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samira sedira Des gens comme eux
Née en Algérie, formée à l’école du Centre dramatique national de SaintÉtienne, Samira Sedira est comédienne et écrivain. Elle vit en banlieue parisienne. Son premier roman, L’Odeur des planches (2013), a été adapté au théâtre par Sandrine Bonnaire. En 2019, elle a reçu le prix Exbrayat des lycéens pour La Faute à Saddam.
Born Algeria and a graduate of the national drama school of Saint-Étienne, Samira Sedira is an actress and writer who lives in the suburbs of Paris. Her first novel, L’Odeur des planches (2013), has been adapted for the theatre by Sandrine Bonnaire. In 2019, secondary school pupils awarded La Faute à Saddam the Prix Exbrayat.
© Sabrina Mariez
novel january 2020 14 × 20,5 144 pages 16,50 €
DES GENS COMME EUX People like them
Carnage dans un village de montagne, où les cinq membres d’une famille sont assassinés par un voisin. Lors du procès, sa femme tente de comprendre la mécanique infernale qui a mené son mari à cette folie meurtrière.
Étrangers au pays, les Langlois s’installent dans un village perdu dans une vallée montagneuse où tout le monde se connaît et se ressemble. Ils sont riches, du moins en apparence : ils se font construire un chalet impressionnant, face à la maison modeste d’Anna et de Constant, possèdent trois voitures de marque, vivent sur un grand pied. Et puis, Bakary Langlois est noir. Entre les deux couples se noue une relation ambiguë, faite de fascination, de gêne, de jalousie, peut-être de racisme. S’y mêlent des questions d’argent placé et d’escroquerie.
Inspiré d’un fait divers, le roman explore l’enfermement d’une petite communauté vivant en huis clos où l’autre, par sa condition sociale, sa couleur de peau, son appétit de vivre, fascine et dérange – jusqu’à la folie meurtrière.
A scene of carnage in a mountain village when five family members are murdered by their neighbour. At the trial, his wife seeks to understand the infernal chain of events that led to her husband’s murdering spree.
Strangers to the region, the Langlois settle in a remote village in a mountain valley where everybody knows each other and resembles each other. They are rich, or at least so it seems: they have an impressive chalet built opposite the modest abode of Anna et Constant, they own three flashy cars and they live in style. And Bakary Langlois is black. An ambiguous relationship develops between the two couples characterised by fascination, embarrassment, jealousy and possibly racism, all amid mutterings of fraudulent investments.
Inspired by a true story, the novel explores the claustrophobia of a small isolated community where the outsider both fascinates and disturbs on account of his social status, his skin colour and his lust for life – until the final carnage.