Book Août Septembre - Littérature et polars GF 25

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Diffusion ACTES SUD Août Septembre 2025

Littérature

et polars

Grand format

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

LAURENT GAUDÉ

Roman

Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l’univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à Chien 51.

Zem Sparak, ancien chien, s’est remis de son overdose d’Okios et assure désormais la sécurité rapprochée du chef de la Commission des Grands Travaux en charge de réunifier la ville et d’abolir les checkpoints entre les trois zones. Alors qu’ils s’apprêtent tous deux à accueillir une cargaison d’eau des glaciers millénaires, destinée aux plus aisés de la ville, un porte-container, lancé à vive allure vers la foule, révèle une funeste découverte : en rangs serrés, cinq cadavres inconnus des registres de GoldTex, pourtant quadrillé par les intelligences artificielles. L’occasion pour Zem de retrouver Salia Malberg, elle aussi envoyée sur les lieux, afin de tenter de comprendre ce que la Société Monde cache aux yeux de ses cilariés, le prix invisible d’une nouvelle source d’énergie révolutionnaire. À Magnapole, comme dans toutes les cités du monde libre, le confort des uns vaut la vie de milliers d’autres…

Ce nouveau roman de Laurent Gaudé est un miroir tendu au désastre en cours de nos sociétés qui s’effondrent. Mais il abrite aussi, loin de la fureur, et pour peu qu’on combatte le cynisme des hommes, l’existence d’un ailleurs, d’une terre refuge – la possibilité d’une résistance.

À PROPOS DE CHIEN 51

11,5 × 21,7 CM

288 PAGES

22 € ENV.

978-2-330-14094-6

Laurent Gaudé signe un grand texte, fort, mélancolique, d’une belle noirceur. Où il est beaucoup question de mémoire. Dommage qu’il ait déjà eu le Goncourt avec Le Soleil des Scorta, Chien 51 le mériterait aussi !

Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire

Chien 51 est porté par une puissance dramatique et une amplitude saisissantes. Aussi psychologique que politique, c’est une réflexion sur notre capacité à nous réinventer (ou pas) dans les mondes de demain.

Hubert Artus, Lire / Le Magazine littéraire

POINTS FORTS

► Retour nerveux dans l’univers sombre de Magnapole, dirigée par le consortium GoldTex en pleine guerre de l’énergie avec ses principaux concurrents sur la scène mondialisée.

► On retrouve avec le plus grand des plaisirs les personnages de Zem Sparak, homme droit qui a perdu le goût de vivre et ses illusions en même temps que sa patrie, et Salia Malberg, inspectrice terriblement abîmée mais résolue.

► Un second volet en forme de terrible miroir à la marche du monde, mais dans lequel point aussi l’espoir d’une autre vie possible.

ACTUALITÉS

► Le film adapté de Chien 51 par Cédric Jimenez avec notamment Gilles Lellouche, Adèle Exarchopoulos, Louis Garrel et Romain Duris sortira en salles le 15 octobre 2025.

QUELQUES CHIFFRES

► Laurent Gaudé, c’est plus de 3 millions de livres vendus chez Actes Sud

► Chien 51 : 140 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

L’AUTEUR

Né en 1972, Laurent Gaudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta. Romancier, nouvelliste et dramaturge, il construit une œuvre protéiforme entièrement parue chez Actes Sud. ET

Visuel provisoire

Je savais en me lançant dans l’écriture de Chien 51 qu’il y aurait une suite. Écrire Zem, c’était écrire un nouveau roman et parfaire un diptyque. L’enjeu a donc été double : faire de Zem une histoire indépendante, autonome mais qui peut aussi se lire comme l’aboutissement d’une trajectoire.

Les deux livres sont liés par la question de l’identité : dans le premier volet, Sparak était un matricule. C’était le Grec arraché

à sa terre, un chien errant dans une ville honnie. Dans Zem, il se réapproprie son histoire, ses combats et son nom.

J’aime placer ce diptyque sous la figure tutélaire d’Ulysse. C’est

l’histoire d’un long retour. De la Grèce à la Grèce. Et si après trente ans d’errance Sparak retrouve sa dignité, il mesure aussi l’immensité de ce qu’il a perdu.

Zem et Chien 51 ont en commun la même méthode de travail :

partir à la rencontre de ce qui, dans notre monde, est d’ores et déjà dystopique. Ce ne sont pas des livres de science-fiction. Ils

LAURENT GAUDÉ Zem

note d’intention

sont nourris de la lecture des journaux. Les dômes climatiques existent, les chasseurs d’icebergs aussi, ainsi que les crabes bleus et l’ensemencement des nuages. Les endroits du monde où des esclaves creusent la terre pour nous procurer de l’énergie sont bien réels. Zem ne fait que tout réunir, tout concentrer pour nous tendre un miroir déformant et – je l’espère – nous alerter.

Il fallait que Chien 51 soit un livre sombre pour que Zem puisse revenir à une forme de lumière. Il fallait que GoldTex règne avec toute puissance pour que naisse le désir de rébellion.

La littérature a peut-être cette force-là : alerter, à travers des histoires, sur ce qui peut advenir. Créer des personnages qui anticipent nos combats, et qui – ce faisant – ne cessent de nous dire qu’il est toujours temps de dire non.

Laurent Gaudé, Zem

Après Chien 51, le retour de Laurent Gaudé, au sommet de son art.

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Affichage :

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Radio :

- Campagne France Inter : Octobre

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- Titre intégré dans une campagne (print et/ou digital)

« Rentrée Littéraire des éditions Actes Sud » : Groupe M Publicité (Le Monde, L’Obs, Télérama), Le Figaro, Le Point, Libération, Transfuge, Lire.

Partenariat :

- Paris Première

Influence

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

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- Un jeu-concours sur Instagram avant l’été

- Des campagnes de sponsoring ciblées (réseaux sociaux, Google, YouTube)

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- Production de deux vidéos pour tous les auteurs (interview + lecture d’un extrait)

- Un mini-site spécial rentrée littéraire + annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google

- Une newsletter grand public dédiée en août (pour les parutions d’août) et une mise en avant des nouveautés de septembre (dans la NL de septembre)

- Babelio : un emailing dédié à la rentrée littéraire envoyé à toute leur base

- Actualitté : opération avant-critiques de la rentrée littéraire

Une action spécifique sur le livre de Laurent Gaudé :

Presse

• Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – La Croix –L’Humanité – Le Parisien

• Hebdos : Le Point – L’Express – L’Obs – Le Pèlerin – La Vie

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro – AvantagesPrima

• Presse scientifique/économique/écologique : Altenatives économiques – Les Echos - Le nouvel économisteSciences et Avenir – WE Demain

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Livres Hebdo - Le Matricule des Anges – Transfuge – VSD – Le 1 - Flow –Monsieur

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord

• Radios : France Inter – France Info - France Culture –RTL – Europe 1 – RFI

• Presse belge : séjour presse à Bruxelles avec entretiens Le Soir - La Libre Belgique – L’Echo – RTBF

• Presse suisse : Le Temps - La Tribune de Genève – Le Matin – Le Nouvelliste - RSR

• TV : France 5 « La Grande librairie », « C politique », « C’est ce soir » - France 24 « A l’affiche » – Arte « 28 minutes »

• Podcast “Plus que de la SF” A noter

- Posts spécifiques sur les réseaux sociaux

- Collaboration avec l’influenceur La nuit sera mots (280 000 abonnés)

La sortie du film Chien 51 de Cédric Jimenez le 15 octobre renforcera fortement la visibilité de Laurent Gaudé dans les médias.

- Sponsoring sur META

- Nouvelles écoutes : sponsoring du podcast d’ambre Chalumeau

- Parution du livre audio

• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

ALICE FERNEY Comme en amour

Roman

25 ans après La Conversation amoureuse, Alice Ferney livre sa “Conversation amicale”.

Marianne est styliste, Cyril écrivain et photographe. Elle est mariée et mère de trois enfants, c’est un célibataire endurci. A la faveur d’une interview pour une revue sur les créateurs contemporains, une complicité immédiate se noue entre eux. Un deuxième rendez-vous succède au premier, puis un autre. Imperceptiblement, la conversation se fait plus intime. Ils se parlent bientôt tous les jours, de littérature, de leurs enfances, de leurs admirations. Lorsque le mariage de Marianne vacille, Cyril l’écoute et devient un soutien indéfectible. Lorsqu’à son tour Cyril connaît des déboires amoureux, Marianne propose de l’aider… Mais l’amitié, comme l’amour, n’a-t-elle pas son territoire réservé ? Comment naît et se déploie une amitié ? Que tolère-t-on de ses amis ? Jusqu’à quel point peut-on les défendre malgré leurs torts ? L’amitié homme-femme est-elle même possible ? Au fil d’une intrigue aux retournements savamment orchestrés, Alice Ferney porte l’art du dialogue à son plus haut degré et signe une vibrante conversation amicale.

LA CONVERSATION AMICALE

POINTS FORTS

► Un thème peu traité en littérature : l’amitié hommefemme.

► Un roman presque entièrement dialogué, qui se lit d’une traite.

ACTUALITÉ

► Adaptation cinéma de L’Intimité (L’Attachement).

QUELQUES CHIFFRES

► L’Intimité : 47 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)

► Deux innocents (2023) : 27 000 ex.

11,5 × 21,7 CM 240 PAGES

ENV.

Sans y songer, ils avaient leur première conversation. Et la sympathie grandissait à mesure que se révélait l’affinité d’esprit et de curiosité. Ils n’en avaient pas idée mais un jour ils parleraient tous les soirs, seraient ce genre d’amis qui téléphone à dix-huit heures et raconte en détail – le travail, l’éventuel déjeuner en ville, l’humeur maussade ou joyeuse, les perspectives pour le dîner. En amitié comme en amour, on se perçoit on se respire, on se parle si on se plaît, on se livre on se raconte, sans prendre garde à ce qui naît. Ils ne faisaient rien d’autre.

( extrait)

L’AUTEURE

Alice Ferney est née en 1961 à Paris où elle réside aujourd’hui. Diplômée de l’ESSEC et docteure en sciences économiques, elle a enseigné cette matière pendant vingt-cinq ans à l’Université. Elle collabore au Figaro littéraire depuis 2005. Alice Ferney a publié treize romans, tous aux éditions Actes Sud, dont Grâce et dénuement, L’Élégance des veuves (adapté au cinéma sous le titre Éternité par Tran Anh Hung), La Conversation amoureuse, immense succès de librairie et traduit dans une dizaine de langues, ou Les Bourgeois, prix Historia du roman historique.

Visuel provisoire

J’ai souhaité explorer la relation amicale. Comment naît l’amitié ? Que font ensemble les amis ? Par quels moments passe leur lien pour croître et s’affermir ? Qu’est-ce qui peut le détruire ? Un mot de trop, un mot qui manque, une inattention, une confidence, un excès d’intimité, un désaccord ? Un tel sujet réclamait de montrer, de mettre en scène plus que de raconter : j’ai livré deux personnages à une rencontre.

J’ai choisi une amitié entre un homme et une femme. D’aucuns pensent que l’amour et le désir sont des forces si puissantes qu’elles compromettraient, dès lors qu’un des protagonistes en est la proie, la possibilité même de cette amitié. Comment s’arrange-t-elle de la différence sexuelle ? Comment s’accommode-t-elle des relations amoureuses de chacun ? Une femme peut-elle être amie avec un homme séducteur ? Au delà du stéréotype des femmes concurrentes devant l’amour des hommes, la solidarité féminine pourrait-elle constituer un obstacle à l’amitié avec un homme ?

ALICE FERNEY Commen en amour

note d’intention

Au fur et à mesure qu’avançait l’écriture, d’autres interrogations se présentaient. L’amitié sait-elle être indéfectible ? Que tolère-t-on de ses amis ? Peut-on rester indifférent à leurs goûts artistiques, à leurs idées politiques, à la manière dont ils traitent les autres ?

Je n’avais d’abord que ce sujet, je cherchais une forme. Je désirais un style qui ne sente pas l’écrit ; j’espérais un texte resserré, vif et rapide, aussi dialogué que l’amitié. Vingt-cinq ans après La Conversation amoureuse, je me suis finalement trouvée écrire une conversation amicale, comme le second volet d’un diptyque dans lequel la parole crée la relation, parce que, en amitié comme en amour, on se parle, d’abord et toujours.

Alice Ferney, Comme enamour

L'amitié femme-homme comme jamais vue. Vingt-cinq ans après La Conversation amoureuse.

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Partenariat :

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A noter

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• Mensuels : Livres Hebdo - Lire Magazine Littéraire – Le Matricule des Anges – Simple Things - Flow – Revue Etudes -

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord – L’Alsace – La Marseillaise – La Semaine de Nancy- La Montagne...

• Radios : RCF / Radio Notre Dame - France Inter – France

Bleu - France Info - France Culture – RTL – Europe 1 –RFI – Radio Vinci Autoroutes -

• Presse belge, suisse et Luxembourg : Focus Vif - Le Soir

- La Libre Belgique – L’Echo – RTBF – Gaël - Le TempsLa Tribune de Genève – Le Matin - RSR – Le Quotidien –Flair – L’Avenir -

• TV : Web TV Culture - France 2 (Télématin – Chronique Livre émission « Le jour du Seigneur ») - Une éventuelle

Après avoir disséqué le sentiment amoureux il y a 25 ans dans La conversation amoureuse, dont on se rappelle l’immense succès, c’est la relation amicale qu’elle place aujourd’hui au centre de son nouveau roman et sous son microscope. Le nouveau roman d’Alice Ferney captera sans aucun doute l’attention des médias et fera l’objet de nombreuses retombées médiatiques (presse écrite et audiovisuelle) dans des supports à la fois spécialisés, généralistes et grand public

Grande Librairie /France 5 – Public Sénat – France Info TV , suisse et Luxembourg : TV : Web TV Focus Vif - Le Soir - La Libre Belgique – L’Echo – RTBF – Gaël - Le Temps - La Tribune de Genève – Le Matin - RSR – Le Quotidien – Flair – L’Avenir - ...

VALENTINE GOBY

Le palmier

Roman

À la manière des imagiers de notre enfance, Valentine Goby livre un roman d’initiation à la fois grave et lumineux : le portrait kaléidoscopique d’une petite fille qui cherche à élucider le mystère de grandir grâce à ses liens à la nature et l’écriture.

Vive est une enfant dont la jeunesse se déploie à l’ombre des grands arbres du jardin familial, dans l’attente des essences exotiques que son parfumeur de père rapporte de ses lointains voyages, et au creux des mots nouveaux qu’elle consigne dans son carnet pour apprivoiser le monde qui l’entoure. Un univers merveilleux peu à peu teinté de noir, d’incertitude et d’angoisses qui semblent ne pas avoir de noms, et dont Vive va tenter de saisir l’origine en archéologue de sa propre existence. Pour comprendre la signification de l’image obsédante qui ouvre le livre et signe la fin de l’innocence, elle va déplier sa mémoire et reconstituer le puzzle de ses souvenirs.

Le palmier est le roman vrai d’une héroïne qui, comme l’autrice elle-même, fut très tôt confrontée à la beauté de la nature et à la brutalité de certains hommes. Tout à la fois récit initiatique, chronique familiale et fiction autobiographique, ce roman aux allures d’imagier est aussi une fascinante enquête, intime et poétique, sur les territoires de l’enfance, les pouvoirs de l’imaginaire et l’aventure de l’écriture.

AOÛT 2025

11,5 × 21,7 CM

256 PAGES

21,50 € ENV.

978-2-330-20923-0

À PROPOS DE L’ÎLE HAUTE

Valentine Goby est l’un des plus grands écrivains de notre temps. L’Île haute, son quatorzième roman, est l’aboutissement d’une technique narrative aussi sophistiquée que discrète, car le talent de cette merveilleuse romancière consiste à transmettre la vie intime de ses personnages tout en exposant les forces qui s’exercent sur eux, à leur corps défendant, qu’il s’agisse d’un coup du sort, comme dans Murène, ou de la guerre, comme dans cette nouvelle chronique située sous l’occupation nazie.

Lucien d’Azay, La Revue des deux mondes

POINTS FORTS

► Les grands thèmes de la romancière – l’enfance, la beauté, la nature, le langage, l’émancipation, l’aventure intérieure –que l’on retrouve ici dans un livre plus personnel.

► Le premier roman au matériau autobiographique de l’autrice, déjà exploré dans le récit Baumes (AS, 2014).

► Un roman puzzle, constitué d’une quarantaine de courts chapitres à la manière des imagiers de notre enfance. Une forme singulière qui rend le livre addictif.

► Une écriture à la fois précise et poétique qui nous plonge dans l’univers de la parfumerie, des essences et des senteurs.

► Une réflexion sur l’imaginaire, l’écriture, la vocation d’écrivaine.

QUELQUES CHIFFRES

► L’Île haute : + de 77 000 ex. (AS, 2022 + Les Ateliers, 2023 + Babel, 2024)

► Un paquebot dans les arbres : + de 47 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)

► Kinderzimmer : + de 76 800 ex. (AS, 2013 + Babel, 2015)

L’AUTRICE

Valentine Goby est l’autrice de nombreux romans édités chez Actes Sud, notamment Kinderzimmer (2013), un livre avec lequel elle a obtenu treize prix littéraires dont celui des Libraires, mais aussi Un paquebot dans les arbres (2016), Murène (2019) et L’Île haute, en 2022. Elle publie Le palmier, son quinzième roman, en 2025.

Au commencement, il y a l’image d’un palmier dévoré par le charançon. Ça se passe il y a quatre ans, en Provence, à la fin de l’été, dans le merveilleux jardin de ma maison d’enfance peuplé de grands arbres et de plantes à parfum. Cette vision troublante, presque une apparition, rouvre brusquement une séquence de mon enfance, de sa beauté qui n’exclut pas l’effroi. Toute image est archive. Toute image est un récit arrêté. J’ai cherché le récit sous l’image.

Dans le roman on voit d’abord une petite fille, Vive, face à un palmier mort. La scène est une énigme. J’ai écrit un roman-enquête, à hauteur d’enfant. Je l’ai construit comme un imagier, un puzzle, dont les fragments épars prendraient sens à mesure qu’ils s’assemblent au fil de la lecture : 41 chapitres articulent entre elles les découvertes successives de l’enfant que le réel questionne, et façonnent le récit. C’est une expérience formelle singulière dans mon parcours. Il y a quelque chose de la chimie des odeurs dans ce parti-pris, l’écriture dissèque les éléments constituant le réel comme on isole les composantes d’une molécule olfactive

VALENTINE GOBY

Le palmier note d’intention

pour la comprendre, la reproduire, la sublimer, voire créer des odeurs inédites.

Vive tente de décrypter les mystères qui l’entourent en s’appuyant sur un imaginaire nourri par une nature solaire, les extraordinaires voyages de son père, et l’univers si particulier des odeurs auxquelles il l’initie. Elle a des alliés, et parmi eux une mère, un jardinier, une chienne, un oncle artificier. Elle compte aussi sur ces mots nouveaux qu’elle consigne obstinément dans un cahier pour inventorier, sonder, nommer un monde qui se dérobe et déchiffrer le sens caché des choses. Débusquer les fantômes. Faire provision de beauté. C’est le chemin qui, sans doute, m’a conduite à l’écriture.

Le palmier est une plongée archéologique dans mon histoire intime. Je croyais connaître l’issue de l’enquête mais l’écriture m’a déroutée et a déplacé mon regard. Défroissant chaque pli

l’archive, elle m’a révélé sa signification véritable.

V.G.

Valentine Goby, Le Palmier

Portrait d'une jeune fille en puzzle, un imagier de sensations, émouvant et sensible.

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Partenariat :

- Paris Première

- Téva

A noter

L’île haute avait permis d’accroître la résonnance médiatique de Valentine Goby et ce nouveau roman auquel s’ajoute une dimension intime inhabituelle devrait à la fois susciter l’intérêt des journalistes qui la suivent déjà et intéresser de nouveaux médias.

Influence

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

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Une action spécifique sur Le Palmier de Valentine

Goby :

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• Quotidiens : Le Monde des Livres – Le Figaro Littéraire –La Croix – Le Parisien / Aujourd’hui en France - Les Echos -

• Hebdos : Le Point – Le Nouvel Obs – Le Pèlerin – La Vie

– Le Parisien / Aujourd’hui en France WE – Famille

Chrétienne ...

• Presse féminine : ELLE – Madame Figaro – Avantages –Prima - Biba – Femme Actuelle - Psychologies Magazine

– Version Femina – Modes et Travaux – Marie-France –Marie Claire - Fémi-9...

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Transfuge – Simple Things - Flow –

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• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

CLÉMENT CAMAR-MERCIER La Tentation artificielle

Roman

Un génie de la Tech ambitieux et machiavélique décide de pactiser avec le diable pour inventer la plus lucide des intelligences artificielles. Entre épopée moderne et fable tragi-comique, un grand roman sur les folies de notre époque et ces nouveaux maîtres du monde : les créateurs d’algorithmes.

Jérémie est un génie du langage informatique et de la création d’algorithmes. Véritable star du codage, il travaille pour des géants de la vidéo à la demande, des sites de rencontres, des réseaux sociaux – autant d’applications qui touchent des milliards d’utilisateurs dans le monde. Son pouvoir invisible exerce une influence grandissante sur leurs modes de vie, leur façon de consommer, de manger, de se divertir, de croire et même d’aimer.

Au sommet de sa gloire, Jérémie demeure un homme blessé. Hanté par un deuil, en proie à une maladie inconnue aux symptômes étranges, il va petit à petit livrer sa vie au hasard des algorithmes – jusqu’à prendre le chemin d’une retraite spirituelle – avant de se consacrer à sa grande œuvre : la création d’un nouveau logiciel, nommé Eliza, permettant aux humains de déléguer leurs choix moraux à une intelligence artificielle d’un nouveau genre. Quelles qu’en soient les conséquences…

Avec ce deuxième roman, Clément Camar-Mercier poursuit l’exploration de notre époque d’addiction et de désenchantement. Des bureaux de Xavier Niel aux couloirs du ministère de l’Intérieur en passant par l’abbaye de Solesmes, l’auteur nous livre la cartographie occulte d’une société déboussolée. Mais La Tentation artificielle est aussi un grand roman de l’intime, la fuite en avant d’un homme obsédé par le diable, qui croit trouver en l’algorithme un langage absolu, un autre rapport au sacré, dans un monde où la place de Dieu semble vacante.

LA COMÉDIE HUMAINE DE NOTRE ÉPOQUE POINTS FORTS

► Un auteur attendu : son premier roman a été nominé aux prix Renaudot, prix de Flore, prix Castel, prix Méduse, prix du Premier Roman, prix littéraire du Monde et au prix de la Société des Gens de Lettres.

► Un texte tragi-comique qui joue avec les genres et les registres : roman picaresque, anticipation, roman de formation, roman noir.

► Un roman très documenté qui vous apprend tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les algorithmes, l’intelligence artificielle.

► Une version française – et contemporaine – d’American Psycho de Bret Easton Ellis, les codeurs ayant remplacé les traders.

QUELQUES CHIFFRES

► Le Roman de Jeanne et Nathan (2023) : + de 3 700 ex. en édition courante

L’AUTEUR

Clément Camar-Mercier est romancier, dramaturge et traducteur. Spécialiste du théâtre élisabéthain et plus spécifiquement de William Shakespeare, dont il traduit l’œuvre intégrale, il collabore avec de nombreux metteurs en scène. Il est l’auteur de deux romans parus chez

Actes Sud : Le Roman de Jeanne et Nathan (2023, prix Transfuge du premier roman) et La Tentation artificielle (2025).

Visuel provisoire

Pour un deuxième roman, il m’a semblé n’y avoir que deux possibilités. Soit on insiste, soit on fuit. J’ai décidé d’insister. Ce n’est pas moi qui choisis le sujet d’un livre ; il me choisit, à un moment donné. Et je sais que c’est ça. La folie de notre époque, de mon époque, m’obsède ; c’est un monstre qui appelle la fiction, qui exige du livre qu’il en rende compte, qu’il la recense. Cecil B. DeMille disait “donnez-moi une ligne de la Bible, j’en ferai un film de quatre heures.” Plus besoin de Bible : quand je déroule le fil de la modernité, parce qu’il est question de ça ici, de dérouler, je pense souvent à lui en me disant qu’un seul titre du journal ferait un bon point de départ romanesque. Si la fiction n’a pas le vent en poupe, c’est peut-être parce que le monde qui nous entoure est peu croyable, mais ce n’est pas pour autant que je délaisse l’incroyable. D’après une histoire fausse me paraît bien plus excitant que d’après une histoire vraie, et bien plus vrai aussi. De toutes façons, dans un livre, tout doit être faux et vrai, sinon ce n’est pas juste. Oui, quel bel oxymore que celui de Science-Fiction.

CLÉMENT CAMAR-MERCIER

La Tentation artificielle

note d’intention

Le Roman de Jeanne et Nathan prenait comme point de départ la transformation de notre société de consommation en une société d’addiction. Dans La Tentation artificielle, j’ai tenté d’aller plus loin dans l’analyse des mutations à l’œuvre à notre époque. Plus précisément celle de l’organique vers l’artificiel et donc du sacré vers le profane.

Les aventures de Jérémie tentent de raconter le cheminement d’un homme, développeur d’algorithmes, doté des pleins pouvoirs que lui confère sa technologie, et qui, découvrant que la place de Dieu est vacante et que la création est bien insatisfaisante, décide de créer par lui-même un remplaçant digne de ce nom. Il fait alors advenir notre avenir tout tracé, ce couple diabolique : homme et machine à la fois, véritable superhéros des temps modernes.

C.-M.

C.

CLÉMENT CAMAR-MERCIER La Tentation artificielle

extraits de presse à propos du Roman de Jeanne et Nathan

Le Roman de Jeanne et Nathan, c’est Roméo et Juliette réécrit par un fan de Scorsese qui est aussi traducteur de Shakespeare. À chaque page, ce roman électrique est un festival de mots d’esprit, gages d’un talent exceptionnel. C’est quoi, un premier roman réussi ? C’est quand on se dit “waouh” à chaque chapitre et qu’on se met à retenir le nom de Camar-Mercier.

Le Figaro

Une apothéose.

C’est le grand roman de la rentrée.

France Inter, Le Masque et la Plume

Le Roman de Jeanne et Nathan donne l’impression de lire L’Écume des jours à l’envers. Au début règne le glauque et la souffrance, puis l’amour arrive et la lumière s’allume. On pense beaucoup à Boris Vian en lisant cette tragédie en trois actes (la dernière partie est un brutal retour à la réalité). Le livre se déploie en pétales étranges et luxuriants. En leur cœur, un poison toxique. La sève de notre époque malade, circulant dans ces pages comme un barbiturique.

Le Point

HÉLÈNE FRAPPAT

Nerona

Roman

La trajectoire incandescente d’une politicienne fasciste au coeur de l’Europe.

Certains voient en Donald Trump l’héritier d’un tyran romain. Quelle blague !

Soyons sérieux : le mal est déjà parmi nous et le grand incendie couve au cœur même de l’Europe.

Son nom : Nerona. Paranoïaque, autoritaire, climatosceptique, égérie de l’efficacité gouvernementale et pourfendeuse de toutes les déviances, la fondatrice et Prince (sic) du FEU (Force, Energie, Union) a tout pour plaire. La preuve : les citoyens l’ont portée au pouvoir. Viva Nerona !

Après s’être illustrée avec brio dans la tragédie moderne (Trois femmes disparaissent), Hélène

Frappat invente la sitcom fasciste, nous ouvrant les coulisses d’une dictature féminine en marche. Au programme : trahison, romance souverainiste, astrologie, matricide, combats de migrants télévisés et bien d’autres réjouissances.

Rions ensemble pendant qu’il est trop tard.

À PROPOS DE TROIS FEMMES DISPARAISSENT

Un des livres les plus intéressants de la rentrée. [...] Un livre fascinant. La construction est brillante.

Le livre prend une ampleur et une puissance qui m’a complétement convaincue.

Nelly Kaprièlian, France Inter, Le Masque et la Plume

À PROPOS DU MONT FUJI N’EXISTE PAS

C’est la porosité entre mémoire et imaginaire qui donne un charme troublant aux textes de l’écrivaine, un peu sorcière, un peu magicienne.

Monique Pétillon, Le Monde des livres

Avec ce roman, Hélène Frappat nous fait ressentir l’interdépendance de la fiction et de la réalité, faisant hommage à tous les personnages qui jalonnent nos vies et recèlent en eux des romans à écrire.

Page des libraires

LIBÉREZ LE FASCISTE ÉMIGRÉ EN VOUS

POINTS FORTS

► Un roman vaudou pour temps extrêmes, une expérience de littérature exutoire, un précis de décomposition du langage populiste.

► Un geste littéraire radical.

► Face à la propagation du populisme, l’humour et la littérature comme contre-feu.

► Un Néron au féminin et au présent.

► Une satire politique jubilatoire.

QUELQUES CHIFFRES

► Trois femmes disparaissent : + de 10 100 ex. (AS, 2023 + Babel, 2025)

► Lady Hunt  : + de 7 800 ex. (AS, 2013 + Babel, 2016)

L’AUTEURE

Diplômée de philosophie, romancière, critique de cinéma, Hélène Frappat a récemment publié Le Dernier Fleuve (2019), Le mont Fuji n’existe pas (2021) et Trois femmes disparaissent (2023), tous trois chez Actes Sud.

Durant l’été 2022, un cauchemar m’a hantée. Une créature despotique, surgie des Enfers mythologiques, imposait à l’univers sa loi folle. Je me trouvais alors en Italie, à la veille d’élections déterminantes pour l’Europe. Sur les murs de Rome, le visage d’une femme s’affichait : longue chevelure blonde décolorée, yeux bleus énormes exorbités, regard glacial démentant le sourire maquillé de rouge.

Giorgia

Rien de mieux que deux syllabes, un doux prénom de femme et de mère, pour humaniser un discours qui martèle la haine d’une partie de l’humanité, comme si l’humanité n’était pas à prendre, ou à laisser. Le 25 septembre 2022, Giorgia Meloni a été élue à la tête du gouvernement italien. Celle qui avait fait campagne en hurlant “Je m’appelle Giorgia ! Je suis une femme ! Je suis une mère ! Je suis chrétienne !”, a exigé par décret d’être désignée “Monsieur le Premier Ministre”, au masculin.

note d’intention

Quel livre écrire, quand les tyrans envahissent notre espace politique et mental ? Plongeant dans la vie et l’œuvre de “Giorgia”, un épisode m’a ensorcelée… À cinq ans, elle a allumé une bougie dans sa chambre, provoquant un incendie qui a détruit l’appartement familial ! À mes yeux de romancière, certains événements sont des signes. La destruction de la casa romaine fit surgir l’incendie de Rome par Néron, en 64…

Que l’Empereur eut, ou non, joué de la lyre tandis que Rome, qu’il avait incendiée, était réduite en cendres, la Giorgia réelle se métamorphosa aussitôt en ma fictionnelle Nerona, et mon livre en précis de décomposition du langage populiste, en “sitcom fasciste” où je fais revivre au féminin – c’est inédit – cet archétypal despote.

Durant l’écriture, l’histoire n’a cessé de s’accélérer, et la réalité de dépasser la/ma fiction. Mais dans le désespoir environnant, jamais la flammèche de la littérature ne faiblit, tel le contre-feu que j’ai sauvagement – et joyeusement – allumé ici.

[…] Je rappelle que la mission de mon Protocole de Rétention vise à renforcer l’accueil en matière migratoire, pour lutter contre la traite des êtres humains, qui est l’une des indignités de notre époque. Une indignité, et une injustice, qui n’ont pas ému les juges lorsqu’ils ont décidé, de manière absolument partisane, de suspendre mon Protocole ! Il n’empêche, malgré leur décision inique qui a abouti à la fermeture provisoire de notre Centre, nous sommes tous réunis ici ce soir… Ensemble dans l’adversité, qui ne signifie pas la défaite, vous le savez. Beaucoup de fake news ont circulé. Des fake news grotesques, transformant ce Centre destiné à l’accueil – quelle valeur plus humaine que l’hospitalité ? – en antichambre dantesque de l’enfer ! Ça fait toujours chic de brandir son Dante, ça impressionne, ça prouve au peuple vulgaire qu’on a des lettres… Ça, je dois leur reconnaître qu’ils ont des lettres, tous ces “humanistes” ultra-chic qui ont eu les moyens de faire des études hyper longues pendant que les gens normaux comme nous étaient déjà au travail… Par contre, en matière de connaissances historiques, va falloir qu’ils élargissent un peu

leurs références, nos “intellectuels”, parce que leur obsession des camps nazis, entre nous, ça va finir par lasser même les étudiants qui occupent les facs gauchistes au lieu de passer leurs exams ! Allons, un peu de sérieux, on n’est pas dans un film américain débile sur la Seconde Guerre mondiale ! Regardez autour de vous… Vous voyez quoi ? Un camp, enfin un Centre vide, ça c’est vrai. Enfin vide… Pas tout à fait ! Je veux rendre hommage ce soir à l’humanité des personnels qui ont transformé notre Centre, destiné à réguler les flux migratoires, en chenil qui accueille actuellement une trentaine… Huit ? Bref un chenil qui accueille déjà une dizaine de chiens errants potentiellement dangereux. Alors qu’on arrête de fantasmer sur la cruauté des personnels de ce Centre ! Grâce à votre dévouement, les chiens abandonnés par des maîtres barbares reprennent vie ici même, au lieu de traîner dans les rues en attaquant nos enfants ! Car c’est bien de ça qu’il s’agit, comme je l’ai expliqué devant notre Parlement : le Protocole de Rétention, en vérité, est un acte de réanimation !

LAURA ULONATI

J’étais roi à Jérusalem

Roman d’une ville et d’une vie librement inspiré de la vie de Wasif Jawhariyyeh, ni Palestinien ou Israélien mais vrai Hiérosolymitain ; le témoin d’un temps où chrétiens, juifs, musulmans se disaient tous des gens de Terre sainte, où vivre ensemble.

Musicien, employé de mairie, buveur, coureur, croyant incertain, Wasif est un joyau aux multiples facettes comme le siècle dernier savait en inventer. Un passé que l’on a préféré oublier. Dans une vieille ville qui ne ressemble en rien au cadastre étanche entre communautés imposé par la colonisation britannique, il tire des autres l’amour et l’amitié comme le vin, il nous montre la mixité d’une Jérusalem moderne, loin d’une archéologie qui la fige, de fantasmes qui l’enferment. À travers les mots d’un homme simple et non d’une personnalité de premier plan, la ville retrouve son soleil, sa poésie ; celle d’une civilisation ancienne avec sa compréhension de la nature humaine et de ses faiblesses. Jérusalem vit depuis trop longtemps pour traiter quiconque en ennemi, ou pire, en traître.

Elle penche sur Wasif son visage, son sourire qui vaut mille pardons.

Confiteor doux-amer d’un mauvais fils, d’un mauvais mari, d’un mauvais père, J’étais roi à Jérusalem raconte un homme qui rate mais qui joue. Avec son sens des arrangements et du compromis, au son du oud, Wasif fait revivre la voix de Jérusalem, ses saveurs, ses plus vives couleurs, avant qu’elle ne devienne césure, rupture, destin du monde. Une façon de restituer la complexité d’une époque, loin des postures et des leçons ; un kaléidoscope rendu dans un jeu de miroirs entre hier et aujourd’hui grâce à des intermèdes qui font découvrir au lecteur ce que sont devenus les lieux du récit. Une musique unique. Indissoluble de la présence au monde intense, rêveuse et allègre qui la soutient.

À PROPOS DE DOUBLE V

Comment ne pas chavirer devant une telle poésie ? Laura Ulonati n’a pas écrit un roman, elle en a écrit cent. Son livre est une élégie, une tragédie, un tableau sublime et cruel de Virginia Woolf et de Vanessa Bell. […] La particularité du livre tient à son écriture organique et à son audace […]

Alice Develey, Le Figaro

IL FAUT IMAGINER JÉRUSALEM HEUREUSE…

POINTS

FORTS

► Une ville d’hier et d’aujourd’hui.

► Un petit musicien à l’étoffe d’un grand personnage.

► Une écriture qui a le goût de la vie.

ACTUALITÉ

► Parution en juin de Double V en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

► Double V (2023) : + de 3 400 ex. en édition courante

► Dans tout le bleu (2021) : + de 2 100 ex. en édition courante

Un récit sous tensions servi par une écriture touchée par la grâce.

Élisabeth Barillé, Le Figaro Magazine

L’AUTEURE

Née en Italie, Laura Ulonati vit en France où elle écrit et enseigne la géographie. Après Une histoire italienne (Gallimard, 2019 ; prix Henri de Régnier de l’Académie Française 2020, finaliste du prix du Premier roman 2019), elle a publié chez Actes Sud Dans tout le bleu (2021) et Double V (2023).

Visuel provisoire

Comme pour beaucoup de spectateurs incrédules, le 7 octobre 2023, l’attaque du Hamas contre Israël a suspendu ma compréhension du réel ; une compréhension déjà fragile malgré des années de travail consacrées au projet d’un roman sur Jérusalem.

Que dire face à l’indignité de ceux incapables de reconnaître le caractère terroriste de l’événement ou face à la malhonnêteté de ceux qui en réduisent la signification à la seule histoire d’un antisémitisme millénaire ? Je voulais écrire sur des fous de Dieu ; j’ai perdu l’envie de parler d’eux. Le dégoût pour mon sujet s’est encore accentué le 13 octobre suivant en apprenant l’assassinat de Dominique Bernard. Ce jour-là, j’étais justement dans un lycée, invitée à échanger avec une classe autour de mon roman précédent. Cela me paraissait obscène, vain.

Le soir même, je décidai de m’inspirer des mémoires méconnues de Wasif Jawhariyyeh, musicien arabe, employé de mairie, buveur, coureur, chrétien incertain. Un homme-orchestre comme le

LAURA ULONATI J’étais roi à Jérusalem

note d’intention

siècle dernier savait en inventer, un joyau aux multiples facettes dont la vie a tiré des autres l’amour et la joie comme le vin. Un petit que j’ai voulu aussi grand que Romain Gary ou Khalil Gibran, conteurs capables de marcher dans les chaussures d’êtres différents, de les faire vivre comme s’il s’agissait d’eux-mêmes.

C’est en me mettant dans les pas de Wasif que j’ai finalement trouvé mon chemin vers Jérusalem, sa patrie où il était encore possible de faire ville ensemble. Un passé que les tenants d’une mémoire sélective aimeraient effacer et que mon livre voudrait partager. Des pages incapables de dépasser les antagonismes actuels mais qui pourraient peut-être se glisser dans les interstices entre les murs dressés, fissurer les cloisonnements de l’âme. Le sacré des romans, le seul que je comprends.

L. U.

LAURA ULONATI J’étais roi à Jérusalem extrait

On devrait pouvoir flâner, divaguer le pas léger. Pas la tête mitée de mythes. On devrait pouvoir fouler les idéologies, enjamber les valeurs, les normes, les règles. On devrait pouvoir avancer, tant qu’on a la chance d’une ville. Tant qu’on a l’animation des hôtels et des cafés, les éclats de voix des spectateurs sortant du cinéma, l’appel des klaxons sous les palmiers. Tant que ça peut durer. À vingt ans, c’est à cet endroit qu’on devrait se tenir, non où on a raison. Parce qu’à l’endroit où on a raison, on ne peut que défiler, marcher au pas ; rien de nouveau ne peut pousser. Rien de spontané. La terre est compacte, stérile. Solide comme une stèle. Sur le sol piétiné, on ne peut rejouer que des scènes déjà vues cent fois. Éculées.

KHOSRAW MANI

Rattraper l’horizon

Roman

Sous la tutelle de Don Quichotte et d’Huckleberry Finn, un roman d’émancipation habité par l’urgence de vivre, d’une enfance entravée dans la campagne afghane à la découverte des rues kabouliotes, de l’amour, de la liberté et des pouvoirs de la fiction.

Ce roman est une quête : celle du narrateur, enfant dans les années 1990 dans un petit village afghan, fils du mollah, le maître des lieux, qui se voit chassé de la demeure familiale par son père. S’ensuivent de longues années d’ennui hantées par la sécheresse, la famine, le manque d’horizon et les présences menaçantes – revêtant tour à tour un nouveau visage. Poussé par la nécessité et son ami l’Ingénieur – qui lui parle du Kaboul de sa jeunesse, lui fait découvrir la musique et la possibilité de l’amour et du désir –, il prend un matin le chemin de la capitale.

Là, jeune adulte, il va entrer dans le vrai monde : accompagné de deux jeunes “voyous” épris de littérature et de philosophie, il vit la ville dans toute son intensité, boit jusqu’à l’oubli, fréquente les bordels à la recherche d’un peu de tendresse, joue au carrom, discourt et tente de tenir éloignés les fantômes du passé. Mais “si les montagnes ne se croisent pas, les hommes si”. Et cette vie en plus grand risque un beau matin de s’effondrer.

Ce nouveau livre de Khosraw Mani, le premier qu’il écrit en langue française, est autant un témoignage bouleversant sur un pays qui disparaît peu à peu sous le poids de l’obscurantisme qu’un plaidoyer pour les pouvoirs de la fiction, la littérature comme choix politique, et le désir brûlant de vivre libre.

À PROPOS DE LA MORT ET SON FRÈRE

Un roman comme des shrapnels ou des éclats de grenade. [...] Voyage dans les territoires de la vie et de la mort.

Mathias Enard, La Salle des machines, France Culture

Une sensation troublante d’entrer de plain-pied dans les images d’actualité puis, grâce aux mots, d’aller bien au-delà. On y découvre un écrivain, c’est-à-dire quelqu’un qui, phrase après phrase, relie le passé et le présent, les morts et les vivants.

Lisbeth Khoutchoumoff Arman, Le Temps

PREMIER ROMAN

EN LANGUE FRANÇAISE

D’UN ÉCRIVAIN D’ORIGINE AFGHANE

POINTS FORTS

► Un premier roman écrit en français, dans une langue à la fois très littéraire et légèrement argotique, pour écrire ce que cela fait de grandir et se construire dans un pays traumatisé par la violence et les interdictions.

► Un narrateur à la recherche d’un être soi, traversé par le besoin impérieux de liberté.

► L’amour et l’amitié, la découverte de la littérature et plus généralement des plaisirs de la fiction, la fuite et le goût de l’aventure comme moteurs essentiels à la vie.

► Et au-delà du roman, un regard unique et précis sur l’Afghanistan.

L’AUTEUR

Né à Kaboul en 1987, Khosraw Mani a grandi en Afghanistan et vit à Paris depuis 2015. Outre le persan, il maîtrise également le français et l’anglais.

Visuel provisoire
Khosraw Mani
Rattraper l’horizon

Partir : voici un thème qui ne cesse de me fasciner. Il y a plus de soixante ans, mon père a fui sa famille, son foyer, son village, sa destinée, pour se rendre à Kaboul. Il y a connu la folie de la jeunesse et l’optimisme de l’âge adulte, avant de sombrer dans la mélancolie à l’aube de la vieillesse.

Cinquante ans plus tard, c’était à mon tour de fuir la capitale, ville qui n’était plus celle que le jeune campagnard avait connue, ni même celle que j’avais découverte au début du nouveau millénaire. J’ai donc dit non et je suis parti ; et en partant, j’ai rejoint les rangs de ceux que j’ai toujours admirés, autant dans la vie réelle que dans les livres : un certain hidalgo parcourant le monde à la recherche d’aventures ; un jeune homme désenchanté qui, quoique rongé par l’ennui, rêve de partir, fût-ce pour mourir en chemin ; ou bien un jeune vagabond qui songe à fuir la sivilisation, et qui, accompagné d’un esclave échappé, entreprend l’un des voyages les plus mémorables de l’histoire du roman.

KHOSRAW MANI

Rattraper l’horizon

note d’intention

Or, chaque non dit à la terre natale nous condamne à l’errance.

Bien que Kaboul ait pu l’apprivoiser, mon père a toujours eu la sagesse – et la prudence – de se souvenir du lieu d’où il venait : il s’en souvenait pour ne pas oublier qu’un bon matin, il lui avait dit je ne suis pas ton prisonnier et pris la clé des champs.

Mon exil à moi est de nature différente car, à en juger par ma présence sur cette terre qu’est la France ainsi que par ce roman, j’erre désormais non seulement dans un autre pays mais aussi dans une autre langue.

Tout ce que le narrateur de ce texte a en commun avec mon père et moi est son rejet du destin. En revanche, par son innocence, son indifférence ou encore sa témérité, il pourrait être le benjamin de cette fratrie idéale : Don Quichotte, Petchorine et Huckleberry Finn.

LOT DE 5 CARNETS - RENTRÉE LITTÉRAIRE –

VERSO - Visuel provisoire - RECTO

Office : 20/08/2025

9782330211585

Format : 10 x 19 cm

Nedjma Kacimi

DESTERIA ET LES DÉMINEURS

Couverture provisoire

250 pages / 140 x 205 mm

20 euros TTC

ISBN 978-2-38669-045-7

Au Mozambique, au moment du passage à l'an 2000, une malédiction semble sévir. Alors que des pluies diluviennes s'abattent sur le pays, des mines datant à la fois de la guerre d'indépendance et des guerres civiles successives ressurgissent sous l'effet des mouvements de terrain. Les victimes civiles se multiplient, au point que des espaces auparavant considérés comme sécurisés redeviennent dangereux. En parallèle, on suit la transformation du pays sous l'effet de l’arrivée de diasporas et d’industriels internationaux: des Sud-Africains blancs ayant fui l'apartheid se sont installés dans des villages clonés sur les leurs et vivent en autarcie. Ces hommes travaillent notamment sur de grands travaux, à l'image de l'hôtel Miramar, censés attirer une clientèle internationale fortunée. Les Chinois arrivent également en masse, pour exploiter les forêts pourtant protégées, au risque de détériorer un paysage unique. Car la corruption va bon train parmi les dirigeants en place et les industriels les plus implantés. Aussi, lorsque l'un de leurs proches meurt subitement en sautant sur une mine alors qu'il s'apprêtait à enterrer des documents compromettants, c'est tout ce système peu reluisant qui risque d'être révélé. Damasio, le chauffeur de cet homme, qui se retrouve en possession du coffre enfermant lesdits documents, est directement menacé. Sa mère, Desteria, va tout mettre en œuvre

pour le mettre hors de danger. Seront alors convoqués des modes de transaction traditionnels, mais également l'invocation d'esprits et de démons redoutés, les shetanis, la population locale étant convaincue que Desteria a acquis le pouvoir de les apaiser.

L'AUTRICE

Nedjma Kacimi est née en Algérie en 1969 d’une mère française et d’un père algérien. Après une enfance passée dans l’Ain, elle suit des études de philosophie à Paris. Titulaire d’un double master en littérature française et philosophie, elle a vécu et travaillé en Inde, au Mozambique et au Mali avant de s’installer à Zurich, en Suisse, où elle vit encore aujourd’hui. Son premier roman, Sensible, est paru aux éditions Cambourakis en 2021. Il a été récompensé par le prix de la Porte Dorée.

• Après le succès de Sensible (près de 4 000 exemplaires vendus), lauréat du prix de la Porte Dorée en 2022, un nouveau roman de Nedjma Kacimi.

• Un grand roman sur le Mozambique qui scrute ses vies les plus minuscules jusqu’aux intérêts des puissants, encore porteurs des effets de la colonisation.

• Une publication qui coïncide avec les 50 ans de l’indépendance du Mozambique.

• Un roman au plus prêt du terrain, qui pointe les effets de la mondialisation et de l’industrialisation, la corruption en place, les écarts de pauvreté et les défaillances du système de santé, dans un pays à l’histoire marquée par les guerres.

DESTERIA ET LES DÉMINEURS

Un nouveau roman par l'autrice de SENSIBLE :

« Il faut que je sois honnête, que je vous avoue que, régulièrement, dans mon métier, je fais des crises de foi. (…) Je lis des piles et des piles et tout d’un coup, je suis écœurée, il y a un livre de « trop ». Et la crise de foie se transforme souvent, mais alors va savoir pourquoi, en crise de foi : pourquoi je fais ce métier ? Quand est-ce que je vais retomber sur un truc bien ? Si ça se trouve : plus jamais ? (…) Ce qui est extrêmement rare en revanche, c’est quand la crise de foi s’arrête en en lisant un de plus. C’est rarissime. Et là, quand ça arrive, j’ai envie de me jeter aux pieds de l’auteur. trice, et de lui dire : merci, merci, si vous saviez, sans vous je ne serais pas là, vous m’avez sauvée, je vous suis redevable à vie, je vais dire à tout le monde de lire votre livre, etc. etc. C’est extrêmement rare et c’est ce qui m’est arrivé en lisant Sensible de Nedjma Kacimi. Une bouffée d’air qui sauve. Une pointe acérée qui réveille de la mauvaise torpeur, un désanesthésiant, une secouade qui ranime. Le pire, c’est qu’on ne savait même pas que l’on était endormi.e, mais le livre de Nedjma (j’ai envie de l’appeler Nedjma, par son prénom, comme une amie qu’elle serait devenue par son écriture), le livre de Nedjma, donc, met à jour cela aussi : cette dormance aussi dans laquelle on s’était évanoui.e, absenté.e. C’eut été tellement plus simple. Et pourtant dans ses mots : aucun reproche, aucune récrimination, pas de morale… un tour de force tout en douceur. C’est maintenant que j’ai envie d’arrêter de lire. Pour garder celui-là encore avec moi, dedans moi. Et le conseiller, le partager aussi. »

Librairie Les Modernes

« Documenté, brillant, aiguisé, tout autant que personnel, poétique et mû par une nécessité qui irradie chaque ligne, Sensible atteint son but : faire comprendre de manière argumentée les racines de l’injustice tout en donnant à ressentir son impact dans la chair et la psyché de ces enfants de deuxième et troisième générations. »

Le Courrier

« Un récit dans lequel [Nedjma Kacimi] remue notre passé colonial et nous met face à nos contradictions d'aujourd'hui. Un livre qui pose des mots sur des situations et met en lumière ce que l'on veut cacher. Un récit éclairant, percutant. »

Librairie LaFabrique

« Sensible, un premier livre percutant qui s'adresse autant aux jeunes de banlieues qu'à ceux qui les regardent de loin. Un ouvrage inclassable, construit de fragments, d'éclats de colère et aussi de rire, soulevé par l'indignation, nourri par l'expérience. »

Le Temps

« D’une écriture précise et puissante, c’est un texte indispensable. »

Librairie Les Mots retrouvés

« Violent, percutant et intelligent ! »

Librairie Un livre et une tasse de thé

« Nedjma Kacimi a elle aussi choisi d'assumer sa subjectivité dans son premier livre, le très percutant Sensible, hybridation d'essai et de récit au lyrisme irrévérencieux. »

L'Obs

« Dans une langue souvent drôle et percutante, [Nedjma Kacimi] n’évite aucun sujet douloureux. Toujours avec la volonté d’aller au plus près des blessures, pour mieux les panser. Un vrai bonheur. »

Librairie Atout Livre

En librairie le 20 août 2025

14 x 20,5 - 240 pages - 20 €

ISBN : 978-2-8126-2737-8

rayon / Littérature francophone mots clés / deuil - sœur - frère - oiseaux fraternité - chant - funérailles

L’envolé

Michèle Nevert

En convoquant les oiseaux, ceux que son frère sauvait, ceux qui toujours ont peuplé le ciel autour d’elle, Michèle Nevert fait revivre un enfant trop tôt disparu.

Lorsque son frère aîné succombe à l’âge de neuf ans après une chute accidentelle, Michèle Nevert en a elle-même sept. Elle n’est pas présente sur les lieux et n’assistera pas aux funérailles. Injonction lui est faite de ne jamais parler de lui. Une véritable amnésie enfouit tout de l’existence de ce garçon, de leurs années partagées, et des mois qui suivent la tragédie.

Dans ce récit qui remonte le temps, la sœur convoque les oiseaux, ceux que son frère sauvait, ceux qui toujours ont peuplé le ciel autour d’elle, ceux enfin qu’appelle le départ définitif d’un enfant. À leurs chants, elle tresse le sien. À leur beauté elle confie son chagrin.

L’Envolé est un cheminement à travers l’absence des souvenirs, la volonté de rendre à la vie, le temps d’un livre, celui qui éternellement restera un enfant. Bouleversant.

Née à Villefranche-de-Rouergue, Michèle Nevert a mené une carrière universitaire qui l’a conduite au Québec où elle vit depuis de longues années. Autrice de plusieurs essais sur le langage, elle publie ici un premier récit personnel.

• Un récit bouleversant sur un sujet qui malheureusement touche de près ou de loin la plupart d’entre nous : la mort d’un enfant.

• En associant à son récit de deuil la figure des oiseaux, Michèle Nevert touche à l’universel.

• Une langue simple et belle, empreinte d’évocations littéraires et poétiques. points forts

Michèle Nevert

Littérature française

Céline Minard TOVAANGAR

À travers ce roman démiurgique, Céline Minard nous livre une fable philosophique et écologique sur le réenchantement du monde.

LE LIVRE

En ouvrant les pages de Tovaangar, le lecteur se trouve plongé dans une version possible du monde d’après, à la fois terrible et envoûtante, où la civilisation humaine telle que nous la connaissons n’est plus, mais où ses vestiges demeurent, énigmatiques et insistants. Cet univers à la fois futuriste et archaïque où les règnes de la matière et du vivant s’enchevêtrent, où la Nature a repris ses droits, a ses propres lois, ses propres codes, son propre langage aussi, dont on devine qu’il est pour Céline Minard une subtile déconstruction du nôtre.

romancière campe un univers fascinant d’êtres hybrides et insolites. Elle place au cœur de l’œuvre la singulière « expédition » de trois de ces créatures menée par Amaryllis. Des déserts aux canyons, en passant par les forêts et les cours d’eau, en quête d’une énigmatique entité aquatique, ils découvriront une faune et une flore luxuriantes, mais aussi des êtres humanoïdes ayant tissé un lien inédit avec leur environnement.

POINTS FORTS

• Le retour très attendu de Céline Minard avec un roman magistral, où se trouvent explorés de nombreux motifs déjà présents dans ses œuvres maîtresses Le Dernier Monde et Faillir être flingué.

• Une narration envoûtante qui plonge le lecteur dans un futur où la nature, dans sa splendeur retrouvée, a repris possession du monde.

• L’exploration fascinante d’un monde réenchanté par un groupe de héros étranges et intrigants, arpentant des écosystèmes surgis des vestiges du passé, peuplés d’êtres posthumains, de végétaux et d’animaux, mais également d’entités cosmiques : la rivière et l’océan.

• Un roman à la croisée des genres, mêlant aventure, sciencefiction, fantasy et fable philosophique, dans une veine qui évoque aussi bien l’anticipation française que la littérature américaine, ou encore le dessin animé, le cinéma et le jeu vidéo.

20 août 2025

14  ×  20,5 cm

688 pages 22,00 €

ISBN :

Autour de ce qui reste d’une ville, Los Angeles, jamais nommée mais dont la géographie est omniprésente, dans la vallée de la rivière étriquée envahie par le béton qui y coule, la

L’AUTRICE

Portée par une écriture à la croisée des genres et à l’ampleur inégalée, Céline Minard offre ici son œuvre la plus ambitieuse. Visionnaire, ce roman au souffle épique et à la langue foisonnante nous emporte dans une aventure littéraire inouïe.

• Un voyage porté par une langue unique, marquée par l’inventivité et les néologismes, qui propose une aventure hors norme dans le langage.

• D’une actualité saisissante, ce roman interroge la civilisation contemporaine à travers des thématiques telles que la technologie et l’écologie, l’intelligence artificielle et les robots, l’exploitation des ressources, la colonisation et les hiérarchies entre formes de vie. Face à une crise planétaire imminente, il célèbre la pensée sauvage et l’infinie richesse du vivant.

Céline Minard a écrit notamment Le Dernier Monde (2007), Faillir être flingué (prix du Livre Inter 2014), Le Grand Jeu (2016) et Plasmas (2021, Grand Prix de l’Imaginaire).

Elle est saluée comme une voix majeure de la littérature française contemporaine.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Faillir être flingué (poche + GF) : 105 000 exemplaires

• Le Dernier Monde (poche + GF) : 15 000 exemplaires

• Le Grand Jeu (poche + GF) : 35 000 exemplaires

Littérature française

Laurent Nunez

TOUT IRA BIEN

« Le problème avec mes proches, ce sont leurs solutions. »

LE LIVRE

Laurent Nunez nous plonge dans l’intimité d’une famille aussi attachante qu’extravagante, où

chacun développe son propre arsenal contre les caprices du destin : l’oncle cherche à déchiffrer les secrets du Loto, le cousin part en quête des plus étranges reliques, la tante se fait experte dans l’interprétation des songes…

Dans cette famille ballottée entre le Maroc, l’Espagne et la France, quelles autres armes inventer pour conjurer le sort ? Rituels domestiques, figurines païennes, formules magiques, recettes traditionnelles et plantes aux vertus ésotériques peuplent ce roman unique en son genre.

L’AUTEUR

20 août 2025

14  ×  20,5 cm

256 pages 19,50 €

ISBN :

Entre dérision et mélancolie, Laurent Nunez transforme ces drôles de superstitions en une réflexion sur la pensée magique, et sur notre besoin irrépressible de contrôler l’incontrôlable. Mais quand son père tombe malade, ces protections suffiront-elles face à la plus grande épreuve ?

À travers ce récit à la fois espiègle et déchirant, Laurent Nunez touche à l’universel : qui n’a jamais croisé les doigts ou touché du bois, avant un moment décisif ? Cette chronique familiale nous rappelle que derrière nos petits rituels quotidiens se cache notre désir le plus humain : croire que tout ira bien.

POINTS FORTS

• La saga familiale la plus délicieusement superstitieuse du moment. Et si la véritable magie résidait dans les liens qui nous unissent ?

• Un voyage fort en émotions, du Maroc à la France, de l’enfance au deuil.

• Une galerie de personnages inoubliables et fantasques.

• Un regard tendre et lucide sur ces rituels qui nous permettent de tenir debout.

• L’histoire universelle de notre besoin d’inventer du sens et des histoires face aux coups du sort.

• Une écriture vive qui transforme les larmes en éclats de rire.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée du poche du Mode avion.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Le Mode avion GF : 4 000 exemplaires

• L’Énigme des premières phrases : 4 500 exemplaires

• Les Récidivistes : 2 000 exemplaires

Laurent Nunez a été professeur de lettres, critique littéraire et rédacteur en chef du Magazine littéraire. Il est désormais éditeur. Il a écrit plusieurs ouvrages sur le pouvoir de la littérature, notamment Les Récidivistes (Champ Vallon, 2008 ; Rivages poche, 2014), L’Énigme des premières phrases (Grasset, 2017) et Il nous faudrait des mots nouveaux (Éditions du Cerf, 2018), ainsi que le roman Le Mode avion (Actes Sud, 2021 ; Rivages poche, 2025).

Littérature française

Melvin Mélissa UNE PIEUVRE AU PLAFOND

Punk, queer et sexy : un roman médusant !

LE LIVRE

Parmi les « déglingués » des Hauts-de-France, Sibylle et Simon mènent une vie marginale, faite d’art et d’excès. Lorsqu’ils rencontrent Haroun, leur couple prend un nouvel essor.

Car ce qui pouvait être une simple aventure deviendra une relation passionnée. Et Sibylle et Simon trouveront la force d’affronter leur passé.

Ils se confronteront aux prédateurs sexuels

L’AUTRICE

qui ont détruit leur jeunesse et entameront un parcours de sevrage et de guérison. Avec cette fresque sociale percutante, portrait de survivants qui s’affranchissent, Melvin Mélissa signe un premier roman d’une puissance rare. Son écriture lyrique et crue explore avec tendresse les abîmes de la dépendance et l’ivresse de l’amour.

POINTS FORTS

• Dans la lignée de Virginie Despentes, Paul Preciado ou encore Kæ Tempest, une voix puissante et progressiste pour raconter le monde contemporain.

• Des quartiers populaires de Lille aux galeries branchées d’Amsterdam, en passant par les côtes de la Manche, une fresque sociale qui explore le monde marginal des laissés pour compte.

• Sibylle, Simon et Haroun : trois personnages touchants, qui ne se laissent pas définir par leur sexualité ou leur genre et qui choisissent la liberté d’aimer au défi des normes dominantes.

• Ce roman affronte avec pertinence le thème des violences sexuelles et incestueuses pour poser la question du traumatisme et de la réparation des victimes.

20 août 2025

14  ×  20,5 cm

256 pages 20,00 €

ISBN :

Melvin Mélissa est née en 1995 et vit dans le nord de la France. Elle a publié des poèmes dans la revue Nuovo Contrappunto dès l’âge de 17 ans. Ses projets littéraires mêlent fresques sociales de l’addiction et représentations LGBT+. Très engagée sur ces sujets, elle a à cœur d’écrire des histoires justes, en dehors de tout préjugé. Une pieuvre au plafond est son premier roman.

• Un regard réaliste, lucide et documenté sur la dépendance aux drogues, leurs ravages, mais aussi sur la réhabilitation des toxicomanes.

• Une ode à la puissance de l’art et de l’amour, deux forces de vies qui permettent aux personnages d’entamer un chemin de résilience.

• Un roman habité par la musique rock et punk, qui scande chaque chapitre et en imprègne l’écriture par son esthétique, telle une véritable bande sonore.

PETITE ROBE NOIRE & COLLIER DE PERLES

Traduit de l’anglais (Canada) par Céline Leroy

160 pages

140 x 205 mm

20 €

ISBN 978-2-38669-043-3

Depuis qu’elle a croisé la route du mystérieux Coenraad, la vie de celle qui se fait désormais appeler Lola Montez a pris une autre saveur, plus piquante : celle de l’aventure. Grâce à un code d’une diabolique simplicité, Lola et son amant peuvent se retrouver en toute impunité n’importe où, à Hong Kong, Tikal, Marseille ou Chicago. Mais quand il finit par lui donner rendez-vous à Toronto, la ville où elle réside, Lola bascule la tête la première dans son passé. En arpentant les rues de son enfance, elle glisse ses souliers dans les pas de la petite fille qu’elle a été, mais aussi des femmes de sa famille, hantées par la mémoire de la Shoah. Détour après détour, Lola remonte la piste de ses blessures, pour sonder ce que, au fond, elle cherche depuis toujours : son propre désir.

Dans ce roman traduit pour la toute première fois en français, Helen Weinzweig décortique avec humour la mécanique du sentiment amoureux, tout en étrillant la société patriarcale et les rôles assignés aux femmes. Qu’il s’agisse de l’épouse, de la mère ou de la maîtresse, toutes sont tenues à la discrétion. C’est précisément contre ces silences qu’Helen Weinzweig écrit, faisant entrer dans l’histoire le récit bouleversant d’une illustre inconnue, devenu depuis un classique de la littérature nord-américaine.

« Si je ne savais pas que j’étais à la recherche d’un tel roman le trouver fut pour moi une révélation. »

The Paris Review

L’AUTRICE

Née Helen Tenenbaum à Zurich en 1915 de parents polonais, Helen Weinzweig émigre à Toronto à l’âge de neuf ans, avec sa mère. En 1940, elle épouse le compositeur canadien John Weinzweig, avant de consacrer une grande partie des trois décennies suivantes à l’éducation de leurs deux fils et à la carrière de son époux. Son premier roman, Passing Ceremony (non traduit en français), paraît en 1973, suivi quelques années plus tard de Petite robe noire & collier de perles qui remporte, après sa sortie en 1980, le prix de la ville de Toronto. Weinzweig est également l’autrice d’un recueil de nouvelles, de plusieurs pièces de théâtre et de fictions radiophoniques. Elle est décédée à Toronto, sa ville d’adoption, en 2010.

« Il y a quelque chose d’admirablement opiniâtre dans le refus de Weinzweig de nous offrir un roman qui soit pleinement le récit d’un empouvoirement, celui d’une libération, d’un modèle – comme si faire exister une héroïne faillible était en soi un acte de résistance. »

The New York Times

littérature canadienne, qui fait partie outre-Atlantique des classiques féministes.

• Un roman d’une très grande tenue littéraire, fascinant par sa précision et sa maîtrise de la langue, mais aussi troublant en raison de l’humour mordant qui se dégage de ses pages.

• Une analyse d’une grande actualité sur l’expérience du trauma, et notamment ce qu’on appelle désormais la mémoire traumatique.

Littérature étrangère

Traduit de l’espagnol (Argentine) par Maïra Muchnik

Leila Guerriero L’APPEL

Histoire d’une femme argentine

« Dans cent ans, on parlera encore de ce tour de force de Leila Guerriero », Samantha Schweblin

LE LIVRE

En 2021, Leila Guerriero lit dans le journal Pagina 12 une brève évocation de l’histoire de Silvia Labayru, plaignante au premier procès pour violences sexuelles commis à l’ESMA, le plus grand centre de torture de Buenos Aires durant la dictature argentine des années 1970. Jeune femme rebelle et beauté fatale, Silvia y est séquestrée en 1975. Elle a 20 ans, elle fait partie du groupe armé Montoneros, et elle est enceinte. Elle accouche en prison, avant de devenir le trophée de l’un des commandants. Libérée deux ans plus tard, après un appel

téléphonique qui lui sauve la vie, elle s’exile en Espagne, où ses anciens compagnons de lutte lui tourneront le dos, tout survivant de l’ESMA étant soupçonné d’avoir trahi. Quarante années durant, elle a refusé de raconter son expérience par peur d’être incomprise. Avant d’accorder sa confiance à Leila Guerriero. Ce livre est un portrait, un dialogue, un testament, une descente aux enfers dans un pays qui se penche à nouveau vers l’abîme aujourd’hui.

POINTS FORTS

• L’Appel confirme la place unique de Leila Guerriero dans le journalisme narratif. Elle en invente ici une nouvelle forme, le dialogue au long cours, après deux ans d’entretiens avec Silvia, ses proches et ses ennemis.

• Une exploration des mécanismes de survie à travers l’affection, le désir, l’humour, la liberté d’esprit.

• Des thèmes forts : le consentement, quand il est l’instrument de la survie, le souvenir et son interprétation, les idéaux et leurs nuances, l’engagement et ses limites, la probité et ses chemins de traverse.

• Leila Guerriero touche au plus intime de la condition humaine, à travers une réalité d’une éternelle actualité : les violences faites aux femmes partout où la dictature et la guerre sévissent.

• Un texte à la construction magistrale, porté par un rigoureux souci de précision et d’honnêteté.

ACTUALITÉ

• En Espagne, L’Appel est en tête des ventes plus d’un an après sa parution. Lauréat de nombreux prix (dont le Premio Zenda et le Premio Konex), il a été élu Meilleur livre de l’année par El Periódico, El País et la prestigieuse Paris Review.

• En cours de traduction dans 10 langues. Droits d’adaptation cinéma achetés par Pedro Almodóvar.

ON EN PARLE

• « La lecture la plus importante que j’ai faite cette année.. Une déflagration dans le monde hispanophone, mais surtout un très grand livre », Neige Sinno

20 août 2025

14  ×  20,5 cm

440 pages 23,00 €

ISBN :

Leila Guerriero est née à Junín, dans la province de Buenos Aires, en 1967. Auteure de plusieurs livres, chroniques, reportages et portraits, elle écrit entre autres dans La Nación, Pagina 12 et El País. Son premier texte, Les Suicidés du bout du monde, paru en 2005 en Argentine (en 2021 chez Rivages), l’a imposée comme une figure majeure du journalisme narratif, dans la lignée de Rodolfo Walsh. Parus aussi aux éditions Rivages L’Autre Guerre (2023) et Le Fantôme de Truman Capote (2024).

• « Je ne pensais pas qu’il était possible qu’une histoire si contemporaine, si politique, soit imprégnée de l’intensité d’un thriller et d’une telle force poétique.», Samantha Schweblin

• « Leila Guerriero a écrit son De sang froid ou plutôt ‘De sang chaud’ », Rodrigo Fresán

• « L’envie est le seul péché mortel que je ne cultive pas, mais je crois en reconnaître quelques traces dans l’admiration que je porte à Leila... L’Appel est sûrement son meilleur texte. », Sergio del Molino

L’AUTRICE

NANCY HUSTON Les Indicibles

Faiblesse des hommes, force des femmes

Essai

Treize ans après Reflets dans un œil d’homme, Nancy Huston approfondit sa réflexion sur la différence des sexes dans un essai stimulant et incisif, mêlant expérience personnelle – de jeune femme, de mère, et aujourd’hui de grand-mère – et références littéraires et scientifiques, pour nous donner des pistes de “réconciliation”.

“Nier les différences entre les sexes nous empêche de comprendre les catastrophes qui nous pendent au nez, et donc de faire ce qu’il faut pour les éviter”

Cette certitude se situe au centre de l’œuvre de Nancy Huston qui déplore et interroge le refus de certains d’admettre nos ressemblances avec nos cousins les grands singes. Ainsi va-t-elle revisiter les écrits de ses contemporains mais aussi les textes fondateurs de sa pensée, et porter dans ce livre son analyse encore plus loin en la confrontant à l’actualité terrifiante de notre époque.

“Entre l’utérus et le pénis, quel est celui qui tire et n’en fait qu’à sa tête quand l’autre a besoin de douceur et de temps pour, selon l’histoire et les choix des femmes, donner la vie ?”

“NIER LES DIFFÉRENCES ENTRE LES SEXES NOUS EMPÊCHE DE COMPRENDRE LES CATASTROPHES QUI NOUS PENDENT AU NEZ, ET DONC DE FAIRE CE QU’IL FAUT POUR LES ÉVITER.”

POINTS FORTS

► Un livre court, percutant, extrêmement documenté, qui se loge au cœur de la pensée de Nancy Huston. Au fil des années et de l’actualité, entre l’histoire et le destin, l’auteure sonde avec virtuosité et sans concession la fragile conscience du monde.

ACTUALITÉS

► Paraît simultanément à ce livre un recueil de textes choisis intitulé Enragée, engagée dans lequel le lecteur retrouvera une sélection d’articles écrits pour la presse, mais aussi des préfaces, des mooks ou conférences. Toujours percutants, souvent clivants, ces textes ont été écrits entre 2004 et 2025.

QUELQUES CHIFFRES

► Reflets dans un œil d’homme : + de 75 800 ex. (AS, 2012 + Babel, 2013)

SEPTEMBRE 2025

10 × 19 CM

192 PAGES

18,50 € ENV.

978-2-330-20922-3

C’est, dit l’auteure “Le premier des grands indicibles dont je voudrais parler dans ce livre ; bon nombre d’autres, que j’évoquerai au fur et à mesure (ceux qui entourent la guerre, la prostitution, la pornographie ou le viol), découlent en réalité de celui-ci.”

L’homme et la femme ne se ressemblent pas. Il est grand temps pour eux d’apprendre à conjuguer et à partager leurs capacités naturelles, que les femmes cessent de vouloir – ou de penser devoir – être aussi fortes que les hommes tant leur puissance se situe dans l’autrement et le différent : Pendant que les gender fluid égrènent leurs cinquante nuances de me, dit Nancy Huston, les mâles dominants continuent de mettre la planète à feu et à sang.

L’AUTEURE

Née à Calgary au Canada, Nancy Huston vit à Paris. Elle est l’auteure de nombreux romans et récits publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels

Instrument des ténèbres (1996, prix Goncourt des Lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998, grand prix du Livre Inter) et Lignes de faille (2006, prix Femina).

Visuel provisoire
© Javier Belloso et Pablo Estévez

Écrit pendant une courte retraite hivernale dans la ville d’Arles, ce petit essai se préparait dans ma tête et mon cœur depuis longtemps.

Oui : voilà une quinzaine d’années, depuis ma découverte tardive de Darwin, que je déplore la tendance, chez tant d’intellectuels et artistes européens et nord-américains, à discourir sur la sexualité et les différences sexuelles sans tenir compte de la science.

Tout au long du livre, je fais appel à ma propre expérience de garçon manqué, de mère récalcitrante et d’écrivaine forcenée, pour souligner l’importance de la nuance et la beauté des paradoxes. Je ne pense pas qu’on puisse me soupçonner d’être contre l’égalité des sexes, ni de défendre les seuls choix traditionnels en matière d’érotisme et de parentalité. En revanche, je cite de nombreux textes scientifiques et littéraires pour m’inscrire en faux contre l’idéologie dominante de notre époque.

NANCY HUSTON Les Indicibles

note d’intention

La sexualité de tous les animaux (y compris Homo sapiens, qui fait partie des grands singes) a pour but la reproduction, même si on peut s’en servir pour mille autre choses ; or hommes et femmes ne se reproduisent pas de la même manière et ont développé des talents souvent différents pour contribuer à leur survie et à celle de leur progéniture. Ainsi, tandis qu’endormis par ce que j’appelle “la berceuse multisexe”, nos idéologues et créateurs déclinent leurs cinquante nuances de ME, les mâles dominants, soutenues par des millions de femmes dans leur pays respectifs, continuent de mettre la planète à feu et à sang.

N. H.

“Diversement retravaillée par toutes les sociétés humaines, exacerbée et traduite en oppression par tous les patriarcats, la différence des sexes n’est pas exclusivement une affaire de construction culturelle. Si les femmes ont été infériorisées, c’est que notre animalité était plus flagrante que celle des hommes en raison de notre rôle respectif dans la reproduction.”

NANCY HUSTON Les Indicibles

Faiblesse des hommes, force des femmes

À PROPOS DE REFLETS DANS UN ŒIL D’HOMME

Un essai vif, fin, passionnant, nourri de références magistrales, superbement écrit. Ce livre est admirable, il fera date.

Delphine Peras, Lire

L’auteure de ce livre n’hésite pas à balayer le politiquement correct, pas question pour elle de baisser les bras devant le sexisme.

Page des Libraires

Nancy Huston, Les Indicibles

Une réflexion sur la différence entre les sexes, stimulante et incisive. . .

Publicité Influence

Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Monde, Libération, Transfuge

- Titre intégré dans une campagne (print et/ou digital)

« Rentrée Littéraire des éditions Actes Sud » : Groupe M Publicité (Le Monde, L’Obs, Télérama), Le Figaro, Le Point, Libération, Transfuge, Lire.

A noter

Nancy Huston propose une double actualité avec la sortie d’un essai et d’un recueil de chroniques/papiers/articles qu’elle qualifie comme le dernier de sa carrière, et qui regroupe des textes publiés entre 2000 et 2025. Son essai Les Indicibles vient théoriser sa pensée de toujours, celle de distinguer le genre féminin du masculin, reconnaître les différences biologiques pour mieux appréhender les relations entre tous les êtres humains, à l’ère du virilisme et masculinisme prôné par des figures à la Trump.

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

- Des posts + bannières sur tous les réseaux sociaux

- Un jeu-concours sur Instagram avant l’été

- Des campagnes de sponsoring ciblées (réseaux sociaux, Google, YouTube)

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Production de deux vidéos pour tous les auteurs (interview + lecture d’un extrait)

- Un mini-site spécial rentrée littéraire + annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google

- Une newsletter grand public dédiée en août (pour les parutions d’août) et une mise en avant des nouveautés de septembre (dans la NL de septembre)

- Babelio : un emailing dédié à la rentrée littéraire envoyé à toute leur base

- Actualitté : opération avant-critiques de la rentrée littéraire

Une action spécifique sur le livre de Nancy Huston :

- Posts spécifiques sur les réseaux sociaux

- Collaboration avec une influenceuse (à confirmer, car tirage – 2000 ex)

Presse

• Quotidiens : Le Monde – Le Figaro – Libération - La Croix

• Hebdos : L’Express – L’Obs – La Vie - Télérama

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Avantages –Marie Claire – Marie France – Biba – Prima – Harper’s Bazaar – Vogue – Version femina

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Livres Hebdo –Transfuge - Psychologie Magazine – Philosophie magazine - Flow

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord – Nice Matin

• Belgique : Elle Belgique – Gaël Belgique – Focus Vif –L’Echo – La Libre Belgique – Le Soir

• Suisse : Le Temps- Le Nouvelliste Suisse – Le Matin dimanche

• Audiovisuel : Arte 28 minutes – France Inter Le Masque et la Plume – France culture les Midis ou Marie Richeux

• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

Visuel provisoire

NANCY HUSTON

Enragée, engagée

Textes choisis 2000-2025

Recueil

Toujours percutant, souvent clivant : un recueil de textes de Nancy Huston publiés dans la presse (mooks, magazines, journaux), en préface d’ouvrages ou lus lors de conférences, entre 2000 et 2025

“Venant après Désirs et réalités (1995), Âmes et corps (2004), Carnets de l’incarnation (2016) et Je suis parce que nous sommes (2020), Enragée, engagée est donc très probablement mon dernier recueil et peut-être mon dernier livre tout court, même si j’espère écrire encore un ou deux brefs romans – très supérieurs et de loin, cela va sans dire, à tout ce qu’ai publié jusqu’ici ! Tout en étant consciente que les gens lisent de moins en moins de livres en général et de moins en moins les miens en particulier, j’ai tenu à faire celui-ci car plus le temps passe, plus je suis en colère et il m’a semblé utile de partager cette colère avec celles et ceux qui (me) lisent encore !”

DES

TEXTES QUI CONTINUENT DE M’IMPORTER… ET DE ME PORTER POINTS FORTS

► Revenant sur les thèmes de prédilection nourrissant son œuvre d’essayiste et de romancière et couvrant un quart de siècle, une quarantaine de textes dans lesquels Nancy Huston partage ses enthousiasmes (pour les œuvres d’Anne Enright, Jane Lazarre etc.) et ses colères (lettre au Pape François), rend hommage (à Tom Tirabosco, Ousmane Sow, Goran Tunstrom) ou nous invite à porter un regard critique sur les autres et nous-mêmes.

► Des textes qui portent une date, s’inscrivent dans l’Histoire, racontent l’histoire qui fut celle de Nancy Huston, celle qui fut la nôtre – et nous aident à ne pas oublier.

ACTUALITÉ

SEPTEMBRE 2025

14 X 21,5 CM

304 PAGES

22€ ENV.

978-2-330-21008-3 9:HSMDNA=WVUU]X:

Articulé autour de trois axes (“Comprendre le corps”, “Façonner le soi” et “Changer le monde”) et composé de textes publiés entre 2000 et 2025, le nouvel essai de Nancy Huston revient sur les thèmes de prédilection de l’auteure (création et procréation, violence masculine, identité, exil, guerre, prostitution) et s’aventure sur des sentiers inédits, plus ouvertement “politiques” (changement climatique, extractivisme, pauvreté, migrations, terreur, prison). À travers ces écrits se déploie une pensée singulière/à contre-courant et se dessine le portrait kaléidoscopique d’une artiste/d’une femme enragée et engagée ayant trouvé en l’écriture “une façon de supporter le monde”.

À PROPOS DE L’INCARNATION

L’implication de l’auteur dans ses écrits est constante, même lorsqu’elle les destine à des conférences ou à des revues, même lorsqu’ils s’ancrent dans l’œuvre d’Annie Leclerc, de Diane Arbus ou de Glenn Gould. Elle la manifeste plus clairement dans Carnets de l’incarnation en y introduisant des extraits de son journal : l’engagement passe par le risque de la parole sur soi, par un récit très personnel et à rebours de la pensée dominante des états par lesquels elle est passée au lendemain du 11 Septembre, ou par l’affirmation à la première personne des dangers courus par l’humanité, “à l’orée de l’inconnu” d’un monde sans spiritualité ou “la vie matérielle est la seule vie.”

Aliette Armel, Le Magazine Littéraire

► Parution simultanée de l’essai intitulé Les Indicibles.

L’AUTEURE

Née à Calgary au Canada, Nancy

Huston vit à Paris. Elle est l’auteure de nombreux romans et récits publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels

Instrument des ténèbres (1996 ; prix Goncourt des Lycéens et prix du Livre Inter), L’Empreinte de l’ange (1998 ; grand prix du Livre Inter) et Lignes de faille (2006 ; prix Femina).

Ce livre ira rejoindre les autres que j’ai écrits, et que d’autres ont écrits, sur les étagères des bibliothèques, dans les poubelles et dans le cœur de quelques lectrices et lecteurs. Il changera le monde par le simple fait qu’il existe, de façon aussi simple et indubitable qu’une fleur... un oiseau... une symphonie... ou une bombe. Avec Romain Gary, je pense que l’inhumain fait

NANCY HUSTON Enragée, engagée

partie de l’humain – qu’aucune beauté ne viendra sauver le monde, qu’aucune sagesse n’empêchera l’injustice, l’oppression, la guerre et la torture de se poursuivre jusqu’à l’extinction de notre espèce. Mais je pense aussi, avec James Baldwin, que cela vaudra toujours le coup de lutter contre.

MARIN FOUQUÉ SAMIRA NEGROUCHE

Pente raide

Un dialogue littéraire plus que jamais nécessaire, dans lequel les langues – et les mémoires – se reconnaissent, se cognent, se lient – s’imprègnent l’une de l’autre. Et dessinent la cartographie des traces laissées dans l’intime par le passé colonial sur les deux rives de la Méditerranée.

Printemps 2024, soixante-dix ans après 1954. Une rue en pente au cœur d’une ville méditerranéenne. Au bout, il y a la mer. Et sous le soleil qui écrase tout, deux corps qui vont à la rencontre l’un de l’autre. Lui a son couteau bien serré entre ses doigts dans sa poche, et le silence en héritage. À elle le poids du passé et la colère rentrée. Pourtant, ils vont se parler, esquisser d’abord quelques mots, apprendre à se connaître, et ne plus jamais se taire.

Alors, peu à peu, leur dialogue devient le champ ouvert à toutes les voix, se peuple des fantômes, de l’Arabe de Camus aux mots encore vibrants de Jean Sénac. En s’apprivoisant, Marin Fouqué et Samira Negrouche creusent le sillon de la langue, auscultent les non-dits, questionnent la culpabilité et le cercle infernal de la violence. Se racontent la France et l’Algérie, le lien indéfectible entre nos deux pays. Et tentent d’ouvrir une brèche, une voie pour un avenir post-colonial qu’ils espèrent, un jour, tendu vers une vision plus juste, plus franche, plus courageuse. Où le langage serait le lieu d’une possible réconciliation avec l’autre, avec soi.

D’abord on s’est parlé, ça a pris du temps. Il y a eu une étape d’inquiétude, de petite peur : est-ce que je suis au bon endroit, est-ce que c’est la bonne personne, la bonne génération, la bonne écriture, une langue avec laquelle je peux dialoguer ? Il y a des moments où tu te dis que c’est pas anodin. C’est la guerre d’Algérie, la colonisation, des sujets très inflammables, on a envie de se questionner là-dessus, d’avancer avec ces questions. Et à d’autres moments on se dit : mais pourquoi je me torture avec ça ?

Samira Negrouche au micro de Norah Benarrosh Orsoni dans l’émission L’Expérience, sur France Culture, consacrée à leur rencontre. À écouter ici

POINTS FORTS

► Un texte éminemment politique, dans un contexte de relations tendues entre la France et l’Algérie, pour tenter de comprendre la fragilité du lien, la difficulté que nous avons à nous entendre.

► Un dialogue à la puissance poétique percutante, où les écritures des auteurs se découvrent, s’apprivoisent et finissent par se mêler, à trouver un terrain d’entente pour dire d’une seule voix l’essentiel : la rencontre.

► Ce texte est aussi écrit pour la performance sur scène, et donnera lieu à des représentations au printemps 2026.

LES AUTEURS

Née en 1980 à Alger, Samira Negrouche fut d’abord médecin avant de se consacrer à l’écriture et à la traduction. Reconnue dans le monde entier pour le travail qu’elle mène depuis plus de vingt ans, elle a été nommée Chevalière des Arts et des Lettres en 2024. Elle sera l’invitée de l’université américaine Yale pour le semestre d’automne 2025. Les éditions Barzakh ont récemment publié son anthologie 2001-2021, intitulée J’habite en mouvement.

Né en 1991 en Seine-et-Marne, Marin Fouqué est romancier, poète et performeur. Ses deux premiers romans, 77 et G. A. V. ont été publiés par Actes Sud. On lui doit également un texte de non-fiction, À la terre, paru en 2023 aux éditions XXIbis. Il sera résident de la Villa Médicis, promotion 2025-2026.

Visuel provisoire

MARIN FOUQUÉ & SAMIRA NEGROUCHE

Pente raide

note d’intention

D’abord, on n’avait rien à se dire. Disons qu’entre nous, il y avait trop d’écarts, trop de préjugés. Elle faisait du tai-chi, lui de la boxe. Elle marchait très vite, lui trop lentement. Elle venait de la montagne, lui d’une platitude. Elle aimait sentir le sang qui pulse, lui regarder les hommes tomber. Et puis ce truc de distance, ce truc qui sépare, ce truc tout noir et sombre quand vient la nuit et qu’on appelle plus communément la mer Méditerranée.

Un truc qui dit que les préjugés, c’est peut-être déjà un début d’histoire. Qui dit que le temps passe, que les malentendus se creusent, que bientôt les mots viendront à manquer. Qu’il ne faut pas que la langue échoue. Alors pour écrire vraiment ensemble, on a dû beaucoup se regarder. Se donner la confiance. Se flairer l’écriture. On a dû s’inventer maladroite, se dire acharné ; éprouver l’injustice autant que l’écartèlement ; soupeser les impacts autant que les empreintes, sentir la distance mais aussi quand on se touche. Et surtout, surtout s’assurer d’être bien équipés. D’avoir bien harnaché sur son dos le paquetage parce que la pente est longue comme le poids est immense. C’est celui des non-dits, celui du silence. Celui des tortures et de tout ce qu’on étouffe. Parce que la pente est risquée mais il faut bien la prendre, quitte à se prendre l’éboulis. Oui, assumer l’avalanche des mots qu’on peut plus rattraper ; d’un côté l’Algérie et de l’autre la France, parce qu’il faut les nommer. On en peut plus de faire semblant. Alors voilà, on n’était pas censés avoir quelque chose à se dire mais on l’a fait. Et c’est nous-même qu’on a boxé. On a accepté les maladresses et les effondrements mais on n’a pas fait semblant. Parce qu’il faut au moins ça, et encore beaucoup plus, pour faire un Nous qui parle. Parce que c’est la page qui décide quand tout ça va se tourner, et comment ça va se tourner. Et parce qu’on en peut plus de tout ce qui tombe, se fracasse et se noie – des deux côtés de la Méditerranée.

M. F. et S. N.

BERNARD BOURRIT

Visuel provisoire

Détruire tout

Récit

C’est l’histoire d’un féminicide en Suisse dans les années 1960. L’histoire d’un dénommé Alain qui tue sa petite amie, Carmen. Mais Détruire tout n’est pas le simple récit de ce drame : c’est avant tout une immersion totale dans “l’air du temps”, un air qu’il nous faut respirer molécule après molécule si nous voulons comprendre comment on en est arrivé là. Pris en tenaille entre deux aspirations : explorer minutieusement les circonstances ayant conduit à ce meurtre et ne pas faire du coupable le simple jouet de forces extérieures, l’auteur ne cesse de sonder les existences d’Alain et Carmen, leur monde intime et social, leurs aspirations, s’en approchant au plus près afin de mesurer la distance qui sépare Alain-l’homme de Alain-l’assassin, mais aussi la distance, trop vite franchie de tous temps, entre compréhension et justification.

Comment en vient-on à voler des explosifs pour tuer la femme “qu’on aime” – et à n’écoper que de sept ans de prison ? Anatomie raisonnée d’un prétendu “crime passionnel”, le récit de Bourrit nous entraîne dans une enquête fascinante, portée par une écriture totalement inédite, qui fait du tâtonnement une méthode haletante, de la réflexion un vertige nécessaire et de l’analyse un risque indispensable.

Progressant par courts paragraphes, revenant sans cesse sur ses traces pour en corriger les écarts, ce récit aussi intelligent qu’implacable vient nous rappeler à point nommé l’une des forces les plus indispensables de la littérature : sa capacité à nous éblouir sans nous aveugler.

L’AUTEUR

Bernard Bourrit, né en 1977, vit à Genève. Il est l’auteur de textes brefs sur l’art brut, les portraits funéraires, les reliques, les doubles dévorants, le scepticisme, l’anarchisme, la photographie documentaire, les arbres. Publié diverses revues – Critique, La Part de l’Œil… –, il est l’auteur de plusieurs essais – Fautrier ou le désengagement de l’art (L’Épure, 2006), Montaigne. Pensées frivoles et vaines écorces (Le Temps qu’il fait, 2018). Détruire tout est son premier récit.

Au cours de mes recherches sur l’anarchisme, je suis tombé par hasard sur un fait divers qui allait devenir le noyau de mon livre. Un individu qui dérobe des dizaines de kilos d’explosifs dans un arsenal militaire et qui plastique un immeuble, causant la mort d’une jeune femme.

Très vite, il est apparu qu’il ne s’agissait nullement d’un acte politique, mais d’un lâche assassinat. Jalousie paranoïaque d’un homme incapable de supporter la soif de liberté de sa fiancée. Une femme avait perdu la vie. L’affaire avait été instruite. On avait appelé ça un “homicide”.

Mais les faits, dans leur enchaînement, n’étaient pas aussi unanimes. Plus mon enquête progressait, plus je voyais se préciser l’existence d’un faisceau de causes ayant concouru à rendre cette explosion quasiment inéluctable. Le sort de la victime m’a ému, tout autant que le destin de cet homme empêché.

Mais j’ai vraiment compris la direction que prendrait ce livre lorsqu’il est devenu évident qu’embrasser un point de vue unique serait absurde et qu’il fallait, au contraire, les représenter tous. Ainsi, pour adopter cette perspective cubiste, le texte a été dynamité : ni roman, ni enquête, ni mise en scène du roman ou de l’enquête ; plutôt puzzle éclaté.

BERNARD BOURRIT

Chaque fragment brise l’harmonie des paysages suisses et taille dans la réputation de ce pays connu pour son goût de l’ordre. Évitant toute approche psychologique, le texte transpose dans sa forme même la force destructrice de l’explosion. Cette approche me permet de démanteler le réseau d’emprises qui a piégé la victime : l’air du temps, la dureté du travail, la solidarité de classe, la cruauté des pères, la défense des privilèges, la délation, la xénophobie, le silence.

Il serait vain d’espérer trouver dans cette entreprise une once de sensationnalisme : il était impérieux de se tenir à distance respectueuse des vivants et des morts. Ce n’est donc pas leur histoire qu’on a tenté de faire exister à nouveau, mais les lignes de fracture du champ social qu’elle révèle et qui courent insidieusement jusqu’à nous. À la fois enquête littéraire et fiction lyrique, ce texte cherche à s’affranchir de l’ancrage local pour questionner les dynamiques à l’origine de toute violence.

Littérature / Sorcières / 3 septembre 2025

Wendy Delorme

LE PARLEMENT DE L’EAU

Couverture provisoire

300 pages / 130 x 210 mm 22 euros TTC

ISBN 978-2-38669-046-4

« La Révolution, c’est de l’Eau. Elle finit toujours par échapper aux contenants, s’infiltrer, grossir et faire masse. Elle déborde des Canaux, fuit des Canalisations, s’évapore des Retenues, devient Buée ou Glace, s’envole ou bien fissure les parois qui la retiennent. Si la Révolution doit venir de quelque part, ce sera de cette mémoire, celle de l’Eau jugulée, empêchée, souillée, tarie, qui s’infiltre dans les profondeurs, sous le bitume. Qui se rappelle qu’autrefois elle coulait, libre, au grand air. Sauver un Ruisseau, aussi ténu soit-il, c’est un début pour sauver tout ce qui peut encore l’être. »

Un esprit humain, qui croit dans le pouvoir de la littérature pour changer les cadres de perception du réel, convoque des entités aquatiques : Fleuve, Mer, Océan, Crue, Ruisseau, Rivière, Cascade, Marais, Lac, Lagune... Celles-ci écrivent une histoire sur la nécessité vitale de sauver le cycle de l’eau, faire barrage à la montée du fascisme, retisser les liens entre l’espèce humaine et le vivant. Dans ce nouveau roman, Wendy Delorme tisse avec maestria plusieurs fils narratifs au présent et au futur, et donne la parole aux éléments aquatiques. Un livre qui est tout à la fois une dystopie/utopie, une chronique de l’actualité, une enquête sur l’origine d’un ruisseau, la Rize, une réflexion sur le pouvoir de l’écriture, un

conte, le tout se lisant comme un véritable page-turner. Un livre extrêmement précis sur le cycle de l’eau, d’une sensualité folle, qui vous emporte et donne de la force.

L’AUTRICE

Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (Cambourakis, 2021), L’Évaporée (avec Fanny Chiarello, Cambourakis, 2022), Devenir lionne (Lattès, 2023) et Le Chant de la rivière (Cambourakis, 2024). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.

• Après le succès de Viendra le temps du feu (42 000 exemplaires vendus) et du Chant de la rivière (11 000 exemplaires vendus à ce jour), un nouveau roman de Wendy Delorme.

• Un roman qui donne la voix aux humain.es autant qu’aux éléments, à commencer par les fleuves, pour questionner réchauffement climatique et montée du fascisme, tout en donnant de la puissance pour agir.

• Fruit d’une enquête de terrain et d’un travail sur les archives autour du bassin versant du Rhône, ce texte se fait l’écho du travail minutieux des associations de sauvegarde des rivières.

• Un roman qui confirme le talent de Wendy Delorme pour la narration et pour questionner les grands enjeux contemporains avec autant de sérieux que d’humour dans l’inventivité linguistique.

©Nicole Miquel

LE CHANT DE LA RIVIÈRE et VIENDRA LE TEMPS DU FEU

Entre douceur et brutalité, un roman qui raconte la naissance de l’amour entre deux femmes et la vie en montagne avec des accents de tragédie moderne. Prenant et magnifique ! »

Librairie Le grain des mots

« Wendy Delorme nous transporte le long d’une rivière perdue, nous coule dans la mémoire de l’eau et de la nature qui relie les générations. »

La toute petite librairie

«L’écriture de Wendy Delorme est une caresse politique, de celles qui vous ouvrent la voie de l’apaisement, le feu, sans la brûlure. »

Librairie L’Affranchie

« Une plume délicate et puissante ! »–

Librairie La Régulière

« Une histoire portée par une écriture sublime et des personnages forts. Une pépite ! »

Librairie Garin

« Une écriture forte et émouvante où l’on retrouve avec un immense plaisir l’écriture poétique de Wendy Delorme. »

Librairie Flora lit

« Un roman d’amour et de montagne, de rivière et d’émancipation . [...] où l’on se laisse littéralement porter, dériver le long des flots et des humeurs. »

Librairie La Rumeur des crêtes

« C’est beau, c’est poétique, c’est émouvant, bref un immense coup de cœur ! »

Librairie Tulitu

« Il y a des livres qui résonnent si fort lors de leur lecture et qui nous habitent si intensément une fois finis qu’il est un peu intimidant de vous en parler, de peur de ne pas trouver les mots justes. Le Chant de la rivière de Wendy Delorme est de ceux-là. »

Librairie Violette and Co

« Le Chant de la rivière, c’est la plume talentueuse de Wendy Delorme au service de la nature animée, de deux voix fortes, qui permet une lecture respiration. »

Librairie Les mots à la bouche

« Wendy Delorme confirme sa maîtrise de l’écriture, ses personnages sont beaux, poétiques, nostalgiques. »

Librairie M’lire

« Quel bonheur de retrouver la force et la poésie de Wendy Delorme. »

Librairie L’Ombre du vent

« Une ode à l’amour et à la liberté, mais aussi à la mémoire de toutes les personnes qui s’aiment et qui se sont aimées.  [...] C’est beau et poétique. Gros coup de coeur. »

Librairie Raconte moi la terre

« Wendy Delorme donne vie à des personnages qui touchent au coeur, retraçant leur quotidien rude, austère enfermé dans des destins tout tracés, mais également des personnages féminins vibrants, animées par une allégresse et une force sororale qui donne l’impression que rien ne peut les arrêter. Un livre magnifique de poésie et de force. »

Librairie Maruani

« Une dystopie féministe qui résonne avec notre actualité, des communautés résistantes inspirées des Guérillères de Wittig et d’Un appartement sur Uranus de Preciado. Un appel à lutter poétique et brûlant ! »

Le Monte-en-l’air

« Parce que son texte est magnifique, parce qu’elle a le cœur pur et le feu, parce que Wendy Delorme est une grande autrice. »

Ovidie

« Une dystopie reflétant les crises actuelles, un roman choral incandescent et poétique, un hommage à la littérature émancipatrice. »

Isabelle Sorente sur France Inter

« Son magnifique roman choral parvient à faire germer en nous la graine vitale dont nous avons plus que jamais besoin : celle de l’imaginaire. »

Axelle Magazine

« Un livre-somme, un coup de pied dans un bûcher de sorcière, un câlin sororal quand tout va mal, voici ce qu’est ce roman superbe, passionnant et galvanisant, politique, féministe, sensuel, truffé de belles références. Entre dystopie et manifeste, l’écriture précise et poétique de l’autrice nous transporte vers d’autres possibles, à travers les destins croisés de ses magnifiques personnages.

ÉNORME COUP DE CŒUR ! »

Librairie L’Embarcadère

« La plume de Wendy Delorme est tour à tour poétique, douce, en colère, mais toujours révoltée. Un petit bijou, une ode à la sororité, aux femmes et à la liberté. »

Librairie du Tramway

« C’est puissant, c’est poétique et sous cette dystopie se dessinent à merveille les aberrations de notre monde, ses aspects abjects. Ce « grand corps frémissant », ce refus de l’aliénation ça réchauffe, ça embrase les tripes. Ces sœurs, ce souffle collectif, même brisé·e·s fait écho, montrent que l’ailleurs, le différent est possible. »

Librairie L’Ombre du vent

« Une dystopie féministe, finement politique et salutaire. »

Le Comptoir des mots

« Une dystopie absolument géniale qui résonne profondément dans notre quotidien. L’écriture est sauvage, poétique et en attendant  que vienne le temps du feu, passer du temps avec les personnages de Wendy Delorme est un pur bonheur. »

La Galerne

« Incroyable roman choral. Incroyable tant dans la narration que dans l’image constante qui nous reste en tête, l’image d’une poignée de personnes qui luttent intérieurement pour ne pas flancher, continuer à marcher comme si la société dans laquelle ils se déplacent était des plus naturelles, alors que tout est parti en vrille. »

La Manœuvre

JAVIER CERCAS Le Fou de Dieu au bout du monde

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Où un écrivain athée, anticlérical, dangereusement iconoclaste, se voit approché par les huiles du Vatican qui lui proposent d’accompagner François 1er à la rencontre des descendants de Gengis Khan en Mongolie.

Un Javier Cercas “athée, anticlérical, laïc militant, rationaliste obstiné, impie rigoureux”, se voit proposer par le Vatican d’accompagner le pape dans un voyage officiel. L’écrivain accepte à la condition de disposer de cinq minutes seul avec François pour pouvoir lui poser la seule question qui vaille – une promesse faite à sa mère : est-il raisonnable de croire à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ?

Et voilà le fou sans Dieu, guidé dans les méandres de la curie romaine par des “Avengers” en soutane, qui embarque le 31 août 2023 à bord de l’avion qui conduit le divin aréopage en Mongolie.

Un roman sans fiction qui pourrait aussi bien être un incroyable thriller sur le plus grand mystère de l’histoire de l’humanité.

LE LIVRE D’UN ÉCRIVAIN

AU SOMMET DE SON ART, QUI PARVIENT À FAIRE D’UNE PROPOSITION SINGULIÈRE UN LIVRE MAGISTRAL

POINTS FORTS

► Pour la première fois, le Vatican ouvre ses portes à un écrivain et s’engage à n’exercer aucun contrôle sur ce qui sera publié.

► Une biographie en creux de l’homme qui a voulu réformer les structures d’une église malade de ses abus.

► Une plongée aussi fascinante que décapante dans les mystères de la seule monarchie absolue, élective et de droit divin qui trouve grâce aux yeux de 1 400 000 000 de personnes dans le monde…

► Un texte qui parvient à rendre attrayantes des notions aussi dénigrées que l’indulgence, la bonté et la miséricorde, qui pourraient bien pourtant représenter les “super pouvoirs” des héros modernes.

ACTUALITÉS

► L’auteur sera présent aux deux grands rendez-vous littéraires de la rentrée :

L’AUTEUR

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix, et notamment le prix du Livre Européen en 2016 pour L’Imposteur, le prix

André Malraux en 2018 pour Le Monarque des ombres, ou le prix Planeta 2019 pour Terra Alta.

Depuis juillet 2024, il occupe le siège vacant de Javier Marías à l’Académie royale espagnole.

Le livre sur les quais de Morges du 4 au 7 septembre et Le livre sur la place, à Nancy, du 12 au 14 septembre. Il rencontrera la presse à Paris.

QUELQUES CHIFFRES

► Depuis septembre 2002 et le mythique Soldats de Salamine, Javier Cercas a fait paraître 11 titres qui se sont écoulés en France à plus de 300 000 exemplaires. Les volumes de la trilogie Terra Alta ont dépassé les 85 000 exemplaires.

Visuel provisoire

En mai 2023 au Salon du livre de Turin, Javier Cercas est en séance de dédicaces quand un représentant du Vatican vient lui faire une proposition pour le moins surprenante : on a pensé à lui pour accompagner le pape dans un voyage officiel en Mongolie et écrire le plus librement du monde le livre de cette expédition, qui ne serait soumis à aucune censure. C’est la première fois que le Vatican ouvre grand ses portes à un écrivain et lui donne toute latitude pour interroger les hommes et l’institution. Les questions sont nombreuses et les sujets graves : abus sexuels dans les établissements religieux, corruption, crise de la vocation etc., mais la seule question qui importe tient à une promesse que le narrateur a faite à sa mère qui ne désire rien tant que rejoindre dans l’au-delà l’homme avec lequel elle a partagé 52 ans de vie conjugale. Il accepte donc, à la seule condition de pouvoir bénéficier de cinq minutes en tête à tête avec le pape pour lui demander s’il est raisonnable de croire à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Et voilà l’écrivain guidé dans les méandres de la curie romaine pour préparer au mieux le voyage, et embarqué dans l’avion qui conduit le pape François en Mongolie le 31 août 2023.

À l’image d’Anatomie d’un instant, ce texte convoque tous les genres (biographie – de François et de ses “acolytes” –, autobiographie,

JAVIER CERCAS

Le Fou de Dieu au bout du monde

manuel d’histoire, récit de voyage, traité théologique…) et fourmille de réflexions littéraires, philosophiques, éthiques pour tenter d’éclairer la manière dont s’inscrit dans l’histoire de l’église catholique la trajectoire si particulière de ce pape des périphéries (géographiques, politiques, sociales, voire existentielles), “argentin mais modeste”… Un homme en lutte contre une église encore perçue comme une multinationale pourvue d’un siège social romain qui abrite ses rites, ses fastes et ses secrets, alors que François, qui prône l’humilité avant tout, la voudrait en hôpital de campagne par temps de guerre : attentive, empathique, agile. Toutes les personnes (réelles) consultées (les évêques, les cardinaux, les chapelains, et jusqu’au Grand Inquisiteur) sont dignes d’incroyables personnages de fiction. La foi est un “super pouvoir” pour ces hommes (et quelques femmes) qui à dix ans rêvaient d’être missionnaires comme on rêve à cet âge d’être pompier ou astronaute.

Un texte que l’on dévore avec ardeur et foi (en l’écriture !), une sorte de viatique qui va apporter à chaque lecteur un petit éclat de spiritualité, même et surtout quand il pense n’en éprouver ni le besoin, ni le désir.

L’énigme essentielle

En mai 2023, le Vatican m’a proposé d’écrire un livre sur le pape.

On m’a dit “François va en Mongolie”, et j’ai pensé qu’il allait au bout du monde. “Vous pourriez vous joindre à lui ; vous pourriez aussi vous entretenir avec qui vous voulez – nous vous ouvririons les portes du Vatican, de toute l’église – et ensuite vous pourriez écrire le livre que vous voulez avec une liberté absolue : essai, chronique, biographie, roman, ce que vous voudrez. Considérez que le Vatican n’a jamais proposé cela à aucun écrivain”. Je suis resté perplexe.

“Mais, vous ne savez donc pas que je suis un type dangereux” fut ma première réponse ; ou peut-être plutôt : “Vous êtes devenus cinglés, ou quoi ?”. Je suis né dans un pays catholique, mais je suis athée et anticlérical, ma perplexité était donc parfaitement justifiée. J’ignore pourquoi le Vatican avait pensé à moi : et c’est la seule question que je ne leur ai pas posée. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’aucun écrivain sain d’esprit n’aurait refusé une telle proposition. Et voilà, plus de deux ans plus tard, Le Fou de Dieu au bout du monde. Bien qu’il traite d’un thème que je n’ai jamais abordé, il entre en résonance avec bon nombre de mes livres. D’une part, c’est un livre hybride, comme Les Soldats de Salamine, ou L’Imposteur – un

JAVIER CERCAS

Le Fou de Dieu au bout du monde note de l’auteur

mélange d’essai, de chronique, de biographie, d’autobiographie et d’autres choses encore ; le résultat de ce mélange est un roman – un roman sans fiction – parce qu’il n’y a que les romans qui parviennent à intégrer tous les autres genres, en les transcendant. D’autre part, ce livre est à sa manière, comme tous mes romans (et tous les romans qui comptent pour moi) un roman policier : au centre se trouvent une énigme et quelqu’un qui essaie de la déchiffrer, mais ici c’est une énigme essentielle. Quand le Vatican m’a fait cette proposition, j’ai d’abord pensé à ma mère, qui était profondément catholique et qui, après la mort de mon père, a commencé à se demander s’il lui serait donné de le revoir, comme le catholicisme le lui avait promis. J’ai donc décidé de partir avec le pape François au bout du monde pour lui demander si ma mère reverrait mon père au-delà de la mort, et pour rapporter sa réponse à ma mère. Voilà de quoi parle ce livre : d’un fou sans Dieu qui poursuit le fou de Dieu jusqu’au bout du monde pour l’interroger au sujet de la résurrection de la chair et de la vie éternelle.

Je suis athée. Je suis anticlérical. Je suis un laïc militant, un rationaliste obstiné, un impie rigoureux. Et pourtant je me trouve ici, dans un avion à destination de la Mongolie en compagnie du vieux vicaire du Christ sur la terre, m’apprêtant à l’interroger sur la résurrection de la chair et la vie éternelle. C’est pourquoi je suis monté dans cet avion : pour demander au pape François si ma mère verrait mon père après sa mort, et pour transmettre sa réponse à ma mère.

Voilà donc un fou sans Dieu poursuivant le fou de Dieu jusqu’au bout du monde.

JAVIER CERCAS

Le Fou de Dieu au bout du monde

Cercas est l’écrivain le plus original de sa génération. Et peut-être pas uniquement de sa génération.

Marco Cicala, La Repubblica

Il a contribué, comme peu d’écrivains de quelque langue que ce soit, à transformer la littérature actuelle.

Jordi Gracia, El País

Le plus grand auteur espagnol contemporain.

Yann Perreau, Les Inrocks

Extrait

Javier Cercas, Le fou de Dieu au bout du monde

La plongée inédite d’un écrivain athée et anticlérical dans l'univers du Pape François, un récit en forme d'état des lieux du catholicisme contemporain. .

Publicité Influence

Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Monde, Le Point, Libération, Transfuge

- Titre intégré dans une campagne (print et digital)

« Rentrée Littéraire des éditions Actes Sud » : Groupe M Publicité (Le Monde, L’Obs, Télérama), Le Figaro, Le Point, Libération, Transfuge, Lire.

PLV

• Bandeau rentrée littéraire

• Carnet rentrée littéraire Actes Sud

A noter

Après sa trilogie romanesque, Terra Alta, Javier Cercas revient au roman sans fiction qui a fait son succès et sa notoriété. La parution de chacun de ses livres est très attendue par les médias et leur intérêt se trouvera ici renforcé par le sujet, le récent décès du Pape et le succès critique et commercial qui accompagne d’ores et déjà la sortie du livre en Espagne et en Italie.

Une action globale sur l’ensemble de la rentrée littéraire, dès la mi-août :

- Des posts + bannières sur tous les réseaux sociaux

- Un jeu-concours sur Instagram avant l’été

- Des campagnes de sponsoring ciblées (réseaux sociaux, Google, YouTube)

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Production de deux vidéos pour tous les auteurs (interview + lecture d’un extrait)

- Un mini-site spécial rentrée littéraire + annonce publicitaire sur le moteur de recherche Google

- Une newsletter grand public dédiée en août (pour les parutions d’août) et une mise en avant des nouveautés de septembre (dans la NL de septembre)

- Babelio : un emailing dédié à la rentrée littéraire envoyé à toute leur base

- Actualitté : opération avant-critiques de la rentrée littéraire

Une action spécifique sur le livre de Javier Cercas :

- Production d’une vidéo « Parole de libraire »

- Posts spécifiques sur Facebook et Instagram

- Mise en avant dans la newsletter grand public Littérature de septembre

- Communication auprès de la communauté Bookstagram

- Sponsoring sur META

- Loopsider : vidéo sponsorisée sur les réseaux

Presse

• Quotidiens : Le Monde des Livres – Libération - Le Figaro Littéraire – La Croix - Les Echos – L’Humanité...

• Hebdos : Le Point – L’Express – Le Nouvel Obs – Le Pèlerin – La Vie – Le Parisien / Aujourd’hui en France WE – Paris Match – Valeurs Actuelles – La Tribune du Dimanche -Politis – Le 1 L’Hebdo – Marianne – Télérama

– Le Figaro Magazine – Paris Match – Le Canard Enchainé - Challenges – Point de vue ...

• Presse féminine : ELLE – Madame Figaro – Témoignage chrétien- Famille Chrétienne - Panorama

• Mensuels : Lire Magazine Littéraire – Le Matricule des Anges – Transfuge – VSD – Revue Etudes - Philosophie Magazine – Bastille Magazine – Harper’s Baazar

• PQR : Ouest France – DNA – L’Est Républicain – La Provence – Sud-Ouest – La Voix du Nord – L’Alsace – La Marseillaise – La Semaine de Nancy- La Montagne...

• Radios : France Inter – France Bleu - France InfoFrance Culture – RTL – RFI – Europe 1- RCF

• Presse belge, suisse et Luxembourg : Focus Vif - Le Soir

- La Libre Belgique – L’Echo – RTBF – Le Temps - La Tribune de Genève – Le Matin - RSR – Le Quotidien –L’Avenir -

• TV : Une éventuelle Grande Librairie /France 5 – ArteFrance Info TV – TV5 Monde – France 24

Rencontres et festivals :

Javier Cercas sera en France début septembre (du 6 au 13/09), présent dans les deux grands festivals qui ouvrent la rentrée littéraire (« Livre sur les Quais » à Morges et « Le livre sur la place » à Nancy) puis à Paris entre les deux événements du 8 au 12 septembre et disponible pour la promotion auprès des médias et des rencontres publiques (libraires ou autres).

ANDERS LUSTGARTEN

Trois enterrements

Roman traduit de l’anglais par Claro

Le premier roman percutant du plus passionnant des dramaturges britanniques. Une satire politique déjantée sur fond de crise migratoire et de déliquescence de la société anglaise.

“Pas évident d’imaginer un road-movie dans un pays qui se traverse en quatre heures, mais Cherry

Bristow ne s’est jamais sentie aussi Thelma & Louise de sa vie. Sauf qu’ils sont trois à bord, et que l’un d’eux est mort.”

Comment cette infirmière en chef, mère de deux enfants, s’est-elle retrouvée en cavale au volant d’une décapotable rose vif, flanquée d’un policier menotté et du cadavre d’un réfugié assassiné ? Dans quelle quête pour la justice s’est-elle embarquée ? A ses trousses, un inspecteur de police raciste, enragé, au crâne rasé – sans parler de son mari et de sa fille… Mais que peut bien faire d’autre une femme dotée d’une conscience dans l’Angleterre d’aujourd’hui ?

Percutant, défiant totalement les genres, radical, politique et pourtant comique, Trois enterrements, véritable tempête à cœur ouvert, explore nos préoccupations sociales les plus pressantes avec une clairvoyance dévastatrice.

UN PREMIER ROMAN EXPLOSIF DE L’ACTIVISTE POLITIQUE ET DRAMATURGE PRIMÉ ANDERS LUSTGARTEN

POINTS FORTS

► Incroyablement rythmé, le roman est travaillé en séquences brèves et vives, comme une série prenante et efficace. Chaque micro-séquence est prise en charge par l’un des 8 personnages, dans une alternance rapide.

► On pense à la virtuosité d’un scénariste. Le titre Trois enterrements est d’ailleurs une référence claire au film éponyme de Tommy Lee Jones (2005), qui s’inspirait en partie de Tandis que j’agonise de William Faulkner.

► Ce qui frappe, c’est l’intelligence de cet auteur, son sens de la formule et de la narration, mais aussi le comique de situation et son humour caustique.

SEPTEMBRE 2025

11,5 × 21,7 CM

304 PAGES

22,50 € ENV.

978-2-330-20883-7

Courageux et provocateur, loufoque, désinvolte, farceur, drolatique et profondément sérieux, le roman de Lustgarten est à la fois une arme comique et un profond questionnement moral. S’il semble parfois truffé de blagues, il n’en est que plus subversif. Comme l’a écrit Orwell : “Chaque plaisanterie est une petite révolution.”

The Guardian

► Lustgarten invente des scènes tragi-comiques sur une toile de fond brûlante : réponse à la crise migratoire, repli xénophobe des États, racisme dans la police, dérives de la classe dominante, capitalisme à tout crin et casse sociale.

L’AUTEUR

Anders Lustgarten, dramaturge britannique, a remporté le premier Harold Pinter Playwriting Award pour sa pièce If You Don’t Let Us Dream, We Won’t Let You Sleep, attribué par le Royal Court Theatre de Londres. Sa pièce Lampedusa, qui traite de la crise des réfugiés, a été jouée dans 40 pays (critique du Guardian à lire ici). Avant d’écrire, Lustgarten a été un athlète international (400 m) et professeur pour des condamnés dans les couloirs de la mort de Californie. Trois enterrements est son premier roman.

Visuel provisoire

Pendant près de quinze ans, j’ai écrit des pièces de théâtre. J’ai essayé de faire en sorte qu’elles soient vibrantes, virulentes, passionnées, drôles. Elles dénonçaient l’appauvrissement radical de la société anglaise. Elles mettaient en scène et rendaient visibles les âmes des travailleurs. Mais il y avait quelque chose dont je n’avais pas vraiment conscience.

Ces pièces relevaient du discours. C’étaient des dialogues avec le monde, portés par l’espoir qu’en humanisant les désastres de la société néo-libérale, je pousserais quelqu’un à réagir. Ce quelqu’un”, c’était surtout moi, vous, le public. Mais je suppose que c’était là aussi une façon d’interpeller implicitement les puissants. Voilà ce qui ne va pas dans le monde que vous contrôlez. Soyez humains. Réparez. À l’époque, cette approche ne paraissait pas absurde. Je passais souvent à la télévision pour parler de mes pièces, et je me disais que je faisais une différence dans le discours ambiant. Et c’était peut-être le cas, dans une faible mesure.

ANDERS LUSTGARTEN

Trois enterrements

note d’intention

Voilà pourquoi Trois enterrements relève d’un art différent. Il est question d’une femme qui n’a aucune raison de faire ce qui est bien, et le fait néanmoins. Qui s’embarque dans un pèlerinage insensé pour la justice précisément parce que le monde est sens dessus dessous. Qui recourt à une action radicale en aidant les autres, et parvient ainsi à se racheter.

C’est un roman qui, bien que je l’espère vibrant, virulent, passionné et drôle, pose également une question toute simple. Quand tout changement possible venant d’en haut est exclu, quand le pouvoir n’est que malveillance, que faire ? On se replie sur soi ? Ou on va chercher les autres et on se bat ?

A. L.

Mais on ne peut plus faire ça maintenant. Pas quand la classe dominante a définitivement rompu avec la démocratie en faveur des milliardaires. Quand ils ne font plus que nous menacer et brandir des représailles. On ne peut pas dialoguer avec une personne qui ne sait parler qu’avec ses poings.

Ce roman, c’est la traque de Cherry, son geste insensé pourtant plein de sens, sa volonté indestructible de remettre de l’humanité dans un monde en train de la perdre. C’est aussi l’histoire d’Omar, le jeune réfugié assassiné, celle de son ami Abdi Bile et de son amoureuse Asha qu’il tentait de rejoindre ; et puis, en contrepoint, celle de Freddy Barratt, l’inspecteur de police aux allures de skinhead qui a formé sa petite unité, les “Défenseurs du Royaume”, pour intercepter les bateaux de migrants et renvoyer ces derniers chez eux, entraînant avec lui le jeune et influençable officier Andy Jakubiak.

Au fil de ce road-book palpitant qui se lit comme un thriller, Cherry, dont le fils est mort un an auparavant, renaîtra de ses cendres, électrisant le lecteur par sa personnalité brillante, son esprit rentre-dedans et ses répliques mordantes. Résolue, lucide, combative, drôle, elle porte le roman de bout en bout, comme une actrice qui crève l’écran.

ANDERS LUSTGARTEN Trois enterrements

Extraordinaire […] Trois enterrements est à la fois une comédie policière déjantée et un roman féroce sur l’état actuel de la GrandeBretagne. Anders Lustgarten écrit comme un homme possédé : il déborde d’énergie et crache sa bile sur la “vicieuse kleptocratie”.

The Times

Un tour de force irrévérencieux et tragi-comique, aussi absurde et urgent que l’espoir.

The Guardian

Trois enterrements est à la fois une course-poursuite cinématographique et une critique acerbe de la réponse à la crise des réfugiés et de l’exploitation capitaliste dans une Grande-Bretagne brisée.

The Bookseller (Editor’s Choice)

JONAS HASSEN KHEMIRI

Les Sœurs

Roman traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy

Une saga magistrale sur le temps et la mémoire, le désir et la perte, et ces liens indéfectibles qui unissent une fratrie au-delà des silences et des années.

Tout ce que vous aimez, vous le perdrez. Telle est la malédiction qui pèse sur les sœurs Mikkola, et peut-être aussi sur Jonas, qui, trente ans durant, cherchera à percer le mystère de leur disparition. Stockholm, 1991. Trois sœurs insaisissables, aussi magnétiques qu’éphémères, surgissent dans la vie de Jonas. Très vite, il pressent que leur destin est lié à cet homme qu’il a toujours cherché à comprendre : son père. Puis un jour, elles disparaissent.

De la Suède à la Tunisie, de New York à Berlin, du souvenir à l’oubli, Khemiri livre une odyssée littéraire d’une force et subtilité redoutables.

PAR L’AUTEUR DE LA CLAUSE PATERNELLE PRIX MÉDICIS ÉTRANGER 2021 POINTS FORTS

► Une fresque familiale foisonnante peuplée de personnages inoubliables et de questionnements vertigineux.

► Une habileté singulière à capturer la complexité des émotions humaines.

► Une écriture immersive d’une précision implacable.

► Une réflexion profonde sur l’aliénation, l’exil et le passage du temps.

► Audacieux, éclatant d’esprit et de mélancolie.

► Un tour de force littéraire, vibrant et inoubliable.

► Finaliste du prix des auditeurs de Sveriges Radio et du prestigieux prix August (équivalent du prix Goncourt suédois).

ACTUALITÉ

SEPTEMBRE 2025

14,5 × 24 CM

624 PAGES

25 € ENV.

978-2-330-20882-0

Les Sœurs est une réussite extraordinaire, à la fois ambitieuse et intime, oscillant entre réalité et fiction et interrogeant le langage lui-même. Les sœurs Mikkola sont une création inoubliable, et Jonas Hassen Khemiri un guide ingénieux à travers la saga complexe de leurs vies. Son charme de conteur espiègle s’allie à une profonde compréhension de la nature humaine. C’est le roman que j’ignorais attendre.

Adam Dalva

► L’auteur sera en Europe cet été et de passage à Paris entre le 5 et le 16 juillet.

QUELQUES CHIFFRES

► La Clause paternelle : + de 11 000 ex. (AS + Babel)

L’AUTEUR

Né à Stockholm en 1978, Jonas Hassen Khemiri est considéré comme l’un des écrivains les plus importants de sa génération. Auteur de six romans et de nombreuses pièces de théâtre montées par une centaine de compagnies à travers le monde, il a été récompensé par une série de prix prestigieux, dont le prix Per Olov Enquist 2007, le prix Ibsen 2011 et le prix August – le “Goncourt suédois” – 2015 pour Tout ce dont je ne me souviens pas (Actes Sud, 2017). Également publié chez Actes Sud : J’appelle mes frères (2014) et La Clause paternelle (2021), finaliste du National Book Award 2020 et lauréat du prix Médicis étranger lors de sa parution en France.

Visuel provisoire

Stockholm, 1991. Ina, Evelyn et Anastasia surgissent dans la vie de Jonas. Trois sœurs insaisissables, aussi magnétiques qu’éphémères. L’une excelle au basket, l’autre ensorcelle par ses récits, la dernière, regard perçant et couteau dissimulé, sait exactement où frapper. Très vite, Jonas pressent qu’un lien inintelligible les relie à sa propre histoire, à cet homme qu’il a toujours cherché à comprendre : son père. Puis un jour, elles disparaissent.

Pendant trente ans, leurs trajectoires s’entrecroisent ici et là, furtivement, se frôlant sans jamais vraiment se toucher. Le temps et le tourbillon de la vie les ont éloignés, mais le hasard, lui, ne s’est jamais lassé de ses manigances. Et Jonas ne peut pas les oublier. Pourquoi les sœurs Mikkola l’obsèdent-elles à ce point ?

Et pourquoi ont-elles cette impression tenace que leurs vies sont

JONAS HASSEN KHEMIRI Les Sœurs

dictées par une force obscure. Une malédiction. Tout ce que vous aimez, vous le perdrez.

De la Suède à la Tunisie, de New York à Berlin, Jonas Hassen Khemiri signe une œuvre ambitieuse et envoûtante où le temps s’accélère et se fragmente, la mémoire vacille et la fiction se glisse dans les failles du réel. Une explosion en 1993, une photographie mythique de 1932, une minute en 2035 : autant de points de fuite dans un récit vertigineux, traversé par l’ironie et la tendresse, la quête et la perte.

Un matin, trois sœurs fictives ont débarqué dans mon bureau.

Elles se sont présentées comme étant Ina, Evelyn et Anastasia, et ont affirmé qu’on se connaissait depuis des années. Elles m'ont dit que je pouvais écrire un roman sur elles, mais à une seule condition : il fallait l’écrire en anglais.

“Mais je suis un écrivain suédois”, j’ai protesté.

“On s’en fiche”», elles ont répondu.

Evelyn a sorti son numéro de charme pour me convaincre. Ina a utilisé sa logique et des graphiques. Anastasia m'a menacé avec un tournevis bien aiguisé. J'ai pensé : bon, d’accord. J’écris leur histoire. Juste pour passer le temps. Un chapitre. Deux, peut-être. Cinq, grand maximum. Dix, c’est sûr que non.

Mais l'histoire a continué à grandir. Après avoir passé la moitié de ma vie à écrire des romans, des pièces de théâtre, des essais, des nouvelles, j'ai appris une chose : il ne faut pas discuter avec son imagination. Ne pas faire confiance à ses personnages peut coûter très cher. J'ai appris à

JONAS HASSEN KHEMIRI

Les Sœurs note d’intention

aimer ces moments rares où les personnages prennent le dessus sur l'intrigue : quand ils jurent au lieu d'embrasser, quand ils sortent une arme au lieu d'un drapeau blanc, quand ils pardonnent au lieu de se venger. Mais c'était la première fois qu’ils m’obligeaient à écrire dans une langue qui n'était pas la mienne.

Pour ensuite le traduire. Aussi étrange et inefficace que ce processus puisse paraître, il a été, en réalité, plutôt joyeux. Chaque fois que je changeais de langue, le roman prenait de l’ampleur. Je découvrais de nouvelles choses sur les sœurs. Et sur moi-même.

Le résultat est un roman où la moitié des chapitres semble autobiographique. Un livre écrit trois fois, dans deux langues. L’histoire de trois femmes qui se rebellent contre une malédiction venue du passé, et d’un écrivain qui tente de transformer son avenir, avec l'aide de trois sœurs imaginaires (mais très réelles).

Les Sœurs est le chef-d’œuvre de Jonas Hassen Khemiri, une somptueuse double hélice entre mémoire et imagination. Entrelacer Stockholm et New York, le temps et l’intemporel, le soi et l’autre, c’est offrir une expérience de lecture immersive et envoûtante. La vie déborde de ces pages.

Madeleine Thien

Les Sœurs est une histoire absolument fascinante sur la rivalité fraternelle, la loyauté et l’amour, un roman qui parle autant du microcosme familial que du monde dans son ensemble. Jonas Hassen Khemiri est cette rare combinaison d’un intellect profond et d’un véritable conteur, aussi brillant qu’il est captivant. Il est une voix essentielle, un esprit curieux et un professeur généreux pour tous ceux qui ont tenté de l’imiter.

Vingt ans se sont écoulés depuis que Jonas Hassen Khemiri a publié Un œil rouge, et nous n’avons probablement pas encore saisi toute l’ampleur de son importance pour la littérature suédoise contemporaine. Chaque œuvre est un événement, qui semble aussi indiquer une direction […]. Un grand roman, dans tous les sens du terme.

Dagens Nyheter

JONAS HASSEN KHEMIRI

Les Sœurs extraits de presse

Une couette en hiver, un feu de braise, une bouilloire qui chante, une forêt en flammes, un bain fumant, un brûlage maîtrisé : ce que vous tenez entre vos mains génère toutes sortes de chaleur. Il y a de la violence, et certaines brûlures marquent, mais l’énergie la plus constante et la plus miraculeuse – celle qui irradie sous chaque phrase de chaque page – est une forme de tendresse géothermique. Les Sœurs de Jonas Hassen Khemiri traverse les générations, la peau, le pouls. Si vous laissez ce roman entrer dans votre esprit, il vous réchauffera et vous transformera.

Les Sœurs est une réflexion bouleversante sur la famille, le langage et les évolutions spirituelles qui jalonnent une vie. Jonas Hassen Khemiri nous guide à travers ces transformations avec humanité et finesse, illuminant les complexités des liens familiaux avec une clarté saisissante.

Les Sœurs est un roman magnifique sur les douleurs et les désirs de l’amour fraternel, sur ce que signifie être arabe en Suède et suédois en Tunisie, sur les étranges récits qui nous portent et le long fleuve du temps. Captivant et débordant de vie – un de ces livres dans lesquels on habite et qui nous manquent une fois refermés.

Isabella Hammad

HJORTH & ROSENFELDT

Le Fardeau du passé

Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Hjorth & Rosenfeldt frappent à nouveau avec le huitième et dernier opus de leur série phénomène consacrée au profileur Sebastian Bergman. La série incontournable du polar scandinave.

L’unité Criminelle vacille. Depuis qu’il a été révélé qu’un des leurs était un tueur en série, la crise menace de tout emporter. Vanja Lithner se bat pour sauver son équipe lorsqu’une femme est retrouvée assassinée dans une ferme porcine près de Västerås. Tout indique que ce meurtre vise une personne bien précise : Sebastian Bergman.

Au fil des ans, le profileur Bergman a été un atout précieux pour l’unité, résolvant les affaires les plus complexes. Mais aujourd’hui, il est devenu persona non grata. Son retour sera-t-il leur salut… ou leur perte ?

Pendant ce temps, Tim Cunningham, ancien patient de Bergman, est retrouvé mort. Comme Sebastian, Tim a perdu un enfant dans le tsunami de 2004. Mais derrière le drame familial se cachent des zones d’ombre. Que s’est-il réellement passé ce Noël-là, il y a presque vingt ans ? Peut-être que Cathy, la fille de Tim, détient les clés de l’énigme.

Un thriller magistral où les fantômes du passé menacent de tout engloutir.

Le Fardeau du passé est un thriller mené tambour battant, avec une tension à son comble. […] Impossible de lâcher ce livre, et si je pouvais lui donner 6 étoiles sur 5, je le ferais sans hésiter. On ne peut tout simplement pas faire mieux !

Krimlitteratur

DERNIER VOLET DE LA SÉRIE DES ENQUÊTES DU PROFILEUR SEBASTIAN BERGMAN ACTUALITÉ

► Parution simultanée en Babel de Ce qu’on a semé, avant-dernier tome de la série.

QUELQUES CHIFFRES

► La série des enquêtes de Sebastian Bergman, c’est : +de 7 millions d’ex. vendus dans le monde (près de 2 millions en Suède) ; traduite dans + de 20 langues ; près de 105 000 ex. vendus en France (AS + Babel)

► Celui qui n’était pas un meurtrier : 18 000 ex. en Babel noir (2022)

► La Fille muette : 35 000 ex. (AS, 2018 + Babel noir, 2020)

► Justice divine : 17 000 ex. (AS, 2021 + Babel noir, 2023)

LES AUTEURS

Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il est notamment l’un des créateurs de la série télévisée Les Enquêtes d’Erica, d’après les romans de Camilla Läckberg, et derrière plusieurs adaptations des livres de Henning Mankell avec l’inspecteur Wallander. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série télévisée Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de 170 pays.

Couverture VO - visuel provisoire

ACTES SUD

C’est une lecture des plus captivantes, où plusieurs intrigues s’entrelacent jusqu’au dénouement final, explosif. […] Il y a beaucoup à admirer chez ces auteurs, notamment leur talent pour donner vie même aux personnages secondaires. […] Une chose est certaine : ils excellent dans l’art de tisser des récits véritablement passionnants.

Kapprakt

HJORTH & ROSENFELDT

Le Fardeau du passé

On comprend aisément pourquoi les lecteurs du monde entier sont devenus accros à Sebastian Bergman. […] Hjorth et Rosenfeldt savent maintenir le suspense jusqu’à la toute dernière page, en enchaînant les retournements de situation avec brio.

Nettavisen

Une nouvelle enquête pleine de mystère, de rebondissements et de suspense. Les auteurs maîtrisent parfaitement les rouages du thriller : surprises habilement distillées, tension constante, impossible de décrocher. Tous les amateurs de polar nordique dévoreront avec frénésie ces quelque 500 pages.

Esquire

Hjorth et Rosenfelt, Le Fardeau du passé

Un thriller magistral où les fantômes du passé menacent de tout engloutir.

Publicité

Insertion publicitaires presse (Print et digital) :

- Le Point, Libération

A noter

Hjorth et Rosenfelt signent le huitième et dernier opus de la série consacrée au psychologue et profileur Sebastian Bergman. Les journalistes seront certainement curieux de découvrir le dénouement de cette saga incontournable du polar scandinave.

Influence

- Posts spécifiques sur Facebook Actes noirs

- Mise en avant dans la newsletter grand public Polar de septembre

- Communication auprès de la communauté Bookstagram polar

- Nouvelles écoutes : sponsoring de podcast “crime”

Presse

• Quotidiens : Le Parisien / Aujourd’hui en France – Les Echos WE

• Hebdos : Le Point - Télé 2 Semaines –Télé Z – Télé Star Jeux –Télé 7 Jours …

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro

– Avantages – Prima – France Dimanche

– Ici Paris -

• Mensuels : Lire Magazine LittéraireEntreprises magazine – VSD-

• PQR : Le Courrier de l’Ouest – Le Maine

– Presse Océan – La Provence – SudOuest – La Voix du Nord- La Marseillaise - La Semaine de Nancy...

• Radios : France Bleu - France Info–Europe 1

• Presse belge, Suisse et luxembourgeoise : L’Echo

• Sites et blogs : Encres Vagabondes, Nyctalopes, L’ivresse du noir…

ACTES SUD

Couveture VO - visuel provisoire

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau

Une identité factice, une mission trouble, une vengeance en filigrane.

Evie Porter a tout pour elle. Une belle maison, un petit ami parfait, des amis sophistiqués. Une vie de rêve. Seulement, Evie Porter n’existe pas. Son identité a été inventée de toutes pièces par son mystérieux patron, Mr. Smith. Sa mission : s’infiltrer dans la vie de Ryan Sumner et attendre de nouveaux ordres. Mais lorsqu’une femme se présente un jour sous sa véritable identité – son secret le mieux gardé –, tout bascule. Qui manipule qui, finalement ? Serait-ce en réalité Evie, la cible ?

D’une précision chirurgicale, Ashley Elston manipule brillamment son lecteur dans ce thriller d’espionnage revisité où faux-semblants et trahisons s’entrelacent pour un dénouement aussi surprenant qu’implacable.

Accrochez-vous ! Celui qui ment le premier offre l’un des meilleurs jeux du chat et de la souris que j’ai lus depuis des années, tout en apportant une bonne dose d’émotion dans cette course effrénée. J’en ai encore le souffle coupé.

Lisa Gardner

SEPTEMBRE 2025

13,5 × 21,5 CM

416 PAGES

23 € ENV.

978-2-330-20880-6

Un véritable BIJOU – intelligent, original et captivant.

Rachel Abbott

Quel tour de magie ! Celui qui ment le premier défile sous nos yeux comme un jeu d’ombres : au moment où vous pensez avoir compris ce que vous voyez, les formes changent, la scène se transforme et – attendez – vous vous êtes peut-être trompé il y a une seconde ? Intelligent, audacieux et totalement captivant, c’est le genre de thriller à haute tension, entre illusion et réalité, que peu d’auteurs osent tenter aujourd’hui. Lisez-le, s’il vous plaît. Celui-ci en vaut vraiment la peine.

Finn

Une intrigue ingénieuse… Elston distille une bonne dose de suspense et offre un dénouement sinueux des plus satisfaisants. Cela promet encore de belles surprises de la part d’Elston à l’avenir.

Publishers Weekly

QUI EST LE CHAT ET QUI EST LA SOURIS ? POINTS FORTS

► Une intrigue haletante et imprévisible où chaque révélation redistribue les cartes.

► L’auteur excelle dans l’art de créer une tension omniprésente qui s’intensifie à chaque chapitre.

► Choix du club de lecture de Reese Witherspoon.

► Droits cédés dans plus de vingt pays.

ACTUALITÉ

► Adaptation audiovisuelle en cours par Krista Vernoff (Shameless, Grey’s Anatomy) et Octavia Spencer (La Couleur des sentiments).

QUELQUES CHIFFRES

► + de 1,1 million d’ex. vendus aux États-Unis.

L’AUTEURE

Ashley Elston est l’auteure de plusieurs romans pour jeunes adultes dont The Rules for Disappearing (inédit en français), finaliste dans la catégorie Meilleur Roman pour Jeunes Adultes aux International Thriller Awards et 10 blind dates, sélectionné par ACE Entertainment, le groupe qui a produit la comédie À tous les garçons que j’ai aimés. Ses romans ont été traduits dans plus d’une vingtaine de langues.

ACTES SUD

Evie Porter semble mener la vie idéale : un petit ami amoureux, une maison parfaite en Louisiane et un cercle d’amis sophistiqués. Mais derrière cette façade idyllique se cache une vérité glaçante : Evie Porter n’existe pas. Son identité a été forgée de toutes pièces par son énigmatique employeur, Mr. Smith. Sa mission ? Infiltrer la vie de Ryan Sumner et attendre des ordres. De quelle nature ? Elle l’ignore encore. L’information tombe au compte-gouttes. Alors elle patiente, se fond dans le décor, joue à la perfection. Si bien qu’elle finirait presque par croire à son propre mensonge.

Un soir, lors d’un gala, elle rencontre un ami de Ryan, accompagné d’une femme qui lui ressemble bien trop pour que ce soit une coïncidence. Lorsqu’elle prononce son nom, le sol se dérobe sous Evie. Lucca Marino. Son véritable nom. Son secret le plus intime. Que personne ne devrait connaître. Quelqu’un joue avec elle. Mais qui ? Pourquoi ?

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier

Puis tout s’emballe. “Lucca” meurt tragiquement dans un accident de voiture, une enquête est ouverte et Evie se retrouve dans le viseur. Le passé resurgit, les fils se resserrent. Elle comprend que cette fois, elle ne pourra compter que sur elle-même. Sortir du jeu. Renverser la partie. Et surtout, régler ses comptes avec celui qui tire les ficelles. Celui qui ment le premier est un jeu du chat et de la souris d’une précision chirurgicale, où chaque révélation fait vaciller nos certitudes. Entre faux-semblants et manipulations, l’auteur nous entraîne dans une danse macabre où l’identité elle-même devient une arme. Un mélange explosif entre thriller psychologique et roman d’espionnage, dans la lignée de Laura Dave, Liv Constantine et Julie Clark.

ACTES SUD

Celui qui ment le premier est tout simplement addictif. […] Rythmé, rempli de rebondissements et de suspense, c’est un récit de tromperie qui vous fera douter jusqu’à la fin.

Sauvagement inventif, diaboliquement ingénieux… Rempli de détails méticuleusement élaborés et d’enjeux qui vous absorberont totalement, Celui qui ment le premier nous offre aussi l’un des personnages moralement ambigus les plus attachants que j’ai jamais rencontrés.

J’ai dévoré ce livre et je suis désormais une fan inconditionnelle d’Ashley Elston.

Julie Clark

ASHLEY ELSTON Celui qui ment le premier extraits de presse

Un page-turner haletant et captivant qu’il est impossible de lâcher ! Celui qui ment le premier m’a ensorcelée avec son intrigue pleine de rebondissements et m’a marquée par ses personnages richement développés.

Megan Shepherd

Qui est le chat et qui est la souris ? Difficile à dire quand même les méchants sont si attachants qu’on ne peut s’empêcher de les encourager. Intelligent, imprévisible et plein de suspense, Celui qui ment le premier m’a tenue en haleine jusqu’à sa conclusion des plus satisfaisantes.

Diane Chamberlain

Vous ne saurez pas à qui faire confiance dans ce thriller tendu et magistralement construit par Ashley Elston. Celui qui ment le premier est une lecture palpitante qui est aussi émouvante qu’addictive. J’ai adoré chaque minute !

Mary Kubica

Préparez-vous à ne faire confiance à personne dans cette course-poursuite haletante à travers les époques, les identités et les motivations, alors que vous tenterez d’assembler le puzzle magistralement construit par Elston. Celui qui ment le premier est une version maligne et originale du roman d’arnaque, parfaite pour les fans de The Lies I Tell et The Lady Upstairs. Ashley Winstead

Glamour

Ashley Elston, Celui qui ment le premier

Une identité factice, une mission trouble, une vengeance en filigrane. Best-seller en Amérique.

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Insertion publicitaires presse (Print et digital) : ELLE

Partenariat : ELLE (digital RS)

Influence

- Posts spécifiques sur Facebook Actes noirs

- Mise en avant dans la newsletter grand public Polar de septembre

- Voxe : sponsoring de newsletter

A noter

Un roman qui est un véritable succès aux Etats-Unis et dont les droits sont déjà cédés dans plus de vingt pays. Le roman bénéficiera de sa renommée internationale et attirera aussi les journalistes qui avaient suivi les romans pour jeunes adultes d’Ashley Elston.

Actualité

Adaptation audiovisuelle en cours

Presse

• Quotidiens : Le Parisien / Aujourd’hui en France – Les Echos WE

• Hebdos : Le Point - Télé 2 Semaines –Télé Z – Télé Star Jeux –Télé 7 Jours …

• Presse féminine : Elle – Madame Figaro

– Avantages – Prima – France Dimanche

– Ici Paris -

• Mensuels : Lire Magazine LittéraireEntreprises magazine – VSD-

• PQR : Le Courrier de l’Ouest – Le Maine

– Presse Océan – La Provence – SudOuest – La Voix du Nord- La Marseillaise - La Semaine de Nancy...

• Radios : France Bleu - France Info–Europe 1

• Presse belge, Suisse et luxembourgeoise : L’Echo

• Sites et blogs : Encres Vagabondes, Nyctalopes, L’ivresse du noir…

Petros Markaris

CONSPIRATION

Couverture provisoire

Traduit du grec par Michel Volkovitch et Hélène Zervas

280 pages / 140 x 205 mm

22 euros TTC

ISBN 978-2-38669-044-0

« De délicieux polars classiques. »

Le Temps

À Athènes, pendant la pandémie, tous les magasins sont fermés et le pays est à l’arrêt. La situation économique de la Grèce étant toujours fragile, de nombreuses personnes, privées de travail, se trouvent plongées dans la plus grande précarité. Au point que même des personnes âgés, submergées par le désespoir, en viennent à se suicider.

Mais lorsqu’il est constaté que la plupart accompagnent leur geste d’une lettre appelant à la révolte, ensuite largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’idée que l’initiative de tels actes ne soit pas qu’individuelle surgit. Kostas Charitos se trouve donc chargé d’enquêter pour mettre un terme à cette funèbre spirale et découvrir qui se cache derrière ce « mouvement des suicidés » duquel les morts se revendiquent.

Lui-même confronté aux contraintes sanitaires qui pèsent sur sa vie de famille et ses manières de travailler, Charitos en vient à arpenter sa ville autrement, la découvrant sous un nouveau jour, de même que l’esprit de résistance animant ses habitants…

L’AUTEUR

Né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, Petros Markaris vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur de Brecht et de Goethe. C’est à 57 ans qu’il commence à écrire des romans policiers ayant pour trame de fond la Grèce contemporaine.

Les enquêtes du commissaire Charitos sont traduites dans le monde entier.

« Comme toujours, Petros Markaris, qui est vraiment l’un des plus grands auteurs de romans policiers d’Europe, écrit de manière directe et linéaire. »

Rheinische Post, Düsseldorf

• Après les rééditions de précédents romans et la publication du Crime, c’est l’argent et de La révolte des Caryatides, une nouvelle enquête du commissaire Charitos.

« Ce roman prend le pouls de l’époque avec rigueur, mais il est aussi empreint de chaleur et d’humanité. »

rbbKultur, Berlin

« Avec les armes du polar, Markaris explique la ruine du présent par les actes d’hier. »

Le Point

• Une nouvelle enquête sociale, qui ausculte les effets de la pauvreté due à la crise économique sur toutes les générations, poussant y compris les plus âgés à mettre fin à leurs jours.

• Un roman contestataire, qui met en lumière l’esprit de résistance salutaire de différents segments de la population dans une situation de rigueur économique et politique extrême.

En librairie le 3 septembre 2025

14 x 20,5 - 368 pages - 22 €

ISBN : 978-2-8126-2743-9

Le livre des prodiges

Olivier Ciechelski

Autour de la traite des femmes africaines dans le marché de la prostitution, un polar halluciné qui interroge la puissance de la foi.

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / foi - sorcellerie - possession - mafia prostitution - corruption - trafic d’êtres humains

Nora a été reçue première au concours d’officier de police judiciaire.

Pourtant, un an plus tard, elle est toujours simple patrouilleuse. D’ailleurs, au commissariat, elle n’est ni comprise ni acceptée. Et certains de ses collègues n’hésitent pas à chahuter les convictions de cette catholique fervente.

Une nuit, alors qu’elle fait une ronde avec deux collègues, le vieux Djabri qui a grandi ici même, sur la presqu’île de Gennevilliers, dans les bidonvilles dont les zones portuaires ont écrasé la mémoire, et William, timide sousbrigadier tout juste arrivé de sa province, l’équipage découvre les victimes de ce qui est peut-être un accident, plus sûrement un crime.

Convaincue que cette affaire est la sienne, Nora s’affranchit de l’autorité de ses chefs pour mener sa propre enquête, hors de tout cadre légal mais galvanisée par une nécessité qui la dépasse.

Dans ce roman hypnotique, Olivier Ciechelski met en scène les habitants qui, aux marges des villes, mènent des existences dangereuses et secrètes, approchant des puissances insoupçonnées, déchaînant parfois des forces qui tiennent du prodige.

Scénariste, Olivier Ciechelski est né en 1973. Il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages et documentaires. Également « script-doctor », il enseigne le scénario et a produit plusieurs documentaires pour France Culture. Son premier roman, Feux dans la plaine (2023), a reçu le Prix Découverte Claude Mesplède 2024.

• Bluffant, ce deuxième roman entre polar et fantastique est un suspense intense et mène le lecteur de surprise en surprise.

• Deux ans après la parution de Feux dans la plaine, premier roman très remarqué et paru au Livre de Poche en février 2025, Olivier Ciechelski s’impose comme un auteur de premier plan. points forts littérature

Olivier Ciechelski

VISUELS

PROVI SOIRES

• Signet Rouergue Noir

6 x 20 cm - recto simple

Conditionnement par lot de 20 signets

ISBN : 978-2-8126-2749-1

En librairie le 3 septembre 2025

ANDRÉE A. MICHAUD BAIGNADES

Un couple et leur fille Charlie pensaient passer de belles vacances au bord d’un lac en pleine nature. Un enchaînement de circonstances et de mauvaises décisions vont transformer le rêve en enfer absolu.

LE LIVRE

Max et Laurence, couple sans histoires, ont prévu de passer leurs vacances au camping du Lac aux sables avec leur petite fille Charlie. A peine sont-ils arrivés que l’enfant plonge dans le lac et s’en donne à cœur joie. La joie sera de courte durée. Le propriétaire du camping va tout faire déraper et enclencher

L’AUTRICE

un engrenage fatal.

Une décision prise sur un coup de tête, un mauvais chemin, une météo dantesque, un homme rattrapé par une violence qu’il ne soupçonnait pas, il faut peu de temps pour basculer dans la tragédie et la mort.

POINTS FORTS

• Titre de la rentrée littéraire Rivages.

• Après avoir mêlé le roman d’épouvante et le roman noir dans Proies, Andrée Michaud s’empare des codes du thriller pour livrer ensuite un drame familial.

• Un roman de pure angoisse dans la première partie et de tension psychologique dans la seconde.

• Comme dans ses précédents romans, Andrée Michaud explore les points de bascule entre la vie ordinaire et le cauchemar avec une puissance et une crédibilité marquantes.

• Si elle maîtrise parfaitement la mécanique narrative et sait jouer avec les nerfs du lecteur, A. Michaud traite aussi avec beaucoup de finesse la dislocation d’une famille et les conséquences durables de la tragédie.

• Plus que jamais, le paysage, inquiétant et hostile est un personnage à part entière.

• On est happé dès les premières pages de ce roman qui commence dans la terreur et s’achève dans le noir.

3 septembre 2025

15,5  ×  22,5 cm

300 pages 21,00 €

ISBN :

Andrée A. Michaud est née à Saint Sébastien de Frontenac au Québec. Après des études de philosophie, de linguistique et de cinéma, elle entame une carrière d’écrivain. Elle est rapidement reconnue pour ses romans noirs littéraires, dont Bondrée, publié dans plusieurs pays et récompensé par de nombreux prix, tant au Québec qu’en France (en France, le livre est distingué par le prix Quais du polar/20 Minutes, le prix Rivages des Libraires par deux fois, et le prix du Polar SNCF.) Proies, inscrit dans la veine de Bondrée, a remporté un beau succès critique et public.

• On retrouve bien sûr les qualités littéraires de l’autrice et sa maîtrise de registres variés.

• Double lauréate du prix Rivages des Libraires (pour Bondrée et Proies)

ON EN PARLE

Un beau sucès public et critique au Québec.

• « Un suspense anxiogène qu’on lit en se rongeant les sangs, par moments. » La Presse

• « Un roman à l’écriture riche, fabuleusement ancrée dans le réel. » Le Journal de Montréal

QUELQUES CHIFFRES

• Plus de 10 000 exemplaires vendus de Proies sur les deux formats.

ARISTIDE TARNAGDA

Fadhila

Au Burkina Faso, une famille tenue d’une main de fer par Fadhila se trouve corrompue par l’intégrisme islamique. Pour éviter que la gangrène ronge toute la descendance, Fadhila se résout, dans un ultime élan d’amour maternel, à commettre l’irréparable. Aristide Tarnagda porte une langue créolisée, où les images métaphoriques sont l’effet de doux soufflets.

Au cœur de cette tragédie moderne, se situe une famille en proie aux malheurs qui ravagent son pays. L’aîné de la fratrie, esseulé et contrit, se laisse manipuler par les terroristes et trouve, dans ce compagnonnage obscur, un substitut paternel, un sens à la situation qu’il subit et une direction à suivre. Le père, disparu depuis longtemps, devient le porte-parole silencieux de l’effondrement des faux-semblants : xénophobe et impérialiste, l’Europe n’est qu’un miroir aux alouettes, qui fonde son empire sur l’asphyxie imposée aux autres peuples et où le travail aliénant détruit la fraternité. À la fois tendre et intransigeante, Fadhila, quant à elle, se résout à un geste radical pour protéger son cadet de l’endoctrinement funeste qui l’attend. En mère louve et résistante acharnée, elle ose le sacrifice pour tenir son fils loin du crime. Fille d’Œdipe et d’Antigone, elle n’échappe pas elle-même au cercle perpétuel de la violence, qui se repaît du sang versé et qui en appelle toujours plus. Chargé d’espoir, l’acte irréversible de Fadhila reste paradoxal et révèle fatalement la marche incoercible du mal : si l’amour représente le seul salut face à l’inhérence de la violence, le geste qui l’en libère demeure une destruction de la vie supplémentaire.

L’AUTEUR

ENTRÉE AU CATALOGUE

POINTS FORTS

► Un texte de fiction qui mêle recherche poétique et engagement politique en faveur du peuple burkinabé.

► Une langue qui porte haut la francophonie.

► Bonus vidéo : une présentation du livre par l’auteur.

► Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

► La pièce est programmée aux Zébrures d’automne –festival des francophonies de Limoges en septembre 2025, puis à L’Empreinte, scène nationale de BriveTulle et au Théâtre national du Luxembourg.

QUELQUES CHIFFRES

► Fadhila est la première pièce d’Aristide Tarnagda publiée par Actes Sud.

► Quatre pièces publiés chez Lansman Éditeur : Musika (2019), Terre rouge – Façons d’aimer (2017), Sank ou la Patience des morts (2016), Les Larmes du ciel d’août (2013).

Né en 1983 au Burkina Faso, Aristide Tarnagda étudie la sociologie à l’université de Ouagadougou. En 2004, il rencontre Koffi Kwahulé au festival des Récréâtrales, dont il prend la direction en 2016, et décide de se consacrer au théâtre et à l’écriture. En 2009, il écrit Franco do Brésil, sur une commande d’Éva Doumbia. La Comédie-Française, le Théâtre national de Bretagne, le Festival d’Avignon proposent des lectures de ses pièces. Auteur d’une dizaine de textes, il est également metteur en scène et puise son inspiration dans la littérature contemporaine.

MARC LAINÉ

La Chambre de l’écrivain

Dernier volet de la trilogie “Liliane et Paul”, après Nos paysages mineurs et En finir avec leur histoire, Marc Lainé explore, dans une troublante mise en abyme, la mémoire et la transmission dans La Chambre de l’écrivain.

En 2021, Martin, metteur en scène, entreprend de créer une pièce inspirée de la vie de ses parents, Liliane et Paul, couple né dans l’effervescence des années 1970. Mais ce projet, en apparence artistique et politique, ravive de profondes blessures. Liliane, installée loin du tumulte, refuse que son fils s’empare de son histoire comme Paul l’avait fait avant lui dans un roman, récompensé par le prestigieux prix Goncourt. De son côté, Paul, vieilli et fragile, se perd entre souvenirs et réalité.

Alors que les répétitions avancent, la frontière entre fiction et vérité se trouble, mettant en péril l’équilibre du spectacle.

Avec La Chambre de l’écrivain, Marc Lainé signe une œuvre où mémoire et création s’entrechoquent, interrogeant notre rapport aux récits, à la filiation et au pouvoir des mots. Un texte habile et sensible, porté par des dialogues justes et par une construction subtile entre passé et présent.

POINTS FORTS

► Une pièce qui interroge la difficulté d’un écrivain à faire fiction à partir d’un matériau autobiographique.

► Tournée en France pendant les deux prochaines saisons.

► Auteur récompensé par le prix de la Critique en 2015 pour Vanishing Point.

► Bonus vidéo : une présentation du livre par l’auteur.

► Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

► Création, dans une mise en scène de l’auteur, à La Comédie de Valence le 2 octobre 2025.

L’AUTEUR

Marc Lainé est auteur, metteur en scène et scénographe. Il aime mêler dans son écriture le théâtre et la musique. Depuis 2020, il dirige La Comédie de Valence, cdn Drôme – Ardèche. Ses pièces Vanishing Point suivi de Spleenorama (2017), Hunter (2017), La Chambre désaccordée (2018) et Nos paysages mineurs suivi de En finir avec leur histoire (2024) sont publiées chez Actes Sud-Papiers. Marc Lainé vit à Valence.

Visuel provisoire
© Christophe Raynaud de Lage

ESTELLE

CASTRO-KOSHY

postface de Flora Aurima Devatine

UN FIRMAMENT D’HISTOIRES

À la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

Suivi d’une anthologie poétique bilingue traduite de l’anglais (Australie) par Estelle CastroKoshy et Philippe Guerre

à la rencontre de la littérature aborigène et îlienne du détroit de Torres

Estelle Castro-Koshy e livre d’Estelle Castro-Koshy est un tour de force littéraire tout autant qu’un objet éditorial hors norme. Il invite en effet les lecteurs, pour la première fois dans l’histoire de l’édition francophone, à une plongée dans l’univers foisonnant de traditions artistiques multimillénaires toujours aussi vivaces.

Les œuvres explorées ici donnent à lire une autre histoire du continent qui s’ancre dans une lutte pour la reconnaissance des droits des Aborigènes, de leur dignité et de leur patrimoine culturel en constante évolution. Cet ouvrage contribue à une réflexion globale sur le pouvoir qu’ont les auteurs autochtones australiens de sensibiliser le grand public sur des questions environnementales et sociales, les questions de genre, d’assimilation forcée, de colonialisme et de pollutions nucléaires et autres, questions qui touchent l’ensemble des îles du Pacifique.

Cet ouvrage accorde une importance particulière à la poésie et aux performances poétiques aborigènes. Ce livre s’accompagne donc d’un important effort de traduction originale de nombreux poèmes inédits en France (traductions de l’autrice et de Philippe Guerre). Enfin, parce que la tradition littéraire aborigène est toujours empreinte d’oralité, ce livre souhaite offrir à ses lecteurs l’opportunité de découvrir les œuvres poétiques par le son et l’image, grâce à des qr codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement.

À LA DÉCOUVERTE DE LA PLUS VIEILLE LITTÉRATURE DU MONDE ENCORE VIVANTE

Repères

Points forts

• Grâce à des qr codes renvoyant vers des enregistrements audio et vidéo réalisés spécialement, ce livre offre une expérience immersive rare.

• Bourse australienne d’aide à la venue en France de quatre auteurs aborigènes pour participer à des festivals et autres salons.

• Préface de Barbara Glowczewski, autrice de Les Rêveurs du désert. Peuple warlpiri d’Australie, Actes Sud, “Babel”, 2006.

11,5 × 21,7 cm

400 pages

ouvrage broché

gencode : 9782330185589

septembre 2025

prix provisoire : 23 €

Après sa thèse soutenue en 2007 sur la littérature aborigène, Estelle Castro-Koshy s’est spécialisée dans l’étude du corpus littéraire aborigène en tissant des liens amicaux avec de nombreux auteurs et autrices. Elle est désormais devenue une experte reconnue en ce domaine. Elle réalise par ailleurs des documentaires sur et avec les auteurs et autrices de la sphère polynésienne.

© Paul Neil

• Postface de Flora Aurima-Devatine, grande écrivaine polynésienne de langue française.

• Biographies illustrées des poètes et poétesses.

Mots clés

• Australie / Aborigènes / peuples autochtones / littérature / poésie

Héloïse Brézillon

Couverture provisoire

96 pages / 130 x 210 mm

15 euros TTC

ISBN 978-2-38669-047-1

Habitée par la question de notre rapport au vivant, du temps qui passe et des effondrements écologiques en cours, Héloïse Brézillon réfléchit depuis des années au maillage possible entre SF, poésie et performance. Dans PERIOD 2 ., elle convoque notamment la pensée SF telle que promue par Donna Harraway, pour imaginer une réponse possible à la question de savoir comment concevoir un livre de poésie dans un monde-univers science-fictionnel.

Le monde de PERIOD2. est une anticipation qui se situe entre demain et la trentaine d’années à venir. Les effondrements en cours y sont plus présents encore qu’aujourd’hui, le regret aussi. L’humanité y a développé une nouvelle discipline scientifique : l’équation des périodes. PERIOD2. est une intelligence artificielle conçue à partir de cette équation pour nous aider à répondre à l’urgence climatique. Le poème alterne d’abord discours pseudo mathématique, caricatures, trouées poétiques et souvenirs intimes, puis peu à peu les cloisons se délitent, s’hybrident et s’entremêlent, à l’image de la fin du livre et des nombreux « autres qu’humains » qui traversent le livre et qu’elle a croisés au fil de son séjour dans les causses du Quercy, de son enfance et de recherches diverses. Le tout sur un ton

volontairement absurde, qui retranscrit le sentiment de l’autrice face aux interactions d’Homo avec le vivant, demeurant aveugle et sourd aux catastrophes qui se profilent.

Héloïse Brézillon est autrice-chercheure. Son travail hybride poésie, théorie & SF. En 2018 naît Mange tes mots , une bulle poétique créée avec Margot Ferrera, où reprendre son souffle le temps d’une scène ouverte, d’un atelier d’écriture ou d’un podcast. Ses textes ont été performés avec sa bouche partout en France et publiés en revues. Sa thèse de recherche-création Du genre au geste littéraire : les troubles de la science-fiction ~ son, poésie et performance a été soutenue en 2024. En sont tirés deux livres de poésie : T3M (Éditions du Commun, 2024) et PERIOD2 (Cambourakis, 2025).

• Après le succès des ouvrages de poésie de Noah Truong et Hortense Raynal dans la collection « Sorcières », un 1er recueil de poésie dans la collection « Radeau », par la préfacière de bouche-fumier.

• Un recueil qui convoque les motifs de la SF pour questionner l’effondrement en cours et réfléchir à des modes de résistance.

• Un ouvrage qui invite à reconsidérer les liens entre humains et autres-qu’humains, rappelant qu’Homo n’est qu’une espèce parmi les 8 millions qui peuplent la planète.

SORTIE DE ROUTE

Distingué par le prix de la Vocation en 2019, Sortie de route est un recueil découpé en trois parties, reflétant les trois âges d’une même femme : Bleue cantilène. D’abord depuis une maison où elle est enfermée, elle se livre à une autopsie quotidienne, cherchant à nommer et identifier les fluctuations de ses émotions pour survivre.

Puis, marchant seule sur la lande, hantée par la disparition d’un amour, elle laisse libre cours à ses chagrins, mais trouve des forces nouvelles et ne cesse d’avancer, empruntant chemins de traverse et sentiers dissimulés.

L’AUTRICE

Flora Souchier est née en 1990 en Bourgogne et vit désormais à Lyon. Formée à l’ENS de Lyon, à l’École du jeu puis à la Comédie de Saint-Etienne, Flora Souchier est comédienne, danseuse et autrice. Elle travaille aux côtés de Catherine Anne, François Hien, la compagnie Opoponax, les Compagnons Butineurs, et du collectif Fléau Social. Le chant polyphonique et la pédagogie sont ses autres terrains d’exploration.

Couverture provisoire

Couverture provisoire

64 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-38669-060-0

Enfin, ayant rejoint la compagnie d’autres humain·es, comme investie d’un nouvel élan vital, elle se lance dans la course – la course physique et la course aux expériences – pour surmonter les catastrophes intimes, fuir la compagnie de ceux qui l’assiègent et laisser libre cours à une colère salvatrice.

Au fil des âges se dessinent ainsi trois rapports au monde qui, de la chambre à la lande, puis à l’évasion, transcrivent trois états d’une femme traversée par de multiples émotions (doutes, désarroi, exaltation, amour, amertume) et la manière dont elle réajuste son rapport au monde qui l’entoure pour mieux s’y inscrire à son tour.

En 2019, elle a publié aux éditions Cheyne un premier recueil de poèmes, Sortie de route, lauréat du Prix de la vocation poétique et sélectionné pour le Prix des Lycéens et Apprentis d’Île de France.

En 2021, elle en a proposé une version sonore à la croisée du journal oral, de l’incantation et du film à entendre, avec trois comédiennes de la compagnie Opoponax. Son deuxième recueil, Époque de plomb, est paru en septembre 2024 aux éditions Cambourakis.

• Après la publication de Époque de plomb, réédition en poche de ce titre pour lequel Flora Souchier a obtenu le prix de la Vocation en 2019.

• Un recueil à l’image de la vie d’une femme, qui retranscrit l’évolution de ses émotions, du désespoir et de la solitude à l’inscription dans le monde par la marche et l’expression d’une colère salutaire.

• Un texte au plus près des émotions intimes, qui scrute les fluctuations des sentiments et invite à emprunter des chemins de traverse, pour considérer des modes d’existence et de sensations en marge de la voie commune.

SORTIE DE ROUTE
Flora Souchier

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