











EXIT WOUNDS [’eksit wu:nds] Adjectif et nom anglais, orifice de sortie d’une blessure. Elle est inconstante. Elle est plus volontiers contuse, mais peut être à bords relativement nets. Elle correspond, en règle générale, à une plaie plus grande que celle de l’orifice d’entrée. Elle peut être aberrante en cas de rebondissement (dans la boîte crânienne) ou de migration (dans un gros vaisseau) du projectile*.

PREMIÈREPARTIE
Personnage du père


Comment tu te sens,Arieh?oncle

Posela question àta tante, c’est elle le docteur.
Kobi, tu me fais une faveur ?
Alors, qu’est-ce que le docteur a dit ? et il m’a fait passer une nuit blanche pour rien.
Ilseporte comme un charme...
Le moteur fait encore des siennes.
S’il te jusqu’àplaît, seulement.midi Non.
Ecoute, je ne peux pas exploiter ce taxi tout seul !
C’est parce qu’elle ne veut pas rater son feuilleton à la télé : L’Enfant et le vagabond.
De quoi je me mêle ? Cafteur.
Mais Arieh ne se sent pas bien. Je veux le ramener à la maison et le coucher.
Tante Ruti, j’ai travaillé toute la nuit, je suis lessivé.

J’enregistre ton émission et te l’apporte ce soir, d’accord ?
Ce n’est pas la même chose mais tant pis.
Allez... à plus tard. Et n’écrase pas trop de gauchistes sur la route.
Très bien... mais vous verrez, un jour vous me regretterez.
Ce n’est arrivé qu’une fois, tu ne vas pas me le reprocher toute la vie.
Quoi encore ?
Un appel du dispatching. Un client attend une voiture devant les bureaux du porte-parole de l’armée.
C’est toi qu’ils veulent.
Je n’en sais rien. Sami a dit qu’ils ont demandé Kobi.
Et alors?
Moi ?
Qu’est-ce que tu racontes ?
Arieh, c’est vrai ça ?
Appelle Sami, il te le dira.

T’as intérêt à être en bons termes avec eux.
J’espère pour toi que tu me fais pas marcher.
Sur le chemin, tu nous déposes à maison?la
Quelle différence y a-t-il entre les deux sœurs jumelles ? Je ne veux pas dire physiquement, c’est juste que maman était empotée. Je suis sûr qu’enfant, tante Ruti la menait par le bout du nez.


Il faut que je vous parle. On se connaît ?Non.
Je voudrais te parler en privé.

On peut aller au parc Méir...
Mais on fait vite, je n’ai pas le droit de stationner là-bas.

fait, je ne fume pas...Alors, je t’écoute.
Tu te souviens de l’attentat de Hadera, il y a trois semaines ?
Non, pas celui du restaurant. Celui du restoroute, à la gare routière.
Un des... cadavres... était tellement brûlé qu’ils ne savent toujours pas qui il est et personne n’est encore venu l’identifier...
AHadera ?
Ce n’était pas plutôtHaïfa?
Ni famille ni amis, personne.

C’est bizarre, non ? Quelqu’un disparaît et personne ne s’en soucie.
C’est surtout déprimant.
Bref... ça pourrait être ton père.
Mon père ?
Ah...23 euros TTC FRANCE

ISBN : 978-2-330-18053-9






