Ollin

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Index I. Introduction a) La Compagnie Achtli b) Genèse du projet c) Ollin à Bruxelles II. En amont du spectacle a) Les partenaires b) Ateliers et actions de sensibilisation avec le quartier c) Élaboration de la scénographie d) Flashmob e) Musique III. Le spectacle

IV. Contact



I. Présentation a) La Compagnie Achtli Achtli est une compagnie implantée à Bruxelles aux multiples facettes. De par ses fondateurs d’origine belge et mexicaine, elle est multiculturelle et couvre plusieurs champs d’actions. Les deux initiateurs, de par leur formation respective (artiste visuel et performer) croisent leurs savoirs au service d’une création commune fatalement pluridisciplinaire. Cela peut passer de la création théâtrale en salle, à la reprise d’œuvres existantes, de la mise en place d’événements dans l’espace public, à la réalisation d’installations plastiques, de la réalisation de documentaires à des actions artistiques croisant les publics et renforçant les liens entre art et société. A chaque projet, la compagnie s’allie avec différents collaborateurs afin d’enrichir, la création, l’expérience et la rencontre. b) Genèse du projet Ollin Cela faisait maintenant deux années que la Compagnie Achtli, souhaitait mettre en place un projet de théâtre de rue participatif. Une première version du projet Ollin avait été écrite il y a trois années par Kathy Contreras Manzanilla à l’occasion de son mémoire effectué durant son master en arts du spectacle à l’Université Libre de Bruxelles. La volonté du projet était de créer un spectacle itinérant dans l’espace public s’inspirant de certains aspects et personnages de la mythologie préhispanique mexicaine ainsi que de sa culture populaire pour proposer une histoire cosmique mais aussi humaine à un public défini. Une première conception du projet avait été pensée pour une présentation durant le spectacle d’ouverture du Carnaval de Tournai, durant leur traditionnelle Nuit des intrigues. La programmation de celui-ci étant déjà bouclée, nous ne pouvions pas rejoindre l’événement. Néanmoins, cela fut un bon prétexte pour projeter une première fois mentalement et sur papier un premier parcours du spectacle Ollin. c) Ollin à Bruxelles Résidant à Bruxelles et étant déjà tous les deux actifs dans le milieu socio-artistique, nous avons commencé à nous orienter vers la possibilité de monter le projet dans la capitale. Nous avons prospecté plusieurs communes et quartiers et nous nous sommes finalement arrêtés sur la commune de 1000 Bruxelles et plus particulièrement dans son populaire quartier des Marolles. Très vite, nous avons pu nous allier avec des associations actives dans le quartier. Après de multiples démarches et l’obtention d’aides, notamment celle du service pluridisciplinaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons pu lancé le projet aux multiples étapes et présenter le spectacle dans les Marolles, quartier des Visitandines, le dimanche 23 juin 2013.


II. En amont du spectacle a) Les partenaires Avant de se lancer dans cette aventure, il nous fallait être certain de pouvoir compter sur des appuis dans le quartier des Marolles. Vincen Beeckman, travaillant au Centre d’art contemporain du Recyclart pour les activités liées au quartier et Jeanne Boutte aux Brigittines, Centre d’art contemporain du mouvement et de la voix se sont montrés dès le départ intéressés par la proposition. Eux-mêmes étant en permanence actifs dans le quartier ont pu nous aiguiller tout au long du processus pour trouver des aides et des relais dans le quartier. A la base, nous devions programmer le spectacle dans un de leur événement commun «Brigitte et Marcel» mais finalement, suite à une annulation de dernière minute, nous avons nous-même en collaboration avec le Collectif Plantations créé l’évenement le 23 juin 2013. Au delà de ces deux alliés, nous avons au fur et à mesure du projet pu rencontrer et collaborer avec quelques autres acteurs comme : La Maison de Jeunes 88 Le Centre culturel du Bruegel La Coordination des Marolles Les Ateliers populaires Arts et Marges Le Pianocktail Le collectif Plantations La Maison de repos Sainte-Gertrude La foire aux savoir-faire Naturensoi Quartiers durables Cycloperativa asbl etc. Tous ces rencontres se sont déroulées durant l’élaboration ou la concrétisation du projet. Certains ont fait le chemin complet avec nous tandis que d’autres nous ont accompagné durant une étape. Mais tous ont été précieux dans ce qu’ils ont pu apportés. Evidemment, il ne faut pas oublier les participants à l’atelier théâtre, notre équipe de scénographes, les musiciens et toutes les petites mains bénévoles qui nous ont accompagné durant la journée du 23 juin. Financièrement, en plus du subside octroyé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avions également reçu le soutien du service culture de la Ville de Bruxelles et de l’Ambassade du Mexique.


b) Ateliers et actions de sensibilisation avec le quartier A la base du projet, nous avions prévu de mettre en place pour les habitants du quartier divers ateliers avec différents artistes professionnels pour créer l’intégralité du spectacle. Les ateliers prévus étaient de théâtre, danse, scénographie et musique (percussions). L’idée que tout soit crée avec les participants nous enchantait. Mais cela avait évidemment un certain coût et il fallait rétribuer les artistes. N’ayant pas pu récolté tout l’argent espéré initialement, nous avons du nous adapter et avons pris la décision de nous concentrer sur l’atelier de théâtre. Il nous paraissait important de garder la participation et l’implication du pubic amateur dans le processus de création et des les rendre présents pour le jour du spectacle. Nous avons lancé un appel à participation en forme de flyers et affiches que nous avons distribué dans des cafés, magasins, centre culturels et associatifs du quartier des Marolles et les alentours. La première réunion d’information a eu lieu le dans le Hall du Brigittines.

A notre grande joie, dès cette première rencontre, il y avait une douzaine de personnes interrésées par le projet. Dès ce moment-là, nous avons pu lancer l’atelier théâtre.


Au final, dix participants ont suivi les séances de l’atelier théâtre. Trois d’entre eux provenaient du club Antonin Artaud et plus spécifiquement étaient des membres actifs du Pianocktail (lieu autogéré dans la rue Haute). Pour la plupart des autres, ou bien ils habitaient dans le quartier ou ils étaient impliqués dans d’autres associations. Les ateliers ont eu lieu une fois par semaine (les samedis) durant les mois de mai et juin 2013 (8 séances) en raison de quatre heures par séance.

L’atelier de théâtre a été encadré par Mélanie Lamon et Sandra Racco. Toutes deux, comédiennes professionelles, elles avaient pour objectif de créer avec la complicité et la créativité des participants des personnages ambulants qui allaient interpeller le public dans la zone d’attente en préambule au spectacle. Ensuite, ils devaient mettre en place une des quatre scènes de la partie centrale du spectacle comprises dans le labyrinthe. Mélanie Lamon et Sandra Racco ont donné les clefs de constructions des personnages à travers des exercices d’improvisations dans une ambiance ludique et rigoureuse. Sandra Racco membre de la ligue d’improvisation a mis en place de nombreux exercices pour favoriser la créativité des participants tandis que Mélanie Lamon a assuré la mise en scène et le jeu d’acteurs. Les participants se sont impliqués sérieusement dans le travail avec un résultat remarquable. Leur scène qui traitait de la communication virtuelle a très bien fonctionné et les participants ont pu démontrer une autonomie et une maitrise des aspects travaillés lors des ateliers. La mixité du groupe a apporté, on peut le dire, une très belle énergie positive.


Un atelier d’écriture donné par Larissa Joachim a été également vehiculé au projet Ollin. Suite à une rencontre dans le cadre du projet, Larissa a en effet montré son intérêt à Ollin et a voulu initier un atelier d’écritures pour lequel elle a sollicité elle-même auprès de pouvoirs subsisdiants une aide pour le mener à bien. L’atelier d’écriture - Rencontres d’imaginaires - a eu lieu du mois de novembre 2012 au mois de juin 2013, à la résidence Sainte-Gertrude dans les Marolles. Tous les mois, les participants se sont retrouvés en compagnie de Larissa pour créer ensemble des récits. Le voyage a commencé au Mexique et s’est prolongé dans les contrées de l’imaginaire de chaque participant. Par binôme, les participants ont créé un personnage et un mythe. S’inscrire dans une démarche de création a demandé aux participants d’investir - ensemble- le présent et de s’inscrire dans un projet sur le long terme. De nouvelles relations se sont tissées au sein du groupe et la réalité de chacun s’est vue enrichie de la fiction... Nous avons voulu dans le spectacle, donner une voix aux personnes qui habituellement ne se font pas entendre. Avec l’aide de cette démarche, nous avons intégré un extrait d’un texte composé par Constant, un participant de l’atelier d’écriture, alterné avec une interview donnant son point de vue sur la relation de l’homme et la nature. Constant malgré ses problèmes de mobilité, a assisté au spectacle accompagné de sa famille. ça faisait long temps qu’il ne quittait la résidence, il était curieux de voir le contexte dans lequel son texte allait participer. Il a été très content voir tout ce monde, ça été pour lui un jour de fête.

On peut voir en arrière-plan Constant écouter son propre texte en compagnie de se famille.


Aussi, un troisième atelier avec les habitants du quartier a eu lieu dans les ateliers populaires situés à la rue Haute. Étant toujours en recherche d’une slle de répétition pour l’atelier théâtre, nous avons échangé l’utilisation de leur salle de gymnastique contre des ateliers d’arts plastique pour les enfants qui assistaient à l’école de devoirs. Deux membres de l’asbl achtli ont réalisé avec des enfants de masques issus du folklore mexicain. Tous les enfants habitaient évidemment les Marolles et certains, le bâtiment des Visitandines devant lequel s’organisait le final du spectacle. Quelques enfants avaient déjà reçu le flyer dans leur boite à lettre et étaient déjà au courant de notre événement. Cet atelier nous a permis d’avoir un contact plus proche avec les enfants du quartier, et les inviter personnellement à assister au spectacle. Nous avons pu en retrpuver beaucoup d’entre eux le jour du spectacle et de temps en temps accompagnés par leurs parents.

Afin de prévenir les habitants du logement social des Visitandines du spectacle de rue qui allait se dérouler devant chez eux, nous avons réalisé en amont quelques actions de sensibilisation. Nous ne voulions pas qu’ils se sentent pas «envahis» dans leur quartier. Nous les avons donc à travers des actions rencontré et les avons invité personnellement. Pour cela nous avons entre autre, «investi» durant un samedi après-midi, les deux halls d’entrée des deux tours de logements avec des décorations évoquant des décors de plage mexicaine . Nous avons offert à tous ceux qui entraient et sortaient du bâtiment un petit mêt mexicain préparé par nos soins et une boisson de sirop de basilic à base plantes du potager d’en face. L’occasion de leur parler de notre intiative, du spectacle et des différentes propositions d’ateliers de savoir-faire qui allaient avoir lieu sur l’esplanade (réparation de vélo, remèdes de grand-mère, etc) après le spectacle. Pour l’occasion, nous avons installé un studio-photo qui leur offrait la possibilité de se faire tirer le portrait avec en arrière-plan, un décor de plage. Ils pouvaient venir retirer leur photo le jour du spectacle sur l’esplanade. Cette «carotte» fut aussi une aide à les inviter nous rejoindre le «jour J» et de les faire sortir de leurs habitudes. Nous avons également «occupé» un des ascenseurs et avons mis dans leur boîte à lettre les flyers avec une invitation personnalisée sur laquelle figuraient également tous les ateliers de savoir-faire. Nous avons réfléchi et réalisé ces actions de sensibilisation en complicité avec Natacha Sensique, David Lemin et Raphaël Carette, nos conseillers écologiques.



c) Élaboration de la scénographie Créer un spectacle de rue demande d’affirmer sa présence dans l’espace public. Un des gros travaux de l’élaboration de ce spectacle fut la conception et la réalisation de la scénographie. Celleci était pensée en fonction de la mythologie préhispanique mexicaine, comme la mise en scène d’ailleurs, une source riche d’inspirations. Ainsi le public pouvait se faire accueillir à l’entrée du spectacle par une énorme gueule de serpent, animal sacré dans la mythologie. Ils devaient traverser un labyrinthe et étaient accompagnés durant le parcours par une marionnette géante qui incarnait le célèbre dieu du serpent à plumes : Quetzalcoatl. Nous avons travaillé avec deux scénographes : Ismael Maudet, peintre et sculpteur de formation. Ismael à l’aide de ses talents de constructeurs a conçu les structures des différentes pièces. On peut dire que son ingéniosité nous a été des plus précieuses. Maria Antonieta Canfield, peintre d’origine mexicaine, s’est elle chargée de mettre en couleur toutes les créations du sculpteur. La collaboration fut riche et les résultats ont pu rejoindre nos attentes. Les deux scénographes ont pu être attentifs à nos demandes et ont pu s’exprimer librement à travers leurs créations.


d) Flashmob En amont du spectacle, une invitation pour participer à une flashmob qui allait ouvrir le spectacle avait été chorégraphiée sous fon de Mambo par Valeria Garre (danseuse). Celle-ci invitait le public via une vidéo postée sur le Web (https://vimeo.com/67490250) à venir la rejoindre ainsi que les acteurs du spectacle pour danser un mambo le 23 juin devant le Recyclart, lieu de départ du spectacle ambulant.

d) Musique Tout le spectacle étant accompagné de musique, nous avons composé les musiques, rythmes et chansons en nous associant avec un guitariste, David Bravo ainsi qu’un groupe de percussions de Bruxelles, le Maractu Mix qui a donné le rythme durant tout le spectale.



III. Le spectacle a) Déroulement Le dimanche 23 juin 2013, dès 8h00 du matin, le «staff scénographes» commence à mettre en place les grandes pièces de scénographie face au Recyclart. En l’occurence, il s’agit d’installer la grande gueule de serpent qui accueillera le public en début de spectacle. Nous fixons celleci face à l’entrée du tunnel de la Gare de Chapelle. La structure est en métal, imposante. Il faut sécuriser l’implantation de celle-ci vu les conditions climatiques et le vent qui est bien présent en ce dimanche matin. Dans un deuxième temps, Maria Canfield recouvre la structure de métal avec les tissus colorés qui donnent vie à l’animal. Simultanément, nous armons la marionette géante du Quetzalcoatl. Enfin, nous montons toutes les pièces constituant le labyrinthe et les dspersons dans le skate-park face à la rue des Brigitinnes. Vers 11h00, les musiciens du Maracatu (percussions brésiliennes) arrivent et préparent leurs instruments. Mélanie Lamon et Sandra Racco accueillent les participant de l’atelier théâtre. Les acteurs proffessionels, au nombre de quatre, sont aussi présents. Nous sommes réunis au Studio Marcel dans lequel nous organisons un catering avant d’entamer le spectacle. Au total, avec tous les participants (figurants, bénévoles, musiciens, organisateurs, régisseurs ...), nous somme plus de quarante personnes !! 15h, le public est au rendez-vous ! Plus ou moins 200 personnes se retrouvent devant le Recyclart. La communication, le flyer et les affiches posés dans le quartier ont fonctionné. Des personnes passant par hasard, attirés par l’événement dans la rue en début du spectale nous rejoignent et restent avec nous... Le groupe augmente encore... Le spectacle est construit sur le motif du serpent symbolisant la transformation, la rénovation. L’idée est de faire évoluer le public à travers un parcours entre le Recyclart et l’esplanade se situant face aux habitations des deux tours des Visitandines. Entre ces deux points, le public passe d’un monde régi par la loi du profit à un monde solidaire et plus équitable. Après l’accueil par les participants de l’atelier théâtre, la flashmob marque le commencement du spectacle et la première chanson interprétée par «Le messager d’Ollin» invite le public à entreprendre la traversée dans la gueule de serpent (qui les mène à la rue des Brigittines via le tunnel de la gare). Le messager d’Ollin, interpété par Atanasio Cadena, invoque l’aide du public pour libérer la Terre-Mère prise en otage par Moloch, symbôle de l’exploitation de notre chère terre. Une fois le public arrivé de l’autre côté du tunnel, surgit la marionette Quetzacoatl qui invite le public divisé à ce moment en quatre groupes à rentrer dans un labyrinthe installé sur le skatepark où ils assisteront en alternance à quatre scènes. Le maracatu accompagne le public. Une fois que les quatre groupes ont assisté aux quatre scènes, le public s’approche du terrain de football rapide où l’on peut retrouver la Terre-mère interprétée par Valeria Garre aux mains du Moloch, interprété par Nicolas Duvauchel. Un combat sera mené entre Le Moloch et Le catcheur des Marolles, personnage mythique du quartier. Felica Cereceda interprétant la guerrière Jaguar donnera l’arme nécessaire au public pour supporter le catcheur afin de terrasser le tyran maléfique, Moloch. Une fois la Terre-Mère libérée, le spectacle se conclut dans l’esplanade où se trouvent les bacs du jardin-public Plantations. Une dernière chanson est interprétée par la Terre-Mère, celle-ci invitant le public à danser sur les rythmes endiablés du Maracatu. Suite au spectacle, le public est invité à découvrir et à participer à des ateliers de nouveaux savoirs-faire pour apprendre de manière pratique à prendre soin de la «Terre-Mère» (la nature) à travers de nouvelles initiatives citoyennes.






b) Un spectacle durable Le projet global d’Ollin cherchait à être plus qu’un seul spectacle. Nous voulions tenter de laisser une empreinte plus longue dans le quartier des Marolles et proposer aux habitants la possibilité de réfléchir aux différents sujets abordés durant la représentation. Un des objectifs d’Ollin était de soulever le désir de vivre dans notre monde de manière plus responsable et respectueuse envers l’environnement. La collaboration avec le projet Plantations et la réalisation d’ateliers de savoirs-faire en fin de spectacle nous a permis d’établir un focus sur l’environnement et su la qualité de la vie en milieu urbain, et cela de différentes manières. Dans l’histoire, une fois que la terre-mère était libérée, elle communiquait son besoin d’être « ressourcée ». Le public, sous forme d’une « procession » l’accompagnait jusqu’aux bacs du potager du projet « Plantations ». Le spectacle prenait son terme lorsque la terre-mère invitait le public à danser avec elle et à respecter son « rythme naturel ». Cette invitation dépassait le cadre fictionnel de l’histoire et elle devenait réelle avec les initiatives proposées après le spectacle. Voici quelques exemples de ce glissement du cadre fictif au réel: le public a pu découvrir le projet Plantations et voir comment il était possible de cultiver et de prendre soin de nature même en pleine ville. Nous avons également invité différentes associations et des personnes à titre individuel travaillant sur des propositions de sensibilisation citoyenne et sur des thématiques spécifiques à inviter le public à travers des ateliers pratiques. Nous voulions qu’après le spectacle que les soectateurs puissent apprendre de nouveaux savoirs pour intégrer à leur quotidien. Les associations qui on répondu à l’appel furent les suivantes: Worms asbl, qui apprenait au public à comment faire son propre composte. Cycloperative asbl, mettait un post portable de réparation de vélos pour tous. La Foire aux savoir-faire, qui nous a prêté du matériel pour montrer comment réaliser son propre dentifrice, une trousse à partir de matériaux recyclables et qui nous avait donné du matériel d’information. Quartier durables, associations d’habitants qui informait les gens à comment créer dans son propre quartier des intiatives de voisins et collective visant à améliorer la vie de tous les jours. Aussi, plusieurs personnes nous ont partager des savoir faire: comment réaliser de lessives écologiques, des emballages sous-vide, de recettes et remèdes de grands-mères, des massages, des ateliers de peinture pour les enfants, etc. Enfin, nous avons planté avec quelques membres de Plantations des fleurs avec les enfants de l’immeuble dans les bacs encore disponibles, pour les faire sentir «responsable de leurs fleurs».



IV. Contact Compagnie Achtli asbl Rue de Dublin, 9 1050 Bruxelles http://compagnieachtli.tumblr.com Kathy Contreras : +32 (0) 471 53 06 23 Nicolas ClĂŠment : +32 (0) 497 606 478 Banque Triodos : BE43 5230 8051 2301




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