Book Août Septembre 25- Arts et Beaux livres

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Diffusion ACTES SUD

Août Septembre 2025

Arts et Beaux-livres

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

Rudy Ricciotti, né en 1952 à Alger, a reçu le Grand prix National d’Architecture en 2006.

Il est l’auteur chez Textuel des ouvrages Le Beau, le Brut et les truands avec Paul Chemetov (2021), Le Béton en garde à vue (2020) et L’Exil de la beauté (2019) .

La nouvelle édition augmentée du provocant manifeste de Rudy Ricciotti.

« Un livre engagé et exigant. »LeMonde

« Un portrait truculent de la profession d’architecte, des hommes politiques et de notre monde réglementé. »

Le Figaro

« Ennemi du minimalisme, le tribun conteur exalte narration et ingénierie. » Libération

« Un pamphlet redoutable. »LeNouvel Observateur

« Une conversation sur le ring. »L’Express

Dans cet entretien, Rudy Ricciotti, animé par un goût des mots et des formules qui saisissent les conventions à la gorge, bouscule les idées reçues.

Ce virtuose du béton, grand défenseur des savoirfaire locaux, tient à expliciter ses combats, armé de ses principales œuvres : le Stadium de Vitrolles, le centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence, le pont du Diable à Gignac, le musée Cocteau à Menton, le MuCEM (musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) à Marseille…

Il dresse un portrait sans concession de sa profession et de son enseignement. Un manifeste salutaire.

• Nouvelle édition du « bestseller » de Ricciotti vendu à 22000exemplaires.

• Dans un texte inédit, Ricciotti renouvelle sa vision de la profession d’architecte et de son enseignement.

• Un goût des mots et des formules qui bousculent les idées reçues.

11,2 x 21,1, broché

• 21 x 28 cm

• 200 pages

• 100 illustrations

• 40 €

• Broché

• ISBN EN+FR bilingue

edition 978-94-6230398-0

• COVER TBC !

Auteurs: Karen Barad, Federico Campagna, Chris Cyrille-Isaac, Sofia Dati, Vinciane Despret & Letícia Renault, Zayaan Khan, Shayma Nader, Susan Schuppli, Dirk Snauwaert

Magical Realism - Réalisme magique

Imagining Natural Dis/order - Imaginer la nature en dés/ordre

Comment concevons-nous nos milieux de vie dans un monde confronté aux bouleversements planétaires et aux défis écologiques ? Ce livre, ainsi que l’exposition qu’il accompagne, est une invitation à déplacer les systèmes axés sur la croissance illimitée et l'extraction de ressources, encourageant la connexion aux nombreux enchevêtrements qui façonnent notre biosphère. Quand le monde de la science et des faits et celui de la magie et de l’intuition ont été coupés l’un de l’autre, comment combler cette fracture, quelles en sont les séquelles et comment y remédier ? Réalisme magique se penche sur la porosité entre « magie » et « réalité » et sa capacité d’ouvrir des espaces pour l'émergence d'autres horizons en réponse à la prolifération des monocultures, à la vie précarisée et à au changement climatique. Au confluent de l’analyse et de la spéculation, les auteur·ice·s et artistes réuni·e·s dans ce livre empruntent des chemins vers la reconnexion dans une biosphère épuisée par l'exploitation, la dépossession et la dette.

Après Le Musée absent (2017) et Risquons-tout (2020), Réalisme magique s’inscrit dans un cycle d'expositions charnières au sein du programme de WIELS, et se fait l’écho d’une pensée écologique qui questionne autant les implications esthétiques de notre rapport à des mondes naturels parvenus au point de rupture, que les implications sociales, économiques et scientifiques d’une mise en question et d’une transformation de notre conception de la planète.

Avec des images de Bianca Baldi, Minia Biabiany, Gaëlle Choisne, Ade Darmawan, Edith Dekyndt, Suzanne Husky, Saodat Ismailova, Suzanne Jackson, Ann Veronica Janssens, Joan Jonas, Pauline Julier, Barbara & Michael Leisgen, Annemarie Maes, Jumana Manna, Marisa Merz, Jota Mombaça, Nour Mobarak, Mountaincutters, Otobong Nkanga, Kicsy Abreu

Stable, Elizabeth A. Povinelli, Annie Ratti, Daniel Steegmann Mangrané, Maarten Vanden Eynde & Edmond Musasa Leu N’seya, Cecilia Vicuña, Adrián Villar Rojas.

Curateurs: Sofia Dati, Helena Kritis, Dirk Snauwaert

Directeurs d’ouvrage: Sofia Dati assisted by Febe Lamiroy

WIELS Contemporary Art Center, Bruxelles, Belgique, 29/05/2025 – 28/09/2025

Fonds Mercator S.A.

Rue du Midi 2 - 1000 Bruxelles (Belgique)

Tél. +32 (0)2 5482535 / Fax +32 (0)2 5021618 pv@fondsmercator.be

Claudia Andujar

CLAUDIA ANDUJAR

Photographies de Claudia Andujar

Texte de Thyago Nogueira

Née en 1931 à Neuchâtel, en Suisse, Claudia Andujar vit à São Paulo depuis 1955. Après une enfance en Transylvanie auprès de son père, elle rejoint la Suisse avec sa mère pour fuir les persécutions nazies en Europe de l’Est.

Un premier projet sur le peuple karajá, du centre du Brésil, la mène au photojournalisme pour divers magazines, notamment Life, O Cruzeiro, Aperture, Realidade.

Aujourd’hui reconnue pour son travail immersif et militant sur les Indiens yanomami, son approche diffère nettement du style documentaire. Ses photographies montrent les diverses techniques qu’elle a expérimentées au début de sa carrière pour traduire ce qu’elle perçoit de l’expérience chamanique des Indiens.

Reflétant les deux versants indissociables de sa démarche, l’un esthétique, l’autre politique, le “Photo Poche” révèle à la fois la contribution majeure de Claudia Andujar à l’art photographique et le rôle essentiel qu’elle joue en faveur de la défense des droits des Indiens yanomami et de la forêt qu’ils habitent.

Thyago Nogueira dirige le département de photographie contemporaine de l’Instituto Moreira Salles, au Brésil, et est rédacteur en chef du magazine de photographie zum.

FIGURE MAJEURE DE LA PHOTOGRAPHIE BRÉSILIENNE ET DE LA DÉFENSE DES DROITS DES INDIENS YANOMAMI

Repères

Points forts

• Grande exposition à la Fondation Cartier en 2020. Événements

• Exposition à la Maison des peintres pendant le festival des Rencontres d’Arles 2025.

• Année du Brésil en France.

Mots clés

• Indiens yanomami / droits des Indiens / photographe femme brésilienne / photographie expérimentale / Amazonie

Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud

Claudia Andujar

CLAUDIA ANDUJAR

Photographies de Claudia Andujar

Texte de Thyago Nogueira

Née en 1931 à Neuchâtel, en Suisse, Claudia Andujar vit à São Paulo depuis 1955. Après une enfance en Transylvanie auprès de son père, elle rejoint la Suisse avec sa mère pour fuir les persécutions nazies en Europe de l’Est.

Un premier projet sur le peuple karajá, du centre du Brésil, la mène au photojournalisme pour divers magazines, notamment Life, O Cruzeiro, Aperture, Realidade.

Aujourd’hui reconnue pour son travail immersif et militant sur les Indiens yanomami, son approche diffère nettement du style documentaire. Ses photographies montrent les diverses techniques qu’elle a expérimentées au début de sa carrière pour traduire ce qu’elle perçoit de l’expérience chamanique des Indiens.

Reflétant les deux versants indissociables de sa démarche, l’un esthétique, l’autre politique, le “Photo Poche” révèle à la fois la contribution majeure de Claudia Andujar à l’art photographique et le rôle essentiel qu’elle joue en faveur de la défense des droits des Indiens yanomami et de la forêt qu’ils habitent.

Thyago Nogueira dirige le département de photographie contemporaine de l’Instituto Moreira Salles, au Brésil, et est rédacteur en chef du magazine de photographie zum.

FIGURE MAJEURE DE LA PHOTOGRAPHIE BRÉSILIENNE ET DE LA DÉFENSE DES DROITS DES INDIENS YANOMAMI

Repères

Points forts

• Grande exposition à la Fondation Cartier en 2020. Événements

• Exposition à la Maison des peintres pendant le festival des Rencontres d’Arles 2025.

• Année du Brésil en France.

Mots clés

• Indiens yanomami / droits des Indiens / photographe femme brésilienne / photographie expérimentale / Amazonie

provisoire

Diffusion

REGARDS SUR LE PATRIMOINE DE PROCESSION

Collectif

Le patrimoine de procession est multiple, dans ses formes, ses matériaux, sa préciosité ou son usage – présent ou passé. Il est encore très important dans les églises, mais il peut aussi être conservé dans des mairies, par des associations ou chez des particuliers. S’il est l’objet de toutes les attentions lorsqu’il s’agit de reliques encore vénérées contenues dans des pièces d’orfèvrerie, il est parfois malmené, oublié, voire menacé de disparition.

Le renouveau des processions religieuses sort de l’ombre des objets dont on avait oublié qu’ils avaient cet usage, et cela nécessite forcément des compromis entre dévotion et conservation. Cet ouvrage s’attache à présenter la place de ce mobilier au sein des processions, sa signification, son pouvoir ou son utilité. L’analyse d’ensembles (bannières, statues en carton-pâte, objets funèbres) et des études de cas sur un objet en particulier (chasse reliquaire, rodella de cire, buste en argent du xive siècle) permettent d’embrasser la diversité des œuvres, des fonctions, des histoires et des traditions.

Seront abordés les critères de la protection au titre des monuments historiques, ainsi que les problématiques de conservation ou les solutions mises en place pour transmettre ces objets et l’histoire de ces processions aux générations futures.

UN OUVRAGE PROCESSIONNEL POUR FÊTER LES 25 ANS DE LA COLLECTION

Repères

Points forts

• La collection, suivie par Actes Sud depuis 2000, soit vingt-cinq ans, constitue une référence incontournable pour les restaurateurs et conservateurs.

• Le sujet de ce volume est l’un de ses points forts, à l’heure du renouveau des processions religieuses.

• Des textes très accessibles, axés sur la transmission de ces objets et de l’histoire de ces processions.

Mots clés

• Art religieux / conservation / restauration / rites populaires

ENQUÊTE SUR LES MÉNINES

Velázquez et le regard du roi

Jérémie Koering

Préface de Tanguy Viel

Les Ménines occupe une place tout à fait à part dans notre imaginaire artistique, qui tient sans nul doute au mystère qui lui est attaché. Mais de quoi s’agit-il ? Et ne faudrait-il pas préférer le pluriel au singulier, puisqu’à bien y regarder, des mystères, il y en a trois au moins ? D’abord un mystère objectif, lié à notre méconnaissance du fonctionnement de la peinture du xviie siècle, coupés que nous sommes des usages et des attentes entourant la conception comme la production de pareille œuvre. Ensuite, un mystère subjectif, dans la mesure où Velázquez a tout fait pour que le regardeur se sente concerné par ce qui se donne à voir en jouant sur les échanges de regards. Enfin, un mystère réflexif, le plus manifeste de tous : celui d’une toile retournée, qui garde obstinément le secret de son sujet. En suivant une trajectoire toute personnelle, l’enquête historique menée par Jérémie Koering révèle les ressorts par lesquels le peintre transforme la représentation en véritable intrigue picturale.

Jérémie Koering est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Fribourg. Ses travaux portent à la fois sur l’art de la Renaissance et sur l’épistémologie de l’histoire de l’art. Il est directeur de la collection “Les Apparences” et a publié Les Iconophages (Actes Sud, 2021).

Repères

Points forts

• Ouvrage écrit dans le même esprit que L’Affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel (Actes Sud, 2016) : 48 500 exemplaires vendus.

• Analyse au scalpel, par l’un des plus grands historiens de l’art de la Renaissance, du chef-d’œuvre de Velázquez Les Ménines.

• Un texte court, très accessible, qui se déroule comme une enquête où l’on tire chaque fil de ce tableau mystérieux.

Mots clés

• Renaissance / peinture / chef-d’œuvre / Velázquez / Espagne

LES MÉNINES À LA LOUPE

PRÉFACE, par Tanguy Viel 9

I. À première vue ................................................ 11

II. Traces ................................................................ 21

III. Un tableau peut en cacher un autre 27

IV. Le flou en ce miroir 37

V. Question de perspective ................................. 45

VI. Fiction 54

VII. Une juste place 64

VIII. De l’art de servir .............................................. 80

IX. Une occasion royale ........................................ 88

X. L’art de la pointe 101

XI. Philippus invenit… 106

XII. Velazquius pingebat .......................................... 110

XIII. Puissance et acte 115

XIV. Le temps retrouvé 121

XV. Un regard ......................................................... 129

Annexe 135 Notes 139

Liste des illustrations .................................................... 155

Bibliographie................................................................ 159

Remerciements 177

demoiselles d’honneur, la reine par l’aposentador José Nieto, et les deux nains Mari Bárbola et Nicolasito sont les figures mêmes, à cette époque, d’une vie dédiée à l’entretien des princes. L’idée est si présente que l’œuvre aurait tout aussi bien pu s’appeler

Les Serviteurs ou, comme l’a suggéré Foucault dans son fameux essai, Les Suivantes. Pour insister sur ce thème, Velázquez a d’ailleurs imaginé toute une série de variations permettant de décliner les qualités attendues du bon serviteur. Doña María Agustina de Sarmiento, située à la droite de Marguerite, s’agenouille et tend à l’infante un plateau sur lequel est placé un petit pot. Ce geste, véritable lieu commun du service, est réalisé avec soin et empressement. Comme l’indique

“commun” ; elle se saisit du récipient sans y prêter davantage attention. Par le télescopage de ces deux attitudes, l’une inquiète, l’autre insouciante, Velázquez naturalise, pour ainsi dire, le rapport de maître à serviteur.

Cette relation de domination donne le ton et teinte les attitudes voisines de cette même couleur. Isabel de Velasco, placée à la gauche de l’infante, se rapproche elle aussi de sa maîtresse pour être au plus près de ses attentes et mieux la servir. Mais prenant conscience de l’entrée du roi – et peut-être aussi celle de la reine –, elle suspend son mouvement pour porter son regard vers celui qui, selon l’étiquette, a la précellence sur tout autre membre de la cour et impose de ce fait d’être servi en premier. La position

ambivalente de son corps – se penche-t-elle vers l’infante ou esquisse-t-elle une révérence ? – ramène l’art de servir à la hiérarchie de cour. La transformation d’une action – servir la princesse – en une autre – se soumettre à l’autorité du couple royal –traduit cette connaissance des règles et son respect par l’usage d’un bon jugement. Diligence et raison, comme les sigles du bien servir.

En marge de ces deux premières qualités du bon serviteur, une troisième apparaît à l’arrière-plan du tableau : la patience. Au mitan d’une volée de marches dont on ne sait s’il ne parviendra jamais à en achever l’ascension, José Nieto soulève le rideau qui sépare les deux pièces pour annoncer, comme le veut son rôle de sumiller de cortina2, le futur passage de la reine. Il officie discrètement, patiemment, au seuil de deux espaces, dans le temps suspendu d’une décision qui ne lui appartient pas, dépendant qu’il est des allées et venues de sa maîtresse, la reine. Lui aussi, par cette stase, murmure le souci de servir – un souci qui se cristallise dans une forme de vigilance – en même temps qu’il désigne subrepticement son alter ego peintre, Diego Velázquez, en faisant du dévoilement un équivalent de l’art de peindre3.

Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ce concert de présences, de gestes et d’attitudes, les objets mêmes réverbéreraient à leur tour cette thématique du

offert à la princesse évoqueraient tous l’inféodation d’une partie du monde, des êtres et des choses, au Royaume d’Espagne5. Dans un essai sur Les Ménines attirant l’attention sur ces différents détails, Byron E. Hamann a en effet avancé l’idée que l’argent employé pour confectionner le plateau proviendrait en toute probabilité des mines exploitées en Amérique du Sud, dans la région andine de Potosí – cette ville désignant par métonymie l’argent dans les poésies espagnoles du xviie siècle, notamment dans El Parnasso español de Francisco de Quevedo (1648) –, que le pigment cramoisi utilisé pour teinter le rideau de porte (cortina de puerta) serait vraisemblablement extrait de cochenilles (dactylopius coccus) élevées au Mexique et, enfin, que la céramique lustrée rouge connue sous le nom de “búcaro” aurait certainement été produite à Guadalajara par des artisans amérindiens. Ces objets, en apparence muets, signaleraient en réalité l’emprise coloniale de la monarchie espagnole sur le Nouveau Monde. L’hypothèse est osée et elle n’a pas manqué de susciter des critiques. Notamment parce que les matériaux utiles à leur production pourraient tout aussi bien venir de la vieille Europe selon Felipe Pereda6. Mais pour la question qui nous occupe, il importe peu de trancher. Quelle que soit leur provenance, leur simple présence fait écho à l’asservissement d’une frange de la population – allant des mineurs jusqu’aux artisans – œuvrant

Visuel provisoire - Diffusion

les apparences

LES PIERRES ET LE RÊVE

Regard sur la peinture religieuse de la Renaissance italienne

Cyril Gerbron

Avant-propos de Jérémie Koering

Ce livre s’offre comme un guide pour tous ceux qui voudraient saisir les enjeux théologiques et les ressorts poétiques de la peinture religieuse de la Renaissance italienne, soit une peinture qui échappe à l’immédiate compréhension de notre œil moderne. Si ce livre peut tenir ce rôle, c’est qu’il est animé par la volonté de transmettre la connaissance d’une Renaissance bien différente de celle que nous a léguée la tradition classique ou idéaliste : une Renaissance chrétienne encore largement traversée par les questions théologiques touchant aux mystères de l’Incarnation, de la Résurrection ou du Salut.

Les neuf enquêtes réunies portent donc sur l’art religieux et forment un ensemble d’une remarquable cohérence par leurs correspondances thématiques. Les œuvres de Piero della Francesca, Fra Filippo Lippi, Fra Angelico, Battista Franco, Fra Carnevale, Vecchietta, Callisto Piazza, Luca Signorelli ou Bronzino sur lesquelles se porte le regard curieux de Cyril Gerbron sont par ailleurs considérées comme des opérateurs formels, et donc appréhendées au niveau de leur apparence.

En ce sens, ce livre est pleinement un livre d’histoire de l’art, c’est-à-dire un livre qui s’efforce de saisir la genèse, les caractéristiques plastiques et les effets des inventions formelles.

L’ouvrage est précédé d’un avant-propos de Jérémie Koering situant l’ensemble des essais dans l’œuvre d’un historien de l’art trop tôt disparu et, plus généralement, dans le champ de l’histoire de l’art actuelle.

Cyril Gerbron (1983-2019) a été pensionnaire de la Villa Médicis et de la Villa I Tatti. Il a publié un livre particulièrement remarqué sur la peinture de Fra Angelico, Fra Angelico, liturgie et mémoire (Brepols, 2016) et a codirigé plusieurs ouvrages sur l’art de la Renaissance.

POUR SAISIR LA PEINTURE RELIGIEUSE DE LA RENAISSANCE ITALIENNE

Repères

Points forts

• Un nouveau titre de la collection “Les Apparences”, primée à de très nombreuses reprises pour la qualité incontestable de ses ouvrages sur la Renaissance.

• Un guide destiné à comprendre les enjeux de la peinture religieuse de la Renaissance italienne.

Événement

• Cet ouvrage a obtenu le soutien du cnl (projet remarqué), qui a indiqué combien il “venait combler un manque sur le sujet et offrait maintes réflexions originales”.

Mots clés

• Renaissance / peinture / théologie / histoire de l’art

Jacobello del Fiore, Songe de sainte Lucie, vers 1420, Fermo, Pinacoteca civica.

Filippo Lippi, Cycle marial et christologique de l’abside, 1467-1469, Spoleto, Duomo.

Filippo Lippi, Adoration de l’Enfant, Spoleto, Duomo, 1467-69.

Lorenzo Monaco, Adoration des Mages, vers 1422, Florence, galerie des Offices.

Bronzino, Lamentation sur le corps du Christ, 1541 et 1545, Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.

L’ART DU MARIONNETTISTE

Pratiques de transmission

Laurette Burgholzer et Lucie Doublet

Longtemps perçue comme un art mineur, le théâtre de marionnettes s’affirme aujourd’hui comme une discipline à part entière, conjuguant tradition et innovation, où manipulation, dramaturgie, matière et technologie se rencontrent pour réinventer le spectacle vivant. Objet animé, outil de transgression, vecteur d’émotion : qu’est-ce qu’une marionnette ?

Du théâtre d’ombres aux cyber-marionnettes, des figures traditionnelles aux créations contemporaines, ce livre en explore la diversité foisonnante.

Dans ce livre, Laurette Burgholzer et Lucie Doublet nous invitent également à explorer, pour la première fois, les fondamentaux de la formation du marionnettiste, après avoir suivi l’enseignement de nombreux artistes pédagogues et analysé leurs méthodes de transmission. Car pour donner vie à une marionnette, il faut maîtriser bien plus qu’une technique : il faut savoir jouer et se mettre en retrait, maîtriser les corps et les espaces, les grammaires de manipulation, le jeu scénique, comprendre la dramaturgie, mais aussi être capable de fabriquer ses propres marionnettes. C’est une discipline complète, à la croisée des arts de la scène et des arts plastiques. Les autrices nous offrent ainsi un regard inédit sur un art en perpétuelle transformation.

Chercheuse en arts du spectacle et plasticienne, Laurette Burgholzer enseigne à l’université et au sein de formations artistiques, entre Paris et Stuttgart.

Docteure en études théâtrales, ses recherches portent sur les pratiques de transmission, les théâtres de la marionnette et du masque, et sur les transferts entre arts plastiques et scéniques.

Lucie Doublet codirige le Théâtre aux Mains Nues à Paris, avec Pierre Blaise, depuis 2020. Docteure en philosophie, elle a enseigné pendant dix ans au lycée et à l’université. Elle est aussi autrice de textes littéraires et scientifiques, dont Emmanuel Levinas et l’héritage de Karl Marx. Sublime matérialisme (Otrante, 2021) et L’Émergence d’une île (Les Cahiers de l’Égaré, 2015).

Laurette Burgholzer et Lucie Doublet résident à Paris.

L’ART DE LA MARIONNETTE, ENTRE HÉRITAGE ET MODERNITÉ

Repères

Points forts

• Première monographie consacrée aux pratiques de transmission dans les arts de la marionnette.

• Le livre appréhende les dessous d’un art qui fascine et qui reste encore largement méconnu : comment les marionnettes prennent-elles vie ?

• Le livre s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance institutionnelle et artistique des arts de la marionnette, portée par des festivals, des formations spécialisées et des créations innovantes.

• Un outil de référence pour les étudiants, artistes et passionnés souhaitant mieux comprendre les enjeux de cet art.

• Livre publié avec le soutien de la dgca.

Événement

• Festival mondial des théâtres de marionnettes à Charleville-Mézières du 19 au 28 septembre 2025.

Mots clés

• Marionnettiste / transmission / monographie / beau livre / marionnette / théâtre de marionnettes / formation

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