Diffusion ACTES SUD Février 2025

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
Roman
Un roman d’amour et de guerre, à travers lequel s’affrontent le cynisme de la colonisation et la philosophie toute spirituelle des Taïnos, peuple amérindien des grandes Caraïbes.
En 1474 naît dans une île amérindienne une enfant qui porte sur le front la marque emblématique de son peuple. Pour cela on la nomme Taïna. Très vite elle est cachée, protégée puis instruite selon les principes du chamanisme.
Quand apparaissent les navires espagnols au large de l’île, Taïna a réintégré sa communauté, celle de ces insulaires si pacifistes qui accueillent avec courtoisie les équipages de Christophe Colomb. Malgré cela, la bienséance des étrangers ne dure pas, l’entreprise de domination des Taïnos est en marche.
Le temps passe, Taïna rencontre Diego de Arana puis lui sauve la vie. Avec lui elle découvre l’amour, apprend sa langue. En retour, elle l’initie à tous les secrets de la pensée et de la sensibilité de son peuple.
Des années plus tard, au cœur de la violence, Bartolomé de las Casas, frère dominicain présent dans la région et devenu le défenseur des Indiens, pousse Taïna à écrire l’histoire de la colonisation de son île. Il pense qu’à l’avenir, le témoignage d’une Indienne comptera plus que nul autre.
Raconter ce qu’étaient les Taïnos avant la conquête, écrire en espagnol pour être lue. Pour, au-delà de la destruction d’un peuple, ne jamais laisser s’installer l’oubli.
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
21 € ENV.
9782330200787
Telle est la mission que réalise Taïna : ce livre est son manuscrit.
L’AUTEURE
Frédérique Deghelt vit dans les forêts du Sud-Ouest, sa région d’origine. Elle orchestre, depuis le premier confinement, un réseau social intitulé Un endroit où aller où libraires et écrivains échangent, parlent de leur travail, de leurs lectures, font vivre les livres autrement. Elle propose par ailleurs de nombreux ateliers d’écriture à travers toute la France. Sauvageries est son onzième livre aux éditions Actes Sud.
u Envoûtant, percutant, ce texte de fiction est habité par de nombreux documents et écrits bien réels. Il porte le lecteur au plus près d’un personnage inoubliable.
u À la découverte des Taïnos, peuple des grandes Caraïbes, ce chapelet d’îles que “découvrent” les Espagnols en1492.
u La fougue et l’empathie de Frédérique Deghelt transportées au xve siècle.
u Actuellement au musée du Quai Branly à Paris (atelier Martine Aublet jusqu’au 13 octobre). https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/ au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ tainos-et-kalinagos-des-antilles
u Sankhara : + de 13 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
u Libertango : + de 17 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2019)
u Les Brumes de l’apparence : 50 700 ex. (AS, 2014 + Babel, 2015)
L’idée de ce livre m’est apparue en 1999 lors de ma première visite en République Dominicaine. En découvrant l’histoire des Taïnos, j’ai constaté à quel point le récit de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb avait occulté l’existence de cette éthnie, et cela jusqu’à effacer son nom à peine connu en Europe. En Dominique, dans les livres d’Histoire, l’existence de plus d’un million de personnes qui habitaient l’île avant l’arrivée des Espagnols avait été gommé. Deux millions de Taïnos vivaient pourtant dans les îles des Caraïbes, mais trente-sept ans après l’arrivée de Christophe Colomb, il n’étaient plus qu’un millier. Nommés Indiens alors que ce navigateur se croyait arrivé aux Indes, qu’ils soient Caribs, Ciguayos ou Taïnos, on a continué au fil des époques à les nommer ainsi, à raconter qu’ils sont principalement morts de maladies quand ils avaient été exécuté, pourchassé, torturé, brûlée, éliminé systématiquement.
Très vite, j’ai eu besoin de raconter cette histoire du point de vue d’une femme qui porterait le nom de son peuple, une femme qui serait proche de ceux dont on a gardé la trace grâce aux récits de Bartolomé de Las Casas.
note de l’auteure
J’ai eu envie que cette héroïne sauve Diego de Arena, laissé au commandement du fort de la Navidad, bastion que Christophe Colomb avait fait construire avec le bois de la Santa Maria, cette caravelle échouée à la fin décembre de 1492.
Je tenais à ce que ce texte, fictionnel en ce qui concerne les personnages et héros qui y sont mis en scène, respecte tout ce qui avait trait à leur véritable histoire et à celle de leur disparition.
S’est donc imposée à moi la nécessité de faire des recherches, de rencontrer scientifiques et chercheurs, et d’utiliser pleinement leurs dernières découvertes. Si l’histoire des héros de mon roman est pure fiction, mes personnages sont en lien direct, filles ou mères, fils ou pères, avec des Taïnos qui eux ont existé.
C’est dans ce désir, cette posture de découverte et de transmission, que j’ai composé ce roman. Plus j’avançais dans ce récit, plus Taïna tenait ma main afin que ce ne soit plus seulement les vainqueurs qui racontent l’histoire, celle qui malheureusement ne fait que se perpétuer, chaque jour, dans le monde d’aujourd’hui.
F. D.
Libertango est un roman lumineux porté par une écriture tout à la fois sensuelle, poétique et puissante. Sensible et érudit, le dernier livre de Frédérique Deghlet restera mon coup de cœur de l’été, et je gage qu’il sera aussi le vôtre !
Coup de cœur d’Alice Breniaux de la librairie Les Arcades, Lons-le-Saulnier, Le Progrès
Récit d’une résilience par la grâce de l’art, Libertango est aussi un livre sur le dépassement de soi et un plaidoyer pour la différence. Un roman qui passionnera les mélomanes comme les néophytes, trop heureux d’y trouver matière à s’y concocter une sublime playlist.
Jeanne de Ménibus, Elle
Frédérique Deghelt a le sens de la formule complice et une fluidité de style qui font qu’on s’embarque avec bonheur dans cette passionnante quête de soi.
Isabelle Bourgeois, Avantages, à propos de Sankhara
On s’introduit dans la tête des personnages, qui évoquent leurs tourments, et l’on découvre de l’intérieur les effets de la méditation profonde qui transformera l’héroïne. Un roman éclairant sur la fugue maternelle et le retour à soi.
Ariane Bois, Psychologies Magazine, à propos de Sankhara
• Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :
La création d’un mini site.
Des posts sur les réseaux sociaux.
Des campagnes de sponsoring ciblées.
Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs.
Production de vidéos auteurs.
Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.
Opération avec Babelio.
COMMUNICATION
TV & RADIO
Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – La Croix
Hebdos : Le Pèlerin
• Production d’une vidéo de l’autrice.
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter grand public.
Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Biba – Avantages – Modes et Travaux –
Femme actuelle – Notre temps – France Dimanche – Fémi-9 – Télé Z – Télé 7 jours – Psychologies Magazine
Mensuels Culture : Lire Magazine – Flow
PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré –
La Voix du Nord – Vaucluse Matin – La Marseillaise
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Focus Vif – Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui
Radios : France Bleu – RCF / Radio Notre Dame – Radio Vinci Autoroutes – RTL
TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – France Info TV
Roman
Tandis que, dans la région d’Alep, une petite unité médicale est prise dans les combats de la guerre civile, un exilé syrien interroge, depuis le sommet de son accomplissement professionnel, la face cachée de sa propre success story. Quelles rencontres, quelles ombres, quels sentiments de défaite accompagnent son éblouissant parcours ? Le Désert en partage livre l’anti-portrait d’un capitaine d’industrie exilé en France, fondateur d’une firme de réputation mondiale, admiré mais circonspect, soucieux d’un sens profond à donner à sa réussite comme à ses échecs. Au loin, Nour, la dernière femme aimée, est piégée par les tirs. Tous deux sont au souvenir, encore si présent, des élans et des atermoiements amoureux dont leur histoire est faite – épisodes de départs et de retrouvailles, fidélité mutuelle des solitudes partagées : un beau roman méditatif sur la conquête de l’inutile, et la richesse du cœur.
u Un roman à la “cinégénie” évidente qui dévoile les ressorts et les limites de la réussite : le prix amer du succès.
u Badawi : 37 100 ex. (AS, 2002 + Babel, 2011)
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
288 PAGES
22 € ENV.
9782330201517
Certes, il n’avait pas hérité comme lui (Trimalcion) de la fortune de son maître ; il n’avait d’ailleurs pas eu de maître. Mais, comme lui, il avait dû apprendre son métier sur le tard. Comme lui, jeté dans le monde des affaires, il avait dû se débrouiller seul, sans aide, sans soutien, sans formation, sans famille, en solitaire. Comme lui, cette marginalité l’avait contraint à inventer, à improviser, à innover, à forger de toutes pièces, de manière intuitive, les moyens de sa survie. Comme lui, il n’avait eu d’autre choix que de risquer, risquer sans mesure, sans assurance, risquer tout, le naufrage ou la fortune.
(extrait)
À PROPOS DE BADAWI
Dans son récit simple et touchant, souvent poétique, quelle est la part du vécu, quelle est celle du roman ? Mystère. Mais c’est bien la vérité de Mohed Altrad qui en constitue la trame.
Challenges
D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France, à Montpellier, depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel, 2011), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’Entrepreneur 2015.
Au rythme intranquille des moments fondateurs de la vie hors normes de Rihad, “capitaine d’industrie”, le quatrième roman de Mohed Altrad propose du pouvoir une version pudique et sensible, là où l’on imagine plutôt la vie d’un grand patron madré à la poigne implacable. Faisant le tour du globe – Naples, Manaus, la Chine, la Turquie, Alep, Paris –, il parcourt les années de formation, les épreuves amoureuses, la construction de la firme, et même une campagne politique. Le succès ne prémunissant pas Rihad contre l’anxiété et l’isolement, il l’expose aux émotions duelles jusque dans l’amour, fait d’admiration et d’incommunicabilité.
Fierté, ambition mais précaution, discrétion et persévérance.
Au terme des négociations avec lui-même, qui est véritablement
Rihad ? Toutes ses transactions ont-elles eu pour objectif son profit ou son salut ?
Roman de la face cachée d’une success story, Le Désert en partage livre un portrait ambivalent d’un homme insaisissable et forme une écriture parabole où, derrière le sens obvie du récit, se dissimule une vérité intime plus sombre. Celle d’une âme inquiète de parvenir à faire tenir ensemble toutes ses parties pour être soi à jamais.
En écho lointain à ce qui a façonné son identité bédouine sur les plateaux de la Djézireh, il reste toujours en marge, choisissant face à l’adversité, au doute, au déracinement, de ne compter que sur l’amitié décisive de quelques-uns, sur son appétit de connaissance, son don pour la réussite – au risque d’esquiver d’autres choix plus intimes, d’autres engagements –, un chemin possible avec Nour, l’infirmière syrienne, pleinement dans ses pensées… mais dont il ignore qu’elle est prise dans les combats.
Le Désert en partage est un roman. Il conte des vies qui vont, viennent, et s’entrecroisent. Mais vit-on vraiment ? Ne reste-t-on pas plutôt en marge de sa vie ? Comme sur le seuil ? Malgré l’agitation de son existence ?
Écrire un roman, travailler, aimer, pleurer, s’engager pour une cause, jouer son rôle dans le théâtre du monde, sont autant de divertissements. En eux, on s’applique à tromper sa solitude, à la perdre dans le labyrinthe du temps. Sans succès. Car, on ne se livre jamais. On ne sort jamais de soi. Jamais vraiment. On feint de le faire.
Les personnages de ce roman ne sont guère différents des hommes et des femmes ordinaires que nous sommes, plus enfoncés peut-être dans leur isolement qu’ils ne le pensent.
Désert en partage note de l’auteur
La Syrie, le sud de la France, Alep dévastée, les stations balnéaires, Naples, Caton tout cela forme le décor où ces solitudes se croisent, se frôlent, rêvent de se rencontrer mais se dérobent finalement, retournant à leur désert, à ces terres inoccupée de l’âme qu’ils ont en partage.
Et quand le vent se lève pour balayer la poussière, il emporte avec lui le passé mais laisse, pour un temps, flotter dans les airs les bonheurs éphémères qui nourrissent l’espoir.
M. A.
Récit
Le portrait vivant et vibrant d’un grand oublié de l’histoire politique et culturelle américaine du xixe siècle : l’homme qui révéla Emily Dickinson.
Pasteur, ardent abolitionniste, soutien de Lincoln, colonel unioniste, écrivain proche de Thoreau et d’Emily Dickinson, avec laquelle il correspondit pendant près d’un quart de siècle et dont il publia l’œuvre à titre posthume, Thomas W. Higginson (1823-1911) a fréquenté les personnages les plus emblématiques de son époque et participé aux événements les plus importants. Pourtant, qui se souvient de lui aujourd’hui ? La Vie singulière de Thomas W. Higginson est la réponse de Christian Garcin à “la mémoire ingrate des hommes”, une tentative de rendre justice à cet illustre oublié – intrigant et parfois agaçant –, cantonné “dans l’ombre gigantesque de la petite poétesse d’Amherst”.
DICKINSON AU MONDE POINTS FORTS
u À travers la vie, les rencontres, les amitiés, les convictions et les combats d’Higginson, Christian Garcin retrace l’histoire de la nation américaine durant la seconde moitié du xixe siècle, entre abolition de l’esclavage et guerre de Sécession.
u Un récit passionnant dans lequel apparaissent les grandes figures politiques et culturelles de l’époque (Ulysses S. Grant, John Brown, Abraham Lincoln, le général Lee, Emerson, Thoreau, Longfellow, Whitman, Jack London et bien d’autres).
u S’appuyant sur la correspondance de Dickinson et Higginson, le beau portrait d’une amitié intellectuelle au long cours, qui débouchera sur la publication posthume d’une œuvre majeure.
u Du Walden pond de Thoreau aux champs de bataille de la guerre de Sécession, en passant par la chambre (avec vue sur l’éternité) d’Emily Dickinson, une déambulation littéraire virtuose dans une Amérique en pleine réinvention d’elle-même.
13,5 × 22,3 CM
192 PAGES
18,50 € ENV.
Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, fictions biographiques). Il a également traduit Jorge Luis Borges, Edgar Allan Poe, Herman Melville, E. E. Cummings, David Kirby (Le Haha, Actes Sud, 2018), Nathaniel Hawthorne et bien d’autres. Ses deux derniers romans ont paru chez Actes Sud : Les Oiseaux morts de l’Amérique (2018) et Le Bon, la Brute et le Renard (2020).
u Une réflexion passionnante sur les bifurcations de l’existence et les aléas de la postérité.
u Parution simultanée chez Finitude d’Un chemin entre plusieurs mondes, carnet de notes rédigées entre 2020 et aujourd’hui.
Thomas Wentworth Higginson (1823-1911) fait partie de ces“oubliés” de l’Histoire qui m’ont toujours à la fois touché et intéressé, voire fasciné, du fait même de leur importance et influence passées en regard de leur anonymat actuel. La même démarche m’avait guidé pour Jeremiah Reynolds, autre illustre oublié à qui j’avais consacré un livre il y a quelques années : tenter d’insuffler de la chair, de l’humain, une sorte de tremblement vif, à ces figures figées, naguère célébrées, aujourd’hui prisonnières de poussiéreuses notices biographiques. Souligner le rôle historique et littéraire qu’elles ont eu. Faire lien entre elles et nous. Dire comment et en quoi ce qui les a animées peut résonner encore.
Higginson
note de l’auteur
Témoin engagé de son époque, Thomas Higginson naquit peu après la guerre d’indépendance américaine, et mourut peu avant la Première Guerre mondiale, parcourant ainsi la plupart des étapes qui ont jalonné ce fascinant xixe siècle où l’Amérique s’est construite. Il fut successivement, et souvent simultanément, pasteur, militant abolitionniste, activiste convaincu n’hésitant pas à participer à des actions radicales et violentes, défenseur des droits des femmes, inlassable conférencier, homme politique, écrivain, et colonel ayant commandé le premier régiment noir de la guerre de Sécession, durant laquelle il recueillit les negro spirituals chantés par ses troupes, les assembla et les fit publier, leur permettant par là d’accéder à la postérité. Il avait en outre connu et fréquenté Thoreau, Emerson, et vers la fin de sa vie, Jack London, avec qui il eut le projet de créer une Internationale socialiste. Il fut aussi – ou surtout, car c’est essentiellement pour cela qu’on peut le voir cité aujourd’hui – pendant un quart de siècle le correspondant d’Emily Dickinson et, après la mort de celle-ci en 1886, devint son éditeur, lui assurant ainsi sa reconnaissance posthume. Sur fond de guerre de Sécession, de combats pour l’émancipation des Noirs et de construction houleuse et tragique de l’Amérique, ce livre met en lumière cette ironie de l’histoire littéraire qui a vu l’illustre Higginson, aujourd’hui oublié, permettre à l’obscure Emily Dickinson, aujourd’hui au panthéon des poètes américains, d’accéder à la postérité.
C. G.
Le Bon, la Brute et le Renard séduit par sa grâce, son humour, sa légèreté, sa vélocité romanesque, ses inserts poétiques, ses descriptions fines et acérées, ses silences inspirés, ses dialogues piquants, où le réel se joue de l’imaginaire et où l’imaginaire aspire le réel, et où tous les personnages ont l’impression de dire : Je préférerais ne pas ! Si l’art du roman est un jeu de cinquante-deux cartes, Christian Garcin possède le roi de pique, le valet de cœur, la reine de trèfle et les deux jokers, qu’il mélange avec bonheur, sans se départir du sourire à peine dessiné d’un joueur qui sait qu’il va remporter la mise, faire sauter la banque et réveiller la littérature par cette réjouissante fantaisie romanesque.
Frédérique Roussel, Libération
Ce roman est une gifle de poésie, d’intelligence, de nostalgie. L’œuvre majeure d’un auteur majeur.
Marie-Lucile Kubacki, La Vie, à propos des Oiseaux morts de l’Amérique
Écrivain-voyageur, Christian Garcin signe avec Les Oiseaux morts de l’Amérique le poignant roman d’un vieil homme enfant en cours d’évaporation qui tente de se reconstruire par la reconquête d’une parole perdue. Insolite, onirique autant que réquisitoire contre une certaine Amérique experte en exclusion, ce texte porte la griffe d’un grand lecteur et d’un styliste de la famille des Russell Banks, Don DeLillo, ou Bruce Chatwin.
Jean-Rémi Barland, La Provence
Livre vertigineux et métaphorique, Les Oiseaux morts de l’Amérique est un grand voyage dans le temps et l’espace, mais surtout dans le cœur de ces hommes qui se sont perdus […]. Christian Garcin a quitté La Piste mongole et Les Nuits de Vladivostok pour leur construire un tombeau magnifique, porté par une écriture d’une grande beauté mélancolique.
Christine Ferniot, Lire
Suite à l’explosion d’une bombe à Luxembourg qui détruit les bureaux de Koch Industries –deuxième plus grosse société non cotée des États-Unis – , deux histoires s’entremêlent comme une tentative de compréhension de cette détonation. Celle de l’entreprise familiale et celle de la radicalisation d’une jeune femme, Léa, qui ressent le besoin urgent d’un changement de système pour faire face à l’urgence climatique.
Qui se cache derrière la multinationale Koch Industries ? Dans ce récit documenté, Ian De Toffoli retrace l’histoire d’une famille qui, en moins d’un siècle, a bâti un empire pétrolier qui régit aujourd’hui l’ensemble du système de production.
Face à ce colosse de l’industrie pétrolière, Léa n’est personne. Issue d’une famille moyenne de province, elle est habitée très tôt par une conscience aiguë de la nature et marquée par des phases d’abattement. Ses études de sociologie, sa vie parisienne, la frénésie de la jeunesse l’anesthésient quelque temps jusqu’à ce qu’un réveil brutal l’extirpe de sa torpeur et la rappelle à ses engagements écologiques. Alors qu’elle publie des articles lanceurs d’alerte pour la presse régionale, elle est repérée par Victor, membre d’un mouvement écologiste. Ensemble, et malgré les désaccords de pratique politique qui finiront par déchirer leur relation, ils se rendent aux États-Unis sur les traces des Koch.
Après ce voyage, Léa réagence les pièces du puzzle funeste que représente l’entreprise Koch et comprend que la destruction est l’unique voie de salut de la planète, jusqu’à commettre l’irrémédiable.
“La plume de Ian de Toffoli est ciselée, enlevée. Elle donne à cette fable contemporaine des airs de tragi-comédie. […] l’auteur utilise l’humour noir pour désarmer les sceptiques, toucher au plus juste et réveiller les consciences endormies […]”
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier
u Une entrée au catalogue pour un auteur prometteur, dont plusieurs textes ont déjà été repérés en France et en Europe (voir bio).
u Une écriture narrative et affirmée, un long poème dramatique, en vers libres, qui soutient la porosité littéraire de la collection “Au Singulier”.
u Un conte écologique qui explore des thématiques sociétales et politiques, brouillant les frontières entre fiction, documentaire et drame, à la Eric Vuillard.
u Vidéo de présentation par l’auteur.
u Disponible en version numérique.
u Le spectacle, mis en scène par Renelde Pierlot, sera présenté au Théâtre des Quartiers d’Ivry du 13 au 16 février.
L’AUTEUR
Ian De Toffoli est un écrivain, dramaturge et universitaire luxembourgeois. Il est l’auteur d’essais et de pièces de théâtre pour lesquelles il a reçu plusieurs prix et bourses (ARTCENA, prix du Science and Theatre Festival du Theater Heilbronn, sélection par le bureau des lectures de la Comédie-Française).
Ses écrits exploitent des thématiques sociétales et politiques, brouillent les frontières entre récit, documentaire et drame, tout en oscillant entre un univers qui garde vive les forces imaginaires du mythe et un art proche de celui du conteur.
FÉVRIER 2025
14 × 19 CM
224 PAGES
23 € ENV. 9782330201210
Récit
La visite étonnante du dépôt de mendicité de Nanterre en compagnie d’une certaine Mme Boll, responsable des lieux, et d’un dénommé Francis, personnage hors normes qui y a passé des années.
Tous les soirs, Francis prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de SaintDenis : il milite pour pouvoir dormir en prison. Virginie Barreteau décide de rencontrer cet homme et découvre alors qu’il fréquentait assidûment le dépôt de mendicité de Nanterre, dont il est devenu un fin connaisseur. Elle apprend bientôt que Francis est atteint du trouble du spectre de l’autisme.
Elle visite alors la Maison de Nanterre sous son égide. S’enfonçant dans la géographie du lieu, portée par les histoires que Francis a à cœur de transmettre, mais accompagnée également par une certaine Mme Boll, responsable des lieux, l’auteure s’engouffre alors dans un dédale incroyable, qui réveille à son tour, en elle, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.
La Visite restitue au plus près la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.
À PROPOS DE CEUX DES MARAIS
En lisant, on pensera – curieux cocktail – à l’atmosphère particulière du Roi sans divertissement de Giono, mais aussi à certains films de Béla Tarr, dans la manière qu’elle a de décrire les intérieurs des masures, les mouvements des corps, mais aussi par la lenteur des plans. […] Virginie Barreteau montre une telle subtilité et une telle sensibilité dans l’écriture que nous sommes immanquablement conquis. Gabrielle Napoli, En attendant Nadeau
Le naturalisme précis de Virginie Barreteau évoque celui de Guy de Maupassant. Comme l’auteur d’ Une vie (1883), elle est attentive à la violence humaine qu’elle montre frontalement, mais aussi au détail des sensations. Surtout, elle restitue admirablement, mais avec plus de bienveillance, la voix et les accents des habitants du marais, région de son enfance dont elle connaît la géographie, les légendes et le parler. […] La vérité de ces êtres taiseux surgit de la langue tout à la fois orale, familière et littéraire qui les raconte.
Camille Laurens, Le Monde des livres
u Un récit envoûtant sur le désir d’enfermement et le traitement infligé aux sans-abris. Une enquête littéraire rare.
Virginie Barreteau est née en 1976. Elle est autrice pour le théâtre (La Centrale et La Geste des endormis, éditions Quartett) et comédienne ; elle a également mis en scène quatre de ses pièces. La Visite est son deuxième texte publié par les éditions Inculte, après Ceux des marais, son premier roman en 2021.
Un soir, une amie juriste me fait part de son étrange rencontre avec un homme, nous l’appellerons Francis. Il travaille à la ratp, il est propriétaire d’un appartement à Saint-Ouen et tous les soirs, il prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de Saint-Denis. Il milite pour pouvoir dormir en prison. Cette affaire ne me sort plus de la tête. Je décide de rencontrer l’homme en question, je veux en savoir plus, comprendre, écrire son histoire.
J’apprendrais que les plus belles années de sa vie se sont envolées avec la fin du dépôt de mendicité à la Maison de Nanterre. À l’époque, il se postait dans la rue “comme un clochard” pour être ramassé par les “Bleus” et emmené à Nanterre où ils étaient douchés, blanchis, nourris, logés. Qu’il a ensuite tenté de racheter aux enchères une prison pour y développer un projet d’encadrement parce qu’ils sont nombreux, selon lui, à vouloir dormir en cellule. Qu’un ancêtre est venu le visiter, que cet ancêtre aurait dû purger une peine de prison, que c’était un secret de famille. Que Francis est atteint de tsa (Trouble du Spectre de l’Autisme).
note de l’autrice
Je visite avec lui la Maison de Nanterre et c’est ainsi que s’ouvre le livre. Suivant la géographie du lieu et le récit qu’en fait Francis, je m’engouffre dans son histoire, elle réveille à son tour, en moi, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.
Tenter d’écrire, de retranscrire la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.
Ce travail a été nourri de nombreux livres et documents d’archives, d’images, d’articles.
Des résidences d’écriture ont permis au texte de voir le jour : une résidence d’écrivain avec la Région-Ile-de-France, à l’Annexe de Romainville (2019/20), puis à la Maison des écritures de Lombez en 2023.
L’important, c’est de bien terminer.
Vingt ans après ses premières aventures, rien ne va plus pour l’oncle, désormais sexagénaire : sa mère vient de mourir, son père réside en Ehpad, son propriétaire va le déloger de son appartement parisien, son métier de professeur l’épuise et son corps le lâche petit à petit. Sans compter les déboires érotiques et sentimentaux qu’il cumule allègrement.
Mais, malgré les désillusions, l’oncle n’a pas perdu son humour salvateur. Le voici prêt à rebondir, sur le point de déménager et en quête de nouvelles aventures sur les réseaux sociaux… Une chronique décapante de notre temps, portée par une plume au vitriol et une ironie caustique.
• Le retour de l’oncle, vingt ans après Mammifères et son grand succès.
• Le protagoniste de ce roman dans la veine de Bukowski et Houellebecq, l’oncle, est un antihéros de notre temps. Aussi attachant qu’impertinent, il dévoile son humanité blessée à travers ses chroniques tragicomiques.
• Un style décapant, qui embrasse en toute liberté toutes les nuances du rire, du sarcasme à la satire, avec une bonne rasade d’humour noir. Un esprit ravageur qui saisit l’aspect risible et grotesque de toute situation.
• Les mésaventures de l’oncle brossent un tableau à charge de la société contemporaine : vieillissement et dépendance du grand âge, paupérisation des classes moyennes et des professeurs, crise de l’habitation et malaise social, inégalités criantes… L’autopsie lucide et désabusée d’une époque.
5 février 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 20,00 €
ISBN :
Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française) et Réveillon (Rivages, 2017).
• C’est aussi un parcours « humain, trop humain », profondément universel, qui aborde sans fard des sujets essentiels : la mort des êtres chers, l’âge et le passage du temps, la maladie et l’angoisse, l’amour et le désir...
• Une critique acérée des mésusages d’Internet et des réseaux sociaux, qui contribuent à la déliquescence des liens humains et à leur solitude existentielle.
• Reprise en poche de Mammifères.
• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Serge Chauvin
Après L’Arbre-Monde et Sidérations, Richard Powers continue d’interroger notre rapport au vivant dans un texte puissamment romanesque qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies de l’intelligence artificielle.
Makatea, île oubliée du Pacifique, porte encore les stigmates de décennies d’extraction minière.
Aujourd’hui, une entreprise américaine envisage d’y implanter sa base pour la prochaine grande aventure de l’humanité : la construction de villes flottantes. Mais la population est divisée.
Aux États-Unis, Todd Keane a révolutionné l’ia. Alors que la maladie ronge ses souvenirs, le milliardaire livre son ultime confession. Son histoire est liée à celles des habitants de l’atoll polynésien.
Personnages magnifiques, intrigue virtuose, souffle romanesque intact : Richard Powers signe une fiction passionnante qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies des nouvelles technologies.
Un drame épique sur l’ia, le néo-colonialisme et l’océanographie… éblouissant… l’élégance de la prose de Powers, l’ampleur de son ambition et la révérence minutieuse avec laquelle il écrit sur le monde naturel en péril nous rappellent pourquoi il figure parmi les plus grands romanciers américains… Les lecteurs seront émerveillés. PublishersWeekly
► S’inspirant de l’histoire de l’île de Makatea, ravagée au xxe siècle par l’exploitation du phosphate, Powers signe une formidable fiction inventant un futur déjà en germe, celui de la colonisation des océans et de la toute-puissance de l’ia.
► Un mélange singulier de science, d’écologie et de poésie ; un remarquable sens du récit et de l’intrigue ; une galerie de personnages magnifiquement caractérisés.
► Roman d’une ampleur thématique spectaculaire (l’océanographie, l’ia, le colonialisme, le changement climatique, l’amitié, le jeu sous tous ses formes…).
► Une ode à la beauté de la nature menacée par l’activité humaine, s’inscrivant dans la lignée de L’Arbre-Monde et de Sidérations.
► Un roman magnifique sur l’amitié.
► Le roman figure sur la première sélection du Booker Prize 2024 avant même sa parution.
CHIFFRES
L’AUTEUR
Né à Evanston, dans l’Illinois, en 1957, Richard Powers est l’auteur de quatorze romans, dont Trois fermiers s’en vont au bal, Le Temps où nous chantions,
La Chambre aux échos (National Book Award 2006 et finaliste du prix Pulitzer),
L’Arbre-Monde (lauréat du prix Pulitzer 2019, finaliste du Man Booker Prize et grand prix de Littérature américaine) et Sidérations (finaliste du National Book Award et du Man Booker Prize 2021). Considéré comme l’un des plus grands écrivains contemporains, il vit aujourd’hui en bordure du parc national des Great Smoky Mountains, dans le Tennessee.
► Sidérations : 45 000 ex. (AS, 2021) et 35 000 ex. (10/18, 2023)
► L’Arbre-Monde : 48 000 ex. (Cherche-Midi, 2018) et 170 000 ex. (10/18, 2019)
► La Chambre aux échos : 41 000 ex. (Cherche-Midi, 2008 + 10/18, 2009)
► Le Temps où nous chantions : 110 000 ex. (Cherche-Midi, 2006 + 10/18, 2008) 1 / 2
Powers est un expert quand il s’agit de s’emparer des sujets importants de notre époque – les menaces sur nos océans, le changement climatique et l’ia – et de les transformer en livres fascinants et terriblement pertinents, emplis de perspicacité psychologique et d’une profonde admiration pour la nature. Cette danse éloquente entre le scientifique et l’émotionnel en fait l’un de nos meilleurs conteurs. Un jeu sans fin est brillant, captivant et important – et le meilleur livre que j’ai lu cette année. Andrea Wulf, autrice des Rebelles magnifiques et de L’Invention de la nature
extraits de presse
Y a-t-il quelque chose que Richard Powers ne puisse écrire ? Le monde ici est complet, séduisant et prometteur. L’écriture ressemble à l’océan. Vaste, mystérieuse, profonde et vivante. Percival Everett
Un roman captivant, peuplé de personnages magnifiques, abordant des sujets aussi divers que l’océanographie, le changement climatique, les héritages du colonialisme et l’amitié au long cours dans un récit brillamment enchevêtré, où le talent inégalé de Powers pour révéler la magie et le mystère du monde naturel s’affiche en grand. Jury du Booker Prize 2024
La parution du nouveau roman de Richard Powers est très attendue et sera sans aucun doute un événement médiatique.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – Le Monde des Livres –Libération – L’Humanité – La Croix – Les Échos
Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – L’Express – Le Point – Marianne –
Le Figaro Magazine – Le Pèlerin – L’Opinion – Télérama – Les Échos week-end
Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Biba –
Avantages – Femme actuelle – Notre temps – Télé Z – Télé Star Jeux –
Psychologies Magazine – VSD – Vogue – Harper’s Bazaar – Voici – Version
Femina
Mensuels Culture : Lire Magazine – Transfuge – Bastille Magazine –Philosophie Magazine – Études – LH Magazine – Rolling Stone –
Le Matricule des Anges – Silence
PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – La Voix du Nord – Vaucluse
Matin – La Marseillaise – La Semaine
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif –
Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui – L’Avenir – L’Écho
Radios : France Inter – France Culture – France Bleu – RTL – RTBF – RTS
–Europe 1 – RFI
TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – 28 minutes
(Arte) – Télématin (France 2) – TV 5 Monde – France Info TV
Médias en ligne : En attendant Nadeau – AOC – Mediapart – Ernest
• Production d’une vidéo « Parole de libraire ».
• Production d’une vidéo auteur si sa venue est confirmée.
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter grand public.
•L’auteur viendra en France pour la promotion de son livre dans les médias, en librairies et en rencontres publiques.
•Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.
• Partenariat
Lot 5 carnets
Office : 05/02/2025
9782330200527
Format : 32 x 98 cm
Office : 05/02/2025
9782330200510
Format : 10 x 19 cm
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
416 PAGES
23,50 € ENV
9782330201340 -:HSMDNA=WUVXYU:
Roman traduit de l’allemand par Juliette Aubert-Affholder
“Toute cette folie, Franz, cette folie infernale, nous donne la possibilité de faire un grand film. Sans nous, ce serait exactement pareil, personne ne serait sauvé, personne n’irait mieux. Mais le film n’existerait pas.”
L’un des plus grands du cinéma, peut-être le plus grand réalisateur de son époque, G. W. Pabst, tourne en France au moment où Hitler prend le pouvoir outre-Rhin. Fuyant l’horreur qui se dessine dans cette nouvelle Allemagne, il se réfugie à Hollywood, mais sous les sunlights aveuglants de la Californie, le réalisateur de renommée mondiale fait brusquement figure de nain. Même Greta Garbo, qu’il a immortalisée dans La Rue sans joie, ne peut rien faire pour l’aider…
Par un concours de circonstances qui lui échappe en partie, Pabst se retrouve dans son Autriche natale, désormais appelée “Ostmark”. Sa famille et lui se voient vite confrontés à la barbarie du régime mais Goebbels, le ministre de la Propagande du Reich, veut faire tourner le génie du cinéma. Persuadé de pouvoir résister à ses avances et de ne se plier à aucune autre dictature que celle de l’art, Pabst fait le premier pas vers un enlisement sans retour.
Dans son nouveau roman, Daniel Kehlmann revisite avec maestria la vie de l’un des maîtres absolus du septième art et montre ce que peut la littérature : se rapprocher de la vérité par l’invention.
Un livre magistral sur l’art, le pouvoir et la compromission morale. Un coup de force littéraire qui résonne douloureusement avec notre époque.
Un roman de génie, un livre qui restera.
ARD
Au moins depuis Le Roman de Tyll Ulespiègle, on sait qu’il faut se méfier des histoires de Daniel Kehlmann. Qu’elles sont parfois d’autant plus inventées qu’elles semblent plausibles. C’est qu’un bon roman est plus plausible et plus efficace que la vie ne le sera jamais.
Frankfurter Rundschau
u Les Arpenteurs du monde : 75 000 ex. toutes éditions confondues
u Le Roman de Tyll Ulespiègle : 9 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
L’AUTEUR
Né à Munich en 1975, Daniel Kehlmann a été récompensé pour son œuvre par le prix Candide, le prix Per Olov Enquist, le prix Kleist, le prix
Thomas Mann, le prix Friedrich Hölderlin et, en 2024, par le prix Ludwig Börne. Son roman Les Arpenteurs du monde a été l’un des livres allemands les plus populaires de l’après-guerre. Toute son œuvre est publiée chez Actes Sud. Daniel Kehlmann vit à Berlin.
Roman traduit du polonais par Margot Carlier
Juin 1941. L’Est de la Pologne. Des nuits éclairées par la lune et les eaux profondes de la rivière qui divise le monde en deux. Sur une rive stationnent les Allemands, sur l’autre les Russes. Au milieu, un petit village frontalier où un passeur fait traverser fuyards, juifs et partisans. Tout le monde attend. Les villageois se débrouillent pour survivre. La forêt abrite de jeunes maquisards inexpérimentés qui se prennent pour de vrais soldats. Un petit garçon voit et entend tout : le grondement des avions, la terre qui tremble sous les bombes, les pillages.
Dans Le Passage, Andrzej Stasiuk reconstitue l’histoire que son père n’a pas pu lui raconter. Il nous livre sa version : celle d’une guerre qui ne fabrique pas de héros, mais sème terreur et chaos.
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
400 PAGES
23,80 € ENV.
9782330200213
-:HSMDNA=WUUWVX:
Dans Le Passage, faux roman historique, Andrzej Stasiuk part à la recherche des lieux de son enfance, mais aussi des ceux de la jeunesse de son père. Il imagine ce que ce dernier aurait pu vivre quatre-vingts ans auparavant, durant la guerre. Il veut retrouver des preuves tangibles du passé, pas nécessairement de l’histoire. Il cherche ce qui est fuyant, indéfinissable, indicible car impossible à nommer. Un roman bouleversant.
Livres
POINTS FORTS
u En 2021, Le Passage a été élu livre de l’année en Pologne par le magazine “Livres”.
Andrzej Stasiuk confirme qu’il touche les sommets de la littérature.
Henryk Grynberg, Kultura Liberalna
L’écrivain, poète et journaliste polonais Andrzej Stasiuk est né en 1960 à Varsovie. En 1992, ses débuts littéraires sont très remarqués. Bientôt, il fuit la célébrité et la capitale pour s’établir dans un petit village aux confins du Sud-est de la Pologne. Considéré comme le chef de file de la littérature polonaise contemporaine, il collabore à diverses revues littéraires et culturelles. L’œuvre de Stasiuk a souvent été récompensée, notamment en Pologne mais aussi en Allemagne. En France, la tonalité inimitable de sa prose ainsi que son amour profond pour l’arrière-cour de l’Europe ont suscité beaucoup d’enthousiasme. En 2018, il reçoit le prix Nicolas Bouvier pour L’Est (Actes Sud, 2017).
Littérature / 5 février 2025
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais par Laetitia Devaux
200 pages / 140 x205 mm 22 euros TTC
ISBN 978-2-36624-966-8
Initialement publié en 1940, cette œuvre largement autobiographique retrace la trajectoire de la narratrice des premiers symptômes de sa névrose jusqu’à son internement dans une clinique suisse. Entourée de toutes sortes de compagnons délirants, d’un « conseiller » qui se révèle infailliblement inutile et d’un amant qui finit par l’abandonner, la narratrice oscille entre paranoïa et délire de persécution. Rarement une œuvre littéraire aura transmis avec autant de force et d’acuité les fictions créées par l’inconscient pour en donner un spectacle littéraire, intriquant imaginaire et réalité sans jamais céder à l’auto-appitoiement, ce en quoi Anna Kavan se distingue d’autres écrits sur l’expérience de l’asile.
L’AUTRICE
Anna Kavan est née à Cannes en 1901. Après avoir grandi en Europe et aux ÉtatsUnis, c’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans, sous son nom d’épouse, Helen Ferguson. Puis, à la suite de plusieurs dépressions nerveuses, elle sera internée et choisira de signer ses livres avec un nouveau nom – Anna Kavan, dont elle aurait emprunté le K à Kafka – et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme, lui vaut une certaine reconnaissance. Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle est décédée à Londres en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre.
« En pénétrant dans cet envoûtant royaume, le lecteur ne pourra s’empêcher de plonger plus avant dans son envoûtant univers métallique et poétiquement surréaliste. »
Patti Smith
« J’ai toujours admiré Anna Kavan, l’une des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il faut pour cela beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »
Anaïs Nin
publication du recueil partiellement inédit Des machines dans la tête, les éditions Cambourakis poursuivent leur travail de redécouverte de l’œuvre de Anna Kavan avec la nouvelle traduction de Un bout d’asile.
• comparée à Leonora Carrington, Jean Rhys , Clarice Lispector ou encore Sylvia Plath, Anna Kavan suscite encore l’admiration de nombreux écrivains contemporains et n’a cessé d’explorer différentes formes d’écriture.
• une voix unique, d’une écrivaine à la vie chaotique mais ardente défenseuse du pouvoir de la littérature à transformer la douleur pour en faire une œuvre et susciter la réflexion.
Couverture VO - visuel provisoire
Roman traduit de l’anglais par Thierry Arson
Après une chute violente dans les escaliers, Gerry Andersen, un écrivain à succès solitaire de soixante et un ans, se retrouve alité chez lui, avec pour seule compagnie Aileen, son infirmière de nuit. Un soir, il reçoit un étrange appel : la voix féminine au bout du fil prétend être Aubrey, l’héroïne de Dream Girl, son roman le plus célèbre. Hallucine-t-il à cause de ses anti-douleurs ou est-il en train de succomber à la démence comme sa mère ? Les appels deviennent de plus en plus fréquents, et un matin, il découvre au réveil un cadavre près de son lit. Gerry semble être le meurtrier tout désigné, et perd de plus en plus pied…
u Construit un parallèle évident avec Misery de Stephen King.
u A remporté la majorité des prix littéraires de sa catégorie.
QUELQUES CHIFFRES
u La Voix du lac : 6 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
14,5 × 24 CM
288 PAGES
Bourré d’humour, de fantômes et de retournements de situation, Dream Girl est en effet un roman de rêve pour tous les amoureux du genre et amateurs de satires littéraires.
The Washington Post
Avec ce clin d’œil à Misery de Stephen King, Dream Girl est drôle et haletant, et dispose d’un redoutable rebondissement final.
People
Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Chez Actes Sud sont parus Corps inflammables (2019) et La Voix du lac (2022).
Roman traduit de l’allemand par Carole Fily
Il y a plus de trente ans, à la veille de la catastrophe de Tchernobyl, un meurtre a lieu à Mexico.
La victime est un inconnu d’une soixantaine d’années, probablement originaire du bloc de l’Est.
Pourquoi l’homme était-il au Mexique à ce moment-là ? Et quel est le rapport entre cette catastrophe nucléaire et son assassinat ? Le KGB est-il impliqué ? Ou, peut-être, des responsables de l’industrie nucléaire américaine ? Le commissaire Heller devra attendre quelques années après la chute du Mur pour trouver des réponses surprenantes à Kiev, Munich et Harrisburg. À la croisée du thriller et du roman d’espionnage, Ulrich Effenhauser nous fait revivre, de sa plume incisive, l’atmosphère oppressante de la guerre froide et de la folle course au nucléaire.
POINTS FORTS
u Un auteur reconnu et primé en Allemagne.
u Des thématiques toujours actuelles.
u Un sujet assez peu développé dans le genre du thriller et du polar.
u Un récit court mais haletant.
FÉVRIER 2025
13,5 × 21,5 CM
160 PAGES
20 € ENV.
9782330200701
Ulrich Effenhauser n’a pas besoin d’écrire un pavé de 600 pages pour transformer un sujet captivant en une intrigue passionnante.
FAZ.net
Un roman concis qui stimule la réflexion du lecteur.
WDR-Radio
J’ai été fasciné par la façon dont Effenhauser transmet autant de connaissances en à peine 140 pages. L’histoire est passionnante, instructive. Cet auteur maîtrise le grand art de la littérature, le grand art de la concision. […] J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman policier qui arrive à établir des liens entre des réalités et des époques différentes (catastrophes de Tchernobyl et Harrisburg). Ce récit, concis et riche, est à la fois un thriller d’espionnage, un thriller politique et un roman historique.
Radio Eins
[…] L’auteur n’a pas besoin de beaucoup de pages pour présenter de manière intelligible des faits complexes. Il nous livre un roman ambitieux et propose une nouvelle “explication” sur la manière dont la catastrophe de Tchernobyl a pu se produire.
Jörg Kijanski, Krimicouch.de
L’AUTEUR
Né en 1975, historien et écrivain, Ulrich Effenhauser vit dans le district du Haut-Palatinat, près de la frontière tchèque. Auteur de récits salués par la critique et récompensés par de nombreux prix, il obtient en 2015 le prix Irseer Pegasus pour son récit Der Auftrag. Son dernier roman, Alias Toller (2015), lui a valu une nomination pour le Friedrich-Glauser 2016 (considéré en Allemagne comme le plus grand prix de littérature policière après le Deutscher Krimipreis) et a longtemps figuré dans la liste des meilleurs romans policiers sélectionnés par Die Zeit. Brand, paru en 2016, est la suite d’Alias Toller (paru chez Actes Sud en 2022 sous le titre Je vis la bête surgir de la mer).
En librairie le 5 février 2025
14 x 20,5 - 256 pages - 20 €
ISBN : 978-2-8126-2645-6
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / élections municipales - espionnage
OTAN - polar rural - gendarmerie police militairedéfense aérienne - meurtres - humour
[premier roman]
Vaudeville déguisé en roman policier ET d’espionnage, Descente de liste croque avec malice et humour la vie villageoise.
Lorsque Rudy Meyer débarque à Saint-Pierre L’Étoile, un bourg à la périphérie de Lyon, où la ville mord sur la campagne, elle s’interroge sur le bien-fondé de sa mission : vérifier qu’un ex-officier d’une
base de protection aérienne de l’OTAN, tête de liste des élections municipales par ailleurs, est bien décédé de la Covid-19 deux mois plus tôt, en mars 2020. L’assassinat de colistiers du défunt conduit l’enquêtrice à reconsidérer cette formalité de police militaire.
Suivant les humeurs d’une gendarme un brin trop sûre d’elle, ce polar mené tambour battant traverse un milieu périurbain réputé léthargique mais secoué de tant d’inimitiés que les suspects ne se comptent bientôt plus.
Jean-Marie Leygonie signe un premier roman où son humour fait mouche à tout instant.
Jardinier incompétent, bricoleur dangereux et élu incompris de son village de l’ouest lyonnais, Jean-Marie Leygonie voue logiquement sa retraite d’entrepreneur à l’écriture. Descente de liste est son premier roman publié.
points forts
• Dans la veine de Benoît Philippon ou de Jacky Schwartzmann, un polar qui nous distrait et nous fait rire.
• Une couverture dessinée et pleine de peps qui s’inscrit dans une ligne humoristique.
Une journaliste déterminée et un agent du FBI récalcitrant affrontent des éléments fascistes dans ce thriller historique qui se déroule à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
La journaliste Anne Lemire rédige la « Clinique des rumeurs », une rubrique du journal qui réfute les nombreuses rumeurs néfastes qui circulent en ville, certaines étant propagées par des espions de l’Axe et d’autres n’étant que des ragots mêlés à la peur et à l’ignorance. Fatiguée de courir après des rumeurs stupides sur la sécurité des Rosie Riveters au travail, elle veut écrire sur quelque chose de plus important. L’agent spécial Devon Mulvey, l’un des rares catholiques du FBI, passe ses jours
de semaine à prévenir le sabotage industriel et ses dimanches à espionner les ecclésiastiques dont la loyauté est suspecte ; et il passe ses soirées à courtiser les nombreuses femmes seules dont les maris sont partis à la guerre. Lorsque l’histoire d’Anne sur la propagande nazie croise l’enquête de Devon sur la mort d’un ouvrier, les voilà entraînés sur une piste dangereuse d’espionnage, de crime organisé et de fascisme domestique.
• Une nouvelle saga de Thomas Mullen dans la veine de la trilogie d’Atlanta (vendue à 50 000 exemplaires chez Rivages).
• Alors que Darktown traitait du racisme à Atlanta dans les années 1950, Le jeu de la rumeur aborde l’antisémitisme et les fake news à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
• « Des personnages séduisants, beaucoup d’action et une solide connaissance de l’histoire font de ce livre un thriller de qualité supérieure et un instantané d’un moment particulièrement honteux de l’histoire des États-Unis. » Library Journal
• « Un livre remarquablement bon, intelligemment conçu et magnifiquement exécuté. » Booklist
• « Un récit d’une actualité troublante sur les préjugés, la haine et la violence. » Kirkus Reviews
5 février 2025
15,5 × 22,5 cm
368 pages 22,00 €
ISBN :
Thomas Mullen, né en 1974, est l’auteur de sept romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. On lui doit également une remarquable saga policière sur la ségrégation raciale aux États-Unis, initiée avec Darktown (prix Rivages des Libraires).
Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis.
L’épouse d’un pasteur de Glasgow vient signaler la disparition de son fils. Le problème est que personne ne semble avoir entendu parler du petit garçon. Voici la 6e enquête de l’inspecteur Harry McCoy, en ce mois de juin 1975.
Un premier cadavre est découvert à la fin du mois de mai. Il est identifié par McCoy comme étant celui de « Govan Jamie », un clochard qui vivait à la rue. McCoy connaît bien la communauté de ces sans-abri, alcooliques, miséreux et solitaires : son propre père vit parmi eux. McCoy et son adjoint Wattie ont été « temporairement relocalisés » au commissariat de Possil dans le cadre d’une restructuration de la police de Glasgow. Il se trouve confronté à une femme éplorée qui affirme que son petit garçon a disparu. Lorsque McCoy demande
12 février 2025
15,5 × 22,5 cm
380 pages 22,00 €
ISBN :
• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.
• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Écosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.
à voir une photo de l’enfant, la mère répond qu’elle n’en a pas. Le père, pasteur, est à la tête de l’Eglise des Souffrances du Christ dont les préceptes interdisent les représentations, par exemple les photos. Mais le plus étrange dans cette histoire est que personne, dans le quartier ou ailleurs, ne semble avoir entendu parler de cet enfant.
• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir et par les libraires (la Galerne en septembre).
• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.
• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.
• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.
• De bonnes ventes en poche : près de 15 000 ex pour Janvier noir et près de 7 000 ex pour Bobby Mars forever.
• Alan Parks fait partie des invités non américains du festival America 2024.
• Parution simultanée de Joli mois de mai en poche.
Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Joli mois de mai, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow. .
Sophie Nauleau
« Je compulsais les états civils inventés par Pessoa afin que mon parcours ne revienne pas trop sur ses pas. Exaltante échappée littéraire. Je listais les patronymes, leurs domiciles et lieux de naissance. J’étais en train de tracer mon itinéraire de traverse à la poursuite de ces êtres qui n’avaient jamais existé lorsque le réel me rattrapa. À force de scruter les hétéronymes imaginaires, j’en vins soudain, par amusement, aux vrais homonymes miens. Jusqu’au plus ancien recensé, bouleversant de brièveté et de jeunesse : Sophie Nauleau (1804-1815).
Aussitôt me sentis faussaire et redevable. Prise à mon propre jeu. »
Bien qu’emprunté au grand poète portugais Fernando Pessoa, qui s’inventa en secret des dizaines d’autres lui-même, ce titre n’est pas une métaphore, ni un vœu pieux. Le printemps est à prendre au pied de la lettre, au sens premier, astronomique et étymologique du terme, à savoir la toute première saison de l’année.
Bien sûr j’y entends la voix de Colette Magny chantant l’alchimie rimbaldienne – Qu’il vienne, qu’il vienne, / Le temps dont on s’éprenne – ou encore Barbara au loin – Dis, quand reviendras-tu ? Cependant les poètes ont déserté ce livre, laissant le champ libre à un ailleurs autre, tout à la fois fervent, tragique, imprévisible.
D’une virée qui devait me mener du côté de Lisbonne dans les pas de Pessoa, nous voici donc en plein marais poitevin. Parce que le printemps, qui n’en fait qu’à sa tête, n’a pas toujours été synonyme de renaissance ni de douceur. Certes, le soleil allonge les jours, fait grimper le thermomètre et s’entrouvrir les fleurs, mais parfois aussi, en certaines contrées meurtries, voit mourir plus de cœurs innocents que prévu. Ainsi le trouble de la guerre de Vendée advint entre ces pages, sans crier gare, non pour raison de famille, ni même en mémoire d’un soldat oublié, mais au nom d’une inconnue fillette.
Née en 1977 à Toulouse, Sophie Nauleau est écrivain et cavalière. Après La Voie de l’écuyer, J’attends un poulain, La Poésie à l’épreuve de soi, Espère en ton courage, Ce qu’il faut de désir, S’il en est encore temps, Des frontières et des jours, Mais de grâce écoutez, ce titre est le neuvième publié chez Actes Sud. Elle vit entre Paris et Bonnieux (84) ou elle vient de créer, avec André Velter, les Éditions Hardies.
Repères
Points forts
• S’il en est encore temps (Actes Sud, 2022) : 2 578 exemplaires vendus ; Espère en ton courage (Actes Sud, 2020) : 2 818 exemplaires vendus ; Ce qu’il faut de désir (Actes Sud, 2021) : 2 324 exemplaires vendus.
Actualité
• Sophie Nauleau vient de créer, avec André Velter, les Éditions Hardies diffusées par Actes Sud diffusion. Leur premier titre Kali Yuga - Échappée annuelle de création & survie, Cycle 1, sort en librairie le 22 janvier.
un voyage à vélo vers le soi écologique
Damien Delorme Préface de Gérald Hess
Atypique. Tel est ce récit qui nous emmène dans un voyage à vélo comme une expérience philosophique, écologique et spirituelle. Explorer les marges du corps, de la pensée, de la conscience et de l’action, pour mieux sonder les alternatives au modèle dominant.
C’est en parcourant 10 000 kilomètres sur le continent nord-américain, au cœur du temple du capitalisme, que l’auteur explore une “ligne verte”, à la rencontre d’écotopies – des lieux de résistance où des collectifs citoyens, activistes, agriculteurs, philosophes expérimentent de nouvelles formes de pensées et de vie organisées selon des vertus écologiques, en marge d’un système excluant et destructeur. Un périple sensible et passionnant où la quête philosophique n’a de cesse de s’interroger : comment, face à la crise écologique, de nouvelles relations avec la nature se mettent-elles en œuvre ? Que faire individuellement et collectivement ?
Le cycliste philosophe nous guide dans un récit de voyage innovant où les approches écololibertaires, écoféministes, décoloniales bousculent les lignes pour mieux transformer notre relation sensible au monde et dévoiler un soi écologique.
“Si la philosophie était une invitation à réfléchir sur nos existences, à transformer l’expérience, à assouplir nos idées, alors le voyage à vélo était une application directe de ces visées transformatives : une découverte de soi et du monde.”
Damien
Delorme
Repères
Points forts
• Un récit de voyage nourrit par une démarche philosophique.
• Une autre vision de l’Amérique, celle de lieux de résistance, d’expérimentations citoyenne ou d’écotopies.
• Le récit d’une transformation, de la naissance du soi écologique.
Mots clés
• Philosophie / écologie / cyclisme / États-Unis / capitalisme / écoféminisme / décolonialisme / alternatives / spiritualité
11,5 × 21,7
Damien Delorme est docteur en philosophie. Il vit et travaille à Lausanne. Il enseigne la philosophie et l’éthique de l’environnement à l’université de Genève et de Lausanne. Ses recherches portent sur le soi écologique et l’écologie politique. Sa pratique de la philosophie de terrain explore le voyage, les écotopies, l’écospiritualité, l’art environnemental et les alternatives paysannes. Il a coédité le Manifeste pour une philosophie de terrain (Éditions universitaires de Dijon, 2023).
Michel Dessoudeix
Ce cinquième tome des Lettres égyptiennes explore la littérature du Nouvel Empire (15391069 av. J.-C), l’époque glorieuse des Thoutmôsis, des Amenhotep, des Ramsès… Il présente l’ensemble des textes littéraires fondamentaux de l’époque ramesside, ouvrant une perspective intime sur la société égyptienne. Ces écrits offrent une fenêtre sur les pensées, les émotions et les expériences de ceux qui les ont rédigés et de ceux à qui ils s’adressent. Pour rendre plus vivantes encore ces voix anciennes, ils sont présentés à la fois en hiéroglyphique et sous leur forme originale, en hiératique, ce qui permettra au lecteur de s’immerger dans la structure même de cette écriture et de saisir une vision plus authentique de la création des scribes ramessides. Comme habituellement, chaque texte est accompagné de sa translittération, de notes grammaticales ou épigraphiques, d’encarts thématiques et d’un lexique intégral du vocabulaire usité. Ainsi, cet ouvrage, qui s’adresse aussi bien aux universitaires qu’aux amateurs, est à la fois un livre d’histoire, un livre d’exercices épigraphiques, une grammaire, un lexique, un livre de découverte de la civilisation pharaonique.
Scientifique de formation, Michel Dessoudeix étudie l’égyptologie depuis plus de trente-cinq ans et axe son travail sur la chronologie pharaonique et l’étude des sources épigraphiques. Il est l’auteur de la série des Lettres égyptiennes et de la Chronique de l’Égypte ancienne (Actes Sud, 2008).
ÉCRIRE ET LIRE À L’ÉPOQUE RAMESSIDE
Repères
Points forts
• Une façon originale et intéressante de se plonger dans la vie quotidienne et les réflexions des anciens Égyptiens.
• Une étude sur la littérature d’une période illustre de l’Égypte antique, le Nouvel Empire.
• Le cinquième ouvrage d’une série qui s’est installée comme la référence majeure des spécialistes du sujet.
Actualité
• Cet ouvrage est le cinquième tome d’une série qui constitue à présent la référence absolue en matière de littérature égyptienne.
Mots clés
• Égypte / archéologie / épigraphie / Antiquité / littérature / écriture hiéroglyphique / hiératique
Stéphane Gendron
Origine et toponymie
Origine et toponymie
Stéphane Gendron
Les noms de lieux ont une origine, une signification, une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont les témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour maîtriser la nature, développer les industries locales, favoriser les échanges. Les noms de lieux sont également les vestiges de pratiques culturelles et ont parfois conservé le souvenir de populations occupant un territoire, d’un propriétaire de domaine, voire d’un fondateur de cité.
Inscrits dans le temps, les noms de villes et de villages, de régions, de montagnes et de rivières se sont inscrits dans des contextes linguistiques et géographiques divers (gaulois, gallo-romain, germanique, langues régionales…). Nos cartes actuelles, riches de ces superpositions, deviennent des livres d’histoire à découvrir, à parcourir.
C’est le mode d’emploi de la toponymie que nous propose cet ouvrage, une porte d’entrée dans le trésor foisonnant et fascinant des noms de lieux.
Stéphane Gendron est spécialiste de toponymie, président de la société française d’Onomastique (Archives nationales, Paris). Dans ses publications, il s'attache à faire connaître ce versant de ce patrimoine que sont les noms de lieux de nos régions. Il a reçu le prix de linguistique Albert Dauzat en 2020.
POURQUOI VOTRE VILLAGE
S’APPELLE-T-IL AINSI ?
Points forts
• Une étude complète, diverse et passionnante sur les noms des lieux qui nous entourent, avec des exemples puisés dans toutes les régions de France métropolitaine.
• Une porte d’entrée sur de nombreuses disciplines : archéologie, sociologie, ethnologie, littérature.
• Un auteur historique d’Errance & Picard et l’un des plus grands spécialistes du domaine.
• L’auteur a reçu le prix de linguistique Albert Dauzat en 2020.
Mots clés
• Linguistique / toponymie / archéologie / géographie / patrimoine
Camille Leboulanger, auteur de sept romans dont Eutopia (Argyll, 2022) et Ru (l’Atalante 2021) invesGt ici un nouveau registre d’écriture : dans ce texte porté à 95% par la documentaGon factuelle et historique, c’est porté par son imaginaGon qu’il reconsGtue certaines scènes permeNant de dérouler l’ouvrage sur le mode du récit.
JENNY MARX. VIVRE ET LUTTER AVEC KARL
Camille Leboulanger
Vous connaissez son nom, mais avez-vous déjà entendu son prénom?
Consacré à Jenny Marx, épouse du philosophe et économiste
Karl Marx, il est difficile de catégoriser cet ouvrage : « roman historique », « biographie » ? BâE sur un solide travail de documentaEon, notamment l’abondante correspondance entre les deux époux et les nombreux témoignages de l’époque, Camille Leboulanger y resEtue toute la place de Jenny dans la vie et l’œuvre de Karl, sans toutefois chercher à l'héroïser ou à en faire une figure de martyre. Issue de l'aristocraEe libérale prussienne, élevée dans une ville et une famille où l'influence française des Lumières était forte, ceSe femme a fait le choix résolu du déclassement et du dénuement matériel, par amour certes, mais surtout par engagement et par convicEon poliEque.
L’auteur du Capital apparaît alors non pas comme un génie isolé, mais au contraire comme le point focal d'un "intellectuel collecEf " dépendant de son entourage direct en majorité féminin (son épouse donc et ses trois filles ) non seulement pour assurer sa reproducEon matérielle mais également pour mener à bien et interroger son travail intellectuel, liSéraire et philosophique.
Jenny Marx est révélée comme l'alliée la plus proche et l’égale intellectuelle de son époux. Elle est pourtant restée dans l'ombre de ceSe figure patriarcale, ombre projetée sur elle comme sur les travaux poliEques et intellectuels de ses filles Jenny, Laura et Eleanor.
• D’une grande rigueur historiographique, fondé sur un travail d’archives, ceCe biographie se dévore comme un roman d’aventure .
• Un récit haletant qui nous plonge dans le quoFdien de la famille Marx, leurs déboires personnels et leurs épopées poliFques; ou quand la peFte histoire rencontre la grande !
• La figure fascinante de Jenny Marx est ici redécouverte à l’aune des développements les plus récents de la pensée féministe, que Camille Leboulanger intègre à son récit.
13 x 19,8, broché 392 pages, 24€ 9782386290589
26 février 2025
• Histoire
• Biographie
• Récit
D’Elon Musk à Jeff Bezos, comment la course aux profits a pris le pas sur la course à l’espace.
Colonisation de Mars, exploitation minière d’astéroïdes, tourisme spatiale, guerre interstellaire : quand vient le temps de parler de l’aventure spatiale, la machine à fantasmes s’emballe. L’espace n’a jamais semblé aussi poche… du moins pour un petit nombre de milliardaires. Là, à porter de main, un nouveau marché à conquérir : le New Space.
Derrière cette appellation, rêves et promesses
5 février 2025
14 × 20,5 cm
200 pages 20,00 €
ISBN :
se financent aujourd’hui à coup de milliards, par des fonds publics comme privés. Dans cette enquête sur les moteurs et fantasmes de l’astrocapitalisme, se dessine une industrie ayant tourné le dos, après la chute de l’URSS, à l’idéal du progrès scientifique et technologique pour se concentrer sur celui du capital et quelques entreprises privée comme Blue Origin, Virgin Galactic ou encore SpaceX.
• Arnaud Saint-Martin est LE spécialiste en France de l’astronautique, très actif sur les réseaux sociaux et disposant d’un large réseau dans les médias et auprès des professionnels.
• Un chapitre dédié à l’espace made in France.
• Un positionnement critique et souvent polémique : les vols habités n’ont aucune utilité, aller sur Mars est une fiction totale, la nullité de la nouvelle science faite dans l’espace, etc.
• Derrière la critique d’une industrie guidée par le néolibéralisme, l’auteur dessine les contours d’une nouvelle politique spatiale durable.
• Un essai qui s’adresse à tous les space enthousiats (plus de 75 000 personnes ont regarder le décollage d’Arianne 6 en direct) et à tous ceux qui s’interrogent sur les impacts de cette industrie.
• Février : le retour prévu des astronautes coincés dans la station spatiale internationale.
• 2025 sera riche en événements spatiaux : retour sur la Lune avec la mission Artemis III, lancement de Starship de SpaceX, projet d’envoyer un alunisseur par Blue Origin, etc.
• Son Histoire de la conquête spatiale (La Fabrique) s’est vendue à 2 400 ex.
Arnaud Saint-Martin est sociologue, chargé de recherche au CNRS et à l’EHESS. Ses travaux portent sur l’histoire des sciences et des techniques, ainsi que l’étude des transformations de l’astronautique, de la Guerre froide à l’avènement du New Space. Il a notamment co-écrit, avec Irénée Régnauld, Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazis aux astrocapitalistes du New Space (La Fabrique, 2023). Il a été élu député LFI/NFP de la 1re circonscription de Seine-et-Marne.
ÉGALEMENT
Visée aujourd’hui par plusieurs enquêtes judiciaires pour des actes de violence sur des manifestants, la BRAV-M, Brigade de Répression de l’Ac@on Violente Motorisée, a été spécialement créée début 2019 pour réprimer le mouvement des gilets jaunes et mener des interpella@ons dans les manifesta@ons. Ces binômes à moto sont les descendants des sinistres « pelotons de vol@geurs » cons@tués en 1968, et dissous en 1986, après la mort de Malik Oussekine sous les coups de trois policiers lors de manifesta@ons étudiante contre la loi Devaquet.
Professeur de philosophie né en 1990, Lucas Lévy-Lajeunesse est membre de l’Observatoire parisien des libertés publiques, créé pour documenter les praGques de mainGen de l’ordre par la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat des avocats de France. Il couvre à ce Gtre les opéraGons de police à Paris et Calais depuis cinq ans, et organise des formaGons à l’observaGon des praGques policières au sein de la LDH.
Si Lucas Levy-Lajeunesse met à profit son expérience associa@ve d’observateur des pra@ques policières pour livrer ici une enquête très documentée sur la BRAV-M, il va plus loin dans l’analyse de l’évolu@on des doctrines en ma@ère de police des manifesta@ons en France, conçues pour criminaliser symboliquement le fait de manifester. Il démontre comment les violences policières - tolérées voire admises et encouragées par la hiérarchie - sont excep@onnellement couvertes par des lois opportunes. Incarna@on d’une police ayant pour mission de neutraliser la démocra@e en entravant la liberté de manifester, les pra@ques de la BRAV-M cons@tuent une accéléra@on inédite de la logique répressive. Par le spectacle de ses violences et la peur qu’elles suscitent, elles produisent en outre un effet dissuasif. La BRAV-M vient porter dans la rue le message selon lequel la poli@que doit rester l’affaire des gouvernants.
• Une alerte contre un disposi;f répressif fondamentalement an;-démocra;que.
• Un plaidoyer pour la sauvegarde de la liberté de manifester, et un essai sur l’espace public en démocra;e.
• Un rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques note en 2023 : « La BRAV-M a développé un style qui puise dans les répertoires de la chasse, du film d’ac;on, du virilisme et de l’in;mida;on. »
13 x 19,8, broché 392 pages, 24€
9782386290503
5 février 2025
• Société
Nelly Pons
Sans doute le plus narratif des écrits de Nelly Pons, ce texte de non-fiction questionne notre rapport au travail en partant du récit dépouillé du burn-out que l’autrice a vécu dans sa chair.
On suit les étapes qui ont progressivement rendu le quotidien invivable, les signes avant-coureurs jusqu’à plonger dans l’œil du cyclone avec l’autrice : froideur médicale, dédales médicamenteux, sentiments d’impuissance et journées muettes. Petit à petit, le lien se tisse entre les épuisements dont nous sommes les acteurs et les victimes : écologiques, économiques, psychologiques.
Mais au bout d’un moment, la vie revient et l’énergie aussi. On découvre en même temps que la narratrice une autre façon de vivre, en partant des signaux que nous envoient nos organismes, plutôt qu’en considérant qu’ils ont besoin d’être recalibrés.
La langue est simple, directe, et elle s’aventure sur des territoires de vulnérabilité dans lesquels on la suit avec d’autant plus de facilité que le texte n’est pas larmoyant.
Dans notre contexte d’inflation des troubles psychologiques et des pathologies du travail (+25 % de cas d’anxiété et dépression entre 2015 et 2023), c’est un ouvrage salutaire.
Née sur un domaine agricole, Nelly Pons a toujours été sensible à son environnement. Diplômée d’un double cursus scientifique et culturel, son parcours est fait de chemins multiples alliant création (danse, écriture, son…) et engagement (journalisme, événementiel, agroécologie…). Elle a notamment signé les titres Océan plastique (2020), Débuter son potager en permaculture et Choisir de ralentir (illustrations de Pome Bernos, 2017). Elle a aussi collaboré aux ouvrages Animal de Cyril Dion (2021) et Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi (2010). Ses écrits s’inscrivent dans le prolongement de son engagement pour le vivant et proposent une transformation de notre rapport au monde. Elle vit et travaille en Ardèche.
RÉCIT D’UN ÉPUISEMENT INTIME ET COLLECTIF
Points forts
• Autrice de livres à succès du catalogue : Choisir de ralentir (Actes Sud, 2017) : 13 400 exemplaires vendus, et Débuter son potager en permaculture (Actes Sud, 2017) : 54 000 exemplaires vendus.
• Invitée à l’Unesco pour l’Université de la terre en mars 2025.
• Adaptation en pièce de théâtre en cours.
Mots clés
• Récit / burn-out / épuisement / écologie / capitalisme / travail / enquête / ralentir / intime / sociétal
Penser et écrire le burn-out (ou l’épuisement) pour panser l’avenir.
• Nelly Pons est une bonne interlocutrice pour les médias, le sujet s’il prend bien peut rapidement donner lieu à un nombre important d’interviews. Nelly s’exprime de manière très claire et pédagogique.
Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Marie France – Version Femina
Presse générale (pages société) : Le Nouvel Obs – Télérama – Libération – La Croix
Presse santé et psycho : Santé magazine – Top santé – Bien-être & santé – Alternative santé –
Plantes & santé – Psychologies magazine – Psychologie positive
Presse environnement/transition : We Demain – Happinez – Respire – Vert – Socialter
Divers : Yoga magazine – Pleine vie – presse mutualiste et syndicale
Radios : France Inter (Grand bien vous fasse !, La Terre au carré) – Europe 1 – France Bleu – France Info –
RFI + Radio suisse romande
TV : Bel et bien (France 2) – Télématin (France 2)
PQR : La Provence – Le Dauphiné – Ouest France
Un voyage de 40 000 ans aux origines de la conscience
Charles Foster
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Marie-Hélène Ray
un voyage de 40000 ans aux origines de la conscience
Quel genre de créature est un humain ? Si nous ne savons pas ce que nous sommes, comment pouvons-nous savoir comment agir ? C’est le point de départ d’une nouvelle aventure intellectuelle de Charles Foster qui nous invite à un voyage de 40 000 ans aux origines de la conscience. Il part en quête des raisons et des conditions d’émergence de la conscience moderne, quelque part au Paléolithique supérieur, ses caractéristiques, ses atouts et ses faiblesses.
Aux antipodes de l’essai aride et austère, le texte de Charles Foster, pétri d’un humour parfois ravageur, typiquement britannique, se distingue par sa qualité littéraire, sa profonde dimension philosophique et existentielle. C’est le récit incarné d’une réflexion pour laquelle l’auteur n’a pas hésité à se mettre dans la peau d’un chasseur-cueilleur de la Préhistoire ou dans celle d’un des premiers paysans britanniques de l’Antiquité.
Être un humain est un texte important qui interroge ce qui fonde véritablement notre commune humanité et son histoire, son évolution au cours du temps. Une prise de conscience salutaire en ce xxie siècle de plus en plus tourmenté et confus.
Vétérinaire et professeur de droit à l’université d’Oxford, Charles Foster est connu du grand public pour son talent à explorer avec verve et un enthousiasme communicatif des champs de connaissance plutôt abstraits comme, dans ce livre, l’émergence de la conscience humaine moderne.
Publié au Royaume-Uni en 2017 chez Picador, Being a Beast est rapidement devenu un best-seller international et a figuré sur les listes de nombreux prix littéraires. Il a été publié en France chez JC Lattès puis par le Livre de poche (Dans la peau d’une bête) et a obtenu le prix
30 000 millions d’amis, vendu à plus de 6 000 exemplaires. https://charlesfoster/co/uk.
Repères
Points forts
• Dans la peau d’une bête a été dans la liste des best-sellers du New York Times, a été nommé pour de nombreux prix littéraires et a obtenu en France le prix 30 millions d’amis en 2018.
• Une excellente traduction de Marie-Hélène Ray.
• Trois illustrations à la plume de Geoff Taylor.
Mots clés
• Anthropologie / humanité / conscience / aventure personnelle
Citations
• “Être un humain est à la fois un traité savant et une sorte de journalisme visionnaire ; il rend compte des confins de notre conscience exiguë...” (The Atlantic) UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE
Couverture provisoire
192 pages / 140 x 205 mm 19 euros TTC
ISBN 978-2-36624-971-2
Depuis plusieurs années, Sam Bourcier, un des théoriciens queers français contemporains les plus importants, participe au Collectif archives LGBTQI+ créé par Act Up-Paris en 2017 qui œuvre à l’ouverture d’un centre d’archives autonome et communautaire à Paris, comme cela a été fait à Bologne, Berlin ou San Francisco depuis des années. S’interrogeant sur les pratiques archivales institutionnelles qui enferment et dévitalisent les archives des minorités sexuelles et exposant les blocages spécifiques à la France, il offre une réflexion stimulante sur la nécessité d’une pratique vivante des archives pour les personnes minoritaires et notamment LGBTQUI+.
En s’appuyant sur de nombreux exemples de rapports vivifiants aux archives, qu’ils soient historiques ou contemporains, l’auteur rend perceptible l’importance de la fréquentation de l’archive. À une époque où l’influence de l’extrême droite ne cesse de croître, ce texte prône la propagation d’une lutte contre les discriminations qui repose sur l’affirmation culturelle et l’empowerment en pointant le rôle politique central que peut jouer l’archive à cet égard.
L’AUTEUR
Activiste et théoricien queer et transféministe, Sam Bourcier enseigne à l’université de Lille. Il a également enseigné à l’EHESS à Paris, à l’université de New York, de Santa Catarina et de Salvador (Brésil), de Guadalajara (Mexique) et de Concordia (Montréal). En créant le premier collectif queer, « Le Zoo », en 1996, il a introduit la théorie queer et la théorie du genre (Butler, De Lauretis, Sedgwick, Rubin) en France. Il a traduit Paul B. Preciado, Monique Wittig et Teresa de Lauretis. Il est l’auteur d’une trilogie sur les théories, les cultures et les politiques queer (Queer Zones 1, 2 et 3), de Comprendre le féminisme, avec Alice Moliner, et, aux éditions Cambourakis, de Homo Inc.orporated. Le triangle et la licorne qui pète
• deuxième livre de Sam Bourcier dans la collection « Sorcières » après Homo Inc.orporated. Le triangle et la licorne qui pète, vendu à plus de 3000 exemplaires.
• œuvrant avec le Collectif archives LGBTQI+ pour l’ouverture d’un centre d’archives autonome et communautaire à Paris, Sam Bourcier souligne l’importance de l’existence et du recours aux archives pour les personnes minoritaires.
• un livre-manifeste précieux dans un contexte où la pensée de l’extrême droite ne cesse de se déployer, qui rappelle l’importance de l’archive dans la lutte contre les discriminations.
Couverture provisoire
128 pages / 140 x 205 mm
16 euros TTC
ISBN 978-2-36624-970-5
Alors qu’un regain d’intérêt pour les formes traditionnelles de danses et de musiques pratiquées de manière transgénérationnelle se manifeste depuis quelques années, les autrices, musiciennes, universitaires, spécialistes et pratiquantes du carnaval, interrogent la place des femmes dans les carnavals contemporains en France hexagonale et ultramarine, que ce soit dans les villes ou dans les espaces ruraux. Car comment s’emparer des pratiques traditionnelles sans en conserver les éléments les plus patriarcaux ? Comment rendre inclusif un répertoire carnavalesque qui s’est longtemps construit sur une distribution genrée des rôles ? Comment faire la fête, exercer l’art de la provocation, jouer avec les masques et les identités sans sexisme ? Sur un ton humoristique, rabelaisien et décalé, les autrices nous invitent à les rejoindre et à inventer nos propres masques et pratiques carnavalesques déjantées et politiques Car le Carnaval participe d’une histoire constituée de sursauts, d’éternels retours et de transformation constante des patrimoines traditionnels.
Les Reines Pédauques avancent masquées. Elles pratiquent et étudient les carnavals depuis plusieurs années. On les a vues en Bretagne, au Brésil, à Dunkerque, dans un carnaval sauvage à Montpellier ou à la Plaine à Marseille. Elles connaissent par cœur l’art du masque, aussi vous sera-t-il difficile de les reconnaître. Elles observent et s’interrogent, jouent de la musique et chantent à tue-tête. Elles sauront vous initier pour que vous puissiez toutes et tous rejoindre la fête des fols.
• Face au regain d’intérêt pour le carnaval, les autrices interrogent cette pratique pour la débarrasser de ses stéréotypes genrés et inviter à une nouvelle pratique festive et décalée.
• Des questionnements ultracontemporains qui convoquent les notions d’appropriation culturelle, de consentement et de stéréotypes de genre.
• Un ouvrage qui œuvre à la mise en place de liens transgénérationnels, cherchant de nouvelles manières de faire commun tout en puisant dans des patrimoines de traditions revisitées.
Roland Gori
De quoi la “décivilisation” est-elle le nom ? À partir d’une exploration des nouvelles logiques de l’emprise, Roland Gori invite à une réhabilitation des mots et des idées grâce à la reconquête de notre humanité confisquée.
À la destruction du dialogue démocratique répond la levée des inhibitions pulsionnelles conduisant le pouvoir à évoquer des processus de “décivilisation”. Encore faudrait-il s’entendre sur le sens de ce concept de l’anthropologue Norbert Elias, et éviter bien des contresens. Pour Roland Gori, la “décivilisation” doit être appréhendée à partir d’une lecture critique du langage qui replace la puissance de l’imaginaire des langues au cœur de l’invention démocratique. Aujourd’hui ces fonctions symboliques se trouvent dégradées par les industries du mensonge, des fake news, de la publicité, de la propagande et de la communication... Ces perversions politiques du langage font prévaloir la force, le cynisme et la jouissance du néant sur le désir de vivre et d’aimer. Il est désormais urgent d’apprendre à nous défaire de leur emprise sociale et psychologique en donnant une nouvelle forme à notre humanité.
Couverture provisoire Points forts
Parution : février 2025
ISBN : 979-10-209-2305-9
Prix provisoire : 22 euros
Une analyse lucide et informée du monde contemporain par l’une des figures incontournables de la psychanalyse.
Un éloge réparateur et humaniste de la création envisagée en tant que lutte sociale et politique pour l’émancipation des êtres humains.
Par l’auteur de La Fabrique des imposteurs : 9 000 exemplaires vendus (LLL, 2013).
Roland Gori est professeur honoraire de psychopathologie à Aix-MarseilleUniversité, psychanalyste membre de “Espace Analytique”, Président de l’association “L’Appel des appels”. Essayiste, il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages dont La Fabrique de nos servitudes (LLL, 2022), Et si l’effondrement avait déjà eu lieu (LLL, 2020) ou encore La Fabrique des imposteurs (LLL, 2013)
Une analyse sociolinguistique de la violence verbale faite aux femmes et de la riposte jouissive que ces dernières lui réservent.
26 février 2025
14 × 20,5 cm
256 pages 21,00 €
ISBN :
Automne 2017 : déflagration #metoo. Comme chaque fois qu’un progrès arrive, le backlash ne se fait pas attendre : janvier 2018, des femmes signent La tribune des 100, revendiquant le droit d’être importunées et dénonçant le puritanisme ; les violences verbales et physiques, les harcèlement et les raids de haine numérique à l’égard des femmes qui s’expriment publiquement augmentent ; les féminicides aux chiffres glaçants sont révélés quotidiennement ; le sexisme ordinaire, revendiqué comme appartenant à la culture nationale, s’étale dans une presse mainstream.
Oui, mais les femmes ripostent : des femmes chantent et jurent, récitent des poèmes et publient des livres bouleversant l’ordre littéraire, font des collages de rue et révèlent l’inceste, des actrices se cassent et des femmes font grève, dansent, hurlent, légifèrent, s’entraînent, battent des records, se retirent du monde, font des alliances inédites, portent plainte, etc. Cet ouvrage retrace le récit d’une libération au crible du langage, des mots et des discours qui (re)construisent et agissent, car la langue n’a pas peur du réel : elle le constitue et le modifie.
Laurence Rosier est professeure de linguistique, d’analyse du discours et de didactique du français à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Féministe engagée, elle travaille depuis 30 ans sur les insultes faites aux femmes et sur le pouvoir performatif de la langue.
• L’insulte faite aux femmes, un sujet encore et toujours d’actualité, bien peu traité sur le plan sociolinguistique.
• Une théorie de la réponse des femmes à la violence dans un contexte antiprogressiste de plus en plus affirmé dans la société française.
• Le pouvoir de la langue à constituer le réel, et comment les femmes s’en emparent de manière inédite.
• Laurence Rosier, une universitaire belge aux travaux d’avantgarde injustement méconnus en France.
• Insulte ; Féminisme ; Violence ; Linguistique ; Femme ; Violences faites aux femmes ; Homme ; Patriarcat ; MeToo ; Backlash ; Société
• Rose Lamy, Défaire le discours sexiste dans les médias, Lattès/ Points, 2021/2022 : 30 000 ex GFK.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pauline Tardieu-Collinet, Louise Cabannes et Leslie Talaga
Nous sommes toujours bombardés d’images profondément négatives de la noirité, des images qui agressent le psychisme. Toute la culture populaire en témoigne. Ce livre est un appel à la vigilance critique.
Un des très grands livres de bell hooks (titre original : Black Looks), composé de douze essais devenus des classiques, dont « Eating the other : désire and resistance », « Selling hot pussy : representations of black female sexuality in the cultural marketplace », « The oppositional gaze : black female spectators ». Parmi les thèmes abordés : la sexualité noire, la marchandisation de la culture et de l’histoire noires, la masculinité, ainsi que les expériences des personnes de couleur dans un patriarcat capitaliste fondé sur le suprémacisme blanc.
• Une critique tranchante des représentations culturelles dégradantes intériorisées et reprises et véhiculées par les stars noires, par exemple Tyler Perry et Beyoncé. Un appel à la vigilance critique.
• En cohérence avec son catalogue consacré aux rapports de domination et avec sa ligne intersectionnelle et afroféministe, Payot s’est engagé, sur le même principe que pour Hannah Arendt, dans une vaste programme de publication des ouvrages de bell hooks, aussi bien en poche qu’en grand format. En février, 4 titres auront déjà été publiés.
19 février 2025
14 × 20,5 cm
350 pages 23,00 €
ISBN :
Quand notre corps nous renvoie à notre plus profonde impuissance. La première philosophie du sanglot.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les larmes. Mais étrangement rien sur les sanglots. Ceux-ci sont une attaque du corps contre toutes les facultés (la parole, la pensée, la station debout) qui font de nous des sujets. Ils surviennent en général dans une situation d’impuissance (deuil, rupture, etc.), et le corps la redouble en nous neutralisant. Ce faisant, ils nous obligent à la regarder en face, cette impuissance, et la vanité de notre être sujet. Les corps qui sanglotent sont
donc des corps auxquels a été conféré d’office un statut de sujet qui est en même temps empêché, provisoire, conditionnel, sous probation. Alors parfois, le diaphragme se soulève, nous amenant tout à la fois à embrasser cette impuissance et à protester contre elle. Il crée, pour quelques instants, un autre rapport au temps, aux autres et au monde qui est le ressort d’une présence vive à soi.
• Un essai sur notre impuissance : quand même notre corps dit stop.
• Une approche féministe sur cette expérience trop souvent assimilée à de la faiblesse et de la sensiblerie féminines.
• Comporte une partie sur la stylisation (artistique, littéraire, philosophique) de la mélancolie masculine par opposition à l’absence de représentations des sanglots féminins.
12 février 2025
12 × 19,5 cm
300 pages 19,00 €
ISBN :
Estelle Ferrarese est professeure de philosophie à l’université de Picardie et membre de l’Institut universitaire de France. Spécialiste de l’École de Francfort, elle a publié Le marché de la vertu. Critique de la consommation éthique, Vrin, 2023, et La fragilité du souci des autres. Adorno et le care, ENS Éditions 2018.
ÉGALEMENT
Frustration Magazine
Couverture provisoire
Parution : février 2025
ISBN : 979-10-209-2306-6
Prix provisoire : 17,9 euros
Après le succès du premier numéro, le mook Frustration revient avec “Comment tenir ?” pour ouvrir de nouveaux horizons de pensée et d’action avec Olivier Besancenot, Camille Etienne, Rokhaya Diallo, Mathilde Larrère et Fatima Ouassak et bien d’autres.
À travers cette nouvelle édition, Frustration Magazine revient avec des enquêtes, des portraits, des analyses qui nous fournissent des outils pour continuer à espérer en dépit du climat politique préoccupant. Il est nécessaire de penser hors des limites imposées du débat, de se réapproprier l’histoire de la lutte pour ouvrir l’avenir des possibles. En donnant la parole à des personnalités reconnues du combat, ce mook met de la clarté dans la confusion actuelle. Il nous rend solidaires de nos ami.es et ennemi.es de nos ennemi.es. Nous ne sommes pas seul.es avec nos indignations : en prendre conscience est le préalable indispensable à toute lutte. L'histoire n'est pas finie : les “classes moyennes” ne sont pas son dernier mot. Elle continue de s'écrire dans des sociétés menacées par des régressions de tout ordre. La frustration doit devenir l’énergie du progrès.
Points forts
Frustration : un média indépendant devenu incontournable (suivi par plus de 25 000 followers sur Instagram).
“Comment tenir ?” : un sujet d’une actualité brûlante.
Le succès du premier numéro : 5 000 exemplaires vendus.
Fondé en 2013, le magazine
Frustration s'est donné pour objectif de documenter les mécanismes de la guerre des classes, du racisme systémique et de la domination masculine pour mieux les combattre. Il prône une société sans classes, en toute indépendance financière.
Grand entretien (Olivier Besancenot)
Article sur les restaurateurs (Nicolas Framont)
“Dans l’enfer des cours d’EPS” (Nicolas Framont)
La France est une dictature bourgeoise (Rob Grams & Nicolas Framont)
Article sur la santé mentale (Nicolas Framont)
“La peur du wokisme” (Guillaume Etievant)
“Travailler sans patrons” (Nicolas Framont & Guillaume Etievant)
Top 10 des films historiques (Rob Grams)
“Les films anti-male gaze” (Farton Bink)
On a vu
On a lu
On a joué
Test - Quel chef toxique avez-vous ? (Nicolas Framont)
Mots croisés
Mots fléchés
DOSSIER COMMENT TENIR ? (liste confirmée)
Contribution Rokhaya Diallo
Contribution Olivier Besancenot
Contribution Priscillia Ludosky
Contribution Mathilde Larrere
Contribution Corinne Morel Darleux
Contribution Camille Etienne
Contribution Tal Madesta
“Transpirer le capitalisme à grosses gouttes” (Camille Lizop)
Autres autrices et auteurs d’articles envisagés : Juliette Collet, Clément Sénéchal, Maxime
Une nuit avec les chauves-souris
Sébastien Cazes et Laurent Tillon
Ambitieuse par son ton décalé, son parti pris graphique original et ses caractéristiques techniques hors norme, la collection “Mondes graphiques” s’ouvre, avec ce titre, au monde méconnu et fascinant des chauves-souris.
Les chauves-souris s’activent la nuit, quand on ne peut les voir ; elles dorment le jour au fond des grottes, où nous ne pouvons les suivre ; elles développent un langage ultrasonique inaudible pour nos oreilles et, enfin, réalisent des vols acrobatiques que même les caméras les plus perfectionnées ont bien du mal à suivre. Tout cela en fait des animaux extrêmement compliqués à étudier… et d’autant plus passionnants. C’est le quotidien du chiroptérologue Laurent Tillon. L’illustrateur Sébastien Cazes a pris le parti de décentrer le regard du lecteur en mettant en scène une chauve-souris s’amusant à observer deux scientifiques qui s’interrogent sur leur compte. Une mise en abyme pleine de tendresse et d’humour permettant de découvrir des pans entiers de leurs vies quotidiennes. L’humour omniprésent, la narration décentrée, le trait délicat à la plume et aux crayons de couleur, alliant la poésie à la finesse et à la précision scientifiques, permettent de mettre ce livre entre toutes les mains, de 7 à 77 ans.
Diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, Sébastien Cazes réalise de nombreuses affiches pour le théâtre, la danse et le cirque. Il produit plusieurs livres d’artiste et travaille également pour le cinéma d’animation. Par ailleurs, c’est un naturaliste chevronné et cette passion d’enfance lui permet de rejoindre Laurent Tillon sur la piste des chauves-souris. Il vit et travaille dans les Hautes Pyrénées. https://cargocollective.com/sebcazesillustration.
Ingénieur forestier à l’Office national des forêts et spécialiste des chauves-souris, Laurent Tillon a déjà publié, dans la collection “Mondes sauvages”, Être un chêne et Les Fantômes de la nuit. Il vit et travaille à Paris.
Points forts
• Un parti pris original, à la fois humoristique et savant, qui met en scène l’un des auteurs, Laurent Tillon, croqué par son co-auteur.
• L’un des narrateurs est la chauve-souris JeanPierre qui accompagne l’humain lecteur avec toute la pédagogie et la bienveillance dont il est capable.
• Laurent Tillon, un auteur phare de la collection “Mondes sauvages” : Être un chêne : près de 50 000 exemplaires vendus (grand format et Babel), Les Fantômes de la nuit : près de 8 000 exemplaires vendus (grand format).
• Cette bande dessinée est à mettre en lien avec Les Fantômes de la nuit, dont elle est le prolongement graphique naturel.
• Nature / nuit / étoiles / astronomie / marche / randonnée / aventure en solitaire / lune / soleil / galaxies / univers / observatoire astronomique
Seb Cazes
LE DRESSEUR DE CHEVREUILS AMBIDEXTRES Arrache-toi un œil, 2010.
THE LOST HOTEL, VIDE COCAGNE 2011.
CHUT… ET AUTRES TUMULTES Le Moule-à-gaufres, 2012.
SANDWICH LIEBE DISH Vide Cocagne, 2013.
LE CONCIERGE, SCÉNARIO TAREK Le Moule-à-gaufres, 2013.
UPOMÓC SDL des Balkans, 2014
HISTOIRES DE MONTAGNES Alain Beaulet éditeur, 2014.
DESSINS BOTANIQUES DES PYRÉNÉES (CARNETS 2017-2023) tome 1, 3 Sup éditions, 2023.
Laurent Tillon
ET SI ON ÉCOUTAIT LA NATURE Payot, 2018. ÊTRE UN CHÊNE “Mondes sauvages”, Actes Sud, 2021 ; Babel no 1869.
LES FANTÔMES DE LA NUIT, “Mondes sauvages”, Actes Sud, 2023.
© ACTES SUD 2025
ISBN 978-2-330-XXXXX-X www.actes-sud.fr
murin de Bechstein (un peu excité, tout de même), et tant d’autres pour leur patience face à mes nombreuses questions me conduisant à les manipuler malgré eux, questions parfois restées sans réponse d’ailleurs (je m’accorde le droit de poursuivre certaines manipulations du coup). Avec une mention particulière pour JP le petit rhinolophe, qui représente vraiment toutes ces chauves-souris qui m’ont souvent donné l’impression d’inverser le processus d’observation, entre elles et nous les humains.
Laurent
Pour les chauves-souris qui ont un souci avec des humains qui ne veulent pas cohabiter (et donc qui préfèrent les moustiques !), vous pouvez consulter le site https://www.sfepm.org/sos-chauvessouris.html
Pour les humains qui souhaitent en savoir plus, quelques encyclopédies
– Arthur L. et Lemaire M., Les Chauves-Souris de France Belgique, Luxembourg et Suisse, 3 édition, Muséum national d’histoire naturelle, Biotope, 2021.
– Dietz C., von Helversen O. et Nill D., L’Encyclopédie des chauves-souris d’Europe et d’Afrique du Nord. Biologie, caractéristiques, protection Delachaux et Niestlé, 2009.
– Dietz C. et Kiefer A., Chauves-souris d’Europe. Connaître, identifier, protéger Delachaux & Niestlé, 2021.
Parmi les mille et un êtres auxquels le chêne est lié – arbre de cœur de Laurent Tillon –, il en est un particulièrement cher à l’auteur : la chauve-souris. Ou plutôt les chauves-souris car il en existe plusieurs dizaines d’espèces en France (record européen) et plusieurs centaines dans le monde. L’auteur revient à travers ce livre à ses premières amours : les chauves-souris forestières, qu’il étudie depuis les années 1990.
La forêt, la nuit : l’occasion de solliciter d’autres sens que la vision et de découvrir une facette méconnue de cet écosystème qui pourrait nous paraître si familier de prime abord. Laurent Tillon n’a pas son pareil pour recréer en quelques lignes des ambiances forestières puissantes et immersives. Il nous emmène sur le terrain de ses recherches, en haut des arbres ou dans les grottes, en France comme sous les tropiques.
On découvre que les chauves-souris sont les plus grosses consommatrices d’insectes nocturnes – les meilleures ennemies des moustiques ! On s’émerveille devant leurs incroyables capacités de vol et la précision de leur système d’écholocation, même dans le noir le plus profond, devant les secrets de leur exceptionnelle longévité et de leur résistance aux virus. On est captivé par leur vie sociale riche et solidaire, et l’on s’amuse à les voir déjouer avec une aisance confondante les tentatives de l’auteur pour les étudier, le narguant à voler juste sous son nez tout en restant insaisissables. Et cette étrange sensation où les rôles semblent s’inverser, où l’homme a la très nette impression que ce sont elles qui l’étudient : l’observateur observé…
Comment pouvons-nous cohabiter de manière plus apaisée avec les chauves-souris ? Un voyage passionnant dans un univers fascinant, à la fois si proche et si étrange…
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CHRONIQUES D’UNE VIE À L’ENVERS
• Dans cet opus, l’exploration du monde fascinant des chauves-souris, une somme captivante de connaissances et d’observations, des ambiances immersives, un récit naturaliste empreint d’humour et d’empathie.
• Les Fantômes de la nuit : 7 600 exemplaires vendus.
• Du même auteur : Être un chêne (Actes Sud, 2021 + Babel, 2023), 50 000 exemplaires vendus.
Laurent Tillon est responsable biodiversité de l’O ce national des forêts (onf), en charge des inventaires faunistiques, notamment des mammifères (en particulier les chauves-souris, dont il est spécialiste) et des batraciens. Il vit au coeur de la forêt de Rambouillet, qui lui a inspiré son dernier essai, Être un chêne (Actes Sud, 2021), véritable best-seller de la collection “Mondes sauvages”.
L’illustratrice Pome Bernos n’a jamais vu de cachalot de ses propres yeux, mais elle est fascinée par les aventures océanographiques de François Sarano. Équipée de sa seule boîte de crayons de couleur, elle s’est mise en tête d’interroger le célèbre océanographe, plongeur et auteur pour tout savoir de la vie intime de ces énormes, mais placides, cétacés.
Ce livre est le récit de leur rencontre et de leurs échanges, raconté avec toute la fraîcheur inimitable et le style faussement naïf de l’illustratrice. Pome commence par apprendre à dessiner un cachalot puis, au gré des innombrables questions qui la taraudent, nous pénétrons dans l’intimité de la vie sociale d’une famille de géants des mers et découvrons en parallèle les coulisses de la recherche scienti que.
Avec humour et tendresse, mêlés de nombreuses références littéraires et cinématographiques, ce livre réussit le tour de force de nous faire comprendre des faits scienti ques parfois complexes avec légèreté.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CHRONIQUES D’UNEVIE À L’ENVERS
• Un ouvrage deux fois primé en 2024 : Prix Compagnie des Pêches et Prix Goût des sciences.
• 4000 exemplaires déjà vendus.
• Par François Sarano : Le retour de Moby Dick (2017) + Babel (2022) : 11 600 ex. vendus ; Au nom des requins (2022) : 13 600 ex. vendus.
• “Mondes graphiques”, une collection d’essais graphiques : parution simultanée de Chroniques d’une vie à l’envers de Laurent Tillon.
Pome Bernos est autrice de bandes dessinées, illustratrice et graphiste, actuellement installée à Tokyo. Elle a publié deux ouvrages et illustré quatre titres de la collection “Je passe à l’acte” chez Actes Sud, dont elle est l’une des contributrices phares. Océanographe réputé, compagnon de route du commandant Cousteau puis du cinéaste Jacques Perrin, François Sarano s’est fait une spécialité de plonger avec les plus gros et les plus mal-aimés des animaux marins : cachalots et requins. Il leur a consacré deux essais publiés chez Actes Sud : Le Retour de Moby Dick (2017) et Au nom des requins (2022).
Visuel provisoire
FÉVRIER 2025
BABEL No 1983
11 × 17,6 CM
256 PAGES ENV.
8,40 € ENV. 978-2-330-20005-3
Roman
Valentine Goby signe ici un grand livre sur le temps qui passe ou celui qui semble s’être arrêté, sur l’attente du retour et sur l’urgence face à demain, sur la disparition du monde tel qu’il est, sur ce qu’il reste à sauver.
Lisa souffre depuis toujours du manque, celui de sa sœur, disparue en 1982, partie un jour pour Uummannaq au Groenland, jamais revenue. Que s’est-il passé, là-bas, pour que Sarah s’enfonce dans le silence, se perde dans l’immensité blanche du grand Nord ? Vingt-sept ans plus tard, devenue adulte, Lisa décide de mettre ses pas dans ceux de sa sœur et de partir à la recherche de la moindre ombre qu’elle aurait pu laisser s’imprimer sur le paysage. Mais lorsqu’elle arrive, elle découvre un autre monde en train de mourir, un territoire dévasté par le réchauffement climatique et une population exsangue. Ce voyage va alors la mener plus loin, aux confins d’ellemême, pour peut-être, enfin, comprendre ses propres fondations, celles qui reposent sur l’absence et l’impossibilité du deuil.
Il y a dans ce livre de Valentine Goby une générosité et un espoir que les malheurs ne parviennent pas à altérer. Une foi, si l’on veut, s’arrachant à l’absence. Au vide. Au silence. D’aucuns appelleraient cela l’humanité. Xavier Houssin, Le Monde des livres
L’AUTRICE
Née en 1974, Valentine Goby est notamment l’autrice chez Actes Sud de Kinderzimmer (2013, prix des Libraires), d’Un paquebot dans les arbres (2016), de Murène (2019) et de L’Île haute (2022). Elle compose en parallèle une œuvre importante pour la jeunesse.
► Grand roman sur la disparition et la place que prend le vide au sein d’une famille, Banquises est aussi le livre de la fin d’un monde, des paysages du Grand Nord qui se dégradent à mesure que le temps passe, pour laisser place à l’absence de ce qui fut.
► Une grande campagne de communication a accompagné tout l’été la sortie Babel de L’Île haute.
► Banquises : 12 500 ex. GFK (Albin Michel, 2011 + Le Livre de Poche, 2013)
► L’Île haute : 70 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
Roman
Daniel Fohr crée un microcosme réjouissant et se livre à la radiographie bien souvent hilarante d’une communauté prise au piège de son isolement et de son passé.
Après quelques déboires professionnels, passablement abattu et sans le sou, un dessinateur de bandes dessinées s’installe sur une petite île française, afin de faire le point sur sa vie et sa carrière. Au gré des saisons, il découvre alors tout un monde, aussi insulaire que versatile, et se retrouve presque malgré lui intégré à une “pittoresque” communauté. Il est bientôt sollicité par le maire pour peindre une immense fresque dans la salle des fêtes, censée rendre justice à la vie de l’île et à ses habitants. Il va alors patiemment observer les insulaires, magistralement campés dans leur douce folie, qui l’entourent – depuis le vaniteux, jusqu’à l’inévitable simplet, en passant par l’ambitieux, le chamane, la commère, l’injoignable chauffagiste… Mais il y a aussi l’histoire de ce pirate légendaire dont chacun cherche le trésor perdu, et surtout la recluse mystérieuse, une actrice de la Nouvelle Vague qui vit au bout de l’île dans son manoir, détentrice d’un terrible secret…
u Une description acide et drôle des paysages et des autochtones, qui permet à chaque lecteur de reconnaître des situations vues et des personnages hauts en couleur croisés ici et là sur les petites îles françaises, telle l’île de Ré…
u Une fable comique, tendrement ironique, où l’on rit vraiment, à chaque instant.
u Vies sauvages, le nouveau roman de Daniel Fohr, paraît en cette rentrée 2024.
u La Vague qui vient : 5 000 ex. en édition courante (Inculte, 2023)
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1984
11 × 17,6 CM
288 PAGES ENV.
8,90 € ENV. 9782330200077
Nourri de Bouvard et Pécuchet , de Flaubert, et d’une littérature latino-américaine dont les héros sont étranges et clairvoyants, Daniel Fohr a vécu aux quatre coins de la planète et en tire un cinquième roman irrésistible de drôlerie.
Virginie Bloch-Lainé, Elle
On suit, intrigué jusqu’au bout, cette farce pleine d’autodérision et de tendre cynisme.
Libération
Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, a vécu au Viêtnam, en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui à Paris et se consacre exclusivement à l’écriture. Il est notamment l’auteur d’Un mort par page (Robert Laffont, 2010) et de Vies sauvages (Inculte, 2024).
Récit d’un amour et d’un immeuble
Une merveilleuse rêverie et promenade à travers un bâtiment devenu symbole de l’érosion inexorable des littoraux – et du temps qui passe.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1985
11 × 17,6 CM
128 PAGES ENV.
7,40 € ENV. 9782330200060
Une femme tombe amoureuse. L’objet de cet amour a un nom : Le Signal. Construit entre 1965 et 1970 sur la côte sableuse aquitaine, cet immeuble d’habitation a permis à une population modeste d’accéder au logement “face à la mer”. Mais on a négligé l’érosion marine, accélérée par le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Le Signal n’est plus. Il a été détruit en 2023. Il n’était plus qu’à neuf mètres de l’océan.
Quand l’autrice, Sophie Poirier, l’a découvert en 2014, la rencontre fut magique. Les appartements vides, parfois vandalisés, racontaient une histoire. C’était un lieu à explorer, que Sophie Poirier a tenté lentement d’apprivoiser. Peu à peu, Le Signal, symbole de la grandeur et décadence des rêves immobiliers, lui a livré ses secrets. Et, sans doute, lui a révélé quelque chose sur elle-même, ses peurs, ses espoirs.
Sophie Poirier livre ainsi son histoire d’amour poignante qui rend hommage à ces vestiges qui nous touchent par hasard, mais aussi à ces abris de notre enfance dans lesquels nous ne pouvons nous réfugier qu’en poussant la porte de notre mémoire. […] Récit intimiste et mélancolique, Le Signal cache entre ses pages la poussière et le sable d’un autrefois révolu, marqué par les larmes qui se confondent aux embruns et les rires mouillés.
Un dernier livre avant la fin du monde
POINTS FORTS
u Prix Jacques Allano 2023.
u Un récit intimiste, d’une incroyable délicatesse, empreint d’un immense respect pour celles et ceux qui ont dû abandonner plus de quarante ans de souvenirs.
u Tout à la fois enquête sociale, historique, écologique et poétique, ce livre est une déambulation à travers les déjà ruines de notre modernité.
Née en 1970, Sophie Poirier vit et travaille à Bordeaux où elle anime notamment des ateliers d’écriture et collabore à des magazines culturels. Elle est également l’autrice, aux éditions Inculte, de La Femme domino (2024). Le Signal a reçu le prix Jacques Allano en 2023.
L’Indonésie et la naissance du monde moderne
Essai
Enquête sur quelque cinq cents ans d’histoire économique, diplomatique et politique de l’époque dite prémoderne à nos jours, Revolusi nous emporte autant qu’il nous instruit.
Le 17 août 1945, à peine sortie de la guerre, l’Indonésie, premier pays colonisé à franchir ce pas, proclame son indépendance. Présents dans l’archipel depuis le début du xviie siècle, les Pays-Bas ne la reconnaîtront que le 27 décembre 1949. Au fil d’une étude aussi passionnée que passionnante, David Van Reybrouck scrute et restitue les étapes de cette grande aventure humaine et politique. Il s’agit aussi pour lui de saisir, par le biais du “modèle” indonésien, l’histoire de l’émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé et son incidence sur le monde contemporain.
Fidèle à la “méthode” qui fit le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck s’intéresse tout autant aux souvenirs, aux récits des témoins de cette époque, rencontrés lors d’une enquête de terrain de plusieurs années, qu’à la grande histoire. Et redonne la juste place à ceux qui l’ont vécue, la rendant ainsi riche et à notre portée – instructive.
u Retrouvant la méthode d’enquête qui a fait le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck signe un grand livre sur l’histoire coloniale de l’Europe.
u L’auteur parvient encore ici à raconter l’histoire dans toute sa complexité, avec bien sûr ses grands combats, et ses moments clefs, mais aussi, à l’échelle plus intime, les passions humaines, les joies et les souffrances, la recherche de dignité qui la font avancer.
u Revolusi : 9 500 ex. en édition courante (2022)
u Congo. Une histoire : 125 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2014)
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1986
11 × 17,6 CM
752 PAGES ENV.
13 € ENV. 9782330199968
Ce travail de titan débouche sur un récit dense, touffu, complet comme une somme universitaire mais vif comme une enquête de journaliste.
Bernard Quiriny, Lire / Le Magazine littéraire
Une fresque historique fascinante sur l’Indonésie, fine broderie d’archives et de témoignages. Un superbe exercice de style. [...] Derrière ce nom parfois trompeur, “Indonésie”, c’est évidemment notre histoire, celle des anciennes puissances coloniales, qui se joue encore ici.
Olivier
Pascal-Moussellard, Télérama
David Van Reybrouck, né en 1971 en Belgique flamande, militant pour la démocratie et le climat, est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Il a notamment publié chez Actes Sud : Congo. Une histoire (2012, prix Médicis essai), Contre les élections (2014) et Odes (2021).
Roman traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuelle Tardif
Qu’advient-il de nous, de nos relations intimes et sociales, lorsque l’être que nous aimons perd le contact avec le réel et nous tire après lui au bord de l’abîme ? Comment rester fidèle à celui qui, littéralement, n’est plus là ?
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1988
11 × 17,6 CM
592 PAGES ENV.
11,90 € ENV.
Dans une boutique branchée du centre de Bruxelles, Léo, la trentaine, dispose avec soin des piles de vêtements. Quand elle consulte son smartphone, placé en mode silencieux, et qu’elle découvre les messages paniqués de sa meilleure amie, elle saute sur sa bicyclette et se lance dans une course folle à travers les rues toujours encombrées de la capitale belge. Il lui reste onze minutes pour tenter d’empêcher l’irréparable.
Pour la jeune femme, les ennuis ont commencé dix mois auparavant, quand par une nuit de mai, Simon, son compagnon, est rentré d’une soirée dans un étrange état d’excitation et arborant un curieux tatouage. Une rencontre décisive lui avait inspiré une idée géniale qui, croyait-il, allait le lancer dans une grande aventure créatrice et révolutionner sa vie, leur vie.
Le deuxième roman de Lize Spit est autant un tour de force que Débâcle . Maîtrise du temps, du rythme, des mots, réalisme parfois cru, ironie souvent joyeuse. On est impressionné.
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir
Le récit sec, sobre, efficace, met en scène, dans un castelet glaçant, deux marionnettes désarticulées, confrontées à la souffrance du trouble bipolaire et à la solitude qu’il engendre [...]. Quant à Lize Spit, elle nous donne ici l’un des récits les plus déchirants qui soit des dérives et du naufrage de la maladie mentale.
Jean Jauniaux, Le Monde des livres
POINTS FORTS
u Entre polar domestique et roman psychologique, Je ne suis pas là nous tient en haleine jusqu’au bout de ce trajet à vélo de quelques minutes pendant lequel toute l’histoire d’un amour est passée au scalpel.
u Sans jamais verser dans le cliché, Lize Spit décortique la maladie mentale et ses nombreuses répliques sismiques qui s’exercent sur le monde autour.
QUELQUES CHIFFRES
u Je ne suis pas là : 7 000 ex. en édition courante (2023)
u Débâcle : 42 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)
u L’Honorable Collectionneur : 7 000 ex. en édition courante (2024)
Lize Spit, née en 1988 dans la région d’Anvers, vit et travaille à Bruxelles. Son premier livre, le captivant Débâcle (Actes Sud, 2018), couronné par plusieurs prix aux Pays-Bas et en Belgique et traduit en quinze langues, l’a imposée d’emblée comme l’une des grandes voix de la littérature contemporaine.
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Francis Kerline
Ce “roman de jeunesse” dévoile déjà toute la prose électrique de son auteur, devenu l’un des grands noms de la littérature américaine et dont l’œuvre souvent prémonitoire et toujours incisive se construit depuis plus de cinquante ans.
u Un texte aussi anxiogène que brillamment écrit, tantôt noir, tantôt burlesque, qui questionne la fascination pour la violence et la catastrophe.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1989
11 × 17,6 CM
272 PAGES
8,40 € ENV.
9782330200138
À l’université de Logos, au Texas, d’immenses gaillards équipés d’épaulières rembourrées et de casques rutilants jouent au football américain avec passion. Au cours d’une saison sans précédent où ils enchaînent les victoires, leur running back, un garçon brillant du nom de Gary Harkness, développe peur et fascination pour le conflit nucléaire. Parmi les joueurs, les terminologies du football et de la guerre atomique deviennent interchangeables et leur sens se détériore au fil de l’année universitaire. De discussions de dortoir en balades métaphysiques dans le désert, cette comédie noire explore le rapport qu’entretiennent les hommes avec le conflit à travers des pages d’une beauté mémorable.
Don DeLillo établit entre son héros, les figures masculines qui l’entourent et les dirigeants de ce monde, une troublante parenté. Sur un terrain de football comme à la guerre, le but reste le même, sous-entend l’auteur : la survie.
Laëtitia Favro, Lire / Le Magazine littéraire
u On retrouve déjà, dans ce roman publié aux ÉtatsUnis en 1972, la thématique qui traversera toute l’œuvre de Don DeLillo : l’incommunication.
u Cosmopolis : 52 000 ex. (AS, 2003 + Babel, 2005, 2012)
u L’Homme qui tombe : 31 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)
u Outremonde : 30 000 ex. (AS, 1999 + Babel, 2003)
Drôle et fascinant.
Dans la tradition des “college novels” américains, entre adhésion, révolte et humour, ce deuxième roman est plus qu’un texte prometteur. II entre de plain-pied dans la rêverie critique et métaphysique sur le pouvoir des mots dont l’auteur d’Outremonde fera l’axe majeur de son œuvre.
Alain Nicolas, L’Humanité
Don DeLillo est l’auteur de dix-sept romans, parmi lesquels Outremonde (1999), Cosmopolis (2003), L’Homme qui tombe (2008), Le Silence (2021). Il a obtenu les distinctions littéraires les plus prestigieuses dont le National Book Award et le PEN/Faulkner Award. En France, toute son œuvre est publiée par Actes Sud.
Visuel provisoire
Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Isabelle Roy
Lola Shoneyin s’impose avec talent comme l’une des voix les plus engagées de la jeune garde nigériane avec ce vaudeville polygame tournant au drame pour dénoncer l’hypocrisie d’une société qui exalte la maternité et dénie toute autonomie à la femme.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1987
11 × 17,6 CM
304 PAGES
8,90 € ENV.
9782330200121
Malgré les études qu’elle a menées brillamment et qui pourraient lui assurer un avenir différent, Bolanle devient la quatrième femme de Baba Segi, de vingt ans son aîné. Elle n’est pas la bienvenue auprès des autres épouses qui cumulent sept enfants : elle est la nouvelle, la plus jeune et, pire que tout, elle est instruite. Bolanle comprend vite que, pour se faire accepter, elle va devoir devenir mère. Mais les mois passent sans qu’elle tombe enceinte, et sa stérilité supposée menace l’équilibre de la maisonnée…
Baba Segi, ses épouses, leurs secrets s’empare avec hardiesse et humour d’un sujet de société en n’éludant aucun de ses aspects psychologiques, économiques, sexuels.
Cette histoire drôle et enlevée est aussi une sacrée critique de la place que la société nigériane fait aux femmes.
Natalie Levisalles, Libération
Un premier roman truculent. […] Derrière la drôlerie de cette satire de la vie conjugale et de la polygamie, et les portraits des personnages hauts en couleur, s’élève la parole de ces quatre femmes qui dévoilent alternativement un passé et un présent parfois lourds à porter.
Christèle Hamelin (librairie Le Carnet à Spirales, Charlieu), Page des libraires
u D’une grande force narrative, drôle et tendre avec ses personnages, ce premier roman est une critique acerbe de la place de la femme dans une société encore coincée entre sa modernité et la persistance de ses traditions misogynes.
u La langue simple et poétique convie le lecteur dans une lecture savoureuse et entraînante.
Née en 1974 à Ibadan, Lola Shoneyin a longtemps enseigné la littérature au Nigeria et à l’étranger. Désormais établie à Lagos, cette poétesse organise chaque année l’Ake Arts and Book Festival. Baba Segi, ses épouses, leurs secrets est son premier roman et a rencontré un grand succès : il a reçu le PEN Oakland / Josephine Miles Literary Award et s’est vu traduire dans une dizaine de langues.
Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau
À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 459
11 × 17,6 CM
288 PAGES
9,20 € ENV.
9782330200084
Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore – et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques – jusqu’au désespoir et à la mort.
Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.
Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde – serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions – constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.
Susan Sontag
Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.
Claire Devarrieux, Libération
L’AUTEUR
Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.
RÉÉDITION
u À sa parution, Les Émigrants avait reçu un accueil critique unanime. En 2023, c’est la pièce qui en est adaptée de Krystian Lupa qui remet ce livre sur le devant de la scène où il rencontre un nouveau public.
u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune catégorie de genre, tant est inédite la façon dont texte et iconographie s’agencent. Les personnages de Sebald sont inspirés de ceux qu’il a connus – la fiction et le réel s’entremêlent et se défient pour mettre à mal la vérité unique.
u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.
u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)
u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)
u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau
RÉÉDITION
À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.
POINTS FORTS
« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »
Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.
Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.
Visuels provisoires
u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.
Martina Wachendorff
u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.
Visuel provisoire
FÉVRIER 2025
BABEL N° 459
11 × 17,6CM
288 PAGES
Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.
Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.
L’AUTEUR
Claire Devarrieux,
Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.
Le
ACTUALITÉS
u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz
QUELQUES CHIFFRES
u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)
u Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)
u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
Visuel provisoire
Roman traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau
La vulnérabilité douce et secrète de Sebald et de ses personnages hors du commun, leur façon d’être tour à tour gagnés par la beauté du monde et la souffrance qu’il engendre contribuent à inscrire ses œuvres dans la mémoire comme des événements majeurs.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1187
11 × 17,6 CM
352 PAGES
9,20 € ENV. 9782330200091
L’ultime roman de W. G. Sebald nous fait connaître la vie de Jacques Austerlitz, un homme hanté par une appréhension obscure, lancé dans la recherche de ses origines. Par ce portrait saisissant d’un émigrant déraciné, fragile, érudit et digne, l’auteur élève une sorte d’anti-monument à tous ceux qui, au cours de l’histoire, se retrouvent pourchassés, déplacés, coupés de leurs racines – sans jamais en comprendre la raison ni le sens.
Portrait d’un déraciné, le roman posthume de W. G. Sebald est aussi une manière de tombeau pour une Europe disparue. Vertigineux et bouleversant.
Michel Grisolia, L’Express
Austerlitz constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous a invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français.
Nathalie Crom, La Croix
Insolite et contemplatif, nocturne et lumineux… Un chef-d’œuvre de culture européenne.
Jean-Maurice de Montremy, Livres Hebdo
POINTS FORTS
u Ce roman de la mémoire contient toute la quintessence de l’art de l’écrivain.
u Une écriture tout en sinuosités qui offre à l’érudition remarquable de Sebald le surplus d’âme des émotions les plus dévastatrices.
u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.
u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)
u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)
u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
L’AUTEUR
Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.
Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau
À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.
« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »
Martina Wachendorff
“[...] son écriture progresse tout en sinuosités et méandres sans jamais se perdre en route – il convient ici de souligner la remarquable traduction de Patrick Charbonneau – et brasse la plus effarante érudition avec le relevé des émotions les plus dévastatrices.”
Eric Naulleau, Le Matricule des anges
Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.
“ La phrase de Sebald, longue et parfaitement polie, vous fait entrer dans un rythme plus calme, plus lent : celui de la pensée. [...] Le procédé narratif de Sebald réussit à produire sur le lecteur l’effet de la madeleine proustienne. Ce passé que le lecteur n’a pas vécu mais connaît intellectuellement par les livres d’histoire, les documentaires, les films, la fiction et les témoignages, il le sent soudain en lui.”
Catherine Cusset, Frenchmorning
Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.
“Austerlitz [...] constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous ait invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français. [...] Le récit de Jacques Austerlitz, porté par la voix infiniment émouvante, inconsolée, de Sebald, a valeur de méditation, dense et grave, sur l’Histoire, sur le temps vécu comme un processus de délitement, sur la mémoire perçue comme un labyrinthe opaque.”
Nathalie Crom, La Croix
“Sebald nous offre un texte d’une immense beauté qui montre une intelligence au travail. [...] En fait, face à ce constat de désolation qui plane sur le monde moderne, Sebald nous montre l’extraordinaire pouvoir de la littérature : le pouvoir d’enchanter le monde.”
Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.
Miguel de Azambuja, Le Journal des psychologue
Visuel provisoire
BABEL N° 459
Susan Sontag
Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.
Claire Devarrieux, Libération
L’AUTEUR
Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.
POINTS FORTS
u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.
u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.
ACTUALITÉS
Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz
Émigrants QUELQUES CHIFFRES
Les Émigrants (AS, 1999 + Babel, 2001) Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)
u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
Récits et essais traduits de l’allemand par Patrick Charbonneau et Sibylle Muller
Ce recueil propose de découvrir quatre fragments, superbes instants de prose où se fait entendre la respiration de Sebald – ce lyrisme sobre et prégnant, reflet d’une pensée profonde, dédaléenne.
POINTS FORTS
u On retrouve dans les textes qui composent ce recueil, qu’ils soient récits ou essais, toute l’intelligence de cœur et d’esprit de l’auteur.
u Campo Santo évoque les paysages de Corse, en insistant sur la présence des morts qui y cohabitent avec les vivants – une terre que Sebald ne pouvait que faire sienne.
FÉVRIER 2025
BABEL N° 1440
11 × 17,6 CM
272 PAGES
7,70 € ENV.
9782330200107
Après la publication des Anneaux de Saturne, W. G. Sebald projeta d’écrire une histoire naturelle et culturelle de la Corse. Il choisit l’île française comme territoire emblématique de sa vision du monde, et comme point de départ d’une nouvelle pérégrination littéraire.
Les quatre récits corses que voici ont été extraits par l’auteur lui-même du manuscrit inachevé pour être publiés de manière isolée. Réunis ici, chacun d’entre eux s’illustre par une force d’évocation et une musicalité magistrales.
Quatorze essais complètent le présent recueil. Qu’elle évoque Piana, Ajaccio, les forêts sauvages du centre de la Corse, Nabokov, la musique, Peter Handke ou Jean Améry, la voix de Sebald est identifiable entre toutes.
Jeu en clair-obscur où se fixent les pensées, se faufile un émerveillement, entre deux souvenirs recomposés. Que ce soit dans cette Corse où les morts ont droit de cité, à travers les éclats de vies d’écrivains (Kafka au cinéma, Jean Améry sorti de l’infamie, Chatwin en nomade sédentaire) et d’une peinture (celle de Jan Peter Tripp) sur laquelle on exerce son regard. En somme, l’élégance du temps retrouvé.
Benoît Laudier, Le Figaro magazine
u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.
u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)
u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)
L’AUTEUR
Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.
Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau
À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.
POINTS FORTS
« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »
Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.
Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.
Visuels provisoires
u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.
Martina Wachendorff
u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.
Visuel provisoire
FÉVRIER 2025
BABEL N° 459
11 × 17,6CM
288 PAGES
9,20 € ENV. 9782330200084
Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.
Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.
L’AUTEUR
Claire Devarrieux,
Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.
ACTUALITÉS
u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz Le
QUELQUES CHIFFRES
u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)
u Austerlitz : 20000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)
u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)
Office : 05/02/2025
9782330201562
Format : 10 x 19 cm
Sorcières / Littérature / Poche / 5 février 2024
250 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC ISBN 978-2-36624-979-8
« Un texte plein de poésie, doux et envoûtant. »
Librairie L’Atelier
« Un récit magnifique entre récit de soi et réalisme magique. Un roman plein de douceur, de questionnements et de poésie. »
Librairie Le Comptoir des mots
L* narrateur* (dans le roman l’emploi de l’astérisque sert à pallier l’impossibilité en français de désigner le genre neutre ou indéterminé) évolue dans le milieu queer contemporain des bars et des nuits parisiennes, où iel rencontre ses ami*s.
Iel habite, au dix-huitième étage d’un immeuble, un appartement dont chaque pièce est envahie par des plantes et des arbres en perpétuelle croissance. Iel travaille le jour comme hôtesse d’accueil, capitalisant sur sa féminité apparente. Un soir dans un café, iel rencontre une personne anglophone qui se genre au masculin et vient régulièrement à Paris pour son travail de compositeur. Commence alors une relation complexe, lieu d’un déchirement entre deux cultures féministes (le féminisme en France et celui d’une « ville du Nord » de l’Europe), entre deux langues (avec une prise en compte des questions de domination linguistique qui viennent interférer avec les questions de genre). À travers ce récit où rien n’est jamais tout à fait stabilisé, toujours en évolution et en transformation, l’auteurice explore des possibilités nouvelles d’habiter le langage et de dépasser les binarités, de genre comme celles entre humain et non-humain. Le roman interroge aussi bien les normes linguistiques que leur inscription dans les corps et les sexualités.
L’écriture à la fois foisonnante et maîtrisée de Camille Cornu est au service d’un récit sans cesse surprenant, où les plantes s’immiscent dans le quotidien et brouillent les frontières entre rêve et réalité. Un livre fascinant, profondément contemporain, qui montre l’évolution d’un* personnage s’échappant des normes et des catégories, s’inventant un langage et créant de nouvelles alliances avec les végétaux.
L’AUTEURICE
Camille Cornu a grandi en Normandie avant de faire des études de lettres et un master de Création littéraire à Paris 8. Après avoir milité dans les milieux féministes français, iel a vécu plusieurs années en Écosse où iel a rencontré un féminisme plus ouvert aux questions trans. Iel y a développé une écriture poétique anglophone, avant de se réinstaller en France pour écrire ce roman en français.
Iel fait partie du collectif d’autrix RER Q, rassemblé autour de la poésie et de la défense des minorités de genre. Ensemble, ielles performent en France et en Europe.
Iel a publié le roman Habilétés Sociales (Flammarion, 2018) et participé au recueil collectif Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021).
« Une langue fluide et entêtante comme ces plantes qui poussent entre les interstices du béton [...] Je ne vais pas vous mentir, c’est un coup de cœur. »
Isabelle Sorente, France Inter
• Camille Cornu fait partie du collectif littéraire queer RER Q, aux côtés, entre autres, de Wendy Delorme (Viendra le temps du feu), Rébecca Chaillon (Carte noire nommée désir, joué cet été à Avignon) et Élodie Petit (Fiévreuse plébéienne).
• P assage en poche de ce roman fort et envoûtant, entre autofiction et « réalisme magique ».
• Une histoire intense et surprenante, qui cherche à dépasser les binarités de genre mais aussi entre humains et non-humains pour échapper aux normes et aux catégories dominantes et créer de nouvelles alliances, notamment avec les végétaux.
Couverture provisoire
Traduit du portugais (Brésil) par Maryvonne Lapouge-Pettorelli
384 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros TTC ISBN 978-2-36624-974-3
Lorena, Lia et Ana Clara sont toutes les trois étudiantes et dorment sous le même toit, dans un pensionnat tenu par des religieuses. Et si leurs origines sociales, leurs aspirations et leurs opinions politiques les distinguent, elles demeurent pour autant inséparables. Elles échangent leurs vêtements, leurs voitures, mais aussi leurs mouchoirs. Car, au-delà de leurs différences, l’époque – la dictature brésilienne et les mouvements de libération pour les droits des femmes – façonne leur expérience du monde. À travers leurs récits croisés, celui de leurs doutes, de leurs fantasmes et de leurs peines, c’est le portrait de toute une génération que brosse avec talent Lygia Fagundes Telles : une génération tiraillée par la censure politique, l’ordre moral et la libération sexuelle. Roman d’apprentissage et d’amitié, Les Pensionnaires est sans doute le texte le plus réussi de cette grande dame des lettres brésiliennes. Il rencontra tout de suite un franc succès lors de sa sortie au Brésil, et obtint l’un des prix littéraires les plus prestigieux du pays, le prix Jabuti.
Née à Sao Paulo, Lygia Fagundes Telles (1923-2022) est, avec Clarice Lispector, l’une des grandes dames de la littérature brésilienne du XXe siècle. Acclamée dans son pays et traduite dans plusieurs langues, elle a vendu à ce jour plus de trois millions d’exemplaires, tous titres confondus. Autrice de plus d’une vingtaine d’ouvrages de fiction, son œuvre a été saluée par de nombreux prix, dont le prestigieux prix Camões en 2005, qui récompense les plus grands auteurs lusophones.
« Lygia Fagundes Telles montre un goût singulier du détail, en apparence anodin, mais révélant la cruauté, la violence des relations sentimentales et sociales. » Le Monde
« Lygia Fagundes Telles est l’un de ces rares écrivains dont le travail a séduit tout autant les intellectuels qu’un large public. » The New York Times
continuent leur republication de quelques-uns des plus grands romans de Lygia Fagundes Telles, figure incontournable de la littérature brésilienne.
• Considéré comme son chefd’œuvre, Les Pensionnaires est devenu un classique au Brésil, oscillant entre sensualité, violence et innocence.
• Un roman d’une implacable modernité, féministe et politique, qui saisit à la perfection les tiraillements de la jeunesse.
Littérature / Poche / 5 février 2025
Couverture provisoire
Traduit du norvégien par Victor Vinde
96 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-36624-976-7
En apparence, Helen Johansen ne manque de rien : si elle et son mari Jules ne sont pas des gens fortunés, à force de travail, ils ont réussi à construire à deux un foyer calme et confortable. Mais Helen ressent pour autant au fond d’elle-même un vide terrible. Jules est très souvent absent, une grande partie de la famille d’Helen a émigré en Amérique et elle n’a que peu, ou pas d’amis. Se sentirait-elle moins seule si la petite fille à qui elle a donné naissance il y a dix ans avait vécu ? À l’époque, beaucoup sont les familles nombreuses qui cherchent à faire adopter ou à mettre en nourrice les nouveaunés. C’est ainsi qu’Helen recueille le petit Tjodolf, fruit d’une union hors mariage.
Mais les choses se compliquent lorsque la mère biologique de l’enfant réapparaît soudainement.
Dans ce court texte d’une étonnante modernité, Sigrid Undset, prix Nobel de littérature, excelle encore dans les portraits si justes et subtiles qu’elle brosse au fil des pages, interrogeant avec beaucoup de clairvoyance la notion de maternité. Quand devient-on mère ? Et comment ? À travers ses personnages féminins, elle pose de nouveau une des questions omniprésentes dans son œuvre, et qui n’a pas cessé de résonner, encore aujourd’hui : que signifie, pour une femme, de vivre sa vie ?
L’AUTRICE
Née dans la ville de Kallundborg en 1882 au Danemark, Sigrid Undset est l’une des grandes voix de la littérature norvégienne du début du xxe siècle. Si ses tout premiers romans, écrits la nuit alors qu’elle travaillait la journée comme employée de bureau, mettent en scène des femmes de son époque, héroïnes singulières et déterminées traçant leur propre voie, elle se consacre ensuite à l’écriture de grandes fresques romanesques situées dans la Norvège médiévale. La romancière prolifique et l’infatigable polémiste fut également l’épouse du peintre Anders Castus Svarstad, dont elle divorça peu de temps après leur mariage, élevant seule leurs trois enfants. en poche d’autrices oubliées (Maria Messina, Grazia Deledda), les éditions Cambourakis poursuivent la publication de l’œuvre de cette grande autrice norvégienne, prix Nobel de littérature.
À propos de L’Âgeheureux
« Ses personnages, beaux et tourmentés, questionnent les incohérences du monde et puisent dans l’attente, le rêve et l’amour des ressources inégalées. »
Librairie L’Usage du papier
« Un régal ! »
Librairie Les Hirondelles
• Après le véritable succès de librairie de Jenny (plus de 4 700 exemplaires vendus), lectrices et lecteurs pourront retrouver l’incroyable finesse psychologique de Sigrid Undset.
• Un roman d’une étonnante modernité, qui interroge avec beaucoup de justesse la notion de maternité.
Suivi de : Dix ans que le langage est parti
Van Gogh n’était pas fou, c’est la société qui l’a fait taire.
• Après Le Théâtre et son double, la PBP accueille un autre texte d’Artaud en cohérence étroite avec le catalogue, ici le versant psy, et poursuit sa réouverture au monde de l’art.
• A lire avec Chez les fous d’Albert Londres (PBP, octobre).
5 février 205
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN : -:HSMCMI=^X\]XW:
Fin janvier 1947, une exposition Van Gogh se tient au musée de l’Orangerie. Une revue publie alors l’avis d’un psychiatre qualifiant Van Gogh de déséquilibré. Le 2 février, Artaud, qui a lu la revue, visite l’exposition et rédige dans la foulée cette charge hallucinée contre la tyrannie de la psychiatrie et le rejet social des gens qui gênent, des gens trop vivants. « Vincent, c’est moi », aurait-il pu écrire !
Le texte d’Artaud est suivi d’un autre qui lui fait écho, magnifique et tragique, écrit en 1947, où le poète raconte pourquoi le dessin est devenu pour lui « la recherche d’un monde perdu et que nulle langue humaine n’intègre »
• Notre édition est la seule à comporter le texte sur la perte du langage.
• Le Théâtre et son double (PBP, 2019) : 5000 ex. et 700 réassorts/ an.
• Van Gogh dans la coll. « L’imaginaire » (2001, 8€) : 53 000 ex. GfK.
• Van Gogh chez Allia (2021, 6,50€) : 3100 ex. GfK.
ÉGALEMENT
Littérature française
Les confessions de l’oncle, un enfant du XXIe siècle
L’Oncle, un quarantenaire mal dans sa peau, livre ses confessions drôles et désenchantées. Après une traversée effarante de plusieurs mondes professionnels, le voilà professeur au collège ; sa grande histoire d’amour passionnel n’a abouti qu’à un triste divorce ; sa famille l’exaspère au plus haut point. Son échec lui semble abyssal. Ne lui restent plus que la solitude et l’alcool. Et l’humour, peut-être.
Mais les tribulations tragicomiques de l’oncle sont aussi les chroniques décapantes du monde qui l’entoure. Sur un ton blasé aux fulgurances lyriques, il brosse ainsi page après page le portrait d’un enfant du siècle, ainsi que le tableau d’une société plongée dans le malaise. Un roman salué à sa sortie, emblématique de son époque et de sa génération.
• Un grand succès de librairie salué par le public, récompensé par le prix de Flore et traduit en une dizaine de langues.
• Un livre drôle et caustique, qui affronte des sujets universels comme la liquéfaction du couple, les difficultés de trouver du sens au travail ou encore la solitude contemporaine, et qui cristallise le ressenti d’une génération entière.
• Un roman proche de l’autofiction qui s’inscrit dans la continuité de Frédéric Beigbeder et Michel Houellebecq : la littérature comme instrument pour disséquer la société contemporaine et révéler la crise de sens qui la hante.
• Les tribulations de l’oncle reflètent la société du nouveau millénaire dans toutes ses contradictions. Perte de sens, utilitarisme et cynisme, solitude existentielle… une critique lucide du néolibéralisme et de ses dérives .
05 février 2025
110 × 170 mm
252 pages 9 €
ISBN :
Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française), Réveillon (Rivages, 2017). En 2024, il signe le retour de l’oncle avec Mammifères 2.
• Un style acéré, allant des éclats de sarcasme aux fulgurances lyriques. Une écriture au vitriol qui exprime beaucoup d’humanité et de tendresse pour ces mammifères dotés de langage et en quête d’amour que sont les hommes.
• Parution de Mammifères II, où l’on retrouve l’Oncle, vingt ans plus tard.
• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.
Traduit de l’anglais et présenté par Fanny Quément.
Le plaisir de s’immerger dans une écriture portée par le désir, traversée par le doute et, parfois, touchant à l’extase.
Les miroirs sont nombreux dans l’œuvre de Woolf. Souvent abyssaux, parfois plus en surface, toujours sur le point de se briser. On y trouve bien sûr de vraies psychés, celles devant lesquelles on s’apprête à sortir, mais aussi des reflets inattendus, dispersés aux quatre coins d’une pièce ou d’un paysage. Souvent quelque chose accroche le regard d’un personnage et lui tend un miroir. Woolf
l’explore, la sonde, y fait résonner l’écho d’une voix, d’une pensée.
On retrouvera dans ce recueil le style moderniste de Woolf, le monologue intérieur et ses effets de rythme, toute la puissance polysensorielle d’une prose qui défile à la vitesse d’un express et déverse « une avalanche de sensations », et même une apparition de Clarissa Dalloway… ou de son double ?
• On retrouve dans ces textes Clarissa Dalloway, personnage phare de l’œuvre de Woolf.
• Une traduction inédite de Fanny Quément au plus près du rythme et de la sensualité de l’autrice.
• Un recueil autour de l’altérité et de cette impression bizarre qui peut nous saisir lorsque l’on se voit dans un miroir – que Freud avait qualifiée d’inquiétante étrangeté.
19 février 2025
11 × 17 cm
120 pages 9,00 €
ISBN :
Romancière et écrivaine de génie, membre du groupe de Bloomsbury, Virginia Woolf (1882-1941) publiera plusieurs récit et essais. Elle explora notamment le thème de l’altérité, face aux autres et à soi-même, dans son chef-d’œuvre Mrs Dalloway. ÉGALEMENT
5 FÉVRIER 2025
11 CM X 17.6 CM
256 PAGES
7,1 €
978-2-7427-9776-9
Alors que sa mère, naguère répudiée, vient de mourir, un jeune Badawi – un Bédouin – brave les traditions et tourne le dos au destin qu’on avait tracé pour lui. Il ira à l’école. Mieux, il y brillera. Il partira ensuite pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. D’une écriture sobre et sincère, nourrie de sa propre histoire, Mohel Altrad raconte le pays des sables, les blessures de l’exil et les combats de l’âme.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION
DE LA PARUTION DE LE DÉSERT EN PARTAGE
L’AUTEUR
D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel n° 1058), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’entrepreneur 2015.
5 FÉVRIER 2025
11 CM X 17.6 CM
320 PAGES
9,3 €
978-2-330-10955-4
Jawad est le fils cadet d’une famille chiite de Bagdad. Son père le prépare à exercer la même profession rituelle que lui, celle de laver et de préparer les morts avant leur enterrement. Mais Jawad s’y refuse et rêve de devenir sculpteur “pour célébrer la vie plutôt que vivre avec les trépassés”.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LAVANDE
L’AUTEUR
Sinan Antoon est né à Bagdad en 1967. Poète, traducteur et romancier, il a publié trois romans qui l’ont propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier, paru en 2016 chez Sinbad / Actes Sud a reçu le prix de la littérature arabe 2017.
5 FÉVRIER 2025
11 CM X 17.6 CM
225 PAGES
8,3 €
978-2-330-13531-7
Las Vegas. Dans les anfractuosités des con ns de la ville, vivotent une poignée d’humains rejetés par les courants contraires aux marges de la société, les pieds dans les détritus de l’histoire, la tête dans les étoiles. Parmi eux, Hoyt Stapleton, qui voyage dans les livres et dans le temps. À la reconquête patiente et dé ante d’une mémoire muette, d’un langage du souvenir. En arpentant les grands espaces de l’oubli, Christian Garcin signe un envoûtant roman américain qui fait migrer Beckett chez Russell Banks.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA VIE SINGULIÈRE DE THOMAS
L’AUTEUR
Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais, et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, ctions biographiques). Son dernier roman, Les Oiseaux morts de l’Amérique, a paru chez Actes Sud en 2018.
Traduit de l’anglais par Ronald Blunden
224 pages / 115 x 175 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-624-7
Dans un monde de catastrophe imminente, surréel bien qu’étrangement familier, un homme sans nom se lance à la poursuite d’une femme qu’il a aimée jadis – une femme fragile comme le verre, à la chevelure argentée comme le clair de lune. Tandis que des gouvernements secrets se disputent le contrôle de la civilisation, il arpente des mers glacées et des plaines gelées, fouille des villes en ruine et des chambres saccagées, en quête de cette femme et de son propre désir. Roman culte qui bouleverse les codes de la science-fiction, Neige nous entraîne dans une odyssée hallucinée, cristallisée en une prose scintillante comme la neige.
L’AUTRICE
Anna Kavan, Helen Woods de son vrai nom, est née à Cannes en 1901 et a passé son enfance en Europe, aux États-Unis et en Angleterre.
C’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans sous son nom de jeune mariée, Helen Ferguson. Les dépressions nerveuses consécutives à la dissolution de son second mariage l’amèneront à séjourner en hôpital psychiatrique, une expérience asilaire dont elle émergera avec un nouveau nom – Anna Kavan, celui de la protagoniste de l’un de ses précédents livres, Laissez-moi ma solitude –et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme – dont elle aurait emprunté le K à Kafka – lui vaut une certaine reconnaissance.
Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle meurt à Londres d’une crise cardiaque en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre. Sa fidèle seringue est retrouvée à coté d’elle.
• Un chef-d’œuvre de sciencefiction littéraire qui porte une vision éblouissante et obsédante de fin du monde.
• Le livre culte et avant-gardiste d’une des grandes écrivaines britanniques du xx e siècle, justement sauvé de l’oubli.
• Paru en 1967, Neige a suscité l’admiration de Patti Smith, J.G. Ballard, Anaïs Nin et Doris Lessing.
« Il n’y a rien de comparable à Neige »
Doris Lessing
« Anna Kavan a créé un monde particulièrement fascinant. Peu d’écrivains contemporains peuvent rivaliser avec l’intensité de sa vision. »
J.G. Ballard
« J’ai toujours admiré Anna Kavan, son courage, sa maîtrise d’expression. L’un des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il y faut beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »
Anaïs Nin
« Une œuvre unique, le roman de superscience-fiction d’une écrivain-née. »
Brian Aldiss
Ranpo Edogawa
Couverture provisoire
Traduit du japonais par Sophie Bescond
280 pages / 115 x 175 mm 11,50 euros TTC
ISBN 978-2-36624-981-1
La beauté (et l’argent) de Shizuko Yanagi, veuve d’un milliardaire, fait tourner les têtes de nombreux hommes. À tel point que deux d’entre eux, qui viennent de la rencontrer à l’auberge d’une station thermale, décident de se livrer à un étrange duel pour se disputer le privilège de la fréquenter : ils se servent des verres, l’un des deux étant empli de poison, et celui qui y survivra l’emportera. Fusao Mitani, jeune homme pauvre, en sort vainqueur et Michihiko Okada, artistepeintre excentrique au visage chevalin, prend la fuite, n’ayant pas le courage de se suicider.
Peu de temps après, un corps défiguré est retrouvé dans la rivière, revêtu du kimono du disparu. Dans le même temps, un nouveau client mystérieux fait son apparition à l’auberge… Dès lors, Shizuko endure un véritable calvaire. Qui est donc cet homme sans lèvres, véritable squelette ambulant, qui s’acharne sur elle et son petit garçon et semble lui vouer une haine farouche ? Bientôt appelé à la rescousse, le détective privé Kogorō Akechi va devoir multiplier les coursespoursuites, déjouer les faux-semblants et affronter suspects plus retors les uns que les autres pour mener l’enquête à son terme.
L’AUTEUR
Critique et écrivain japonais, Ranpo Edogawa (1894-1965), de son vrai nom Hirai Taro, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il a publié sa première œuvre en 1923, moment où il opte pour ce pseudo qui provient de la transcription en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe, dont il admirait l’œuvre. La sonorité semble signifier « flânerie sur la rivière d’Edo », Edogawa étant aussi le nom d’un quartier de Tōkyō. Parmi ses influences figurent également Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle.
•Après L’Affaire Michiko, une nouvelle enquête de Kogorō Akechi, considéré comme le Sherlock Holmes japonais, qui mêle suspense et grotesque.
•Influencé par Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle, Ranpo Edogawa est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise.
•Un texte encore inédit au format papier.
Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis. 12 février 2025 11 × 17 cm 432 pages 10,00 €
ISBN :
Dans ce cinquième volet, l’inspecteur Harry McCoy engage une course contrela-montre pour retrouver des jeunes délinquants mystérieusement kidnappés, dans une Glasgow plus noire que jamais.
Glasgow est en deuil. L’incendie criminel d’un salon de coiffure a fait cinq victimes. Face à cette injustice, les esprits s’échauffent et la colère monte. Quand trois adolescents sont inculpés, la ville s’enflamme. Une foule se rassemble devant le tribunal mais, alors que la police conduit les trois garçons en prison, un camion fonce dans le fourgon et les condamnés sont embarqués de force. Le lendemain, le
corps de l’un d’eux est retrouvé en plein centre ville. Un message a été envoyé aux journaux : « Un en moins, plus que deux. »
L’inspecteur Harry McCoy a vingt-quatre heures pour retrouver les garçons kidnappés avant qu’ils ne soient à leur tour assassinés. Pour ce faire, il lui faudra s’attaquer aux plus puissants de Glasgow…
• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.
• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Ecosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.
• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir.
• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.
• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.
• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.
• De belles ventes en poche.
• Une presse toujours élogieuse :
« Une impressionnante saga policière » Le Figaro.
« Du polar dur de dur, une littérature noire d’un magnifique classicisme »
Corse Matin (à propos de Les Morts d’avril)
« Les intrigues sont au cordeau, … mais le talent d’Alan Parks est dans les détails. » Libération (à propos de Joli Mois de mai)
Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Mourir en juin, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow.
• Invité du festival America 2024.
• Invité par la librairie La Galerne en septembre.
• Parution simultanée de Mourir en juin en grand format.
• Près de 18 000 ex vendus de Janvier noir.
• Près de 9000 ex vendus de Bobby Mars forever.
Durant l’épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle du Nord-Ouest
Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l’arrivée d’un soldat affamé aura des répercussions terribles sur la communauté.
Au cœur des forêts brumeuses du Nord-Ouest
Pacifique se trouve une petite ville industrielle appelée Commonwealth, conçue comme un refuge pour les travailleurs. Pour Philip Worthy, le fils adoptif du fondateur de la ville, c’est le seul endroit au monde où il peut compter sur une famille aimante. Et pourtant, les idéaux qui définissent cet avant-poste sont menacés de toutes parts. Une guerre mondiale fait rage et, avec la peur des espions, la loyauté de tous les Américains est remise en question. Pendant ce temps, une autre menace s’est abattue
sur la région sous la forme d’un virus mortel frappant les communautés environnantes. Lorsque les habitants de Commonwealth votent en faveur d’une quarantaine pour freiner la contagion, des gardes sont postés sur l’unique route menant à la ville. Philip Worthy en fait partie. Il aura la malchance d’être en service lorsqu’un soldat frigorifié, affamé, fatigué et apparemment malade se présentera à la porte de la ville pour demander l’asile. La rencontre qui s’ensuit, et les coups de feu qui sont tirés, auront des répercussions assourdissantes.
• Premier roman de Thomas Mullen, publié aux US en 2006.
• Comme pour Darktown, Thomas Mullen s’inspire d’une anecdote historique peu connue : les villes qui se sont mises en quarantaine pendant l’épidémie de 1918.
• Un roman puissant, qui traite de la moralité à une époque de grands bouleversements, et trouve un écho troublant dans la crise sanitaire actuelle.
• Nommé l’un des meilleurs livres de l’année par USA Today et Chicago Tribune.
• Lauréat du prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique.
• « Thomas Mullen, à qui l’on doit de remarquables récits policiers sur la ségrégation raciale, dresse ici le tableau d’une communauté qui se rétrécit sous la peur et la menace de la mort. » Le Monde
• « Intense, violent, le romancier interroge sur ce que l’homme est capable de faire au nom d’une certitude toute personnelle. Vertigineux et suffocant. » Le JDD
5 février 2025
11 × 17 cm
400 pages 10,00 €
ISBN :
Thomas Mullen est l’auteur de six romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. Après Darktown, lauréat du prix Rivages des Libraires, Temps noirs et Minuit à Atlanta confirment le succès d’une remarquable saga policière sur la Ségrégation.
• « Un roman violent, sombre et suffocant, une tragédie dont les personnages, et nous avec, sortons titubants ou dans un doute perturbant. » Nicolas Demorand, France Inter
• Plus de 30 000 exemplaires vendus de Darktown.
Traduit de l’allemand par Claudine Layre.
A Hambourg, la procureure Chastity Riley est chargé de défendre un homme sans papiers d’identité qui s’est fait sauvagement agresser. Il faut le convaincre de parler…
A Hambourg, au Blaue Nacht, la procureure Chastity Riley écluse des bières et trouve le réconfort auprès de sa « famille » de potes. C’est une magistrate intègre qui n’a pas hésité à faire condamner son supérieur. La sanction est tombée : elle a été mise au placard, cantonnée à la protection des victimes. C’est dans ce cadre qu’elle est appelée à l’hôpital où elle découvre un homme roué de coups, un Autrichien, semble-t-il, qui refuse de parler.
12 février 2025
11 × 17 cm
224 pages 9,00 €
ISBN :
Chaque jour, Chastity se rend à son chevet pour le persuader de lâcher des bribes d’information. Elle s’obstine, telle une psychanalyste, et peu à peu émerge un tableau qui va bien au-delà d’une simple agression. Hambourg est un port, la ville de tous les trafics…
• Une héroïne drôle et politiquement incorrecte qui emporte l’adhésion.
• Un microcosme de personnages (Faller, l’ex commissaire, Klatsche, le taulard devenu tenancier de bar…) pittoresques et attachants.
• Une intrigue construite avec brio, comme un puzzle.
• Une langue originale, décalée et inventive, en particulier dans les dialogues.
• Une peinture très réussie de la ville de Hambourg et de son atmosphère particulière.
• Un livre sombre mais relevé par des touches d’humour qui font du bien.
• Parution simultanée d’un nouvel opus des aventures de Chastity Riley à L’Atalante.
Simone Buchholz est née en 1972 en Allemagne, dans la région de Francfort. Elle a été journaliste pendant de nombreuses années avant de choisir la fiction criminelle. Elle vit à Hambourg et écrit en se servant de cette ville comme décor et matière de ses romans noirs. Simone Buchholz est connue pour la série qui met en scène la procureure Chastity Riley, une héroïne au franc-parler et à l’humour bien trempé. Saluée dans son pays d’origine, elle renouvelle avec talent les codes du krimi allemand. Elle a remporté le Prix du Polar allemand en 2019 pour Rue Mexico (Mexikoring). Elle est traduite en anglais et en italien.
Les Iconiques de François Guérif
Un tandem de clochards remporte un succès littéraire inattendu avec un gros pavé sur l’Occupation : La Java brune. Mais ce livre a une histoire… en forme de jeu de massacre. Attention, un livre peut en cacher un autre.
Par où commencer ? Par le début ou par la fin (ce qui est peut-être la même chose) ? Jean-Rémi
Dochin et son comparse Gastinel viennent de remporter un succès littéraire avec leur roman
La Java brune, à telle enseigne qu’ils sont invités dans l’émission littéraire en vue Bouillon de lecture, animée par le critique «Gros sourcils ».
Dochin, clochard de son état, souffre du syndrome de l’imposteur. Il n’a jamais vraiment cru à son talent. Mais quelqu’un y a cru pour lui : Céline
Ferdinaud, soixante-dix balais sonnés, ancienne libraire et tenancière d’un gite pour tout ce que le pays compte de freaks et de marginaux : La Halte du Bon Accueil. En voyant les tentatives du scribouillard Dochin, elle est persuadée qu’il tient de l’or littéraire entre les mains et va tout faire pour que cela se produise. Qu’il faille inclure quelques morts dans l’équation, quelle importance ?
• Une féroce critique du milieu littéraire.
• Des personnages à la Siniac, fantasques, extravagants, hauts en couleur.
• Une intrigue retorse à souhait qui semble prendre son temps au démarrage pour s’accélérer follement ensuite.
• Un roman à clés dans lequel on peut voir aussi bien une forme d’hommage à Céline (Louis-Ferdinand) que reconnaître des figures du milieu littéraire des années 90.
• Une imagination débordante pour un livre foisonnant, pessimiste sur la nature humaine, mais jouissif à lire.
• Un auteur admiré par Pierre Bayard et Jean-Patrick Manchette qui disait : « C’est toujours le même œil que Siniac pose, dingue, désespéré, hilarant. »
• Le mot de François Guérif : « Céline Ferdinaud , tenancière d’auberge forte en gueule et un tandem de vagabonds orduriers auteurs d’un best-seller noir, La Java brune, sont les «héros» de cet hommage sarcastique de Pierre Siniac à «son» auteur favori dont il possédait tous les livres et qu’il appelait familièrement Louis-Ferdinand. »
ISBN :
Pierre Siniac (1928-2002) est l’un des auteurs phares du polar français, et sans aucun doute le plus atypique. Après avoir suivi une formation de plomberie, il prend la route dans la meilleure tradition américaine et se met à écrire. Une fois son service militaire terminé, il continue dans la voie littéraire et connaît le succès avec Monsieur Cauchemar et surtout Les Morfalous. Il devient l’un des piliers de la Série Noire et crée, à la demande de Marcel Duhamel, l’improbable duo de clochards Luj Inferman’ et La Cloducque, (anti) héros de plusieurs romans. On lui doit aussi Femmes blafardes, chef-d’œuvre d’humour noir (Rivages/noir) dont le succès ne s’est jamais démenti. Cas unique, il recevra le Grand Prix de Littérature policière pour trois ouvrages en 1981 : L’Unijambiste de la cote 284, Reflets changeants sur mare de sang et Aime le maudit. Monsieur Cauchemar et Les Morfalous seront adaptés au cinéma. En dépit de ces réussites, Siniac meurt dans la solitude, tel l’un de ses personnages.
• Plus de 12 000 exemplaires vendus de Femmes blafardes.
2
11
Dans le Paris de 1622, le lieutenant criminel Jacques Chevassut enquête sur des crimes dont les victimes sont marquées de l’emblême des Roses-Croix. On parcourt avec lui des lieux aussi inquiétants que la prison du Châtelet ou célèbres comme le salon de l’hôtel Rambouillet. Sa quête le mènera bientôt à l’Abbaye de Montmartre, où se trouve la clé du mystère.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE L’AFFAIRE RENAUDOT (TITRE PROVISOIRE)
978-2-330-06465-5
L’AUTEUR
Hélène Clerc-Murgier partage son temps entre la musique, l’écriture et l’étude de l’histoire parisienne des xviie et xviiie siècles. Elle a publié deux romans chez Jacqueline Chambon : Abbesses (2013) et La Rue du Bout-du monde (2016).
5 FÉVRIER 2025
11 CM X 17.6 CM
352 PAGES
8,7 €
978-2-330-16071-5
Un beau brun fait escale dans le bar d’un minuscule bled du Delaware. Il est aussitôt séduit par une rousse dont le corps incendiaire contraste avec l’attitude glaciale. Les deux héros, surgis d’on ne sait où, s’attirent et se repoussent comme deux aimants. Pourquoi jouent-ils ainsi au chat et à la souris, sous l’œil placide de deux habitués du bar et le regard jaloux de la serveuse ? Avec ce vingt-troisième roman, Laura Lippman reprend des marqueurs du noir classique (l’inconnue sexy qui débarque en ville, le privé bien de sa personne, la fraude à l’assurance, le sexe torride et l’été meurtrier) dans une intrigue résolument moderne. Elle signe un thriller ramassé et inlâchable.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL
L’AUTEUR
Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.
5 FÉVRIER 2025
11
9,9
Baltimore, 1965. Maddie est la femme au foyer parfaite, mariée depuis presque vingt ans à l’un des représentants de la bonne société locale et mère d’un adolescent. Un soir, sur un coup de tête, elle décide de tout plaquer. Elle veut retrouver sa liberté, et s’accomplir professionnellement, en devenant journaliste. Lorsque le corps d’une jeune femme noire est retrouvé dans un lac, Maddie y voit l’occasion de se faire un nom et faire la lumière sur ce crime, malgré l’indifférence générale. Un roman à suspense formidablement mené, où s’incarnent racisme, sexisme et rapports de classes dans l’Amérique des années 1960.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL
L’AUTEUR
Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.
« Une des idées que j’avais en tête quand je me suis mise à écrire, c’était de faire gagner du temps à la génération suivante. J’étais sûre et certaine qu’un jour une génération plus jeune se mettrait à questionner la misogynie des doctes. »
Sur le sexisme dans la philosophie, la possibilité d’un contrat social féministe, et la façon dont les auteurs de référence propagent la culture du viol, trois essais toniques (un célébrissime, considéré comme un texte central de la philosophie féministe, et deux inédits en français) par l’une des principales philosophes féministes françaises.
26 février 2025
11 × 17 cm
128 pages 10,00 €
ISBN : -:HSMCMI=^X\[\W:
Michèle Le Dœuff, née en 1948, est l’une des principales philosophes féministes françaises. Elle a de l’humour et un immense savoir. Comme Monique Wittig, elle est très connue depuis longtemps chez les Anglo-Saxons, et commence seulement à être mieux reconnue en France, où les féministes se cherchent de nouvelles maîtresses à penser. Spécialiste de philosophie des sciences, elle est l’autrice de trois ouvrages : L’Imaginaire philosophique (Payot, 1980, épuisé, remise en vente prévue fin 2025 ou début 2026), L’Étude et le Rouet : des femmes, de la philosophie, etc. (Seuil, 1989), et Le Sexe du savoir (Aubier, 1998, rééd. 2023 chez ENS Éditions), devenu un classique des sciences humaines.
• Un texte culte.
• Des thèmes hélas actuels (sexisme, culture du viol…).
• Une des grandes voix du féminisme français ayant une renommée mondiale.
CLASSIQUES
Traduit de l’anglais, annoté et préfacé par Ophélie Siméon
Inédit
5 février 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
Deux écrits pionniers du féminisme
« Femmes de tous pays, où que vous viviez, humiliées : réveillez-vous ! »
S’attaquer aux racines du patriarcat, qu’elles soient politiques, économiques ou culturelles, défendre une émancipation de toutes les femmes, sans distinction d’origine ou de classe : il est temps de rendre justice à Anna Wheeler, pionnière du féminisme radical, grâce à deux
textes inédits en français – une conférence de 1829 et un article de 1833 – dont les thèmes font écho aux luttes d’aujourd’hui : racisme et misogynie ; place des femmes devant la loi ; difficulté à trouver un équilibre entre sororité et coopération entre les sexe.
• Dans la même veine que Wollestonecraft, Louise Dupin, Flora Tristan, Chiara Bottici, Emma Goldman, etc.
• Public féministe au sens large (thèmes en phase avec les luttes féministes contemporaines) + public intéressé par les écrits féministes, les origines du féminisme européen et les pionnières invisibilisées.
Anna Doyle Wheeler (vers 1785-1848), irlandaise, philosophe, journaliste et militante des droits des femmes, proche de Charles Fourier et de Flora Tristan, est coautrice avec le socialiste irlandais William Thomson d’un livre majeur, Appeal of One Half the Human Race, Women, Against the Pretention of the Other Half, Men, to Maintain them in Political and hence in Civil and Domestic Slavery (1825), qui pose les fondements politiques du féminisme radical.
• Sur la préfacière : historienne du radicalisme, ancienne élève de l’ENS, agrégée d’anglais, maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’Université Sorbonne Nouvelle ; membre de la Royal Historical Society ; membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire du dix-neuvième siècle ; membre du conseil scientifique de La Vie des idées. S’intéresse aux conséquences sociales de l’industrialisation, du XIXe siècle à nos jours (politique, genre).
ÉGALEMENT
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Louise Cabannes.
Le féminisme concerne tout le monde.
Ce livre réunit quatre essais de la grande philosophe afroféministe axés plutôt sur les questions de classe sociale, dont on voit aujourd’hui à quel point elles sont polarisantes dans la société : « Classe et race : les nouvelles élites noires » ; « Féminisme et pouvoir de classe » ; « Rester près de chez soi : classe et éducation » ; « Les intellectuelles noires ».
• En cohérence avec son catalogue consacré aux rapports de domination et avec sa ligne intersectionnelle et afroféministe, Payot s’est engagé, sur le même principe que pour Hannah Arendt, dans une vaste programme de publication des ouvrages de bell hooks, aussi bien en poche qu’en grand format. En février, 4 titres auront déjà été publiés.
• Les textes réunis ici sont tirés de deux ouvrages à paraître ultérieurement : Where We Stand et Talking Back, ainsi que d’un livre publié avec le philosophe Cornel West, Breaking Bread.
5 février 2025
11 × 17 cm
112 pages 8,50 €
ISBN :
Inédit poche
La première introduction à la pensée et à la vision du monde proposée par Monique Wittig, figure incontournable du féminisme contemporain.
La pensée de Monique Wittig correspond aujourd’hui aux enjeux des politiques féministes et LGBTQIA+, sa théorisation du lesbianisme politique irrigue les mouvements queer, et les mouvements actuels de la « troisième vague ». Du point de vue littéraire, son originalité est que l’écriture et la théorie sont en interaction constante : Wittig veut fabriquer une écriture lesbienne, matérialiser sa théorie dans l’écriture, ce qui donne au premier abord à celle-ci une certaine étrangeté. Du point de vue théorique, elle constate qu’avec les questions d’inégalité/
égalité, hommes/femmes, etc., on ne quitte pas les rapports de domination ; elle veut donc plus radicalement annuler le genre pour faire apparaître l’humain. Autrement dit : elle nous permet de comprendre que la condition de femme, de queer, de personne racisée dans un monde patriarcal hétéronormatif et raciste n’est pas une affaire individuelle, mais la conséquence de systèmes d’oppression imbriqués ; ces systèmes ne sont ni naturels ni éternels, mais historiques et politiques, par conséquent ils peuvent être brisés.
• Deux autrices spécialistes reconnues de Monique Wittig. Sara Garbagnoli a d’ailleurs coédité le recueil d’essais inédits (Dans l’arène ennemie) qui vient de paraître chez Minuit.
• Le livre vise non seulement les lectrices habituelles de Wittig, mais aussi les jeunes de 25-30 ans, dont la demande politique et l’élan d’émancipation ne sont plus à souligner – d’où la parution directement en poche, moins cher.
11 septembre 2024
11 × 17 cm
128 pages 7,50 €
ISBN :
Natacha Chetcuti-Osorovitz est sociologue et anthropologue féministe, maître de conférences-HDR à Centrale Supélec et chercheure au Laboratoire IDHES de L’ENS-Paris-Saclay. Elle a publié chez Payot Se dire lesbienne : vie de couple, sexualité, représentation de soi.
Sara Garbagnoli est une sociologue féministe, spécialiste des études de genre et des résistances qu’elles suscitent. Chercheure associée au Laboratoire d’études de genre et de sexualité (CNRS-Université Paris 8) et au Centro di ricerca politiche e teorie della sessualità (PoliTeSse, Université de Vérone), elle a reçu en 2022 le prix Emma Goldman décerné par la FLAX Foundation et est une spécialiste reconnue de Wittig. Coautrice avec Massimo Prearo, chez Textuel, de La Croisade anti-genre : du Vatican aux manifs pour tous (2017).
Qu’est-ce qu’une société ? Sur quoi reposet-elle ? Et comment reste-t-elle soudée ? Pour éclairer ces questions toujours très actuelles, ce livre regroupe deux essais du grand sociologue et philosophe, tirés de «Sociologie : études sur les formes de la socialisation» : «Comment la société est-elle possible ?» et «Fidélité et gratitude», et les propose dans une traduction nouvelle.
Georg Simmel (1858-1918) est l’un des plus grands philosophes et sociologues du XXe siècle, et l’un des trois pères fondateurs – avec Durkheim et Weber – de la sociologie. Son oeuvre la plus populaire est Philosophie de l’argent. Une dizaine de ses ouvrages sont disponibles chez Payot & Rivages.
5 février 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
CLASSIQUES
Traduit de l’allemand par Samuel Jankélévitch.
« Presque tous les peuples nous ont transmis des traditions dans lesquelles ils ont glorifié, depuis la nuit des temps, leurs héros nationaux… »
L’un des grands livres du plus proche disciple de Freud, apôtre de la thérapie brève, qui fut notamment l’analyste et l’amant malheureux d’Anaïs Nin. Les thèmes de l’inceste et du « roman familial » traversent les légendes sur la naissance des rois et des fondateurs de religion rassemblées et étudiées ici.
Otto Rank (1884-1939) psychanalyste autodidacte et brillant, longtemps considéré comme le « fils
adoptif » de Freud, proche de Ferenczi, est l’auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Payot, dont le célèbre Traumatisme de la naissance.
• Une thématique toujours actuelle : le héros national ; l’approche globale et presque encyclopédique d’Otto Rank ravira les amateurs de mythes et légendes.
• Ce livre ne comprend que l’essai sur la naissance du héros ; le grand format proposait également une étude de Lohengrin, qui n’est pas reprise ici.
5 février 2025
11 × 17 cm
250 pages 9,00 €
ISBN :
ÉGALEMENT
Préface d’Andrea Marcolongo. Traduit du grec ancien par Nicolas Waquet.
19 février 2025
11 × 17 cm 96 pages 7,00 €
ISBN :
Plus qu’une simple activité physique, le sport est un art, une science où la pensée rencontre le corps.
Philostrate d’Athènes, orateur et biographe romain, ne nous a pas laissé que des biographies. Nous lui devons également un court traité sur la gymnastique, rédigé vers 220, le seul à nous être parvenu et à nous renseigner sur cette part essentielle de la vie des Anciens, des premiers Jeux olympiques à l’Antiquité tardive. Mais Philostrate ne nous livre pas seulement une étude historique sur les exercices
des athlètes, leur origine, les gymnastes, les entraîneurs, les compétitions et les types de sports pratiqués. Il nous éclaire sur un rapport au corps marqué par l’efficacité de la constitution et signe une véritable défense d’une noble activité qu’il vante et considère comme un art, une science à part entière remontant aux grands héros mythologiques, à l’exemple de certains dieux.
• Aucune autre édition poche (seulement disponible en GF chez Errance).
• Préface d’Andrea Marcolongo, autrice de La langue géniale : 9 bonnes raisons d’aimer le grec (Belles Lettres/Livre de poche, 37 000 ex.), qui a écrit sur les sports antiques – et qui est elle-même marathonienne.
• Un texte rare que nous éclaire sur la nature des sports antiques (leur pratique et leur philosophie).
Philostrate d’Athènes (170-240), orateur et biographe romain, nous est principalement connu pour ses précieuses Vies des sophistes et sa fameuse Vie d’Apollonios de Tyane.
ÉGALEMENT
• 24 x 30 cm
• 208 pages
• 120 illustrations
• 40 €
• Relié avec jaquette
• ISBN FR 978-94-6230393-5
Directeurs d’ouvrage : Patrizia Cavazzini, Pierre Curie et Maria Cristina Terzaghi
Une artiste libre
Le Personnalité au destin hors norme, Artemisia Gentileschi (1593-v. 1656) est l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant pu vivre de sa peinture, grâce à une renommée internationale. Née à Rome, cette protagoniste de la peinture caravagesque était tout particulièrement célébrée pour ses figures d’héroïnes et ses portraits. Ce catalogue, conçu pour accompagner l’exposition que le Musée Jacquemart-André consacre à sa carrière et à son œuvre, met en valeur aussi bien l’originalité d’Artemisia que ses relations avec ses contemporains, tels que son père Orazio, également peintre, ou le français Simon Vouet. Les textes offrent une perspective renouvelée sur la biographie d’Artemisia Gentileschi, en explorant notamment ses rapports avec l’héritage artistique paternel et son statut de femme peintre. En s’appuyant sur l’analyse de ses œuvres majeures et sur des attributions récentes, ils soulignent l’importance de son rôle dans l’histoire de l’art italien du XVIIe siècle.
Les chapitres : Mirabile pitoresse. Quelques contemporaines d’Artemisia / Les metamorphoses d'Artemisia / Ajouts à la vie et à l’œuvre d’Artemisia Gentileschi / Analyse compatée des techniques d'Artemisia et Orazio Gentileschi / Les Gentileschi : le succès Européen
Père et fille / Les Gentileschi et Caravage / À Florence / Les portraits / Mythes et saints / Eros et Thanatos
Exposition au Musée Jacquemart André, Paris, 14 février – 29 juin 2025
* Couverture non définitive
Fonds Mercator S.A.
Rue du Midi 2 - 1000 Bruxelles (Belgique) Tél. +32 (0)2 5482535 / Fax +32 (0)2 5021618 pv@fondsmercator.be
Une artiste libre
Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition au Musée Jacquemart‑André du 14 février au 29 juin 2025
LA CONSÉCRATION INTERNATIONALE
À Venise, Artemisia eut l’occasion de reprendre contact avec ses frères, qui entre-temps s’étaient installés à Londres avec leur père à la cour de Charles Ier Stuart et avaient été envoyés acheter des tableaux pour le souverain28. Nous ne savons pas avec certitude quelles œuvres l’artiste réalisa à cette époque, mais il est très probable qu’il figure notamment parmi elles Esther et Assuérus du Metropolitan Museum de New York (cat. 4). La « pittora » reçut également l’importante commande d’un Hercule et Omphale destiné à Philippe IV, qui sera exposé à Madrid29 en guise de pendant d’Ulysse reconnaissant Achille (déguisé en femme) parmi les filles de Lycomède, attribué à Rubens et à Van Dyck, un tableau qui appartenait depuis
longtemps à la couronne espagnole (Madrid, Musée du Prado)30. Acheté à Venise en 1628, celui d’Artemisia fut inscrit dans les inventaires espagnols en 1636, mais cinq ans plus tard il avait déjà été remplacé par Hercule et Antée de Rubens (en collaboration avec Jordaens) et l’on perdit alors la trace de cette toile. En revanche, l’œuvre éponyme (fig. 19), correctement attribuée à l’artiste, qu’on découvrit au palais Sursock de Beyrouth après la terrible explosion de 2020, provient assurément de Naples puisqu’elle appartenait à Maria Teresa Serra di Cassano, qu’Alfred Bey Sursock épousa à Naples en 1920 et avec qui il s’installa ensuite au Liban. On peut l’identifier à « un tableau de 8 et 9 palmes, au cadre sculpté et doré, où figure Hercule, de la main d’Arthemisia Gentilesca », répertorié à Naples dans le palais de
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Qui oditam enimi, sumquodit eatem. Gent ullacea rumque evelest, occaborum estior sam cus.
Ignime ad eos escimin venturepe core eatibus doloratem. Laut preiciendiae con non cum qui qui dis porerum cupta voluptaspis eles alis quatibus eos diam, audae. Odicat utate di adio excea verchilique et modis imus volo int lam ipiendunt omnisite cor simi, amus sequi acerae doluptatem nistias alit enis dit ea por sit, teceaquamus et quas es solor sernat.
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BIBLIOGRAFIA
Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra, 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti, 2018.
Portraits des Bentveughels
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BIBLIOGRAFIA
Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti 2018.
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BIBLIOGRAFIA
Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra, 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti 2018.
Ouvrage dirigé par Sophie Bajard. 12 février 2025 15,5 × 23,5 cm 256 pages 22,00 €
Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Nelly van Doesburg et les autres
« Rien n’est moins indiqué pour un peintre que d’être la femme, puis la veuve, d’un peintre et, qui pis est, d’un grand peintre » (Sonia Delaunay).
LE LIVRE
Dans le Paris de l’après-guerre à la fin des années 1970, elles forment un petit groupe soudé, quoique parfois rival. Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Lily Klee, Nelly van Doesburg, Jeanne Kosnick-Kloss ont en commun de se retrouver veuves et héritières d’artistes dits abstraits (Robert Delaunay, Vassili Kandinsky, Paul Klee, Theo van Dœsburg, Otto Freundlich).
À partir d’archives inédites rassemblant leurs correspondance et écrits intimes, Julie Verlaine
fait revivre leurs combats pour survivre, leur rôle primordial dans la transmission de l’œuvre de leurs époux à travers expositions et ventes aux musées et collectionneurs internationaux, leurs liens étroits avec le marché de l’art avant-gardiste (la mécène Peggy Guggenheim ou la galeriste Denise René) et leur volonté de s’émanciper comme artistes à part entière. À travers ce difficile parcours de l’ombre à la lumière, elle redonne à ces femmes résilientes la place qui leur est due.
• Une thématique forte et attractive : l’invisibilisation des femmes. Les musées n’ont fait que tardivement une place à ces gardiennes de la mémoire qui ne s’appartiennent plus et qui créaient pourtant déjà aux côtés de leurs compagnons.
• Une histoire originale, au plus près de l’intimité de ces battantes, à travers leurs autobiographies, journaux intimes, correspondance amicale ou professionnelle, livres de ménage, etc.
• Beaux portraits de femmes puissantes et libres, toutes nées à l’étranger, qui ont connu l’exil et parfois ont dû fuir le nazisme parce que juives, la plupart sans enfants. Autour d’elles gravitent des collectionneuses (Peggy Guggenheim, Rose Fried) ou galeristes (Denise René, Dina Vierny) audacieuses qui ont marqué le XXe siècle.
• Un récit vivant et incarné, qui devrait séduire les amateurs d’art et d’émancipation féminine.
• Magistrales rétrospectives récentes à succès consacrées aux artistes des XXe-XXIe siècles : Sonia Delaunay, Niki de Saint Phalle, Georgia O’Keeffe, Frida Kahlo... Elles font l’abstraction a réuni au Centre Pompidou en 2021 plus de 100 artistes et 500 œuvres du monde entier.
Professeure d’histoire contemporaine à l’université de Tours, Julie Verlaine (née en 1979) est connue pour ses travaux et son action en faveur de l’histoire des femmes : ancienne présidente de l’association Mnémosyne, elle a été chargée d’accompagner la création du futur musée des féminismes à Angers en 2027. Elle se passionne pour la question du genre en art, les mécanismes du marché de l’art (Daniel Templon, une histoire d’art contemporain, Flammarion, 2016) et des collections publiques et privées (Femmes collectionneuses d’art et mécènes, de 1880 à nos jours, Hazan, 2014).
• Elles font l’abstraction (Centre Pompidou, 2021) : 8 600 Gfk ;
• Hayden Herrera, Frida Kahlo (Flammarion, 2019) : 8 000 Gfk;
• Laure Adler, Les femmes artistes sont dangereuses (Flammarion, 2017) : 40 000 Gfk.
Photographies de Sebastião Salgado Introduction de Christian Caujolle
Sebastião Salgado n’a cessé de montrer sa foi en l’homme, une solidarité sans faille ni mièvrerie devant la douleur, une compétence dans l’analyse des situations extrêmes, une farouche énergie, enfin, pour affirmer ce qu’il est, un photographe humaniste. L’ampleur de chacun de ses travaux, véritables inventaires de la condition humaine contemporaine de la famine, l’homme au travail où l’exode, suffisent à faire sa réputation et justifient tous les prix qu’il a reçus. Sebastião Salgado est né le 8 février 1944 à Aimorés, au Brésil. Économiste de formation, il commence sa carrière de photographe à Paris en 1973 et travaille successivement avec les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos jusqu’en 1994. Il fonde, avec Lélia Wanick Salgado, l’agence de presse Amazonas images, qui est exclusivement vouée à son travail photographique. Au-delà des expositions itinérantes, ses projets ont été pour la plupart publiés, par exemple Genesis (2004) et Amazônia (2021).
Né en 1953, Christian Caujolle est critique d’art, journaliste, photographe et directeur artistique du Château d’Eau (Toulouse). Ancien responsable de la photographie à Libération, il est l’un des fondateurs de l’Agence VU’ et a été directeur artistique de la galerie du même nom. Il est notamment l’auteur des introductions des “Photo Poche” Anders Petersen et Tendance floue.
Points forts
• Nouvelle édition d'un titre déjà vendu à ce jour à 20 500 exemplaires.
Actualité
• Collection MEP : Deauville, Les Franciscaines, printemps 2025.
• Genesis : Villa Tamaris, La Seyne sur Mer, octobre 2025-janvier 2026.
• Bruxelles : Belgique, Tour et Taxis, avril à septembre 2025.
• De nombreuses expositions dans le monde : Lisbonne, Cologne, Barcelone, Bologne, Brésil.
Mots clés
• Photographe humaniste / foi en l’homme / condition humaine / famine / l’homme au travail / exode
5 Les jeux des enfants du Nord-Est brésilien durant la grande sécheresse du début des années 1980, Brésil, 1983.
21 Protégés par leurs couvertures du vent et du froid du matin, ces réfugiés attendent au camp de Korem, Éthiopie, 1984.
[Nouvelle édition avec 39 nouvelles photographies]
Photographies de Paolo Roversi
Introduction de Chiara Bardelli Nonino
Paolo Roversi (né en 1947) développe depuis plus de cinquante ans une œuvre hantée par la fragilité de toute forme de beauté et par la délicatesse que requiert sa conception de l’élégance. S’il est devenu, avec son installation en France, en 1973, un véritable Italien de Paris, son rendu subtil des couleurs et une stylisation du dépouillement l’ont rapidement et durablement imposé sur la scène internationale. Au fil des années, Paolo Roversi cherche son propre langage photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités de se réinventer. En 1980, il découvre le film Polaroid associé à une chambre grand format ; cette rencontre, qu’il assimile à un “véritable coup de foudre”, lui ouvre de nouveaux champs de recherche et renouvelle sa relation avec le modèle photographié.
Chiara Bardelli Nonino est titulaire d’une maîtrise en philosophie et a écrit un mémoire sur la photographie post-mortem. Elle est rédactrice en chef de la section “Photographie” de Vogue Italia et de L’Uomo Vogue, et commissaire du festival Photo Vogue. Elle a organisé l’exposition monographique “Paolo Roversi – Studio Luce’’ et réalisé le livre éponyme (Stromboli, 2020).
Points forts
• Nouvelle édition avec 39 nouvelles photographies.
• Certaines de ses créations au Polaroid, notamment ses nus, appartiennent aujourd’hui à l’histoire de la photographie.
• Dans la brève autobiographie qu’il a rédigée pour ce Photo Poche, Paolo Roversi précise : “Quand je regarde en arrière, je ne vois qu’un journal intime écrit jour après jour, photo après photo, avec beaucoup d’amour et de passion.”
Mots clés
• Photographe de mode / polaroïd / noir et blanc / couleur / studio
provisoire
Diffusion
Émile Cucherousset, illustré par Thomas Baas
Capitaine Pops c’est Billie, et Sergent Mimosa c’est Max. Ils sont frère et sœur, n’ont pas de super-pouvoirs, mais ils n’ont pratiquement peur de rien. Avec eux, c’est tous les jours l’aventure !
Billie et Max revêtent leurs costumes quand ils doivent accomplir des missions super importantes… ou quand ils ont un peu peur. Et aujourd’hui, ils doivent déposer des vieilleries au grenier. Brrrr… Autant dire qu’ils n’ont pas très envie de traîner là-haut où il y a plein de poussière, des bestioles à papattes et pas de lumière. Mais un grenier c’est aussi la caverne d’Ali Baba… Réussiront-ils à remplir leur mission ?
POINTS FORTS :
• Un album où l'ordinaire devient extraordinaire dans les yeux d’enfants à l’imagination débordante : avec Pops et Mimosa, les après-midis ennuyeuses se transforment en missions périlleuses !
• Des dialogues vifs et des jeux de mots en pagaille pour un vrai plaisir de lecture. Une aventure rocambolesque au rythme enlevé.
• Un livre à hauteur d'enfants : un trésor d'imagination, avec des personnages attachants et hilarants qui n'ont pas leur langue dans leur poche, une jolie relation frère/sœur, pour une identification immédiate. De quoi donner des idées pour se divertir ou raviver des souvenirs.
THEMATIQUES : aventure ; mission ; grenier ; enfants ; humour ; jeux ; après-midi ; quotidien ; découverte.
ÉMILE CUCHEROUSSET a exercé plusieurs métiers, de potier à aide-éducateur dans un foyer pour handicapés mentaux, en passant par salarié agricole et caviste dans une coopérative fromagère, pour finalement devenir bibliothécaire et auteur. Compagnon de l’illustratrice et autrice Camille Jourdy, ils publient ensemble les aventures de deux frères lapins, Truffe et Machin (2018), aux éditions MeMo.
THOMAS BAAS est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste, avec plus d’une soixantaine de livres illustrés à son actif. Humour, tendresse, personnages un brin rétro, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué. Brise-Montagnes est son dernier titre paru chez Actes Sud jeunesse. Il vit à Paris.
De nouvelles irrésistibles rencontres, en livre animé, mais cette fois dans les airs, et sous les tropiques !
EN LIBRAIRIE EN FÉVRIER 2025
PPV : 16,90 €
EAN : 9782330197018
Album • 20 pages avec des pops-ups • 16 x 20 cm
Dès 3 ans
Album pop-up
Olivia Cosneau Bernard Duisit
« Une fleur géante et succulente ?
Extravagant, s’extasie le colibri. — Pas du tout ! Les papillons monarques, c’est nous ! »
Suivez le petit colibri qui survole la canopée, puis s’aventure dans la forêt tropicale pour butiner goulûment : une blanche aigrette plane au-dessus de la cime des arbres et rencontre des frégates, tandis qu’un tamarinlion s’invite sur une branche où réside la famille d’ibijaus. Le colibri, par-ci, par-là, se régale du nectar des fleurs alentour. Non loin de lui, un couple de quetzals est occupé à roucouler sous les tropiques… Et ce spectacle s’achève par un magnifique envol de papillons monarques !
Un pop-up virevoltant, avec des illustrations aux couleurs vives, constellées de touches scintillantes pour s’émerveiller de la beauté de la faune et de la flore tropicales.
Oiseaux
Papillons Pop-up
Diplômée des Beaux-Arts, Olivia Cosneau est une illustratrice jeunesse qui réalise, à l’occasion, du dessin textile et des illustrations pour la ville de Nantes. Chez hélium, elle a écrit et illustré plusieurs titres dans la série des petits pop-ups, conçus en duo avec Bernard Duisit et qui sont des succès internationaux. Avec le même ingénieur papier, elle a aussi créé chez hélium les pop-ups Sitelles belles belles (2019) et Drôles de rencontres sous la mer (2023).
Bernard Duisit est un ingénieur papier de talent. Il a élaboré le pop-up du Petit Prince chez Gallimard. Il est le concepteur des livres de la collection des « Petits pop-ups hélium », en duo avec un ou une autre artiste. Il a co-signé le pop-up 10 P’tits Pingouins (2010) avec Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet, Le Vaisseau de verre de Frank Gehry avec Didier Cornille (2014), et enfin Le Cube Rouge (2015) et Le Lutin Bleu (2017) aux côtés de Janik Coat.
Le second livre de la collection Drôles de rencontres, par le duo Olivia Cosneau et Bernard Duisit : des suprises en popups !
L’utilisation d’un marquage argenté et des couleurs ensoleillées pour faire faire briller les yeux !
Un premier envol à la rencontre de la faune tropicale !
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Un méli-mélo pop-up animalier pour jouer avec les mots et les couleurs !
EN LIBRAIRIE
EN FÉVRIER 2025
PPV : 21,90 €
EAN : 9782330201470
Livre animé méli-mélo avec un masque
• 13 x 32 cm
Dès 3 ans Album pop-up
« un caméléon au pelage soyeux dont la queue s'enroule »
Dans ce magistral pop-up, on va croiser tour à tour un renard au pelage soyeux et à la queue touffue, un singe au ventre rebondi et à la longue queue en spirale, un coq aux plumes ébouriffées en équilibre sur ses maigres pattes, une écrevisse bien à l’abri dans sa carapace et, enfin, un caméléon à la peau rugueuse dont la queue s’enroule et se déroule.
On va aussi pouvoir mélanger ces animaux entre eux, pour obtenir, par exemple, un coq à la peau rugueuse et à la longue queue en spirale, ou bien une écrevisse au ventre rebondi et à la queue touffue !
Un livre cadeau magnifique dans sa composition et un jeu de lecture créatif et infini, un pop-up de collection à offrir aux petits comme aux grands, par une jeune artiste.
Avec un spectaculaire masque de coq et de paon !
Née en 1984, Iris de Vericourt a étudié la gravure à l’école Estienne, la sculpture aux Ateliers de la ville de Paris puis la communication visuelle aux Arts décoratifs de Strasbourg. Elle réalise des infographies, des logotypes et des supports d'exposition pour la presse. Elle illustre également des livres aux éditions Larousse. Iris de Vericourt anime parfois des ateliers d'arts plastiques pour les petits et les grands, dans des écoles, des salons et en médiathèque.
Un pop-up animalier méli-mélo, où l'on s’amuse à inventer plus de 120 nouvelles créatures.
Découvrez en tournant les pages une écrevisse au pelage soyeux, un caméléon au ventre rebondi ou un coq avec une queue en éventail…
Un des livres animés marquants du catalogue hélium, paru en 2011, et en rupture de stock depuis fin 2018, dans une nouvelle édition revisitée, avec un masque recto-verso.
Un parfait cadeau pour les anniversaires déguisés et le carnaval !
Animaux
Carnaval Pop-up
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Fougère est toujours inquiète : elle n’ose pas ouvrir cette mystérieuse enveloppe jaune… Quelle surprise pourrait bien s’y cacher ? Par un nouveau talent de l'illustration canadienne.
Marie Lafrance
EN LIBRAIRIE
EN FEVRIER 2025
PPV : 15,90 €
EAN : 9782330201487
Album • 40 pages • 22,8 x 25,4 cm
Droits pour le Canada non inclus.
Dès 4 ans
Album
« Oui, mais si en arrivant au musée nous ne connaissons personne ? demande encore Fougère.
— Si tu ne connaissais personne au musée, pourquoi aurais-tu reçu une invitation super exceptionnelle ? »
Par une belle journée d’automne, Fougère trouve dans sa boîte aux lettres une mystérieuse enveloppe… Aussitôt, une avalanche d’angoissants « Et si… ? » l’assaille. Encouragée par son ami Faon, elle finit cependant par l’ouvrir… et découvre une invitation à une exposition surprise super exceptionnelle. « Surprise ?! » Fougère n’est donc pas au bout de ses peines. Heureusement, Faon, qui a le don de trouver des solutions rigolotes à chacun des scénarios catastrophes qu’elle invente, propose de l’accompagner. Les deux amis rencontreront en chemin de fantasques et sympathiques personnages – un tamia qui connaît des raccourcis, un ours grognon mais gourmand, une courageuse dentiste… qu’ils retrouveront ensuite à la merveilleuse fête qui se prépare !
Stacey May Fowles parvient à mettre en mots les inquiétudes qui grignotent parfois les enfants, tout en leur montrant combien la vie est belle, pourvu que l’on accepte de se laisser surprendre ! Invitation
Anxiété
Amitié
Surprise
Carnaval
Stacey May Fowles est une journaliste canadienne et l’autrice de quatre essais. Elle rédige actuellement la rubrique « Book Therapy » pour Open Book Ontario. Elle vit à Toronto, avec son mari et sa fille. La Mystérieuse Invitation est son premier album pour la jeunesse.
Un album festif pour le carnaval !
Les illustrations délicieusement rêveuses de Marie Lafrance donnent vie au monde fantaisiste de Fougère et Faon.
Une invitation à jouer avec son imaginaire pour chasser au mieux ses angoisses, qui rassurera les lecteurs les plus émotifs…
Marie Lafrance a illustré des magazines, des journaux, des affiches et même des boîtes de gelée en poudre. Elle a donné vie à des albums jeunesse, comme La Dame aux livres de Kathy Stinson (2021, Les 400 coups). Elle a remporté le prix Ruth et Sylvia Schwartz. Marie Lafrance vit à Montréal, au Québec. Avec ce premier livre, elle entre dans le catalogue des illustrateurs hélium.
On a toujours besoin d’un ami optimiste, comme Faon, qui transforme les tracas de Fougère en une joyeuse aventure remplie de surprises !
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard
Couverture et intérieur couleur
48 pages / 220 x 280 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-962-0
À partir de 3 ans
« Surprises et rires garantis. On adore ! »
Gibert Joseph Barbès
Oubliez tout ce que vous savez sur les sirènes, car si l’héroïne de cette his toire vit bien sous l’eau, ce n’est pas non plus n’importe lequel des pois sons : à moitié petite fille, elle est aussi à moitié requin. Un jour, alors qu’elle nage tranquillement à la recherche de coquillages, elle se retrouve prise dans les filets d’un bateau de pêche. C’est ainsi qu’elle croise la route d’un affreux capitaine, qui n’a qu’une idée en tête : pêcher, pêcher toujours plus, et même les tout petits poissons qui ne peuvent pas être vendus, pour devenir encore plus riche. Après s’être libérée d’un coup de dent bien acérée, notre petite fille requin décide alors de se venger, elle et tous les autres habitants de la mer. Abandonnant sa queue pour deux jambes grâce aux pouvoirs d’une sor cière marine, elle se transforme en mousse, rejoint l’équipage du bateau et fomente une vraie petite révolution… Mais apprendre à vivre avec de véritables humains va s’avérer un plus compliqué que prévu…
À propos de La Princesse et le Poney
« Le dessin est simple mais efficace et le petit poney est hilarant ! Plein d’humour et de tendresse, cet album se découvre à partir de 3 ans. »
L’Éternel retour (Paris)
Après le succès de La Princesse et le Poney, Kate Beaton nous offre un album tout aussi féministe, mais qui ouvre cette fois-ci la voie à un vrai questionnement écologique. Une réflexion qui prend la forme d'un clin d’œil à l'attention des petits lecteurs : car la solution ne vient pas ici des adultes, mais bien d'une petite fille intrépide.
L’AUTRICE
Kate Beaton est née en NouvelleÉcosse, au Canada, et vit aujourd’hui à Toronto, après quelques allers et retours aux États-Unis. Diplômée en histoire et en anthropologie, ses bandes dessinées paraissent régulièrement dans le New Yorker , le Harper , et le National Post . Chez Cambourakis, elle est déjà l’autrice et l’illustratrice de deux albums jeunesse, La Princesse et le Poney (2015) et Le Roi bébé (2016) et de la bande dessinée Diantre ! Un manant (2013).
• Le nouvel album tant attendu de Kate Beaton s’inscrit dans la ligne joyeusement féministe de son succès précédent, La Princesse et le Poney (Cambourakis, 2015), qui s’est écoulé à plus de 14.000 exemplaires en France.
« Un album qui fait battre nos petits coeurs de libraires ! »
Chantepages (Tulle)
• Une histoire qui retourne avec humour la fable d’Andersen, pour en faire une ode aux petites filles puissantes.
• Une célébration du courage et de la lutte contre les injustices.
« Ou comment un poney rond et mignon peut changer la face du monde au pays des guerriers… Un album très rigolo qui bouscule les clichés ! ON ADORE ! »
Le Comptoir des mots
Affiche offerte pour accompagner la publication de La Fille requin (recto : illustration de la nouveauté / verso : une planche de La Princesse et le poney )
Visuel provisoire
ISBN 978-2-36624-982-8
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Isabelle Chéreau
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 170 x 170 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-963-7
Dès 3 ans
C’est bien connu, la plupart des enfants qui se voient opposer un « non » demandent toujours pourquoi : s’ils désirent qu’on leur fournisse une explication, ils questionnent en même temps l’autorité des adultes. Pourquoi ne pourraient-ils pas décider eux-mêmes de l’heure à laquelle ils doivent se coucher ? Et pourquoi ne pourraient-ils pas décider de manger de la glace au petitdéjeuner ? À travers des illustrations à la fois riches de sens et minimalistes, particulièrement drôles et expressives, l’autrice suédoise Stina Wirsén parvient à mettre en mots et en images, avec beaucoup de simplicité, quelques unes des grandes questions que se posent souvent les enfants - mais aussi leurs parents. Avec Qui est le meilleur ?, Qui décide ? inaugure la publication en France d’une série d’albums sur les émotions qui, depuis sa sortie en Suède, connaît un énorme succès, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Particulièrement appréciés par les professionnels de la petite enfance, ils constituent des outils parfaits pour aborder en douceur et à hauteur d’enfant les premières questions compliquées que se posent les plus petits.
L’AUTRICE
Stina Wirsén est aujourd’hui l’une des plus célèbres illustratrices en Suède. Après des études à la Konstfack University College of Arts, l’une des plus prestigieuses écoles d’art suédoises, elle se tourne vers la presse et travaille pendant plus de trente ans pour l’un des principaux quotidiens suédois, le Dagens Nyheter , avant de commencer à illustrer des livres pour la jeunesse. Elle est l’autrice d’une quarantaine d’albums, et en a illustré encore davantage. Mais c’est surtout sa série Who? , dont font partie Qui décide ? et Qui est le meilleur ? qui la fait connaître du grand public. En Suède, les livres de la série se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, et ont été adaptés à la télévision.
• Une nouvelle série d’albums sur les émotions qui est devenue en Suède un véritable succès de librairie, avec plus d’un million d’exemplaires vendus.
• Un dessin aussi simple que précis, qui dépeint avec beaucoup d’humour les différentes humeurs qui traversent les plus petits comme les plus grands.
• Des albums d’une grande justesse qui devraient particulièrement plaire aux professionnels de la petite enfance.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Isabelle Chéreau
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 170 x 170 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-964-4
Dès 3 ans
Si c’est le petit héros de cette série, un charmant animal à l’espèce non identifiée, qui court le plus vite, c’est Chat, son ami, qui sait faire les plus belles roulades. Et qui saute le plus haut ? Au fil des pages, les deux petits personnages vont se lancer dans une compétition de plus en plus tendue, transformant leurs jeux en une situation qui devient vite désagréable… À moins qu’ils décident de faire une pause ? À travers des illustrations à la fois riches de sens et minimalistes, particulièrement drôles et expressives, l’autrice suédoise Stina Wirsén parvient à mettre en mots et en images, avec beaucoup de simplicité, quelques unes des grandes émotions qui traversent souvent les enfants - mais aussi leurs parents. Avec Qui décide ?, Qui est le meilleur ? inaugure la publication en France d’une série d’albums sur les émotions qui, depuis sa sortie en Suède, connaît un énorme succès, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Particulièrement appréciés par les professionnels de la petite enfance, ils constituent des outils parfaits pour aborder en douceur et à hauteur d’enfant les premières questions compliquées que se posent les plus petits.
L’AUTRICE
Stina Wirsén est aujourd’hui l’une des plus célèbres illustratrices en Suède. Après des études à la Konstfack University College of Arts, l’une des plus prestigieuses écoles d’art suédoises, elle se tourne vers la presse et travaille pendant plus de trente ans pour l’un des principaux quotidiens suédois, le Dagens Nyheter , avant de commencer à illustrer des livres pour la jeunesse. Elle est l’autrice d’une quarantaine d’albums, et en a illustré encore davantage. Mais c’est surtout sa série Who? , dont font partie Qui décide ? et Qui est le meilleur ? qui la fait connaître du grand public. En Suède, les livres de la série se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, et ont été adaptés à la télévision.
• Une nouvelle série d’albums sur les émotions qui est devenue en Suède un véritable succès de librairie, avec plus d’un million d’exemplaires vendus.
• Un dessin aussi simple que précis, qui dépeint avec beaucoup d’humour les différentes humeurs qui traversent les plus petits comme les plus grands.
• Des albums d’une grande justesse qui devraient particulièrement plaire aux professionnels de la petite enfance.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 200 x 254 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-960-6
À partir de 3 ans
Dans ce nouvel album illustré par l’autrice du Repaire, Jujja Wieslander et Emma Adbåge s’emparent avec malice de ce qui fait souvent l’objet de chamailleries dans les fratries : l’âge, et les différences qu’il peut induire entre les enfants. Car si être le cadet ou la cadette offre certains avantages, cela est parfois synonyme d’injustice pour les plus petits. Et si, pour une fois, c’était l’aînée qui devait se coucher en premier et la cadette qui veillait un peu plus tard avec les adultes ? Avec beaucoup d’humour, le duo suédois imagine un savoureux échange entre deux sœurs, au cours duquel la cadette va tenter d’inventer de nouvelles règles. Un album d’une infinie justesse, qui célèbre avec finesse l’imagination des plus petits.
L’AUTRICE
Jujja Wieslander est une autrice suédoise pour la jeunesse, particulièrement célèbre dans son pays grâce à l’un de ses personnages, Mamma Moo, une vache au joli poil roux qui ne se sépare jamais de son fidèle compagnon, un corbeau un peu bavard. En 2005, elle a reçu l’un des prix les plus prestigieux en littérature jeunesse, le prix Astrid Lindgren, pour l’ensemble de son œuvre. Cet album est son tout premier à être traduit en français.
L’ILLUSTRATRICE
Née en 1982, Emma Adbåge est une autrice de livres pour la jeunesse et illustratrice suédoise déjà plusieurs fois primée dans son pays. Elle a publié plus d’une dizaine d’albums seule ou en collaboration et propose des albums tout-carton comme des albums au format plus classique. Aux éditions Cambourakis, elle est notamment l’autrice du Repaire et de La Blessure
• Un nouvel album illustré par Emma Adbåge, l’autrice du Repaire et La Blessure, qui démontre à nouveau le grand talent de l’artiste suédoise pour saisir à la perfection les expressions et sentiments des plus petits.
• Une histoire originale sur les relations entre frères et sœurs, qui prend le contre-pied des récits habituels.
• Un album qui se termine par une jolie pirouette et qui célèbre avec tendresse la complicité qui peut exister entre deux sœurs.
À propos du Repaire :
« Un album drôle et attendrissant, véritable hymne à l’imagination des enfants, qui fait écho à celle des adultes. »
Librairie de l’horloge
« Le texte et les dessins sont juste parfaits : un petit bijou ! »
Librairie Tropismes
Jeunesse / 5 février 2025
Jujja Wieslander & Emma Adbåge
Jeunesse / 5 février 2025
Jujja Wieslander & Emma Adbåge
Jeunesse / 5 février 2025
Jujja Wieslander & Emma Adbåge
Émile Cucherousset, illustré par Thomas Baas
Capitaine Pops c’est Billie, et Sergent Mimosa c’est Max. Ils sont frère et sœur, n’ont pas de super-pouvoirs, mais ils n’ont pratiquement peur de rien. Avec eux, c’est tous les jours l’aventure !
Capitaine Pops et Sergent Mimosa revêtent leurs costumes quand ils doivent accomplir des missions super importantes. Et aujourd’hui, c’est Maman qui les a chargés de rapporter une grosse laitue du jardin ! Commence alors une aventure épique où les insectes deviennent des monstres féroces, le chihuahua du voisin leur ennemi numéro un, les buissons une jungle dangereuse et la laitue le trésor à attraper. Mission est réussie ! Ou presque. Entre la salade et la vie, il fallait choisir…
POINTS FORTS :
• Une première aventure récompensée au Salon du livre de Genève par le prix Enfantaisie 2024, catégorie album.
• Un album où l'ordinaire devient extraordinaire dans les yeux d’enfants à l’imagination débordante : avec Pops et Mimosa, les après-midis ennuyeuses se transforment en missions périlleuses !
• Un livre à hauteur d'enfants : un trésor d'imagination, avec des personnages attachants et hilarants qui n'ont pas leur langue dans leur poche, une jolie relation frère/sœur, pour une identification immédiate. De quoi donner des idées pour se divertir ou raviver des souvenirs.
THEMATIQUES : aventure ; mission ; jardin ; enfants ; humour ; jeux ; après-midi ; quotidien ; découverte.
ÉMILE CUCHEROUSSET a exercé plusieurs métiers, de potier à aide-éducateur dans un foyer pour handicapés mentaux, en passant par salarié agricole et caviste dans une coopérative fromagère, pour finalement devenir bibliothécaire et auteur. Compagnon de l’illustratrice et autrice Camille Jourdy, ils publient ensemble les aventures de deux frères lapins, Truffe et Machin (2018), aux éditions MeMo.
THOMAS BAAS est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste, avec plus d’une soixantaine de livres illustrés à son actif. Humour, tendresse, personnages un brin rétro, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué. Brise-Montagnes est son dernier titre paru chez Actes Sud jeunesse. Il vit à Paris.
De drôles de rencontres sousmarines entre requins, étoile de mer et autres créatures : surprises scintillantes, quiproquos et jeux rigolos dans les coraux !
Olivia Cosneau Bernard Duisit
« Un requin-citron de mauvaise humeur ? Gare à toi, petit poisson-nettoyeur ! Pas de panique, avec le requin, on est des copains ! »
Sous les yeux d’un bernard-l’hermite médusé se déroule le fabuleux spectacle des fonds marins. D’abord, on serre la pince du homard, puis on salue l’étoile de mer. Ensuite, on dit bonjour au requin, notre copain ! Parés au départ, la course avec le plus rapide des thons va démarrer ! S’ensuit une danse, suivie d’une grande fête avec les poissons-lions…
Un pop-up facétieux, signé par le duo Olivia Cosneau et Bernard Duisit.
REMISE EN VENTE EN FÉVRIER 2024
PPV : 16,90 €
EAN : 9782330183929
Album • 20 pages avec des pops-ups • 16 x 20 cm
Dès 3 ans
Album pop-up
Diplômée des Beaux-Arts, Olivia Cosneau est une illustratrice jeunesse qui réalise, à l’occasion, du dessin textile et des illustrations pour la ville de Nantes. Chez hélium, elle a écrit et illustré plusieurs titres dans la série des petits pop-ups, conçus en duo avec Bernard Duisit et qui sont des succès internationaux. Avec le même ingénieur papier, elle a aussi créé chez hélium les pop-ups Sitelles belles belles (2019) et Drôles de rencontres sous la mer (2023).
Bernard Duisit est un ingénieur papier de talent. Il a élaboré le pop-up du Petit Prince chez Gallimard. Il est le concepteur des livres de la collection des « Petits pop-ups hélium », en duo avec un ou une autre artiste. Il a co-signé le pop-up 10 P’tits Pingouins (2010) avec Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet, Le Vaisseau de verre de Frank Gehry avec Didier Cornille (2014), et enfin Le Cube Rouge (2015) et Le Lutin Bleu (2017) aux côtés de Janik Coat.
Un pop-up avec des scènes inattendues qui s’animent à l’ouverture de chaque double-page, au grand plaisir des lecteurs.
Des couleurs chatoyantes et l’usage d’un marquage doré, qui donnent à ce livre l’allure d’un parfait cadeau !
Olivia Cosneau et Bernard Duisit ont créé un livre drôle au trait stylisé et aux animaux attachants.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Traduit de l’anglais par Cécile Guais
Couverture & intérieur couleur
48 pages / 220 x 290 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-146-4
À partir de 4 ans
«C'est si drôle qu'on le relirait bien deux soirs de suite. »
Violaine Belle-Croix, Marie Claire enfants
Dans un royaume de guerriers, la princesse Pomme de Pin est la plus petite et la plus mignonne des combattantes, avec ses pulls douillets et ses allures de diva. Il ne se trouve jamais personne pour lui offrir un bouclier étincelant ou un fier casque à cornes, mais cette année, pour son anniversaire, c’est décidé : elle paradera sur un beau cheval rutilant !
Le jour venu, quelle n’est donc pas sa surprise lorsqu’elle découvre son présent : un cheval, certes, mais minuscule et si rondouillet que personne ne peut lui résister, pas même le plus féroce des chevaliers… Bientôt, ces grandes brutes assoiffées de batailles se découvrent même une corde sensible et finissent, eux aussi, par parader en pulls à cœurs tricotés !
Kate Beaton est née en NouvelleÉcosse, au Canada, et vit aujourd’hui à Toronto, après quelques allers et retours aux États-Unis. Diplômée en histoire et en anthropologie, ses bandes dessinées paraissent régulièrement dans le New Yorker , le Harper , et le National Post . Chez Cambourakis, elle est déjà l’autric e et l’illustratrice de deux albums jeunesse, La Princesse et le Poney (2015) et Le Roi bébé (2016) et de la bande dessinée Diantre ! Un manant (2013).
• Une version irrésistible et décalée du conte de princesse !
• Une histoire pleine d’humour, servie par le dessin dynamique et espiègle de Kate Beaton.
• Par l’auteure de best-sellers outre-Atlantique !
• Plus de 14000 exemplaires vendus.
« Un album qui fait battre nos petits cœurs de libraires ! »
Librairie Chantepages (Tulle)
« Le dessin est simple mais efficace et le petit poney est hilarant ! Plein d’humour et de tendresse, cet album se découvre à partir de 3 ans. »
Librairie l’Éternel retour (Paris)
« En résumé, cet album est ex-ce-llent ! Il est vraiment drôle, Kate Beaton parvient à bousculer de manière fort originale des codes éculés. Vive les guerriers que l’on peut attendrir à la vue d’un petit poney et les princesses au tempérament un brin guerrier. Non mais ! »
Blog chez Gaëlle la libraire
Alice Dozier
Tous les ingrédients de l’heroic fantasy sont ici réunis : une malédiction ; la quête périlleuse d’un élixir ; une fratrie unie ; des forces obscures pour leur barrer le chemin. Les péripéties s’enchaînent pour nos trois courageux jeunes héros.
Pour la première fois, Riméane, Saïcha et Myosotis Brimbelle, enfants de meuniers, vont participer aux Adelphides. Cette tradition annuelle du royaume de Terredil permet aux fratries volontaires de souder leurs liens, prouver leur bravoure et rendre service à la communauté. Mais les habitués de hautes lignées voient d’un mauvais œil l’arrivée de ces concurrents des campagnes. Surtout que, contre toute attente, nos trois héros héritent du Service Sacré, la mission la plus importante et la plus périlleuse. D’une forêt millénaire à une île volcanique, en passant par les hostiles gorges de Tondrac, ils devront sillonner Terredil en quête des trois ingrédients nécessaires à la préparation de l’Élixir d’enfantement, le seul remède capable de lever la malédiction qui pèse sur la reine Ysée. Mais une princesse rebelle pourrait bien rebattre toutes les cartes des Adelphides et changer à tout jamais la vie des enfants Brimbelle…
GENRE : littérature de l’imaginaire, fantasy.
THEMATIQUES : fraternité ; famille ; pouvoir royal ; rébellion ; nature ; imaginaire.
:
• L’écriture fortement évocatrice produit un univers original convaincant, avec ses lois et ses traditions, ses différentes communautés (la tribu des Hérons vivant perchés dans les arbres), la variété spectaculaire de ses paysages.
• Des héros attachants aux préoccupations semblables à celles des adolescents, auxquels il est aisé de s’identifier, qui ne sont pas parfaits, ont leurs défauts, et mûrissent au fil de leur voyage et des épreuves qu’ils affrontent.
• En filigrane, une réflexion sur la manipulation du pouvoir (une fausse malédiction) et la capacité de quelques-uns à se rebeller (motif qui rappelle les grandes sagas telles que Hunger Games). La princesse héritière Hélix ose s’affirmer face à son père.
ALICE DOZIER travaille à la Bouquinette, une librairie spécialisée jeunesse à Strasbourg. Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice de Eddie, cyber-chien, paru en 2019. Les Adelphides est son second roman.
Marion Achard, illustré par Benoît Perroud
Un roman pour les plus jeunes qui aborde avec sensibilité, et parfois humour, la vie quotidienne d’un collégien diabétique.
Un jour, Paul fait un malaise en pleine cour de récréation. Il apprend brusquement qu’il est diabétique. Désormais, il devra avoir un capteur dans son bras et une pompe à insuline accrochée à lui. Pas facile tous les jours quand on a simplement envie d’être un garçon normal. Dans un moment de colère, Paul jette sa pompe à insuline dans une bouche d’égout. Comme ça, pour vérifier si ce qu’on lui dit est vrai, ou s’il est en mesure de maîtriser cette maladie qui ne se voit pas. Mais quelques heures plus tard, c’est le cœur qui s’emballe, le corps qui tremble, et le séjour à l’hôpital. Dans cet apprentissage de la maladie, Paul découvre un précieux réconfort auprès d’Anaïs, son amie d’école, et d’Arthur, malade lui aussi mais qui sait faire résonner les rires dans les couloirs de l’hôpital.
POINTS FORTS :
Une façon dédramatisée d’aborder le diabète, qui touche de plus en plus les jeunes, et de donner les clés pour mieux le comprendre.
Nouvelle édition grand format et illustrée d’un titre paru en 2014 sous le titre Des petits trous au bout des doigts, remarqué par la presse.
GENRE : leçon de vie.
THEMATIQUES : maladie ; diabète ; amitié.
Artiste de cirque, MARION ACHARD joue ses spectacles – en France et à l’étranger –avec sa compagnie, Tour de Cirque. En parallèle, elle a écrit une dizaine de romans pour la jeunesse publiés aux éditions Actes Sud jeunesse parmi lesquels Comment j’ai survécu à la sixième (12 000 ex vendus) ou encore Tumee l’enfant élastique (8000 ex vendus).
“Jamais larmoyant ce roman à la première personne touche juste.”
Le Parisien
“Ce court roman tonique, adapté aux petits lecteurs, permet de comprendre le quotidien d’un enfant en prise avec la maladie.”
Inter CDI
“Un livre bien écrit, simple et poignant” L’école des parents
Février 2025 • 2e OFFICE
Collection Ceux qui ont dit non dès 12 ans
• 96 pages
• format : 11 x 17,6 cm
• 9,90 euros
COLLECTION CEUX QUI ONT DIT NON, dirigée par Murielle SZAC
Walid Hajar Rachedi
À travers ses écrits et ses actes, l’écrivain et philosophe
Albert Camus a inscrit son nom dans la lignée des auteurs engagés.
Jusqu’à sa mort accidentelle en 1960, Albert Camus, né en Algérie dans une famille pauvre, n’a eu de cesse que de mettre ses écrits et ses actes en cohérence, de porter haut et fort la voix des révoltés tout en rejetant, souvent à contre-courant des intellectuels de son époque, et notamment Jean-Paul Sartre, les idéologies qui enferment et condamnent les individus. Partisan d’une citoyenneté mondiale, d’une liberté qui prend sa source dans l’éducation et la culture, il a tout fait pour combattre les divisions de tout genre. Sa pensée résonne tout particulièrement à l’heure où les clivages, les nationalismes et le communautarisme séparent la communauté des humains.
THEMATIQUES : littérature ; philosophie ; guerre ; résistance ; humanisme ; division ; révolte.
POINTS FORTS :
Portrait d’un auteur dont l’influence intellectuelle demeure très forte.
Une œuvre (L’étranger, La Peste) diffusée à plusieurs millions d’exemplaires en France partout dans le monde.
Une personnalité marquante du milieu du XXe siècle, prix Nobel de littérature 1957.
Après avoir grandi en banlieue parisienne, WALID HAJAR
RACHEDI a vécu sept ans aux États-Unis et en Amérique latine, notamment au Brésil et au Mexique. Il est le cofondateur et directeur de publication de Frictions. Il est l’auteur de Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ? (Emmanuelle Collas, 2022, J'ai lu, 2023) et de Nos Destins sont liés (Emmanuelle Collas, 2023). En 2022, il a été finaliste du prix Goncourt du 1er roman 2022, du prix Orange du Livre et du Prix Senghor du premier roman.
Ils sont douze figures de la collection, tous écrivains, à avoir dit non : d’Albert Camus à Victor Hugo, de Djaïli Amadou Amal à Aimé Césaire, de George Sand à Jacques Prévert...
Lot de 60 signets « Les écrivains qui ont dit non »
OFFICE Format : 6 x 20 cm
Elsa Solal
Portrait d’une personnalité forte et unique, d’une femme libre !
Victor Hugo l’a appelée « La voix d’or », Cocteau « le monstre sacré ». Sa voix et sa diction étaient inimitables et ont marqué le théâtre français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Elle a joué les plus grands rôles de ce temps, y compris des rôles masculins comme l’Aiglon ou Hamlet. Elle a parcouru le monde à la tête de sa compagnie théâtrale, a mis en scène sa vie et son travail bien avant l’ère des réseaux sociaux, a inauguré le cinéma parlant, joué avec une jambe en moins à plus de 70 ans, a vécu de nombreuses relations amoureuses avec des hommes et des femmes. Au sein d’une société corsetée, où la place de la femme était cantonnée à trois rôles : femme mariée, courtisane ou religieuse, Sarah Bernhardt a tracé sa voie d’artiste, imposé sa voix de tragédienne et ouvert la route à de nombreuses femmes en ignorant et rejetant toutes les conventions de son temps. Un récit fort et émouvant.
POINTS FORTS :
Un parcours exemplaire d’affranchissement des contraintes et des codes sociaux, inspirant pour les jeunes filles d’aujourd’hui.
Le récit d’une vie d’artiste dans toutes ses dimensions, heureuses ou douloureuses.
Le témoignage d’une époque, d’une vie intellectuelle trépidante.
THEMATIQUES : théâtre ; vie intellectuelle ; cinéma ; guerre ; Paris ; amour ; genre ; tragédie.
ELSA SOLAL dirige des ateliers d’écriture et enseigne à l’université de la Sorbonne Nouvelle, Paris-III. Elle est également auteur de scénarios pour la télévision ainsi que de récits et de pièces pour jeune public. Dans la collection “Ceux qui ont dit non”, on lui doit plusieurs ouvrages : Léonard Peltier : “non au massacre du peuple indien” , Angela Davis : “non à l'oppression” et Joséphine Baker : "Non aux stéréotypes" ainsi que deux nouvelles dans les collectifs Non à l’individualisme (2011) et Non à l’indifférence (2013). Elle vit à Paris.
13,2 x 21 - 80 pages - 10,50 € ISBN : 978-2-8126-2663-0
en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse
adolescents
Marcus Malte
Il se sera appelé Lenno, Colonel McKinsey, Perrine, Maman, Mister Freeze, Charlie, Phurbu. On lui aura parfois donné le traditionnel nez en carotte, l’écharpe, les branches en guise de bras. Au soir de ses multiples hivers, il retrace son existence menée à travers les siècles et les continents.
De la ruée vers l’or à Tchernobyl, du Manitoba à la Bérézina, chaque vie lui permet de s’émerveiller de la faune et de la flore, de la beauté des paysages, du cadeau précieux qu’est la vie. Mais chaque renaissance lui montre aussi ce que l’homme fait à la nature, les guerres, les catastrophes industrielles, l’accaparement des ressources naturelles.
Conçu à l’image de l’homme, construit à partir des éléments, ce bonhomme de neige est à la fois le spectateur ému de la fragilité humaine et le témoin sévère d’une nature qui se voit meurtrir jusqu’à la disparition. En revenant sur ses vies, il nous offre un conte initiatique bouleversant, en forme d’avertissement irrévocable pour l’espèce humaine.
Marcus Malte est né en 1967. Son premier roman est paru en 1996. Il n’a cessé, depuis, d’écrire des histoires, aussi bien pour les adultes que pour la jeunesse. Une
œuvre récompensée par de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le Grand Prix des Lectrices de ELLE – catégorie policier, en 2007, pour Garden of love et le Prix Femina en 2016, pour Le Garçon, tous deux parus aux éditions Zulma. Son dernier roman, Aux marges du palais est sorti en 2024 chez le même éditeur.
➜ La collection doado accueille Marcus Malte avec joie ! Prix Femina en 2016 pour Le Garçon chez Zulma, auteur de polars, de nouvelles, de romans adultes et jeunesse, il bénéficie d’un succès tant critique que public depuis de nombreuses années.
➜ Grâce au dispositif du conte, en apparence simple, Marcus Malte offre un texte d’une sobriété renversante, qui parlera autant aux plus petits qu’aux adultes.
➜ En nous emmenant à travers les époques, en multipliant les renvois à l’histoire, à la littérature et à la musique, Le dernier hiver nous propose une réflexion féroce sur la polarité entre la nature et l’homme, prochaine victime du dérèglement climatique qu’il a lui-même engendré. pour en savoir +
mots clés : nature / neige / conte / guerre / dérèglement climatique
Non, je ne suis pas ce qu’on appelle « un vieux sage ». Certainement pas. C’est juste qu’avec le temps on finit par comprendre. J’ai suivi de très près l’évolution du monde. J’ai ressenti au plus profond de mon être les cycles de la nature. Le soleil chauffe, l’eau s’évapore et forme les nuages, des nuages tombe la neige, et puis le soleil chauffe et ça recommence. Moralité : sans les rayons qui me font mourir il n’y aurait pas les flocons qui me font naître. Songez à cela. Hier, c’était une évidence ; aujourd’hui ça ne l’est plus.
J’ai côtoyé un grand nombre d’hommes et de bêtes et à peu près toutes les espèces de créatures terrestres et c’est ainsi que j’ai pu faire le lien entre eux. Je dirais même qu’à plusieurs reprises j’ai pu être le lien entre eux. Car s’il y a une leçon que j’ai apprise, c’est bien celle-ci : tout est lié. Tout est lié à tout, tous sont liés à tous.
Le changement, je l’ai éprouvé. Dans ma chair, si je puis dire. J’ai vu comment petit à petit les choses se sont mises à dériver, comment elles se sont déréglées. Le soleil, l’eau, l’air. La belle mécanique. Les cycles qu’on croyait immuables.
Au fil du temps ça a commencé à ne plus tourner rond. Ça tournait plutôt vinaigre.
On a eu beau prévenir. Avertir. On a eu beau donner l’alerte. On a eu beau crier gare à s’en érailler la voix. Rien n’y a fait. Ils avaient des oreilles mais ils étaient sourds. Ils avaient d’autres chats à fouetter. Ils avaient leurs raisons – qui étaient tout sauf raisonnables. On leur disait « banquise », ils répondaient « banquiers ». Ils avaient, bien sûr, d’excellentes excuses.
Bref. Pendant que vous fouettez vos chats, moi je meurs. Et cette fois pour de bon.
14 x 19 - 128 pages - 9,90 €
ISBN : 978-2-8126-2662-3
en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse
dès 9 ans
Anne Percin
Quand il apprend qu’il est né sur X, Nicolas, 10 ans, n’est pas du tout surpris. Au contraire, tout s’explique : il a toujours su qu’il venait d’une autre planète et qu’il ne ressemblait pas à ses deux Gloums. Il est retenu captif sur Terre, il est temps de s’échapper et de rejoindre les siens ! Et d’aider son voisin
Thomas, au père violent et alcoolique, à rejoindre sa propre planète… Commence alors une mission de la plus haute importance et dans le secret le plus total : Nicolas doit détecter les signes envoyés par son peuple, et enclencher le protocole de retour. Et peu importe s’il a mélangé « né sur X » avec « né sous X »…
En se réfugiant dans la fiction pour mieux affronter la réalité, Nicolas nous offre un regard bouleversant et à hauteur d’enfant sur la filiation et la place qui nous revient. Et si la vraie famille, c’était celle qu’on se choisissait ?
Née en 1970 à Épinal, Anne Percin écrit aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Elle est notamment l’autrice à succès de la trilogie pour adolescents
Comment (bien) rater ses vacances. Elle a également publié plusieurs romans dans la collection La brune.
➜ Né sur X est le troisième roman d’Anne Percin, l’autrice du cultissime Comment (bien) rater ses vacances (vendu à plus de 75 000 exemplaires), de Western Girl ou de Ma mère, le crabe et moi.
➜ En partant du déni de Nicolas, Anne Percin réussit à faire du parcours difficile d’un enfant placé un récit touchant et parfois très drôle.
➜ Si Né sur X est un roman qui regarde en face les violences et les difficultés auxquelles les enfants peuvent être exposés, c’est aussi et surtout une histoire lumineuse et pleine d’espoir sur le pouvoir de l’entraide et de la communauté. pour en savoir +
mots clés : famille / adoption / filiation / naissance sous X / maltraitance / divorce / solidarité
15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €
ISBN : 978-2-8126-2601-2
en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse
dès 7 ans
Alex Cousseau
Illustrations de Charles Dutertre
Le dernier volet de la série : toujours aussi doux et poétique.
Bonaventure, sa cousine Susie, Salvador et Piotr n’ont jamais pris de risques.
Alors, quand Susie construit une fusée, c’est tous ensemble qu’ils décident de partir explorer les étoiles.
Mais leur voyage change vite de direction et les quatre amis atterrissent au fond du lac : accompagnés de Lalie la loutre et de Jogada, ils découvrent un autre monde, juste là, en-dessous, avec plein de nouveaux voisins à rencontrer…
Dans cette nouvelle histoire, les personnages d’Alex Cousseau et de Charles
Dutertre vivent une véritable aventure qui leur apprend à surmonter leurs peurs, mais surtout à prendre soin des autres et de la nature qui nous entoure.
rouergue jeunesse
Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux Beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
➜ Après Bonaventure et Compagnie paru en 2022, et Bonaventure et compagnie en concert sous les étoiles paru en 2023, découvrez le troisième et dernier volet de la série d’Alex Cousseau et Charles Dutertre.
➜ Un volume un peu différent des autres qui déroule une seule histoire pour plus d’aventures !
➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.
➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc. pour en savoir +
mots clés : aventure / amitié / espace / sous-marin / écologie / humour / poésie / exploration / nature / animaux
La presse et les libraires en parlent
« Un patchwork d’aventures surprenantes, au charme irrésistible. »
TÉLÉRAMA (TTT)
« Comment explorer le monde tout en restant chez soi ? Est-ce qu’un vœu peut se réaliser ? […]
Les réponses sont dans ce livre poétique ! »
J’AIME LIRE
« Une vraie petite merveille !
Le duo Cousseau / Dutertre a encore chamboulé nos cœurs. On se pose, on les lit tout doucement, aussi doucement que le coeur de Bonaventure bat. Bat. Bat. »
LE MARQUE PAGE, St Marcellin
« Je suis complètement fan de cette douceur, de cette originalité dans l’écriture. Les personnages sont attachants. On entend la musique en lisant. »
DU TIERS ET DU QUART, Arlon
« Un roman coloré pour les jeunes lecteurs avides d’émerveillement et chasseurs de secrets. »
BIBLIOTECA
Alex Cousseau
Illustrations de Charles Dutertre
Un roman richement illustré en couleur pour les jeunes lecteurs avides d’émerveillement et chasseurs de secrets.
Bonaventure et Susie Édredon, Salvador Tricotin et Piotr Opalkalovitch sont tous voisins. Les premiers sont des musaraignes, le deuxième une grenouille et le dernier un joyeux lombric. Comme nous, ils se posent des questions : partir ou rester ? Fêter son anniversaire au calme ou entouré de ses amis ? Comme nous, ils s’extasient face à la magie de la nature ou se demandent quel vœu faire face à la lune.
Au travers de quatre histoires courtes, Alex Cousseau et Charles Dutertre nous entraînent dans l’univers drôle et coloré de Bonaventure et ses amis.
REMISE EN VENTE
le 5 février 2025
15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €
dès 7 ans
Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
Au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums et romans à quatre mains.
➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.
➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc.
➜ Après son formidable King et Kong, Alex Cousseau s’adresse à des lecteurs plus jeunes. Son univers drôle et poétique est toujours aussi touchant, son écriture toujours aussi envoûtante.
➜ Un projet qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de Charles Dutertre dont Alex Cousseau s’est inspiré pour créer l’univers de Bonaventure et compagnie. pour en savoir +
ISBN : 978-2-8126-2377-6 dacodac rouergue jeunesse
mots clés : animaux / nature / amitié / humour / aventure / poésie
REMISE EN VENTE
le 5 février 2025
15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €
ISBN : 978-2-8126-2443-8
dès 7 ans
Alex Cousseau
Illustrations de Charles Dutertre
Bonaventure, sa cousine Susie, Salvador, Piotr et Lalie la loutre sont toujours voisins. Chacun de leur côté, avec un humour et une poésie qui leur sont propres, découvrent la musique et les mélodies qui se cachent dans leur quotidien. Une allumette que l’on craque, le bruit du papier d’un bonbon que l’on froisse, les milles sons que l’on peut entendre quand on pêche ou plus simplement la belle tonalité d’un rot bien exécuté. Et peut-être que tout cela va dans une seule direction, un moment partagé autour d’un feu, un soir de fête de la musique, un instant simple et beau avec tous ses amis.
Une fois de plus, Alex Cousseau et Charles Dutertre nous offrent une lecture en apesanteur pendant laquelle on rit, chair de poule sur les bras, et qui dévoile toute la beauté et la poésie de ce qui nous entoure.
rouergue jeunesse
Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.
Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.
Au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums et romans à quatre mains.
pour en savoir +
➜ Après Bonaventure et Compagnie paru en 2022, découvrez le second recueil d’histoires d’Alex Cousseau et Charles Dutertre.
➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.
➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc.
➜ Un projet qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de Charles Dutertre dont Alex Cousseau s’est inspiré pour créer l’univers de Bonaventure.
mots clés : musique / animaux / nature / amitié / humour / aventure / poésie
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?
Cauchemar ou réalité ?
petite poche
La première fois que le narrateur de cette histoire entend parler d’eux, c’est un soir, à table, quand la télévision annonce qu’il se pourrait bien qu’ils arrivent. À ce moment-là, il en est sûr, c’est de la peur qu’il lit sur le visage si dur de son père. Ils arrivent, ils seront peut-être bientôt là, partout, parmi nous. Dans la rue, certains adultes collent des affiches pour leur hurler de rester chez eux, quand d’autres leur souhaitent déjà la bienvenue. Mais qui sont-ils ? Des bataillons de soldats casqués ? Des créatures venues d’une autre planète ?
Et puis un matin, ils arrivent. Sans hurlements, sans coups de feu ni alarmes. Des hommes, des femmes, des enfants, des bébés. Pas des extraterrestres, des démons ou des soldats. Simplement des familles, qui ressemblent étrangement à la sienne, et avec lesquelles il est si facile de communiquer, d’un geste, d’un sourire.
petitepoche.fr
Une belle leçon de fraternité, de la part d’un enfant soumis aux inquiétudes nées de l’intolérance et de l’ignorance des adultes qui l’entourent.
Ils arrivent
Éric PESSAN est auteur de plusieurs romans, de fictions radiophoniques, de textes de théâtre, ainsi que des textes en compagnie de plasticiens. Il anime également des rencontres littéraires et des débats, ainsi que des ateliers d’écriture. Il collabore au site Remue.net.
Inquiétude l Immigration
Fraternité l Intolérance
Préjugés l Solidarité
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035208103
Pour ses qualités littéraires.
Auteur jeunesse hors pair, Éric Pessan signe un court roman sensible, où la gradation de chaque chapitre accompagne l’angoisse grandissante du narrateur.
Pour sa subtilité.
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?
d’un père irascible et taciturne, bien plus concrète que le danger représenté par l’éventuelle arrivée d’étrangers dans la ville.
petite poche
Pour le message de tolérance qu’il porte.
petitepoche.fr
Malgré ses appréhension, l’enfant narrateur reconnaît immédiatement l’humanité chez ces étrangers, laissant s’effondrer, en châteaux de cartes, les préjugés des adultes.
Inquiétude l Immigration
Fraternité l Intolérance
Préjugés l Solidarité
En librairie le 5 février 2025
À SAVOIR E.
Ils arrivent
Par Éric Pessan, auteur émérite, qui a signé aux Éditions Thierry Magnier
Le poème de Fernando, vendu à près de 4000 ex. (collection Petite Poche).
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
En librairie le 5 février 2025
Inquiétude l Immigration
Fraternité l Intolérance
Préjugés l Solidarité
Tout ça pour dire que la télévision a annoncé qu’il se pourrait qu’ils arrivent. Je n’ai pas bien compris parce que je n’écoutais pas, mais la réaction de Papa m’a étonné. Il a reposé sa fourchette, il s’est essuyé la bouche avec sa serviette à carreaux (la bleue, Maman en a une rouge, moi une jaune et Emma une verte).
– Ah ça, il a fait, il ne manquerait plus que ça. Ce serait terrible.
J’ai relevé la tête, il ne parlait à personne en particulier, j’ai eu du mal à savoir si Papa était surpris, en colère ou effrayé. Je ne sais pas pourquoi j’ai envisagé la troisième hypothèse. D’habitude Papa n’a jamais peur de rien, mais là, c’était vraiment bizarre. J’ai regardé vers l’écran, la télévision parlait déjà d’autre chose, les actualités s’enchaînent très vite pour éviter que les spectateurs ne s’ennuient. Papa est resté immobile quelques secondes, puis il a vu que je le regardais et il m’a demandé si je voulais sa photo. Alors j’ai plongé mes yeux dans mon assiette. Plus tard, j’ai repensé à sa réaction : Papa avait peur. Et j’ai compris qu’il fallait que je m’inquiète moi aussi. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à quelqu’un qui n’a jamais peur ?
NATHALIE BERNARD
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?
Cauchemar ou réalité ?
En librairie le 5 février 2025
petitepoche.fr
Quand une autrice est venue présenter son travail dans sa classe, Sasha a écouté, attentivement, chacun de ses mots, sans oser prendre la parole. Pourtant il en avait, des choses à lui dire. Il aurait voulu lui raconter son appartement. Son odeur, ses murs de couleur, ses fleurs sur le balcon, avant qu’il ne s’effondre sous les bombes. Il aurait voulu raconter le voyage en train, avec sa mère et son chat, et un pot de géranium. Raconter aussi son arrivée chez Albert, le silence, la douleur de l’inconnu. Il aurait voulu, surtout, demander à cette écrivaine de faire de la mot-gie en écrivant un texte qui aurait le pouvoir d’arrêter les guerres, d’arrêter les bombes et d’empêcher les fous de détruire les pays, les villes, les vies.
Cette lettre écrite à la première personne est inspirée du témoignage reçu par Nathalie Bernard de la part d’un jeune élève rencontré en classe. Ce livre lui est dédié, ainsi qu’à toutes celles et ceux forcés de vivre loin de chez eux.
La lettre
Publiée depuis une vingtaine d’années chez différents éditeurs, Nathalie Bernard a d’abord écrit pour les adultes des histoires de vampires et autres créatures fantastiques. Depuis une dizaine d’années, elle se consacre aux romans jeunesse et jeunes adultes. La plupart sont publiés aux Éditions Thierry Magnier. Elle espère apporter à ceux qui la lisent un peu du rêve et du réconfort qu’elle a elle-même ressentis en parcourant certains livres... ainsi qu’une réflexion sur le monde actuel. Elle vit et écrit dans une cabane près de Bordeaux.
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035208110
Migration l Guerre
Solidarité l Littérature
Espoir l Rencontre
NATHALIE BERNARD
Pour son authenticité.
Ce livre est librement inspiré d’un échange réel entre Nathalie Bernard et un jeune adolescent d’origine ukrainienne réfugié en France.
Pour son universalité.
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?
Les pays de départ et d’arrivée de cette famille ne sont jamais cités, ce qui souligne le caractère aléatoire et général de ces problématiques.
Pour son message.
petitepoche.fr
Car comme Sasha, nous sommes convaincu·es que les mots peuvent réellement changer les choses.
Migration l Guerre
Solidarité l Littérature
Espoir l Rencontre
En librairie le 5 février 2025
À SAVOIR
Par Nathalie Bernard, autrice phare de notre catalogue roman.
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
NATHALIE BERNARD
Migration l Guerre
Solidarité l Littérature
Espoir l Rencontre
En librairie le 5 février 2025
Je sais pas trop comment je dois vous appeler. Ma professeure documentaliste, qui m’aide à vous écrire sans faire trop de fautes, m’a dit qu’on disait écrivaine. « écrit » je comprends, mais « vaine » j’ai lu que ça veut dire que ça sert à rien.
On peut dire aussi auteure, autrice, ou romancière. Je suis pas convaincu non plus. Moi, je dirais mot-gicienne et je vous expliquerai pourquoi…
Comme je suis pressé de vous raconter je me suis même pas présenté (en fait, c’est la professeure documentaliste qui vient de me le faire remarquer). Je m’appelle Sasha.
Je vous ai rencontrée dans mon école, au CDI. J’ai pas beaucoup parlé, pas beaucoup souri non plus.
Enfin, j’ai peut-être levé la main mais j’ai pas insisté. C’est pas encore vraiment chez moi ici…
MARIE BOULIER
C’est le retour des grandes marées. Derrière la fenêtre, Mousse observe les vagues s’écraser avec force sur la rade.
C’est beau. Mais Mousse n’est pas dupe : elle connaît la violence du monde marin.
Alors quand son père, fébrile et joyeux, lui propose d’aller voir la mer de plus près, Mousse a un pressentiment. Et si ça recommençait… ?
C’est le jour des grandes marées. Mousse sait la violence du monde marin. Son père, lui, est fébrile d’excitation. Le problème avec lui c’est que, quand il commence, il ne sait pas s’arrêter. Cape de pluie, peur au ventre, Mousse le suit jusqu’au café où tous les marins restés au port se retrouvent. Et s’il avait oublié de prendre ses cachets ? Tout à coup, sans prévenir, son père se rue dehors et part sur la mer déchaînée. Mousse veut le sauver de cette nouvelle crise. Pour cela, elle peut compter sur l’aide de ses amis marins. Une fois revenus au port sains et saufs, sa mère prendra le relais, les médecins aussi. Et dans quelques semaines, quand le gros temps retombera, Mousse emmènera à nouveau son père voir la mer danser.
petitepoche.fr
L’amour inconditionnel d’une enfant pour son père, par-delà les défis imposés par sa maladie psychique.
Installée depuis quelque temps au cœur des Alpes, Marie Boulier essaie de traverser l’existence avec entrain. Sa vie s’articule entre ses enfants joyeux, ses virées à bicyclette, ses études de cinéma, ses cours de chants à la chorale révolutionnaire, ses moissons de lectures dans les librairies de sa ville entre les montagnes et la fabrication de petits films. Quand elle ne travaille pas à la bibliothèque universitaire, Marie s’emploie à apprivoiser l’été. En tout temps, elle aime marcher dans le Vercors mais, tombée en amour des prés salés et des grandes nages dans la mer, elle n’hésite jamais à prendre des trains pour retrouver le petit coin de Normandie qu’elle chérit.
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035208127
Amour l Relation parent/enfant
Mer l Maladie psychiatrique Santé mentale l Peur
MARIE BOULIER
Pour le sujet dont il traite.
Le rapport de l’enfant à la santé mentale du père est évoqué avec beaucoup de justesse. L’angoisse puissante ressentie face à l’arrivée d’une nouvelle crise est là, mais l’amour qui les unit n’en est pas moins fort.
C’est le retour des grandes marées. Derrière la fenêtre, Mousse observe les vagues s’écraser avec force sur la rade.
C’est beau. Mais Mousse n’est pas dupe : elle connaît la violence du monde marin.
Pour sa beauté.
Alors quand son père, fébrile et joyeux, lui propose d’aller voir la mer de plus près, Mousse a un pressentiment. Et si ça recommençait… ?
L’écriture de Marie Boulier, précise et poétique, rend parfaitement vivant ce tableau de mer et d’humeur déchaînées. C’est d’une beauté sauvage, à couper le souffle.
petite poche
petitepoche.fr
Pour son intelligence.
Ce texte ne sombre à aucun moment dans le manichéisme. Comme tout bon roman, il donne du grain à moudre à ses lecteurs·rices, petit·es ou grand·es.
En librairie le 5 février 2025
À SAVOIR M. Boulier
Par l’autrice de L’envol et de L’enfant-tigre, deux pépites de la collection qui mêlent force et infinie délicatesse.
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
Amour l Relation parent/enfant
Mer l Maladie psychiatrique Santé mentale l Peur
MARIE BOULIER
En librairie le 5 février 2025
La main de Papa, fébrile, joyeuse, tapote la vitre. Il aime plus que tout la mer. Quand il était enfant, il voulait être marin-pêcheur. La plupart des habitants de notre ville sont marins-pêcheurs. Moi, la pêche, ça ne m’intéresse pas, et l’armée non plus. Je serai marin-pirate. La plus féroce des pirates des mers du Nord. Papa a dû renoncer à son rêve. C’est à cause de son pouvoir secret : il fait naître la magie dans les choses les plus minuscules, dans les instants les plus improbables. Le problème, c’est que quand il commence, il ne sait pas s’arrêter. Maman lui demande alors de se calmer, et ça, Papa n’aime pas du tout. Les reproches, ça le rend fatigué, et grognon. On le contraint, on l’exclut, on lui nuit. Il m’explique d’une voix lasse que tous les superhéros font face à des empêchements.
Amour l Relation parent/enfant
Mer l Maladie psychiatrique
Santé mentale l Peur
FRANÇOISE LEGENDRE
Un texte inspiré par l’œuvre de l’artiste Gunter Demnig, dont les pavés de la mémoire rendent hommage aux victimes de la Shoah.
En librairie le 5 février 2025
Il était dans la montagne, très loin. Un jour, il a été taillé puis installé, parmi des milliers d’autres pavés, dans cette rue, face au numéro quinze. De 1895 à 2024, bonheurs, jeux, événements joyeux ou terribles se succèdent dans la rue. Ce pavé en est le témoin silencieux. Mais un pavé peut-il porter la mémoire de Teo qui a habité au numéro quinze jusqu’à cette nuit de 1944 ?
Ce pavé vient de très loin. Un jour, quelqu’un l’a arraché à la montagne et l’a taillé pour lui donner une jolie forme de cube. Puis on l’a installé au milieu d’une rue calme, bordée de maisons neuves.
petite poche
petitepoche.fr
Le temps passe. 1895, les enfants jouent dans la rue. 1927, les premières automobiles remplacent les fers des chevaux. 1942, tout a changé, plus de fêtes, plus d’éclats de rire. Au loin, des explosions font trembler la terre. 1944, le jour se lève à peine quand Teo, qui vit ici avec sa famille, est emmené de force par deux hommes. 1945, la rue est décorée, certains chantent et rient. D’autres pleurent leurs disparus. 2022, un nouveau pavé est installé devant la maison de Teo. Un pavé doré, sur lequel on peut lire : « Ici habitait Teo Moreau né 1923 – arrêté 10 mars 1944. Déporté assassiné. » À la manière de La Nappe blanche, ce texte retrace, sur un siècle et quatre générations, l’histoire d’une rue et de ses habitants.
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035208134
Françoise Legendre, née en 1955 à Caen dans le Calvados, est bibliothécaire. Elle a entre autre dirigé les bibliothèques de Rouen et du Havre. Autrice de romans pour adultes et pour la jeunesse, elle a notamment écrit La Nappe blanche dans la collection Petite Poche (Prix Facile à Lire en Bretagne).
Histoire l Devoir de mémoire
Résistance l Art
Deuxième Guerre Mondiale
FRANÇOISE LEGENDRE
Pour son sujet.
a posé le premier pavé de la mémoire en 1992, plus de 100 000 pavés ont été posés dans plus d’une trentaine de pays d’Europe. Ces pierres dorées rappellent aux passants qu’ici vivaient des femmes et des hommes dont les destins ont été fauchés par la guerre. Ce livre permet de découvrir ce travail essentiel.
Il était dans la montagne, très loin. Un jour, il a été taillé puis installé, parmi des milliers d’autres pavés, dans cette rue, face au numéro quinze.
De 1895 à 2024, bonheurs, jeux, événements joyeux ou terribles se succèdent dans la rue. Ce pavé en est le témoin silencieux. Mais un pavé peut-il porter la mémoire de Teo qui a habité au numéro quinze jusqu’à cette nuit de 1944 ?
Pour sa construction. représente un bond dans le temps, ce qui permet de balayer, au sein de ce court roman, plus d’un siècle de vie des habitants de cette rue.
petitepoche.fr
Pour sa cohérence au sein de la collection.
Parce qu’il parlera à différentes générations de lecteurs·rices, ce roman s’inscrit parfaitement dans une collection que Françoise Legendre connaît… comme sa poche !
En librairie le 5 février 2025
Histoire l Devoir de mémoire
Résistance l Art Deuxième Guerre Mondiale
À SAVOIR
Par l’autrice de La Nappe blanche, vendu à près de 7000 ex. et recommandé par l’Éducation Nationale.
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
FRANÇOISE LEGENDRE
En librairie le 5 février 2025
Des pavés particuliers, les « Stolpersteine », mot à mot, « pierres sur lesquelles on trébuche », ont été créés par l’artiste allemand Gunter Demnig.
Son projet ? Pour se souvenir de chaque victime du régime nazi (1933 – 1945), poser un pavé devant le dernier domicile où celle-ci a vécu avant d’être arrachée de chez elle, puis le plus souvent déportée et assassinée. Lorsqu’une famille entière a été arrêtée, il y a autant de pavés que de membres de la famille. Chaque pavé est recouvert d’une plaque de laiton de couleur jaune doré, sur laquelle sont gravés le nom, le prénom et l’année de naissance de la personne qui habitait là, la date de son arrestation, le lieu et la date de sa déportation et de son assassinat, lorsqu’ils sont connus.
Les motifs d’arrestation, de déportation et d’assassinat étaient innombrables : les victimes étaient arrêtées parce qu’elles étaient membres de la Résistance, juives, Roms, communistes, Sintés, homosexuelles, témoins de Jéhovah, chrétiennes en opposition au régime nazi, handicapées, etc. Les victimes, elles aussi, ont été innombrables.
Selon Gunter Demnig, « Les passants doivent trébucher avec leur conscience et leur cœur sur les pavés de mémoire ». Pour lui, « une personne n’est oubliée que lorsque son nom est oublié ».
Plus de 100 000 « pavés de mémoire » ont été posés dans plus d’une trentaine de pays d’Europe depuis que Gunter Demnig a posé le premier pavé, à Cologne (Allemagne), en 1992.
Des pavés sont aussi mis en place ailleurs dans le monde, par des communautés d’habitants ou des collectivités, comme à Santiago du Chili : des dizaines de pavés ont ainsi été placés devant un immeuble où de nombreux prisonniers ont été torturés et tués durant la période de dictature au Chili (1973 – 1990).
Histoire l Devoir de mémoire
Résistance l Art
Deuxième Guerre Mondiale
FRANÇOISE LEGENDRE
En librairie le 5 février 2025
Juin 1927
Il y a depuis quelque temps des bruits étranges et inconnus qui viennent du centre de la ville.
Rien à voir avec les sabots des chevaux qui font jaillir des étincelles sur les pavés et butent parfois sur le pavé gris clair. Ni avec les roues des charrettes qui grincent, ni avec les outils du forgeron du bout de la rue, ni ceux du menuisier, plus près…
Mais voici que le bruit devient plus fort : une charrette apparaît au bout de la rue, et il n’y a aucun cheval pour la tirer ! Elle s’arrête. Alexandre en descend. C’est lui qui habite la maison beige maintenant, avec sa femme Monique et ses deux enfants : Teo, qui a quatre ans et Maria, la petite de deux ans. Alexandre a l’air si fier ! Toute la famille vient découvrir la machine, les voisins aussi : tout le monde se connaît ici. Quelqu’un prend même une photo.
Histoire l Devoir de mémoire
Résistance l Art
Deuxième Guerre Mondiale
En librairie le 5 février 2025
Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.
Il y a un an, Papi Jack a commencé à oublier les mots. Puis il a oublié l’âge de son petit-fils, son prénom. Au début, Maxou a cru à une blague. Papi Jack et lui ont passé tant de mercredis, de dimanches ensemble, à jouer, à se raconter des histoires. Maxou a la douloureuse sensation d’avoir disparu du cœur de son grand-père. D’avoir été effacé.
Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?
Alors, la mère de Maxou trouve les mots justes. Elle lui explique que Papi Jack se prépare à quitter ce monde, et qu’il capte sans doute la musique du lieu qu’il s’apprête à rejoindre. Un endroit où le temps et l’espace n’existent plus. Où tout se confond.
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À partir de ce moment-là, Maxou décide d’essayer de laisser partir la tristesse pour profiter de chaque instant passé avec son grand-père, jusqu’à son grand départ.
Un texte poétique et lumineux qui aborde la question de la fin de vie avec une justesse rare.
Papi Jack et le nouveau monde
Kochka est née au Liban en 1964 d’un père français et d’une mère libanaise. En 1976, la guerre contraint sa famille à l’exil. Elle poursuit ses études en France et devient avocate. Quatre enfants vont changer sa vie. En 1997 elle décide d’abandonner sa profession d’avocate pour se consacrer à l’écriture.
Relations intergénérationnelles
Amour l Deuil
Maladie d’Alzheimer
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 € ISBN 9791035208141
Pour sa grande justesse.
propres épreuves, Kochka convoque des images d’une force remarquable pour soutenir cet enfant (et le lecteur, petit ou grand), dans le deuil d’un être aimé.
Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.
Pour la joie et la tendresse qui en émanent. S’il parle de deuil et de fin de vie, ce texte en propose une lecture lumineuse où l’amour et la joie ont une place centrale.
Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?
Pour la poésie. d’images du quotidien, et qui accompagne en douceur la tristesse pour la sublimer.
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Relations intergénérationnelles
Amour l Deuil
Maladie d’Alzheimer
En librairie le 5 février 2025
Papy
À SAVOIR
Par Kochka, autrice phare du catalogue Petite Poche.
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
En librairie le 5 février 2025
– Je ne sais pas ce que tu en penses, Maxou, a repris ma mère, mais en ce qui me concerne, tant que Papi Jack est ici, je veux profiter de lui. Je veux accepter sa nouvelle musique sans être triste. Tout ce qu’il a oublié, je vais le garder précieusement, comme un trésor dans mon cœur, mais je vais cesser de lui en parler. Je ne vais pas essayer de le retenir dans son passé. Je vais me chausser de nouveaux souliers taillés d’amour, de confiance, de folie et de liberté, et je vais le suivre dans les récits un peu étranges qu’il nous raconte. J’accepterai de changer de pays en un instant. J’accepterai de ne plus être sa fille. J’accepterai que les robes de chambre s’échappent la nuit pour danser.
Relations intergénérationnelles
Amour l Deuil
Maladie d’Alzheimer
GAËLLE MAZARS
En librairie le 5 février 2025
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur.
Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?
Cauchemar ou réalité ?
Lila déteste Jade depuis le jour où celle-ci est arrivée dans sa classe, en janvier dernier. Il faut dire que Jade est drôle, aimable, et que dès son premier repas à la cantine, elle a fait sensation en mélangeant du ketchup à son yaourt nature. Lila, elle, a mis des années à construire ses amitiés, hors de question que Miss Parfaite lui pique la vedette si facilement. En classe, par contre, Jade rencontre des difficultés. Ce qui fait d’elle une proie facile pour Lila, qui cherche à se venger de tant d’injustice. Mais la vengeance a un goût amer, et à l’occasion de la préparation de la kermesse de l’école, Lila réalise qu’elle a fait fausse route en se laissant aveugler par sa jalousie. Elle cesse alors de considérer Jade comme une ennemie : d’autres qu’elle peuvent briller sans que cela ne lui enlève rien.
petite poche
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Un texte qui dit, avec humour et vérité, les affres de la jalousie, du point de vue de celui ou celle qui la ressent.
Le yaourt au ketchup
Née à Albi, Gaëlle Mazars fait des études supérieures d’arts appliqués à l’École Estienne à Paris. Depuis, elle n’a quitté ni la région parisienne, elle vit aux Lilas, ni son accent. Elle est graphiste et aime raconter des histoires, boire du thé et danser (liste non exhaustive).
Amitié l Jalousie
Conflit l École
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035208202
GAËLLE MAZARS
En librairie le 5 février 2025
À SAVOIR
Pour son humour. Gaëlle Mazars maîtrise à la perfection ces narrations à la première personne qui donnent vie à des personnages hauts en couleur.
Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?
Pour la mauvaise foi de son héroïne, prête à tout pour sauver ce qui lui appartient face à une ennemie qu’elle s’est choisie. La question de la jalousie et de l’ambivalence de ce sentiment est particulièrement bien traitée ici.
Pour sa conclusion bienveillante : Mayo ou Ketchup, pourquoi choisir
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Par Gaëlle Mazars, autrice du remarqué Mémégaphone.
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
Amitié l Jalousie Conflit l École
GAËLLE MAZARS
En librairie le 5 février 2025
Amitié l Jalousie
Conflit l École
Je sais qu’elle aime le violet, qu’elle fait super bien la roue, qu’elle met du ketchup avec tout, même dans ses yaourts, pour de vrai. Qu’elle a tout le temps mal au ventre, sans blague ? Et comme tout le monde depuis ce matin, je sais que son anniversaire c’est dans deux semaines.
– Vous êtes tous invités à ma super fête ! claironne-t-elle, à la récré, en distribuant fièrement ses cartons d’invitation imprimés avec des ballons, des licornes et tout. On dirait des affiches de concert en miniature, rien que ça.
– J’ai fait une séance photo exprès, reclaironne-t-elle en souriant de toutes ses dents à bagues violettes.
Elle ne peut pas s’en empêcher. Depuis qu’elle est arrivée dans la classe, en janvier, il faut qu’elle prenne toute le place, tout le temps, avec son rire, ses grands yeux noirs, ses habits à la mode, et maintenant ses invitations à paillettes.
Heureusement, en classe, c’est pas la même histoire. Elle est pas bonne du tout. Et elle est lente ! Elle met un temps fou à recopier les leçons.
C’est toujours la dernière à sortir de la classe.
Soi-disant elle est dyslexique. C’est ça ! Encore un truc pour se rendre intéressante. Moi, je suis myope et allergique aux petits pois, et j’en fais pas tout un plat.
En librairie le 5 février 2025
Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.
Un vieux loup paresseux cherche une solution pour croquer les tendres brebis sans se fatiguer. Sa fille, plus ambitieuse, relègue les anciennes manières de son père et modernise la méthode de séduction. Mais les brebis ne sont pas si sottes...
Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?
Une fable contemporaine qui résonne avec l’actualité politique de notre pays.
petite poche
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Fable l Manipulation Populisme
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 € l 1ère parution : janv. 2013
ISBN 9791035208158
Patrice Favaro est né à Nice en 1953, près d’une mer Méditerranée couleur d’encre... invitation à la traversée et à l’écriture... Diplômé de l’École de Journalisme et de l’École des Hautes Études Internationales de Paris, il est aussi auteur dramatique et metteur en scène. Quand il ne se consacre pas à la littérature, il anime des formations et donne des conférences sur l’écriture et l’art du voyage. Depuis plusieurs années il arpente régulièrement les chemins de l’Inde. Il y multiplie rencontres et découvertes qui alimentent nombre de ses livres, qu’il rédige depuis sa maison dans les Alpes du sud..
Pour son actualité glaçante.
Car cette histoire de jeune louve bien plus rusée que son père quand il s’agit d’amadouer des brebis perdues n’est pas sans rappeler certaines intrigues de notre vie politique française. Un dernier indice ? La couleur favorite de cette louve pour se glisser dans la nuit : le bleu marine bien sûr !
Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.
Pour la fable qu’il incarne.
Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?
Car la Petite Poche, si elle fait la part belle aux romans ancrés dans la réalité, accueille aussi en son sein des textes comme celui-ci, proches de la fable ou encore du conte, pour notre plus grand plaisir.
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En librairie le 5 février 2025
Pour sa morale porteuse d’espoir.
Car à la fin du roman, la louve est démasquée par les brebis, qui parviennent à lui résister.
À SAVOIR
Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.
Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
PATRICE FAVARO
Fable l Manipulation Populisme
En librairie le 5 février 2025
– Je suis là pour vous aider à vous échapper. Soulevez donc le loquet qui vous enferme à l’intérieur et je vous conduirai vers la liberté.
– Mais nous ne sommes pas prisonnières ! s’indignèrent les brebis.
– Ah non ? Et ces clôtures dans la prairie, et cette bergerie où l’on vous conduit pour la nuit ?
– C’est pour nous protéger du loup que nous y sommes et nous le devons à la bonté de notre berger. Il veille sur nous comme sur ses propres enfants.
– Ses propres enfants ? Pauvres naïves ! ricana la louve en prenant soin de ne pas montrer ses dents. Croyez-vous qu’il vous protège sans profiter de vous ? Que vous êtes donc sottes, il vous exploite honteusement ! Il vous tond la laine sur le dos, vous soutire votre lait et, au moindre écart, il lance ses chiens sur vous. N’est-ce pas vrai ?
– Tout cela n’est pas faux, constatèrent en chœur les brebis.
NANCY HUSTON
Violine est une princesse.
De sa voix claire et déjà puissante, Viorel, 10 ans, chante avec les siens pour fêter l’installation du campement sur un nouveau terrain.
Soudain, une horde de motards débarque et saccage les caravanes. Viorel perd connaissance : à son réveil, le camp a disparu.
Où sont-ils tous passés ?
Où aller ? Quelqu’un l’aidera-t-il ?
Elle qui aime courir les prés et écouter le chant des oiseaux s’ennuie, seule, dans son grand château. De son côté, Aurélie partage un petit appartement avec sa mère au dix-neuvième étage d’une tour. Elle aime par dessus tout rêver, d’une princesse seule dans son château, et de l’époque où les oiseaux existaient encore. Dans son monde, la canicule fait rage dès les premières heures du matin, les abeilles ont disparu, la vie moderne a gagné contre la nature. Mais il reste le rêve et l’imagination.
En librairie le 5 février 2025
Nancy Huston, canadienne anglophone vivant en France, écrit dans ses deux langues et se traduit dans les deux sens. Elle a publié de nombreux romans et essais aux Éditions Actes Sud, ainsi que, chez d’autres éditeurs, quelques livres pour la jeunesse.
Conte l Écologie Relation filles/garçons
10,5 x 15 cm l 64 pages l 4,20 € l 1ère parution : sept. 2014
ISBN 9791035208165
NANCY HUSTON
En librairie le 5 février 2025
Pour sa musicalité.
Ce texte a d’abord été écrit pour accompagner les Quatre Saisons d’Astor Piazzola. Dialogue entre les siècles, d’un continent à l’autre. À leur image, les deux héroïnes de ce roman, Violine et Aurélie, font dialoguer l’époque médiévale et l’époque contemporaine.
De sa voix claire et déjà puissante, Viorel, 10 ans, chante avec les siens pour fêter l’installation du campement sur un nouveau terrain.
Soudain, une horde de motards débarque et saccage les caravanes. Viorel perd connaissance : à son réveil, le camp a disparu.
Où sont-ils tous passés ?
Pour sa malice.
Où aller ? Quelqu’un l’aidera-t-il ?
Quel est le rêve, quelle est la réalité ?
9:HTLANF=WUWWXV:
Avec ce sourire qu’on lui connaît, Nancy Huston s’amuse à croiser les reagrds de ces deux héroïnes tout en se jouant des lieux communs du conte.
Pour son esprit engagé.
Féministe et écologiste, ce texte contemporain met à la portée des plus jeunes des enjeux sociétaux essentiels.
Conte l Écologie Relation filles/garçons
À SAVOIR
Un enregistrement de cette lecture avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France est disponible ici : https://radiofrance.fr/franceculture/ podcasts/un-ete-de-lecturesete-14/plus-de-saisons-de-nancyhuston-9479370
Une nouvelle couverture pour un classique de la collection.
L’exception qui confirme la règle : cette petite poche compte 64 pages, contre 48 habituellement.
NANCY HUSTON
Conte l Écologie
Relation filles/garçons
En librairie le 5 février 2025 Sarah Benhamou
– Maman…
– Quoi, mon ange ?
– J’aurais voulu vivre à l’époque des princesses. Elles batifolaient dans les prés et écoutaient les chants d’oiseaux.
– Ah ! C’est vrai, ça… Ça nous manque, tout ça ! Même moi, je me souviens encore des oiseaux. Quand j’étais petite, à la campagne, il en restait encore quelques-uns…
– Ils font quoi comme bruit, maman ? Raconte ! J’aurais tellement aimé les entendre.
– Eh bien je me souviens : le pigeon roucoule, la chouette hulule, le merle siffle, le serein serine, le troglodyte gazouille… Allez, c’est pas tout ça !
Ne traîne pas ou tu vas être en retard pour l’école !
– Mais maman, les princesses… Personne ne les obligeait à aller à l’école !
– Non, et c’est pour ça qu’elles restaient plus bêtes que leurs pieds.
À SAVOIR
Petite Poche
Le catalogue
Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.
À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés.
Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.
Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.
Retrouvez dans ce catalogue les plus grands succès, la liste des titres disponibles et un index thématique de la collection.
À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés.
www.petitepoche.fr
www.editions-thierry-magnier.com
Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.
Retrouvez dans ce catalogue :
• les meilleures ventes
• la liste des titres disponibles
• un index thématique
• les titres recommandés par l’Éducation Nationale
10,5 x 15 cm l 48 pages l PLV
ISBN 9791035208172
Comme celle de ce catalogue, les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
Une légère augmentation du prix aura lieu pour les nouveautés et les réimpressions mais il reste tout petit : 4,20 €.
Une collection emblématique du catalogue des Éditions Thierry Magnier : 135 titres actifs.
Un roman pour les jeunes
adultes et les adultes, incisif et irrésistiblement drôle, sur la nature
humaine et la vie sur Terre, à laquelle on finit par prendre goût.
NOUVELLE ÉDITION
EN FÉVRIER 2025
PPV : 17,50 €
EAN : 9782330201494
Relié jaspage • 288 pages • 14,5 x 22 cm
Roman
Dès 14 ans
Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec
Illustration de couverture : Joëlle Jolivet
« On m’a dit de ne pas diffuser ce témoignage sur la vie humaine. Ce n’était pas sur ma feuille de route. Et pourtant je me sens obligé de le faire, afin d’expliquer quelques traits remarquables de la condition humaine. J’espère que cela vous permettra de comprendre pourquoi j’ai choisi de faire ce dont certains d’entre vous, à présent, connaissent de l’histoire.
Bref, j’avais toujours su que la Terre était un lieu réel. Je le savais, bien sûr que je le savais. J’avais absorbé, sous forme de capsule, le fameux carnet de voyage Les Idiots belliqueux. Mon séjour chez les humains de la planète aqueuse 7 081. »
« De l’exotisme de la situation, Matt Haig tire une kyrielle de gags savoureux et fait rimer altérité et hilarité. »
Macha Séry, Le Monde des Livres
« Un texte séduisant, plein de chaleur et d'humour, et un vibrant hommage aux livres capables de changer des vies. »
Sunday Times
« Haig est l'un des écrivains populaires les plus inspirants [...]. Son roman est une fable réconfortante qui conduit à la sagesse. »
The Independent
Science-fiction
Humour
Extraterrestre
Un extraterrestre débarque sur Terre pour prendre la place et l’apparence du professeur Andrew Martin, éminent mathématicien de l’Université de Cambridge qui vient de résoudre une équation majeure pour l’avenir de l’humanité. Ses premières impressions sont loin d’être positives : il est dégoûté par la façon dont les humains le regardent, par ce qu’ils mangent, par la facilité avec laquelle ils assassinent et font la guerre. L’extraterrestre est tout aussi déconcerté par les concepts d’amour et de famille, qui lui sont totalement étrangers. Pourtant, plus le temps passe, plus il commence à apprécier certaines facettes de cette étrange espèce... La musique pop, un verre de vin, le regard de son chien, et l'étrange chaleur qui s'empare de lui quand apparaît Isobel...
« Un roman merveilleusement drôle, hilarant et inventif.
The Times
« Le roman hilarant de Matt Haig braque les projecteurs sur notre espèce. »
The Guardian
Une édition collector, reliée avec jaspage, de ce savoureux roman de Matt Haig, déjà vendu à plus de 10 000 exemplaires.
Lauréat du prix des Utopiales Européen jeunesse en 2015.
Une exploration brillante et drôle de la condition humaine, unanimement célébrée par la presse anglaise.
Des ventes et un phénomène marquant en Grande-Bretagne.
Matt Haig est né en 1975 à Sheffield, en Angleterre. En France, il a publié Les Radley (Albin Michel) en 2010. En 2014, Humains (hélium) a rencontré un grand succès critique et commercial auprès des jeunes adultes. Vint ensuite la trilogie Un Garçon nommé Noël, qui a séduit des milliers de lecteurs ! Tous les livres de Matt Haig pour la jeunesse sont parus chez hélium.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Fleur Daugey, illustré par Chiara Dattola
Sur chaque double page, une seule et grande illustration permet de visualiser, et de comprendre immédiatement, un fait sur la nature. En résumant ainsi de multiples informations en une seule image, l’infographie se met ici au service de l’apprentissage !
THEMATIQUES : nature ; infographie ; animaux ; plantes ; planète ; arbres ; climat ; environnement ; pêche.
Février 2025 • 4e OFFICE
Documentaire dès 7 ans
• 64 pages
• format : 24,5 x 32 cm • relié • 18 euros env.
Savez-vous que les plantes représentent 99,6% de la manière vivante sur Terre ?
Que les animaux (humains compris) ne représentent que 0,04 % de cette biomasse... ? Combien de bus faut-il pour se représenter la taille d’une baleine… ?
Quelles sont les espèces qui ont la plus longue espérance de vie ? Comment se représenter le gaspillage issu de la pêche industrielle ?
Toutes ces questions, et d’autres encore, insolites ou empreintes des inquiétudes suscitées par l’état de la planète, sont représentées dans ce livre à travers des infographies illustrées colorées et captivantes de Chiara Dattola. Un documentaire pour les petits et les grands !
POINTS FORTS :
Un principe original : utiliser des infographies pour mieux faire comprendre des données chiffrées. Des images fortes et parlantes. Des informations insolites sur la nature et les espèces.
FLEUR DAUGEY est autrice, journaliste et éthologue. Chez Actes Sud Jeunesse elle a publié de nombreux livres documentaires dont certains ont été récompensés par des prix. Dernières parutions : Animaux du Japon (2023) et Abysses : exploration d'un nouveau monde (2024). Elle vit dans le Béarn.
CHIARA DATTOLA travaille comme illustratrice et visual storyteller depuis environ 25 ans. Elle collabore avec des maisons d'édition, ainsi qu'avec d'importants journaux italiens et étrangers tels que Internazionale, Courrier International, Le Monde, Time magazine, Légende mag et avec des agences visuelles et de communication. En 2022, elle fonde la SMALL ACADEMIA |école de dessin et d'imagination et organise des ateliers pour amplifier sa conscience de soi et sa vision personnelle à travers le dessin, pour adultes et enfants. Elle vit à Milan.
Bande dessinée / 5 février 2025
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Marina Heide
Couverture et intérieur couleur 215 pages / 170 x 207 mm 22 euros TTC
ISBN 978-2-36624-958-3
« Un voyage nostalgique queer plein de sex-appeal. »
Hufvudstadsbladet
Sur le chemin de la patinoire où Elia s’apprête à se rendre, une vieille voiture moscovite surgit... pour disparaître aussitôt, comme par magie. Mais le lendemain soir, la voiture et son conducteur, Eki, réapparaissent dans une atmosphère des années 1950 pleine de charme. À tel point qu’Elia renonce rapidement à rejoindre ses amis pour la soirée cinéma et karaoké prévue. Dès lors, ceux-ci s’inquiètent : Elia est-il de nouveau en train de sombrer dans la dépression ? Mais cela n’empêche pas Elia de s’immerger plus que jamais dans sa relation avec Eki, qui semble véritablement sorti du passé, s’abandonnant au fantasme d’une époque plus libre. Car certes, alors, les non-dits prévalaient et le modèle de la famille nucléaire dominait, mais la période de l’après-guerre était également propice à l’émergence de nouveaux modes de vie… du moins pour un temps.
« Un regard délicat et sensible, teinté de nostalgie, qui permet au passé de ressurgir et d’apporter de l’espoir plutôt que d’être considéré comme un poids. Une invitation à voir tout ce que le temps et la lutte pour les droits des LGBTQ ont rendu possible. Et une invitation à occuper cet espace plutôt que de rester auto-centré et de sombrer dans la dépression. »
Svenska Dagbladet
Servi par un dessin en noir et blanc puissamment évocateur, Passage nous fait voyager à travers les époques et offre une incroyable histoire d’amour.
L’AUTRICE
Edith Hammar, né.e en 1992, a grandi à Helsinki et étudié à l’Institut royal des arts de Stockholm. Iel vit aujourd’hui à Göteborg et a exposé ses dessins dans de nombreuses expositions collectives et individuelles. Son premier roman graphique, Homo Line, a été publié à l’automne 2020 et sélectionné pour le Series Finland Prize en 2021. En 2022, iel a reçu le prix Stella Parland. Iel a également conçu un Le jeu interactif, Sexy Trousers, récompensé par le prix du meilleur projet audio numérique de l’année au festival Prix Europa. Passage, son deuxième roman graphique, est paru en Suède en 2023 et a été récompensé par le prix de littérature queer Prisma.
• première traduction en français d’une autrice-illustratrice très remarquée en Suède, lauréate du prix de littérature queer Prisma pour cet ouvrage.
• un dessin à la fois interpellant et innovant pour une incroyable histoire d’amour, entre nostalgie et modernité, qui traverse les époques.
• une magnifique histoire dans laquelle imaginaire et réalité se mêlent habilement pour faire résonner luttes sociales passées et présentes.
« Dans cette histoire qui dépeint les espaces queer contemporains et historiques, Edith Hammar explore ce que serait la rencontre de ces époques dans un Helsinki gelé.
À travers le personnage d’Elia, elle interpelle le lecteur sur la question des amitiés et d’autres formes d’amour. Son dessin crée un paysage onirique dans lequel nous pouvons nous perdre et dans lequel nous pouvons nous déployer grâce aux possibilités infinies de l’histoire. »
Jury du Queer Prisma Literature Prize
Bande dessinée / 5 février 2025
Bloom, soit une fable de l’extinction et de l’origine du monde. Un rêve éveillé aux confins du vivant.
19 février 2025
19,5 × 26 cm
160 pages 23,00 €
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Il suffirait de cent personnes pour changer le monde. Que cent personnes adoptent de nouvelles habitudes pour que ce changement se diffuse dans d’autres communautés. C’est ce que s’efforce d’expliquer l’ancien anthropologue Albert Hermann à son petit-fils, Farès, tandis que le pays, en proie à une situation sanitaire destructrice et durement encadré par des forces militaires répressives, assiste à une série de phénomènes naturels inexpliqués. Sur la terre, dans le ciel, dans les fonds marins, des espèces animales que l’on croyait disparues réapparaissent ; d’autres se rassemblent pour s’attaquer à des centrales nucléaires et des parcs éoliens. Une fois leur méfait accompli, les animaux disparaissent d’un seul coup dans un flash de couleur, le « bloom ». Alix, une jeune femme
handicapée employée dans une serre, ne semble pas surprise de cet étrange ballet animal qui l’entoure, jusqu’à envahir ses rêves. Mais voilà qu’elle disparaît. Entre sciences et croyances se tisse un vaste réseau de transmissions invisibles. C’est précisément à cet endroit-là que se trouve Bloom, dans ce champ où les espèces – animales, végétales, minérales, humaines, etc. – redéfinissent leurs liens et se métamorphosent. Empruntant à la science-fiction et au conte animiste pour dire le tragique contemporain, dans des traits à la fois simples et expressifs, les auteures construisent un récit enveloppant, qui invite à la réflexion à l’instant d’un grand bouleversement.
• Questionnements très contemporains. Peut toucher un public militant, engagé.
• Autrice et dessinateur connus des libraires (notamment côté jeunesse).
• La guerre de Catherine de Julia Billet : 30 000 exemplaires vendus de l’adaptation en bande dessinée (primée à Angoulême
- Fauve Jeunesse).
• Les Mohamed de Jérôme Ruillier : bel écho critique (et 5 000 exemplaires vendus).
Née en 1962, Julia Billet est une autrice française de romans, livres pour la jeunesse, de recueils de nouvelles, de recueils de poésies et de bandes dessinées. Elle est professeur à l’École supérieure d’art d’Épinal.
Né en 1966 à Madagascar, Jérôme Ruillier a suivi des études aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Il a écrit et illustré de nombreux livres jeunesse.