World Knowledge Dialogue 2015

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WORLD KNOWLEDGE DIALOGUE Energie et sociEtE: scEnarios A 2049


Organisé sous l’égide: Des Universités du Triangle Azur: - Université de Genève (UNIGE) - Université de Lausanne (UNIL) - Université de Neuchâtel (UNINE) De l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) En collaboration avec l’Ambassade de France et le Conseil régional Rhône-Alpes Comités scientifique et d’organisation 2015: Prof. Jean-Dominique Vassalli, UNIGE Prof. Philippe Moreillon, UNIL Prof. Martine Rahier, UNINE Prof. Christopher Tucci, EPFL Prof. Frédéric Darbellay, UNIGE Prof. Margareta Baddeley, UNIGE Prof. Simona Pekarek Doehler, UNINE Prof. Francis Waldvogel, UNIGE Prof. Massimiliano Capezzali, Energy Center, EPFL Dr. Nelly Niwa, Volteface, UNIL Prof. Jérôme Pousin, Ambassade de France M. Sylvain Guétaz, Conseil régional Rhône-Alpes Dr. Laurent Dutoit, HES-SO M. Eric Plan, CleantechAlps Fondation WKD Contact: Martine Moreillon Dpt. Microbiologie Fondamentale Bâtiment Biophore Université de Lausanne Quartier UNIL-Sorge CH-1015 Lausanne martine.moreillon@unil.ch www.wkdialogue.ch


World Knowedge Dialogue 2015 Energie et société: scénarios à 2049 Au delà de la préoccupation collective des accidents de centrales nucléaires, de celle plus égoïste du prix de l’énergie et des discours convenus sur la transition énergétique, près de 90% de la consommation énergétique mondiale est encore alimentée par les sources fossiles, et non pas par des énergies renouvelables. Même des régions hautement hydroélectrifiées telles que la Suisse et la région Rhône-Alpes dépendent encore d’énergies fossiles pour près de 75 % de leur besoins. En conséquence, la perspective de remplacer l’électricité d’origine nucléaire – qui représente une faible proportion de la consommation mondiale d’énergie –, par de l’électricité renouvelable, n’aura pratiquement aucun impact sur l’expérience unique consistant à rejeter près de 100 millions d’années d’accumulation de carbone fossile dans l’atmosphère en moins de 100 ans. Et même si nous réussissions, il n’est pas certain que cela aboutisse à un équilibre durable. Il pourrait aussi en résulter quelque autre crise encore imprévisible.


Au cours de son histoire, l’humanité a traversé plusieurs bouleversements majeurs en relation avec l’accès à l’énergie. Depuis les chasseurs-cueilleurs (il y a 4 millions d’années), à l’agriculture (il y a 10 mille ans), jusqu’à l’industrialisation (il y a 200 ans), la population mondiale a augmenté de façon exponentielle. L’organisation de la société a évolué de façon drastique et la demande en énergie dépasse aujourd’hui ce qui est communément admis comme ressources renouvelables. Le problème contemporain de la transition énergétique n’est donc pas le premier défi majeur de l’homo sapiens (lit. « homme sage, raisonnable, intelligent et prudent »). Cependant, il se distingue des autres par son accélération vertigineuse, sa globalité immédiate, et l’ampleur sans précédant des conséquences socio-économiques, géopolitiques et technologiques qu’il implique. Le Dialogue des Savoirs 2015 réunira des chercheuses et chercheurs de sciences de bases et de sciences humaines et sociales, ainsi que des expertes et experts de la société civile, pour imaginer les ingrédients nécessaires à garantir un


nouvel équilibre entre les besoins et la production d’énergie, dans le cadre de la durabilité, du respect de l’environnement et de l’acceptabilité sociétale. Ces questions, fondamentales, ne seront bien sûr pas résolues dans un « brainstorming » de trois jours, aussi intense qu’il soit. Cependant, il représentera un catalyseur unique permettant aux participantes et participants d’aborder des questions communes par des points de vue disciplinaires différents, avec l’objectif partagé de comprendre et de repenser le fonctionnement socio-économique et technologique vers des valeurs assurant un futur responsable.

Prof. Philippe Moreillon University of Lausanne

Prof. Margareta Baddeley University of Geneva

Prof. Simona Pekarek Doehler University of Neuchâtel

Prof. Christopher Tucci EPFL, Lausanne


di 25 octobre

lu 26 octobre

15:00 Enregistrement et café de bienvenue

08:30 Session plénière: Comment produirons-nous l’énergie en 2049 ? (partie 1) Modérateur : Guillaume Massard, 16:00 Bienvenue et règles du jeu: Energie et société : scénarios à 2049 Université de Lausanne, Organisateurs CH-Lausanne 16:30 Conférence d’ouverture : Modérateurs: Organisateurs

08:30 La place des énergies fossiles et nucléaires Franco Romerio, Université de Genève, CH-Genève

16:30 L’énergie de demain : simple question d’innovation ou responsabilité collective ? 09:15 La contribution des énergies Mathieu Arnoux, Paris Diderot, F-Paris renouvelables Daniel Favrat, EPFL, CH-Lausanne 18:00 Apéritif 10:00 Café 18:30 Fictions cinématographiques Alain Boillat, Université de Lausanne, 10:30 Ateliers I: Scénarios prospectifs CH-Lausanne 12:30 Repas 20:00 Repas Session plénière : 14:00 Comment produirons-nous l’énergie en 2049 ? (partie 2) Modératrice : Nelly Niwa, Université de Lausanne, CH-Lausanne 14:00 Les nouvelles filières Olivier Cateura, Tenerrdis, F-Grenoble 14:45 Perspectives de l’énergie géothermique : chaleur, froid et électricité tirés du sous-sol François-David Vuataz, Université de Neuchâtel, CH-Neuchâtel 15:30 Café 16:00

Ateliers II: Défis et faisabilité

17:30

Préparation de la restitution

18:00 Session plénière : Restitution des ateliers : quels développements à 2049 ? 19:30 Repas

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ma 27 octobre

me 28 octobre

08:30 Session plénière : Comment consommerons-nous l’énergie en 2049 ? Modératrice : Ellen Hertz, Université de Neuchâtel, CH-Neuchâtel

09:00 Session plénière: Restitution par groupe et discussion générale

08:30

Smart city Gaëtan Cherix, Centre de Recherche énergétique et municipale (CREM), CH-Martigny

09:00 Smart collectivity Dominique Bourg, Université de Lausanne, CH-Lausanne

10:00 Café 10:15 Session plénière : Restitution par groupe et discussion générale 11:15 Conclusion: Mode d’édition et de diffusion des résultats 11:45 Clôture et repas

09:30 Smart Citizen Jean-Philippe Fouquet, Université de Tours, F-Tours 10:00 Café 10:30 Ateliers III : Impacts sur les modes de vie et l’économie 12:30 Repas 14:00 Ateliers IV: Faisabilités et risques 15:30 Excursion dans les Alpes 19:30 Repas 21:00 Session plénière : Quels modèles économiques ? Modérateur : Bernard Lachal, Université de Genève, CH Genève 21:00 Vers un management responsable de l’énergie, fiction ou réalité ? Stéphane Robin, Université Lumière Lyon 2, F-Lyon

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Amstutz Véronique P14

Arnoux Mathieu P14

Assoumou Edi P15

Balaye François P15

Balsiger Laurent P16

Barque Mariam P16

Beck Rémy P17

Bergaentzlé Claire P17

Beyer Julia P17

Bloch Michel P18

Boillat Alain P18

Bourban Michel P18

Bourg Dominique P19

Brulé Arnaud P19

Butera Fabrizio P20

Capezzali Massimiliano P20

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Cateura Olivier P20

Chateau Didier P21

Cherix Gaëtan P21

Clémence Alain P22

Codina Victor P22

Dupertuis Michael P23

Dutoit Laurent P23

Favrat Daniel P23

Felli Romain P24

Fouquet Jean-Philippe P24

Frund Benoît P25

Genoud Stéphane P25

Granier Benoît P26

Guetaz Sylvain P26

Hertz Ellen P26

Hurst André P27

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Javet David P27

Jodet Luc P27

Kim Eunhye P28

Lachal Bernard P28

Lavallez Catherine P28

Maïzi Nadia P29

Marechal François P29

Mareda Tim P30

Mariethoz Tristan P30

Massard Guillaume P30

Masserey Stéphane P31

Mastelic Joëlle P31

Mazauric Vincent P32

Menanteau Philippe P32

Moreau Yoann P32

Moreillon Philippe P33

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Moret Stefano P33

Mullener Pascal P34

Niwa Nelly P34

Perrineau Hélène P35

Plan Eric P35

Polimann Téo P35

Pourtau Baptiste P36

Pousin Jérôme P36

Priem Thierry P36

Rêgo Amanda P37

Robin Stéphane P37

Romerio Franco P37

Ruedin Jessica P38

Salvadori Mauro P38

Schaffner Marc-Hermann P39

Schmidt Florence P39

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Schweizer Rémy P40

Serlavós Mònica P40

Spring David P41

Stutz Benoît P41

Tabourdeau Antoine P41

Tonka Luc P42

Torday Robert P42

Viquerat Pierre-Alain P43

Voegeli Guillaume P43

Voirol Olivier P43

Vuataz François P44

Waldvogel Francis P45

Artistes participants : Forbach Mathias, fichtre.ch Khodl Jehan, behance.net/jehankhodl Lehmann Arthur, onecut.ch Louiza, louiza.ch Martin Denis, totalanimal.tumblr.com Monti David, artfilm.ch Moreillon Adrien, a––m.ch Nazarova Tatiana, tatiananazarova.tumblr.com

Wannier David P45

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de générer de l’hydrogène, ce qui permet de stocker de l’énergie sous forme d’hydrogène, même lorsque la batterie est déjà complètement chargée. Ce système est applicable notamment pour le stockage d’énergies renouvelables. Elle a commencé ses travaux de recherche au laboratoire et, en collaboration avec quelques collègues, elle a ensuite développé un projet de démonstration de cette technologie à plus grande échelle à Martigny. Ceci lui a permis de s’informer sur le stockage d’énergie et de comprendre les enjeux liés au développement et à la mise sur le marché de nouvelles technologies, notamment concernant la gestion de l’énergie. Elle est particulièrement intéressée aux enjeux énergétiques, tant au niveau local (maison, quartier, village) qu’au niveau global (échanges internationaux). Les aspects techniques lui sont importants, mais son attention est aussi attirée par les efforts nécessaires au niveau social durant la transition énergétique en cours. Le développement de systèmes de gestion de l’énergie polyvalents, accessibles et sans dangers lui semble prioritaire, en parallèle avec une responsabilisation des utilisateurs.

Arnoux Mathieu

Amstutz Véronique

Véronique Amstutz a effectuée ses études à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en chimie moléculaire et biologique. Elle s’est alors spécialisée en chimie physique durant son master. Elle a effectué son projet de Master en Grèce, dans le domaine du traitement électrochimique de l’eau et a ensuite poursuivi par un doctorat en électrochimie, qu’elle termine actuellement (octobre 2015). Son travail de doctorat s’est porté sur le développement d’une batterie rédox capable

Ancien élève de l’École normale supérieure, docteur en histoire médiévale (École des Hautes Études en Sciences Sociale, 1990), Mathieu Arnoux est professeur à l’Université Paris-Diderot Paris-7 et Directeur d’études à l’EHESS ; ses travaux ont porté sur l’histoire des techniques et du travail (métallurgie et textiles) et plus largement sur l’histoire économique de l’Europe médiévale. Depuis 2013 il coordonne l’enquête collective ENPRESA, financée par l’Agence Nationale de la Recherche, sur les archives Salviati de Pise, le plus important fond familial d’archives d’entreprises industrielles, commerciale et bancaires conservé pour l’Italie de la Renaissance, qui constitue un observatoire exceptionnel sur les réseaux et marchés européens entre Moyen Âge et époque moderne. Depuis 2009, il a participé à l’Uni-

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versité Paris-Diderot à la création du Laboratoire Interdisciplinaire des énergies de Demain (LIED) dont il est actuellement le directeur. Ses recherches actuelles portent sur le problème des ressources et de l’énergie dans la croissance européenne au Moyen Âge. Il est par ailleurs membre du comité exécutif de l’Association Internationale d’Histoire Économique. Livres : Mineurs, férons et maîtres de forges : étude sur la production du fer dans la Normandie du Moyen Age, (XIe-XVe siècles), Paris, 1993 ; Le technicien dans la cité en Europe occidentale, 1250-1650 (éd. avec Pierre Monnet), Rome (Collection de l’Ecole française de Rome, 325), 2004 ; Le temps des laboureurs. Croissance, travail et ordre social en Europe (XIe-XIVe siècles), éd. Albin Michel, Paris, 2012 ; Articles : « Relation salariale et temps du travail dans l’industrie médiévale », Le Moyen Âge, t. 115, 2009, p. 557-581 ; « European Workers between order and revolt. Labourers in feudal society (eleventh to the thirteenth century) », Workers of the World, 2013, 1/3, p. 72-89 ; « Border, Trade Route or Market ? The Channel and the Medieval European Economy from the Twelfth to the Fifteenth Century », Anglo-Norman Studies, 36 (2014), p. 39-52

Assoumou Edi

Edi Assoumou est enseignant chercheur au Centre de Mathématiques Appliquées de Mines ParisTEch où ses activités de recherche portent sur le développement de modèles énergétiques, l’analyse de politiques énergie climat sur le long terme et l’étude du couplage de modèles à différentes échelles. Il a été impliqué dans plusieurs projets de recherche Européens et Français portant sur les problématiques de scénarios bas carbone, nexus eau et énergie et villes et transports durables. Il possède une solide expérience des conditions d’utilisation et des limites des modèles énergétiques et travaille en particulier sur le développement d’approches technico-économiques à partir des modèles énergétiques de la famille MARKAL/TIMES.

Balaye François

François BALAYE est urbaniste-aménageur de formation. Après un cursus universitaire initial en géographie à l’Université Lumière Lyon 2, il a complété sa formation par un Master 2 en urbanisme-aménagement à l’Institut d’urbanisme de Lyon. Il a ensuite exercé différentes missions dans le secteur de l’habitat : dans un bureau d’étude pour la mise en place et le suivi d’opérations de réhabilitation de l’habitat en Bourgogne ; puis dans une collectivité française notamment pour la régénération d’un centre historique dégradé. Il est aujourd’hui doctorant en urbanisme et aménagement à l’Université Grenoble Alpes sous la direction de Bernard PECQUEUR et Gilles DEBIZET. Sa recherche porte sur l’évolution des gouver-

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nances énergétiques territoriales de la distribution de l’électricité en France avec un éclairage par un cas d’étude Suisse. Alors que le secteur de la distribution de l’électricité est soumis à de profondes mutations (libéralisation, intégration des énergies renouvelables dans un réseau à flux bi-directionnels, arrivée des nouvelles technologies smart grids, …), les autorités locales françaises pourraient jouer un rôle renouvelé dans la gouvernance de la distribution de l’électricité et plus largement de l’énergie. Elles disposent en effet d’une capacité à coordonner les politiques qui prédéterminent la consommation (urbanisme et économie notamment) et la production (urbanisme, voirie et réseau) mais quid de la distribution de l’énergie ? Nombre d’entre elles affichent des ambitions dans le cadre d’une politique climatique. Cependant, leur compétence - forte quant aux réseaux de chaleur - reste limitée en matière d’électricité par comparaison avec leurs homologues suisses. Sa thèse cherche donc à comprendre les formes d’implication des autorités locales dans le levier de la distribution de l’électricité. Pour répondre à ces questions, il étudie des cas empiriques français mais aussi un cas suisse, sélectionnés pour l’existence de projets smart grids et le volontarisme politique de la collectivité.

nieur junior en environnement dans diverses entreprises. En 1995, il rejoint CSD Ingénieurs Conseils SA qu’il quitte en 2000 pour devenir ingénieur-chef des services de la Direction des travaux et des services industriels (DTSI) de la Ville de Pully. Au début de ce contrat, Laurent Balsiger suit en plus des cours postgrades à l’IDHEAP en Entreprises publiques. Depuis 2013, il est Directeur de l’énergie du Canton de Vaud et adjoint du Directeur général de l’environnement, Direction générale de l’environnement (DGE).

Barque Mariam

Mariam Barque est actuellement collaboratrice à l’institut d’informatique et de gestion (IIG) de la HES-SO Valais Wallis et travaille sur les projets en lien avec la gestion de l’énergie. Ses activités portent notamment sur la prévision de la consommation et de la production d’énergie renouvelable dans le cadre de la préparation du bilan des gestionnaires de réseau. Précédemment formatrice et appui au déploiement de la GMAO pour la Direction Production Hydraulique d’EDF (DPIH), Mariam est Ingénieur généraliste de l’école des Mines d’Albi et diplômée du Mastère Optimisation des Systèmes Energétiques des Mines de Paris en 2011. Elle a notamment travaillé à EDF R&D, dans le cadre de son Mastère, sur l’influence des technologies de stockage du CO2 et leur impact sur les prix de l’électricité européens à l’horizon 2050 sous Directeur de l’énergie du Canton de Vaud contrainte des objectifs fixés par la Roadmap Après une formation d’ingénieur à l’EPFL 2050. Ce parcours a éveillé son intérêt pour (spécialisation en environnement), Laurent les problématiques énergétiques et les outils Balsiger débute sa carrière en tant qu’ingé- d’aide à la décision associés.

Balsiger Laurent

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She specialized in power system economics and her main research interests lie in electricity grid regulation, demand-side management and smart grids investments. More specifically, her research activities focus on two main thematics. She firstly investigates regulatory schemes in order to discuss what is theoretically suitable to support smart grids investments. She notably joined the training course organized by the Florence school of Regulation to get an in-depth understanding of regulation related to European challenges. Secondly, she examines the impacts of dynamic pricings in terms of efficiency gains and missing money for generators using both empirical and modelling methods. Claire Bergaentzlé presented her first research results in diverse international conferences (among which the EEM or the annual conferences proposed by the IAEE) and through peer-reviewed publications. Additionally, she gave lectures of Networks Regulation Theory and Power Market Economics at the Grenoble Polytechnic National Institute and the Grenoble school of Management.

Beck Rémy

Monsieur Rémy Beck, Directeur scientifique de l’Office cantonal de l’énergie (OCEN) est actif sur les questions d’énergie depuis les années 80. Il s’est notamment occupé des programmes d’utilisation rationnelle de l’énergie et du développement des énergies renouvelables avant de développer le secteur de la Julia Beyer est ingénieur en environnement planification énergétique territoriale, dont il est actuellement responsable. de formation, avec spécialisation en analyse et gestion des impacts sociaux et environnementaux des entreprises. Après ses études à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, elle s’est lancée dans l’univers des startups en Suisse. Son parcours l’a amené à développer du conseil en stratégie environnementale aux entreprises suisses, et à gérer une dizaines de projets associatifs depuis le début de ses études en 2004. Aujourd’hui elle est co-fondatrice et directrice de BUYECO, start-up proposant aux entreprises de prendre leur consommation d’énergie Claire Bergaentzlé graduated with a Ph.D. renouvelable en main, choisissant son origine in Energy Economics from the University of en ligne, et de soutenir ainsi la transition énerGrenoble-Alpes, France, in 2015. She former- gétique devant leur porte. Elle coordonne égaly obtained a Master’s degree in Energy Eco- lement le développement d’une plateforme nomics and Law at the University of Montpellier collaborative de voyage responsable – the fair and is currently teaching assistant in Grenoble. traveller – visant à augmenter la visibilité et

Beyer Julia

Bergaentzlé Claire

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l’échange de pratiques durables pour les entrepreneurs actifs dans le tourisme. Originaire de l’Allemagne, Julia a voyagé aux quatre coins du monde et grandit dans un contexte multiculturel depuis le plus jeune âge. Trilingue et polyglotte, elle est passionnée par tous les défis à relever pour faire avancer le monde, et ses habitants, vers un futur plus durable. Elle aime fédérer les opinions, rallier des partenaires à la cause, promouvoir les bons projets, et surtout, ne pas louper une occasion pour apprendre davantage.

Bloch Michel

Marié et père de deux garçons, Michel Bloch est très éclectique aussi bien dans ses activités de loisirs que professionnelles. Après une formation en électronique à l’école d’ingénieur d’Yverdon, il se forme en travail social à la Haute école spécialisée de Lausanne. Durant 10 ans, il sera délégué à la jeunesse pour la Ville de Vevey et conseiller pour des communes en politique de la jeunesse. Depuis 1997, il occupe un des premiers postes de délégué au développement durable pour une ville. Parallèlement, il travaille huit ans dans la promotion de la santé chez Radix, auprès des enseignants de l’école obligatoire et supérieure de la Suisse romande. Plusieurs années durant, il est chargé de cours dans les HES-Vd/Vs dans le domaine du développement durable.

Boillat Alain

Alain Boillat est professeur ordinaire à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne et doyen de la Faculté des Lettres. Ses cours, publications et projets

de recherche ont notamment trait à l’histoire des pratiques scénaristiques et à l’étude génétique des scénarios, à l’histoire des théories du cinéma, à l’examen du rôle de la voix dans les dispositifs audiovisuels, aux rapports texteimage, aux liens entre bande dessinée et cinéma et, plus généralement, aux questions d’adaptation, de narration et de fiction dans les productions médiatiques. Il s’intéresse en outre aux modalités de représentation des technologies au cinéma (téléphonie, télésurveillance, drones, etc.), notamment dans le genre de la science-fiction. Cofondateur de la revue Décadrages, cinéma à travers champs dont il a dirigé plusieurs dossiers consacrés notamment à Star Wars, Gus Van Sant, Terrence Malick ou David Lynch, il est l’auteur d’une soixantaine d’articles scientifiques et de plusieurs ouvrages, dont Du bonimenteur à la voix-over (Lausanne, Antipodes, 2007) et Cinéma, machine à mondes. Essai sur les films à univers multiples (2014), paru dans la collection « Emprise de vue » qu’il dirige chez l’éditeur Georg (Genève).

Bourban Michel

Après un Bachelor en philosophie et sciences politiques à l’Université de Lausanne et à l’Université de Paris-Sorbonne, Michel Bourban a fait un Master en philosophie politique et éthique à l’Université de Paris-Sorbonne et à l’Université de Columbia (New York). Il est actuellement Assistant-doctorant en philosophie à l’Université de Lausanne, en cotutelle avec l’Université de Paris-Sorbonne, où il rédige une thèse intitulée « La justice climatique : quels devoirs pour quelles politiques ? », sous la direction de Simone Zurbuchen et d’Alain Renaut. Il est intéressé à la fois par les problèmes de philosophie politique et d’éthique soulevés par le changement climatique (notamment en termes de justice globale et de justice intergénérationnelle), et par les solutions pratiques disponibles pour réduire les diverses formes d’injustice climatique. Il a récemment publié « Climate Change, Human Rights and the Problem of Motivation »

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dans la revue De Ethica (vol. 1, n°1, 2014, p.37-52), « Vers une éthique climatique plus efficace : motivations et incitations » dans Les ateliers de l’éthique (vol. 9, n°2, 2014, p.4-28) et l’entrée « Justice climatique » dans le Dictionnaire de la pensée écologique dirigé par Dominique Bourg et Alain Papaux (PUF, 2015, p.581-583). Il participera à la Conférence de Paris (COP 21) en tant qu’observateur pour l’ONG ProClim.

gie, Editions Descartes & Cie-Charles Léopold Meyer, 2003 ; Perspectives on Industrial Ecology, Foreword by President J. Chirac, Greenleaf Publishing, 2003, avec S. Erkman ; Conférences de citoyens, mode d’emploi avec Daniel Boy, Editions Descartes & Cie-Charles Léopold Meyer, 2005 ; Le Développement durable demain ou jamais, avec G.-L. Rayssac, Gallimard, 2006 ; Vers une démocratie écologique. Le citoyen, le savant et le politique, avec K. Whiteside, Seuil, 2010 ; Pour une 6eme République écologique, D. Bourg et alii, Odile Jacob, 2011 ; Du risque à la menace. Penser la catastrophe, co-direction avec P.B. Joly et A. Kaufmann, Paris, Puf, 2013 ; La pensée écologique. Une Anthologie, avec Augustin Fragnière, Puf, 2014 ; Les Scénarios de la durabilité, livre électronique, avec Gabriel Salerno, Bookboon, 2015 ; Dictionnaire de la pensée écologique, avec Alain Papaux, Puf, Dominique BOURG, philosophe, est profes- septembre 2015. seur ordinaire à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne depuis le 1er septembre 2006. Il dirige avec Alain Papaux la collection «L’écologie en questions» aux Puf ; il est membre du comité scientifique ou de rédaction des revues VertigO et Esprit. Il est ou a été membre de plusieurs commissions françaises : la CFDD, la Commission Coppens chargée de préparer la Charte de l’environnement désormais adossée à la Diplômé en économie et management, Constitution française, le Conseil national du développement durable ; il a vice-présidé la dont un Master HEC à l’Université de Lausanne, commission 6 du Grenelle de l’environnement Arnaud Brulé bénéficie de 15 ans d’expéet le groupe d’études sur l’économie de fonc- rience à responsabilité en marketing dans des tionnalité et a participé à la Conférence envi- entreprises variées. Il a notamment développé ronnementale de septembre 2012. Il a été des produits chez Swatch, fidélisé la clientèle membre du conseil scientifique de l’Ademe. Il chez Orange Communication et dynamisé la est vice-président la Fondation Nicolas Hulot mobilité durable à travers les Transports publics et participe à l’Organe de prospective de l’Etat fribourgeois. Arnaud Brulé a ensuite accentué sa reconde Vaud. Ses domaines de recherches sont l’étude de version professionnelle au profit de la cause la pensée écologique, les risques et le principe environnementale et sociétale, avec notamde précaution, l’économie de fonctionnalité, la ment un DAS en management durable de la démocratie écologique. HEG Genève et un fort engagement associatif Officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre en faveur de la transition. Il a travaillé à l’Unité de développement durable du Canton de Vaud, national du mérite. Il a publié une vingtaine d’ouvrages parmi avant de rejoindre la Direction de l’énergie de lesquels : Transcendance et discours, Cerf, ce même canton, où il est chargé de missions 1985 ; L’homme artifice, Gallimard, 1996 ; Nature stratégiques. La Direction de l’énergie de l’Etat de Vaud et technique, Hatier, collection « Optiques Philosophie »,1997 ; Parer aux risques de demain - a pour mission d’assurer la mise en œuvre de Le principe de précaution, avec Jean-Louis la politique énergétique vaudoise, autour des Schlegel, Seuil, 2001 ; Le nouvel âge de l’écolo- trois objectifs stratégiques prioritaires suivants :

Bourg Dominique

Brulé Arnaud

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développer les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, biomasse, hydraulique) ; garantir la sécurité de l’approvisionnemen ; et favoriser l’efficacité énergétique, notamment dans le domaine du bâtiment et de la production industrielle. En soutien à ces missions principales, Arnaud Brulé est également en charge de développer des indicateurs afin de faciliter le suivi et le pilotage de la mise en œuvre de cette politique énergétique vaudoise.

of motivation, how cooperation and competition affect anti-social behavior, and how discrimination in terms of gender and social class emerges from the way the educational system is structured. Regarding this year’s WKD theme « Energy and society: toward a sustainable model », Fabrizio Butera is currently working on a Volteface project aiming at uncovering the motivational and social factors that determine to what extent behavioral change in energy consumption may last and be generalized to other areas of sustainability.

Capezzali Massimiliano

Massimiliano Capezzali presently is the deputy to the Director of the EPFL Energy Center and has participated in many national, as well as EU-funded projects (see http://energycenter. epfl.ch/projects), including coordination activities. He holds a Ph.D. in theoretical physics (University of Neuchâtel) and has published several peer-reviewed articles in the field of superconductivity and energy-related issues. His research activities are focused on urban energy systems and storage technologies at all levels. He has established several contacts with Swiss and EU multi-energy utilities, in order to foster collaborations on the planning and monitoring of multi-energy grids in cities and Fabrizio Butera is Professor of Social Psycho- regions, as well as on energy efficiency. logy at the University of Lausanne, and Director of the Social Psychology Laboratory (UNILaPS) of the same University. He is past President of the European Association of Social Psychology, and Member of the Research Council of the Swiss National Science Foundation. His research is concerned with the study of social change, from the structural processes founding social influence (power, norms, interdependence) to the cognitive and motivational mechanisms that determine individual change. PhD Within this framework he has studied for examDélégué Europe & Développement & Chargé ple how the type of assessment determines de Mission Innovation au sein du pôle de motivation and learning at school, how soci- compétitivité Tenerrdis Energy Cluster, Olivier etal norms intervene in shaping the definition Cateura est un spécialiste du secteur de l’énergie.

Butera Fabrizio

Cateura Olivier

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Au sein du pôle, il anime notamment les filières « Hydroélectricité » et « Réseaux et Stockage de l’énergie » et contribue à ce titre aux initiatives de l’association Smart Grids France. Olivier dispose de plus de 15 ans d’expériences professionnelles dans le secteur de l’énergie (comme Chargé de Mission chez Electrabel GDF-Suez, puis consultant-formateur indépendant). Professeur Associé à Grenoble Ecole de Management, il a été durant plus de 7 ans Professeur permanent à Grenoble Ecole de Management puis Directeur du Programme Mastère Spécialisé Energie de GEM & Grenoble INP). Olivier Cateura est diplômé de Sciences Po Aix, EMLYON Business School et Docteur en Management Stratégique de l’Université de Montpellier I.

Château Didier

Didier Chateau est directeur associé chez Synergence depuis deux ans, en charge des projets et politiques territoriales, et appui expert en énergie, environnement et nouveaux modèles économiques pour l’activité Conseil. Issu d’une formation en Sciences Humaines et Sociales (Economie, Histoire, Psychologie, Management), il a travaillé en cabinet ministériel pour la ministre de l’environnement puis à l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) en tant que directeur régional. Manager de l’innovation et du développement durable, passionné par l’implica-

tion citoyenne dans la transition énergétique et écologique, il est le co-auteur de publications techniques et scientifiques (guide méthodologique qualité environnementale du bâti, villes en transition et consommation durable).

Cherix Gaëtan

M. Gaëtan Cherix est Directeur du CREM (Centre de Recherche Energétiques et Municipales). Il a obtenu son MSc en ingénierie mécanique à l’EPFL, où il s’est spécialisé dans le domaine de l’énergie et de la thermodynamique. Après une post-formation en gestion technique des villes, il a été reçu à l’école doctorale de l’EPFL en Management de la Technologie. Pour des raisons de nouvelles responsabilités professionnelles, il a quitté cette école, suite à la défense réussie de son plan de recherche. Ses intérêts de recherche se concentrent sur les systèmes énergétiques territoriaux, au niveau de l’approvisionnement, de la demande et de la gestion de l’énergie, ainsi qu’au sujet des politiques publiques s’y rapportant. Cette approche des systèmes énergétiques territoriaux consiste à analyser de manière intégrée, simultanée et spatiale tous les aspects énergétiques d’un territoire. Elle permet par là même de considérer simultanément un grand nombre de solutions différentes par nature, (utilisation rationnelle, production, distribution, conversion et stockage d’énergie), de les mettre en compétition, et ainsi les comparer en

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termes de performances globales à l’échelle de territoires. La prise en compte des aspects spatiaux et dynamiques des consommations, ressources, technologies et réseaux garantit la faisabilité des solutions qui sont proposées. Cette approche est grande consommatrice de données et de capacité de calculs, et par là-même très orientée smart cities. M. Cherix a eu la chance de participer à de nombreux projets régionaux, nationaux et européens. Ces expériences lui ont permis de rédiger des publications techniques, scientifiques et grand public sur les questions de systèmes énergétiques territoriaux, de planification énergétique territoriale et de smart cities. Il enseigne sur ces sujets dans différents cursus universitaires et de hautes écoles suisses. Il est membre du groupe d’expert suisse « société à 2000 watts » et du groupe de travail « smart cities » de la Confédération Helvétique.

qui suscitent des interrogations, des peurs, ou encore des mobilisations. Il a ainsi travaillé sur les conceptions de la solidarité en lien avec la sécurité sociale, la définition et l’adhésion aux droits humains dans différents pays, la signification et l’usage de la violence dans le contexte scolaire et sportif ou encore l’évolution des communications face à l’émergence possible d’une pandémie. La représentation sociale de la biodiversité, les attitudes et les comportements face à la consommation d’énergie figurent enfin parmi les dernières études auxquelles il a participé dans un cadre interdisciplinaire. Pour accéder à la liste de publications : http://www.unil.ch/unisciences/AlainClemence

Codina Victor

Clémence Alain

Alain Clémence est professeur en psychologie sociale à la Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l’Université de Lausanne où il donne des enseignements sur les représentations et les cognitions sociales et les approches psychosociales de l’insécurité et la violence. Après des études en sociologie, il a effectué une thèse sur le changement d’attitude consécutif à la dissonance cognitive éprouvée lors de la réalisation d’un comportement qui affecte l’identité personnelle ou sociale des personnes. Il a ensuite mené des recherches sur les représentations sociales et les relations entre groupes avec Willem Doise et Fabio Lorenzi-Cioldi à l’Université de Genève, recherches qu’il a poursuivies à l’Université Blaise Pascal de ClermontFerrand et qu’il a développées ces dernières années avec Eva Green, Ingrid Gilles, Nelly Courvoisier et Christian Staerklé à l’Université de Lausanne. Ses principales thématiques de recherche articulent étroitement l’analyse des raisonnements dans la vie quotidienne avec celle de théories scientifiques sur des questions sociales

Victor is a PhD candidate in the Energy doctoral program at EPFL (Lausanne, Switzerland) where he is member of the Industrial Process and Energy System Engineering (IPESE) research group led by Professor François Maréchal, located in the new antenna of EPFL in Sion (Canton of Valais, Switzerland). He holds a Master’s degree in Industrial Engineering from the Polytechnical University of Catalonia (Spain). His first professional experience in the energy field was in Switzerland, at Huntsman Advanced Material Sàrl, where he did his Master’s thesis on energy efficiency in industrial chemical processes. Then he worked for one year as Research Assistant in the IPESE group on the development and optimization of 1st and 2nd generation biofuel production processes, before integrating the Swiss-Energyscope project. Swiss-Energyscope is a platform developed by the Energy Center of EPFL, which aims at increasing the knowledge of citizens on the energy field. It has three elements: a MOOC (Massive Open Online Course) about the Swiss energy transition, a 100Q&A book (« Les enjeux de la transition énergétique Suisse ») and an online energy calculator for visualizing and developing the future energy scenarios for Switzerland. Victor has played a key role on

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the development of the online energy calculator and he is also a contributor author on the 100Q&A book. His PhD thesis focuses on national energy systems modeling. His main fields of interest are the modeling of large-scale energy systems, together with the development of tools for helping to understand the energy transition problematic.

Dutoit Laurent

Dupertuis Michael

Bex 29 ans, marié et père de famille Entrepreneur Cleantech (Président de GEROCO SA / ecowizz.net), Secrétaire Général du Parti vert’libéral vaudois, Membre du comité exécutif de la SwissTechAssociation. Il commença sa carrière comme représentant commercial dans la domotique chez CDS SA où il se spécialisa dans les techniques d’économie d’énergie. Plus tard, il rejoint BOBST SA et co-créa une nouvelle Business Unit dédiée à la commercialisation de solution M2M (Machine-to-Machine) à forte valeur ajoutée. En 2009, il eut l’idée de réunir le monde de la domotique et celle des services web et co-créa la société Geroco SA dans laquelle il prit la direction puis la présidence avec la responsabilité des activités commerciales. La mission de Geroco est de fournir aux foyers et entreprises des solutions interactives leur permettant de mieux comprendre et maitriser leur consommation énergétique quotidienne. En 2010, Geroco remporta le prestigieux concours national de startups VentureKick et fut élu quelques mois plus tard dans le TOP10 des startups Cleantech les plus prometteuses d’Europe par l’European Venture Club. En 2011, Michael fut sélectionné comme l’un des 20 Venture Leaders de suisse qui représenta l’entreprenariat suisse aux Etats-Unis pendant un séjour à Boston. Orienté Résultats et ambitieux, il est aujourd’hui entrain de déployer un nouveau modèle d’affaire appelé « Pay as you Save » où son entreprise se rémunère uniquement sur les économies financières réalisées par son produit Ecowizz.

Laurent Dutoit travaille actuellement comme Adjoint à l’Enseignement et responsable de l’unité formation et étude auprès du Rectorat de la HES-SO Haute école spécialisée de Suisse occidentale. Il s’occupe principalement des questions allant de l’admission, des titres et de la mobilité. Il est aussi impliqué dans le montage des formations HES. Par ailleurs, il est aussi actif sur la relation francosuisse, notamment en participant à un groupe de travail sur l’enseignement supérieur du comité régional franco-genevois. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Genève en science politique, son sujet de recherche est orienté sur le Parlement européen et la société civile avec des thèmes comme les groupes d’intérêts, le rôle des acteurs politiques dans le cadre de nouveau type de gouvernance. Il est l’auteur d’un ouvrage publié en 2009, Parlement européen et société civile : vers de nouveaux aménagements institutionnels (Louvainla-Neuve : Bruylant-Academia, 2009).

Favrat Daniel

Daniel Favrat a obtenu son diplôme d’ingénieur mécanicien en 1972 et le titre de docteur ès sciences techniques en 1976. Il passe ensuite 12 ans dans des centres de recherche industriels au Canada (Imperial Oil) et en Suisse (Atlas Copco). De septembre 1988 à juillet 2013, D. Favrat a travaillé en tant que professeur et directeur du Laboratoire d’énergétique industrielle à l’EPFL. Il a été aussi successivement directeur de l’Institut des Sciences de l’énergie et de l’institut

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de génie mécanique jusqu’en 2010. Il occupe désormais le poste de directeur technologies au centre d’énergie de l’EPFL Ses recherches portent sur les analyses systémiques prenant en compte l’énergétique, l’environnement et l’économie (optimisation environomique), et les systèmes avancés pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie. Il est membre de l’Académie Suisse des Sciences Techniques, de l’Académie française des Technologies, et vice-président du comité énergie et membre du comité exécutif de la Fédération Mondiale des Organisations d’Ingénieurs. Il est aussi membre du « Energy Strategy Working Group » d’ESFRI (European Strategy Forum on Research Infrastructures ). Il est éditeur associé du journal « Energy » et de l’International Journal of Thermodynamics. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la thermodynamique et l’énergétique publiés aux Presses Polytechniques Universitaires Romandes. Il a aussi contribué au livre blanc sur l’efficacité énergétique publié par Novantlantis en 2004.

political ecology, je cherche à comprendre la manière dont sont produites les idéologies politiques visant à influencer ce gouvernement, et comment elles exercent effectivement cette influence. Les contraintes posées par l’économie capitaliste à la gestion de l’environnement (notamment du climat) constituent le cœur de mon travail. Après m’être penché sur les idées de « développement durable » et d’« écologie politique », mon projet actuel de recherche (financé par une bourse « Ambizione du FNS 2013-2016, au département de science politique de l’Université de Genève) traite de l’origine, de la diffusion et des raisons du succès (relatif) de la notion de « résilience » au sein de diverses organisations internationales (Banque mondiale, PNUE, etc.). L’Académie suisse des sciences humaines et sociales m’a décerné en 2015 son prix « Relève » pour cette recherche. La question de la justice dans la transition écologique et énergétique motive également mon travail. J’ai enquêté sur les stratégies syndicales en matière climatique, centrées sur la demande de « transition juste ». Je poursuis ce questionnement aujourd’hui avec un livre en préparation sur les politiques d’adaptation au réchauffement climatique. Comme chargé de cours à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UNIGE, j’enseigne un module « ville et environnement ». Citoyen engagé, j’ai été élu conseiller communal (législatif) de la ville de Lausanne, et siège surtout dans des commissions traitant d’énergie, urbanisme, transport et environnement.

Fouquet Philippe

Felli Romain

Au bénéfice d’une double formation, en géographie humaine (Université de Lausanne) et en philosophie politique (SciencesPo Paris), je travaille sur le gouvernement des rapports socio-naturels. M’inscrivant dans une perspective de cultural political economy et de

Jean-Philippe Fouquet est docteur en Sociologie et ingénieur de recherches, co-responsable du CETU ETIcS depuis sa création en 2007. Il est chercheur associé au sein du laboratoire CITERES (UMR CNRS 7324) à l’Université François-Rabelais de Tours. De formation sociologue du travail, il est très investi sur la thématique des changements, des pratiques et des modes de vie, notamment

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dans des contextes de recompositions et/ou de fortes injonctions liés aux enjeux environnementaux et énergétiques. Menant des travaux de recherche au sein des sphères privée, publique et professionnelle, il s’intéresse aux impacts sociaux des transformations à l’œuvre, à l’identification des facteurs favorables et défavorables à l’acceptabilité, pour ces derniers aux conditions de leur levée.

Frund Benoît

Benoît Frund achève une formation de géographe de l’Université de Lausanne en 1999. Avant même d’avoir obtenu son diplôme, il débute sa carrière professionnelle dans une PME active dans la géo-informatique et l’aide au développement, société dont il devient directeur après deux ans. Début 2004, il revient à l’UNIL comme adjoint du directeur administratif. Parmi les diverses tâches qui lui sont confiées, il est chargé de conduire un projet de réorganisation des services en charge des bâtiments qui aboutit à la création du service Unibat, dont il assurera la direction jusqu’en 2011. Alors que de nombreuses mesures en faveur de l’environnement sont déjà en oeuvre sur le campus, Benoît les répertorie, les valorise et les enrichit. Sur demande de la Direction, il lance un groupe de travail chargé de proposer une démarche de durabilité à l’UNIL. Cela aboutira, en février 2010, à la formulation d’un agenda

21 pour l’UNIL qui propose d’adopter une politique de durabilité forte dans l’enseignement, la recherche et la vie sur le campus. En 2011, il rejoint l’équipe de Direction de l’UNIL en qualité de vice-recteur à la durabilité et au campus. Responsable des infrastructures de la Haute-Ecole, il coordonne les activités des services en charge de la sécurité, du sport et des bâtiments. Dans cette fonction, il met également en œuvre une stratégie qui vise à « placer la durabilité au cœur des préoccupations de l’UNIL » : de nouveaux cursus sont lancés, de nombreuses actions de sensibilisation sur le campus sont organisées, l’Université devient un carrefour de réflexion sur les questions de durabilité. Benoît imagine, en collaboration avec la Romande Energie, un programme de recherche-action sur les aspects sociaux de la transition énergétique : c’est la plateforme Volteface (volteface.ch), soutenue par l’Etat de Vaud. Elle soutient 13 projets de recherche en sciences humaines et sociales impliquant chacun chercheurs de l’UNIL et représentants de la société civile.

Genoud Stéphane

Dr Stéphane Genoud est professeur responsable du Management de l’énergie à l’Institut Entrepreneuriat & Management de la HES-SO Valais/Wallis, où il coordonne les activités « énergétiques » de l’institut. Il est titulaire d’un CFC d’électricien, d’un diplôme d’ingénieur HES, d’une

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licence en économie (Université de Genève), de plusieurs masters (finance Université de Genève et énergie EPFL) et d’une Thèse de Doctorat en économie (Université de Neuchâtel) sur l’analyse, d’un point de vue du développement durable, des modes de production de l’électricité. Il a aussi participé à un projet de recherche européen sur le marché de l’électricité chinois. En parallèle à ses activités académiques, il a créé plusieurs sociétés dans les domaines de l’énergie, du tourisme ou de l’agriculture. Il y travaille encore comme directeur, consultant senior ou membre du conseil.

Granier Benoît

en place des expérimentations sociales dans le but d’évaluer à la fois l’acceptabilité sociale des smart grids et la manière dont ces derniers peuvent être mobilisés dans le but de changer les comportements (visualisation de l’énergie, tarification dynamique). Une autre partie de mes recherches concerne l’émergence de la « smart city », en questionnant en particulier l’ambition des projets qui s’en réclament de répondre aux enjeux énergétiques et environnementaux, climatiques en particulier.

Guetaz Sylvain

Détaché à la Région Rhône-Alpes auprès du Directeur général des services, Sylvain Guétaz occupe le poste de chargé de mission pour le franco-valdo-genevois depuis juin 2012. Il était précédemment en poste au ministère des Affaires étrangères, successivement à l’administration centrale (direction de l’Union européenne) par deux fois, et en poste diplomatique. Il a été premier secrétaire à l’ambassade de France à Berne de 2003 à 2007. Le rôle du chargé de mission pour le francovaldo-genevois est d’œuvrer au renforcement des liens politiques, économiques et scientifiques entre les régions frontalières françaises et suisses. Il assure le lien entre les différents acteurs rhônalpins concernés. Il a été notamment chargé de l’organisation du forum francosuisse pour l’innovation qui s’est tenu à Lyon (hôtel de Région) en juin 2014.

Doctorant en science politique à l’Université de Lyon, j’effectue mes recherches au sein de l’Institut d’Asie Orientale (UMR 5062). Je suis également Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à Sciences Po Lyon et assure dans ce cadre plusieurs modules de formation en civilisation et langue japonaise ainsi qu’en méthode des sciences sociales. Mon intérêt pour la recherche, le Japon et la thématique énergétique remonte à mon cursus à Sciences Po Lyon, dont j’ai été diplômé en 2012. Il reflète le sujet de la thèse que j’ai débuté dans la foulée : ma recherche porte en effet sur la politique énergétique japonaise, en particulier les politiques de changement de comportements et la mise en place de démonstrateurs de réseaux électriques « intelligents » (smart grids). Je travaille sur quatre projets intitulés « Smart Communities », que l’Etat japonais a sélectionnés en 2010 : Yokohama Smart City, Kyoto Keihanna Science City, Kitakyushu Smart Community et Toyota Smart Merit. Je m’intéresse en particulier à l’émergence de l’objectif politique de modifier les comportements individuels afin de réduire la consommation d’énergie. Ce dernier s’est en effet imposé depuis une dizaine d’années, aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe et au Japon, Ellen Hertz is Professor of Anthropology at avec l’essor des travaux en psychologie et en économie comportementale. J’étudie plus pré- the Anthropology Institute of the University of cisément la manière dont l’Etat japonais met Neuchâtel, Switzerland, where she has served

Hertz Ellen

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as department head and dean. Before coming to work in Switzerland, she studied Chinese, law and anthropology in the United States. Her research focuses on the interplay of economic, legal and cultural regimes of thought and action, and she has done fieldwork on the creation of the Shanghai stock market, on indigenous people’s rights in the U.N. system, and on local courts and the social welfare regime in Switzerland. Her current research focuses on the regulation of labor and the environment analyzed in transnational perspective, with field sites in China (corporate social responsibility programs in the electronics industry; e-waste treatment regimes) and in Switzerland (agro-environmental policies to combat soil erosion of agricultural land; regulation of biological control to combat invasive species). She is currently co-teaching a Masters seminar on the role of social innovation in the « greening » of energy production and consumption, with an eye to the economic channels, the administrative silos and the scientific controversies that shape these new forms of discourse and practice.

en Langue et Civilisation Japonaise à l’Université de Genève, suivi d’un deuxième en Etudes Asiatiques. Sous la direction d’Alain Boillat et de Samuel Guex, il mène actuellement un projet de thèse consacré aux rapports entre homme et machine dans les productions cinématographiques et vidéoludiques japonaises intitulé « Le Péril chrome : Etudes des représentations populaires de la technologie dans les films et jeux vidéo japonais (1945-2015) ». Au prisme des liens complexes tissés entre média et technologie dans les espaces créatifs contemporains, David Javet explore les dialogues intermédiaux créés durant le renouveau économique japonais de l’après-guerre à nos jours. Au Japon, la confrontation entre discours technophobes et technophiles est revenue sur le devant de la scène suite à l’incident nucléaire de Fukushima tout en provoquant la résurgence d’autres traumatismes liés à ce thème, les attaques nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki notamment. L’approche japonaise de la technologie, du progrès et de la science a été remise en question et il paraît important actuellement de faire état des discours médiatisés qui ont été construits autour de cette problématique depuis la période de l’occupation alliée et la reconstruction économique de l’après-guerre. Cinéma, jeux vidéo, bandesdessinées, littérature, produits dérivés sont révélateurs, mais également constitutifs de divers types de rapports qui existent entre les japonais et la machine, aucunement limités à une vision unique de la course à la technologie Helléniste, ancien recteur de l’Université de et aux transformations de l’espace de vie. Genève. Co-fondateur du WKD (avec Francis Waldvogel).

Hurst André

Javet David

Jodet Luc

David Javet est doctorant en Section d’histoire et esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne et, depuis septembre 2014, titulaire d’un subside Doc.CH en sciences humaines et sociales du fonds national suisse. Sa formation comprend un premier diplôme

Luc Jodet est le co-fondateur de BUYECO, la place de marché pour énergie renouvelable suisse. Luc est un spécialiste en politique énergétique ainsi que de l’engagement client et a participé au grand débat sur la transition énergétique en France en tant que consultant au près de collectivités locales et de groupes du secteur de l’énergie tel que Opower.

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En plus de son implication au sein de BUYECO, Luc maintient une activité de consultant en design de services et d’expériences en tant que directeur de Wedesignservices Suisse.

cialement dans le domaine de la thermique du bâtiment, des énergies renouvelables et de l’utilisation rationnelle de l’énergie. Il enseigne divers aspects de l’énergie, aussi bien à l’Université qu’à l’occasion de formations continues et est membre de plusieurs commissions sur l’énergie.

Kim Eunhye

Eunhye Kim est actuellement post-doctorante au Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain (LIED) à l’Université Paris Diderot. Elle a obtenu son doctorat en Aménagement à l’Université Paris 1. Ses travaux de recherche portent sur le métabolisme urbain, l’écologie territoriale et les transitions énergétiques urbaines. Sa recherche doctorale s’est focalisée sur les systèmes énergétiques urbains et les transitions énergétiques urbaines sur longue durée avec le cas d’études de la région parisienne. Sa recherche actuelle porte sur la structure énergétique des énergies classiques intermittentes à eau et à vent sur le bassin de la Seine durant le XIXe et le XXe siècle.

Lachal Bernard

Bernard Lachal est professeur titulaire à la Faculté des Sciences de l’université de Genève. Après une formation d’Ingénieur physicien, et un doctorat en Physique de l’Université de Genève, il anime actuellement le groupe Energie de l’institut Forel (section des sciences de la terre et de l’environnement, Faculté des sciences) qui est affilié à l’Institut des Sciences de l’Environnement. Les recherches portent sur l’observation et l’amélioration des pratiques dans le domaine des systèmes énergétiques. Ce travail se fait sur la base de mesure, d’évaluations technico-économique et de modélisation de divers systèmes énergétiques, spé-

Lavallez Catherine

De par ma double formation en Sciences politiques et en sciences de l’environnement, j’appréhende la transition énergétique d’abord comme une question socio-économique, une question dont les enjeux traversent les domaines d’intervention publique, et concernent l’ensemble des acteurs, publics et privés, qui par leurs actes quotidiens construisent nos sociétés. Dans le cadre de mon doctorat, c’est à travers le prisme des expériences de « planification énergétique territoriale » que j’ai cherché à mieux saisir les facteurs aussi bien techniques que politiques qui conditionnent la mise en œuvre de véritables politiques de transition énergétique. Centrée sur le territoire transfrontalier qu’est l’agglomération du Grand Genève, cette recherche m’a en particulier conduit à investiguer la question du lien entre connaissances énergétiques territoriales et actions publiques. Directement confrontée à cette question à travers mes activités professionnelles d’accompagnement des collectivités locales dans leurs politiques énergétiques, je m’efforce aujourd’hui de poursuivre, en parallèle à ces activités de « recherche de solutions opérationnelles », des réflexions plus « théoriques » sur les outils mobilisés pour construire ces solutions, et sur la manière dont ceux-ci tendent, en fonction de leur généalogie, à cadrer le champ des possibles en matière de transition énergétique. Convaincue que c’est dans le dépassement des frontières instituées que nous devons chercher l’énergie nécessaire à cette transition, et en même temps confrontée au quotidien aux défis posés par la rencontre entre des acteurs

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et des logiques de pensées jusque là isolées les unes des autres, c’est autour des moyens permettant d’aménager et de rendre constructives de telles rencontres que je souhaite en particulier poursuivre mes réflexions.

Ingénieur civil de l’Ecole des Mines de Paris (P85), elle est titulaire d’un Doctorat de l’Ecole des Mines de Paris en Contrôle (1992) et a effectué en 1994 un séjour post doctoral à l’Université de Stanford au sein du Robotics Laboratory and Computer Science Department. Nadia Maïzi est chevalier des Palmes académiques, chevalier de l’Ordre National du Mérite et chevalier de la Légion d’honneur.

Maïzi Nadia

Nadia Maïzi est Professeur, HDR, en Mathématiques Appliquées à l’Ecole des Mines de Paris où elle dirige le Centre de Mathématiques Appliquées www.cma.mines-paristech.fr depuis Mai 2000. Elle anime une équipe d’une dizaine de chercheurs et dirige les recherches de plusieurs jeunes doctorants. Elle y a initié des activités de recherche et d’enseignement liées à la Modélisation pour l’Economie, l’Energie et l’Environnement. Dans ce cadre, elle développe avec son équipe un modèle TIMES de planification énergétique long terme pour la France, aux échelles européenne et mondiale, et représente la France dans le cadre du consortium de l’AIE qui encadre le déploiement de ce modèle. Elle a créé en 2008 la Chaire Modélisation Prospective au service du Développement Durable www.modelisation-prospective.org, financée aujourd’hui par des partenaires industriels (SCHNEIDER Electric, EDF, GRTgaz) et institutionnels (ADEME, DGEC du MEDDEE) et dont les travaux sont valorisés dans de nombreux cercles gouvernementaux et internationaux (CAS, MEDDE, MRP, COP/UNFCCC, AIE). Elle est également chef de la délégation ParisTech aux conférences des parties dans le cadre de l’UNFCCC. Elle a fondé le mastère spécialisé de l’Ecole des Mines de Paris en Optimisation des Systèmes Energétiques ose.cma.mines-paristech.fr dont elle est responsable pédagogique. Elle y enseigne la recherche opérationnelle pour les enjeux énergie/climat et intervient également dans différents cycles de MINES ParisTech, des Ecoles des Mines, du Master EDEE, pour un enseignement spécialisé sur la Modélisation Prospective.

Maréchal François

François Maréchal holds a process engineering degree (1986) and a PhD from University of Liège in Belgium, the latter in the field of process integration of industrial sites. In 2001, he moved to the Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) in Switzerland where he joined the Industrial Energy Systems Laboratory headed by Prof Favrat. He is professor at EPFL located in EPFL-Valais Campus. He is heading the Industrial Process and Energy Systems Engineering group, a group of 20 researchers conducting research in the field of the analysis and the design of sustainable industrial energy systems. His activities are focussing on the development of computer aided engineering methods applying process integration and optimization techniques. He has produced more than 150 scientific papers in the field of energy efficiency in the industry, process system design for biofuels and electricity production, industrial ecology and sustainable energy systems in industry as well as urban areas studying the optimal integration of renewable energy resources. Francois Maréchal is member of the board of ECOINVENT and of the scientific committee of IFP Energies Nouvelles in France and representative of Switzerland in the working party on the use of Computers in Chemical Engineering of the European Federation of Chemical Engineering. François Maréchal is the chief editor of the Process and Energy Systems Engineering section of the new journal: Frontiers in Energy research. Publications of Francois Marechal may be found on http://www.researcherid.com/ rid/B-5685-2009

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Mareda Tim

Tim Mareda holds a bachelor Degree in physics and completed a master Degree in Environmental Sciences within the research group « Energy, policy and economics » at Geneva University. His Master’s Thesis led him to characterize tempo-spatial complementarities between distributed fluctuating renewable sources and evaluate integration strategies from a system perspective. He is currently working as a scientific collaborator and teaching assistant at Geneva Institute for Environmental Science (ISE-unige) and pursuing a Ph.D. thesis on energy systems. His research is focusing on paradigm shifts in the power sector, notably looking into electricity storage dynamics, integration of distributed and intermittent generation, demand-response mechanisms and « smart-grid » concepts. His research is deeply rooted into interdisciplinarity as it encompasses the physical, technical and socio-economical dimensions of today’s energy sector.

breux projets transdisciplinaires impliquant tous les domaines connexes à cette problématique (énergie, gestion des déchets, agriculture, développement territorial, mobilité, etc.). Aujourd’hui à la Direction générale de l’environnement (Canton de Vaud), il est engagé en tant que chef de projet quant aux enjeux climatiques. Parallèlement à cette activité professionnelle, il mène une recherche de doctorat à l’Université de Lausanne, ayant pour objet principal d’investigation la technique en tant qu’ensemble de moyens consensuellement adoptés pour répondre à la crise écologique : considérant l’ampleur effective des dégradations environnementales à l’échelle du globe ainsi que le rythme auquel ces changements s’opèrent, la mise en œuvre des conditions favorables à la transition écologique requière immanquablement des changements drastiques et immédiats quant à la manière d’habiter et d’interagir avec le monde. En l’occurrence, cette nécessité se traduit essentiellement par des propositions et des actions relevant de la technique et de ses développements, pour leurs capacités présumées à assurer la transition vers la durabilité.

Massard Guillaume

Mariéthoz Tristan

Tristan Mariethoz est titulaire d’un master en ingénierie de l’environnement de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), avec une spécialisation en « écologie industrielle et gestion de la pollution ». Après plusieurs projets de collaboration internationale dans le domaine de la pollution de l’air (Espagne, Vietnam), il intègre le Service de l’environnement et de l’énergie (Canton de Vaud) avec la responsabilité de la section « protection de l’air » et collabore à de nom-

Guillaume Massard est ingénieur diplômé EPFL en science de l’environnement. Il possède également un doctorat en sciences de l’environnement obtenu à l’Université de Lausanne (UNIL) dans le domaine de l’écologie industrielle et des collaborations inter-entreprises. Depuis 10 ans, Guillaume a développé des compétences de gestion de projet, de consultants et de chercheur dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de l’énergie. Ses expériences de terrain lui ont permis d’acquérir une connaissance approfondie de l’industrie et de son développement en Suisse et dans le monde. Les années passées au sein du laboratoire IPTEH (Université de Lausanne) lui ont apporté une vision transdisciplinaire des enjeux de la durabilité, alliant aménagement du territoire, sciences sociales et ingénierie. Guillaume mène aujourd’hui des recherches

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à l’Université de Lausanne, au sein du groupe écologie industrielle du Prof. Suren Erkman, sur la perception de la transition énergétique par les entreprises. Guillaume a également travaillé depuis 2008 dans le secteur privé sur les thématiques de l’environnement, de la durabilité et du changement dans les organisations au sein de l’entreprise Sofies SA. Il a réalisé de nombreux projets de mise en œuvre de la durabilité et de l’efficacité des ressources en Suisse et dans le monde, en particulier dans le domaine de la gestion des zones industrielles et de l’efficacité des ressources dans l’industrie. Membre de la Société internationale d’écologie industrielle (ISIE), dont il préside actuellement la section dédiée aux symbioses industrielles, il contribue depuis plusieurs années à l’enseignement à l’EPFL, en tant que chargé de cours en analyse des flux de matières.

Masserey Stéphane

Stéphane Masserey est né à Nyon et a fait ses études sur le canton de Vaud. Il s’est d’abord intéressé au domaine de l’économie avant de se diriger vers le domaine scientifique avec une première formation de laborant en chimie à l’EIL de Monthey. Après avoir travaillé 5 ans dans le milieu pharmaceutique au sein du contrôle qualité d’une entreprise pharmaceutique, il a fait le choix de reprendre ses études afin d’explorer un nouveau domaine, celui de l’énergie. Il a donc décidé d’intégrer la nouvelle filière de la HES-SO de Sion : Energie et Techniques Environnementales. Actuellement en dernière année de Bachelor, il s’intéresse plus

particulièrement au stockage énergétique et à la valorisation énergétique des déchets. Ainsi, à la fin de l’été 2016, il fera partie des premiers promus romands de cette filière qui s’inscrit dans la stratégie énergétique 2050 de la confédération.

Mastelic Joëlle

Joëlle Mastelic est professeur à la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale. Elle enseigne depuis 7 ans au sein du Bachelor en Economie d’Entreprise, notamment dans l’option Energy Management. Elle a également développé des cours de formation continue (CAS journée « marketing durable ») et un module de Master of Business Administration (Nouvelles tendances du marketing). En tant que chercheur, elle fait partie de l’Unité Management de L’Energie (Institut Entrepreneuriat et Management). Son domaine d’expertise est l’innovation et le marketing dans le domaine de l’énergie. Elle est cheffe de projet de l’Energy Living Lab, un laboratoire vivant dont le but est de mettre l’usager au centre de la transition énergétique, en co-développant avec lui des solutions innovantes. Ce laboratoire a notamment collaboré au développement de produits et services pour Romande Energie, les Transports Publics du Chablais ou encore le Domaine du Rhône, le deuxième plus grand manège de Suisse Romande. Elle fait partie du conseil du réseau européen des Living Labs (ENoLL). En tant que modératrice, elle a organisé et animé de nombreuses conférences, comme l’Energy Forum en juin 2015 traitant de l’intégration des consommateurs à la transition énergétique : www.energyforum-vs.ch. Elle a également modéré un atelier lors des Journées Internationales de Sociologie de l’Energie en juillet 2015 à Tours et ayant pour thème « Information et Accompagnement : quels outils, quels enjeux ? » : www.socio-energie2015.fr. Elle sera modératrice de la journée sur la « Transition Energétique : nouveaux rôles pour les bâtiments et les quartiers ? » le 18 novembre à la HEIG de Fribourg : pst-fr.com/zero-carbone.

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Mazauric Vincent

Collaborateur de Schneider Electric depuis 1995, Vincent Mazaric est actuellement en charge des partenariats scientifiques et de la propriété intellectuelle pour la Direction Corporate Strategy & Technology. Il est Fellow de la Japanese Society for the Promotion of Sciences, Expert-évaluateur auprès de la Commission Européenne pour son Programme Cadre de Recherche et Développement, Membre de la commission environnement et énergie de la Chambre de Commerce Internationale (www.iccwbo.org), depuis 10 ans Observateur auprès des Nations Unies dans le Cadre de la convention contre le Changement Climatique (www.unfccc.org) et professeur associé à MINES-ParisTech (www.modelisation-prospective.org). Il est diplomé en Génie Electrique (Grenoble, France), Physique Théorique et Mathématiques Pures (Paris, France). De 1988 à 1991, il fut chercheur associé à l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales (ONERA, Chatillon, France) puis a rejoint le Center for Extreme Materials d’Osaka (Japon) de 1992 à 1994. En 2013, il reçoit l’Applied Electromagnetics and Mechanics Award pour une formulation optimale des lois de l’électromagnétisme à partir des principes thermodynamiques.

Menanteau Philippe

Philippe Menanteau est ingénieur de recherche au CNRS et membre de l’équipe Economie du Développement Durable et de l’Energie (EDDEN) du laboratoire PACTE (Université Grenoble Alpes). Ses recherches

portent sur les instruments économiques utilisés pour favoriser l’adoption de technologies énergétiques plus propres et/ou plus efficaces, ainsi que sur l’analyse économique des politiques locales de l’énergie et du climat. Il a coordonné le projet AETIC (programme Ville durable de l’ANR) visant à élaborer une approche économique des politiques énergie / climat locales et participe au projet NEXUS qui explore les différents schémas d’approvisionnement en énergie possibles à l’échelle infra-urbaine. Il contribue par ailleurs aux programmes de recherche du laboratoire PACTE sur la prospective technologique et la modélisation à long terme du système énergétique. Il a notamment participé à la réalisation de scénarios de prospective de la demande d’énergie dans le secteur du bâtiment dans le cadre du débat sur la transition énergétique en France avec l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche en Energie.

Moreau Yoann

Yoann Moreau est anthropologue, post-doctorant au CNRS et à l’école des hautes études en sciences sociales, et chercheur associé au Centre Edgar Morin. Physicien de formation et dramaturge de la Cie Jours tranquilles (Lausanne), il s’attache depuis plus de dix ans à l’étude comparée des cultures de la catastrophe. Dans ce contexte, il a mené une recherche croisant les perspectives disciplinaires (mathématiques, sciences physiques, biologie, philosophie, éthologie, géographie et anthropologie), les mondes académiques, et artistiques, les occurrences géographiques (Japon, Amazonie brésilienne, Vanuatu, France, Venezuela, Italie, Indonésie) et les époques (des tremblements de terre médiévaux aux accidents nucléaires). Depuis 2014, il consacre son attention à l’innovation pédagogique, aux « modes d’objectivation » des connaissances, à l’étude comparée des dispositifs de recherche-création, et aux catastrophes non perceptibles sans appareils techniques et conceptuels (micro et macro aléas, pollutions, stress).

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Il a publié une monographie intitulée « Vivre dans la fluctuance. Une ethnographie sur pilotis en Amazonie brésilienne », et dirigé tout récemment le n°96 de la revue Communications « Vivre la catastrophe ». Il est par ailleurs directeur de rédaction de la revue en ligne www.mesologiques.fr. dédiée à l’étude des milieux humains, participe à de nombreuses performances alliant arts et sciences, contribue à la fabrique d’expositions avec le Mucem et à la mise en place de dispositifs de recherches pluridisciplinaires opératoires. En tant que dramaturge il a créée quatre pièces, Emma (d’après Emma Bovary, 2010), Médée/Fukushima (sur les aléas nucléaires, 2012), Manger seul (sur l’obésité, 2014) et Blanche/Katrina (sur le changement climatique, 2016).

de l’UNIL en 2006 en tant que Vice-recteur à la recherche et aux relations internationales. Passionné par la recherche il en profitera pour explorer un domaine encore inédit pour lui, et dont il veut favoriser l’essor, celui des sciences humaines et sociales. A ses yeux, en plus de ses charges d’enseignement, l’UNIL doit être envisagée comme une communauté poursuivant un même but: l’amélioration des connaissances et le développement des idées nouvelles. Pour Philippe Moreillon, la transgression des disciplines, où sciences humaines, sciences de la vie, sciences naturelles et société confrontent et partagent leurs questions et leurs idées, est essentielle à la mise en pratique des nouveaux développements issus de la recherche fondamentale. Il essaie de favoriser ces échanges en organisant, entre autres, les séminaires WKD depuis 2010 en collaboration avec les universités du triangle AZUR et l’EPFL qui permettent la libre pensée «out of the box».

Moret Stefano

Moreillon Philippe

Philippe Moreillon est médecin et biologiste formé respectivement à l‘Université de Lausanne (UNIL) et l’Université de Rockefeller à New York. Après avoir été responsable du laboratoire des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire et du Département de microbiologie fondamentale à l’Université il rejoint le Rectorat

Stefano is a PhD candidate in the Energy doctoral program at EPFL (Lausanne, Switzerland) where he is member of the Industrial Process and Energy System Engineering (IPESE) research group led by Professor François Maréchal. He holds a Bachelor’s degree in Industrial Engineering and a Master’s degree in Mechanical Engineering from the University of Padova (Italy) where he has also been an active member of the local non-profit Junior Enterprise, leading multiple projects in collaboration with companies and public institutions. His first academic experience in the energy field was at University of California Berkeley where he wrote his Master Thesis on energy efficiency in lighting in collaboration with the California Lighting Technology Center at University of California Davis. His PhD thesis focuses on strategic energy planning under uncertainty (co-directed by Professor Michel Bierlaire, EPFL). His passions and main fields of expertise are modeling of largescale energy systems, optimization under

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uncertainty and environmental impact assessment. The case studies within his research work are the integration of deep geothermal energy in the urban system of Lausanne and the Swiss energy strategy. Stefano has a natural predisposition and passion for multidisciplinary approaches and teamwork. He strongly believes in a top-down approach to energy issues: he would always start with an aerial view of the forest rather than with the detailed portrait of a tree.

Mullener Pascal

Délégué à l’énergie de la commune de Montreux, je suis en charge de la politique énergétique communale. J’ai pour mission d’élaborer et de proposer des plans d’actions et des stratégies, permettant à la Municipalité d’avoir une politique énergétique coordonnée et équilibrée. Ayant aussi la responsabilité d’informer et d’accompagner la population, ainsi que les acteurs de la société civile, dans une démarche d’efficience énergétique, j’ai le bonheur d’avoir une activité très diversifiée. Au service de la collectivité depuis 1988, j’ai eu la chance d’être l’acteur et le spectateur privilégié, de la difficile mise en place des différentes politiques énergétiques, tant nationales, que cantonales et communales. Depuis 1999, je conduis plusieurs projets d’importance pour l’avenir énergétique de la commune de Montreux, comme notamment sa labellisation comme Cité de l’énergie, la signature de la Convention européenne des maires, la réalisation de son concept de société à 2000 watts et la création de son Plan Directeur Communal des énergies. Passionné par la technique, autant que par l’aspect humain de la problématique énergieclimat, j’ai le privilège de pouvoir mettre en pratique mes idées, directement sur le terrain. De plus, les avantages de ma fonction me permettent de pouvoir régulièrement discuter et évaluer, avec mes homologues, les programmes que nous imaginons et mettons en place pour nos collectivités respectives.

Niwa Nelly

Nelly Niwa est titulaire d’un doctorat en environnement de l’Université de Lausanne (UNIL), d’un master en architecture de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et d’un diplôme d’études fondamentales en architecture de l’Ecole d’architecture de Saint-Etienne (EASE). Elle a travaillé à la Communauté d’Etude pour l’Aménagement du Territoire (CEAT) sur différents mandats d’urbanisme ainsi que sur la mise en place de démarches participatives avec les habitants et les autorités publiques. Elle a dirigé le projet de recherche Vaud 2030 sur le futur de l’agriculture vaudoise en partenariat avec le monde agricole (www.vaud2030.ch). Elle a ensuite été urbaniste à la ville de Morges et chargée de cours à l’HEPIA en section architecture du paysage. En parallèle de ses activités professionelles, elle a mené une thèse de doctorat à la Faculté des Géosciences et d’Environnement sur l’agriculture urbaine dans les villes de Tokyo et de Genève. Depuis une année et demie, elle dirige la plateforme de recherche Volteface qui porte sur les aspects sociétaux de la transition énergétique. Volteface est issu du partenariat entre l’Université de Lausanne et Romande Energie et bénéficie du soutien de l’Etat de Vaud. Cette plateforme coordonne 13 projets de recherche-action qui sont menés par des équipes constituées par des chercheurs de l’UNIL et des partenaires de la société (acteurs publics, associatifs, privés, etc.). Ces projets couvrent un large terrain et traitent notamment, de nos comportements quotidiens, de nos valeurs, de justice sociale, des intérêts divergents des locataires et des propriétaires, des coopératives d’énergie renouvelables ou de compétitivité économique des entreprises. Des éclairages spirituels et religieux, ainsi que l’apport de la science-fiction et du théâtre font également partie des projets Volteface. La plateforme organise aussi des workshops et des rendez-vous annuels sur les enjeux sociaux de l’énergie (www.volteface.ch).

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Perrineau Hélène

Je suis ingénieure en génie climatique et énergétique, j’ai été diplômée en 2013 de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Strasbourg en France. J’ai également suivi une formation en architecture équivalente à un bachelor. Je travaille actuellement au sein du bureau Weinmann Energies SA à Echallens sur la planification énergétique, en amont de la réalisation d’un projet, et sur l’optimisation énergétique, une fois un projet réalisé. Mon travail me permet d’appréhender différentes échelles, du bâtiment au quartier, avec des interlocuteurs variés (architectes, maitre d’ouvrage ou exploitant par exemple).

terrain, il a tissé au fil des ans des réseaux spécifiques dans les milieux politique, économique, académique et financier et est parfaitement intégré dans les réseaux nationaux et internationaux. Dans ce cadre, il a en outre coordonné pour la Suisse le cluster énergie d’un projet européen et piloté, pour la Fondation The Ark, le projet cadre pour la réalisation du démonstrateur énergie en Valais. Eric Plan est également membre de « l’EBN energy & environment thematic group » à Bruxelles. Il représente aussi la Suisse occidentale au conseil d’administration de Cleantech Switzerland, la plateforme de soutien à l’exportation dans le domaine des technologies propres, ainsi qu’auprès du Swiss Water Partnership, la voix Suisse à l’étranger dans le secteur de l’eau, association dont il a activement soutenu la création. Familier de l’écosystème de l’innovation en Suisse, Eric est membre de nombreux jury dans le secteur de l’innovation et de l’investissement pour les start-up en Suisse et à l’étranger

Polimann Téo

Plan Eric

Eric Plan est secrétaire général de CleantechAlps depuis la création de la plateforme en janvier 2010. Ingénieur EPFL de formation, il a travaillé durant six ans chez ABB à Baden (actuellement Alstom) en qualité d’ingénieur R&D. Dans ce cadre, il a piloté des campagnes de mesures sur site en Asie et Etats-Unis. En 1996, il rejoint le Secrétariat à l’économie (seco) en tant qu’adjoint au responsable de l’unité en charge de transcrire les directives européennes relative à la sécurité des installations techniques dans le droit suisse. Il est alors également nommé secrétaire de la Commission fédérale CFIAT. Depuis 2000, Eric Plan travaille auprès de la société CimArk SA à Sion. Consultant en business et innovation au service des PME et des jeunes pousses technologiques, il est également coach CTI Start-up. Homme de

Diplômé d’un diplôme de master en Mécanique, Énergies, Procédés, Produits finie, option énergétique à Nancy. Spécialiste de la thermodynamique en temps et en vitesse finie, grâce à un stage de recherche réaliser en collaboration avec l’Université Polytechnique de Bucarest en Roumanie intitulé « Irreversible Thermodynamic applied to the study and optimization of organic Rankine cycle powered by solar energy ». A occupé différent poste d’ingénieur développement en entreprise (projet de méthanisation, récupération d’effluent industriel et valorisation thermique...) Actuellement en Doctorat sur le sujet du vieillissement et de l’influence des polluants sur l’efficacité énergétique d’un système de stockage thermique solaire par procédés thermochimique au sein du Laboratoire d’Optimisation de la Conception et Ingénierie de l’Environnement situé à l’Institut National de l’Énergie Solaire sur le site de Savoie Technolac.

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plines scientifiques et ont parfois donné lieu à la publication d’un ouvrage collectif. J’ai dirigé le programme du ministère des affaires étrangères français Hubert Curien Utique de coopération scientifique multidisciplinaire la Tunisie de 2005 à 2010, puis le programme Hubert Curien Maghreb que j’ai initié entre l’Algérie, le Maroc la Tunisie et la France.

Pourtau Baptiste

Baptiste Pourtau est titulaire d’un master 2 de géographie, obtenu au sein du département de Géographie, à l’Université François Rabelais (Tours). Il est actuellement ingénieur d’études au sein du CETU ETIcS, structure de recherche spécialisée en Sciences Humaines et Sociales (sociologie), à l’Université François-Rabelais. Au sein du CETU ETIcS, il est investi sur des recherches articulant enjeux environnementaux / énergétiques et recompositions des territoires. Partant du point de vue de l’ensemble des acteurs –du décideur à l’habitant-, il interroge les conditions d’une évolution de la relation entre espaces résidentiels et organisations modales. Il s’attèle en particulier à identifier les marges de manœuvre susceptibles de permettre des changements organisationnels, mais également les blocages à toute réforme.

Priem Thierry

Thierry PRIEM, adjoint à la Direction Scientifique du CEA/LITEN, est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris. Thierry Priem a une solide expérience technique et scientifique au sein du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives) dans différents secteurs de recherche comme la science matérielle, les nouvelles énergies etc. Pendant quatre années, Thierry Priem a été responsable d’un service de 60 personnes travaillant sur les nouvelles technologies (piles à combustible et hydrogène, cellules photovoltaïques etc.). Il a aussi de l’expérience dans le transfert de technologies et la négociation avec les partenaires industriels. Mi-2007, il a été nommé responsable du programme piles à combustible au sein de la Direction des Nouvelles technologies pour l’Energie du CEA de Grenoble. Depuis 2014, il est rattaché à la Direction Scientifique du LITEN et est membre du Board du Research Grouping Docteur de l’Université Pierre et Marie Curie « NERGHY » du FCH-JU2. Paris 6 en analyse numérique, docteur ès sciences mathématiques de l’EPFL, j’ai été nommé professeur de mathématiques à l’Université de Lyon en 1993. Au cours de mes travaux de recherche, je me suis intéressé à la modélisation mathématique de la combustion en milieux diphasiques, de phénomènes de propagation de virus, de la diffusion de la confiance en sciences sociales, et plus récemment ce sont des questions liées à l’imagerie médicale qui m’ont intéressé. Ces travaux se sont déroulés dans le cadre de projets pluridisciplinaires en collaboration avec des collègues d’autres disci-

Pousin Jérôme

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Robin Stéphane

Stéphane Robin est chercheur au laboratoire GATE de l’université de Lyon. Ses domaines de recherche s’intéressent à l’économie comportementale et à la conception des mécanismes économiques. Dans le domaine de l’énergie, ses travaux portent sur l’organisation des marchés de l’électricité, sur les comportements de consommation, sur la tarification et sur la modélisation des diffusions d’innovation. Il est le responsable de l’équipe « Economie comportementale » au GATE. Il est le coordinateur scientifique des projets de recherche en économie conduits dans le cadre du démonstrateur industriel Smart Electrique Lyon.

Rêgo Amanda

Amanda Rêgo possède un double Master en Sciences de l’Environnement (spécialisation « Énergie ») de l’Université de Genève et en Gestion de l’Environnement à la Faculté du Rio Grande do Norte (Brésil). Pour son mémoire de Master (Rêgo, 2014), elle a étudié l’appropriation sociale des « smart meters ». L’objectif de cette recherche était d’accompagner le déploiement des premiers compteurs communicants en Suisse Romande en insistant sur les conditions sociales de leur implantation. Elle a perfectionné sa formation à Durham University (Energy Institute) en participant au Masterclass « Energy, Society and Practices ». Actuellement, elle collaboratrice scientifique à CimArk. Avant de s’installer en Suisse, elle a travaillé pendant quatre ans en tant que conseillère juridique à l’Office du Développement Durable et d’Environnement du Rio Grande do Norte (Brésil).

Romerio Franco

Franco Romerio possède un doctorat ès sciences économiques et une licence en histoire de l’Université de Genève, ainsi qu’un postgrade en technologie de l’énergie de l’EPFL. Il est le responsable du groupe « économie et politique de l’énergie » de l’Institut des sciences de l’environnement d’UNIGE, où il est rattaché à la faculté d’économie et de management. Il enseigne l’économie et la politique de l’énergie, ainsi que la gestion des risques liés à l’énergie à UNIGE et EPFL. Ses recherches portent sur la politique énergétique, l’ouverture des marchés de l’électricité à la concurrence, l’hydroélectricité et le nucléaire, en particulier en Suisse et dans l’UE. Parmi ses publications, on compte des livres de synthèse, notamment « les controverses de l’énergie », paru chez les PPUR. Il prépare un livre sur un siècle d’énergie dans le monde (1945-2045).

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Il est impliqué dans deux centres nationales de compétence en matière énergétique, « Energy, Society, and Transition » (CREST) et « Electricity Supply » (EoS), ainsi que dans le Programme National de Recherche 70 (« virage énergétique »), avec un projet sur l’avenir de l’hydroélectricité, en collaboration avec l’Université de Bâle, HES-SO Valais et Coire. Il a participé à plusieurs programmes de recherche nationaux et internationaux, comme le réseau européen CESSA (« Coordinating Energy Security in Supply Activity »), ainsi qu’à des commissions fédérales et cantonales. Il a siégé au conseil d’administration de l’entreprise électrique du Canton du Tessin (AET) de 1998 à 2009. Il a participé à plusieurs activités dans le domaine de la recherche, du consulting et de l’enseignement dans des pays extra-européens. Il collabore avec des journaux, la radio et la télévision dans des émissions portant sur l’actualité énergétique et économique. Ses hobbies sont la lecture (philosophie, notamment philosophie des sciences, et religions), la marche en montagne et la découverte d’autres pays, paysages et cultures.

Ruedin Jessica

Jeune géographe, Jessica Ruedin a terminé ses études en géosciences, mention études du développement, en juin 2014 après s’être spécialisée sur les questions de sécurisation foncière dans les pays du Sud. Après un premier stage dans le domaine de la coopération internationale à la Swiss Academy for Development où elle s’est occupée d’évaluation de projet, elle a rejoint l’agenda 21 de la ville de Vevey. Passionnée et concernée par les problématiques environnementales, elle a récemment rejoint Les Verts et souhaite s’engager en politique dans sa commune, à Montreux. Parallèlement à son activité professionnelle, elle poursuit son engagement dans la coopération internationale en travaillant bénévolement pour une association active au Bénin et en Guinée, Enfants des Collines.

Salvadori Mauro

Head Regulatory Affairs Generation, Alpiq M. Salvadori est responsable des «Affaires régulatoires et politiques» de la Division production du Groupe Alpiq. A ce titre, il est en charge de dossiers comme la nouvelle politique énergétique de la Suisse, les négociations bilatérales entre la Suisse et l’UE ou encore le développement à l’échelle internationale des marchés de l’électricité. Avant de rejoindre le secteur de l’énergie en 2006, il a occupé les fonctions de Directeur des Relations publiques et de Responsable de la Communication pour la gestion de fortune et les filiales à l’étranger auprès de la Banque Cantonale Vaudoise à Lausanne. Auparavant, il a travaillé pendant plus de 10 ans pour l’industrie chimique et pharmaceutique en Suisse et en Europe. Il a occupé diverses fonctions dirigeantes en Communication et en Affaires publiques pour Du Pont de Nemours International à Genève, puis pour le Groupe Ciba-Geigy à Bruxelles et pour Novartis à Bâle. Dans son parcours professionnel, M. Salvadori a eu l’occasion de participer à de nombreux projets d’envergure comme la création de nouvelles marques en Europe (Lycra, Otrivin), le lancement de nouveaux produits et services à l’échelle mondiale (maïs génétiquement modifié) ou encore l’ouverture en 1992 du premier «EC Relations Office» pour le Groupe Ciba à Bruxelles. M. Salvadori est licencié en psychologie et diplômé en économie et en marketing. Il a suivi l’International Executive Programme de l’INSEAD à Fontainebleau. Il est, entre autres, membre de swisselectric, organisation faîtière des entreprises de production d’électricité et de divers Comités de direction dont l’Association suisse pour l’aménagement des eaux, Swiss eMobility ou encore la Fédération romande pour l’énergie. Il était également membre du Conseil d’administration de Kernkraftwerk Leibstadt AG jusqu’en juin 2015. 55 ans, polyglotte (parle couramment 5 langues), marié et père de 2 enfants.

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vices de l’énergie et de la protection de l’environnement, il est d’abord le responsable du domaine Energie, puis le chef de la section Energie et immissions au Service de l’énergie et de l’environnement du canton de Neuchâtel. Avec son équipe, ses tâches principales sont de susciter et de contrôler l’utilisation économe et rationnelle de tous les agents énergétiques, d’encourager le recours aux énergies indigènes et renouvelables et d’informer et de conseiller la population, les communes et les professionnels. En tant que délégué à l’énergie du canton de Neuchâtel, il représente ce canton au sein de la conférence des services cantonaux de l’énergie (EnFK) dont il a été membre du comité entre 2007 et 2013. Marc-Hermann Schaffner est également président de la Conférence romande des délégués à l’énergie (CRDE) depuis juillet 2010.

Schaffner Marc-Hermann

Né le 20 août 1967 à Sierre (VS) et originaire de Gränichen (AG), Marc-Hermann Schaffner est marié, père de 2 adolescents et domicilié à Neuchâtel. Après l’obtention d’une maturité fédérale scientifique en 1987 à Sion, il étudie l’architecture à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) avant de commencer des études de physique à l’Université de Lausanne (UNIL). Diplômé en Physique de l’UNIL en 1994, il y obtient son titre de Docteur ès sciences naturelles en 1998. Sa thèse en physique expérimentale dans le domaine de la physique des surfaces a porté sur l’étude par spectroscopie d’agrégats d’atomes sélectionnés en taille déposés sur des couches minces. Après l’obtention d’un diplôme en Management de projet à l’Institut suisse pour la formation des chefs d’entreprise (IFCAM) et des activités de recherche appliquée à l’EPFL, il est engagé entre 2000 et 2007 comme collaborateur scientifique à la Division Lutte contre le bruit à l’Office fédéral de l’environnement à Berne. Depuis août 2007 au Service de l’énergie du canton de Neuchâtel, il s’est occupé entre autres du suivi énergétique des gros consommateurs d’énergie et de l’introduction du certificat énergétique cantonal des bâtiments. Depuis le 1er janvier 2010 et la fusion des ser-

Schmidt Florence

Florence Schmidt, de nationalité Française et Suisse, diplômée de l’Ecole Centrale Paris (1993), avec un Master en mécanique des fluides et une formation postgrades en stratégie et finances des entreprises. Une expérience de plus de 20 ans dans le domaine de l’énergie caractérisée par la multidisciplinarité et complexité des projets. En particulier dans la réalisation de projets de grande envergure comme la rénovation de centrales hydro-électriques situées à l’international chez Andritz, ou dans la conception, le développement et la vente de plates-formes pétrolières offshore chez Technip. Actuellement, au service du développement des énergies renouvelables en Suisse chez Romande Energie. Expérience acquise dans l’ensemble de la chaîne de valeur du développement d’un projet dans le domaine de l’énergie de la recherche /  développement jusqu’à l’exploitation. Chez Romande Energie depuis 2008, embauchée comme responsable de projets d’énergie renouvelable puis comme responsable du domaine éolien. Ces projets s’inscrivent dans une politique de développement durable et

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réunissent de nombreuses disciplines telles que l’environnement, l’acceptabilité sociale, le politique, la finance, et la technique. En 2014, participe à la consolidation de la stratégie de l’unité d’affaires Energie au sein du service stratégie et acquisitions. En poste actuellement comme responsable de la gestion d’actifs de production au sein du service gestion du patrimoine production. Membre du comité de pilotage du projet «Transition énergétique et compétitivité économique » développé en partenariat avec le Centre Patronal. Ce projet, mené par le Prof. Suren Erkman, Faculté des géosciences et de l’environnement, a été sélectionné cette année par la plateforme Volteface.

durable). Ses travaux portent sur les processus de mise en œuvre des politiques environnementales (stratégies d’activation du droit, cf. ci-dessus), sur la gestion durable des ressources (régime institutionnel de ressources et gouvernance en bien commun notamment), ainsi que sur l’étude des rapports de force dans le domaine environnemental.

Serlavós Mònica

Schweizer Rémy

Rémi Schweizer est chercheur post-doctorant à l’Institut d’études politiques, historiques et internationales (IEPHI) de l’Université de Lausanne, ainsi que chargé de cours à la Faculté des géosciences et de l’environnement (Université de Lausanne également). Diplômé en droit et en politiques et management publics, il a soutenu sa thèse en juin 2014 à l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP). Celle-ci a été publiée en 2015 sous le titre de Stratégies d’activation du droit dans les politiques environnementales. Cas autour des bisses valaisans (Zürich : Rüegger Verlag). A travers une approche centrée sur les stratégies des acteurs face aux règles (passivité, concrétisation, détournement, contournement, innovation), cette recherche met en évidence un répertoire très fin de jeux d’acteurs, de rapports de force et d’arrangements dans la mise en œuvre des politiques environnementales. Il y a, clairement, une distance de la règle à l’action. Spécialiste des politiques de l’environnement, Rémi Schweizer a plus spécifiquement développé ses recherches dans le cadre de deux projets financés par le Fonds national suisse de la recherche scientifique au sein des PNR 61 (Gestion durable de l’eau) et 69 (Alimentation saine et production alimentaire

Mònica Serlavós a acquis son Bachelor en Sciences Politiques et de l’Administration en 2010 à l’UPF (Universitat Pompeu Fabra) de Barcelone. Ensuite, elle a poursuivi un master en Etudes de Développement à l’IHEID (Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement) à Genève où elle analyse les thèmes environnementaux et ceux liés à la transition écologique et sociale. C’est dans cette optique qu’elle a rédigé son mémoire de master intitulé «L’économie sociale et solidaire comme voie de transition vers une société de décroissance. Le cas du Canton de Genève ». Motivé par l’urgence de trouver des alternatives pour construire une société plus juste et plus responsable, en harmonie avec la Nature et tout en reconnaissant les limites d’une généralisation des résultats obtenus à partir du cas genevois, ce travail visait à examiner les dimensions de lien entre décroissance et ESS, en démontrant que la plausibilité de cette transition, bien que réelle, reste sujette à plusieurs enjeux critiques. Ce travail a été présenté dans un panel scientifique dans le cadre de la Fourth International Conference on Degrowth for Ecological Sustainability and Social Equity qui a eu lieu à Leipzig en septembre 2014. En octobre 2015 elle a commencé sa recherche doctorale sur « L’énergie citoyenne dans le canton de Vaud: moteur de la transition écologique? Des coopératives d’énergie renouvelable aux entreprises sociales et solidaires, profil et impact des différents acteurs» à l’IGD (Institut de Géographie et Durabilité) de l’Université de Lausanne dans le cadre plus large du projet Volteface.

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gies renouvelables. Ses activités de recherche portent sur les transferts couplés de masse et de chaleur dans les systèmes à absorption, le stockage de chaleur basse température et la géothermie de surface.

Spring David

Journaliste de formation, je suis responsable du magazine Allez savoir ! de l’Université de Lausanne, depuis 2012. C’est dans le cadre de cette fonction que je participe au WKD2015. Je m’occupe également de la présence de l’institution sur les réseaux sociaux. Ces activités me mettent en contact permanent avec les chercheurs et les étudiants de l’UNIL, de tous domaines. Auparavant, j’ai exercé en tant que secrétaire de rédaction, journaliste et iconographe à L’Hebdo. Et bien plus tôt, j’ai suivi une formation de libraire puis de bibliothécaire.

Stutz Benoît

Pr. Benoit Stutz est diplômé de l’Ecole National Supérieure d’Ingénieur en Construction Aéronautique ENSiCA. Après un DEA en mécanique en 1991, il obtient le titre de docteur de l’INPG au Laboratoire des Ecoulements Géophysiques et Industriels de Grenoble en 1996 sur l’étude des écoulements cavitants. Nommé Maitre de Conférences au laboratoire LTE de l’Université de Pau en 1997 pour travailler sur les fluides frigoporteurs diphasiques, il a rejoint le laboratoire CETHIL de l’INSA de Lyon en 2001 pour se consacrer aux transferts thermiques en ébullition. Il a intégré en 2009 le laboratoire LOCIE de l’Université de Savoie, dont les activités portent sur le bâtiment et l’énergie durables. Nommé professeur des universités en 2010, il a pris la direction du laboratoire en 2011 et a été nommé chargé de mission par l’université sur l’axe solaire-bâtiment en 2014. Il a organisé du 27 aout au 5 septembre derniers sur Evian une école d’été internationale sur les éner-

Tabourdeau Antoine

Après une thèse de géographie sur les changements de configurations dans la gestion des ressources naturelles qu’induit l’évolution récente des questions énergétiques, à partir du cas du bois-énergie, je continue à m’impliquer dans des projets de recherche en sciences sociales. Je m’intéresse particulièrement aux questions de transitions énergétiques et environnementale, à la fois en milieu urbain et rural. Ma thèse a souligné l’apparente impasse entre les intérêts économiques de la ressource bois, privés et obéissant à une logique néoclassique, et ceux climatiques et environnementaux de son utilisation, qui s’appuient sur une plus-value publique et commune. Cette impasse a été étudiée sur la base d’une grille de lecture politique du bien commun, inspiré notamment des travaux d’Ostrom et de Rawls. Le fil directeur de la thèse a été l’utilisation de l’information sur la ressource (bases de données, SIG, etc.) dans les arènes impliquées et la défaillance des bases de données, qui se superposent sans se compléter. La construction de l’échelle dans ces logiques politiques m’intéresse donc fortement, ce qui m’a amené à présenter trois conditions politiques pour intégrer équitablement (au sens de Rawls) le développement du bois-énergie dans une transition environnementale plutôt que simplement énergétique. Cette thèse a été réalisée à la fois à l’Institut de géographie alpine de l’Université Joseph-Fourier et au centre Irstea de Grenoble. Depuis, je collabore à des projets de recherche impliquant ces thématiques mais aussi les questions énergétiques urbaines. Parmi eux, le projet « Ecoquartiers NEXUS énergie », coordonné par Gilles Debizet du laboratoire PACTE (Université Grenoble Alpes)

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et financé par l’ADEME, sur l’élaboration de scénarios de transition énergétique urbaine pour 2040. Je m’intéresse particulièrement aux questions de transitions telles qu’elles sont saisies depuis une quinzaine d’années par les sciences sociales.

que les politiques environnementales et énergétiques demeurent en grande partie séparées et potentiellement contradictoires. L’analyse de ces cas passe par des questionnements tels que: qui décide? en passant par quelles arènes et en vertu de quelles règles? pour quels bénéfices et avec quelle répartition des coûts? Cette recherche montre l’importance des institutions dans l’adoption de solutions contrastées face à de problématiques régionales similaires.

Torday Robertc

Tonka Luc

Assistant d’enseignement à l’institut des sciences de l’environnement de l’université de Genève depuis 2011, je rédige actuellement ma thèse de doctorat en science politique. Je m’intéresse à la production hydroélectrique et aux impacts environnementaux que celle-ci peut générer, et plus spécifiquement à l’arbitrage qui est fait entre les objectifs des politiques énergétique et environnementale. Ma recherche porte à la fois sur la situation en Suisse et aux Etats-Unis, et interroge le rôle des institutions dans l’adoption des mesures d’atténuation et de compensation des effets des installations hydroélectriques sur les cours d’eau. La perspective théorique adoptée m’amène à étudier le positionnement des acteurs impliqués et les arènes investies par ceux-ci alors

J’ai achevé, en 1991, une formation d’ingénieur ETS en mécanique et énergétique. Cette formation a été jalonnée par les questions liées à la durabilité, l’environnement et l’épuisement des ressources énergétiques. Cependant, à la sortie des études, ces thématiques étant encore peu d’actualité, j’ai entamé une carrière à l’internationale dans divers industries helvétiques. Ces nombreux voyages mon non seulement permis de m’enrichir culturellement mais également de découvrir à quel point même dans l’industrie le facteur humain prime sur la technique. J’ai décidé de me « sédentariser » en 2004 en prenant la responsabilité de la logistique et des achats chez Romande Energie. Le choix de cette société s’étant fait en autre en prévision des défis à venir en termes d’ouverture des marchés et de la transition énergétique. Le besoin de mettre en adéquation les activités de Romande Energie avec sa production énergétique d’origine renouvable m’ont donné l’opportunité depuis 3 ans de déployer la démarche de responsabilité sociétale d’entreprise. Cette démarche a été complétée par un projet de mise en place de système de management intégré afin que toutes les orientations (clients, sécurité, environnementale,..) soient intégrées dans toutes les activités de la société. Depuis fin 2012 j’ai la chance d’être le coordinateur de ma société dans le partenariat Volteface (étudiant les comportements humains vis-à-vis de la transition énergétique) entre Romande Energie et l’Unil, soutenu par le canton de Vaud.

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Viquerat Pierre-Alain

enjeux et politiques énergétiques. Dans ce cadre, il a eu l’occasion de réaliser son travail de master à l’Université de Colombie Britannique (2012-2013), en s’intéressant principalement à l’évolution des politiques énergétiques provinciales relatives à la production d’électricité. En parallèle, après un court séjour auprès de l’UNFCCC à Bonn (2013), il a contribué à la mise en place du plan climat pour le canton de Vaud, en tant que collaborateur à l’unité cantonale de développement durable (UDD). Basé désormais entre Coire (GR) et Genève, il travaille en tant que collaborateur scientifique auprès de la Hochschule für Technische und Wirtschaft (HTW-CHUR) et comme doctorant à l’Université de Genève. Dans ce cadre, il collabore à la mise en place du projet The Future of Swiss Hydropower : An Integrated Economic Assessment of Chances, Threats and Solutions, et pour le sous-projet Regional Impact Analysis and Sustainability Assessment of Hydropower, qui prennent place au sein du NRP 70.

Pierre-Alain Viquerat, biochimiste de formation et diplômé en sciences naturelles de l’environnement, a effectués sa thèse de doctorat en sciences (mention environnement) à l’Université de Genève (Centre universitaire des problèmes de l’énergie, dirigé par le Professeur Bernard Lachal). Après ce travail académique qui constituait en un retour d’expérience sur l’implémentation de réseaux hydrothermiques innovants, il a par la suite été chargé par les Services Industriels de Genève (SIG) de l’optimisation énergétique du réseau GenèveLac-Nations (GLN). Actif en parallèle comme chef de projet auprès du bureau d’ingénieurs Weinmann-Energies SA, il a développé plusieurs projets relatifs à d’importantes infrastructures énergétiques avec une approche interdisciplinaire tout en acquérant des compétences en ingénierie. Il travaille actuellement pour le service constructeur de l’Etat de Vaud (SIPaL), où il est chargé des problématiques énergétiques pour le parc immobilier de ce canton (1’400 Après avoir effectué une formation dans bâtiments), tant pour les nouvelles constructions que pour l’exploitation et la rénovation du le domaine de l’électronique et exercé mon patrimoine existant. métier dans l’industrie des machines, je me suis réorienté vers les sciences humaines et sociales. Ce choix était motivé par le fervent désir de comprendre le monde dans lequel nous vivons, sous ses aspects sociaux, économiques, politiques et culturels. C’est pourquoi j’ai repris des études en sociologie, poursuivies par un doctorat (effectué entre Lausanne, Paris et Francfort) au cours duquel j’ai également approfondi mes connaissances dans le domaine de la philosophie sociale et politique. Au cours de ces recherches, mon intérêt M.Sc. Sciences de l’environnement-énergie, s’est centré sur des questions relatives aux techniques de communication, en particulier celles doctorant UniGe A la suite d’un Bachelor en Science politique portant sur l’inscription de ces techniques à l’Université de Lausanne (2010), Guillaume dans les cadres socio-culturels et politicoVoegeli a entrepris un Master en Sciences économiques. A mes yeux, s’intéresser aux de l’environnement à l’Université de Genève, aspects culturels et communicationnels, c’est duquel il a été diplômé en 2014. Cela lui a aussi se pencher sur la façon dont les évolunotamment permis de se spécialiser dans les tions techniques entrent – ou non – dans les

Voirol Olivier

Voegeli Guillaume

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processus de formation collective de la volonté au fondement du projet moderne d’autodétermination démocratique. Vue sous cet angle, la culture apparaît alors comme une dynamique se faisant et se défaisant, dont un des enjeux est d’intégrer la dimension technique. Les technologies sont en effet de formidables outils de culture et d’humanisation - elles sont aussi, cependant, de formidables outils de destruction et de déshumanisation. Cette « dialectique de la technique » se pose aujourd’hui en termes énergétiques. La question de l’énergie interpelle la société actuelle dans son ensemble, et en son cœur même. Les enjeux soulevés par l’énergie ne sont pas uniquement techniques et politico-économiques, ils sont aussi sociaux et culturels. Comment s’émanciper d’un paradigme énergétique ayant fondé la société industrielle en nourrissant sa logique d’exploitation et d’accumulation ? Comment inventer (et pratiquer) une conception « non dominatrice » de l’énergie, dont les soubassements à la fois technologiques et socio-culturels assurent les contours habitables de collectivités modernes sans sacrifier au projet démocratique aspirant à la justice et l’égalité sociales et politiques ? Mes recherches tentent d’apporter des éclairages à ces questions qui sont autant d’impératifs urgents, pour nous autres contemporains.

France and Switzerland. Among them, he has been involved in the Soultz EGS European project (France) during 13 years. In the early 1990s, he created a geothermal research group at the Centre for Hydrogeology - CHYN (University of Neuchâtel) and supervised numerous Master and PhD theses in the fields of geothermal resources, hot springs systems and deep fluids circulations. From 2004 to 2009, he has been the director of the Centre for Geothermal Research (CREGE), a new Swiss network of competences, dedicated to applied research, training, consulting and promotion in the field of geothermal energy. Project leader in various applied research and exploration programmes, he is used to fundraising and to team management. In 2011, he designed and managed a training course deep in geothermal systems (CAS DEEGEOSYS). The 3rd edition of this continuing education programme has started in 2015. F.-D. Vuataz has been active in several national and international geothermal associations and committees, and he is also the author or co-author of over 160 publications and major reports. Since July 2014, F.-D. Vuataz is working as a private consultant, continues to teach geothermics, and coordinates the training course CAS DEEGEOSYS at the University of Neuchâtel.

Vuataz François

Dr F.-D. Vuataz has 35 years of professional experience in the field of deep geothermal resources, specializing in geothermal fluids, as well as resources exploration and evaluation. After his PhD thesis at the University of Geneva, he stayed for a 2-year postdoctoral research in the geothermal group of the Los Alamos National Laboratory (USA). Then he has been working as a geochemical engineer in the geothermal research institute of the BRGM at Orléans (French Geological Survey). Since 1990, based in Switzerland, Dr F.-D. Vuataz he has been working for various hydrothermal and EGS (hot dry rock) projects in

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Waldvogel Francis

Francis Waldvogel a fait ses études de médecine à Genève, Paris et Boston (USA). Formé en médecine interne, maladies infectieuses et microbiologie, il a dirigé successivement le Laboratoire central de Bactériologie, la Division des Maladies Infectieuses, la Clinique médicale à l’Hôpital Universitaire de Genève de 1972 à 2004. Nommé Professeur de Médecine en 1977, il a en outre dirigé le Département de Médecine interne de 199o à 2001. Il a présidé le Conseil des Ecoles Polytechniques fédérales de 1995 à 2004. Actuellement, ses activité se partagent entre la présidence d’un Fonds de soutien international pour des start-ups dans le domaine des sciences du vivant ; la présidence d’une société de microfinance active dans le Caucase, l’Amérique Latine et l’Afrique ; le développement d’un programme de soins intégrés (PRISM) à Genève et divers mandats dans le domaine de la gestion du savoir et de la culture.

tion d’une première startup avec 2 investisseurs qui a permis le développement de divers logiciels notamment dans l’analyse de la pollution de l’air. Il cède ensuite les rennes de cette entreprise et poursuit dans le domaine RF-ID pour les systèmes de gestion de la sécurité dans les bâtiments et l’événementiel. Après une dizaine d’années dans l’intégration de systèmes, il s’engage concrètement dans les énergies en commençant par un post grade en énergie renouvelable puis en lançant une nouvelle société dans le photovoltaïque. Il rejoint une année plus tard la HES-SO Valais-Wallis. Dans ce cadre, ses activités de recherche autour des nouvelles énergies renouvelables (NER) concernent la visualisation de données ainsi que l’intégration des systèmes de production et de stockage. Il s’intéresse particulièrement au développement des NER ainsi qu’à leur potentiel d’évolution permis par le stockage dans les batteries de dernière génération. Le groupe de recherche eEnergy regroupe Informatique de Gestion et Economie. Un premier axe de recherche est le microgrid et un deuxième les nouveau business models énergétiques, liés notamment à l’injection massive d’énergies renouvelables. A ce propos, le microgrid du Technopôle, un quartier de Sierre constitué d’un restaurant, de nombreuses sociétés, de 1200 m2 de panneaux photovoltaïques et de batteries de stockage, permet à l’institut Informatique de gestion de disposer d’un laboratoire grandeur nature.

Wannier David

David Wannier est actuellement professeur HES et responsable de la filière Informatique de Gestion à la HES-SO Valais-Wallis à Sierre. Au niveau enseignement, ce sont ses 18 ans d’expérience industrielle qui servent de base aux cours d’intégration de systèmes et aux cours d’industrialisation du logiciel. Après les premières années à gérer des millions de transactions dans un grand centre informatique bancaire, il est passé par la représentation et visualisation d’informations dans un petit studio de design et multimédia. S’en est suivi la créa-

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World Knowledge Dialogue 2015 Energie et société: scénarios à 2049 Cover, Graphiques & Layout: Adrien Moreillon, a––m.ch Impression & Reliure: sohnverlag gmbh, Schwarzenburg Lausanne 2015



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