Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette…
Chers amis baulois, de cœur ou d’adoption, Nous avons tous en mémoire cette mélodie intemporelle chantée par Yves Montand, qui revient chaque été comme une ritournelle douce et nostalgique. Elle évoque des souvenirs d’enfance, de jeunesse, de balades en famille ou entre amis… autant de moments simples et précieux qui réchauffent le cœur.
Vous l’aurez compris, cette année, La Baule Privilège célèbre le vélo !
Symbole de liberté et d’élégance, la bicyclette fait désormais partie intégrante de notre art de vivre. Qu’il s’agisse d’aller au marché, de rejoindre la plage, de rendre visite à des amis ou simplement de flâner pour admirer un coucher de soleil, le vélo est notre fidèle compagnon.
Du remblai à la Côte Sauvage, en passant par les marais salants et les rues fleuries de notre station chérie, chaque itinéraire offre son lot de charme et de découvertes, pour tous les âges et tous les goûts.
Quand j’ai demandé à notre maire, Franck Louvrier, quel serait le thème de l’année 2025, il m’a répondu avec un sourire « le vélo » Un choix évident, porté par plusieurs raisons : l’essor remarquable de sa pratique, la modernisation des infrastructures (pistes cyclables, stations de gonflage, vélos bleus en libre-service, ruches à vélo pour le stationnement...), sans oublier les événements qui rythment la saison, comme le Région Pays de la Loire Tour ou encore l’exposition de vélos anciens prévue en fin d’année à la Chapelle Sainte-Anne.
Pour cette 37e édition, nous vous invitons à prendre la route avec nous. Vous découvrirez la passion de Sabine et Geoffroy Roux de Bézieux pour la « petite reine », vous rêverez devant les plus belles demeures et leurs jardins secrets, et vos papilles voyageront lors de notre escapade gourmande à travers les meilleures adresses de la région.
Nous rendrons également hommage à la famille Mauger, qui a marqué l’histoire de La Baule, et mettrons en lumière les nombreux événements organisés au Palais des Congrés et Festivals Atlantia, notamment la 48ᵉ édition des Assises du Numérique portées par le DigiWorld Institute. Et bien sûr, quelques surprises viendront ponctuer cette balade estivale…
Toute l’équipe vous souhaite une très belle lecture et une magnifique saison… à vélo !
François Barrault Éditeur de La Baule Privilège
La Baule Sportive
La Baule Culture
La Baule Art
24 Ligne
La Baule Bien-être
La Baule Musique
32
FatBike
On ne peut pas leur échapper, aux vélos de chez Pietro. C’est bien simple, les Pietro Bike sont partout ou presque. Impossible de les rater avec leur design élégant et leurs couleurs pimpantes. En 2018 deux frères, Pierre et Ronan Collet, accompagnés de leur père Laurent, ont allumé la mèche en ouvrant un premier atelier de vente et de location sur le Vieux-Port de Pornic. Un an plus tard, ils poursuivaient l’aventure avec la boutique de La Baule, à l’angle de l’avenue du Marechal de Lattre de Tassigny et de l’avenue Olivier Guichard. Là où Emmanuel Grard vous accueille et vous conseille avec le sourire.
LA BAULE EN ROUE LIBRE Loisirs
Le gaillard, qui n’a pas eu minute à lui, raconte comment il a appris à faire du vélo. En Normandie, enfant, quand il était à la tête d’un peloton de sept frères et soeurs. Emmanuel a vu bien des pays et pris beaucoup d’avions. Il a vécu en Polynésie française et à Toulouse, avant de découvrir la région quand sa fille aînée est devenue urgentiste à Nantes. En pleine période du COVID, il n’avait aucune envie de tourner en rond. Rapidement, sa route l’a amenée à croiser celle de la famille Collet. Le fatbike l’a immédiatement séduit. Ce vélo aux pneus surdimensionnés, rappelle-t-il, a vu le jour dans les années 1980 grâce à des inventeurs de génie. D’abord avec Simon Rakower qui a trouvé comment se déplacer sur la neige et la glace en Alaska, puis avec Ray Molina qui cherchait un moyen d’avancer sur le sable et les dunes du Nouveau-Mexique. Il n’a pas fallu longtemps pour que le fatbike deviennent accessible au plus grand nombre et séduise les Français.
A La Baule, ses adeptes ont tous les âges. Des hommes et des femmes qui partagent la même envie de pratiquer un vélo loisirs, en sécurité, avec un effort accompagné et un confort de roulage idéal en toute saison. C’est écolo et c’est beau, un Pietro . Qui plus est, rajoute Emmanuel, les kinésithérapeutes et les ostéopathes en vantent également les mérites pour le dos. Cette année, on sait d’avance ce qu’on va mettre sur sa liste pour le père Noël.
Du sable normand aux plages de La Baule, Emmanuel a trouvé dans le fatbike bien plus qu’un vélo : une passion partagée, douce pour le dos et bonne pour la planète
www.pietrobike.fr
La petite reine et son roi
LA BAULE, LIGNE D’ARRIVÉE D’UNE ÉTAPE 100 % LOIRE-ATLANTIQUE
Le 8 avril dernier, La Baule a accueilli dans la joie et la bonne humeur une étape de la troisième édition du Région Pays de la Loire Tour. La compétition surnommée par les adeptes de la petite reine « l’antichambre du Tour de France ». Du trottoir ou depuis un écran géant, il fut ainsi possible de suivre l’un des événements phare de la saison sportive bauloise et d’applaudir les deux-cent-trente coureurs de ce véritable marathon. Lesquels sont partis à 11h 30 de Machecoul-Saint-Même, berceau historique de la construction régionale sinon française de vélo, pour batailler ferme tout au long d’une course de 207, 5 kilomètres. L’arrivée, elle, était programmée vers 16 heures boulevard de la mer à La BauleEscoublac, face à l’océan. Entre-temps, les coureurs ont suivi un tracé « 100% LoireAtlantique ». En traversant les vignobles, en passant sur la Loire à hauteur de Thouarésur-Loire et en franchissant l’Edre à Sucé-sur-Edre. Avant de filer sans mollir vers le bocage, le parc régional de la Brière et ses marais salants que l’on sait capables d’être balayés par le vent. Ils ont enfin eu tout loisir de s’illustrer le temps de trois tours dans la ville, où ils sont arrivés par l’avenue des Lilas, en reproduisant à vive allure une même boucle de 8,5 kilomètres.
Le favori annoncé, Sam Bennett s’est finalement imposé au terme d’un sprint massif, son domaine de prédilection. L’Irlandais, qui a la particularité d’être né en Belgique, s’offrant au passage la 70e victoire de sa carrière déjà fameuse.
Il n’y a pas d’âge pour faire partie des Cyclos de la Presqu’île. Le petit groupe d’une trentaine d’amatrices et d’amateurs créé il y a quinze ans déjà par Sabine et Geoffroy Roux de Bézieux. Ses membres qui arborent un casque réglementaire et un maillot bleu et blanc aux couleurs du Fondant Baulois se retrouvent chaque week-end devant l’Hermitage. Pour filer ensuite sillonner les routes, les pentes et les côtes, en profitant d’un paysage de rêve. En prenant le temps de s’arrêter un quart d’heure pour un café. Il leur arrive de manifester parfois un bel esprit de compétition lors d’une échappée le long des marais salants. Mais pour toutes et tous, le vélo reste avant tout un plaisir. Un sport collectif et d’endurance, en extérieur, qui vous porte.
Partir de bon matin
LE
VÉLO COMME ART DE VIVRE
En 2010, Sabine et Geoffroy Roux de Bézieux ont été au cœur de la création d’un groupe informel et sympathique. La trentaine de membres des Cyclos de la Presqu’île se réunit le plus souvent possible le week-end venu. Toutes et tous ont revêtu pour l’occasion une tenue visible de loin comprenant un maillot floqué aux couleurs du Fondant Baulois, un casque, des gants, des lunettes. Sans oublier un coupe-vent prêt à servir au cas où la météo s’avère moins clémente. Orientée plein sud, la baie de La Baule est un terrain de course idéal dont les couleurs changent à tout moment. « Les paysages de la presqu’île sont variés, entre les quais de Saint-Nazaire, la côté sauvage jusqu’à la Pointe de Bile, c’est un cadre exceptionnel » insiste Sabine Roux de Bézieux. La petite troupe des Cyclos de la Presqu’île ne se fait jamais prier pour pédaler jusqu’à La Turballe, la pointe de Piriac-sur-Mer, Kercabellec ou Saint-Joachim. En s’accordant une pause le temps d’un café bien mérité.
Chaque été, l’affaire se corse avec une sortie plus longue et physique. Une escapade, sur une journée complète, qui permet de s’aérer à plus de cent kilomètres à la ronde. L’habitude a été prise de se retrouver le matin tôt devant L’Hermitage. La joyeuse troupe de motivé(e)s allant de seize à soixante-seize ans se lance ensuite de bon coeur. Roulant en peloton jusqu’à Pornic, le calvaire de Châteaubriant, Cordemais ou La Gacilly en passant par le barrage d’Arzal en file indienne. Une vilaine glissade sur un rond-point à Saint-André-des-Eaux, où sa roue arrière a chassé et sa clavicule s’est cassée, n’a pas découragé la pugnace et positive Sabine Roux de Bézieux qui pratique les deux roues depuis sa plus tendre enfance au Vésinet.
Les forçats des Cyclos de la Presqu’île ne sont pas des dilettantes. Elles et ils maitrisent la technique des plateaux, des vitesses, l’appui sur les pédales. Et se tiennent prêts à s’échapper sur quelques segments du trajet. Les marais salants, aux abords de Batz-sur-Mer offrant une route propice à l’accélération et à un esprit de compétition bon enfant.
En quinze ans, Sabine Roux de Bézieux a acquis un sixième sens pour se protéger et protéger les gens autour d’elle. L’attitude des automobilistes s’est bien heureusement considérablement améliorée, dit-elle. Même à Paris, où elle roule entre dix et quinze kilomètres par jour, et circule sur un Amsterdam Air fabriqué en Vendée. Sa prochaine acquisition sera un vélo cargo français de la marque Nihola. L’équipement idéal pour promener son petit-fils de six mois. Et tous les petits enfants à venir de la famille !
L’OCÉAN
ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ
Sabine Roux de Bézieux et Philippe Vallette, L’océan, Préserver l’avenir de l’humanité en 100 questions,
Taillandier, 316 pages, 20,90€.
La troisième conférence des Nations Unies sur l’Océan se tient cette année à Nice du 9 au 13 juin. En 2025, il reste urgent de s’interroger sur la « gouvernance bleue » dont nous avons tant besoin. En commençant par agir sur nos comportements individuels, notamment face à la surpêche et à la pollution plastique. « Chaque année, ce sont près de 11 millions de tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans les océans, formant de véritables « continents de plastique », rappelle la présidente de la Fondation de la Mer et vice-présidente de la Commission des affaires européennes et internationales du Conseil économique, social et environnemental dans l’introduction de son nouveau livre.
Avec l’océanographe Philippe Vallette, Sabine Roux de Bézieux a posé cent questions sur le fonctionnement de la planète mer, l’action de l’homme sur l’océan, comment gérer l’océan et ses ressources, agir pour préserver notre planète bleue et les enjeux géopolitiques d’aujourd’hui et demain. L’océan, qui produit plus de 50% de l’oxygène de notre planète, n’est pas en très bonne santé et peine à remplir son rôle de régulateur climatique. Mais nous, membres de la société civile, avons un rôle de citoyen et de parent à jouer.
« Ensemble, en alliant innovation, préservation et éducation, nous pouvons changer le cours de choses », insistent les deux auteurs qui se permettent d’imaginer l’océan en 2050. « Un monde où les rêves d’hier seraient le quotidien de demain ».
Les Mordus du vert
ENTRE HÉRITAGE ET TRADITION
Avec ses 18 trous et son parcours école, le Golf de Guérande et Croquet Club de la Baule crée en 1998 par Eric Lebreton est la 3ème Académie de France chez les jeunes. Lancé en hommage au mythique Masters d’Augusta fondé en 1934 en Géorgie, le Masters Kids accueille chaque année depuis 2023 durant une journée complète de jeunes joueurs de 3 à 16 ans.
Photographie Golf de Guérande
L’événement se veut à la fois convivial, ludique, sportif et accessible. On peut y croiser une gamine de quatre ans habillée en Charlotte aux fraises faire des swing et un bambin de six ans revêtu d’une tenue anglaise du meilleur effet et tout sourire. Samedi 26 avril dernier, la 3e édition a réunie deux cents participants. Les gagnants sont repartis avec une veste verte, le saint Graal, et un trophée. La veille, un dîner de gala était organisé au restaurant Le B. Après la compétition, une Masters Party, animée par un DJ, a permis à la joyeuse jeunesse de s’illustrer non plus sur le gazon mais sur la piste de danse.
« Un truc de dingue » dit Alexandre Chapelin qui n’en revient toujours pas. Ce licencié, golfeur tardif et enthousiaste, vante le travail des deux fondateurs Gilles Saladin et Guillaume Le Solliec, « hyper investis ». Et enchaîne en racontant comment il s’est retrouvé, il y a trois ans, à jouer avec un petit garçon de sept ans habillé en bleu marine. Fils d’un ancien volleyeur professionnel de Saint-Nazaire passionné par le golf et d’une hôtesse de l’air, le petit garçon en question, Gabin Tosatto, lui a, ce jour là, donné une belle leçon, en lui collant une bonne raclée. Il faut dire que ce redoutable golfeur en herbe a commencé à taper la balle dès ses trois ans, avant de s’y mettre sérieusement à l’âge de cinq ans. Le volontaire Gabin s’entraîne tous les jours et rêve même de devenir joueur professionnel. Depuis, cette graine de champion, qui a déjà la taille d’un adolescent de quatorze ans, a remporté haut la main les trois premières éditions du Masters Kids. « Il ira loin, très loin ce Gabin », nous avertit Alexandre Chapelin que l’on sent prêt à prendre les paris.
On est aujourd’hui bien loin du cliché d’un sport élitiste réservé à une caste roulant en voitures de luxe et habillés avec les marques d’usage. L’image s’est largement décollée. Sur le parcours, on peut croiser un plombier et un directeur de banque. Tout le monde étant égaux face à la balle qui vous fait enrager ou sourire selon la direction qu’elle prend. « C’est ainsi : le golf réveille en nous l’idiot qui sommeille, et l’enfant » écrivait malicieusement John Updike dans Rêves de golf à propos de ce pour lui relevait à la fois de la passion et de la philosophie. Le golf de Guérande a su avancer sans renier les valeurs de ce sport, entre tradition et respect des règles, la modernité des équipements, la joie de vivre des remises des prix, le Club House et la jeunesse de tous ces golfeurs en font un golf tourné vers l’avenir. >>>
Le Golf, un sport exigeant, une fête joyeuse, un rendez-vous déjà culte
Niché entre marais et forêts, le golf de Guérande déploie ses 18 trous sur un par 69 technique, ponctué d’obstacles d’eau, de bunkers bien placés et de fairways étroits. Un tracé exigeant mais accessible, accompagné d’un entretien d’exception.
Photographie PJ Koening
Gabin Tosatto enchaîne les victoires aux Masters Kids de Guérande. Déjà redoutable sur le green, il rêve de devenir professionnel.
Une leçon d’humilité, une échappée belle, et une douce addiction
Le golf est l’un des rares sports capable de vous rendre humble. L’un des seuls, aussi, qui permette de pouvoir passer deux ou quatre heures, suivant le parcours que l’on a choisi, dans un cadre idyllique. Au calme, en bonne compagnie, en ne parlant jamais de soi ni de son travail pendant le temps de la partie. Votre médecin vous félicitera de la pratiquer, vous avez la possibilité d’augmenter de manière conséquente votre nombre de pas quotidien. Ce sport ultra technique demande certes un alignement total du corps. Cela ne suffit pourtant pas pour y exceller. Le plus souvent, il faut s’habituer à être plutôt mauvais.
Le secret pour gagner, nous glisse un adepte réaliste et non dénué d’humour, consistant à moins rater que les autres ! Arriver à réussir un coup une fois sur quarante tentatives a de quoi provoquer une poussée d’adrénaline chez le joueur. Un(e) averti(e) en vaut deux : le golf peut aussi avoir un aspect dangereux. L’addiction arrive rapidement chez celles et ceux qui le pratiquent. Vous commencez tranquillement à taper des balles avec votre seau à vos pieds et votre club de golf à la main. Vous continuez en vous lançant sur un premier parcours, puis un deuxième. Rapidement, voilà que vous prenez l’habitude de vous garer trois fois par semaine sur le parking de votre terrain de golf de prédilection. Et qu’une heure après en être rentré, il vous prend déjà l’envie d’y retourner.
le
Chaque printemps,
Golf de Guérande accueille les Masters Kids, une compétition inspirée du célèbre tournoi d’Augusta, réunissant près de 200 jeunes golfeurs de 3 à 16 ans. Entre parcours adaptés, animations ludiques et remises de vestes vertes, l’événement célèbre la passion du golf dès le plus jeune âge.
Le chevalier du ciel
Un pilote au service des entrepreneurs
Passionné par les avions depuis la tendre enfance, Franck Chatellier préside Océan Aviation. Grâce aux services de ce pilote chevronné, les particuliers ou les chefs d’entreprises membres de l’aéroclub de la Côte d’Amour, à La Baule-Escoublac, peuvent se déplacer à travers l’Europe en toute tranquillité et rapidité, à bord d’un CESSNA aussi confortable que pratique.
Piloter, c’est un rêve d’enfant devenu réalité pour ce « baulois pur souche ». Dès l’âge de sept ans, Franck Chatellier a eu des envies d’envol en lisant les aventures de Buck Danny et en regardant sur le petit écran des rediffusions des Chevaliers du ciel avec Tanguy et Laverdure.
Avant de prendre de plein fouet, à seize ans, le culte Top Gun et les prouesses de Tom Cruise dans le rôle de Maverick filmées par Tony Scott. Son premier tour dans les airs, comment l’oublier, il l’a effectué derrière le pilote, avec sa mère, à Notre-Dame-desLandes. Plutôt que se tourner vers une carrière dans l’armée de l’air, il a préféré suivre la filière des aéroclubs. Passer les tests, apprendre sur le terrain et dans les airs. « Un bon pilote, dit-il, c’est quelqu’un qui se doit d’être humble et concentré »
Depuis La Baule-Escoublac, Franck Chatellier s’envole chaque semaine dans toute l’Europe, pour des vols à quatre heures à la ronde. M-YAVA, baptisé ainsi en hommage à sa fille, le CESSNA de seize mètres d’envergure équipé d’un réservoir de trois mille trois cents litres qu’il pilote, dispose de tout le confort possible.
Il peut vous emmener aussi bien à Athènes, au sud Maroc ou même jusqu’en Laponie. Et faire atterrir les sept ou huit passagers à son bord à Nice, Paris, Londres, Genève ou Malaga. La Bretagne, explique-t-il, est un peu loin de tout et peu pratique pour ses clients. Des chefs d’entreprises qui font tous partis des cent-quatre-vingt membres de l’aéroclub de la Côte d’Amour, ont des besoin de déplacements fréquents et un temps compté. Fini de bavarder, Franck Chatellier a du travail et doit prendre place dans son poste de pilotage. « Mon cockpit, c’est le plus beau bureau du monde, non ? », lance-t-il tout sourire.
Le voilà qui s’apprête à décoller vers Madrid en cette fin de matinée. Où il pourra profiter d’un déjeuner au soleil une heure dix plus tard. Soyez rassurés, il sera largement de retour pour aller prendre un verre sur la plage de La Baule à l’heure de l’apéritif.
Depuis la piste de l’aéroport de La Baule-Escoublac, Franck Chatellier vous pilote partout où vous le voulez à quatre heures à la ronde
La lignée de beauté et d’amitié
LIGNE 42, L’HÉRITAGE SENSIBLE D’UN ARTISTE DISPARU TROP TÔT
« Une œuvre d’art doit accrocher l’oeil », affirmait Gérard Lusteau qui vient hélas de nous quitter brutalement en avril dernier, emporté par un virus contracté pendant des vacances en Tanzanie. Peintre et aquarelliste venu du vignoble nantais et installé à La Baule, Gérard aimait raconter des histoires, saisir des instants de vie dans ses peintures et ses aquarelles. Il les travaillait au crayon, à l’encre de Chine, à l’huile et à l’acrylique, technique qui permet, disait-il de mieux souligner les nuances. Avec son ami de trente ans Olivier Rafin, Gérard Lusteau venait de lancer Ligne 42.
La Plage Benoit - La Baule
La Plage du Casino - La Baule
Sur les quais du Pouliguen, pendant les marchés nocturnes, les deux inséparables ont commencé l’été dernier à y exposer au public des tirages numérotés et encadrés des aquarelles de Gérard. Des œuvres « accessibles et belles » comme le rappelle Olivier, à moins de cent euros, qui magnifient le paysage marin du littoral atlantique et de la Bretagne sud. A chaque fois des impressions numérotées de 1 à 100 ou de 1 à 300 selon les formats. Ligne 42 a obtenu un rendu haut de gamme et durable, sur du papier Fine Art de 305 grammes, grâce des impressions effectuées avec douze couleurs chez Photext à Vannes, avec une équipe « créative et enthousiaste ». Ligne 42 les propose avec des cadres noirs, blancs ou en bois qui viennent de chez Ouest Encadrement à Plougoumelen.
Gérard et Olivier se sont connus lorsque le premier a fait passer un entretien d’embauche au second pour un cabinet de conseil nantais. Les années ont passées, leurs vies professionnelles a évoluée. Ils ne se sont jamais perdus de vue et retrouvés à La Baule, où ils ont choisis tous les deux de s’installer, avec une passion commune pour l’art. En mai 2024, l’idée de Ligne 42 est née au cours d’un déjeuner joyeux. Le nom leur est venu d’associer la ligne d’horizon et le chiffre 42. La réponse énigmatique donnée à la question du sens de la vie dans Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams, un pur classique de la S.F. « On s’est aperçu ensuite que ce n’était peut-être pas très efficace en matière de référencement sur Google, où le moteur de recherche propose d’abord les horaires de toutes les lignes de bus de France ! », raconte avec humour Olivier Rafin.
Il peignait sans le ciel ni le sol, mais avec toute la lumière du monde
Un regard juste, une amitié fidèle et l’Atlantique en toile de fond
Pour la première ligne d’une série de tableaux épurés, Gérard est allé poser son chevalet sur la plage du Nau, au Pouliguen. Avant d’immortaliser avec ses pinceaux gracieux la plage Benoît, les majestueux hôtels L’Hermitage et le Royal de La Baule. Puis il a aussi poussé vers les quais du Croisic, la plage du Pilori à Guérande, le boulevard des Océanides à Pornichet et la jetée des marées Ouest de Saint-Nazaire, où il avait son atelier. Le succès a été immédiatement au rendez-vous pour des œuvres qui ne sont pas des affiches.
Toutes répondent à un code identique. Avec à chaque fois un format panoramique, une représentation de face qui n’exclut pas la perspective, pas de ciel ni de sol. Ligne 42, dont Gérard Lusteau restera l’ange gardien artistique, va continuer sa route, s’ouvrir à d’autres ville et d’autres régions et accueillir des artistes à la sensibilité proche de la sienne.
Les œuvres de Gérard Lusteau, aquarelles panoramiques sans ciel ni sol, capturent l’essence du littoral atlantique. Chaque tirage est numéroté (de 1 à 100 ou 1 à 300 selon le format) et imprimé sur du papier Fine Art 305 g m², avec 12 encres pigmentaires pour un rendu haut de gamme, durable et lumineux. Encadrées à Plougoumelen par Ouest Encadrement, les œuvres sont proposées dans des cadres bois, noirs ou blancs.
La Plage du Nau - Le Pouliguen
La Plage Benoit - La Baule
Le Port du Pouliguen
Cendreen Mo
MERCI LA VIE
Delphine Filloux, l’adjointe au maire de La Baule en charge de la culture et du jumelage, l’a fort bien exprimé. « Dans un monde où la vitesse et l’instantanéité dominent, l’art de Cendreen Mo invite à une pause ». Cette « peintre à fleur de peau » mélange les couleurs et les matières en jouant avec les volumes, les reliefs et les ombres. Philippe Larue, le commissaire d’exposition du musée Bernard Boesch au Pouliguen où elle a été en résidence Artiste jusqu’en janvier dernier le temps d’une parenthèse enchantée, a quant à lui donné un parfait résumé de ses créations délicates. « Ses compositions sont fluides et aériennes, les visages de ses portraits sont forts et communiquent immédiatement une émotion puissante. Son travail témoigne d’une grande passion pour la fragilité et la douceur féminine », dit-il justement.
Cendreen Mo a commencé à peindre après un accident grave en 2016. « Aujourd’hui, je remercie la vie de ce qui est arrivé, si j’avais moins de douleurs, ce serait un peu mieux, mais j’ai fait quelque chose de tout cela. Cela se ressent dans mon travail puisque les personnes m’en parlent » dit cette autodidacte dans l’âme qui a ressenti l’appel « viscéral et vital » de la peinture en 2018. Il lui a alors fallu s’autoriser à être elle, dépasser les contraintes imposées par son corps encore meurtri, une main handicapée et des doigts bloqués. Sa première toile, un petit format 30x40, s’intitulait Comme un oiseau sans elle
Cendreen Mo n’a depuis cessé d’aller de l’avant et de voir plus grand. Elle s’est mise à peindre, à l’acrylique ou à l’aquarelle, des portraits de femmes en posant de la douceur sur ses pinceaux. En étant constamment à la recherche de beauté et de délicatesse, en poursuivant au quotidien un questionnement sur la manière de trouver sa place dans la société. L’artiste inspirée par des femmes puissantes et éclairantes telles que Rosa Parks, Frida Kahlo ou Françoise Giroud est passionnée depuis toujours par la mode.
Cendreen Mo transforme la douleur en beauté, tisse des portraits vibrants et délicats, et fait de chaque œuvre un acte de vie, un élan de douceur, un souffle de liberté
Adolescente, elle rêvait d’être styliste et de créer sa propre maison de haute couture, avant de se tourner vers l’architecture à l’école de Nantes. Cela explique la finesse de son trait dans un univers esthétique oscillant entre la peinture et le Paper Art. Sa « Papienture », comme elle l’appelle. Cendreen Mo ajoute depuis un moment déjà de la matière à ses portraits, avec des rubans de papier harmonieusement colorés assemblés avec précision, comme tissés entre eux. Ce qui apporte une dimension un peu vibratoire à ses œuvres éclatantes.
Retrouvez toutes les informations sur : www.cendreen-mo.com
Musée Boesch
35 Rue François Bougouin, Le Pouliguen
02 40 01 53 08
La maison aux esprits
À quelques pas du Palais des Congrès Atlantia et de l’avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, dans une rue calme et ombragée, une maison de la fin des années 1920 se dresse au bout d’un jardin. Une délicieuse odeur d’encens vous y accueille. Renseignement pris, il a été offert par une amie bouddhiste de la propriétaire des lieux. Laquelle propose gentiment de vous en offrir un bâton.
Dans l’entrée, le visiteur repère un exemplaire de La danseuse de Patrick Modiano du meilleur augure. Non loin, un bouquet de tulipes rouges et jaunes attire lui aussi l’oeil. Ici, chez Marianne et Xavier, tout est une affaire de lumière et de couleurs. Et aussi de vibrations.
OUBLIÉE, PUIS RÉINVENTÉE
« Une maison, c’est des histoires » dit Marianne en vous servant un café dans la salle à manger de tous les jours. Un endroit cosy pouvant aussi faire office de bureau informel. Au mur sont accrochées des antiques raquettes de tennis en bois, des Donnay et des Slazenger, à côté d’une boîte aux lettres nantaise revisitée par l’artiste Julian Arnaud. Marianne et Xavier passent beaucoup de temps à l’étranger pour leur travail et viennent se poser à La Baule dès qu’ils en ont l’occasion. Tous deux sont les citoyens d’un monde qui bouge. Marianne se sent autant à l’aise à Paris, à la beauté inoxydable ; à Londres, « une ville qui se mérite » ; à San Francisco dont l’âme s’est un peu perdue à ses yeux au fil des années ; à Dallas qu’elle vient de découvrir et où elle a rencontré des gens étonnamment attachants.
La maison de La Baule est devenue le havre d’une femme, née à Béziers, qui aime l’odeur du figuier et qui a grandi au bord de la Méditerranée. Entourée par la chaleur et l’univers de la corrida que son grand-père maternel, solaire et humaniste, l’emmenait voir quand elle était petite.
Né à Saint-Nazaire Xavier, lui, fréquente La Baule depuis sa plus tendre enfance. Sa mère habite toujours dans la même rue, à un numéro. Petit, il regardait de la fenêtre ce qui deviendrait sa future demeure. Longtemps, celle-ci lui apparaissait mystérieuse, entourée d’un mur de tessons dissuadant de tenter de l’escalader. Elle lui paraissait le symbole parfait de la maison hantée si bien qu’il marchait vite en passant devant.
Un jour de 2021, la maison était en vente. Marianne et Xavier sont entrés dans le jardin et ça a été le coup de foudre. Cela n’a pas trainé, en trois visites, elle était à eux. Ils l’ont visité une première fois un lundi, une seconde un mercredi, avant de faire une offre le vendredi.
Le plus long restait à venir. Le magnifique résultat final a demandé trois ans de labeur. A l’extérieur, les travaux ont consisté à densifier le végétal du jardin d’antan. A ravaler les façades, détruire les terrasses latérales en béton. Dépolluer la cuve à fuel a été nécessaire, comme de reprendre la charpente, refaire la couverture et la menuiserie extérieure, installer des fenêtres en bois angevines. >>>
L’artiste baulois Julian Arnaud a revisité le modèle des boites aux lettres nantaises 1950. Un magnifique piano en bois Alpange permet à Xavier de s’exercer dos au jardin.
A l’intérieur, il a fallu transformer la terre battue du rez-de-jardin en plancher chauffant, reprendre les planchers, redessiner les escaliers et la distribution intérieure dans son ensemble, redécorer les plafonds, changer la plomberie et l’électricité.
Très impliqués dans le processus, Marianne et Xavier ont beaucoup réfléchis aux plans proposés par le bureau d’architecture et de design Gimbert Comy. Ils ont d’emblée convenus ensemble de l’évidence de faire tomber des murs et des cloisons. Comme d’ajouter au salon une cheminée moderne autour de laquelle on peut circuler. Le couple « symbiotique » tenait à ce que chaque pièce possède sa propre identité esthétique, que chaque étage ait une ligne directrice. Cela a permis à Marianne de déployer tout son sens du détail. Quitte à prendre des heures pour choisir les luminaires et les papiers peints dans un soucis d’harmonie. Avec beaucoup d’humour, cette dernière raconte la manière dont s’est terminé un échange avec l’architecte. Antoine conseillait d’installer une tête de lit dans la chambre à coucher. Farouchement hostile à l’idée même d’une tête de lit, Marianne s’y est d’abord opposée. Avant de finalement reconnaître que celle, raffinée et en tech, choisie par Antoine convenait absolument pour la pièce ! >>>
Marianne et Xavier ont redonné vie à une maison hantée de souvenirs, pour en faire un refuge lumineux, entre voyages, héritage et instants suspendus
La salle de télévision installée au sous sol est un autre cocon. Sur le palier de l’étage, une sculpture représente un autre couple symbiotique. Les carreaux en céramique au sol de la cuisine, dont le dessin a été choisi par Marianne et Xavier, jouent avec le orange, le jaune et le vert, en hommage à la cote amalfitaine italienne qui leur est chère.
Un cocon à La Baule, ouvert sur le monde
A La Baule, Marianne est tombée amoureuse de l’océan et de ses couleurs, différentes de celles du Sud. Elle a aussi découvert assez vite qu’une robe à bretelle n’était parfois pas suffisante dans un vestiaire d’été. La notion de «cachemire d’été» à pris tout son sens.
Ici, elle peut lire au calme les écrivains russes ou les romans de Meir Shalev qu’elle affectionne. Un livre, elle pourrait bien aussi en écrire un nouveau. Le premier, un volume de la collection des guides du Financial Times Leadership How to lead effectively and get results, a paru en 2013. Une édition remaniée sortira en novembre prochain. Xavier, lui, peut se remettre au piano qu’il a étudié jadis ici avec un virtuose de la région, Pascal Gillot. Une somptueux Alpange en bois français et durable, cadeau de Marianne pour ses cinquante ans, a remplacé avantageusement le Bontempi qu’il utilisait auparavant pour jouer à l’oreille.
La maison de La Baule, elle la souhaite ouverte aux amis. Comme un « cocon de bienveillance où l’on laisse ses soucis à l’entrée ». Mission manifestement accomplie.
Une attention particulère a été apporté aux détails, du papier peint indien d’une chambre aux placards en cannage du dressing. À l’extérieur, les travaux ont consisté à densifier le végétal du jardin d’antan. À ravaler les façades, détruire les terrasses latérales en béton. Reprendre la charpente, refaire la couverture et la menuiserie extérieure, installer des fenêtres en bois angevines.
Le chalet
retrouvé
RESTAURATION EXEMPLAIRE D’UN JOYAU DU PATRIMOINE BAULOIS.
Perché sur une dune dans une courbe de l’avenue des Sorbiers, le Chalet des Adrets est l’une des villas les plus emblématiques de La Baule. Construite vers 1890, vraisemblablement sur les plans de l’architecte Georges Lafont, elle incarne le style de certaines stations balnéaires fin du 19e ou début du 20e siècle. Classée villa remarquable au patrimoine de la ville, la maison a appartenu pendant cinq générations à une même famille avant d’être rachetée en 2021 par de nouveaux propriétaires soucieux de sa restauration.
A « La Baule-sur-Mer, (Loire-Inf) », le chalet des Adrets fut jadis une « idéale pension », au « confort moderne » et à la « cuisine soignée » joignable en composant le « 1-15 ».
Quand le patrimoine s’ancre dans la pierre et le végétal 44
Le Chalet des Adrets ne laisse personne indifférent. Dès les premiers mètres de l’avenue des Sorbiers, il attire les regards par sa prestance et son originalité. Sa silhouette rappelle celle des chalets alpins, une signature architecturale propre à certaines stations balnéaires de la fin du XIXe siècle. Son style dit « symétrique alpestre », une exceptions dans les créations de Georges Lafont, marie l’élégance bourgeoise et l’aspiration à un certain pittoresque montagnard, alors très en vogue.
La façade principale, tournée vers la rue, se distingue par ses couleurs harmonieuses – briques, verts et blancs –, son toit en ardoise en forme de T à deux noues, et une loggia délicatement ouvragée surmontée d’une terrasse avec garde-corps. Le pignon en bois sculpté, soutenu par des poteaux également en bois, surplombe un balcon au charme d’antan. Des briques en échelle encadrent le tout avec raffinement, tandis qu’une génoise souligne la séparation entre les étages.
Les travaux extérieurs et intérieurs menés par l’agence Bureau Gimbert Comy lors de la restauration ont respecté l’authenticité de l’édifice. Le perron d’origine, auparavant en béton, a été remplacé par un escalier en bois exotique rouge, plus léger visuellement et plus conforme à l’esprit d’origine. L’intervention s’est aussi attachée à redonner de la cohérence à l’ensemble des élévations – non seulement à la façade d’apparat mais aussi aux façades latérales et arrière, souvent négligées dans les restaurations.
L’extension d’origine en enduit a été rénovée dans le respect du style asymétrique des villas bauloises, en intégrant volontairement un décrochement dans la maçonnerie. Cela a permis de restaurer la lecture des chaînes d’angle en pierre et de mieux distinguer le volume principal de l’habitation. Un travail de recomposition des fenêtres a permis de réaxer la façade arrière pour rétablir un équilibre architectural.
Le jardin, élément souvent secondaire dans ce type de restauration, a ici fait l’objet d’un soin particulier. Longtemps réduit à un terrain sablonneux recouvert d’aiguilles de pins, il a été entièrement reconfiguré. Les nouvelles plantations – laurier rose, oranger du Mexique, pistachiers, arbousiers, agapanthes, pittosporum –redonnent à l’ensemble une ambiance à la fois dunaire et balnéaire, propice à la flânerie et à la contemplation.
Le Chalet des Adrets, édifié à l’origine sur une simple dune de sable, retrouve aujourd’hui toute sa noblesse architecturale. En conjuguant fidélité patrimoniale, savoir-faire artisanal et soin esthétique, ses nouveaux propriétaires ont su lui redonner vie sans trahir son âme. Le chalet des Adrets continuera longtemps d’être l’une des fiertés patrimoniale et architecturale de La Baule. >>>
Ce chalet classé révèle tout son charme dans l’harmonie de ses volumes, le rythme de ses maçonneries et la richesse de ses détails extérieurs
Lechat
un manoir de famille
LE PARCOURS INSPIRÉ D’UNE CRÉATRICE PASSIONNÉE ENRACINÉE EN PRESQU’ÎLE.
Agathe Lechat bénit la chance d’avoir eu une « toute jeune maman » qui « a toujours transformé les obstacles en tremplins ». Geneviève est aujourd’hui encore une femme positive. L’une de ces trop rares personnes qui, dit-elle, « rendent votre rire plus intense, votre sourire plus lumineux et la vie tout simplement meilleure ». Elle est plus qu’un pilier dans ma vie, elle en est les fondations. », poursuit-elle. Agathe évoque une enfance heureuse, entre La Baule et Saint-Paul-de-Vence. Quand elle pataugeait dans la magnifique piscine en mosaïque de La Colombe d’Or pendant que maman, qui travaillait chez un tisserand local, jouait au Scrabble avec Simone Signoret.
Certains transforment les pierres sur le chemin en murs. Ma mère, elle, en a fait des tremplins.
Agathe Lechat a, depuis l’enfance, besoin d’être au bord de la mer.
Les clients du Chat au Manoir peuvent lui faire confiance pour la décoration et l’aménagement de chaque pièce de leur maison : Tapis, sculptures, fauteuils, lampes, coussins, tentures et linges de lit.
L’adolescence à La Baule a été aussi facile et joyeuse. Même si, en classe de troisième, Agathe perd brutalement son grand-père adoré, Georges Lechat, journaliste et directeur de L’écho de la Presqu’île Elle qui rêvait de devenir décoratrice d’intérieur se dirige vers le lycée technique des Métiers du Livre et de l’imprimerie pour apprendre la typographie, les différentes techniques d’impression, l’histoire de l’art, le dessin. Baccalauréat en poche, elle entre aux Beaux-arts de Caen et s’initie aux procédés de gravures, de photographies, de dessins, peintures, sculptures, modelages.
En dernière année, un exercice est imposé créer trois campagnes publicitaires autour d’un produit du quotidien. Avec « un brin d’audace », elle opte pour le préservatif qu’elle habille aux couleurs du ticket de métro parisien. Elle propose également une installation artistique intitulée Préservez votre patrimoine, mêlant art classique et message de santé publique. Pas facile pour une jeune femme de 23 ans de présenter un tel sujet devant « un jury de cinq Messieurs », se souvientelle. Lesquels lui ont décerné le Diplôme National des Arts et Techniques option Art Graphique avec les félicitations.
A Paris, au sein d’une agence de création, elle conçoit ensuite des collections de papeterie pour la Réunion des Musées Nationaux. Dans son petit studio parisien, elle regarde aussi l’émission Ciel mon Mardi Christophe Dechavanne est à la recherche de graphistes pour sa campagne Sortez couverts ! Quelques jours plus tard, elle lui présente son book. Emballé, Dechavanne la choisit. Le jour, elle travaille ses créations de papeterie. La nuit, elle bosse sur la campagne Sortez couverts !, imaginant des affiches, du packaging de comptoir pharmacie et organisant des évènements dans les gares et les boîtes de nuit.
Lorsque la maison de production de Christophe Dechavanne l’embauche, la voilà chargée des décors et des accessoires de l’émission Coucou c’est nous Chaque weekend, elle retrouve La Baule pour se « ressourcer, voir la mer, sentir les embruns, manger quelques huîtres » Après presque quatre ans avec cette joyeuse équipe, Stéphane Courbit lui propose de rejoindre celle d’Arthur. Et Agathe enchaine en réalisant les décors de plateaux des émissions de fin d’année, dont celle du Nouvel an à La Cigale.
C’est l’époque où « une autre expérience tout aussi magique » bourgeonne en elle. Agathe décide de refermer la parenthèse de sa vie parisienne, de revenir s’installer à Saillé pour y donner naissance à son fils. La presqu’île, plus question d’en bouger. Après avoir travaillé trois ans, dans la boutique de décoration DESIGN au marché de La Baule, Agathe monte sa propre entreprise. Elle se lance avec presque rien : « 5000 Francs, beaucoup de courage et le soutien précieux de ma famille pour peindre, décaper, chiner ». En 2002, Le Chat au Manoir ouvre Porte Calon à Guérande avec un succès jamais démenti.
Pendant onze ans, allée des Camélias, il y eu aussi Le Chat à La Baule. Un petit écrin où les clients sont venus « rêver, s’inspirer, échanger » Toute l’énergie familiale est désormais concentrée sur Le Chat au Manoir Une adresse incontournable qui entame sa 23ème année dans un lieu fraîchement rénové après plus de 4 mois de travaux ! Une nouvelle page s’ouvre. Toujours, dit-elle, « avec passion, authenticité et le sens du beau »
Blandine
Rinkel
Si La Baule était...
Née à Rezé, Blandine Rinkel est danseuse, co-fondatrice du collectif Catastrophe et écrivaine. Elle a obtenu le Grand prix des lectrices de Elle pour Vers la violence et vient de publier La faille pour lequel elle a été l’invitée des Rendez-vous des écrivains de La Baule.
Une musique
Ce serait sans doute L’amour l’argent le vent de Barbara Carlotti, cette chanson comme un rêve brumeux, grâce à laquelle j’ai découvert la voix hantée de cette musicienne qui chante « toutes ces choses qu’on ne compte pas, Toutes ces choses qu’on ne compte plus, Toutes ces choses que je n’ai plus ». Et j’ajoute que si j’étais, moi-même, une musique quand je vais à La Baule, je dirais le morceau Chief Khief du rappeur Hiba, une chanson qui décrit le sentiment de décalage, le complexe de classe, qu’on peut éprouver quand on est jetés dans un monde plus bourgeois que le sien, « J’vais niquer la fête, mais faut dire que j’m’en tape / que tu t’sentes proches du peuple, de c’que tu vois dans l’rap / et félicite ton père pour la déco d’l’appart »
Un livre
Face A, je dirais sans originalité le Bonjour tristesse de Françoise Sagan, pour sa mélancolie sous un soleil féroce, ou bien dans un registre imaginaire similaire, de chaleur et de secrets, mais en plus contemporain, et en plus sombre, je dirais La chaleur de Victor Jestin, l’auteur vient d’ailleurs de Nantes.
Face B, je dirais La distinction Critique sociale du jugement du philosophe Pierre Bourdieu, qui rappelle ce qu’est le capital culturel, comment il s’élabore, se précise, et peut servir de domination sociale.
Une boisson
Le Bailey’s alcool que buvait une adulte qui m’impressionnait comme peut impressionner un pays étranger, à l’adolescence — et qu’en souvenir, je prends souvent quand je vais dans une ville ou dans un pays étranger, or La Baule n’est pas loin de me donner cette impression de terre étrangère.
Une gourmandise
Allez, le Fondant Baulois®, dont je ne comprends toujours pas pourquoi on ne l’appelle pas tout bonnement un fondant au chocolat (merci de me faire passer vos explications via le courrier des lecteurs).
Un sport
La natation en eau froide, par toutes saisons, y compris en janvier. Les bains des Canards givrés, donc, comme on appelle ici le groupe des nageurs hivernaux locaux, que je n’ai hélas pas eu la chance de rencontrer.
Un objet
Un objet beau et inutile, qui permet de faire sourire en même temps que se distinguer, des lunettes de soleil pour chien par exemple, ou un moule à faire des oeufs carrés.
Une photo
Une des belles photos de Claude Nori, photographe qui capture des instants de grâce et qui photographie habituellement les bords de mer de la côte Basque ou d’Italie, mais que j’imaginerais tout à fait pouvoir poser son appareil ici aussi, pour attraper au vol le vent dans les cheveux, un regard qui abrite un secret, un rire qui ne reviendra plus.
Blandine Rinkel, La faille Stock, 240 pages, 20€.
Marc Etienne Schwartz
Marc-Etienne Schwartz produit le genre de films qu’il aimerait voir à l’écran. Le succès d’À bicyclette, l’odyssée à deux roues de l’Atlantique à la mer noire de Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot, qu’il a coproduit avec Jean-Louis Livi, a prouvé que le public avait les mêmes goûts que lui. Le projet était pourtant au départ pour le moins risqué.
Imaginez un film dont le scénario et les dialogues ne sont pas écrits à l’avance, qui roule à l’improvisation. Un long métrage racontant l’histoire vraie d’un père se décidant à refaire le voyage de son fils Youri, décédé tragiquement en septembre 2022, avec son meilleur ami et un chien. Pour aboutir à un résultat incroyablement incarné et un film où l’on pleure autant que l’on rit.
Il faut beaucoup d’endurance et de passion pour être un producteur indépendant, porter à bout de bras les projets qui vous tiennent à coeur. Une maîtrise d’économie appliquée à la gestion d’entreprise en poche, le Baulois avait choisi de se diriger vers un métier à mi-chemin entre l’artistique et le financier. Le sien impliquant d’accompagner et de développer un scénario, d’organiser l’ensemble d’un tournage et de ses dépenses. Après quelques années au sein de Mandarin Films Marc-Etienne Schwartz s’est mis à son compte à vingt-neuf ans en créant M.E.S Production. On lui doit d’avoir permis de faire sortir sur les écrans des films comme Les Petits princes de Vianney Lebasque, le décoiffant Revenge de Coralie Fargeat, Comme par magie de Christophe Barratier avec Gérard Jugnot et Kev Adams ou encore Survivre de Frédéric Jardin avec la regrettée Emilie Dequenne.
Entre Mathias Mlekuz et lui, la collaboration ne date pas d’hier. L’acteur jouait dans L’incroyable voyage de Margaux Le court-métrage de dix-neuf minutes réalisé en 2010 par le producteur. Lequel avait ensuite produit son coup d’essai derrière la caméra, l’attachant Mine de rien avec un certain Philippe Rebbot au casting. Déjà une histoire d’amitié et de rêve un peu fou dans un Pas-de-Calais en crise. Décidément, Marc-Etienne Schwartz ne se refait pas, défendant un cinéma humaniste et vrai. Ce dont personne ne se plaindra !
Portrait
Roues libres
François-Guillaume Lorrain
« Tout, dans le vélo, est une question de politique et de style », affirme François-Guillaume Lorrain. L’écrivain et journaliste vient de consacrer un épatant volume au cyclisme. « Un inépuisable réservoir de choix et de situations » qu’il voit comme « un miroir, fidèle ou déformé, de la vie ». Ce passionné le dit en toute franchise : pour lui, les coureurs sont des « demi-dieux », des « surhommes » Enfant, le Tour de France a été sa Guerre des étoiles, une véritable « aventure cosmique » Le tonique Roues libres est jalonné d’étapes savoureuses. L’amateur éclairé y rêve devant des photographies mythiques, tout en digressant sur des questions essentielles. Evoquant ainsi dans ses pages les « pèlerins vélocipédiques » qui se pressent pour voir passer les deux roues et ceux qui les font avancer à vive allure. L’équipe en file indienne formant autour de son leader une garde prétorienne. Il rappelle aussi que les derniers mètres comptent double, voire triple puisque le sel d’une course est sa dernière ligne droite. François-Guillaume Lorrain n’oublie personne dans sa geste littéraire.
Ni les champions et les anonymes, les éclaireurs et les grimpeurs, les cols et les contre-la-montre. Encore moins les lectrices et les lecteurs qu’il emmène dans ses réjousissantes Roues libres
Éditions du Cerf, 248 pages, 19,90€
Le grand livre de la littérature de plage
Jean-Christophe Napias
Sous le pavé, les plages. Leurs petites et leurs grandes histoires, la place si singulière qu’elles tiennent dans nos vies. Cet été, nulle serviette de bain ne sera mieux calée qu’avec Le Grand livre de la littérature de plage L’anthologie insolite des écrits balnéaires proposée chez Séguier par Jean-Christophe Napias. Le fort volume aux allures de cabinet de curiosités permet aussi bien de s’en aller flâner aux bords de l’océan Atlantique, de la Manche ou de la mer Méditerranée. Et d’apprendre ainsi en chemin qu’en 1855 l’oublié André Lazare célébrait Le Pouliguen dans ses Souvenirs de voyages, comme le fit le trop méconnu Adolphe Belot, en 1872, dans La femme de feu. On piochera ici avec délice dans les textes écrits jadis par Apollinaire, Flaubert, Georges Sand et Colette. Mais aussi dans ceux, plus récents, de Jean-Philippe Blondel, Françoise Sagan, Marguerite Duras, Julien Gracq, Nadine de Rothschild, Raymond Queneau, Paul Gadenne ou Christine de Rivoyre.
Un bonheur sans nuages de plus de quatre cent pages à explorer sous un parasol, entre deux baignades, après avoir pris soin de s’enduire de crème solaire. Et de méditer les mots de Philippe Delerm, bien conscient de l’acrobatie que demande la lecture sur plage !
Séguier, 420 pages, 26,50€
Les écrivaines heureuses lisent, boivent du café et se baignent.
IL N’Y A PAS DE SAISON POUR DÉVORER LES ROMANS D’AGNÈS MARTIN-LUGAND
Agnès Martin-Lugand est une écrivaine dangereuse. Il y a un côté cannibale dans les romans de celle qui se dit « malouine avant tout ». En ouvrir un implique d’être prêt à se retrouver englouti(e) et mené(e) par le bout du nez jusqu’à la dernière page. Depuis Les gens heureux lisent et boivent du café, la native de Saint-Servan-sur-Mer n’a pas chômé, s’annonçant en librairie une fois l’an jusqu’au redoutable L’Homme des Mille Détours Elle s’accorde désormais dix-huit mois entre chaque nouveau livre. Le dernier en date s’avère une prouesse à plus d’un titre. Difficile de quitter Les Renaissances. Agnès Martin-Lugand orchestre la rencontre entre Rebecca, la romancière qui va arriver à vaincre le syndrome de la page blanche après sa rencontre avec Lino, le restaurateur de mobilier ancien luttant avec ses démons et un amour perdu. Comme à son habitude, l’autrice de Nos résiliences et de Une évidence évite les pièges du sentimental en conservant un romantisme ardant. En préférant resserrer les fils du mystère et entrainer ses héros, ses lectrices et ses lecteurs vers des sentiers inattendus.
« J’invente des histoires, j’écris de la fiction. Je crois profondément en son pouvoir », explique-t-elle devant un café. Ajoutant que l’autofiction n’est toujours pas à son programme. La Baule, elle a hâte d’y repasser. Son souvenir de la ville remonte à vingt-cinq ans. Son amoureux du moment, devenu son mari et le père de ses enfants, y a essayé de lui apprendre le patin à roulettes. L’expérience a été si peu concluante qu’elle ne l’a jamais retentée depuis !
Agnès Martin-Lugand s’est sentie comme une touriste en retournant s’installer à Saint-Malo, il y a six ans. Redécouvrant les lieux avec émerveillement. La mer, elle en a un besoin vital. Il lui faut « la voir, la sentir et y nager » La première baignade de la saison se déroule en mai, avec une combinaison qu’elle enlève dès la deuxième. Son secret pour tenir jusqu’à la mi-octobre. : ne jamais s’arrêter et maintenir le rythme de deux à trois fois par semaine. « Aujourd’hui, cela fait parti de mon équilibre, je ne pourrai plus revenir en arrière » dit-elle.
L’été reste un moment propice à la lecture. Elle n’a jamais oublié celui, juste avant l’écriture de La Datcha où elle a dévoré Anna Karénine A ses lectrices et lecteurs, elle recommande chaudement de caler leur serviette de plage avec son dernier grand coup de cœur : Intermezzo de Sally Rooney qu’elle a adoré. Et de profiter des vacances pour rouvrir La gloire de mon père et Le château de ma mère de Marcel Pagnol.
Plongée dans Les Renaissances, elle a travaillé pour la première fois en juillet et en août, rivée au bureau de sa maison de Provence, enfermée dans sa bulle toute la journée. Quand elle n’est pas à Saint-Malo ou en tournée promotionnelle, elle s’envole respirer l’air marin à Dingle et à Achill Island, en Irlande. Ou vers Venise qui tient une place importante dans Les Renaissances. Mais toujours en hiver, jamais l’été !
L’AGENCE KRETZ SE DÉVELOPPE À LA BAULE
L'agence Kretz, spécialisée depuis 2007 dans l'immobilier de luxe en France et à l'international, notamment célèbre pour sa série sur Netflix & TMC parie plus que jamais sur La Baule.
La force KRETZ à La Baule
Fondée sur des valeurs familiales, l’Agence s’entoure des meilleurs agents, qui partagent une base clients commune pour répondre au mieux aux attentes de leurs clients. Rejoindre la famille KRETZ en 2024 s’est imposé naturellement pour Gaëlle, guidée par des valeurs communes de bienveillance, d’exigence et de proximité. Elle incarne aujourd’hui la présence de KRETZ à La Baule avec engagement et justesse, portée par une parfaite connaissance du marché local et une approche profondément humaine de l’immobilier.
Le Pouvoir de la série
L’Agence Kretz dispose d’un canal de vente unique : la série “L’Agence” diffusée sur Netflix et TMC donnant accès à une clientèle française et internationale. L’Agence propose une vision différente de l’immobilier de luxe, avec un marketing de pointe. Sa communication sur les réseaux sociaux, sur le web et dans la presse bénéficie pleinement de cette notoriété, offrant une visibilité sans précédent à l’agence et aux biens qu’elle propose à la vente.
L’équipe de La Baule est en recherche active de nouvelles propriétés pour une clientèle française et internationale exigeante. Peut-être que certaines demeures bauloises figureront dans la saison 6 de L’Agence…
VOUS AVEZ UN PROJET IMMOBILIER À LA BAULE ?
+33 (0)6 10 68 92 61
Elle n’est jamais loin de la mer, Agnès Martin-Lugand. La romancière malouine, dont Les Renaissances est déja le 18ème opus, n’a jamais oublié sa première incursion à La Baule.
Les Renaissances
Roman Michel Lafon 464 pages 21,95€
GAELLE.LEBOURCH@KRETZREALESTATE.COM
La Chasse aux Trésors
SUR LA PISTE DES LIVRES
DANS LES CABANES DE LA BAULE
Les boîtes à livres bleues et blanches de La Baule, sont de véritables cavernes d’Ali Baba.
Les boîtes à livres bleues et blanches de La Baule, avec leurs toits pointus et leur allure de cabines de plage, sont de véritables cavernes d’Ali Baba. On se plait à les pister une à une à travers la ville pour les dévaliser ou les approvisionner suivant l’humeur. Celle placée en dessous de la mairie joue les discrètes. Il est arrivé d’y apercevoir, bien esseulé, Une pomme oubliée de Jean Anglade en « Presse Pocket » La boîte cachée derrière le Marché central propose quant à elle quelques vieux volumes de la collection « J’ai Lu » qui attendent sagement leur tour.
Celle implantée aux abords d’Atlantia, sur la gauche face à l’entrée, donne sur de jolis arbres plantés par de grandes plumes. Les femmes et hommes de lettres convié(e)s, au fil des années, aux « Rendez-vous des Ecrivains » animés par Stéphane Hoffmann. Une autre grande plume dont, avec un peu de chance, on dénichera peut-être l’un des savoureux romans au cours de nos déambulations.
On profitera cette saison d’un arrêt devant les clichés en noir et blanc de l’exposition organisée par Paris Match et Patrick Mahé. De Gaulle et la Bretagne s’est installée sur la place des Victoires jusqu’au 30 septembre. L’occasion d’ouvrir la porte de la cabine qui s’y trouve. Un espiègle lecteur aurat-il pris soin d’y déposer un exemplaire des Mémoires de guerre ou du Fil de l’épée du général aux côtés de L’amour est au bout du voyage de l’oublié Frank G. Slaughter ? Le médecin et romancier populaire américain, souvenez-vous, multiplia jadis les best-sellers dont les titres étaient toujours épatants, jugez plutôt : Le cœur a ses raisons, Noirs sont les cheveux de ma bien-aimée, Bon sang ne peut mentir ou Le miracle est pour demain Amusons nous à prendre les paris. Qui repartira avec Qu’auriez-vous fait à ma place ? d’une certaine Valdrine, dans la collection Mirabelle ? Ou avec l’indispensable Comprendre les femmes et leur psychologie profonde de Pierre Daco dans la collection Marabout ?
On peut préférer retomber en enfance et même tenter d’éblouir nos jeunes têtes blondes grâce à Oui-Oui et la girafe rose d’Enid Blyton dans la Bibliothèque Rose. Ou vérifier l’efficacité de Joie et santé par les fleurs et le miel bénéficiant d’une préface du Dr René Moreaux.
Le long de la baie, les cabines à livres sont là aussi nombreuses. Avec l’avantage de se trouver non loin de bancs accueillants. Aux mouettes locales, il sera ainsi agréable de déclamer les mots de Paul Valéry : « La mer, la mer, toujours recommencée ! Qu’un long regard sur le calme des dieux. Maint diamant d’imperceptible écume. Et quelle paix semble se concevoir ».
Dans les années 1980, le quartier du Casino à La Baule était un véritable centre de vie, vibrant, élégant, très prisé où il faisait bon flâner. L’ambiance y était chaleureuse, animée par le va-et-vient des promeneurs et l’élégance discrète des vitrines soigneusement décorées. Nous habitions tout près, les enfants fréquentaient le Club de l’Étoile, pendant que je prenais un réel plaisir à me promener dans les rues commerçantes bordant le Casino.
J’adorais m’arrêter chez le parfumeur, faire un saut chez le photographe pour admirer les portraits en vitrine, ou encore fouiller les rayons des boutiques de vêtements à la recherche de nouveautés. Une halte chez le coiffeur faisait aussi partie de mes petits rituels, moments de détente volés au tumulte des journées.
Le 28 septembre 1987, le Casino de La Baule est détruit. Pour ma génération, c’est bien plus qu’un bâtiment qui disparaît, c’est une époque qui s’éteint. Sous les coups de pioche et les dents des pelleteuses, ce sont des pans entiers de souvenirs qui s’effondrent, réduits en poussière. Ce n’est pas seulement la fin du Casino en tant que lieu emblématique, c’est aussi la disparition progressive des commerces qui l’entouraient et faisaient battre le cœur du quartier.
Je garde en mémoire les années 70, marquées par les soirées des commerçants et les dîners de gala, où l’on se parait de robes longues et de smokings pour danser au son de l’orchestre de William Levy. Quelle époque ! Le Tropicana, quant à lui, accueillait une clientèle un peu plus âgée, dans une ambiance feutrée.
Mon souvenir de La Baule
Le quartier du Casino, mémoire d’un lieu emblématique par Françoise Proust
Les années 80 m’ont apporté d’autres émotions, notamment avec les galas de danse classique auxquels participait ma fille. Quelle fierté de la voir, comme tant d’autres, évoluer sur la scène mythique du Casino sous les regards émerveillés de leurs parents !
Et puis la soirée au SAKO, avec mon fils et en prime la permission exceptionnelle de minuit, un privilège inestimable pour un jeune garçon.
Une robe longue, un orchestre, une scène… et tout un quartier qui dansait.
Et comment oublier ces douces soirées d’été passées sur les marches du Casino, transformées en salle de cinéma à ciel ouvert ?
Ces instants simples, partagés en famille ou entre amis, avaient une magie bien particulière.
Les années ont passé, un nouveau Casino s’est dressé à la place de l’ancien. Plus moderne, sans doute plus fonctionnel… mais à mes yeux, il n’a jamais su recréer cette atmosphère unique.
NOUVELLE TABLE en bord de mer
Un couple aux mille clefs
L’ÉLÉGANCE DE LA BAULE DOIT BEAUCOUP À ANDRÉE ET GÉRARD MAUGER
C’est une histoire d’amour entre une femme et un homme, un métier et une ville. Andrée et Gérard Mauger ont beaucoup apportés à La Baule, où ils ont débarqués un 14 juillet et où ils apprécient toujours autant vivre. Andrée et Gérard avaient dixhuit ans lors de leur rencontre au Touquet à l’aube des années 1950. Andrée Mielllet a vu le jour à Dijon. Son père, de Roubaix, travaillait dans les assurances. Sa mère, de Lille, élevait ses enfants. Après des études chez les Ursulines et le baccalauréat, Andrée a refusé de suivre la voie tracée l’amenant à devenir pharmacienne. En voyageant avec sa famille, elle a découvert l’Angleterre et une langue qu’elle a vite maîtrisée. Elle s’est surtout prise de passion pour les hôtels, leur fonctionnement et leur ambiance.
AAndrée s’est montrée persuasive face à des parents estimant le métier dangereux pour une jeune femme, avec trop de tentations. A Besançon, l’école hôtelière Vatel formait pendant un an des demoiselles de trente-quatre nationalités différentes ensuite envoyées en stage pour comprendre les rouages de chaque secteur. Le père d’Andrée venait l’attendre en bas de marches de l’hôtel dont elle observait le moindre détail. Il la prenait par l’épaule et l’écoutait raconter, émerveillée, sa journée sur le chemin du retour.
Gérard Mauger, lui, est né à Anor, dans le Nord. Employé des douanes, son père surveillait le trafic de tabac entre la France et la Belgique. Au lycée Corneille de Rouen, le professeur tout de noir vêtu et cravaté du jeune Gérard était un disciple du philosophe Alain. Ce « vrai dictateur » ne supportant aucun bruit était doublé d’un visionnaire ayant compris l’explosion imminente du tourisme. Gérard n’avait jamais mis les pieds dans un hôtel, mais il saisit la balle au bond. Parvenant à convaincre son père d’aller poursuivre ses études à Paris, pensionnaire à l’école hôtelière Jean Drouant, rue Médéric, près du parc Monceau.
A ses débuts à l’Hôtel de La Poste, rue Jeanne d’Arc, l’apprenti commis de suite a dû s’habituer à servir les plats sous cloche, ouvrir les portes avec le pied et éviter de glisser sur le parquet de la salle à manger. Avouant en souriant qu’il renversa un jour un turbot sauce hollandaise sur un client qui n’en demandait pas tant ! Envoyé en stage dans le plus bel hôtel de Munich, où il était le seul français, il put se familiariser avec le fonctionnement d’une cuisine. Maîtriser la subtilité de la préparation d’une omelette lui parut plus simple qu’arriver à supporter l’odeur de la choucroute.
« Maigre comme un clou » à son retour en France, le voici engagé à l’hôtel Alexandra du Touquet. Les propriétaires sont venus chercher en traction le futur responsable de leur restaurant. Où la cheffe de la réception s’avère être une certaine Andrée Miellet. Elle était toute de noir vêtu, si bien que Gérard l’imaginait femme de chambre. Quand elle s’est trouvée face à ce jeune homme dont on lui avait tant « rebattue les oreilles » Andrée s’est dit : « Mon dieu, quel grand nez il a !» Gérard et Andrée ne vont plus se quitter. Et commencer par se marier à Petit-Couronne, près de Rouen, avant le départ de Gérard pour le service militaire. Dont il fut, coup de chance, reformé en pleine guerre d’Algérie à cause d’un problème de tympan.
Leur aventure s’est poursuivie à Londres. Dans le quartier de Park Lane, Gérard a été embauché au Grosvenor House Hotel. Il lui a fallu devenir un vrai couteau suisse capable de remplacer les postes vacants et de réussir un soufflé au Grand Marnier. Avec Andrée, ils dirigèrent ensuite un club chic près de la Tamise. Gérard y était « General manager assistant » Andrée se chargeait de la comptabilité. Tous deux n’ont pas oublié les vingt-quatre heures où ils durent faire grève pour obtenir un traitement plus décent. Encore moins leur employeur de l’époque débarquant en Rolls afin de régler le problème en gentleman.
A vingt-quatre ans, ils reprennent la direction de Paris. Et celle de l’hôtel Bradford. Ce 4 étoiles situé derrière les Champs-Elysées, ils le tiendront quatre ans. Toujours à l’affut et soucieux d’évoluer, Gérard Mauger a appris qu’Air France cherchait un responsable de la restauration à bord des Constellations. Il passera un entretien à Orly, mais ne donnera pas suite. Une autre petite annonce lui a tapé dans l’oeil. Entrepreneur visionnaire, fabricant de matériel de photo cinéma, René Traversac avait également fondé les « Grandes Etapes Françaises » L’Auvergnat ingénieur des Arts et Métiers venait de racheter le Château d’Artigny, à Montbazon, à la fille de François Coty, l’inventeur de la parfumerie moderne. Les époux Mauger furent éblouis en découvrant, de nuit, la majestueuse demeure de
trois étages avec sa rotonde en trompe-l’oeil. « On se serait presque crus à Versailles » plaisantent-ils.
C’était l’aube des Relais & Châteaux, des « relais de campagne » Celui dont ils vont assurer la direction va accueillir les grands de ce monde dans ses cinquante suites. Le Négus, la Reine mère d’Angleterre, Richard Burton et Elizabeth Taylor, le prince Norodom Sihanouk séjourneront là. Comme Barry Goldwater, sénateur républicain battu aux élections présidentielles américaines de 1964 par John Fitzgerald Kennedy, un fin connaisseur des vins français. Andrée et Gérard n’avaient pas encore trente ans. Couchés à minuit et levés à sept heures, ils travaillaient « comme des fous » en oubliant de prendre leurs congés.
Au château d’Artigny, un client venu en voyage de noces dirigeait l’un des établissements de Lucien Barrière. Ce dernier avait hérité de son oncle François André. L’homme qui, après avoir oeuvré à Deauville et à Cannes, avait fait de La Baule un lieu de tourisme de premier plan dans les années 1910 et 1920. La station balnéaire, François André l’avait connue grâce à un camarade de tranchée natif d’Escoublac. Il y avait racheté le Royal puis fait construire L’Hermitage et un parcours de golf. Son neveu était lui aussi très attaché à La Baule où il se rendait trois fois par an. A Andrée et Gérard, Lucien Barrière va proposer la direction de L’Hermitage et du Castel Marie-Louise.
La Baule, Gérard y était venu une fois, avec son frère, sur la route des châteaux de la Loire. A cette époque, rappellent-ils, l’Hermitage avait toujours le même directeur depuis 1926. Mr Boileau s’apprêtait à prendre une retraite méritée. L’établissement de deux cent cinquante chambres ouvrait trois mois dans l’année, offrant un service limité. Belle endormie, La Baule, déserte l’hiver, disposait juste de deux hôtels : l’Hôtel de Bretagne, place de la Chapelle, et Le Select Hôtel, avenue de Lattre.
L’Hermitage était dans son jus. « On trouvait encore des croix gammées sur les matelas. C’est dire le peu d’investissement qui avaient été réalisés depuis la guerre. Le Castel, qui avait été le fief de Madame André, était une villa Belle Epoque sans restaurant ». Les Mauger rêvent de le transformer en un Relais et Châteaux ouvert à l’année. En déjeunant avec le maire de l’époque, le docteur Dubois, Gérard Mauger va obtenir que la route traversant le parc soit fermée. L’essor du Castel a pu démarrer. >>>
Gérard et Andrée n’avaient pas encore trente ans. Couchés à minuit et levés à sept heures, ils travaillaient comme des fous en oubliant de prendre leurs congés.
Il n’avait jamais mis les pieds dans un hôtel. Il allait enlesdiriger plus prestigieux.
1. Andrée et Gérard Mauger au château d’Artigny avec Haïlé Sélassier 1er, René Traversac et le préfet René-Georges Thomas.
2. Gérard Mauger à son bureau de l’Hermitage.
3. François André et un maître-nageur baulois.
4. Gérard Mauger et Lucien Barrière.
L’Hermitage, les Mauger vont y habiter pendant dix-sept ans, dans un appartement à l’entresol qui n’existe plus aujourd’hui. Ils l’ont tenu comme une « maison de familiale », « une auberge », avec à coeur de créer une atmosphère originale. Andrée rappelle combien ils étaient « en symbiose » avec la famille Barrière, pour laquelle ils avaient un « attachement profond » En unissant leur force, les Mauger ont multiplié le chiffre d’affaires par vingt en cinq ou six ans, agrandissant deux fois la salle de restaurant pour passer à trois cent couverts.
Le soir, la veste était obligatoire pour les messieurs. Les dames, elles, avaient tout loisir de s’habiller avec soin pour le dîner. Andrée et Gérard passaient plus de temps sur le terrain que dans les bureaux. « La restauration, c’est du théâtre », affirme Gérard Mauger qui circulait de table en table. Enregistrant tout ce qu’il entendait et palliant illico aux récriminations des râleurs. Derrière les fourneaux, les Mauger pouvaient compter sur un vrai patron. L’orfèvre Alsacien Christian Willer n’avait pas encore obtenu deux étoiles Michelin à La Palme d’or, le restaurant gastronomique du Martinez, mais réalisait déjà des merveilles.
Le dimanche soir, la maison proposait traditionnellement un homard gratuit à ses clients. Garante de l’élégance, le rôle d’Andrée était essentiel. Dans Jours de France où il tenait chronique, Edgar Schneider salua la « ravissante épouse » de Gérard Mauger, séduisant mélange à ses yeux de « Joan Fontaine et de Grace de Monaco »
Andrée connaissait les lieux « de la cave au grenier », la date d’anniversaire de chaque enfant des habitués. Quitter La Baule pour une nouvelle aventure ne fut pas une décision facile à prendre. Mais il est des propositions qui ne se refusent pas. Ancien maire de Reims et garde des Sceaux, Jean Taittinger avait rejoint le groupe familial après avoir rennoncé à la vie politique. Quand le PDG de
Ils ont tenu l’Hermitage comme une maison familiale, une auberge, avec à cœur de créer une atmosphère originale.
la Société du Louvre recherchait un directeur général, il sollicite Gérard Mauger pour prendre la direction des Hôtels Concorde. A Paris, cela représentait plus de deux mille chambres dans des adresses prestigieuses : le Crillon, le Lutetia ou le Concorde Lafayette.
Durant six ans, Gérard sera dans l’action, préparant des dossiers, organisant des réunions minutées. Seule femme du groupe Taittinger avec la directrice de la comptabilité, Andrée veillera quant à elle d’abord sur les hôtels de province, puis sur ceux de Paris. En prenant notamment en mains la destinée du Grand Hôtel de la Reine, un ancien trois étoiles, place Stanislas à Nancy, dont elle avait senti le potentiel. Et dont elle fit, après y avoir conduit des travaux d’envergure, un petit palace. Au Lutetia et au Crillon, elle eut l’occasion d’accompagner Sonia Rykiel qui joua avec les couleurs, les moquettes et les rideaux. Andrée fut aussi chargée par le président Taittinger d’entretenir et de développer les relations avec les hôtels associés du groupe Concorde, dont La Mamounia à Marrakech ou le Jebel Ali à Dubaï, organisant des événements à caractère sportif ou culturel.
A la fin des années 1980, Lucien Barrière rencontrait des soucis avec ses casinos qui n’étaient pas encore équipées de machines à sous. La rumeur voulait que certains croupiers du Palm Beach à Cannes roulent en Ferrari... Lucien Barrière s’était associé avec le Sud-africain Sol Kerzner créateur, en plein apartheid, du complexe d’hôtels et de casinos Sun City. Alors ministre des finances, Edouard Balladur refusa une prise de participation supérieure à 20% de Kerzner dans le groupe Barrière, amenant l’homme d’affaires à renoncer à s’associer. >>> Lucien Barrière se mit en quête de la perle rare pour prendre la
LA BAULE EN FRANCE
Il est des villes de France qui, inexplicablement, me paraissent plus françaises que d’autres.
La Baule est de celles-là.
Est-ce son architecture gentiment anglo-normande qui, paradoxalement, me donne cette impression ?
Parce qu’elle a des réminiscences de douce avant-guerre, malgré son modernisme ?
Est-ce le va-et-vient somptueux de l’océan, dont les marées déroutent toujours le montagnard que je suis ?
Est-ce l’élégante tranquillité de ses autochtones, qui vous gagne comme vous pénètre l’air marin ?
Est-ce sa plage infinie, mais harmonieuse, qui me fait évoquer Copacabana, un Copacabana à l’échelle de l’homme ?
Est-ce l’ambiance raffinée de l’Hermitage, si riche en grandes traditions hôtelières ?
Est-ce la campagne environnante, tendrement mélancolique, avec ses moulins démantelés, ses salins géométriques et ses maisons basses accroupies sous les vents granitiques ?
Je l’ignore et ne cherche point trop à le savoir…
Toujours est-il que La Baule reste à mes yeux, même en période touristique, l’une des villes les plus françaises de France.
Mon ami Léo Ferré dit joliment dans l’une de ses chansons que “le bonheur, c’est du chagrin qui se repose”.
Les chagrins se reposent bien à La Baule.
Frédéric DARD
5. Andrée et Gérard Mauger avec Peter Alliss et Dave Thomas.
6. Andrée et Gérard Mauger avec Lucien Barrière au club de golf de Saint-Denac.
7. Andrée et Gérard Mauger trinquant au champagne à l’Hermitage.
Frédéric Dard venait souvent respirer le bon air de la presqu’île. Il y a trouvé l’inspiration de «Baise-ball à La Baule», le 103e volet des aventures de San Antonio paru en 1980.
Nous n’avons pas fait un métier, nous avons vécu une passion.
direction générale du groupe et occuper un bureau vacant avenue de l’Opéra. Une période où Gérard avait ressenti des envies de changement. Quand le chasseur de tête qu’il avait mandaté lui conseilla quelques profils dont celui de Gérard Mauger, Lucien Barrière fit immédiatement le bon choix. Les Mauger allaient reprendre le chemin de leur ville de cœur. Grand prince à la correction exemplaire, Jean Taittinger saluerait au Crillon devant deux cents invités leur départ.
Après le décès de Lucien Barrière en 1990, Gérard Mauger fut promu vice-président du groupe, responsable des finances, du développement et conseil de Diane Barrière. Et l’aventure repris de plus belle jusqu’à l’heure de leur retraite.
Andrée et Gérard Mauger, on pourrait les écouter longtemps égrener les souvenirs. Evoquer les fêtes du Sako, la première boîte de nuit du Casino, dessinée par l’incontournable architecte Lionel Bureau qui a également été le grand artisan de l’Eden Beach. Sourire ensemble des fous rires partagés avec l’exubérante et « drôle comme tout » Martha Barrière qui promenait son chien dans une poussette. Rappeler la relation privilégiée entretenue avec son époux Lucien, « un homme de parole pour qui une tape dans la main valait un écrit ». Ou bien celles avec Olivier Guichard, capable de les recevoir en charentaises.
Le golf de Saint-Denac, dont ils sont membres à vie, reste une de leurs fiertés. Celui du Pouliguen était un joli petit golf à l’anglaise de 50 hectares, 18 trous et un problème de nappe phréatique. Le hasard avait amené Gérard Mauger à bavarder avec un client se révélant être Peter Alliss. L’immense champion et présentateur à la BBC allait lui prêter main forte, en tandem avec son comparse l’architecte Dave Thomas, pour créer le Golf International Barrière, avec un soucis de préserver l’environnement.
Gérard Mauger évoque quelques regrets. Comme de ne pas être parvenu à implanter le Palais des congrès en bord de mer. « En 1982, on m’avait proposé de le construire sur l’emplacement du casino. Le projet a été attaqué, on a connu une chute de l’immobilier qui a duré pendant plusieurs années et ça ne s’est pas fait », raconte-t-il. Ou de n’avoir pas réussi à lancer à Pen-Bron un hôtel permettant d’accueillir des handicapés lourds et leurs aidants.
« Tout seul, on est rien du tout » lancent-ils avec modestie, conscient de l’importance de s’entourer de femmes et d’hommes de qualité, de ne pas confondre service et servitude. Andrée et Gérard insistent sur le socle qu’ils ont été l’un pour l’autre. Ensemble, ils ont sans cesse avancé au fil d’une vie trépidante et à contre-courant. Où ils soufflaient en dégustant des huîtres, à une heure du matin, après leur tournée d’inspection. Avec son œil vif et son esprit d’analyse, Andrée livre un parfait résumé. « Nous n’avons pas fait un métier, nous avons vécu une passion » Après soixante-neuf ans de mariage, difficile de ne pas être ému devant Andrée et Gérard Mauger. Qui se tiennent toujours la main et se regardent avec une touchante tendresse.
8. Lucien Barrière, Gérard Mauger, Martha Barrière, Andrée Mauger et Jean Taittinger.
9. Andrée et Gérard Mauger au Crillon pour la remise de l’Ordre National du Mérite à Gérard.
10. Gérard Mauger, Sean Connery, Martha Barrière, Micheline Roquebrune et Andrée Mauger
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11. Andrée Mauger et la brigade de l’Hermitage.
12. Christian Willer et sa brigade.
Andrée Mauger et Diane Barrière.
Andrée et Gérard Mauger, à leur domicile baulois.
Le Ciro’s
Une nouvelle table sur la plage de La Baule
Porté par le murmure des vagues et l’infini de l’horizon, Ciro’s, la nouvelle table de L’Hermitage, célèbre la mer dans toute sa splendeur. Installé depuis plus d’un siècle sur les côtes Normandes, lieu iconique de la haute société à Deauville, c’est désormais sur les rivages bretons que Ciro’s perpétue l’esprit des grandes tables côtières.
Entre élégance et histoire marine
La décoration signée Friedmann & Versace plonge les convives dans un univers solaire et glamour. Imaginée dans une atmosphère “yachting” la salle se pare de bois laqué, laiton, teintes marines profondes et de nombreux autres détails marins pour évoquer l’ambiance chic. Chaque élément décoratif - à l’image des fresques aux motifs marins ou des délicats ornements en coquillage - a été soigneusement sélectionné par le duo d’architectes d’intérieur. L’élégance se poursuit sur la terrasse posée sur le sable, offrant une escale plein soleil avec l’océan comme seul voisin.
L’art de Sublimer les produits de la Mer
A la carte, c’est toute la richesse des saveurs marines qui s’exprime. Le chef Yannick Hochet sublime les produits de la mer et privilégie les circuits courts.
On y retrouve les coques de la Baie et beurre aux algues, le fin ceviche de maquereau, les fameuses Langoustine du Guilvinec, les linguines au homard des côtes bretonnes ou encore les poissons entiers “de la criée du jour” Au dessert, place aux grands classiques gourmands et à l’incontournable Bucket de mini-madeleines encore tièdes.
Plus qu’un restaurant, c’est une institution bercée par les vagues, célébrant l’art de vivre à la française. Déjeuner chic caressé par la brise marine, dîner au coucher du soleil devant la mer scintillante…
L’instant devient inoubliable.
Fondée par le professeur Augustinus Bader, expert de renommée mondiale en cellules souches et en médecine régénérative, la marque révolutionne les soins de la peau et des cheveux en alliant innovation, performance et excellence scientifique. Forte de plus de 30 ans de recherche, elle repousse les limites de la cosmétique en s’appuyant sur des progrès majeurs dans le domaine de la régénération des tissus.
Au cœur de cette approche le TFC8®, Trigger Factor Complex ™, un complexe breveté qui optimise la communication cellulaire et active les mécanismes naturels de réparation de la peau. Véritable prouesse technologique, il permet de formuler des soins ultra-performants aux résultats visibles et durables. Grâce à son efficacité prouvée, Augustinus Bader s’impose comme une référence incontournable des soins pour la peau.
Dans le cadre intime de ses quatre élégantes cabines, le Spa propose désormais cette gamme d’exception où chaque soin devient une expérience sur mesure, permettant de s’évader dans un univers où la science se fait beauté.
Cette collaboration exclusive marque un nouveau chapitre dans l’histoire du Spa, où bien-être et innovations scientifiques se mêlent pour offrir une expérience de soins sans pareille, l’Atlantique en toile de fond.
Bien-être nouvelle génération
Au cœur de La Baule, le Spa de l’Hermitage se distingue par son offre de soins d’exception. Il accueille désormais une marque de soins performants, de renommée internationale, Augustinus Bader, synonyme d’innovation et d’excellence..
Le Pavillon
Le nouveau restaurant de L’hôtel Barrière
L’Hermitage La Baule
Le restaurant principal de l’Hermitage
La Baule dévoile une toute nouvelle ambiance. Aménagé comme un jardin d’hiver au cœur de l’hôtel, le Pavillon accueille ses convives hébergés à l’hôtel ou de passage dans une végétation luxuriante. Pour répondre aux envies de charme authentique tant dans le décor que dans l’assiette, cet écrin bucolique propose une cuisine de jardin savoureuse avec des produits de grande qualité.
Avec ses 80 couverts, le Pavillon est baigné de lumière grâce à sa majestueuse hauteur sous plafond et ses grandes fenêtres. La salle plonge les convives dans une ambiance végétale où la moquette aux motifs fleuris, les arbres fruitiers et les nuances de vert donnent un vent de fraîcheur minérale. Quant à la terrasse, elle laisse présager des apéritifs qui traînent ou des dîners qui ne veulent pas finir aux beaux jours. Le Chef Yannick Hochet partage une cuisine de produits, généreuse et joyeuse, clin d’œil au meilleur de la côte Atlantique. Langoustines, rôties, côte de bœuf et desserts aux fruits du verger se savourent sans culpabilité.
Au déjeuner, priorité à la fraîcheur avec des grillades parfumées et des salades généreuses à savourer dans un écrin chaleureux. Au dîner, les plats sophistiqués et les desserts gourmands font écho aux délices de la Presqu’île.
Le Prince des Dryades
Le soleil était au rendez-vous ce vendredi d’août où la magie fut aussi de la partie. Le parc des Dryades et les amoureux de jazz ont réservé le meilleur accueil à un musicien d’exception. Marcus Miller a joué avec les plus grands, de Miles Davis à Beyoncé, de Bryan Ferry à Claude Nougaro, de David Sanborn à France Gall. L’après-midi, au moment des balances, il s’est avancé discrètement sur la scène. Grand et fin avec un chapeau, un T-shirt aussi blanc que ses baskets. Le multi-instrumentiste a essayé l’une des trois basses électriques alignées devant lui, puis a assemblé calmement les pièces d’une clarinette basse. Pendant que le batteur, le claviériste, le saxophoniste et le trompettiste qui l’accompagnaient commençaient à donner le meilleur.
FESTIVAL DE JAZZ
Artiste pour la paix et porte-parole de l’Unesco, Marcus Miller fait preuve d’une élégance humaine rare.
Après une heure d’échauffement qui laissait présager du meilleur pour le soir, Marcus Miller a rejoint un groupe de personnes handicapées que Jean-Luc Gouin avait convié. Le bassiste virtuose a pris le temps de discuter avec chacun, de signer des autographes, de poser pour des photos. Vraiment présent et investi, avec une rare délicatesse, en s’exprimant dans un français impeccable.
La première partie de la soirée mémorable a été assurée de main de maître par le trio de Philippe Duchemin. Le pianiste avait été, il y a des lustres de cela, le premier musicien invité par Jean-Luc Gouin à La Baule. Il y a opéré un retour en fanfare, transformant les Dryades en un club de jazz à ciel ouvert avec un fier hommage à Oscar Peterson où il a offert la démonstration d’un swing éternel et communicatif.
Quelques minutes plus tard, Marcus Miller fut accueilli par les applaudissements du public. Une chemise noire avait remplacée le T-shirt de l’après-midi. Le chapeau, lui, était toujours là. « A la basse, c’est moi Marcus » a-t-il lâché une fois avoir terminé la présentation de ses musiciens. « J’ai composé ce morceau pour Miles Davis, est-ce que vous connaissez Tutu ? » Le feu d’artifices pouvait démarrer.
Parmi bien de merveilles, on assista à un hommage à un autre génie de la basse électrique, Jaco, « Mister Pastorius ». Puis arriva l’un des points d’orgue d’un concert de haute volée. Lorsque Marcus Miller s’empara de sa clarinette basse et expliqua comment il en était venu à composer le morceau Gorée pour l’album Renaissance après avoir visité la maison aux esclaves de l’île. L’émotion et la beauté ne pouvaient que vous saisir à l’écoute des notes jouées par l’artiste pour la paix et porte-parole de l’Unesco. La joie se poursuivit jusqu’au morceau final : une reprise éblouissante de Come Together des Beatles. >>>
De Tutu à Gorée, Marcus Miller fait vibrer
La Baule au rythme de son histoire et de son humanité
Marcus Miller, quelques minutes avant son concert, entouré de François Barrault et Thierry Leroy à sa droite, Jean-Luc Gouin, Franck Louvrier et Léa Gosselin Leconte à sa gauche.
Jean-Luc Gouin est conscient d’avoir placé la barre sur les plus hauts sommets en conviant l’année dernière Marcus Miller à se produire au Parc des Dryades. Du 26 juillet au 1e août, la 24e édition du La Baule Jazz Festival ne devrait pas décevoir les attentes de son directeur artistique et du public.
Place Leclerc, la soirée d’ouverture sera teintée blues avec Olivier Mas et Kelu. Le mercredi, direction le Parc des Dryades. La soirée sera consacrée au rythm’n’blues et au funk avec le Boney Fields Band du trompettiste et chanteur américain dont l’hommage à James Brown risque « de déboîter », pour reprendre l’expression de Jean-Luc Gouin.
Le jeudi, il ne faudra surtout pas arriver en retard pour une soirée blues démarrant avec le trio de la grande Rhoda Scott. « The Barfoot Lady » a été fascinée par l’orgue Hammond dès l’âge de huit ans et en tire depuis « un son terrible », comme le dit si bien Jean-Luc Gouin. Celle qui a assuré jadis la première partie de concerts de Count Basie ou Gilbert Bécaud, qui a étudié avec Nadia Boulanger et joue encore avec la fine fleur du jazz français contemporain (de Géraldine Laurent à Anne Pacéo) sera idéalement entourée du batteur Thomas Derouineau et du guitariste Nicolas Peslier.
Le vendredi, enfin, l’ambiance sera cubaine et caliente. Après un set du Luca Sestak Trio, le quintet d’Alfredo Rodriguez avec Pedrito Martinez aux percussions risque fort de faire des étincelles. Le pianiste né à La Havane a été découvert à Montreux en 2006 par un Quincy Jones qui, ébloui par son art de la composition et de l’improvisation, le prit aussitôt dans son écurie. Depuis, Alfredo Rodriguez s’est illustré aux côtés d’Ibrahim Maalouf ou de Richard Bona, autre poulain de Quincy Jones. Les chanceux ayant pu voir et écouter ces deux là en 2021, à Vannes, pendant le festival Jazz en ville,en gardent le plus vif souvenir.
Depuis près de 25 ans, Jean-Luc Gouin façonne une internationaleprogrammation et accessible à tous.
En venant au La Baule Jazz Festival, on a l’assurance de prendre du plaisir. Et d’entendre une musique jamais hermétique grâce à une programmation international et ouverte à laquelle veille depuis presque un quart de siècle Jean-Luc Gouin. Lequel a pris soin d’étoffer son programme avec les Après-midis aux Dryades, offrant des représentations destinées prioritairement aux personnes en situation de handicap, et Hors les murs qui propose des concerts en marge de l’événement.
La Baule Jazz Festival
30, 31 juillet et 1er aout 2025 Parc des Dryades, La Baule
06 59 85 26 24 labaulejazzfestival.fr
L’édition 2025 du La Baule Jazz Festival s’ouvre aussi au funk, au blues et à la musique cubaine.
Rhoda Scott Boney Fields Alfredo Rodriguez
Photographies DR
PAR JOSÉ DE MAGALHAES
Tout le monde connaît José, et José connait tout le monde. Figure emblématique de La Grange et désormais du Nuage, il incarne l’âme festive de La Baule. Personnage incontournable du paysage baulois, il a vu défiler des générations, des nuits mémorables et des instants suspendus.
À travers cette playlist, José nous propose une sélection savoureuse de morceaux cultes. Chaque titre est une madeleine sonore, un souvenir dansé, un clin d’œil aux nuits bauloises qui ont fait vibrer les planchers et les cœurs.
PATRICK COUTIN
J’aime regarder les filles (1981)
WHIRLPOOL PRODUCTIONS From Disco to Disco (1996) LYKKE
Follow Rivers (2011)
TECHNOTRONIC Pump Up The Jam (1989)
MODJO Lady (2001)
ULTRA NATÉ Free (1997)
DAVID GUETTA Titanium (2011) FAUL, WAD AD, PNAU Changes (2013)
MARTIN SOLVEIG Madan (2002)
BRANDY & MONICA The Boy is Mine (1998)
THE
Fade Out Lines (2014)
MACHINE How Gee (1992)
Venu présenté le documentaire «Pete Doherty : Stranger in my own skin», le chanteur des Libertines à prolongé la soirée par un show case mémorable
Festival du Cinéma et Musique de film de la Baule
La 11e édition se tiendra du 25 au 29 juin 2025. En attendant voici, grâce aux photographies de Patrick Gérard, un flashback sur la 10e qui marqua le retour de Claude Lelouch. L’un des deux invités d’honneur de la 1ère édition en 2014 a retrouvé la scène du Palais des congrès et des FestivalsJacque Chirac - Atlantia.
L’acteur et réalisateur Franck Dubosc Président du jury de la 10e édition du Festival Cinema et Musique de Film de La Baule.
De Catherine Deneuve à Pete Doherty, le Festival Cinéma et Musique de film de La Baule offre depuis une décennie une galerie de moments rares et lumineux
Dix ans déjà. Le Festival cinéma et musique de film de La Baule, fondé par Christophe Barratier et Sam Bobino, a su au fil des éditions grandir et s’imposer comme un rendez-vous incontournable. En arrivant, grâce à l’aide d’une équipe de passionné(e)s, à présenter plus de trois cent films inédits et honorer, en leur présence, des immenses compositeurs tels Lalo Schiffrin, Francis Lai, Alexandre Desplat, Michel Legrand, Vladimir Cosma ou Eric Serra. Quatre jours durant en juin dernier, la fête fut une nouvelle fois belle. Avec des rencontres et des master-classes, des projections de films de fiction, de courts-métrages et de documentaires, une compétition, des coups de projecteur et des concerts. Une décennie plus tard, l’un des deux invités d’honneur de la première édition revenaient à La Baule sous les applaudissements. Il faut dire que la collaboration entre Claude Lelouch et Francis Lai a laissé des traces indélébiles dans les mémoires, et cela dès Un homme et une femme en 1966.
L’un des moments forts de cette dixième édition fut sans conteste l’exposition anniversaire des meilleures photographies réalisées par le photographe Patrick Gérard. Un artiste et un homme discret, qui s’est toujours montré capable de se faufiler tel un chat, de déjouer l’attention ou de mettre à l’aise, pour immortaliser les moments les plus emblématiques de l’événement. En témoignent ses clichés de Catherine Deneuve, Bertrand Burgalat, Arielle Dombasle, Jacques Perrin, Audrey Fleurot, André Téchiné, Fanny Ardant, Michael Lonsdale, Léa Drucker ou Thomas Dutronc.
Patrick Gérard donna encore le meilleur de lui-même au cours de l’édition de l’année dernière. Avec le talent qu’on lui connait, il est notamment parvenu à capturer sur scène Yarol Poupaud et Pete Doherty empoignant leurs guitares. A faire poser Franck Dubosc, le président du jury, et Tomer Sisley, coiffé d’une casquette, venu présenter Largo Winch Le prix de l’argent
A saisir le charmant sourire d’Aure Atika et le regard doux de Vincent Delerm, invité à l’occasion de la sortie de son deuxième film, Le cœur qui bat. Ou celui, rêveur, de Karim Leklou. L’acteur qui n’avait pas encore été récompensé par un César pour son rôle dans Le roman de Jim, des frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu, adapté du livre de Pierric Bailly, avec aussi au générique le chanteur, guitariste et acteur Bertrand Belin qui en co-signé la musique. Le film où Lætitia Dosch incarne le rôle de la mère, à reçu à l’unanimité le prix du meilleur film. Ne doutons pas qu’il sera encore au rendez-vous cette année. Prêt pour photographier Lambert Wilson chanter sur scène ; Aurélie Saada et Ibrahim Maalouf qui seront deux des membres du jury ; ou Philippe Manoeuvre, le président du jury des documentaires musicaux.
En haut a gauche, Vincent Delerme, Lætitia Dosch, le Jury 2025 et Karim Leklou, en bas a gauche, Claude Lelouche, Yarol Poupaud, Aure Atika et Tomer Sisley.
Pour ce numéro, nous avons tendu le micro à trois DJs baulois aux univers riches et singuliers : Sylvain Jouan, Gwen et Lapote.
Nous leur avons posé quelques questions sur leurs goûts musicaux, leur pratique du mix, leurs inspirations et leur vision du monde de la musique. Ils ont eu la gentillesse de se prêter au jeu avec enthousiasme et sincérité.
Suivez-les sur les réseaux pour connaître leurs prochaines dates, les lieux où ils jouent… et écouter leurs derniers morceaux, en vinyle ou en streaming.
Sylvain : Jouer la musique qu’il aime et le public viendra Gwen : D’affirmer son style, un style vraiment personnel
DJ ? Lapote : Ose, découvre et propose. La technique viendra toute seule
Le conseil que tu donnerais à un jeune
Lapote : Seu Jorge (chanteur brésilien)
Ton artiste préféré de 2025 ?
Sylvain : Je vous dirais ça dans l’édition 2026 :) Gwen : La chanteuse soul, Cléo Sol Lemorceauidéalpourun apéro sunset?
Lapote: Ilyena tellement...La India« Ese hombre »
dj_lapote
sylvainjouan gwenspacebreaks
La Baule Événements
CRÉATION D’UN ÉCRIN FACE À LA MER
La Baule Événements, en charge de la gestion du palais des congrès et des festivals présente son nouvel espace vue mer, au premier étage de la galerie commerciale Passage du Royal. Un nouveau lieu événementiel créé et géré par la SPL Atlantia, présidé par Nicolas Appert. Sous l’impulsion du Maire de La Baule-Escoublac, Franck Louvrier, la SPL Atlantia orchestre la création d’un site événementiel situé au sein du «Passage du Royal» du Groupe Barrière. Face à la baie, cet espace sera transformé en un lieu de séminaires et d’événements professionnels qui complètera l’offre La Baule Événements.
Scénographie sur mesure, technologie immersive, cadre prestigieux : La Baule affirme son rang de destination « business meeting » haut de gamme
Avec ses 490 m² de surface exploitable et ses multiples configurations possibles, ce lieu hybride s’adaptera à tous les formats d’événements séminaires, conférences, lancements de produits, réunions de direction, aftershows, émissions TV, ateliers immersifs… La scénographie y sera sur mesure, portée par une technologie de pointe. Un mur LED XXL immersif, une sonorisation intelligente, une captation multi-caméras HD, une connectivité ultra rapide (liaison streaming 100 Mo dédiée) et un équipement audiovisuel pilotable via tablette tout a été pensé pour offrir une expérience aussi fluide qu’inoubliable, sur place comme à distanciel.
Au-delà de la technologie embarquée c’est l’expérience sensorielle qui prime. Baigné de lumière naturelle, l’espace s’ouvre sur la mer dans une ambiance chic et chaleureuse. Les visiteurs y évolueront dans une atmosphère raffinée, entre bois naturel, design épuré et touches végétales. L’accueil s’inspirera du «retailtainment», mêlant confort, connectivité et esthétisme, avec un parcours fluide et des zones de détente apaisantes.
Ce nouveau lieu incarne une vision moderne et éco-responsable de l’événementiel. Il s’inscrit dans une logique de développement durable et de valorisation du patrimoine existant. Distingué par Atout France dans le cadre du Plan Destination France, le projet a été retenu parmi les 10 initiatives nationales emblématiques pour sa capacité à conjuguer attractivité, innovation et transition écologique.
Autre force de ce site son intégration au sein du « quartier des grands hôtels » et du Casino Barrière, à quelques pas seulement du parc hôtelier. Une offre complète d’hospitalité « les pieds dans le sable » – notamment les restaurants de plage – ainsi que des agences réceptives locales permettront de bâtir des événements sur mesure : team building sur la baie, rallyes à vélo, expériences immersives et activités de cohésion inédites.
«se réunir au pays des vacances» avec vue sur l’océan, et où chaque événement devient une expérience mémorable
En choisissant de s’implanter au cœur du Passage du Royal, la SPL Atlantia participe aussi à la redynamisation d’un quartier emblématique de La Baule. Ce projet ambitieux est avant tout une œuvre collective, portée par le savoirfaire reconnu à l’échelle nationale de La Baule Événements, et en partenariat avec les acteurs locaux engagés sur les événements professionnels.
Ce futur écrin événementiel illustre parfaitement l’alliance entre tradition et modernité, entre excellence opérationnelle et art de vivre.
Il s’adresse aux entreprises en quête de sens, d’authenticité et d’expériences impactantes, dans un cadre d’exception. Un lieu où l’on travaille avec vue sur l’océan, où les échanges prennent une autre dimension, et où chaque événement devient une aventure professionnelle à partager.
CONTACT PRESSE & INFORMATIONS
La Baule Événements - SPL Atlantia 119, avenue de Lattre de Tassigny 44500 La Baule-Escoublac 02 40 11 51 51 labaule-evenements.com
Contact presse : Louise Chaillou louise.chaillou@labaule-evenements.com
Direction générale Corinne Denuet corinne.denuet@labaule-evenements.com
Les Assises du Numérique
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
AU CŒUR DU DÉBAT CITOYEN
Du 25 au 27 juin 2025, La Baule accueillera un événement d’envergure nationale : Les Assises du Numérique, sous le Haut Patronage du Président de la République. Ce rendez-vous ambitieux réunira dirigeants, experts, décideurs publics et acteurs de l’innovation pour penser ensemble les usages, les régulations et les impacts sociétaux du numérique avec un accent fort sur l’intelligence artificielle.
Nourrir le débat Inspirer l’action
La 4e révolution industrielle est en marche, et La Baule entend bien être au centre de cette réflexion. Au programme : des plénières de haut niveau, des ateliers immersifs, des groupes de travail thématiques, et des espaces de démonstration technologique, le tout dans un cadre propice à l’échange, entre mer et modernité.
Parmi les grands sujets abordés : l’industrie 5.0, les systèmes critiques augmentés par l’IA, la gouvernance des intelligences agentiques, mais aussi des thématiques plus transversales comme l’IA et la santé, l’e-réputation, ou encore la souveraineté numérique européenne face aux enjeux géopolitiques. Une plénière phare interrogera d’ailleurs le rôle de l’Europe dans la course mondiale à l’IA : « Entre Stargate et DeepSeek, l’Europe doit-elle renoncer à être un acteur majeur de l’IA ? »
L’édition 2025 mettra également l’accent sur l’inclusion et la diversité dans la tech. Des sessions dédiées aborderont la place des femmes dans l’IA, les enjeux RH, et l’impact du numérique sur l’expérience client et collaborateur. L’événement se veut autant un lieu de prospective qu’un espace d’action concrète, avec la mise en place de méthodes participatives comme les cafés-débats et des formats innovants pour co-construire des propositions.
Le succès des Assises repose aussi sur un plateau d’intervenants prestigieux, issus de secteurs variés scientifiques comme Étienne Klein, diplomates comme Gérard Araud, entrepreneurs de la tech, responsables innovation de grands groupes (France Télévisions, Orange, Verizon, SNCF, Dassault Systèmes…), économiste comme Jean-Hervé Lorenzi, anciennes ministres comme Élisabeth Moreno et Amélie Oudéa-Castera, élus, juristes, chercheurs… Tous viendront croiser leurs regards sur les défis du numérique, entre innovation technologique, responsabilité éthique et régulation.
Entre mer et modernité, La Baule devient le laboratoire d’un numérique responsable, inclusif et souverain
Ce rendez-vous s’inscrit dans une dynamique de territoire portée par la SPL Atlantia et la Ville de La Baule. En parallèle des conférences, les participants pourront profiter d’un cocktail d’ouverture au Yacht Club, d’une soirée de gala au Palais des Congrès, et d’un cocktail de clôture sur la plage, incarnant l’élégance décontractée de La Baule et son attractivité croissante pour le tourisme d’affaires.
Avec ce programme dense et sa vision résolument prospective, Les Assises du Numérique 2025 s’imposent comme un carrefour stratégique où se dessinent les grandes lignes du numérique à la française. Entre débats d’idées et expérimentations concrètes, c’est un événement pensé pour façonner les usages de demain — au service du citoyen. >>>
Entretien avec François Barrault
Président du Digiworld Institute À l’occasion des 48e Assises du Numérique, François Barrault revient sur l’histoire de cet événement emblématique, son installation à La Baule, et les grands enjeux numériques auxquels l’Europe et les citoyens sont aujourd’hui confrontés.
François Barrault, Président du Digiworld Institute, à l’occasion des Assises du Numérique à La Baule. Un rendez-vous européen majeur, désormais tourné vers les citoyens.
Comment sont nées les Assises du Numérique ?
Les Assises du Numérique sont nées en 1978, un an après la création de l’IDATE, l’institut de recherche fondé par la DGT (devenue ensuite France Télécom puis Orange) et le gouvernement français. L’objectif initial était de rassembler, à Montpellier, les professionnels de la technologie pendant deux jours pour réfléchir ensemble aux évolutions à venir et produire des éléments de réflexion prospectiviste. Cette année marque la 48e édition. C’est sans doute l’un des plus anciens événements européens dans ce domaine. Bien sûr, il a fallu évoluer en permanence nous avons accompagné l’arrivée du PC, du mobile, d’Internet, du cloud, et aujourd’hui de l’intelligence artificielle, avec ChatGPT comme symbole de cette nouvelle révolution.
Pourquoi avoir choisi La Baule comme nouvel écrin ? De 1978 à 2019, le Digiworld Summit s’est tenu à Montpellier. Nous y avons accueilli de nombreux dirigeants mondiaux, responsables politiques, chercheurs et grands acteurs du numérique. Entre 2020 et 2024, l’événement s’est déplacé à Paris pour s’adapter à de nouveaux formats et à une concurrence accrue.
Mais en 2024, lors du lancement de La Baule Privilège, j’ai invité l’équipe du Digiworld Institute à passer deux jours à La Baule. Jacques Moulin, le Directeur Général et Joana Fahy, la Directrice Marketing ont été immédiatement séduits par l’atmosphère, l’énergie du lieu et l’accueil. La rencontre avec Corinne Denuet et Nicolas Appert a été décisive leur enthousiasme a été contagieux. Quand ils m’ont proposé d’y organiser l’événement, j’ai répondu « excellente idée » dans la seconde. J’organise des événements à La Baule depuis 1990 et j’ai toujours reçu les mêmes retours qualité de l’accueil, confort logistique, et cette ambiance si singulière que résume bien Franck Louvrier, le maire de la ville, avec cette phrase : « Travailler au pays des vacances ». Beaucoup prolongent d’ailleurs leur séjour sur la presqu’île. Et à seulement trois heures de train de Paris, c’est une vraie déconnexion.
Pourquoi avoir choisi le thème « Tech for Citizens » cette année ?
Chaque année, en novembre, nous réunissons notre conseil d’administration, nos membres et notre collège de personnalités de référence pour définir le thème annuel, qui guide ensuite nos travaux de recherche.
En 2022, par exemple, nous avions choisi de consacrer l’année à l’intelligence artificielle générative… trois mois avant l’arrivée publique de ChatGPT. Début 2024, face à l’omniprésence de la technologie – des écrans, des réseaux, de l’IA – dans nos vies quotidiennes, de 3 à 99 ans, nous avons voulu prendre un pas de côté et poser une question simple : et nous, les citoyens, dans tout cela ?
L’idée était de remettre l’humain au centre, de questionner l’usage de la technologie dans nos vies personnelles, familiales, sociales. En somme, de « remettre l’église au milieu du village »
L’Europe ne doit pas seulement maîtriser l’IA, elle doit lui donner un sens.
Quel rôle l’Europe peut-elle jouer dans la maîtrise de l’IA ?
On dit souvent que les États-Unis ont les GAFAM, la Chine les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), et que l’Europe… a le RGPD. C’est une formule, mais elle dit quelque chose de vrai.
L’intelligence artificielle repose sur trois piliers indissociables : le hardware (ordinateurs, capteurs, stockage), les infrastructures de transmission (mobile, fibre, satellites), et les logiciels. Sur ces trois fronts, l’Europe accuse un retard certain face au duopole sino-américain. Il faut évidemment réagir, et pas seulement en taxant ou en régulant. Nous devons investir dans de véritables programmes de développement européens, soutenir des filières de formation universitaire, encourager l’innovation.
Mais là où l’Europe peut faire la différence, c’est dans l’usage de l’IA au service du bien commun. C’est tout le sens du thème de cette édition. De nombreuses applications émergent : santé, guichets numériques unifiés, réorganisation des services publics, villes intelligentes, éducation… Il revient à nos responsables politiques de concrétiser ces promesses pour améliorer notre quotidien. L’Europe ne doit pas seulement maîtriser l’IA, elle doit lui donner un sens.
Les de Voiles l’humour
RIRES, MER ET OVATIONS POUR UNE ÉDITION HAUTE EN COULEUR
Le week-end de Pâques, le Palais des Congrès et des festivals Jacques Chirac-Atlantia de La Baule a accueilli la troisième édition des Voiles de l’humour. Quatre soirées durant, dans l’auditorium et dans la salle Brière, transformée en cabaret pour l’occasion, plus de cinq mille festivaliers sont venus applaudir les douze spectacles proposés par les invités de Mathilde Moreau, la directrice de la compagnie CaféThéâtre de Nantes. « La grande prêtresse de l’humour, c’est elle », dit à propos Corinne Denuet qui pilote Atlantia avec doigté.
Manu Payet, parrain de l’édition, a partagé une sortie en bateau avec Mathilde Moreau, pleine de rires malgré le temps, avant de rebaptiser
La Baule « plage du Yes».
On ne savait plus à quel talent se vouer lors de cette édition du tonnerre. Comment choisir entre aller applaudir JeanFi Janssens et Paul de SaintSernin ou encore la stand-uppeuse nantaise Caroline Vigneaux ? Choix cornélien alors que Mathilde Moreaux avait corsé l’affaire en choisissant de réunir aussi pour l’occasion une joyeuse troupes de « Baulettes ». Un quatuor en or et 100 % féminin comprenant dans ses rangs deux pétulantes chroniqueuses de France Inter, Marine Leonardi et Mélodie Fontaine ; Karine Dubernet que les téléspectateurs de la Revue de Presse animé par l’admirable Jérôme de Verdière sur Paris Première connaissent ; et Ana Godefroy qui a intégré avec succès la Comedy Class d’Éric et Ramzy.
Le parrain de la troisième édition, le désopilant Manu Payet, a fait sans surprise salle comble avec son spectacle Emmanuel 2 Mathilde Moreau n’est pas prête d’oublier le matin où elle l’a entrainé sur le bateau de son père Yves, avec une météo qui s’est montrée peu clémente jusqu’au dernier moment. Un ample fou rire fut difficile à contenir dans la baie et a du s’entendre de loin. Manu Payet eut l’honneur de croiser non loin de la plage du Nau, au Pouliguen, dont le nom l’amusait. Et l’amena sur le champ et sur l’eau à rebaptiser celle de La Baule la plage du Yes. Une plage qu’il se plut à imaginer en lieu de toutes les débauches possibles !
Si l’on insiste pour connaître son coup cœur, Mathilde Moreau cite le onewoman show de Marion Mezadorian. Résolument fan de Craquage. Une épatante galerie de portraits d’hommes et de femmes au bord de la crise de nerf qui l’avait impressionnée une première fois à Avignon. « C’est drôle, c’est fin, on rit, mais pas que » résume-t-elle.
Fous rires en mer, cabaret plein à etcraquer humour à tous les étages : La Baule a vibré au rythme des Voiles de l’humour
De gauche a droite Hélène Sido, Marion Mezadorian, Caroline Vigneaux, Jeanfi
Janssens, Kévin Levy, les Baulettes et Paul de Saint-Sernin.
Marie Adam
APPRENDRE À RESPIRER.
Marie Adam doit réaliser des acrobaties pour se plier aux directives de l’exigeant photographe de La Baule Privilège. Pas de problème, la créatrice de l’institut Minako ne manque ni de souplesse ni de gentillesse. Quand on lui demande comment définir sa profession, cette femme lumineuse s’amuse de la question « Est-ce qu’il y a vraiment un mot pour définir l’accompagnement dans sa globalité ? » Et puis répond qu’elle est « une cheffe d’entreprise, un être de cœur et de conviction ».
Après un Bac A1 option Latin, la native de Rennes passionnée par la biologie a été un moment tentée de se diriger vers le tourisme et d’organiser des circuits en Inde dans les ashrams. Avant de bifurquer vers le soin corporel, l’énergétique, l’accompagnement personnalisé avec l’envie de travailler la globalité, le cerveau et le corps.
Marie Adam n’a jamais eu envie de devenir une esthéticienne classique, comme avait pu l’être sa grand-tante. Ses premiers pas, elle les a fait dans un institut où elle a œuvré en tandem avec une infirmière. Minako, au départ, c’était le nom de la serveuse d’un restaurant japonais de Rennes où elle avait ses habitudes. « Minako, cela veut dire « Enfant de la beauté gracieuse » raconte celle qui exerce à La Baule depuis vingt ans.
D’une passion, elle a fait une mission de vie, en étant toujours là pour prendre soin des autres, vous aider à « potentialiser votre présent ». Dans son institut raffiné de l’impasse du Cheval Blanc, Marie Adam ne cherche pas à vous transformer mais à vous aider à vous accepter. A vous amener à une prise de conscience, en cherchant le bon déclencheur. « On parle de l’émotionnel » dit-elle.
« A un moment donné, il faut relâcher, respirer. Tout est rythme, tout est respiration. Une note de musique n’existe pas sans silence ».
« Minako, poursuit-elle, c’est l’art de mettre une part de soi dans tout ce que l’on fait. Un geste fait avec âme, passion et authenticité où l’on laisse une trace de son essence ». N’oublions pas que la peau est notre premier langage. « Elle raconte une histoire, notre Histoire et mon métier, c’est de l’aider à s’exprimer avec éclat, équilibre et justesse. Etre « bien dans sa peau », c’est probablement la formule qui résume au mieux à quel point l’apparence de la peau impacte notre beauté, notre psychisme, et le regard des autres. L’important est de comprendre la physiologie de la peau, identifier les déséquilibres, les forces et les faiblesses de l’organisme (internes, externes) pour aller remettre en vitalité le corps, l’âme et l’esprit ».
En poussant la porte de Minako, on se prépare à lâcher prise. « On est tout le temps en orthosympathique, là on passe en parasympathique », explique-t-elle. Pendant une heure, grâce à l’écoute et aux massages de Marie Adam, on peut s’offrir un voyage émotionnel. S’accorder la possibilité de ralentir. Ne plus subir son environnement pour se consacrer sur ses cinq sens et se reconnecter.
Marie Adam, fondatrice de l’institut Minako à La Baule, offre un accompagnement unique alliant soin, écoute et reconnexion à soi.
Éloge de la simplicité
L’ÉLÉGANCE DU GOÛT, LA SINCÉRITÉ DU GESTE
Takashi Aoki honore la France de son art depuis déjà dix-huit ans. Notre cuisine, il l’a découverte enfant au Japon. Dans la salle chaleureuse de Brut, à Saillé, « Taka » comme on le surnomme se souvient d’avoir été émerveillé à jamais par le premier bœuf Bourguignon dégusté dans sa ville natale de Miyagi. Il est rapidement également devenu un adepte du pâté en croute et un spécialiste du feuilletage ! Jeune homme, il a d’abord cuisiné pour sa sœur, avant d’entrer dans une école à Tokyo, puis de démarrer aux côtés du francophile chef Hiroyuki Hiramitsu.
S’installer en France était dans la logique des choses pour Takashi Aoki. Celui-ci a pris soin de se former plus encore dans les meilleurs adresses, apprenant sans relâche auprès d’immenses représentants de la gastronomie. Il est ainsi passé tour à tour au Saison à Rennes. Chez Impressions, avec David Etcheverry, à La Rochelle. Au Suquet de Sébastien Bras, à Laguiole, en plein plateau de l’Aubrac. Au Clos des Sens de Laurent Petit à Annecyle-Vieux. Avec le rennais triplement étoilé Bernard Pacaud à L’Ambroisie à Paris. La ville lumière, il y a aussi oeuvré chez Zebulon au Palais Royal, ou chez Hakuba le restaurant japonais de Cheval Blanc.
« Plus le produit est bon, moins on a besoin de l’habiller » dit ce maître discret dont le toucher est d’une apparente et trompeuse simplicité. Ses assiettes minutieuses font autant place aux saveurs qu’aux couleurs. Les siennes éclatent plus encore dans l’écrin feutré de Brut, tout de bois et de métal, de gris et de noir.
Takashi Aoki connaissait déjà Guérande quand il a entendu parler de l’ancienne demeure du pays guérandais reprise par Florence et Eric Albaret. « La simplicité, partager l’instant présent dans la nature, les saveurs définissent les valeurs de Brut », insistent ses deux créateurs qui entendent ici proposer de rompre avec les artifices pour se rapprocher « de ce qui est » Une fois ses marques prises sur place, le Chef a eu à cœur de s’immerger dans l’histoire de la région et de comprendre comment la rattacher à ses propres racines. Devenant rapidement très attaché à la terre, à la mer et aux paysages de la Loire-Atlantique. Notre homme rappelle combien il appris au contact de Michel Bras. Un génie à qui il doit sa manière d’accueillir la nature dans ses plats, de travailler les légumes, les herbes fraiches et les fleurs. Celles comestibles qu’il utilise pour Brut il s’en va les chercher dans l’île jardin de Kervolan à SaintMolf. S’il doit donner sa préférence entre l’entrée, le plat ou le dessert, Taka choisit l’entrée qui, selon lui, permet d’exprimer le plus de création.
Dans la cuisine de Saillé, il peut compter sur l’aide de deux apprentis et de deux commis. Deux ustensiles lui paraissent absolument indispensables : des casseroles et des couteaux. La première chose à traiter est toujours le poisson. Plus de thon, mais du Saint-Pierre ou de la lotte. Qu’il poêle délicatement et accompagne de chou fondant et de palourdes parfumées.
La carte de Brut évolue tous les deux mois. Taka la conçoit en prenant continuellement des notes dans un cahier Oxford qui ne le quitte pas. On salive d’envie à l’idée de déguster ses tempura de seiche au miso ou ses ravioles de homard sur un lit d’épinards fondants et entouré d’une bisque gourmande.
«Brut. vous invite ainsi dans un univers calme, épuré, où le futile est proscrit pour se recentrer sur l’essentiel. Dans un tel état d’esprit, c’est celui qui parvient à faire avec moins qui est sur le chemin de la sagesse.» expliques Florence et Éric Albaret
Entre raffinement japonais et terroir français, composeTaka des plats comme on
écrit
des poèmes : avec retenue, précision et émotion
Brut
Guérande - 16 Rue des Prés Garniers
02 40 42 33 10 restaurantsbrut.com
de
au
Tout jeune, il cuisine pour sa soeur. À 19 ans, il intègre une école de cuisine à Tokyo. Durant six ans, il travaille au Japon, notamment au restaurant Hiramitsu, 1 étoile au guide Michelin.
Originaire
Miyagi
Japon, le Chef Takashi Aoki est très attaché à la cuisine française.
La Recette
Ingrédients
1 rouget barbet de 300 g. 12 asperges vertes. 4 pièces de crevettes bouquet. 4 feuilles de chou pointu. 100 g de petits pois. 4 bulots cuits. 45 g de tartare d’algues. 100 g de sabayon Miso blanc.
Pour la décoration :
Poudre Maceron. Fenouil sauvage. Cress petit-pois. Faire mariner le rouget puis le griller légèrement à la flamme. Cuire les bulots, les asperges, les petits pois, les crevettes et le chou pointu à la vapeur.
Préparation du rouget et sa marinade
8g de sucre semoule. 17g de sel. 80g -100g de Vinaigre de cidre ou de riz. Badigonner de sucre et de sel les deux côtés du rouget Laisser reposer 1h au frigo. Rincer et sécher puis mettre dans le vinaigre de cidre 20 minutes. Puis bien égoutter et brûler au chalumeau.
Préparation du sabayon Miso : 25 g d’eau. 25 g de réduction pour sabayon.* 50 g de jaune d’oeuf. 20 g de Miso blanc. 120 g de beurre clarifié. Jus de citron. Sel, poivre blanc. Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs, le miso, la réduction, l’eau jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Préparer le bain-marie dans une casserole d’eau frémissante.
Rouget Barbet aux asperges vertes et sabayon
Préparé par le Chef Takashi Aoki
Placer le bol au bain-marie et fouetter sans arrêt pour former le sabayon. Le mélange doit mousser et épaissir doucement, sans coaguler. Attention à ne pas dépasser 70°C sinon l’oeuf cuit. Quand le sabayon a pris une texture légère et nappante, retirer du bainmarie. Ajouter le beurre clarifié, fouetter pour émulsionner. Ajuster la consistance avec un peu d’eau si besoin.
* Réduction pour sabayon :
100 g de poireau. 70 g de fenouil. 60 g de céleri. Poivre blanc Badiane. 10 g de vinaigre blanc. 100 g de vin blanc. Sel. Jus de citron. 500 g d’eau. Thym. Laurier Faire réduire l’ensemble à feu doux de trois quart. Passer au chinois et finir de réduire de moitié.
Préparation du tartare d’algues : 30g de pickles algues wakamé et kombu haché. 15g de Tsukudani, confiture d’algues Nori.
Préparation des Pickles d’algues wakamé et kombu :
5 à 7 g de wakame séché (environ 30 g une fois réhydraté). 5 g de kombu séché ou kombu pour sashimi. 2 c. à soupe de vinaigre de riz. 1 c. à café de sucre. 1/4 c. à café de sel. 1/2 c. à café de sauce soja. Zeste de yuzu. Graines de sésame. Réhydrater le wakamé et le kombu dans de l’eau froide, puis bien essorer. Émincer finement les algues en lamelles de 2–3 mm. Dans une petite casserole, chauffer légèrement le vinaigre, le sucre, le sel et la sauce soja, juste assez pour dissoudre. Ajouter les algues, mélanger, puis retirer du feu. Refroidir et conserver dans un bocal. Juste avant de servir, ajouter un peu de zeste de yuzu et des graines de sésame.
Préparation du Tsukudani d’algues nori, 150 g : 4 à 5 feuilles de nori (environ 15–20 g). 150 ml d’eau. 2 c. à soupe de sauce soja. 1 c. à soupe de mirin.1 c. à soupe de saké. 1 à 2 c. à café de sucre.
Déchirer les feuilles de nori en petits morceaux, à la main ou aux ciseaux. Mettre l’eau et le nori dans une petite casserole, chauffer à feu doux jusqu’à ce que les algues soient bien ramollies. Ajouter la sauce soja, le mirin, le saké et le sucre. Cuire à feu doux-moyen pendant 10 à 15 minutes, en remuant souvent, jusqu’à obtention d’une texture épaisse et brillante. Refroidir avant de conserver dans un pot hermétique.
Cuisine sincère
LOIN DES MODES MAIS PRÈS DU GOÛT
Après des années à oeuvrer dans les meilleures adresses parisiennes, Marc Dufossé s’est installé dans la presqu’île en 2011. Depuis 2020 il officie face à la mer de La Baule, au Café des Ecailles, loin des modes mais près du goût. à l’entrée de l’avenue Lajarrige, où il propose une cuisine traditionnelle, racée et joyeuse.
Il a une vraie gueule, Marc Dufossé. Une voix aussi, et une fière allure de crooner. L’homme long et fin derrière les fourneaux du Café des Ecailles se présente comme un chef à l’ancienne aimant le traditionnel. Il le prouve en proposant à sa carte un Merlan Colbert et une soupe à l’oignon gratinée à l’oignon rose de Bretagne dignes des grandes heures des brasseries d’antan. Un foie gras au torchon cuit dans un bouillon de volaille sera également le bienvenu. Comme son filet de bœuf au poivre cuisiné avec soin et pas trop fort en bouche qui, lance-t-il, vous « colle au siège »
On est prêt à faire des kilomètres pour déguster sa bouillabaisse, sa poêlée de couteaux à la crème, ou sa « Pomme des Gueux » avec des escargots de Bourgogne, de l’ail et du persil. Un plat qu’il a emmené avec lui dans ses bagages du Paris des années 1980 de ses débuts.
Le temps où, « bronzé aux UV » il faisait ses armes dans une poissonnerie à Neuilly, en pantalon blanc. Marc Dufossé a démarré sa carrière chez des chefs étoilés Michelin. Chez Jacques Cagna, puis à la Tour d’Argent et à l’Escargot Montorgueil, où il était second de cuisine. Un restaurant mythique, près des Halles, prisé par Michel Bouquet et François Mitterrand qui s’y rendait une fois par mois. Paris, il y a aussi travaillé à La Poste, aux belles heures du karaoké. Au Carmen, dans l’ancien hôtel particulier où Georges Bizet composa son opéra de légende, à deux pas de la place Pigalle.
En 2011, le voici débarquant dans la région à la faveur d’une histoire d’amour. Depuis juillet 2020, il à posé ses bagages face à la mer au Café des Ecailles, à l’entrée de l’avenue Lajarrige. Croisons les doigts pour qu’il ne lui prenne pas l’envie d’en bouger. Une fois avoir goûté son tarama du tonnerre, à tartiner délicatement sur un croustillant de seigle, on ouvre son carnet de notes pour reproduire avec attention la recette qu’il transmet volontiers. Laquelle demande de se munir d’œufs de cabillaud mixés, de la mie d’un pain très sec, de lait tiède, d’un oignon râpé et de poivre. L’ensemble devant être monté à l’huile d’olive, avant qu’on le laisse gonfler puis qu’on le mixe en y ajoutant un zeste de citron.
Le matin, Marc Dufossé attaque son service en sifflant une menthe à l’eau, avec un sirop soigneusement choisi. Après avoir terminé, cela sera un jus de tomate. Cet adepte du surmesure a besoin de la proximité de la nature, d’aller s’aérer avec Joy, sa braque de Weimar. Il ne travaille jamais aucun produit transformé, car « tout est dans le produit » est-il besoin de le rappeler, veille lui-même aux cuissons des viandes et des poissons. Si vous lui demandez gentiment et avec le sourire, il peut vous préparer un plat pas forcément inscrit à la carte. Sa seule ambition est de « faire plaisir aux gens », en leur proposant une cuisine vraie puisqu’il ne sait pas « être faux ». Les faire rire est aussi au programme, les détendre en leur racontant des histoires. L’instrument capital dont il a besoin ? « Une poêle ». Ce métier, il dit qu’on l’a « mis dedans » et qu’il s’est arrangé pour que cela lui plaise. Un plaisir manifestement communicatif. >>>
Le chef du Café des Ecailles ne travaille jamais aucun produit transformé et veille lui-même aux cuissons des viandes et des poissons. Si vous lui demandez gentiment il peut vous préparer un plat pas forcément inscrit à la carte.
On vient de loin pour goûter sa bouillabaisse, son foie gras au torchon ou sa Pomme des Gueux. Des plats d’histoires,chargéscomme lui, qu’il cuisine avec soin et raconte avec le sourire
Le Café des Écailles
La Baule - 35 Boulevard de L’Océan
02 40 60 14 75
resa@lecafedesecailles.com
lecafedesecailles.com
La seule ambition de Marc Dufossé ? Faire plaisirs à celles et ceux qui viennent s’attabler au Café des Ecailles en leur proposant une cuisine traditionnelle et authentique. La seule que connait et pratique un chef gouailleur et drôle, célébré notamment pour sa bouillabaisse et sa « Pomme des gueux ».
Ingrédients
Une aile de raie pelée entière d’Audierne, environ 1,5kg.
Pommes de terre de Noirmoutier, 1,2kg.
Beurre, 300g.
Jus de viande réduit, 0, 20 cl.
Câpres fines au vinaigre, 250 g.
Câpres à queue, 32 pièces.
Poivre noir de Madagascar en grain.
Sel de Guérande.
4 branches de persil plat.
Raie d’Audierneépaisse rotie aux câpres, pomme grenaille.
Préparé par le Chef Marc Dufossé
La Recette
Couper l’aile de raie en 4 portions
Les braiser jusqu’à coloration, les retourner
Partager le beurre sur le différents morceaux
Incorporer les pommes de terre.
Cuire au four à 200 degrés environ 15 minutes tout en arrosant régulièrement avec le beurre fondu.
Réserver la raie sur un plat et la tenir au chaud avec les pommes de terre.
Récupérer le beurre et le mettre dans une sauteuse en le faisant légèrement colorer.
Incorporer les câpres fines, le jus de viande. Porter à ébullition, puis mixer le tout.
Rajouter les pommes de terre. Concasser le persil plat et le parsemer sur la préparation.
Paloma
LA RECETTE STAR DE VOTRE ÉTÉ
Frais, léger et visuellement séduisant avec sa teinte rosée, le Paloma arrive du Mexique pour concurrencer le Spritz. Composé de tequila, citron vert pressé et soda au pamplemousse, il séduit par son goût fruité et sa faible teneur en alcool. Déjà prisé dans les bars branchés, il promet d’être le cocktail incontournable de l’été.
Matériel
Shaker - Verre old fashioned / Verre à whisky
Ingrédients
5 cl Tequila
15 cl Pétillant Pamplemousse rose
à la fleur de sel de Guérande La French svp
1 citron vert
1 cl Sirop d’agave
Préparation
• Verser 5 cl de Tequila
• Ajouter 15 cl de Pamplemousse Rose
• Agrémenter d’un quartier de citron vert
• Compléter avec des glaçons
• Shaker, server, déguster.
Le Cocktail de
les Coups de Cœur de La Baule Privilège
Les Canetons
L’esprit bistrot face mer
Une ambiance décontractée, une salle à la déco soignée, une terrasse les pieds dans le sable avec une vue époustouflante sur l’océan, un service pro… Depuis vingt-cinq ans, Les Canetons est une table incontournable de la baie. Entre amis, en famille, on s’y bouscule pour prendre un verre et/ou prolonger… Après l’apéro-cocktail, régalez-vous de la carte simple, fraîche, traditionnelle et de saison du chef Eric Simon : moules, poisson du jour, huîtres, et aussi pièce de bœuf grillée, salades variées, desserts maison.... Menus et plats enfants.
La Baule - 13, esplanade François-André (sur la plage)
Tél. 02 40 24 15 08 baultibo@orange.fr I
Le Café des Écailles
Invitation au voyage
Ici, pas de compromis sur le choix des produits ! Ultra frais, les poissons et fruits de mer viennent tout droit de la criée toute proche, et sont présentés au client avant d’être cuisinés avec toute l’expertise de Marc Dufossé, un chef qui ne triche pas. Pour autant, la viande n’est pas oubliée, avec de très belles pièces au choix. Outre dans l’assiette, le plaisir se trouve aussi dans la magnifique vue mer dont profite chaque table. Les trois terrasses sont ouvertes aux beaux jours. Le personnel est pro et souriant, et cultive l’esprit de maison pour se sentir ici comme chez soi. Le Café des Ecailles, c’est aussi de la vente à emporter, une mezzanine privatisable, un bar où prendre un café ou un cocktail préparé par le chef barman, et des glaces créées par un artisan MOF (Meilleur Ouvrier de France)
La Baule - 35 Boulevard de L’Océan Tél. 02 40 60 14 75 I resa@lecafedesecailles.com lecafedesecailles.com
Barbade Beach
La Plage, La Mer, Le Soleil, Les Etoiles… Le Bonheur toute l’année Située au centre de la Baie de La Baule, le murmure des vagues, la musique, les rires, les couchers de soleil… On se sent bien à La Barbade Beach !!! Nouvelle équipe, nouveaux espaces confortables, carte sans cesse renouvelée. La Barbade a su évoluer en gardant ce qui fait son succès depuis plus de 30 ans. L’année 2025 sera marquée par l’arrivée aux commandes de Stéphane Malhaire. Connu pour avoir été le patron de l’emblématique NOSSY BE, il est accompagné dans cette nouvelle aventure de sa Cheffe Ker Astou, élève de Thierry Marx. Cuisine inventive, les produits de la pêche et du marché vous font voyager grâce à la science des épices et l’imagination de Ker Astou. Atmosphère amicale et cosy, service attentionné.
La Baule - La Plage - 31 Boulevard René Dubois Tél. 02 40 42 01 01 www.labarbade.fr I
Le Fondant Baulois®
Le gâteau de voyage
Fruit d’un artisanat exigeant et rigoureux, depuis 1981, la véritable recette du Fondant Baulois® est restituée à la lettre, dans le plus grand secret de son atelier de La Baule. Confectionné à la main, sans conservateur, ce fondant au chocolat, au goût et à la texture unique, contient des ingrédients 100% naturels. Depuis 2023, L’iconique Caramandes® angevin rejoint la famille du Fondant Baulois®. Fine feuille d’amandes effilées caramélisées au beurre salé enrobée des meilleurs crus de cacao, son goût inimitable a déjà séduit de nombreux gourmands au-delà de nos frontières jusqu’au Japon.
La Baule - 22 Av. des Prairies lefondantbaulois.com |
Biscuiterie Saint-Guénolé
La pause gourmande
Envie d’une pause sucrée locale ? Croquez dans les Croq’Minettes, ces biscuits blonds et croquants, qui vous promettent une explosion de beurre en bouche ! Présentés dans une jolie boîte carton façon cabine de plage du Bourg de Batz, c’est la dernière gourmandise lancée par la Biscuiterie Saint-Guénolé, entreprise emblématique de la Presqu’Île. Elles viennent rejoindre les célèbres galettes Avel Vor, les palets Men Bihen, les madeleines, les fars bretons, les kouign-amanns, les brioches et les bonbons au caramel. N’hésitez pas à vous arrêter dans cette maison familiale pur beurre, à la sortie de Batz, en direction du Croisic, pour une dégustation gratuite. Vente sur place, en ligne et en drive (voir site).
Toutes les saveurs des bonnes fraises Burban Producteur, c’est l’histoire d’une exploitation familiale centenaire, reconnue pour la qualité de ses fraises. Au menu, huit variétés, parmi lesquelles la célèbre Gariguette, la Manille (exclusivité Burban), un bonbon sucré, et la Charlotte, la fraise de jardin de nos grands-parents. S’y ajoutent toute la gamme des fruits rouges, des légumes ainsi que des produits transformés aux parfums de fruits rouges. Prisées des professionnels, les fraises sont en vente sur les marchés locaux et au distributeur automatique 95 avenue Henri Bertho, à la Baule. Libre cueillette à Trologo de début mai à fin septembre.
La Baule – Trologo
Tél. 02 40 61 10 67
www.lafraisedelabaule.fr contact@burbanproduction.fr I
Bleu Nomade
Une invitation au voyage
Bleu Nomade est née de l’envie de proposer à la fois des incontournables de la décoration intérieure mais aussi des pièces uniques. Vous pourrez donc retrouver dans la boutique de Pornichet, mais également sur l’e-shop, une sélection de produits pour la maison. Nous collaborons avec de grandes maisons telles que Bérengère Leroy, Maison de Vacances, Baobab Collection, Serax, Ferm Living, Boncoeurs, et bien d’autres jolies marques et créateurs. Vous souhaitez refaire votre décoration et être accompagnés par une équipe de professionnels ? Laetitia et son équipe sont à votre écoute et se déplacent à votre domicile pour des conseils personnalisés. Professionnels, n’hésitez pas à nous contacter pour de futures collaborations.
Pornichet - 60 avenue du Général de Gaulle Tél. 02 40 61 00 70 www.bleunomade.bzh | contact@maisonnomade.bzh
Les Tendances du Marais
Votre décoration sur-mesure
Située au bord des marais salants, cette chaleureuse boutique de décoration et de design propose une sélection décalée de meubles et objets, inédite dans la presqu’île. Des fabricants français de qualité y côtoient des marques danoises, italiennes, belges et espagnoles : Qeeboo, Innovation Living, Karman, Houe, Pappelina... L’équipe met aussi son savoir-faire professionnel au service des particuliers en les accompagnant dans leurs projets d’aménagement intérieur de l’écoute des besoins jusqu’au choix final en passant par l’édition de carnets de tendances clé en main pour un intérieur qui ne ressemble qu’à vous.
Impossible de ne pas tomber sous le charme de ce lieu unique : Un manoir fin XV, fraîchement rénové cet hiver, où les mises en scènes changent au fil des saisons. Laissez vous surprendre par une large sélection d’objets de décoration, vaisselle, bougies, meubles, tableaux, luminaires, tapis, plaids et coussins. Comme par le passé, vous trouverez à nouveau des pièces uniques de brocante, chinées et sélectionnées par Agathe. Pour vos extérieurs, jardins et terrasses, devenus des pièces à part entière, vous découvrirez un joli choix de mobilier de fabrication italienne, résistant à l’air marin! Une petite équipe passionnée et à l’écoute, se fera un plaisir de vous conseiller et vous aider dans vos choix de décoration et de cadeaux. Distributeur Farrow & Ball.
Guérande - 13, rue Porte Calon
Tél. 02 51 73 04 22 www.lechataumanoir.fr I
Hortense
Un concept flore inédit
Dehors une heureuse sélection de plantes de saison et le bouquet du jour. A l’intérieur de cette boutique poétique, en plein cœur de La Baule, ses coups de cœur : coussins aux couleurs reposantes, nappes en coton ou en lin, plateaux, vaisselle, senteurs (bougies parfumées, savons, lessive…), une multitude d’objets déco choisis avec goût.... Ancienne championne de France d’art floral, Céline, a ouvert il y a trois ans Hortense, un concept flore atypique. Poussez la porte, bonheur assuré.
La Baule - 204 bis, avenue de Lattre de Tassigny
Tél. 02 40 42 39 35 hortenselabaule
Emmanuelle Poisson Santoro
Créons ensemble l’unique et le précieux
A deux pas de son ancienne adresse, Emmanuelle Poisson Santoro offre un nouvel écrin à son atelier-boutique de bijoux. Un bel espace show-room, plusieurs vitrines, une ambiance à la fois chic et cosy, tout est réuni pour accueillir chaleureusement la clientèle. Emmanuelle, qui a travaillé dans de grandes maisons parisiennes telles que Dior ou Louis Vuitton, a vocation à rendre accessible la haute joaillerie aux particuliers. Outre le sur-mesure, elle développe désormais sa propre marque à son nom. Ses créations viennent sublimer pierres précieuses et semi-précieuses (diamants de couleur, tourmaline, grenats aux couleurs vives...) dans un style féminin et tendance sans jamais être ostentatoire. Le leitmotiv de la joaillière : s’adapter à la personne qui portera le bijou tout en respectant son budget. Prise de rendez-vous en ligne.
Magasin d’encadrement, beaux-arts, loisirs créatifs, perles et mercerie, sur la presqu’île
Guérandaise depuis plus de 20 ans ! Que vous soyez artiste amateur ou professionnel, passionné de loisirs créatifs, notre équipe est là pour vous accompagner et vous conseiller. Découvrez notre assortiment de cadres sur mesure, de fournitures artistiques, de matériaux pour vos projets créatifs et bien plus encore.
Nous sommes impatients de vous accueillir et partager notre passion pour l’art et la créativité !
Kaly Chaussures
Une expérience unique
Depuis 23 ans, Thomas n’a cessé d’évoluer et de se développer. Aujourd’hui encore, il continue de s’agrandir à La Baule pour offrir une expérience unique à chaque visite. Ses boutiques proposent une sélection pointue de modèles avec des marques reconnues synonymes de confort et de qualité : Birkenstock, Geox, Unissa, Gabor, Softwaves, Mephisto, Ara, Reqin’s, Kanna, La Maison de l’Espadrille, Les Tropéziennes, Pikolinos, Fluchos et sa belle sélection de marques italiennes. Le nouvel espace ouvert à la Baule, à été personnalisé par des graffitis de Jusin Zumkeller, ce shop est dédié au sneaker et au lifestyle. Découvrez les nouveautés de chez New Balance, Back 70, Victoria, Dr Martens, Palladium, Saucony, Hoff, Birkenstock, No Name...
Kaly La Baule : 25-27, avenue des Ibis - Place du marché - 02 28 55 93 25 Kaly Guérande Galerie du Centre Commercial Leclerc - 02 51 73 41 39 I
Lacoste
Jouer ne suffit pas, encore faut-il maitriser son style Vivez une expérience shopping unique et passez en mode été avec les essentiels Lacoste ! Entre classiques revisités et pièces innovantes, découvrez la nouvelle collection pour hommes, femmes et enfants et rafraîchissez votre garde-robe.
Vous profiterez d’une large gamme de vêtements, maroquinerie, chaussures mais aussi parfums, montres, bijoux et lunettes de soleil.
Guérande - ZAC de Villejames, 1, rue de la Pré Neuve
Tel. 02 51 73 06 06 I penelopeguerande@wanadoo.fr penelope-loisirs-creatifs.com |
La Baule - 45-47 avenue du général de gaulle Tél. 02 40 62 34 81
Azeline Coiffure Beauté
Effet soleil
Ouvert depuis 1976 à la même adresse avenue Lajarrige, ce salon est une institution. Pascaline, troisième génération de coiffeuse, y officie accompagnée de Clémentine. Toutes deux sont reconnues pour leur savoir-faire en matière de balayage à effet plage. Elles maîtrisent l’art de la couleur tout en subtilité, pour un résultat à la fois chic et naturel. Chaque shampoing, soin et couleur utilisé est de la marque Biosthétique, à base de 97 % d’ingrédients naturels : pas d’odeur, pas de picotement, pas de silicone, moins de 1 % d’ammoniaque… des produits qui réjouiront les adeptes de la beauté au naturel.
La Baule - 3, avenue Louis Lajarrige Tél. 02 40 60 58 10 azeline-coiffure44500.fr |
Rivage Thalasso & Spa
Un Cocon de douceur À deux pas de l’océan, Rivage vous accueille dans un espace apaisant de 600 m², pensé pour votre bien-être. Soraya et son équipe vous reçoivent avec chaleur et attention. Une pause détente sur mesure : soins à la carte, demi-journées ou cures de 6 jours… Venez découvrir notre nouveauté Mer-Veilleuse, qui allie hydrothérapie, massages (dont le Kobido pour un véritable élixir de jeunesse), et une expérience relaxante et revitalisante garantie ! En solo, duo ou en famille, profitez également des cabines et du bassin d’eau de mer en parcours marin. Un joli studio est disponible à la location juste au-dessus du spa.
La Baule - 28, boulevard de l’Océan Tél. 02 40 23 10 20 www.thalasso-rivage.com
Shape by Exposito
La coiffure sur-mesure
Après avoir dirigé 2 salons de coiffure dans l’Avenue de Gaulle durant 18 ans, Cyrille accompagné de Robin, Gaëlle et Caroline, a ouvert un nouvel espace plus intimiste situé à une dizaine de mètres de son ancienne adresse. Dans ce lieu à la décoration industrielle cosy, il privilégie un service sur mesure mélangeant expertise et créativité autour de la coupe, de la coloration (color gel, gloss) ainsi que des différentes techniques d’éclaircissement (mèches, balayages, painting).
Chaque rendez-vous commence par un diagnostic et des conseils en fonction de la structure et de l’implantation des cheveux avec, pour maître-mot, le sur-mesure. Shape by Exposito utilise les produits Shu Uemura, Sebastian, Noir Stockholm et Redken. Accueil du mardi au samedi de 9h30 à 19h.
La Baule – 7 allée des ormeaux
Tél. 02 40 60 44 88 I www.planity.com/atelier-exposito-44500-la-baule I
Hair Designer
La coiffure facile à vivre
Dans ce salon fraîchement rénové, fleuri et zen, on laisse ses cheveux en toute confiance aux mains expertes de Philippe Tapprest et de son équipe. Quarante ans de métier dont dix ans pour des défilés de haute couture, c’est dire si la coiffure, il connaît ! La force de Hair Designer ? Le diagnostic préalable, qui permet de conseiller les clientes non seulement en fonction de leur visage mais aussi de leur mode de vie. Les coiffures se veulent pratiques et faciles à vivre. Grâce à des techniques de coupe anglo-saxones, vous supprimerez le brushing du matin et passerez directement de la plage au restaurant. Besoin d’une coiffure événementielle ? Olympia, la dirigeante, saura faire de vous la reine de la fête !
La Baule - 22, avenue Lajarrige
Tél. 02 40 11 18 96
Rendez-vous en ligne sur www.philippe-tapprest.fr I
Gérad
L’œil de Patrick
Balade sur la plage de La Baule, au coucher du soleil à marée basse. Explosion de couleurs, sensations iodées et quiétude absolue.