous permettre de grandir… Cette période perturbée qui vient de s’achever a été bénéfique sur plusieurs points. Une fois de plus notre agilité, l’implication de nos salariés et nos investissements technologiques, ont permis de surmonter ce cap difficile sans dégrader notre qualité de service à nos chers adhérents et en accordant un délai de réponse à leurs sollicitations qui a su rester honorable eu égard au contexte traversé.

En dehors de cette situation pandémique, durant cette première partie de l’année, une énergie importante a été consacrée à la refonte de notre système d’information par notre équipe informatique.

Véritable axe prioritaire tant au niveau de la sécurité qu’en ce qui concerne l’amélioration de l’efficacité de nos services, ce projet a pu être finalisé et est actuellement en cours de déploiement.

Toujours sur ce sujet digital et informatique, un nouveau cap va être franchi dans les semaines à venir : la fluidité de votre parcours adhérent.

Pour mieux vous servir et vous accompagner à chacun des moments de la vie du contrat, nous nous devons de vous proposer de simplifier vos demandes et vos transmissions de documents, d’accélérer les paiements, de développer notre relation privilégiée au-delà des simples remboursements de soins, en proposant de nouvelles fonctionnalités plus intuitives sur vos espaces privilèges internet ou via l’application mobile MCA. Là aussi, il est indiscutable que l’effet « Covid » et ses confinements successifs ont aussi profondément changé les habitudes et usages de chacun d’entre nous. L’accélération du besoin de la dématérialisation et l’immédiateté de la transmission devaient conduire la MCA à faciliter cet aiguillage de demandes et de sollicitations pour plus de réactivité et de satisfaction pour nos bénéficiaires.

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Et comme chaque saison s’accompagne de petits maux, n’hésitez pas à consulter les conseils diffusés dans les différentes thématiques présentes sur votre espace privilège.

Autre service que la MCA continue de proposer en 2022 à l’ensemble de ses personnes protégées : la téléconsultation médicale Medaviz.

Avec un temps d’attente moyen de moins d’une minute pour être mis en relation avec un médecin, assorti d’une note de satisfaction de 4,5/5 donnée par les utilisateurs MCA, force est de constater que cet accompagnement supplémentaire est un atout indéniable dans la couverture santé proposée.

En témoignent, les commentaires rédigés par certains d’entre vous : « Réponse rapide et adaptée ayant permis l'orientation vers un professionnel dédié. » « Cela s'est très bien passé. J'ai exposé mon problème (rage de dents), j'ai demandé une prescription d'antibiotiques, le médecin m'a posé quelques questions, m'a confirmé qu'il fallait d'abord résorber l'infection et m'a prescrit le médicament par ordonnance reçu sur le champ dans ma boîte mail. » « Parfait, professionnel et réactif. Ça évite des longues heures d'attente chez le médecin, et surtout de contaminer les autres personnes. » « Contact très rapide avec un médecin. » « Ça s’est très très bien passé ! Le docteur a été très à l’écoute et très clair. » « Très bonne écoute et compréhension du médecin. » « J'ai été victime d'une grosse crise d'angoisse en pleine nuit, et mon médecin généraliste ne pouvait pas me recevoir avant 5 jours.

Grâce à Medaviz j'ai pu joindre un médecin très rapidement (quelques minutes à peine). Il a été à mon écoute et a pu me prescrire un traitement adapté. J'ai non seulement évité un déplacement, mais aussi la longue attente dans la salle d'attente de mon médecin traitant. » Alors, n’hésitez plus, en cas de besoin, c’est simple comme un coup de fil !

Mais avec ces beaux jours qui s’annoncent plus lumineux, avec une brise plus douce, nous espérons que toutes ces sources d’optimisme et de positivité vous accompagnent et vous animent. Nous vous souhaitons ainsi un beau printemps et reviendrons sans nul doute vers vous lors du prochain numéro avec des notes positives supplémentaires !

Choisir une bonne mutuelle n’est pas un exercice facile Comparateurs de prix, exemples de remboursements, documents d’information sur le produit d’assurance (DIPA) ou tableaux de garanties, ces éléments qui entendent faciliter la compréhension et le choix des garanties santé proposées dans les contrats d’assurance aident-ils vraiment à se décider ?

Une relation de plus de 60 ans À la Mutuelle Complémentaire d’Alsace (MCA), près de 124 000 personnes protégées bénéficient de garanties adaptées à leurs besoins et continuent de choisir nos produits depuis plus de soixante ans. Et parce que cette relation nous est chère, nous tenons à récompenser cette fidélité avec des garanties étendues.

maternité, fin de contrat, portabilité, prévoyance retraite, etc.).

Nos chargés d’affaires sont disponibles, accessibles et se mobilisent aux côtés des décideurs pour les écouter, les conseiller et leur apporter des solutions.

Que vous ayez souscrit un contrat individuel ou collectif, nos chargés de clientèle vous accueilleront dans nos agences situées à Colmar, Mulhouse et Strasbourg, et nos téléconseillers répondront à vos questions par téléphone. Pour faciliter vos échanges et accélérer vos prises en charge, communiquez avec nos gestionnaires via votre Espace Privilège. Connectez-vous sur www.mc-alsace.fr et rendez-vous sur votre messagerie MCA.

Répartition géographique de nos adhérents en proportion des personnes protégées

Pourquoi nos adhérents nous font-ils confiance ?

Actrice locale incontournable du Grand Est, la MCA assure aussi une couverture géographique à l’échelle nationale, ainsi que sur les territoires d’Outre-Mer. Que vous soyez colmarien (68), colmarsien (04) ou tahitien, nos équipes basées en Alsace vous offriront le meilleur service et un remboursement de vos prestations dans les meilleurs délais, dans le cadre de la télétransmission. Reconnus pour leur sérieux et leur professionnalisme, nos experts œuvrent au quotidien pour vous apporter des solutions, réduire les durées de traitement de vos documents et répondre à chacun de vos appels.

Plus de 2 400 collectivités nous ont dit oui Bien plus qu’une mutuelle, la MCA est un véritable partenaire qui accompagne les dirigeants d’entreprises et salariés dans leurs démarches quotidiennes liées à leur contrat santé (congé

Retrouver nos agences : • COLMAR Quai de la Sinn 8 rue du Rempart 03 68 11 01 50

• MULHOUSE 5 bd de l’Europe 03 89 56 45 66

• STRASBOURG 4 rue du Marché 03 88 15 25 80

Accueil téléphonique : 03 89 20 80 00 info@mc-alsace.fr

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ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

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Don à l’Ehpad de Richwiller Vieillir oui, mais sereinement et en forme ! Garder intactes ses facultés de réflexion et de mobilité est essentiel lorsque l’on vieillit. Sortir de l’isolement grâce à des technologies innovantes, se mouvoir en duo sans se fatiguer : la MCA est heureuse de pouvoir contribuer au développement de la vie sociale et active des résidents de l’Ehpad de Richwiller en participant au financement de l’achat d’un tricycle à assistance électrique et de deux Tovertafel. Ces tables pédagogiques permettent de stimuler de nombreuses facultés : physiques, cognitives, sociales et émotionnelles par des expériences mêlant l’image, le son, le toucher ou la mémoire. Grâce à ces outils de lien et de partage, les pensionnaires de l’Ehpad de Richwiller vont, sans aucun doute, s’épanouir pleinement, retrouver des sensations simples mais ô combien nécessaires pour avoir la satisfaction de se sentir acteur de leur quotidien.

Partenariat avec un club de basket La MCA est partenaire du KABCA (Kayserberg-Ammerschwihr Basket Centre Alsace). Ce club de Nationale 1, d’environ 200 licenciés, met en avant la formation des équipes de jeunes et le partage des valeurs du sport dans un esprit d’engagement civique.

Assurant son rôle d’acteur économique local, la MCA soutient cette association dans son projet de développement et intègre le réseau des quelque 90 partenaires du club. La MCA met en avant la prévention de la santé par le sport et promeut l’activité physique régulière.

Renseignez-vous auprès de nos agences, nos garanties de complémentaire santé peuvent intégrer une prise en charge de la pratique sportive : licence sportive, abonnement piscine ou salle de sport, inscription à une course, etc.

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Avis à nos délégués L’assemblée générale de la MCA se tiendra cette année le 9 juin 2022.

Réservez dès à présent cette date de rencontre, en matinée, à La Vigneraie de Wettolsheim.

La convocation et les modalités de participation vous seront communiquées ultérieurement.

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ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

Le printemps à Châtel La MCA est propriétaire d’un studio dans la résidence Les Iris à Châtel (Haute-Savoie).

Ce studio, récemment rénové, est composé d’un séjour avec canapé-lit clic-clac, d’une kitchenette, d’une cabine avec deux lits, d’une salle de bain, d’un w.-c., d’un balcon, d’une cave, le tout complètement équipé pour quatre personnes. La location est proposée aux adhérents de la MCA uniquement.

Les réservations sont à adresser au secrétariat de direction de la MCA (Tél. : 03 89 20 80 06).

Les inscriptions seront retenues dans l’ordre d’arrivée. La réservation deviendra définitive après versement d’un acompte de 77 € par séjour, libellé à l’ordre d’IMMOBILIÈRE DU VAL. Les locations sont du samedi à partir de 16 heures jusqu’au samedi suivant à 10 heures.

Le linge de toilette, les torchons de cuisine, les draps ne sont pas fournis.

PÉRIODES PRINTEMPS/ÉTÉ 2022 (tarifs 2021 maintenus)

TARIF/SEMAINE

Semaine du 05/06 au 08/07/2022*

285 €

Semaine du 09/07 au 30/07/2022

360 €

Semaine du 30/07 au 20/08/2022

430 €

Semaine du 20/08 au 27/08/2022

360 €

Semaine du 27/08 au 25/09/2022

285 €

*En raison du passage du Tour de France, la location de cette semaine se termine exceptionnellement le vendredi.

Nota : animaux admis avec un supplément de 20 €/semaine

Encore plus d’avantages avec la MCA La MCA participant à l’opération « MULTI PASS Portes du Soleil », dans le cadre d’un séjour dans ce studio, les vacanciers peuvent profiter d’un accès illimité à plus de 60 activités avec un avantage tarifaire. N’hésitez pas à consulter le site internet www.chatel.com où vous trouverez prochainement toutes les informations requises.

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UNE APPLI INNOVANTE POUR LE SPORT ...

... gratuite et réservée aux adhésions à l’année « Un oeil sur moi » Partagez votre géolocalisation avec vos proches pendant une activité pour plus de sécurité.

« Je me géolocalise» Recevez un SMS contenant les coordonnées géographiques de votre dernière position connue, alerte géolocalisée envoyée également à vos proches si souhaité.

« Appel d’urgence » Mauvaise chute ou situation dangereuse ? Vous êtes mis en contact avec les secours du pays dans lequel vous êtes géolocalisé.

« Où sont-ils ? » Accédez à la géolocalisation de vos proches à tout instant, c’est plus facile pour se retrouver !

« Je pars en voyage » Retrouvez les détails de votre couverture à l’étranger ainsi que de multiples conseils.

Grâce à votre carnet de voyage, partagez des photos et des messages qui font toujours plaisir à vos proches !

« Mon assistance » Contactez rapidement votre assistance 7j/7, 24h/24, vous serez automatiquement reconnu et géolocalisé* pour vous venir en aide au plus vite en cas de maladie ou d’accident.

(*) Si la géolocalisation est activée et s’il y a du réseau internet sur le lieu de votre appel.

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ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

Conseils  Gabriel est une application pour vous venir en aide rapidement : pensez à laisser la géolocalisation de votre smartphone et de votre application active.  Positionner l’application Gabriel de manière visible sur votre mobile pour y accéder rapidement en cas d’urgence.  Téléchargez l’application dès souscription de votre contrat et avant votre départ en voyage.

Comment télécharger l’application ?

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Souscrivez l’assurance Sports Loisirs en tarif annuel et obtenez un code d’activation.

Retrouvez l’application sur votre store Apple ou Androïd.

Téléchargez Gabriel et saississez votre code d’activation.

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ACTUALITÉ DE LA MUTUELLE

Audioprothèses : orientez-vous vers un professionnel reconnu

La perte d’audition peut survenir à tout âge.

N’attendez pas pour vous faire aider.

P

armi les nombreuses conséquences de cette crise sanitaire, on peut souligner que le port du masque complique la compréhension de la parole, accentuant les problèmes d’audition. En fonction des situations, une partie des Français rencontre ainsi des difficultés de compréhension de la parole, et près d’un tiers d’entre eux ont parfois du mal à entendre les autres lors d’interactions du quotidien : que ce soit lors des réunions de télétravail pour les actifs concernés, durant les conversations au téléphone, lors de l’écoute de la télévision ou de la radio et dans le cadre familial, ou pendant les repas de famille. Force est de constater que la perte auditive ne concerne pas que les personnes âgées, mais peut occasionner une gêne à tout âge.

S’orienter vers la bonne personne Lorsque la perte d’audition devient trop importante et qu’on a pris la décision de s’équiper, il est important de s’orienter vers le bon professionnel. La MCA a toujours prôné la liberté de choix à ses adhérents en s’interdisant

de favoriser un professionnel de santé plutôt qu’un autre.

Elle continue toujours dans cette voie en ne contraignant pas ses adhérents à passer par un réseau professionnel.

Conseils utiles pour bien s’équiper Ceci n’empêche pas d’attirer l’attention sur un certain nombre de points de vigilance pour éviter de mettre ses bénéficiaires dans des situations difficiles. Par exemple, ce pourrait être le cas si un adhérent s’équipait d’audioprothèses dans des boutiques éphémères telles qu’elles ont tendance à fleurir dans les rues de certaines grandes villes. Aussi, avant de franchir le cap de l’achat, il est important de s’assurer que le professionnel a bien pignon sur rue depuis quelque temps et qu’il ne risque pas de baisser son rideau dans les prochaines semaines. Cette alerte ne vise pas un problème de qualité, mais surtout un service après-vente indispensable. En effet, ces équipements censés durer quatre ans, et si petits soient-ils, ont besoin de réglages ponctuels et réguliers en plus d’entretiens rapprochés qui sont, pour certains, intégrés au prix de vente initial.

En cas de disparition du vendeur… il ne sera pas facile de trouver un professionnel susceptible de prendre la relève, qui facturera ses services en toute légitimité.

Alors, un seul conseil : faites le bon choix !

©Shutterstock

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MÉDECINE

Insuffisance cardiaque,

ne pas s’avouer vaincu !

Nouveaux traitements, parcours de soins optimisés, réadaptation cardiaque, essor de la télémédecine : si le nombre de personnes touchées par l’insuffisance cardiaque ne cesse de progresser, sa prise en charge évolue considérablement.

S

i méconnue du grand public et pourtant si fréquente. Environ 1,2 million de personnes souffrent d’insuff isance cardiaque en France. On compte 120 000 nouveaux cas dépistés chaque année et ce chiffre augmente de 25 % tous les quatre ans, « en raison principalement du vieillissement de la population mais aussi par le biais de maladies pourvoyeuses d’insuffisance cardiaque comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, qui sont en augmentation dans la population, indique le D r Pierre Sabouret, cardiologue, président du Collège national des cardiologues français. De plus, l’insuffisance rénale, en hausse elle aussi, expose à une multiplication des cas d’insuffisance cardiaque. » Dans l’insuffisance cardiaque, la « pompe cardiaque » est devenue incapable de fournir un débit sanguin satisfaisant aux besoins de l’organisme. Au long cours, elle se répercute sur l’ensemble des organes rénaux, digestifs ou musculaires. Cette maladie chronique peut être très handicapante et ponctuée d’épisodes d’aggravation nécessitant une hospitalisation.

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L’insuffisance cardiaque, chez les femmes aussi

Si l’insuffisance cardiaque au féminin se manifeste plus tardivement (75-85 ans contre 65-75 ans), autant de femmes que d’hommes en souffrent, probablement parce que tous partagent les mêmes facteurs de risque comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le tabagisme ou le surpoids. « Cependant, l’insuffisance cardiaque étant souvent une maladie du sujet âgé, les femmes insuffisantes cardiaques sont in fine un peu plus nombreuses que les hommes », fait remarquer le Dr Florence Beauvais, médecin cardiologue (hôpital Lariboisière, AP-HP, Paris).

Autre particularité : les causes de la maladie diffèrent entre les sexes. Alors que les hommes développent plutôt une insuffisance cardiaque à la suite d’un infarctus du myocarde, les femmes insuffisantes cardiaques sont plutôt hypertendues ou souffrent de troubles du rythme comme la fibrillation auriculaire.

Quant à la prise en charge, des inégalités de sexe en matière de soins existent, même si elles tendent à se réduire. Chez les femmes, des symptômes atypiques, comme des palpitations, des douleurs abdominales, des malaises ou des syndromes confusionnels peuvent engendrer un retard de diagnostic. On leur proposerait moins souvent des traitements médicamenteux efficaces ou des procédures interventionnelles et chirurgicales. Un âge plus avancé, une moins bonne tolérance médicamenteuse sont quelques-unes des explications avancées. Néanmoins, la prise en charge de l’insuffisance cardiaque a fait de gros progrès et les femmes en tirent profit. Pour tous, le traitement repose sur une polythérapie médicamenteuse,

des mesures diététiques (limiter les graisses saturées, le sel, les liquides, etc.), une activité physique initiée notamment lors de la réadaptation cardiaque.

Traiter précocement, une course contre la montre

INSUFFISANT CARDIAQUE SANS LE SAVOIR ? EPOF !

Pour penser à l’insuffisance cardiaque, le groupe insuffisance cardiaque et cardiomyopathies (GICC) de la Société française de cardiologie a créé l’acronyme EPOF. Il résume les quatre signes de la maladie : E pour « essoufflement disproportionné par rapport à l’effort », P pour « prise de poids rapide », O pour « œdèmes », F pour « fatigue excessive ».

Des palpitations, des douleurs abdominales, des malaises et des syndromes confusionnels chez les personnes âgées peuvent aussi être présents.

Des symptômes non spécifiques et une dysfonction diastolique du ventricule gauche du cœur – conséquence d’un muscle cardiaque épaissi, rigidifié, responsable d’un volume réduit de sang, par la suite envoyé dans l’organisme – qui ne se manifestent que tardivement font de l’insuffisance cardiaque une maladie insidieuse. « D’où un sous-diagnostic important ou un retard au diagnostic, regrette le Dr Sabouret, alors qu’il est primordial pour le La télésurveillance patient de bénéficier d’un traitement optimal le plus n’est plus en option précocement possible. » Par ailleurs, préserver son cœur, Après une hospitalisation pour décompensation aiguë c’est aussi prendre soin de ses reins, comme l’explique le d’insuffisance cardiaque, 25 % des malades sont réhoscardiologue : « Cœur et rein sont intimement liés dans le pitalisés à trois mois et 45 % dans l’année. Afin de réduire cadre de la régulation cardiovasculaire. Lorsque l’on préserve ces chiffres, la télésurveillance est une solution. Elle est le cœur ou le rein, on protège donc l’autre organe. » testée depuis quelques années dans le cadre du programme Cinq classes thérapeutiques de l’insuffisance ETAPES*, une expérience qui se terminera cardiaque sont efficaces, dans l’optique de en juillet 2022. Il s’agit d’évaluer la faisabilité stabiliser la maladie ou du moins d’en ralentir et l’intérêt de la surveillance à distance des 270 clubs « cœur l’évolution, le plus souvent prescrites conjoinpatients souffrant d’insuffisance cardiaque, et santé » répartis au moyen d’outils connectés qui les relient à tement à des diurétiques. Outre les médicasur l’ensemble leurs soignants, à l’hôpital et en ville. En dépit ments, des solutions spécifiques existent, du territoire de difficultés d’organisation, l’expérience est comme les défibrillateurs cardiaques imaccueillent jugée concluante et la télésurveillance sera plantables ou le traitement des anomalies 18 000 patients accessible à partir du 1er août 2022, le cahier responsables de l’insuffisance cardiaque chaque année. (traitement de la maladie des artères du des charges et le remboursement étant encore cœur, remplacement des valves cardiaques, réduction en attente. « L’insuffisance cardiaque est un modèle pour de l’hypertrophie de la paroi du cœur par alcoolisation l’expérimentation de la télésurveillance, explique le septale, transplantation cardiaque).

Pr Damien Logeart, cardiologue (hôpital Lariboisière, AP-HP, Paris), et nous "télésurveillons" en particulier les patients les plus déséquilibrés du point de vue de la malaLa réadaptation cardiaque die. » La surveillance à distance d’un patient insuffisant pour entretenir la motivation cardiaque nécessite a minima un outil connecté, comme La réadaptation cardiaque est un temps nécessaire pour une balance, souvent associée à un auto-questionnaire repenser son mode de vie. Elle permet de mettre le pied à portant sur les symptômes comme une toux nocturne, l’étrier à des patients parfois sédentaires et/ou inquiets afin une dyspnée (essoufflement), une prise de poids rapide, qu’ils effectuent une activité physique régulière, encadrée etc. « Les réponses à l’auto-questionnaire sont analysées et adaptée, dont un réentraînement à l’effort, indispensable par les algorithmes, poursuit-il, lesquels peuvent générer à leur état. L’objectif est qu’ils adoptent les règles d’une des alertes auprès du prestataire qui les relaie au médecin bonne hygiène de vie et qu’ils soient observants de leur ou au service prescripteur. » D’autres outils connectés traitement, grâce à des séances d’éducation thérapeutique viendront peut-être étoffer l’arsenal de la télésurveillance (ETP). Insuffisamment proposée mais aussi trop peu dans l’insuffisance cardiaque, comme des gilets bardés suivie, même si la situation s’améliore année après année, de capteurs indiquant la fréquence cardiaque, la tempéla réadaptation est accessible à seulement 15 à 25 % des patients cardiaques coronariens ou insuffisants cardiaques. rature, la saturation en oxygène, un tensiomètre ou un Et pourtant, elle a fait ses preuves : elle améliore la capacité électrocardiogramme. d’effort et la qualité de vie pendant plusieurs années, retarde Hélène Joubert la progression de la maladie et réduit le risque de décès et * Expérimentations de télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé d’hospitalisation, entre 10 et 20 % selon les études.

©Shutterstock

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DOSSIER

Les recettes d’une alimentation durable L’agriculture génère un tiers des émissions mondiales de CO2. Heureusement, des solutions existent pour réduire cet impact, notamment en transformant en profondeur notre système alimentaire. Découvrez comment, à petits pas, modifier le contenu de nos assiettes peut sauver la planète.

Dossier réalisé par Céline Durr

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MUTUALISTES 353

L’ASSIETTE E

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Pollution de l’air et des sols, diminution des ressources en eau, déclin de la biodiversité… Le contenu de nos assiettes a plus d’impact sur le réchauffement climatique que les secteurs des transports ou de l’habitat. En France, l’alimentation représente à elle seule 36 % des émissions de gaz à effet de serre.

Face à la montée en puissance des préoccupations environnementales, l’alimentation durable séduit de plus en plus les consommateurs. Et pour cause. Bénéfique pour la planète, elle l’est aussi pour la santé. Obésité, diabète, maladie cardiovasculaire, etc. : les pathologies liées à une mauvaise alimentation sont responsables d’un décès sur cinq dans le monde. Aujourd’hui plus que jamais, consommer sain, local et éthique est une priorité. Une tendance que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. D’après une enquête Ifop réalisée en avril 2020, 82 % des Français déclaraient vouloir continuer à acheter plus de produits locaux après la crise.

Pour autant, changer ses habitudes alimentaires peut vite devenir un parcours du combattant.

Suivez nos pistes pour adopter les bons réflexes.

Stop au gaspillage alimentaire C’est l’objectif numéro 1 de la loi Garot, adoptée le 11 février 2016. Elle contraint les magasins alimentaires de plus de 400 m2 à donner leurs invendus à une association caritative et leur interdit de « rendre impropres à la consommation des invendus encore consommables ». En 2018, cette loi a été étendue à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire. Objectif d’ici 2025 : diviser par deux le gaspillage alimentaire, estimé aujourd’hui à 10 millions de tonnes par an selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). À l’échelle individuelle, la chasse au gaspillage passe par des actions simples : établir une liste de courses, planifier ses menus, acheter en vrac, respecter la chaîne du froid, mais aussi cuisiner (et congeler) les restes ou pratiquer le compostage. La tendance culinaire qui a tout bon : le batch cooking, un terme

T DANS LE PR Manger mieux É en soutenant les producteurs de solution passait nos régions : et par les projets ali si la mentaires terri de la loi pour l’a toriaux (PAT ) ? venir de l’agricu Issus lture de 2014, cation de boos les PAT ont po ter l’agriculture ur volocale. Il en ex iste 200 en Fr ance.

Coup de proj ecteur sur le PAT du syndicat mixte Vendée Cœur Océan, regroupant 29 communes. Le projet commence en 2017 par un di agnostic auprès des rest aurants collect ifs. Objectif : les aider à intégrer plus de produits locaux da ns leurs menus . « Nous avons égalem ent mené une grande enquête auprès des acteurs de terrain – pr od ucteurs, ar tisan – afin de cerner s, restaurateur les freins au dé s veloppement de explique Katie s circuits cour ts Alleman, chargé », e de mission. Un fait émerger un état des lieux qu e difficulté : gr i ande région d’é manque de pr levage, la Vend oducteurs de fru ée its et légumes. La prévoit ainsi un phase 2 du PA plan d’action po T ur inciter les m planter dans la araîchers à s’im région. Des actio ns de sensibilisatio blic sont aussi développés : un n du grand pusite internet dé d’un calendrier dié, la distribut de saisonnalité ion et la création d’ tive des points une carte intera de vente à la fe crme.

∏

150 EUROS

PAR PERSONNE ET PAR AN : C’EST LE COÛT DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE POUR LES MÉNAGES.

∏ LE MARCHÉ BIO FRANÇAIS, EN HAUSSE DE 10,4 % EN 2020, IL OCCUPE LA DEUXIÈME PLACE DU CLASSEMENT EUROPÉEN, JUSTE DERRIÈRE L’ALLEMAGNE.

anglo-saxon pour décrire l’art de cuisiner ses repas à l’avance. Le principe : on lave, épluche et découpe les légumes dès le retour du marché, on précuit certains aliments (céréales, pommes de terre, légumineuses, etc.), on mitonne sauces, condiments, marinades pour la viande ou le poisson. Les préparations sont ensuite conservées hermétiquement au frigo, il ne reste plus qu’à les assembler le moment venu.

Tous locavores !

Le saviez-vous ? Un aliment hors saison et importé détient une empreinte carbone dix fois supérieure à un produit local et de saison.

Adopter une attitude écoresponsable, c’est donc dire adieu aux fraises et tomates en hiver.

Contrepied à la grande distribution, le locavorisme est en plein essor. Quésaco ?

Il s’agit de s’approvisionner uniquement dans un rayon de 150 à 250 km, avec des produits issus de l’agriculture raisonnée, durable et biologique, bien meilleurs pour la santé… et le portefeuille. Mission impossible ? Pas grâce aux Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne ou de proximité) : nées il y a vingt ans, il en existe plus de 2 000 dans l’Hexagone, comptant 250 000 adhérents.

Elles permettent aux consommateurs de

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DOSSIER

bénéficier de produits frais, locaux et de saison à un prix juste, et aux paysans d’avoir l’assurance d’écouler leur production grâce au prépaiement de leurs récoltes. Un dispositif gagnant-gagnant.

Pensez aussi aux sites comme Locavor.fr et Fraisetlocal.fr, qui répertorient les bonnes adresses près de chez vous.

La viande, à dose raisonnable

Grande productrice de gaz à effet de serre, gourmande en eau, source de souffrances animales : la viande rouge, plus que tout autre aliment, est pointée du doigt pour son impact environnemental. À titre d’exemple, 1 kg de viande bovine produit 35 kg d’équivalent carbone, contre 400 grammes pour 1 kg de légumes. Côté santé, il est admis qu’une consommation excessive de viande accroît le risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.

Le PNNS (Programme national nutrition santé) préconise de limiter à 500 grammes de viande (hors volaille) par semaine, soit l’équivalent de trois ou quatre steaks. Sans renoncer aux produits carnés,

on privilégie donc la qualité à la quantité, avec des viandes labellisées (Label Rouge, filières raisonnée ou biologique).

La bonne idée : instaurer un jour sans viande à la maison. Lancée en 2019 par des chercheurs du CNRS, l’opération Lundi Vert invite à remplacer chaque lundi la viande et le poisson. L’occasion d’explorer de nouveaux horizons culinaires.

Au menu : céréales complètes et légumineuses (lentilles, riches en fer, mais aussi haricots azuki, fèves et soja), excellentes sources de protéines.

Sans oublier les algues, aux qualités nutritionnelles exceptionnelles, dont la fameuse spiruline, encore plus protéinée que le bœuf, à saupoudrer généreusement sur salades et yaourts.

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applis qui changent la vie

Too Good To Go : l’appli star pour sauver des aliments de la poubelle.

Chaque jour, vous récupérez les invendus des commerçants et restaurateurs autour de chez vous.

RIEN NE SE PERD TOUT SE TRANSFORME : À VOS ÉCONOMES !

Créatrice du blog lacabane-antigaspi.com, Marie Cochard dévoile, dans son livre Les épluchures : tout ce que vous pouvez en faire, une foule d’astuces pour valoriser nos déchets végétaux. Elle nous explique : « Du trognon à la radicule en passant par les fanes et les arêtes de poissons : les détritus alimentaires sont des trésors que l’on peut recycler en cuisine, au jardin, en produits de beauté ou d’entretien. Au potager les coquilles d’œufs pillées sont efficaces pour protéger les plants de tomates du mildiou, les peaux de banane s’avèrent excellentes pour raviver le cuir, tandis que les écorces d’orange servent d’allume-feu naturel.

En cuisine, les possibilités sont infinies ! Ce qui m’amuse ? Préparer à mes invités un repas 100 % anti-gaspi : soupe de cosses de haricots, pesto de fenouil, quiche aux fanes de carottes et gelée de queues de cerises. C’est toujours un succès, les convives sont bluffés. » Les épluchures : tout ce que vous pouvez en faire, éditions Eyrolles, 19,90 €.

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HopHopFood : derrière cette appli de dons alimentaires entre particuliers, une association de bénévoles qui lutte contre la précarité alimentaire.

Zéro-Gâchis : référence les produits proches de leur date limite de consommation dans les supermarchés du coin, afin de vous les proposer à prix mini.

Frigo Magic : propose des idées de recettes faciles et rapides à réaliser avec vos fonds de placards et les restes du réfrigérateur. Fini le manque d’inspiration en cuisine ! À consommer : permet de suivre les dates de péremption de vos achats, de gérer vos stocks et d’établir une liste de courses efficace.

TROIS QUESTIONS À…

Christian Rémésy Ancien directeur de recherche à l’Inra, Christian Rémésy milite depuis quarante ans pour une nutrition équilibrée et une agriculture durable : « Le seul futur alimentaire possible », selon lui.

Vous êtes l’inventeur du concept de nutriécologie. En quoi cela consiste-t-il ?

C’est l’idée que la meilleure façon de bien se nourrir est aussi la plus efficace pour protéger l’environnement. Il est tout à fait possible de trouver un mode alimentaire satisfaisant pour l’homme et la planète. Cela suppose de repenser en profondeur la chaîne alimentaire. Je propose l’organisation d’États généraux de l’alimentation, l’implantation de ceintures de paysans autour des villes et la taxation des aliments ultratransformés comme on taxe les carburants.

Vous dénoncez les recommandations nutritionnelles officielles. Pourquoi sont-elles inefficaces ?

On ne construit pas un système alimentaire équilibré sur des arguments marketing, forcément réducteurs.

Même l’injonction des cinq légumes par jour est inexacte.

En réalité, il faudrait consommer quotidiennement une grande diversité de végétaux, au moins dix par jour, si possible cultivés de façon écologique dans des sols régénérés.

Quiz

Testez vos connaissances sur le gaspillage alimentaire : 1/ Quelle est la part de nourriture jetée au niveau mondial ?

A. 20 % B. 25 % C. 33 % 2/ Quel est l’aliment le plus gaspillé par les consommateurs ?

A. Le pain B. Les légumes C. Les fruits 3/ Jeter un pain rassis équivaut à : A. Tirer une chasse d’eau B. Prendre une douche C. Prendre un bain 4/ La viande bio émet… de carbone que la viande traditionnelle ?

A. Moins B. Plus C. Autant

Et pour la viande, que préconisez-vous ?

5/ Comment est fixée la DLC, la date limite de consommation ?

A. Par une directive européenne B. Par l’État C. Par le fabricant

En consommer en petite quantité, mais régulièrement.

Et varier les sources de protéines animales. L’idéal : trois portions par jour. Une portion, cela peut être un œuf, un morceau de fromage ou 100 grammes de viande rouge.

Réponses : 1/ Réponse C : 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées chaque année soit un tiers des aliments produits sur la planète.

2/ Réponse B : Les légumes représentent 31 % de la nourriture jetée.

3/ Réponse C : Il faut 1 000 litres d’eau pour produire un kilo de farine, chaque baguette jetée à la poubelle correspond à une baignoire entière.

La Nutriécologie, Christian Rémésy, Thierry Souccar Éditions, 19,90 €

4/ Réponse C : La culture bio utilise moins d’engrais chimiques, mais nécessite plus de surface agricole.

5/ Réponse C : C’est le fabricant qui détermine la durée de conservation.

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PSYCHO

Apprendre à sortir de la dépendance affective Besoin permanent d’être aimé et rassuré, la dépendance affective peut devenir handicapante. Quelles sont ses causes, ses manifestations et comment en venir à bout ?

Réponses et conseils d’une psychologue.

«P

rivée de l’attention de mes parents commerçants quand j’étais enfant, je me suis mariée très jeune, persuadée que j’avais rencontré l’âme sœur. Mais j’ai rapidement découvert que mon mari privilégiait sa carrière à notre vie de couple. Face à ce que je considérais comme de l’indifférence, j’ai développé une véritable dépression », explique Véronique, 45 ans, qui a découvert sur le tard qu’elle souffrait de dépendance affective.

Ce trouble de la personnalité concerne de nombreux Français, sans distinction entre les hommes et les femmes. « La dépendance affective se manifeste quand la relation devient une source de souffrance alors que, par essence, c’est une source de joie et d’épanouissement », selon Gwenaëlle Persiaux, psychologue clinicienne spécialisée dans les blessures d’attachement et auteure des ouvrages Guérir des blessures d’attachement et Coupé des autres, coupé de soi (éd. Eyrolles). Elle trouve souvent son origine dans l’enfance. Elle est liée à un manque de sécurité qui perturbe l’équilibre et l’échange avec le ou la partenaire. « Le plus souvent, les personnes dépendantes affectives n’ont pas pu développer un attachement suffisamment “secure” pour se sentir assez bien quand elles sont seules. C’est la raison

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pour laquelle elles ont besoin d’un autre pour les soutenir, les faire se sentir exister.

Sans l’autre, elles se sentent perdues, confuses, incapables », analyse la psychologue.

Anxiété relationnelle et manque d’estime de soi La dépendance affective prend différents visages. Sa principale manifestation est l’anxiété relationnelle. « L’autre occupe beaucoup l’esprit de la personne dépendante affective, qui a une insatisfaction permanente et qui envoie à son partenaire de nombreux SMS ou l’appelle souvent au téléphone », explique Gwenaëlle Persiaux, qui évoque aussi une jalousie excessive et un désir d’exclusivité. Autres manifestations fréquentes, le manque d’estime de soi et la comparaison fréquente avec d’autres personnes. Des symptômes qui empirent lors d’une rupture. « Peuvent alors apparaître des symptômes anxieux ou dépressifs, comme des crises d’angoisse, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des phobies, une dépression, des compulsions alimentaires ou autres (drogues, alcool) », note la spécialiste.

Heureusement, il est possible de vaincre la dépendance affective. Mais la plupart de ceux qui en souffrent n’en ont pas conscience. Une psychothérapie et, au besoin, un traitement

QUELLE DIFFÉRENCE AVEC LA PASSION ?

Si la passion est souvent exclusive et exigeante, elle n’est pas comparable avec la dépendance affective.

Ainsi, les dépendants affectifs ne sont jamais satisfaits de ce que leur partenaire leur donne, alors que les personnes concernées par la passion ne sont frustrées que par l’éloignement.

Les dépendants affectifs espèrent recevoir autant d’attention qu’ils en donnent, mais ce besoin n’est jamais assouvi. Frustrés, ils peuvent devenir aigris, voire désagréables, et parfois même cruels, à leurs dépens.

pharmacologique peuvent leur permettre de comprendre et de gérer leur handicap sentimental. « Mais, par soi-même, on peut aussi réparer beaucoup de choses.

En autosoin, il y a un cercle vertueux à mettre en place, qui consiste à retrouver de l’autonomie et la capacité à faire et à être seul, mais aussi à faire preuve de compréhension et de douceur avec la partie de soi qui a été blessée et qui est devenue dépendante », conseille Gwenaëlle Persiaux. Ce travail sur l’affirmation et l’autonomie est un petit – mais ô combien important – pas vers l’amour de soi !

Violaine Chatal

MUTUALISTES 353 © Shutterstock

SYSTÈME DE SOINS LE DEPUIS 022 2 R IE V 1ER JAN

Comprendre le forfait patient urgences Chaque personne qui se rend aux urgences, sans être hospitalisée, doit désormais payer le forfait patient urgences (FPU).

Le principe ? Un forfait unique quels que soient les soins reçus.

L’OBJECTIF

LE MONTANT

Simplifier

19,61 €

la procédure de facturation

Il comprend la consultation avec le médecin et les éventuels examens faits sur place.

QUI PAIE ?

Les complémentaires santé dans le cadre des contrats responsables Les patients quand ils n’ont pas souscrit à une assurance santé

Dans quels cas le FPU est-il minoré ou supprimé ?

Le FPU est réduit à 8,49 € pour : • les personnes reconnues en affection de longue durée (ALD) • les bénéficiaires d'une rente d'accident de travail ou d'une maladie professionnelle avec une incapacité inférieure aux deux tiers

Sont exonérés : • les bénéficiaires des prestations maternité • les titulaires d’une pension militaire d’invalidité • les invalides ayant un taux d'incapacité au moins égal aux deux tiers • les patients atteints de la Covid-19

• les mineurs victimes de violences sexuelles • les donneurs d’organe • les victimes d’actes de terrorisme • les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME) • les détenus

Photos : @Shutterstock

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HISTOIRE

Comment sont nés les services d’urgence ?

Aller chercher le malade ou le blessé là où il se trouve, lui porter secours, continuer les soins sur la route qui le conduit vers le service des urgences de l’hôpital le plus proche : ce mode de prise en charge est aujourd’hui la norme. Mais il a fallu du temps pour développer des services médicaux d’assistance performants.

Années 1790

1810

1928

Lors des campagnes de Napoléon, le baron DominiqueJean Larrey, médecin et chirurgien militaire, a l’idée de développer des ambulances volantes. Auparavant, le service de santé était éloigné de la ligne de front et ne secourait les soldats qu’à la fin des combats. Avec cette nouveauté, des équipes mobiles, constituées de chirurgiens, d’assistants et d’infirmiers se déplacent à cheval, directement sur le champ de bataille.

Grâce à leur équipement médical, elles prodiguent les premiers soins et évacuent rapidement les blessés vers les hôpitaux de campagne.

Napoléon 1er met en place le bataillon des sapeurs-pompiers de Paris, rattaché à l’armée, pour lutter contre les incendies qui font rage dans la ville. En 1875, les corps communaux de sapeurs-pompiers relevant du ministère de l’Intérieur sont créés. Puis, en 1925, un décret prévoit que les sapeurs-pompiers sont désormais des agents civils, à l’exception du régiment de Paris. En 1932, le numéro 18 permet enfin de joindre la caserne la plus proche en cas de besoin. Le bataillon des marins-pompiers de Marseille ouvre quant à lui en 1938. Au fil du temps, les pompiers ne se limitent plus à leur rôle de « soldats du feu » mais deviennent des spécialistes de l’urgence. Le secours à victime représente aujourd’hui la grande majorité de leurs interventions.

Cette année-là, le préfet de police de Paris imagine « secours police », qui deviendra après la Seconde Guerre mondiale « police secours ». Des bornes téléphoniques en fer noir sont installées sur les trottoirs de la ville pour permettre aux passants de joindre 24 heures sur 24 ce nouveau service d’urgence. Un accident de la voie publique, un vol, une personne un peu trop éméchée : un appel, et une équipe intervient. En 1930, avec l’arrivée du téléphone dans les foyers, un numéro spécial, le 17, est créé. Les bornes en fer, elles, ne disparaîtront totalement que dans les années 1970.

Des ambulances volantes tirées par des chevaux

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Les sapeurs‑pompiers de Paris en ordre de marche

De secours police à police secours

Des hôtels‑Dieu aux services des urgences dans les hôpitaux modernes

A

ncêtres des hôpitaux que l'on connaît aujourd'hui, les hôtels-Dieu ont été créés aux vie et viie siècles. Consacrés à l'accueil des malades et des plus pauvres, ils sont administrés par le clergé. Au xviie siècle, Louis XIV fait ouvrir des hôpitaux généraux dans les grandes villes et leur donne une visée policière. Ces établissements, toujours tenus par l’Église, deviennent des lieux de répression de la misère sociale, où l’on enferme les nécessiteux. À la Révolution française, les hôpitaux retrouvent leur fonction de lieux de soins. Ils ne dépendent plus des religieux mais des municipalités. À partir de la fin du xixe siècle, la médecine se spécialise et les établissements se dotent petit à petit de cardiologues, rhumatologues,

orthopédistes, etc. En 1941, les hôpitaux passent sous la coupe de l’État. Jusque-là, il n’existe pas de services d’urgences à proprement parler. Le concept va se développer à partir des années 1960 pour accueillir, dans un premier temps, les personnes accidentées de la route et celles qui font des malaises (cardiaques notamment), avant de recevoir tous types de malades ou de blessés. L’été 2003 met particulièrement en avant le travail des urgentistes, qui font face à un afflux de patients à cause de la canicule que connaît la France. En 2020, les urgences ont été de nouveau en première ligne avec l’épidémie de Covid-19. Ces services ont été dans les premiers à prendre en charge les malades.

1956

1968

1991

Le professeur Maurice Cara est à l’initiative de la mise en œuvre du premier service mobile de réanimation, ancêtre des structures mobiles d’urgence et de réanimation (Smur). Son but était de médicaliser le transport entre hôpitaux des patients touchés par la poliomyélite, une maladie infectieuse et contagieuse. Sous assistance respiratoire, ils étaient intransportables dans les ambulances classiques. Le médecin de ce véhicule unique, basé à l’hôpital Necker à Paris, assurait lui-même la régulation médicale avant de s’élancer sur la route. Aujourd’hui, les Smur sont implantés dans tous les hôpitaux ainsi que dans certains centres d’incendie et de secours des pompiers.

Le tout premier service d’aide médicale urgente (Samu) voit le jour à Toulouse sous l’impulsion du professeur Louis Lareng qui veut développer un système de soins préhospitaliers accessible et réactif. Dans un premier temps, le Samu ne reçoit pas encore les appels du public. Il faudra attendre les années 1980 pour que les « centres 15 » départementaux et le numéro de téléphone unique dédié à la santé, le 15, soient créés.

Le Conseil des Communautés européennes décide de lancer un numéro d’appel d’urgence gratuit, le 112, valable dans tous les États membres. L’idée est de permettre aux voyageurs d’être secourus partout en Europe facilement. Ce numéro unique ne se substitue toutefois pas aux numéros nationaux directs. En France par exemple, l’opérateur du 112 redirige l’appel vers le service compétent : le Samu ou les pompiers. À savoir : le 114 est l’équivalent de ce numéro pour les sourds et malentendants. Il est accessible depuis l’application Urgence 114 et sur le site Urgence114.fr (par visioconférence, tchat, voix et retour texte).

Le premier service mobile de réanimation

Naissance du Samu officiel à Toulouse

Le numéro d’urgence européen 112

Benoît Saint-Sever

Photos : ©DR

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ENGAGEMENT

Un quadrathlon pour aider les femmes à se reconstruire Solidarité femmes 13, association dédiée à l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles, a mis en place à Marseille le projet « Le quadrathlon des femmes : se reconstruire par et vers le sport ». Explications et témoignage.

«L

e quadrathlon est né du constat de la sous‑représentation des femmes dans le monde du sport, et aussi de la connaissance des bienfaits du sport sur la santé physique et mentale », rappelle Margaux Barou, chargée de projet à Solidarité femmes 13. En partenariat avec l’UCPA et Marseille Solutions, ce projet lancé en septembre 2021 va durer jusqu’en septembre 2022 et entend utiliser le sport comme moyen de réappropriation de son corps mais aussi de levier à l’insertion socioprofessionnelle par le biais d’ateliers.

Des parcours de remise en forme…

En pratique, quatre cycles sportifs de douze semaines sont prévus : voile, arts martiaux, fitness et équitation. « Chacun de ces sports a des atouts et donc des bénéfices différents : la voile permet un sentiment d’évasion et met en valeur la coopération, le fitness aide à prendre conscience de son corps, les arts martiaux apprennent à se défendre et l’équitation offre les bienfaits de la relation animal‑homme », précise Margaux Barou. Chacun

des cycles est composé de séances réservées aux activités sportives et à l’insertion professionnelle, à travers des rencontres avec des sportives de haut niveau, des visites de centres de formation ou de lieux sportifs. « Les séances sportives ont pour objectif la reconstruction via le sport, les autres ateliers ont pour but de créer des vocations autour des métiers du sport », explique l’association.

… et un deuxième volet axé sur l’insertion professionnelle Au total, 18 femmes ont participé au premier cycle, qui s’est terminé fin novembre. Neuf se sont inscrites au suivant, qui a commencé début décembre. Toutes sont suivies par Solidarité femmes ou dans des établissements partenaires de cette association : l’Auberge marseillaise, qui accueille des femmes en situation de précarité, et l’Ilot, centre d’hébergement en urgence pour les femmes victimes de violences intrafamiliales. « Cette première année va nous permettre de mieux connaître les besoins de ces femmes. Dans un deuxième temps, le quadrathlon sera l’occasion de mettre plus l’accent sur l’insertion professionnelle, en partenariat avec des formations professionnalisantes », annonce la chargée de projet.

De quoi prendre vraiment un nouveau départ dans la vie pour ces femmes blessées.

Anne-Sophie Glover-Bondeau

À la découverte d’un nouvel univers professionnel « Je suis suivie depuis quatre ans par Solidarité femmes 13. Quand l’association m’a présenté le projet du qua-

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drathlon, j’ai été très intéressée. Déjà, j’aime le sport, et je n’en avais pas fait depuis longtemps car j’étais sous la mainmise de mon ex-conjoint, qui m’avait tout interdit. J’ai eu du plaisir à faire de la voile, et j’ai laissé mes tracas sur la terre. J’ai eu le sentiment de m’évader en mer. Ce premier cycle du quadrathlon m’a permis de me retrouver

en tant que femme, de me ressourcer et de me recentrer sur moi-même. Cette activité a, en plus, créé une cohésion de groupe. Je me suis sentie tellement en symbiose avec la mer que je souhaite m’orienter vers un métier dans le monde marin », raconte Sabrina, 43 ans.

EN 2021

LE QUADRATHLON DES FEMMES A REÇU LE PRIX DE L’ESS, MENTION « UTILITÉ SOCIALE ».

© Photos : Solidarité femmes 13

VIE PRATIQUE

Travaux en vue, à quoi m’engage un devis ?

Vous prévoyez de réaliser des travaux ?

La plupart du temps, le professionnel vous fournit un devis chiffrant le coût de la prestation. Que doit-il indiquer obligatoirement ? Peut-il être payant ? À quoi m’engage ce document ? Réponses de spécialiste.

D

ocument papier, ou de plus en plus souvent électronique, le devis indique les travaux à effectuer et en estime le coût. « Le devis est en principe facultatif mais le professionnel doit informer a minima sur les prix. Le devis est cependant obligatoire pour certains services », informe Patricia Foucher, chef du service juridique, économique et de la documentation de l’Institut national de la consommation (INC).

C’est le cas pour des prestations de dépannage, de réparation et d’entretien dans le secteur du bâtiment et de l’équipement de la maison, quel que soit le montant ; pour les services à la personne, si le prix mensuel est supérieur ou égal à 100 € TTC. Le consommateur peut aussi en faire la demande pour la location de véhicules, l’optique médicale ou l’appareillage auditif.

du contrat peut se faire par la signature et par le versement d’une partie du montant. Si la somme demandée est constitutive d’arrhes, vous pouvez revenir sur l’acceptation du devis mais vous perdez cette somme. Lorsque la somme versée constitue un acompte, l’acceptation du devis est en revanche ferme et définitive et vous pouvez avoir à verser des dommages et intérêts si vous vous soustrayez à vos engagements. Si le professionnel ne respecte pas les conditions du devis signé, il est possible de demander la résiliation du contrat, en passant par son assurance protection juridique ou par une association de consommateurs.

Enfin, si vous demandez et acceptez un devis par Internet, « la réglementation qui s’applique est la même que si vous achetez une paire de chaussures sur Internet », renseigne‑t‑elle. Vous avez donc la possibilité de vous rétracter dans les 14 jours suivant la signature du devis.

Anne-Sophie Glover-Bondeau

Plus un devis est détaillé, mieux c’est ! « Le devis pour des services à la personne doit être gratuit.

En revanche, il peut être payant pour une prestation de dépannage qui demande un déplacement par exemple », détaille notre spécialiste. Si le devis n’est pas gratuit, le professionnel a l’obligation d’en informer le client. « Si vous confiez les travaux à ce professionnel en acceptant son devis payant, celui-ci devient gratuit en général », précise Patricia Foucher. Ce document doit contenir un certain nombre d’éléments, notamment le taux horaire de la main‑d’œuvre, les modalités de décompte du temps passé, le prix des prestations, les frais de déplacement, la durée de validité de l’offre et son caractère payant si tel est le cas.

Un devis est un contrat « Un devis est un sous-type de contrat. Un devis signé engage les deux parties », résume la spécialiste. L’acceptation

À vérifier sur un devis • Faire préciser les marques du matériel qui sera utilisé.

• Stipuler si l’ancien matériel est repris et si le nettoyage est compris dans les travaux.

• Regarder si ce sont des arrhes ou un acompte qui ont été versés lors de la signature du devis. À défaut de précision, la somme versée est réputée constitutive d’arrhes.

• Si un devis est réalisé à la suite de démarchage hors urgence, vous bénéficiez d’un droit de rétractation.

Il vous permet de revenir sur votre engagement dans un délai de quatorze jours à compter du lendemain de la signature du devis.

©Shutterstock

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Qu’est-ce qui a changé ?

Vous ou bien votre audition ?

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*Evaluation à but non médical. Demandez conseil à votre professionnel de santé. Visaudio SAS - RCS Paris 492 361 597 au capital social variable. Janvier 2022. Crédit Photo : Getty Images.

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