LA BAULE PRIVILEGE 2021

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ÉTÉ 2021

LA BAULE

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ÉDITO

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Par François Barrault Éditeur de La Baule Privilège

L’ART DE VIVRE À LA BAULE Ou les arts de vivre tant le champ des possibles est vaste et varié. Sur terre, mer, ciel une foule d’activités s’offre à nous ; autant de programmes si séduisants qu’il en devient parfois difficile de faire un choix ! Toutes ces occupations résument- elles vraiment l’art de vivre à la Baule ? Résolument, non !! Le style de vie du « village » est unique où se mêlent plaisir d’être en famille ou avec des amis, une certaine discrétion, une élégance sobre, une nature accueillante, une plage que le monde entier nous envie, un festival des sens avec la lumière scintillante du matin, les odeurs du marché, le bruit familier des mouettes, des drisses des bateaux, les cris d’enfants sous le regard attendri des parents ou grands-parents. Cette année, avec notre nouvelle équipe, nous avons décidé de partager avec vous ces « Arts de Vivre » ou chacune et chacun pourra s’y reconnaitre. Nous irons sur la plage, pôle d’attraction extraordinaire où il n’est pas rare d’y retrouver toute une fratrie sur quatre générations. Le Cheval y sera à l’honneur avec le Jumping et le Polo. Bien sûr, la Baule sportive sera au rendez-vous avec le golf, la voile le tennis. Un des reflets de cet art de vivre si singulier est ce patrimoine unique avec ses maisons discrètes, ses beaux jardins et écrins magnifiques pour de jolies piscines. La pêche fait partie de cet art de vivre que ce soit sur la plage ou sur le port, entre amis dans la baie ou un peu plus au large vers les Iles le long du Croisic. Nous parlerons plaisir et douceurs : tout ce qui contribue à rendre magique ces vacances que l’on attend depuis si longtemps. Après cette longue période de confinement ou beaucoup d’entre nous sont restés bloqués devant leur écran ne sollicitant que deux sens sur les cinq que nous avons, l’explosion sensorielle est au rendez-vous ; revoir ses amis, sa famille, goûter les produits frais du marché, sentir les odeurs des crêpes et des Niniches, retrouver le bonheur d’être sur une terrasse à regarder la mer en refaisant le monde d’après. Comme le dit si bien notre Maire, Frank Louvrier, non seulement on peut vivre au pays des vacances mais on peut aussi y travailler. Ces confinements ont d’ailleurs renforcé l’attractivité de la Baule, beaucoup ont découvert et apprécié ce « life-style » unique, cet art de vivre ou l’on peut conjuguer loisirs, repos, famille, travail, congrès avec la très dynamique équipe d’Atlantia. Nous vous emmenons aussi à Knokke-le-Zoute, le « Saint-Tropez Belge » (dixit mes amis ). En fait cette magnifique station est plus proche de la Baule en termes d’art de vivre : de nombreux amis Belges venus en vacances ou lors de ce Rallye Auto Knokke-La Baule en 2004 m’ont spontanément dit « la Baule c’est comme le Zoute, mais avec plus de soleil ! »..bien entendu, pour ne pas faire de polémique, cela n’engage qu’eux ! On y retrouve une grande plage, les clubs d’enfants, les tennis, le Golf International et tous les sports Baulois cités précédemment. Les familles y viennent depuis des générations et se transmettent ces codes, cet art de vivre Belge si plaisant et raffiné. Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à découvrir cette 33e édition de votre « La Baule Privilège » que nous avons eu à la faire.

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LA BAULE PRIVILEGE



SOM MAI RE

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PAT R I M O I N E

THALASSO

08

40

LA MER

PLAGE SPORTIVE

72

POISSONS BLEUS

78

64

83

C H A M PA G N E

JARDINS

GLACES

92

124

AT L A N T I A

KNOKKE LE-ZOUTE

107

86

MA BAULE

L A PA L U D I È R E

ÉDITEUR

RÉGIE PUBLICITAIRE MÉDIA PARTENARIAT COMMUNICATION 74, RUE FÉLIBIEN 44000 NANTES

SARL BAKEA CONSULTING 16, AVENUE GEORGE SAND 44500 LA BAULE ESCOUBLAC CODE NAF : 7022 Z SIRET : 481 232 056

MARIE-CHRISTINE PARICHI TÉL : 06 19 46 26 18 mpc.ouest@yahoo.fr

LA BAULE PRIVILÈGE REVUE ANNUELLE www.privilege-media.com

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION STÉPHANE HOFFMANN TÉL : 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr

IMPRESSION LA MOUETTE COMMUNICATION LA BAULE lamouettecommunication.com

DIRECTION ARTISTIQUE THOMAS PROUST thomasproust.com RÉDACTION STÉPHANE HOFFMANN PHOTOGRAPHIES La majeure partie des photos de ce numéro est tirée de l’extraordinaire photothèque de Patrick Gérard, à qui rien de La Baule et de sa région n’est étranger depuis plus de vingt ans. Sans son concours, nous n’aurions pas pu réaliser ce magazine. Merci à lui. Ont également fourni des photos : Bleu marine, Stéphanie Guertin, David Law et Françoise Pasiot-Proust.

COUVERTURE © THOMAS PROUST



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RENNES

BREST NANTES - LA BAULE

NANTES

RENNES

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RENNES - BREST

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BREST - LAVAL

NANTES - LA BAULE

NANTES

BREST - LAVAL

RENNES - BREST - LAVAL

BREST

* à Nantes et Rennes

NANTES - BREST


RENNES 3, place du Parlement 02 99 79 53 29

BREST 37, rue de Siam 02 98 44 43 27

NANTES 1, rue d’Orléans 02 40 48 69 95

maisonprieur.com

LAVAL 1, place Jean Moulin 02 43 53 19 99

maisonprieur

LA BAULE Avenue Marie-Louise Passage du Royal 02 40 60 86 08


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BIEN-ÊTRE

ÉLOGE DES BAINS ET AUTRES BIENFAITS DE L’EAU DE MER

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Les bains de mer déstressent, défatiguent, rééquilibrent, permettent de lutter contre l’insomnie, les rhumatismes, les traumatismes du sport tout de toute autre activité physique. Plus fort, ça détend, ça calme, ça permet de lutter contre l’irritabilité, l’impatience et l’agressivité, ça dope et ça apaise en même temps. Quand on a la nuque raide, le dos bloqué, les membres coincés, direction la plage, puis la mer, dont les minéraux et les oligo-éléments sont indispensables à un corps humain composé aux trois quarts d’eau. Régénératrice, l’eau de mer diffuse des millions d’ions négatifs qui fortifient le tissu pulmonaire. Elle réveille l’organisme. Elle soigne la forme. En un mot, elle offre une véritable remise en santé.

Pour en profiter, bien sûr, il est conseillé de savoir nager. Autrefois, on apprenait d’abord la brasse tête hors de l’eau. Après quoi, on passait aux autres nages. Aujourd’hui, on apprend toutes les nages en même temps, et les bases : respiration, équilibre ventral et dorsal, propulsion. Si on ne maîtrise pas ça, ça n’est pas bon. Conseillant de mettre les bébés à l’eau dès l’âge de six mois, les spécialistes recommandent, jusqu’à trois ou quatre ans, une acclimatation au milieu aquatique. Après quoi, on passe à la pédagogie de la natation. La nage naturelle, c’est le crawl : un enfant bat des jambes naturellement, comme un petit chien. On peut lui préférer la nage papillon, jolie à voir, avec une technique intéressante, les bras donnant des ondulations, on donne aussi l’appui pour sortir les bras en même temps. Ou encore la brasse. L’important, c’est d’être à l’aise dans l’eau, de se sentir bien, de se détendre, surtout dans l’eau de mer, qui porte bien. En piscine, l’eau de mer permet aussi de faire de la gymnastique. La gymnastique aquatique, qui est le soin de base de toute cure de thalassothérapie et qui dure de 20 à 25 minutes. Le travail en eau de mer chauffée à température de confort améliore l’équilibre, la tonicité musculaire et les amplitudes articulaires. À La Baule, l’eau de mer prodigue ses bienfaits douze mois sur douze. Dans les centres de thalassothérapie, utilisée 100% naturelle, l’eau de mer est renouvelée tous les jours pour être préservée vivante. Outre la gymnastique aquatique, elle se conjugue en piscine analytique (avec jets sous-marins), bains bouillonnants d’algues, pur favoriser la pénétration des minéraux et oligo-éléments, douches au jet, douches sous-marines, sans oublier les soins aux algues et eaux-mères, les aérosols marins, l’aromathérapie et les douches à affusion, permettant une véritable décontraction musculaire et une amélioration de la circulation lymphatique et veineuse. Les bains de mer, pris sur la plage ou en piscine, ne sont pas seulement pour la santé. Il faut aussi s’amuser. Il faut aimer l’eau, être relâché, détendu, s’entraîner, lutter contre soi-même. Quand on débute, c’est bien d’avoir la tête dans l’eau, pour lutter contre la peur de l’eau. >>>

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BIEN-ÊTRE

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BIEN-ÊTRE

L’eau se déguste aussi en bouteilles, c’est-à-dire en plongée. Une initiation en piscine est conseillée, pour apprendre à respirer avec une bouteille, puis une plongée dans l’océan. Il n’est pas nécessaire d’être un bon nageur pour être un bon plongeur, mais il faut avoir des appuis sous l’eau. Cela se travaille. La côte d’amour est riche d’une centaine de sites rocheux et de nombreuses épaves. Les roches sont à des profondeurs allant de 3 à 45 mètres. Pour les débutants, il existe des cours à la journée. On apprend le langage des gestes aquatiques et on peut descendre en groupe jusqu’à cinq ou dix mètres, et plus de vingt après quelques leçons. Plus on descend, plus les couleurs disparaissent les unes après les autres. A cinq mètres, on trouve de nombreux rochers poissonneux, multicolores et couverts de végétation. La mer prodigue même ses bienfaits en se retirant, ce qui permet la pêche. Les pêcheurs, seau et râteau à la main, cueillent les coquillages laissés par la marée au milieu des mouettes et des bernaches, dans la bonne odeur d’iode et de sable rafraîchi. On ne sait pas, quand on part pêcher à pied, quand on reviendra. C’est la marée qui commande. On cherche autour des rochers, sous les algues et dans les trous, les coquillages qui abondent. La plus courante est peut-être la coque, dont on retrouve trace sur nos rivages depuis des siècles. Le premier à la citer est, en 1542, Pierre Garcie, dit Ferrande, dans son ouvrage « Grand Routier, Pillotage et Encrage de mer ». On sait aussi qu’Henri d’Albret, roi de Navarre et grand-père d’Henri IV de France en consommait en 1538. En baie de La Baule, il n’est qu’à se baisser pour les recueillir. On peut les déguster crue ou cuisinée en marinière. Elle est aussi délicieuse au muscadet. Il suffit de rincer les coques en les frottant les unes contre les autres sous un robinet d’eau froide. On les ouvre ensuite dans de l’eau bouillante salée, avant de les rincer à nouveau, puis de les arroser de muscadet (10 dl) pour finir la cuisson. Ensuite, vous les réservez au four (th. 2), le temps de préparer une sauce faite de beurre (30 gr), crème fraîche (100 g), échalotes et oignons émincés, un peu de farine (30 g) pour la liaison, un peu de sel et un tour de moulin à poivre. >>>

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BIEN-ÊTRE

LA PLAGE DE LA BAULE, TOUJOURS RECOMMENCÉE AU GRÉ DES MARÉES, DES SAISONS ET DES LUMIÈRES

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ATTENDEZ-VOUS À L’INATTENDU !

LA THALASSO & SPA BARRIÈRE LA BAULE RÉINVENTE LA THALASSO Deux années de réflexion, une cinquantaine d’experts, des innovations exclusives nourries de 32 ans d’expertise… Après 9 mois de travaux, La Thalasso & Spa Barrière La Baule se réinvente de A à Z. Un concept inédit et audacieux qui promet à chaque client une expérience sensorielle unique, et exceptionnelle. Au creux d’un espace de 3000 m2 entièrement repensé par la décoratrice Chantal Peyrat, les sens s’éveillent et le bien-être est total. Découvrir La Thalasso & Spa Barrière, c’est plonger dans un décor de rêve, au milieu des vagues, du sel et de la mer. Une immersion dans l’océan grâce à des matériaux minutieusement choisis. De l’accueil aux bassins, du Health’Sea à la Boutique des Plages, en passant par le Beauty Corner, le graphisme étonnant du plafond accroche le regard tandis que le blanc pur rappelle le bayadère des cabines de plage Bauloises. Dans ses nouveaux atours, La Thalasso & Spa Barrière La Baule devient LA destination plaisir, pour une parenthèse bien-être inédite dans un lieu où technologie rime avec healthy.

SOINS NOVATEURS ET CONCEPTS INÉDITS Nouveau lieu, nouveau concept. La Thalasso & Spa Barrière La Baule n’hésite pas à surprendre pour séduire et faire découvrir la thalasso autrement. À la carte, des soins innovants optimisent tous les bienfaits de l’univers marin avec audace et originalité, pour allier plaisir et efficacité. Forte de ses 32 ans d’expertise thérapeutique en thalasso, elle revisite les soins traditionnels, afin de faire vivre à chacun une expérience qui n’existe qu’à La Baule. Chaque soin crée la surprise et donne lieu à un instant de détente et d’évasion extraordinaire. L’enveloppement traditionnel d’algues dans une couverture chauffante laisse place à un enveloppement signature enrichi aux eaux-mères de Guérande associé aux infrarouges longs du sauna japonais Vital’Dome spécialement repensé afin d’en décupler les bénéfices. Ainsi est né Vital’Mer. La tisanerie est remplacée par le Health’Sea Bar, véritable lieu de découverte culinaire et de partage. On y déguste entre deux soins - sur place ou à emporter - une déclinaison du menu Bien-être Fouquet’s imaginé par le Chef du Royal, Mikaël Amisse. Elle est complétée par une offre healthy : smoothies, poke bowl, eaux à la spiruline, bouillons, etc. >>>

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POLO

LA MER COMME LEITMOTIV Tout au long des programmes et des soins, La Thalasso & Spa Barrière La Baule fait découvrir l’océan sous un nouveau jour, offrant des moments de sensorialité uniques. Méditer face à un aquarium de méduses, se relaxer dans une cabine de stimulation marine, s’initier à des sports aquatiques comme la Pole dance ou le trampoline, découvrir une séance d’ostéopathie en bassin de flottaison. À La Baule, comme nulle part ailleurs, les soins sont imaginés pour répondre à tous les désirs et procurer un maximum de plaisirs. Chaque séance est une bulle de bien-être, une expérience inédite.

LE CHOIX DES EXPERTS Pour son nouveau concept, La Thalasso & Spa Barrière La Baule a développé des partenariats exclusifs et haut de gamme. En cosmétique, une nouvelle histoire s’écrit ici avec Algologie, une marque française qui puise ses actifs dans les algues, les plantes marines et l’eau de mer de Bretagne. La Thalasso & Spa Barrière renforce son expertise beauté avec Biologique Recherche pour le visage, le corps et les soins capillaires. En esthétique, elle s’offre une alliance unique avec La Clinique des Champs-Elysées. Pour la première fois, une Clinique de renom s’invite dans un centre de Thalassothérapie pour compléter l’offre bien-être avec des protocoles pointus pour le visage et le corps. Le Medical Spa by La Clinique des Champs-Elysées propose ainsi une prise en charge globale des clients et un programme Ma Métamorphose de 10 jours, unique sur le marché français.

INSPIREZ, BOUGEZ, RESPIREZ !

La Thalasso & Spa Barrière La Baule new look invente une manière nouvelle de profiter des bienfaits de la mer dans un cadre repensé pour le bien-être et le ressourcement. Une expérience incomparable.

Le bien-être passe aussi par l’activité sportive. C’est pourquoi La Thalasso & Spa Barrière La Baule a choisi de consacrer au sport un espace de 1000 m2 avec des équipements nouvelle génération. Au sein du Club Sport, la salle Sport’Connect fait vivre aux clients des activités surprenantes. Energy by Prama propose un circuit de training connecté fonctionnel et immersif, The Trip by les Mills s’inspire de la course cycliste dans un voyage virtuel, tandis que Marie Denigot, coach de Danse avec les stars, a mis en place des chorégraphies originales pour les activités Duo Dance. L’exercice physique devient ludique, plus motivant que jamais. Dans son nouveau décor, La Thalasso & Spa Barrière La Baule mêle savoir-faire expert, trésors de la mer et technologies novatrices. Une expérience du soin Unique.

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FORTE DE PLUS DE TRENTE ANS D’EXPÉRIENCE ET D’EXPERTISE, LA THALASSO & SPA BARRIÈRE LA BAULE REVISITE ET COMPLÈTE LES SOINS TRADITIONNELS POUR UNE SÉRÉNITÉ TOTALE ET UN BIEN-ÊTRE ABSOLU

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LOISIRS

LES CHEVAUX La Baule force l’allure. Et l’admiration. La Baule est la plus belle conquête du cheval. Ce furent d’abord des bêtes de trait, tirant des charrettes de goémon sur la plage ; puis, sur cette même plage équestre, baignée d’une mer vigoureuse et bénéfique aux tendons, bordée de 9 km d’un sable doux aux sabots.

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LOISIRS

LE VESTIAIRE DES CHEVAUX, QUI SENT BON LE CUIR ET LA TERRE FAÇONNÉE

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Aux crépuscules, avant l’arrivée comme après le départ des baigneurs, cavalent les chevaux, ivres d’iode et de bon air. Qui n’a jamais galopé sur cette plage, cheveux aux vents, en chantant à tuetête, avant de remonter l’allée cavalière vers les pistes forestières, sait peu de choses du bonheur le plus simple et le plus sain. Mais les chevaux sont exigeants : ils rendent les cavaliers civilisés. Pas question, à La Baule, de jouer trop longtemps les cow-boys sauvages. Sans toucher aux virtuosités de la Haute-école, les plaisirs équestres prennent ici de la noblesse, notamment par la discipline du jumping et du polo. La Baule a une tradition équestre tellement affirmée qu’elle n’a pas de soucis pour être le lieu choisi par la Fédération. La station a construit un stade splendide, des tribunes modernes et adaptées aux exigences de l’Eurovision, des boxes en nombre suffisant. La Baule a de quoi répondre aux plus difficiles. Si l’on ajoute le polo, les courses sur l’hippodrome de Pornichet, les nombreux poney-clubs, on comprend pourquoi cette ville est l’une des plus équestres de France. En jumping, La Baule a acquis sa réputation par le Championnat du Monde de sauts d’obstacles tenu, en 1970, par le duc Philippe d’Edimbourg, alors président de la Fédération Internationale d’Équitation. Ce championnat reste encore dans la mémoire de nombreux Baulois, même si aucun Français n’a fait alors partie du dernier quarteron des finalistes. Marcel Rozier et Bernard Geneste, en effet, malgré un très beau parcours, n’ont pu figurer en finale. On comptait deux Anglais : David Broome sur « Beethoven » et Harvey Smith montant « Mathie Brown », l’Italien Graziano Mancinelli avec « Fidux » et l’Allemand Alwin Shockemohle et son cheval « Donald Rex ». Devant Mme Claude Pompidou, épouse du président de la République, sur des commentaires de Léon Zitrone, l’Anglais David Broome devenait champion du monde à La Baule, devant Mancinelli et Smith ; à l’issue d’une tournante (chaque cavalier effectuant un tour avec son propre cheval et celui des trois adversaires). Il était vivement félicité par Mme Georges Pompidou, qui devait cependant regretter que le cavalier fétiche de la France de ce temps-là, Pierre Jonquières d’Oriola n’ait pu, sa jument Pomone étant blessée, défendre son titre sur le stade de La Baule. >>>

Tous les ans depuis soixante ans, le Jumping de La Baule est le rendez-vous des meilleurs cavaliers et des meilleurs chevaux, devant un public de passionnés.

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LOISIRS

UNE FRANÇAISE SUR LA PLUS HAUTE MARCHE DU PODIUM Deux ans plus tard, La Baule organisait le championnat du monde des cavalières et, cette fois, c’est une Française qui montait sur la plus haute marche du podium en la personne de Janou Lefebvre et son fameux cheval, Rocket. Les années suivantes, La Baule recevait les meilleurs cavaliers du moment pour son concours international : son Derby, très prisé, la qualité des installations et du stade, les possibilités de faire travailler les chevaux sur le bord de la mer attirent chaque année les plus grands noms. Le public, très connaisseur, a ses préférés. Sur la côte d’Amour, c’est très certainement le Brésilien Nelson Pessoa qui a eu les faveurs des amateurs ; puis, son fils Rodrigo. Selon les années, côté français, les ovations sont allées aux Rozier et Paroi ainsi qu’à Michel Robert, Eric Nevet et Pierre Durand. Cette continuité dans le succès, le concours hippique international le doit à ceux qui l’organisent, avec l’appui total des collectivités locales. Le général de Vanssay tout d’abord, puis René Pasquier, Rémi Cléro et, aujourd’hui, Pierre de Brissac. >>>

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LOISIRS

Celui-ci, diplômé d’une école de commerce à Angers, a commencé sa carrière professionnelle en 1998 chez Louis Vuitton comme responsable des ventes avant de rejoindre la Maison Fred Joaillier. Passionné de pilotage aérien depuis son service militaire dans la Marine, il passe le diplôme de pilote de ligne et la licence d’instructeur d’hélicoptère pour vivre de sa passion. C’est à Lyon qu’il prend son envol en intégrant la compagnie Azur Hélicoptère. Pilote reconnu, Pierre de Brissac se spécialise ensuite dans les vols permettant la prise de vues d’événements comme le Paris-Dakar et les courses de Formule 1, dans les vols de haute montagne chez Skycam Hélicoptères, et comme pilote pour le SAMU chez Bretagne Hélicoptères. Depuis 2017, il est le gérant-salarié de la société Héliberté à La Baule. Bercé par l’univers des courses hippiques depuis son plus jeune âge, par son grand-père Pierre de Cossé-Brissac puis son père François de Cossé-Brissac successivement présidents du Jockey Club de Paris, Pierre de Brissac est un cavalier émérite. Ancien joueur de Polo, grand amateur de sports équestres, c’est souvent à cheval qu’il aime profiter de la plage à La Baule. A la suite de la démission de Rémi Cléro le 25 août 2020, le conseil d’administration de la Société des Concours Hippiques (SCH) de La Baule a élu à l’unanimité Pierre de Brissacn déjà membre du conseil d’administration depuis 2012, à la présidence de la SCH aux commandes du Longines Jumping International de La Baule et du prestigieux CSIO5* de France. « Je tiens tout d’abord, a déclaré le nouveau président, à remercier Rémi Cléro pour son travail durant ces huit années et je lui souhaite le succès qu’il mérite dans ses nouveaux projets professionnels et familiaux. Le Longines Jumping International de La Baule contribue chaque année au rayonnement international de notre ville. Il marque aussi notre implication, notre savoir-faire et notre profond attachement au sport équestre et au sport de haut niveau. L’une de mes priorités sera de continuer à développer les relations avec les acteurs du monde du cheval mais aussi avec l’ensemble des partenaires institutionnels et privés au niveau local, régional, national et international afin de pérenniser et de faire prospérer ce merveilleux concours. Je mettrai tout en oeuvre pour que cet événement soit, année après année, un exemple pour les sports équestres. »

Les baigneurs sont rentrés, la brise du soir s’est levée, les chevaux longent la mer à petits pas.

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LOISIRS

LES QUATRE SAISONS DU POLO Issus de la Pampa argentine, les chevaux de polo, petits et nerveux, sont de véritables Formule 1, à condition d’être entraînés à un rythme très particulier : toujours dehors, des promenades au lever du jour, des marches dans les rivières pour affirmer les jarrets, et une habitude à l’homme et au maillet - toute en souplesse, pour arriver à une osmose parfaite. À voir ces équipes évoluer chaque été à La Baule, on se dit que le polo est un jeu d’enfant. Un peu violent, certes, mais l’homme et le cheval ont l’air de telle connivence qu’on serait tenté de croire que le reste de l’année, ils se tournent les pouces… et les sabots.

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POLO

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Quel sport peut se vanter d’être aussi esthétique et dangereux que le polo ? Harmonie parfaite entre un homme et un cheval, entre plusieurs duos d’une même équipe, le polo, symbole d’élégance, n’est pourtant pas anglais mais argentin. Issu de la pampa où les gauchos gardaient le bétail sur de petits chevaux nerveux, prêts à bondir et prompts à s’arrêter. Et si tous les chevaux de polo ne dansent pas le tango, ils sont tous d’origine argentine, coupés avec des pur-sang, pour améliorer la race et la vitesse. Un cheval, même s’il a d’excellents antécédents familiaux, ne naît pas cheval de polo. Il a des aptitudes qu’il faut développer. À un an, on peut déceler les qualités d’un poulain. On lui laisse un licol pour pouvoir l’attraper, le titiller, le chahuter. À trois ans, on commence à le monter pour l’habituer à l’homme. À quatre ans, il doit savoir s’arrêter en plein galop, tourner dès qu’on change de main et, petit à petit, accepter le maillet. On ne peut faire ce genre d’exercice que deux ou trois fois dans l’année pour ne pas l’écœurer, et aussi pour ne pas le pousser au-delà de ses possibilités.  Certaines juments, mal préparées, partent à fond de train dès qu’on tape la balle sous leurs yeux. Leur carrière est alors terminée, pour le polo en tout cas. S’il faut quatre ans pour modeler un bon cheval, il suffit de dix secondes pour le dégoûter. Il faut le faire doucement, avec sensibilité, un peu au printemps, un peu à l’automne, par petites touches, le laisser beaucoup au pré, sans avoine, pour qu’il ne devienne pas méchant avec les autres. Un cheval de polo n’est jamais au box, sauf peut-être pendant la saison. L’habitude de la compétition peut lui donner en effet envie de botter ses congénères ! Une saison de polo dure en fait toute l’année, si on y participe des deux côtés de l’Atlantique. En Argentine d’octobre à mars-avril, en Europe de mai à septembre. Impossible pour un seul cheval, même s’il est au top de sa « carrière », d’être performant douze mois durant. >>>

Le polo se pratique aussi à bicyclette, en kayak et sur éléphant. En Asie centrale, on en pratique même un dérivé, le bouzkachi, avec deux équipes de cavaliers et une chèvre. Toute la terre joue au polo.

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LA SELLE DE POLO OFFRE UN SIÈGE À PLAT QUI FACILITE L’AISANCE DES MOUVEMENTS. AVEC ARÇON RENFORCÉ, SIÈGE RÉSISTANT, ET PASSAGE DE SUR-SANGLE, ELLE EST ARMÉE POUR RÉPONDRE AUX RIGUEURS DE CE SPORT.

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POLO

En fait, en Europe par exemple, un cheval est « programmé » pour une seule compétition. Cela ne l’empêche pas de participer aux autres, mais il ne se donne pas à fond pour ne pas s’épuiser, ni se casser. Un bon cheval de polo se prépare pendant des années. Pas trop tôt, contrairement aux autres disciplines équestres. Il doit être en pleine maturité, avoir fini sa croissance et avoir du coffre, des poumons bien développés pour pouvoir galoper à fond de train et s’arrêter net. À cinq ans, quand un cheval de course finit sa carrière, un cheval de polo la commence, et peut être performant pendant dix ans. Mais pour cela, il faut le bichonner et le laisser en paix. En France, le dernier jour de la saison, fin septembre, les chevaux sont embarqués dans les camions deux heures après la compétition et regagnent le pré. Ils y restent jusqu’au 15 mars. Au programme, de grandes balades au lever du soleil, juste pour développer leur endurance, de préférence sur un terrain très vallonné, pour qu’ils gagnent en souplesse. Dès le 15 mars, on passe aux choses sérieuses. Pendant trois semaines, le cheval marche avec son lad, qui promène les six chevaux dont il a la responsabilité, trois heures par jour. Puis, on enchaîne avec de petit trots et, enfin, de grands galops pour ouvrir les poumons. Ils sont encore un peu trop gros et il faut les affiner. Dès que le cheval est dans les normes, l’entraînement commence avec les joueurs mais jamais plus d’une demi-heure par jour avec le maillet. Le joueur travaille le rythme, cherche l’osmose avec son cheval, même si dans une même compétition, avec quatre joueurs par équipe, chacun monte deux chevaux différents. Un joueur qui double son cheval, c’est-à-dire qui l’utilise pendant les deux périodes, doit savoir le retenir pendant la première manche pour le lancer à fond dans la deuxième. Sans le cheval, le joueur n’est rien, et vice versa. C’est le système des vases communicants. Pendant l’entraînement, un joueur ne cherche pas à développer son cheval, mais apprend à l’économiser. C’est à ce moment qu’il décide quel cheval sera préparé pour telle ou telle compétition. Il est alors « marché », comme on dit dans le jargon équestre. Tous les matins pendant deux heures et la veille et l’avantveille du match on le fait galoper pendant dix minutes, plus un entraînement l’aprèsmidi avec le maillet. Et quand un cheval est au point, on le laisse tranquille. Le joueur, lui, est à son top niveau entre 30 et 40 ans. Plus il vieillit, plus il passe à l’arrière, car il a besoin d’être soutenu. Il peut aussi monter un élevage qu’il essaie d’améliorer d’année en année. Le polo devient encore plus dangereux que sur le terrain : une vraie passion.

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SPORTS & LOISIRS

LA BAULE, PLAGE SPORTIVE Dans un rayon de 25 km autour de La Baule, on trouve six ports de pêche et de plaisance, plus de cent courts de tennis et trous de golf (dont le plus grand golf de France), des dizaines de plages et des centaines de kilomètres de sentiers à parcourir à pied, à cheval ou à vélo. Il n’y a que l’embarras du choix. Beaucoup d’entre vous, quand ils viennent à La Baule, veulent faire ou refaire du sport. Cette plage donne envie de bouger, de respirer, de reprendre des forces. Voici un passage en revue de quelques activités qui vous rendront tout neufs !

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SPORT

En effet, il importe de bien choisir son sport. Il faut une activité physique régulière adaptée à ses goûts - que ce soit pour les sports individuels ou les sports collectifs -, son âge, sa condition physique, sa morphologie, son budget et le temps dont on dispose. Le sport demande des efforts, mais il doit rester un plaisir, une liberté et non pas une contrainte. Par exemple, pour avoir de belles jambes, privilégiez la course ou le roller, qui musclent et combattent la cellulite. La corde à sauter est idéale pour tonifier les fesses. Bras et épaules seront musculairement renforcés par la natation ; brasse et crawl permettent de travailler le buste de manière symétrique, ce qui n’est pas le cas du tennis. En cas de ventre mou, mieux vaut nager le dos crawlé, qui muscle la ceinture abdominale, que la brasse qui ne la fait pas travailler. Ce n’est pas parce qu’on fait quinze jours de ski l’hiver et trois semaines de randonnées l’été qu’on est un grand sportif. L’essentiel est d’avoir tout au long de l’année une activité sportive régulière. En effet, rester sédentaire affaiblit le cœur. S’il n’est pas entraîné le cœur, qui est un muscle, s’atrophie et perd de sa puissance. La circulation sanguine se fait moins bien, muscles et organes sont moins oxygénés. L’exercice physique permet notamment une meilleure irrigation et une protection contre les thromboses. La Baule est une véritable invitation à se bouger. Aucune plage n’est mieux équipée pour le sport. Le sport, c’est la belle tradition de La Baule. Quel sport choisir ? Équitation, football, rugby, golf, kite, marche, natation, planche à voile, roller, vélo, voile : tous - et quelques autres - peuvent être pratiqués à La Baule. Mais, avant tout, il faut préparer son corps à l’effort et avoir une bonne nutrition.

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NEUF PRINCIPES POUR UNE BONNE NUTRITION Si votre objectif est de perdre du poids tout en vous en tonifiant, voici les neuf principes de base :

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Le petit-déjeuner peut être copieux (oui au sucré), mais à la condition de respecter le temps de digestion et de ne pas faire de sport en sortant de table.

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Lors du déjeuner post-entraînement, pensez aux protéines (poisson, poulet, viandes, blanches), féculents (pâtes, riz, pommes de terre), avec une faible quantité de lipides (graisses)

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Le repas du soir doit être le moins possible chargé en glucides et lipides

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Profitez de la saison et des produits régionaux : fruits et légumes à volonté, fruits de mer, poissons et crustacés (mais sans mayonnaise !)

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Il est important d’avoir une alimentation légère avant l’activité, car vous pouvez être gêné par une digestion trop soutenue

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Buvez régulièrement de l’eau toute la journée. Lors d’un entraînement, emportez votre bouteille et hydratez-vous au rythme de deux gorgées toutes les dix minutes. En période chaude, vous pouvez mélanger 1/3 de jus de fruit et 2/3 d’eau.

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Évitez les heures les plus chaudes de la journée pour faire du sport. Préférez le matin ou la fin de l’après-midi.

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Même s’il fait chaud, commencez toutes vos séances par une période d’échauffement, afin de préparer votre organisme et vos articulations à l’effort.

Il est préférable de faire plusieurs repas légers dans la journée que deux gros repas. Attention au repas du soir : c’est celui où l’on « stocke » le plus facilement.

PRÉPARER SON CORPS À L’EFFORT Il est toujours conseillé d’effectuer un travail de renforcement musculaire en parallèle à un entraînement type. Cela fait progresser en évitant de se fatiguer, voire de ses blesser. Ces précautions indispensables diminuent les risques de crises cardiaques, claquages musculaires, fractures, entorses, tendinites etc … En effet, une condition physique de base est indispensable à la pratique d’un sport. C’est même un préalable. Cela va permettre l’adaptation progressive de l’organisme à l’effort, puis de lui faire supporter sans dommage les contraintes propres à chaque activité, et d’éviter ainsi les problèmes cardiaques ou ostéo-articulaires. Cette bonne condition physique s’obtient en pratiquant régulièrement une ou deux fois par semaine au minimum une activité prolongée (au moins une demi-heure ou trois quarts d’heure) et peu intense. Ça peut être du footing, du vélo ou de la natation. Ou du longe-côtes. Peu intense, c’està-dire sans essoufflement, la discussion étant possible, par exemple. L’intensité de l’effort doit augmenter au fil des semaines de façon très progressive. Cette activité est valable pour tous les sports classiquement prolongés (comme le football ou la course à pied) mais aussi pour les sports à efforts courts (gymnastique, squash, tennis).

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SPORT

LA NATATION Quand on est dans l’eau, le corps est allégé de 80%. Voilà pourquoi, en thalasso, les mouvements de gymnastique aquatique paraissent si faciles. L’effort se fait en douceur. Quand on fait la planche, on relâche les mouvements musculaires et on combat le stress. Savoir nager, c’est aussi savoir respirer. Un nageur inspire hors de l’eau et expire sous l’eau. Il faut alterner une inspiration rapide et une expiration lente, car les mouvements faits la tête sous l’eau sont les plus payants. Cœur et poumon sont sollicités de façon douce, et se trouvent ainsi fortifiés. Médecin fédéral national de la Fédération française de natation, le docteur Jean-Pierre Cervetti a pu expliquer les bienfaits de la natation : « En raison du principe d’Archimède, la natation se pratique en état de quasi-apesanteur. Le squelette et les articulations sont donc déchargées du poids du corps. Elle peut donc être pratiquée par les personnes qui souffrent de problèmes de dos ou de problèmes articulaires. La natation est d’ailleurs souvent utilisée pour la rééducation de sports terrestres. Elle est aussi utilisée comme activité décontractante, après avoir fait de l’athlétisme ou un sport collectif. » Chaque nage a ses spécificités. La brasse favorise pectoraux et muscles des bras, le dos crawlé la ceinture abdominale et la colonne vertébrale. Le nageur doit savoir bien coordonner ses mouvements. Pour la voile, le kite-surf, la planche à voile, le tennis, le golf, le mini-golf, l’équitation, le football, le rugby, le polo, le volley et autres activités n’oublions pas l’alpinisme dans les rochers de la Côte sauvage -, bien des clubs vous accueillent pour vous initier et vous permettre de vous perfectionner dans l’activité qui vous plaira et qui, à la fois, vous complètera et vous grandira.

LE VÉLO Il y a la bicyclette, et il y a le vélo. La première, c’est pour les promenades, ou pour circuler dans La Baule. Le second est plus sportif. On peut néanmoins utiliser l’une et l’autre pour les pistes Vélocéan. Il y en a cinq dans la presqu’île guérandaise. La première (15 km) relie le port de Piriac aux remparts de Guérande. La deuxième (7 km) va des remparts de Guérande à La Baule. La troisième joint Guérande (Beslon) au Croisic, sur 5 km. On peut, par la quatrième, aller de Pornichet à Guérande (12 km), tandis que la cinquième conduit de Pornichet à Saint-Nazaire sur 12 km. Elles permettent de bien voir le pays, en toute sécurité, seul ou en famille. Si on veut une pratique plus sportive, il faut évidemment prendre les précautions indispensables. Choisir un bon matériel, adapté à sa taille et à sa corpulence. L’effort doit être progressif. La première fois, une promenade d’une heure peut suffire, et on augmente au fur et à mesure. Soyez vigilant sur les difficultés du parcours et de la météo (le vent peut être féroce). N’oubliez pas de vous alimenter correctement : sucres lents la veille, céréales et fruits frais au petit-déjeuner, eau sucrée et barres vitaminées pendant l’effort. Prenez garde aux refroidissements dès que vous mettez pied à terre. Enfin, si vous avez les articulations fragiles, méfiez-vous, voire abstenez-vous.

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LA MARCHE Les principes de la marche et ceux de la course sont les mêmes. Il s’agit de mettre un pied devant l’autre et de recommencer, comme dans la chanson. L’essentiel est d’avoir de bonnes chaussures et d’adopter une allure qui convienne à son état physique. Il faut aussi savoir respirer amplement, tranquillement, inspirer et expirer bien à fond, sans essoufflement. Cet exercice (marcher, courir) n’use pas les articulations, fortifie le cœur et les artères tout en améliorant la capacité respiratoire. On peut marcher longtemps, mais il faut penser à s’hydrater et à s’alimenter pendant l’effort. Cela évite les crampes et les coups de fatigue. Cet exercice tout simple a aussi une bonne action sur la consolidation du squelette. La marche doit être une habitude à garder le plus souvent et le plus longtemps possible. Et comment ne pas être heureux de marcher sur une plage aussi belle que celle de La Baule ?

LE ROLLER Pour les débutants, le roller est plus un exercice qu’un sport. Mais on en connaît qui guettent le moment où le remblai est désert (il ne l’est pas souvent) pour s’ élancer sur neuf kilomètres d’une course rapide. Et, là, c’est bien du sport. Mais avant cela, il faut tenir debout, savoir tourner, savoir s’arrêter. On conseillera de se rappeler ses premières leçons de ski et de freiner en chasse-neige. Prenez de bonnes protections pour la tête, les genoux, coudes et poignets, et lancez-vous.


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LA TOUR DE PISE SAVEURS ITALIENNES Pains romains, pizzas maison, pâtes, fromages, charcuteries, vins, cafés… À deux pas de la plage, l’équipe de Romain vous accueille dans une ambiance ensoleillée. Ce traiteur aux saveurs du sud propose des spécialités italiennes à emporter ou à déguster en terrasse avec un verre de rosé. Ouvert du mardi au dimanche, du capuccino servi en magasin dès 8h à 14h et de 16h30 à 20h. Tous les jours pendant les vacances scolaires. La Tour de Pise est également à Pornichet, 18 bd de la République.

33, avenue des Ibis La Baule Tél : 02 40 24 61 23 www.latourdepise.fr

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BISCUITERIE SAINT-GUÉNOLÉ

MAISON HUITRIC

UNE REFERENCE CENTENAIRE

Tomates savoureuses et colorées, salades diverses, légumes de saison, ce producteur familial et indépendant est en recherche perpétuelle du goût.

Fondée en 1920, cette maison familiale pur beurre est une adresse croquante. Ici, brioches, madeleines, galettes AvelVor, quatre-quarts cuits artisanalement… côtoient bonbons et pots de caramel à tartiner, les fameux palets Men Bihen ou encore la toute nouvelle galette enrobée de chocolat noir ou au lait à la fleur de sel de Guérande. Vente et dégustation sur place à la sortie de Batz en direction du Croisic, du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30.

50, route du Croisic - Batz-sur-Mer Tél : 02 40 23 90 01 www.biscuitguenole.fr

AU GOÛT DES SAISONS

Installée au cœur des marais salants, la Maison Huitric garantit une production de qualité, en agriculture biologique ou en conversion. Découvrez le nouvel espace de vente à l’exploitation du lundi au vendredi ; et sur les marchés de La Baule, de Guérande et du Croisic.

Congor - Guérande. Tél : 02 40 62 00 60 www.huitric-producteur.fr


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ARCHITECTURE

DES VILLAS SOUS LES PINS DES BALCONS SUR LA MER NOTRE PATRIMOINE

La Baule étant un idéal, chacun a une idée sur la manière dont elle devrait être habitée. Y compris ceux qui n’y sont que de passage. Depuis des décennies, et pour des décennies encore, les conversations sont ardentes sur la manière dont La Baule s’est faite, sur l’urbanisme dont elle s’est dotée. Voici quelques éléments pour enrichir les réflexions.

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ARCHITECTURE

D’abord, il y eut les dunes et la mer. Puis, les pins pour retenir les dunes. Puis, des maisons qui poussèrent en toute liberté. Puis, de plus en plus de maisons. Il fallut organiser l’ensemble, qui devint une ville. Il y a cinquante ans, le premier immeuble pourra sur le remblai. On en compta bientôt plusieurs. Aujourd’hui, on compte les villas qui restent. Ainsi cohabitent deux logiques : celle des villas, qui est campagnarde. Celle des immeubles, qui est urbaine. A l’intérieur, pourtant, des hommes et des femmes qui veulent la même chose : vivre bien à La Baule. Et qui aménagent leur logis comme bon leur semble. Certains nous ont ouvert leurs portes, ça vous donnera des idées. Et nous avons poussé la réflexion avec trois spécialistes : Alain Charles, architecte ; Françoise Hamon, Conservatrice de l’Inventaire Général et Colette David, qui a écrit le premier livre sur les villas de La Baule. « À La Baule, explique Alain Charles dans un livre sur le sujet aux éditions Massin, il y eut d’abord des villas. Or, la notion de villa commence, non pas aux quatre coins de la construction, mais aux quatre coins de la parcelle. C’est une architecture pour les beaux jours, dans un site de vacances. La pièce principale de la villa, c’est le jardin. Pour tous les âges, les trois repas, la sieste, les jeux et passe-temps se déroulent dans le jardin, qui est un salon d’été. Habiter une maison, c’est rentrer pour se protéger de l’extérieur. Mais habiter une villa, c’est ouvrir grand portes et fenêtres pour profiter pleinement de l’extérieur. » D’où la notion de liberté, par contraste avec les contraintes de la ville. Par la liberté, la fantaisie et l’imagination. D’où la multiplicité des styles de construction des villas. « À La Baule, il existe plus d’une vingtaine de styles. Au premier coup d’œil, vous êtes transportés en Italie, en Turquie, en Californie, en Espagne, dans la France du MoyenÂge, en Hollande, au Pays basque, en Normandie ou en Provence. En Bretagne, naturellement, mais aussi sur les paquebots des années 30 voguant vers les colonies d’Afrique du Nord. » Conclusion d’Alain Charles : « Il n’existe pas de « style baulois » en architecture. La Baule foisonne de styles sous la pinède toujours verte, à l’inverse de Deauville, par exemple, qui se veut de style anglo-normand depuis les années 30. »

HABITER UNE MAISON, C’EST RENTRER POUR SE PROTÉGER DE L’EXTÉRIEUR. MAIS HABITER UNE VILLA, C’EST OUVRIR GRAND PORTES ET FENÊTRES POUR PROFITER PLEINEMENT DE L’EXTÉRIEUR.

Au début, propriétaires et architectes travaillent ensemble, chacun rivalisant d’imagination. Puis, les architectes proposent des catalogues. On peut y choisir son style : chalet suisse, manoir anglo-normand, mas provençal, villa basque… Un « prêt-à-porter » permettant de réduire les coûts et, notamment, de produire en série moulures, frises de céramiques, balcons et colombages. » « Mais, ajoute Colette David, architectes et propriétaires ont à cœur de singulariser l’ouvrage. » Le cottage s’agrémente d’une véranda, d’un jardin d’hiver, de bowwindows ou de petites terrasses pour profiter de l’air, de la lumière et du soleil tout en se protégeant du vent et de la bruine. Les boiseries se colorent, les vitraux dont des projections de couleurs sur la façade, les villas se tapissent de mosaïques et de figurines en fer forgé. « Le chalet joue sur des variations de hauteur, la pente du toit, le balcon plus ou moins travaillé. Les matériaux les plus courants sont le granit, la brique, le sapin et le pitchpin ». >>>

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ARCHITECTURE

Une villa récente, avenue Pierre Loti, près de l’hôtel Royal Thalasso Barrière. À La Baule, les architectes font preuve d’un talent multiple, et tous les styles cohabitent en harmonie.

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ARCHITECTURE

Deux tendances s’imposent vaguement : le néo-breton, d’inspiration anglonormande, et le néo-basque, le tout mélangé d’influence mi-art nouveau, miorientale. En fait, les architectes tâtonnent, les références se juxtaposent, les modes se télescopent, comme l’a observé Françoise Hamon, Conservatrice de l’Inventaire Général, qui explique que, depuis le premier lotissement Hennecart-Darlu, en 1877, jusqu’au dernier territoire constitué - le lotissement du Bois d’Amour aménagé par Lajarrige en 1920 -, on peut suivre l’histoire balnéaire. « La ville de La Baule s’est constituée en trois grandes étapes qui font d’elle un authentique musée de la villégiature pour les années 1880 -1940. Chaque lotissement correspond à un épisode de l’histoire balnéaire : le moment pittoresque et éclectique des années 1880-1900 ; puis, la période anglo-normande dans l’immédiat avant-guerre ; enfin, la vague régionaliste des années 1920-1940. Ceci dit, dans la réalité construite, les choses ne sont pas si simples. Les orientations stylistiques sont multiples et incertaines. » Nous venons de le voir.

VIENNENT ENSUITE

Viennent ensuite les immeubles. Faut-il les condamner LES IMMEUBLES. tous ? Sûrement pas. Le temps passe, le renouvellement des FAUT-IL LES générations rend difficile la sauvegarde des villas. Souvent, CONDAMNER TOUS ? les maisons sont humides, coiffées de toitures compliquées, SÛREMENT PAS. difficiles à entretenir. Les promoteurs dont des offres, les héritiers vendent, les immeubles se construisent, permettant de loger plusieurs familles. « Ne pouvant plus être riches à la façon d’autrefois, a écrit François Nourissier lors d’un séjour, à la fin des années 80, à La Baule où il avait passé l’été 40, nous avons détruit les cocasses maisons, les chalets, les castels, les villas à pignons et tourelles, et à leur place nous avons édifié les hautes cages à vacanciers, à retraités, à petites familles, ces falaises crépies, rayées de balcons, dont l’hiver sont fermés les volets qui rouillent doucement au sel des embruns. Pourquoi écrire des choses faciles et cruelles sur ce que sont devenus nos rivages ? Je préfère y deviner les loisirs plus abondants, mieux partagés, et le petit peu d’égalité qui s’est imposé aux vestiges de la vie ancienne. » On se plaint parfois de la hauteur de ces immeubles. Mais il faut rappeler que La Baule n’a jamais été adepte des constructions basses. Le premier immeuble date de 1922. Il fut construit avenue Pavie, et existe encore. Ce fut d’abord un hôtel, appelé en toute simplicité l’Impérial Hôtel, et il fit faillite en dix ans. Comme il avait huit étages, on en fit un immeuble. En 1926, la construction de l’Hermitage se fit aussi en hauteur. L’institut Verneuil, qui deviendra l’hôtel Royal Thalasso Barrière, comptait déjà six étages. Les immeubles gagnent le remblai et percent aussi sous les pins. Le style s’unifie. Sur le plan architectural, les immeubles ont au moins cette unité : ils évacuent le régionalisme. Dans la conception des villas, l’excentricité et les caprices des propriétaires font la loi. Pour un immeuble, seules comptent l’ouverture sur l’extérieur et la pureté des lignes. « Sur un balcon, explique Alain Charles, on est protégé et on peut observer. C’est la contemplation qui permet l’évacuation du stress. » En somme, le balcon est à l’immeuble ce que le jardin est à la villa : une pièce à part entière, à ciel ouvert. « On lâche prise. On se détend. On reprend des forces. En ville, on dépense de l’énergie pour accumuler des richesses. Au bord de la mer, on dépense des richesses pour accumuler de l’énergie. » Voilà pourquoi, ainsi que l’a remarqué François Nourissier, les immeubles sont «rayés de balcons » : il s’agit d’être sur la plage tout en restant chez soi. « La plage, c’est les quatre éléments, dit Alain Charles, et l’homme nu dans ces quatre éléments. On est sur le sable, au soleil, dans le vent pour aller dans l’eau. La terre, le feu, l’air, l’eau : les quatre éléments sont bien là. » Ajoutons que La Baule a pour avantage sa forêt maritime, ce qui en fait un séjour balnéaire idéal puisque, selon les études d’Alain Charles, la réunion du littoral, du végétal et de l’habitation sont les trois caractéristiques des bienfaits du balnéaire. « Évidemment, conclut-il, la grande erreur de La Baule, c’est d’avoir fait circuler des automobiles le long de la plage. C’est une erreur très ancienne, sur laquelle personne n’est encore revenu. Ça viendra. Lorsqu’elle sera un jardin au bord de la mer, La Baule sera vraiment une grande station internationale. » >>>

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LA GAIETÉ DES VILLAS BAULOISES ACCOMPAGNENT LES RIRES D’ENFANTS PENDANT LES VACANCES ET FONT DES SOUVENIRS POUR TOUTE LA VIE

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Les villas de La Baule, des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, de Colette David et Stéphan Ménoret (Presse de l’Estuaire, 1979, réédition 2001)

POUR ALLER PLUS LOIN

Voyage à l’Ouest - Dix étapes en Loire-Atlantique, sous la direction de Stéphane Hoffmann (Albin Michel, 1991) Revue 303 n°XXII, L’architecture balnéaire, le régionalisme et l’art déco, par Françoise Hamon Le concept balnéaire, Massin 2002 et Les cahiers du Pays de Guérande n°41 2001, d’Alain Charles

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Et si La Baule Escoublac m’était dessinée, sous la direction de Gaël Archimbaud, 2014 et 2015 Les villas de La Baule, un autre regard, d’Éric Lescaudron (Geste éditions, 2014) La Baule, Aquarelles, de Guy Artur (2015) Une riviera bretonne, de Jean-Bernard Vighetti (Coop Breizh, 2019)





NATURE

NATURE

LE PAYS OÙ LA VILLE EST UN JARDIN NOTRE PATRIMOINE

La Baule est un jardin au bord de la mer. La presqu’île, n’en parlons pas : des marais salants de Guérande aux maraîchages donnant les plus beaux fruits et les meilleurs légumes, sans oublier les terres de pâturages pour chevaux, bovins et ovins, tout ici est mis en œuvre pour préserver et embellir la nature. Voici une petite promenade sous les pins et quelques conseils aux jardiniers amateurs pour planter leurs premiers rhododendrons et hortensias. Il suffit de mettre les doigts dans la terre pour se sentir grandir.

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LES PINS DE MER À La Baule, on goûte à la douceur des pins de mer. Leur ombrage, leur verdure, leurs parfums font partie du charme même de tout séjour balnéaire. Mais on est souvent injuste envers eux. On en profite, on les regarde peu. Voilà pourquoi nous vous invitons à lever les yeux. Pas seulement pour regarder les jeux de cache-cache auxquels se livrent le soleil et les nuages. Mais pour observer la pinède bauloise, plus riche et diverse que vous ne croyez. En effet, la végétation de La Baule n’est pas seulement faite de pins. Quelques feuillus se plaisent dans la baie. En creux de dune, on trouve des chênes pédonculés, des érables sycomores, des tilleuls argentés, des frênes communs et des aulnes de Corse. En hauteur se plaisent les chênes vert, de croissance lente, mais très résistants aux embruns et aux maladies. Les pins les plus courants sont de cinq espèces : les pins maritimes, les pins parasols, les pins de Corse, les pins sylvestres et, au creux des dunes, les pins insignis. Feuillus et résineux font bon ménage. Au fil des années, ils se sont acclimatés au climat, aux embruns, au sol. « C’est au début du XIXe siècle, explique un spécialiste, qu’une politique de plantation fut vraiment décidée à La Baule. Pour tenir le sable balayé par le vent, et qui menaçait toujours le village d’Escoublac. Vers 1860, à force de patience, de soin dans le choix des plants et d’habileté dans l’ordre des ensemencements, le pin maritime, l’aulne, le peuplier, le chêne vert et l’acacia parviennent à pousser. »

DEPUIS 1990, LA MUNICIPALITÉ ASSURE UNE DISTRIBUTION D’ARBRES GRATUITS AFIN DE SENSIBILISER LES HABITANTS DE LA BAULE SUR LA FRAGILITÉ DES ARBRES VIEILLISSANTS. Un siècle plus tard le docteur Dubois, sénateur-maire de La Baule, prend l’initiative périlleuse et controversée de planter des arbres directement sur la plage. Initiative couronnée de succès et poursuivie par ses successeurs, Olivier Guichard et Yves Métaireau. En effet, depuis 1990, la municipalité assure une distribution d’arbres gratuits afin de sensibiliser les habitants de La Baule sur la fragilité des arbres vieillissants. >> Le long du remblai et près du Palais des Congrès Atlantia quelques personnalités ont planté chacune un arbre. Jean Marais, Sean Connery, Line Renaud, Léa Massari, Michel Déon, Amélie Nothomb, Jean d’Ormesson, Richard Berry, Patrick Poivre d’Arvor, Dominique Bona, Madeleine Chapsal et quelques autres artistes ont ainsi joué de la pelle pour garantir un peu d’ombre aux vacanciers. >>>

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NATURE

UNE VILLE JARDIN AU BORD DE L’OCÉAN PERMET À SES HABITANTS DE RESPIRER À L’ANNÉE LE GRAND AIR VÉGÉTAL LIÉ AUX SENTEURS MARINES

JARDINS ATLANTIQUES Presque tout pousse dans les jardins atlantiques. Afin, tout de même, de vous donner un coup de main, voici quelques indications données par un jardinier de la région pour favoriser les deux plantes les plus répandues : le rhododendron et les hortensias.

LES RHODODENDRONS La plupart d’entre eux ne supportent pas le plein soleil, ni une ombre trop dense. L’idéal est l’ombre d’un mur ou le couvert de vieux arbres clairsemés. Évitez tout de même de planter vos rhododendrons sous des bouleaux, des hêtres, des saules ou des peupliers, dont les racines stérilisent la terre. Il est conseillé de mélanger du terreau de feuilles ou de la terre de bruyère avec la terre d’origine, car les rhododendrons n’aiment pas la terre calcaire. Creusez un trou assez large, d’un mètre au minimum, et d’une profondeur de 40 à 50 cm. Bêchez le fond et remblayez en mélangeant 50% de la terre d’origine à un mélange à parts égales de terre de bruyère, de tourbe blonde et de terreau de feuilles. Laissez tremper la motte de racines du rhododendron durant une demiheure dans de l’eau douce. Déchirez le feutrage de fines racines qui enserre la motte afin d’aider les radicelles à s’en échapper. Arrosez abondamment, puis étalez sur le sol une couche de feuilles mortes et de compost. Les racines, superficielles, apprécient la fraîcheur occasionnée par ce tapis de matières végétales. Pour éviter que la terre ne se dessèche, prévoyez de la couvrir avec des feuilles mortes, des tontes de gazon ou d’autres matières organiques - éventuellement des écorces de pin. Cette couverture permet à la terre de rester longtemps humide en été, ce qui est très important pour les rhododendrons. >>>

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LES HORTENSIAS Allez-y. C’est le bon moment d’implanter une bordure d’hortensias, car ils reprennent rapidement dans une terre humide qui se réchauffe vite. Jardiland recommande quatre conseils sur le choix, la terre, la plantation et la finition. Choisissez bien. Choisissez des hortensias proportionnés à la hauteur de votre mur et à l’espace que vous désirez leur laisser en largeur. Il existe en effet des hortensias inférieurs à un mètre, et des plus grands qui peuvent atteindre deux mètres. Entre deux buissons, comptez une distance équivalente à leur hauteur. Les hortensias n’ont pas besoin de terre de bruyère, mais si votre sol est argileux et compact, il faut l’améliorer avec du terreau de feuilles ou du compost. Ne lésinez pas sur le compost : de cinq à six seaux par plante si la terre est vraiment mauvaise. Plantez avec méthode. Faites tremper le pot pendant une demi-heure afin de bien imbiber le terreau. Une fois celui-ci égoutté, desserrez les racines du pourtour afin qu’elles puissent s’installer dans la pleine terre. Placez quelques poignées de terreau directement autour de la motte pour ménager une transition avec la pleine terre. Recouvrez légèrement le dessus de la motte avec de la terre d’origine afin de limiter l’évaporation de l’eau. Enfin, soignez la finition. Versez au moins deux arrosoirs par plante de manière à tasser la terre naturellement. Griffez ensuite la surface du sol afin qu’il ne se forme pas de croûte dure. Terminez en couvrant la terre avec des feuilles mortes, des aiguilles de pins ou d’autres conifères - prélevés en dessous de la haie -, ou encore avec de la paille de manière à freiner l’apparition des mauvaises herbes ainsi que le dessèchement du sol.

TOUT JARDIN EST UNE AVENTURE Mais ne vous limitez pas aux hortensias et aux rhododendrons. Tout pousse, ici, jusqu’aux palmiers et bambous. De quoi garder la main verte près de l’eau bleue et du sable blond. Dans son livre Quat’saisons, Antoine Blondin imagine un homme qui traverse l’Atlantique dans le carré d’une péniche, amarrée quai de l’Alma à Paris. Explorateur solitaire sur ses cartes matines, il suit son cap en fonction de la météo, et justifie ainsi sa croisière immobile : « J’aime la mer et ses rites obligés, non les habitudes déménagées qu’impliquent les voyages. Un peu plus aventureux, je me serais fait jardinier. » C’est vrai, le jardin est une aventure, un défi, une école d’audace et d’humilité, un retour sur soi, un excellent moyen d’échapper à la dispersion ambiante. Jardiner, c’est vouloir écrire la nature, comme écrire consiste à jardiner la langue. Discipline et plaisir, liberté de création nourrie de pièges et de contraintes, de conviction et d’inquiétude, d’état d’urgence et de patience au long cours… Il faut constamment fertiliser, amender, retailler, sarcler, repousser les agresseurs. Faisant appel à l’observation autant qu’à l’intuition, le travail d’un jardin - on serait tenté de dire : le travail avec un jardin n’est en rien un passe-temps ; c’est au contraire une façon de retenir le temps, de le dilater, l’anticiper, modifier son rythme en l’accordant à d’autres horloges biologiques. Le temps d’un chêne et celui d’un roseau n’ont rien à voir, celui d’un jasmin d’hiver et d’un chèvrefeuille non plus, et pourtant les échanges entre eux procèdent autant de l’harmonie que du rapport de force. On peut constater partout les batailles que se livrent les arbres pour se voler la lumière, les agressions parasitaires du lierre ou du gui, les attaques de prédateurs, les antagonismes des plantes qui ne vont pas ensemble, mais on découvrira surtout, à mesure qu’on essaie de « participer » au travail de la nature, les alliances nouées entre les différentes espèces, les accords passés avec les insectes ou les champignons… Voilà pourquoi Voltaire conseillait au sage de cultiver son jardin : cultiver son jardin permet de s’ouvrir au monde végétal, mais aussi au monde animal, au temps qu’il fait, au temps qui passe, au retour des saisons, à la vie qui va et, finalement, au monde entier.

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DIANE VON FURSTENBERG VANESSA BRUNO MARGAUX LONNBERG ROBERTO COLLINA LAMBERTO LOSANI LES COPAINS JEANS MOTHER AVRIL GAU SUZUSAN FORTE FORTE PRÊT POUR PARTIR JOSEPH EMI MESS RUPERT SANDERSON

LA BAULE 20 AVENUE MARIE LOUISE 02 40 66 83 49 NANTES PASSAGE POMMERAYE 02 28 49 57 11


GASTRONOMIE

LES POISSONS BLEUS L’OCÉAN DANS VOTRE ASSIETTE Pour les amateurs de coquillages, l’année est divisée en deux : le temps des bouquets (de septembre à février) et le temps des langoustines (de février à septembre)


L’amoureux des poissons bleus s’éveille au printemps, quand commence la pêche aux anchois, aux maquereaux et à la sardine. « Avant de partir, dit un pêcheur de La Turballe, il faut regarder les oiseaux. S’ils sont en rangs d’oignons sur le toit de la criée, c’est du beau temps ; quand ils tournoient, c’est mauvais temps. » Reste que, beau temps ou mauvais temps, il faut souvent partir. Et rentrer quand on peut. « Tout dépend du poisson. L’anchois est assez exigeant. Il faut le chercher. L’heure du retour dépend de ce qu’on a pêché. Les anchois se pêchent par quatre-vingt ou cent mètres de fonds. Il faut déjà quatre heures de route pour y aller. On pêche entre la pointe du Raz et SaintJean-de-Luz. » Quant à la sardine, on saut où la trouver, mais il faut rentrer très très vite, avant midi. C’est le poisson-roi. Les connaisseurs la veulent très fraîche. Nous, sur le plateau, on s’en occupe dès qu’elle sort de l’eau. On la met dans un récipient, avec un peu de sel. Et on la mange crue, avec du pain et du beurre. La sardine, il faut la manger le jour-même, au plus tard le lendemain. Après, c’est plus pareil. » Pour reconnaître une sardine fraîche, c’est facile : elle se remarque à sa rigidité, à son œil bombé et brillant, à ses ouïes rouge sombre. On peut les écailler. Mais il est préférable de le faire avec le dos d’un couteau, et de la queue à la tête. Les sardines sont riches en vitamines B, D et A. Elles sont de 20 à 25 % de protéines. >>>

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GASTRONOMIE

Un poisson qui a vu la glace n’est plus qu’un demi-poisson. Voilà pourquoi les pêcheurs de la presqu’île guérandaise se hâtent de rentrer : les gourmets les attendent. Et peut-on éveiller l’appétit de plus joyeuse manière que par des poissons et des crustacés ? Leur évocation seule met l’eau à la bouche. « Tu sauras, mon petit Luc, écrit Colette à LucAlbert Moreau, que nous eûmes à déjeuner du gros crabe tourteau, de la crevette rose, des bigorneaux, des palourdes ruisselantes de leur eau fraîche (les petites huîtres, nous les mangeons à goûter), des rillettesmaison, des harengs-maison à peine salés, des petits mulets grillés… » De ses séjours des bords de l’Atlantique, Colette rapportait des souvenirs de recettes. Dans La Naissance du jour, elle invite à savourer des sardines farcies. Il suffit de faire blondir cent grammes d’échalotes, puis cinq cents grammes de champignons hachés ; de saler, de lier avec deux jaunes d’œufs, deux cuillérées de crème fraîche, un filet de jus de citron et des herbes fraîches. De gaver ensuite de cette face des filets de sardines, préalablement rincés et séchés. De ranger le tout dans un plat beurré ; d’arroser d’un verre de vin blanc sec et de cuire trois minutes à four vif. Au sortir du four, on fouette de jus de cuisson avec deux cents grammes de beurre et on débouche une bouteille de muscadet aux arômes de pommes, de citron vert, d’iode et de menthe. La sardine se porte également très bien en escabèche. Les filets levés, rincés, séchés, farinés, sont dorés deux minutes dans de l’huile d’olive, puis rangés dans une terrine. Pendant qu’ils se remettent de ce traitement, on rajoute un peu d’huile d’olive dans l’huile de cuisson, quelques gousses d’ail, des carottes, des oignons. On laisse dorer le tut avant d’ajouter du vinaigre, un peu d’eau, des herbes ; que ça bouillonne à petit feu pendant un quart d’heure. Ensuite, on verse le tout sur les poissons et on laisse refroidir. La terrine est alors placée au réfrigérateur pendant deux jours. Froide sur du pain grillé, cette préparation est une merveille. Tout autant que les sardines marinées, qui se préparent on ne peut plus facilement (et se mangent tout aussi simplement !). La remarque et la recette valent aussi pour les anchois et les maquereaux. Un coup de couteau suffit à les étêter, à les équeuter. Puis, il n’y a qu’à tirer sur l’arête, qui glisse aussi aisément qu’une fermeture éclair. Ne reste entre les doigts que la chair souple, d’un rose tendre dans une robe noir et argent. On couche ces délicates sur le dos, dans une terrine ou dans un plat de terre dont le fond aura été préalablement recouvert d’un peu d’huile d’olive et de citron. On parsème de sel de Guérande, on recouvre d’huile et de citron, et on recommence tant qu’on a des munitions. Entre chaque couche, de temps en temps, on met du poivre en grains, de la coriandre fraîche, du persil, du piment doux, des rondelles d’oignons et de carottes, et tout ce qu’on aime pour adoucir ou corser l’assaisonnement. On place ensuite la terrine ou le plat au bas du réfrigérateur, le temps pour les sardines de s’imprégner lentement de cette marinade, qui peut se garder dix jours ; mais jamais une maison n’a vu traîner dix jours des sardines marinées, qui peuvent se manger à n’importe quel moment. >>>

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La sardine est riche en protéines, calcium, vitamines B12 et D, fer et acides gras oméga 3. Elle contient les neuf acides aminés essentiels nécessaires à notre organisme.

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GASTRONOMIE

Les anchois sont disponibles pour vous régaler dès la fin-mai. On en pêche à La Turballe depuis un quart de siècle. Frits ou marinés (attention, la marinade dure ici vingt-six heures !) dans de l’huile avec oignon, carottes, ail, vinaigre, thym, laurier, persil, citron, sel (pas trop), poivre, ils sont irremplaçables dans des salades, avec des pommes de terre cuites en robe des champs, des pommes-fruits crues, des betteraves, de l’aneth et des œufs durs. On peut aussi les mettre en conserves. Le maquereau a le ventre argenté, les dos bleu-vert zébré de noir et la chair d’un rouge assez sombre. Il est pêché essentiellement au printemps et pendant l’été. Le maquereau frais a les ouïes très rouges, des couleurs brillantes. Il est rigide. Les yeux sont bombés, le ventre est plein. Vous ne le trouverez pas autrement dans les ports de la Presqu’île. Outre les préparations déjà indiquées, il faut parler du maquereau au vin blanc. On fait cuire des oignons et des carottes émincés dans une casserole, avec du vin blanc sec, du sel, du poivre, des herbes. On fait bouillir et réduire le vin d’un bon tiers, puis on verse sur les maquereaux, avec des tranches (très fines) de citron. On laisse bouillir deux ou trois minutes, on laisse refroidir, on sert froid. Les maquereaux se cuisinent aussi bien avec une sauce au vin rouge, lardons et champignons de Paris. Ou encore au riz : filets levés, rincés, séchés, coupés en tronçons de trois centimètres, ils sont mis sur feu doux en sauteuse, dans laquelle on aura fait blondir un oignon haché. Ils doivent être saisis sans être cuits, avant d’être mouillés avec cinquante centilitres d’eau, puis vingt centilitres de vin blanc sec. Sel, poivre, on laisse bouillir avant d’ajouter au court-bouillon le riz lavé. Mais une des meilleures manières de les préparer est aussi la plus simple : il faut les faire griller. Le plein-air est conseillé. Vidés, farcis de laurier, thym, fenouil, et baignés d’huile d’olive, ils sont placés au-dessus de braises ardentes, et laissés à griller de neuf à dix minutes. On les mange avec du beurre et du citron. À La Turballe, on n’ignore rien de ces recettes. On y a même inventé la godaille, plat traditionnel turballais, qui mêle pommes de terre, poissons (plus il y a de variétés, mieux ça vaut), coquillages et vinaigrette. Difficile d’en savoir plus : il faudrait voir faire, car des plats de ce genre ne se transmettent guère qu’aux fourneaux.

En boîte aussi, la sardine garde ses attraits. Avec 100g, on couvre 30% des besoins quotidiens en protéines, essentielles pour le bon fonctionnement de la masse musculaire.

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CHAMPAGNE

DÉGUSTATION

CHAMPAGNE PLAISIR DE VACANCES « Le champagne est fait pour la conversation, non pour l’ivresse. Il aide l’intelligence », disait le grand critique André Thérive. Sommet de la civilisation, il peut se boire de différentes manières. Avec modération, bien sûr.

Les vrais amateurs apprécient le champagne en apéritif ou dès le début du repas. Dès 1890 on peut, dans Le chansonnier du vin de Champagne, lire : « Quant au champagne, il se boit avec tout. Au grand dîner, servez-le pendant le tout repas. Vos convives, et surtout les dames, ne s’en plaindront pas, soyez-en convaincus. » C’est la même doctrine officielle qui apparaît dans la « Notice historique sur le vin de Champagne, rédigée pour l’exposition de 1889, et dans « Le vin de Champagne », brochure datant de 1896 éditée par les grandes marques de champagne. Dans ce dernier document, on lit ceci : « Il est un préjugé que nous ne saurions trop combattre : d’ordinaire, en France surtout, on ne fait intervenir le vin de Champagne qu’au dessert : c’est là une erreur gastronomique. Le vin de Champagne, par sa nature même, s’assimile mal aux fruits et aux sucreries. Il doit être offert avant le dessert. C’est alors qu’on pourra apprécier toute sa finesse et sa saveur délicate. » Mais, avec certains desserts, on peut servir quelques champagnes doux, surtout s’ils sont un peu âgés.

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CHAMPAGNE

La discussion se poursuit sur les verres. L’Histoire se plait à raconter que la première coupe de champagne aurait été moulée sur le sein délicieux de Pauline Borghèse, sœur de Napoléon Bonaparte. Ce verre, trop évasé, a cependant l’inconvénient de laisser s’enfuir les arômes : c’est la part des anges. La flûte, au contraire, les canalise. Mais certains amateurs la trouvent trop étroite et rigide, incapable de laisser le vin s’épanouir, et préconisent les verres à bordeaux. Ces verres, il est préconisé de ne les remplir qu’à moitié ou, au plus, aux deux tiers, et de les maintenir au niveau choisir en les complétant fréquemment afin que le spectacle de l’ascension des bulles soit permanent. Si un verre vide est attristant, un verre plein manque d’élégance. Dans un verre très rempli, le niveau du vin est trop proche de l’air ambiant pour qu’on puisse jouir du bouquet qui, au contraire, se concentre dans un verre à moitié plein. En outre, le champagne a toutes les chances de déborder si l’on verse exagérément, et ensuite de se réchauffer, tout au moins pour l’amateur qui, sachant l’apprécier, ne le boira pas d’un seul coup, une gorgée étant en ellemême un régal. Un champagne doit être frais, mais pas froid. S’il est jeune, on peut le servir à 7-8°. Plus âgé, plus fort en vin, on peut le servir à 10-11° voire 12°. Attention, il se réchauffe assez vite dans le verre qui, luimême, est à température ambiante. La température du champagne augmente environ de 2° toutes les dix minutes. L’erreur à ne pas commettre : mettre une bouteille dans le congélateur parce qu’on croit ainsi la rafraîchir rapidement est un crime contre le vin, qu’on casse. Il faut placer le champagne dans le bas du réfrigérateur. Puis, dans un seau, qui accompagnera lentement le champagne à la bonne température et l’y maintiendra. Le mieux est d’y mettre de l’eau froide avec quelques glaçons, et non seulement de la glace, qui « cassera » le vin aussi sûrement que le congélateur. On ne sable pas le champagne. « Sabler le champagne » veut dire « boire cul sec », comme le sable absorbe tout liquide. L’expression était très employée aux 17e et 18e siècles. Diderot, dans « Jacques le Fataliste », précise que son héros, « en chemise et pieds nus, avait sable deux ou trois rades dans ponctuation, comme il s’exprimait, c’est-à-dire de la bouteille au verre, du verre à la bouche ». Il est plutôt conseillé de boire le champagne, bien sûr avec modération, mais encore une fois avec lenteur. On ne sabre pas non plus le champagne, sauf si l’on est hussard. « D’une main, conseille François Bonald dans son « Livre d’or du champagne », on tient la bouteille par le corps, la paume en dessous, et de l’autre on fait glisser d’un coup sec la lame du sabre, à plat, sur la partie supérieure du fut, le côté non tranchant faisant face au goulot. Le sabre vient ainsi heurter la bague de la bouteille qui, en raison de particularités de fabrication, se sépare en entraînant le muselet et le bouchon. La cassure est parfaitement nette et il n’y a aucune chute d’éclats de verre dans le champagne. » Il est préférable d’ouvrir la bouteille tranquillement, presque tendrement. Par respect pour le vin, tout simplement.

En apéritif, tout au long du repas ou en cocktails, le champagne se boit, certes, avec modération, mais il sait déployer toute sa grâce dans bien des circonstances.

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CHAMPAGNE

DÉGUSTATION

LA GALERIE DES GLACES En France 350 millions de litres de glaces sont vendus chaque année. Chaque Français en consomme donc six litres. Et 70 % des glacés sont consommées à la maison. Pourtant, il n’est qu’à se promener avenue du général de Gaulle, à La Baule, pour être tenté par les devantures des délicieux glaciers qui proposent leurs spécialités. Le parfum Vanille est le préféré des amateurs (14%). Arrivent ensuite le chocolat (13 %) et la pistache (8%)

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GLACES

Puis citron (8%), caramel (7%), café (6%), noix de coco (5%), framboise (5%), fraise (4%) et praliné (4%), selon une étude menée en 2020 par YouGov, un institut international d’études de marché. Même s’il faut exclure tout excès, on aurait tort de se priver des glaces, excellentes pour la solidité des os et des dents puisqu’elles contiennent du calcium. Deux boules de glace apportent 100 mg de calcium contre 118 mg dans 100 g de lait. Relativement peu caloriques, deux boules de sorbet, c’est 100 calories, deux boules de glace 120. La différence ? Une glace est un mélange de protéines (laitières, végétales et/ou d’œufs), de matières grasses et de sucres ; elle peut ensuite revêtir différentes formes : glace au lait, glace aux œufs, dont les compositions varient. Un sorbet est un mélange d’eau et de sucres dans lequel aucune matière grasse n’est ajoutée et contenant au minimum 25% de fruits. Ajoutons la crème glacée, résultat de l’associations de matières grasses exclusivement laitières et d’œuf, de protéines laitières, de protéines d’œuf et de sucres. Elle doit contenir au moins 5% de matières premières laitières. C’est Catherine de Médicis qui fit connaître les glaces à la cour de France. Trois siècles auparavant, Marco Polo avait rapporté d’Extrême-Orient le principe de la sorbetière et des glaces à l’eau. Mais on sait que Néron aimait déjà les fruits écrasés au miel, que l’on mettait à glacer dans des récipients entourés de neige. Comme toujours c’est la mode, en France, qui fit le succès des glaces. En 1660, le florentin Procopio di Coltelli ouvrait rive gauche à Paris le café Procope. Lieu fréquenté par des acteurs, des gens de lettres et des aristocrates, le café affichait sans cesse complet. Son succès lui vint de ses 80 variétés de glaces aux parfums tous plus étonnants les uns que les autres : rose, sureau, fleurs orangers… Face à un tel engouement du public, la corporation des limonadiers reçut officiellement le droit de fabriquer des glaces. Le record de parfums différents a été établi (et entré au Guinness Book) en 2004 : un glacier proposait 299 parfums, dont truffe, moutarde, sancerre, asperge, roquefort et.. saumon à l’aneth ! Les Norvégiens sont les plus grands consommateurs de glaces en Europe (14 litres par an et par habitant), la lanterne rouge revenant aux Hollandais avec 4,6 litres par an et par habitant. Les Italiens sont les spécialistes de la tranche napolitaine et des glaces dites « à l’italienne ». Les Espagnols n’envisagent pas leur promenade du soir sans une glace, raffolent des glaces à l’eau et de la saveur « nata » (crème glacée au goût de lait). Les Allemands nappent leur glace de chantilly non sucrée. Côté cave, on peut hésiter entre un sauterne, un muscat ou un vin mousseux comme la clairette de Die, le crémant d’Alsace, le saumur ou le vouvray. Le côtes-de-bergerac blanc accompagne bien le sorbet au fruit de la passion ou à la mangue, et on connaît la passion qu’a la vodka pour le sorbet citron ou poire.

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LE SEL

À l’occasion d’une manifestation littéraire tenue, en 1994, à La Baule, ses organisateurs avaient demandé aux lecteurs de Presse Océan de raconter leur meilleur souvenir de lecture. La gagnante avait été Jacqueline Nicol, paludière, qui racontait sa rencontre avec le poète Jehan Despert. Mort en 2018, celuici aurait eu cent ans cette année. Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences morales, Lettres et Arts de Versailles et des Yvelines, il a publié plus de soixante recueils de poèmes, dont Sel, qui a reçu en 1989 le prix Louise-Labbé. En 2012, il a reçu le Prix européen « Dante » de poésie pour l’ensemble de son œuvre poétique. Voici le texte écrit par Jacqueline Nicol.

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RENCONTRES

LA PALUDIÈRE ET LE POÈTE

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LE SEL

S

Septembre ! Une belle journée ensoleillée, assise sur le sable de la plage, je me sens en vacances. La pluie de la semaine passée a éteint le feu du marais salant. Le sel a disparu ; la paludière que je suis se repose. Cet été, un estivant curieux a bavardé avec mon paludier de mari. Bien accueilli, il est revenu. Ils ont parlé sel et, pour son départ, le sel de l’amitié lui a été offert. Tout heureux, il a dit : « Moi aussi, je vous enverrai mon sel », laissant le paludier intrigué. Hier, nous avons reçu un recueil de poèmes intitulé Sel, de Jehan Despert, de Paris. Aujourd’hui, détendue, je m’apprête à le lire. Surprise, quelle beauté dans les mots et, surtout, quelle vérité ! Comment un homme étranger au pays, au métier, a-t-il pu si bien comprendre ce que nous ressentons à récolter le sel, la joie et la fierté. Comme il célèbre la fleur de sel que je cueille avec tant de plaisir et d’admiration. Quel souffle pour dire le vent, le silence, les oiseaux, la lumière dans ces cités de salure. Et je lis … C’est un enchantement. Oubliés la lourdeur de l’outil dans les mains, le corps lassé à se baisser sans cesse, le poids des paniers chargés de sel, le vent qui étourdit, le miroitement de l’eau qui fatigue les yeux. La mer, de ses vagues, rythme ma lecture. Etonnée et ravie, je me grise de la magie des mots, aujourd’hui… et bien d’autres jours pour retrouver des émotions que je ne sais pas dire. >>>

« Sous le parasol clair des étés des vacances l’ombre joue avec l’air au jeu des confidences » Jehan Despert

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LES MARAIS SALANTS ONT AUSSI, D’HONORÉ DE BALZAC EN 1839 AVEC BÉATRIX À OLIVIER BOURDEAUT EN 2018 AVEC PACTUM SALIS, INSPIRÉ LES ROMANCIERS

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LE SEL

LE SEL DE GUÉRANDE RÉVÈLE PLUS QU’IL NE RELÈVE ! LES METS S’EN ÉPANOUISSENT

Accouché de la mer en douceur, le sel de Guérande en restitue tous les bienfaits. Riche en magnésium, dont l’intérêt physiologique et médical a été maintes fois mis en évidence, il peut être préféré à d’autres sels pour sa moindre teneur en sodium, compensée par un rapport supérieur en potassium, aussi largement nécessaire à l’organisme. Ses oligo-éléments (cuivre, zinc, manganèse et fer) participent à l’action physiologique du magnésium, qui intervient à tous les échelons des processus vitaux. Bienfaits spirituels et physiologiques établis, il ne faudrait pas oublier que le sel est aussi une nourriture - « la plus noble », disait Plutarque - , et pourquoi pas une gourmandise ! Un petit grain de sel de Guérande émoustille la langue, croque tendrement sous la dent. Nulle amertume, nulle acidité ne viennent troubler le plaisirs de ces rencontres. Le sel de Guérande révèle plus qu’il ne relève : les mets s’en épanouissent. Cette subtilité de relation avec la chère séduit les gastronomes, et les plus grands chefs sont unanimes : il n’est de sel que de Guérande.

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RENCONTRE

Au Palais des Congrès de La Baule, toutes les conditions sont réunies pour pouvoir proposer un véritable show rythmé tout en intégrant les contraintes du format digital

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RENCONTRES

PALAIS DES CONGRÈS ATLANTIA NOUVEAUX PROJETS, NOUVEL ESSOR

Chaque année, La Baule Événements organise au Palais des Congrès plus de soixante événements professionnels d’audience nationale et internationale, plus de quarante spectacles et manifestation et trois festivals. En 2020, la crise sanitaire et les consignes gouvernementales ont conduit ses dirigeants à reporter une grande partie des rendez-vous prévus. Et à se relancer avec de multiples nouveautés.

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AFFAIRE

DE GRANDS ÉVÉNEMENTS ONT AINSI PU SE TENIR DANS L’ENCEINTE DU PALAIS DES CONGRÈS.

Le Palais des Congrès Atlantia place en priorité la santé et la sécurité de ses collaborateurs, clients, prestataires et visiteurs. Voilà pourquoi a été élaboré un protocole de sécurité sanitaire. Dès le mois de mai 2020, Atlantia fut, en France, le premier site événementiel à être certifié « Business Ready » par le groupe SOCOTEC, acteur majeur des risques et de la certification. Sur un marché très concurrentiel (il y a plus de deux cents Palais des congrès en France), La Baule Événements se veut précurseur. C’est ainsi que, dès 2011, Atlantia a été signataire de la Charte Qualité et Développement Durable France Congrès. En 2015, il fut le premier site, hors Paris, en France à être certifié ISO 20121. En 2021, nouvel engagement dans la certification « Destination Innovante Durable », à l’initiative de France Congrès Événements. Avec la certification « Business Ready » de SOCOTEC, le Palais bénéficie depuis plus d’un an de la création de nouveaux services facilitant l’accès au public, de plans de nettoyage et de sécurité sur-mesure et en continu, de mesures de protection collective et individuelle, d’une reconfiguration de l’aménagement des espaces comme du parcours des visiteurs et d’un plan de relance des activités encadré par des règles de bonne conduite afin d’éviter les risques d’exposition au virus.

DE BELLES ACTIVITÉS EN 2020 En 2020, de grands événements ont ainsi pu se tenir dans l’enceinte du Palais des Congrès. Avant le confinement du printemps, avant celui de l’automne. Du 4 au 6 février 2020, six cents professionnels du leader de la beauté Sephora et exposants de grandes marques de cosmétiques étaient présents à Atlantia, qui accueillit aussi, le vendredi 6 mars, la deuxième édition du TEDxLaBaule : quatorze intervenants de tous horizons ont évoqué, devant plus de quatre cents curieux, le thème de la connaissance. Précisons que, le samedi 2 avril 2022, la troisième édition abordera le thème de l’immersion. Au cours de l’été, les 27 et 28 août, s’est tenue la quatorzième édition de l’Université d’été de l’École des Avocats du Grand Ouest (dite EDAGO), réunissant plus de trois cents avocats. En octobre, les 15 et 16, deux cents décideurs Marketing du secteur de la Mode/Beauté/Retail étaient à La Baule pour les rencontres BigBoss puis, du 27 au 29, quatre cents exploitants agricoles se retrouvaient pour le 54e Congrès des Jeunes Agriculteurs. « L’équipe du Palais des Congrès, a pu déclarer Samuel Vandaele, Président du syndicat national des Jeunes Agriculteurs, s’est montrée professionnelle et très à l’écoute de nos besoins, ce qui nous a permis de tenir cet événement avec succès. » Enfin, en décembre, pour sa convention annuelle des concessionnaires, Toyota France a misé sur un événement digitalisé depuis le Palais des Congrès Atlantia.

DONT QUELQUES RENCONTRES LITTÉRAIRES Le dimanche 6 septembre 2020, affluence exceptionnelle pour la séance de dédicaces de Nicolas Sarkozy au Palais des Congrès Atlantia. Quant aux Rendez-vous de La Baule, après une première série à la fin de l’hiver où le public a pu rencontrer Didier van Cauwelaert, Catherine Nay, le regretté Denis Tillinac et Catherine Ceylac, une seconde a pu être organisée durant la première quinzaine d’octobre, où Atlantia reçut Ivan Rioufol, Jean-Pierre Chevènement, Irène Frain et Raphaël Enthoven. 94

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Pour sa convention annuelle des concessionnaires, Toyota France a misé sur un événement digitalisé depuis le Palais des Congrès Atlantia. Sur la scène de l’auditorium, l’agence Numéro 21 a fait le choix d’un dispositif scénique d’exception: quatre jours de montage pour deux heures de présentation et plus de deux mille connexions à distance en simultané Université d’été de l’École des Avocats du Grand Ouest. Chaque étape du parcours des congressistes a été dématérialisée au maximum: émergement avec QR code, notifications du programme sur smartphone, actualité des plénières… Grâce au digital, l’information était diffusée avec un très fort niveau de réactivité Rencontres nationales BigBoss. 2500 rendez-vous one to one organisés et des échanges entre pairs pour des projets de partenariat stratégique.


Pour des événements hybrides de qualité, Atlantia offre la possibilité de profiter d’un plateau caméra tout équipé: captation pour enregistrement ou streaming live, tout est possible grâce à de solides compétences intégrées des équipes

2021, NOUVEAUX SERVICES … Le plan de relance des activités s’organise autour d’une offre numérique et écologique : visioconférences, captation en vidéos avec plateau multi-caméras tourelles pour de la retransmission en direct ou pour enregistrement avec une diffusion différée. Qu’il se réinvente hybride ou digital, chaque projet d’événement résonne plus fort que jamais et favorise la connexion humaine. Les équipes de La Baule Événements savent mettre en scène et sublimer les contenus, embarquer et captiver le public, rayonner et augmenter l’audience. Pour le spectateur, place au e-billet : plus besoin de se déplacer, le Palais des Congrès Atlantia a investi dans une billetterie dématérialisée. Rendez-vous sur la plateforme de billetterie en ligne sécurisée d’Atlantia, billetterie.atlantia-labaule.com pour commander vos places en quelques clics et obtenir vos e-billets par mail. Plus de perte de billets, vos places de spectacles sont accessibles à tout moment depuis votre compte en ligne.

… ET NOUVEAUX ÉVÉNEMENTS L’été commencera par la tenue, du 18 au 20 juin, du 9e Rendez-vous des écrivains, qui aurait dû se tenir fin novembre et a été reporté à cette date, où une série de rencontres et de dédicaces réunira un plateau, comme d’habitude, très éclectique : Patrice Duhamel, Nathalie Saint-Cricq, Jacques Santamaria, Benoît Duteurtre (le dimanche seulement), Bertrand Burgalat (sous réserve), Catherine Decours, Anne Fulda, Antoine George, Stéphanie des Horts, Patrice Jean, Thibault de Montaigu, Étienne de Montety, Xavier Panon, Charline Vanhoenacker, Hervé Vilard et Frédéric Vitoux. Il y aura aussi une exposition en hommage au musicien Paul Misraki, en présence de son fils Christophe, la projection d’un film en hommage à Claude Chabrol, pour le 10e anniversaire de sa mort, en présence de sa femme Aurore Chabrol, de Cécile Maistre-Chabrol et de

Laurent Bourdon, un grand spécialiste du cinéaste. Et une exposition en hommage à Olivier Guichard, pour le 100e anniversaire de sa naissance, en présence de deux de ses filles, Malcy Ozannat et Constance Poniatowski. Entrée libre et gratuite. Renseignements et détails sur le site www.lesrendezvousdelabaule.com Du 23 au 27 juin, 7e Festival du Cinéma et Musique de Film, le premier grand festival de cinéma de l’été ! Ce Festival, qui met à l’honneur le mariage parfait entre Cinéma et Musique rendra hommage cette année à Philippe Sarde. À l’occasion de ses 50 ans de carrière, ce grand compositeur se produira au Palais des Congrès pour un concert exceptionnel le 26 juin. Du 1er au 4 juillet, le Festival « Dansez en Pays de la Loire », organisé par la Fédération Française de Danse. Trois championnats majeurs se dérouleront pendant cet événement : le championnat de France de Salsa Bachata Kizomba, le championnat national de Hip-Hop et la coupe de France de Breaking, en présence de l’équipe de France de la discipline. Du 16 au 18 juillet, Art Shopping La Baule, un accès décomplexé et facile à l’art contemporain. Cette année, Art Shopping se tiendra en même temps que la Nuit blanche des Galeries. Pendant ce week-end d’été, toute la ville balnéaire vibrera au rythme de l’art. Enfin, notons que les 23 et 24 septembre se tiendra le festival Think Forward, nouvel événement au concept inédit, qui réunira six cents décideurs au Palais des congrès. « Porté par les dirigeants du groupe OPA, confie Olivier Lombard, Directeur associé, le Festival Think Forward sera l’événement économique de la reprise, au service des décideurs et influenceurs. Animés par des intervenants de haut niveau, ces deux jours d’échange dessineront des perspectives nouvelles pour réenchanter l’avenir. Des ateliers partenaires, une exposition de solutions innovantes et des concerts de musique électronique rythmeront ce festival d’un genre nouveau. La Baule a été tout naturellement choisie pour la première édition de cet événement récurrent pour des entrepreneurs engagés. » Inscriptions ouvertes. Info et réservation : www.festival-think-forward.fr >>>

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AFFAIRE

Vendredi 6 mars 2020, deuxième édition du TEDxLaBaule : quatorze intervenants de tous horizons ont évoqué, devant plus de quatre cents curieux, le thème de la connaissance. Le samedi 2 avril 2022, la troisième édition abordera le thème de l’immersion.

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Venu pour le mariage de son ami Franck Louvrier, récemment élu Maire de La Baule, Nicolas Sarkozy est passé par Atlantia où il a signé son dernier livre. Les amateurs de littérature peuvent régulièrement rencontrer leurs auteurs préférés. Ainsi, ces derniers mois, Denis Tillinac, Catherine Ceylac et Raphaël Enthoven. LA BAULE PRIVILEGE

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Un des avantages de venir à La Baule pour affaires est de pouvoir profiter de la plus belle plage d’Europe : 9 km de sable fin plein sud. Et ce à deux cents mètres du Palais des Congrès.

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AFFAIRE

En 2019, pour sa première édition, ART Shopping a conquis les visiteurs et le salon s’est imposé en région comme le nouveau rendez-vous de l’art accessible

POUR UN NOUVEL ESSOR Prochainement, l’offre de La Baule Événements sera multisites : un projet de rénovation et de mise en valeur du patrimoine existant à La Baule est en cours : la Galerie du Casino vue mer, transformée en espace événementiel high-tech de 300m2 et le Parc des Dryades, pour un événement à ciel ouvert pouvant accueillir jusqu’à 1400 personnes au cœur d’un écrin de verdure. Autour du Palais des Congrès Atlantia, une offre d’accueil riche et innovante, déjà complétée par l’exploitation de la Halle du marché en format cocktail et l’extension possible d’un restaurant sur la baie pour une soirée de gala d’envergure. Du « small meeting » à l’événement XXL, les pieds dans le sable, les yeux rivés sur l’océan… La Baule offre un terrain de jeu (d)étonnant pour créer l’événement autrement et se retrouver durablement. « La Baule est une cité balnéaire ancrée dans le XXIe siècle, qui conjugue authenticité et modernité à travers ceux qui la font vivre toute l’année, ses équipements à la pointe, son engagement pour la préservation de la nature, la transition énergétique et numérique, » dit Nicolas Appert, président du Palais des Congrès Atlantia.

Nicolas Appert, président du Palais des Congrès Atlantia : de multiples projets pour ces prochaines années.

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HARCOUR VÊTEMENTS ET ACCÉSSOIRES D’ÉQUITATION L’Equipe HARCOUR est très fière de vous annoncer l’ouverture d’une de ses propres boutiques dans le centre de La Baule, située au 84 avenue du Général de Gaulle. Cette nouvelle boutique vous accueille pour vous faire découvrir notre nouvelle collection Summer 2021. Harcour est une marque française de textile qui se distingue par l’élégance, la créativité et la technicité de ses créations. Nous avons une gamme de vêtements destinée à l’équitation et une autre axée sportwear pour la vie de tous les jours. Depuis sa création en 2015 Harcour n’a cessé de grandir et connaît un grand succès. Notre marque est actuellement Fournisseur Officiel des Equipes de France. Merci pour la réalisation du concept par Mélanie Lacquement de ML Agencement, Sam Labigne et Solution 5.

84 Avenue du Général de Gaulle 7jours/7 - 10h00 à 13h00 et 14h00 à 19h00. Tél 02 40 24 66 96 www.harcour.fr

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AZELINE COIFFURE BEAUTÉ

NINIPINSON

DÉTENTE ET COMPÉTENCES ASSURÉES

CONCEPT STORE POUR TOUS LES MARMOTS DE 0 À 10 ANS

Créé en 1976, à 30 mètres de a plage, Azeline Coiffure est un commerce familial sur quatre générations.

Vêtements, accessoires, peluches, livres… Ninipinson est un univers créé spécialement pour vos marmots! Le bébé tout comme le junior trouve sa place. La boutique a fait le choix de présenter des créateurs européens, comme Arsène et les Pipelettes, Marlot Paris, Piupiuchik ou encore Jellycat et Liewood. Un cadeau de naissance, un anniversaire, une nouvelle tenue… Vous trouverez votre bonheur !

Service professionnel, hommes, femmes et enfants. Partenaire des produits allemands La Biosthétique liant qualité et respect de la nature. Contactez-nous pour des tarifs ou un devis. Au plaisir de vous rencontrer.

3, av. Louis Lajarrige La Baule Tel : 02 40 60 58 10 azeline

75 avenue de Gaulle La Baule Tél : 02.28.55.88.30 @ninipinsonkids


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LANDREAU

MAISON PRIEUR

JOAILLIER DIAMANTAIRE

HORLOGER JOAILLIER DIAMANTAIRE

Cartier, Omega, Breitling, Baume et Mercier, Chopard, Dinh Van, Arthus Bertrand, Frey Wille, Ginette NY, Herbelin, Longines, Marco Bicego, Rado, Tag Heuer, Tissot, Tudor

10, rue d’Orléans - Nantes Tél : 02 40 48 67 68 14, rue d’Alscace - Angers Tél : 02 41 87 61 79 www.landreau.fr

Membre du Club des Joailliers Créateurs, Maison Prieur crée et restaure tous vos bijoux. Rolex, Chanel, Chaumet, Panerai Gigi Clozeau, IWC, Ginette NY, Tag Heuer, Fred, Hermès, Pomellato, Boucheron, Messika, Le Gramme, Dinh Van, Bell&Ross, Oris, Hamilton, Redline...

1, rue d’Orléans - Nantes Tél : 02 40 48 69 95 www.bijouterie-prieur.fr

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EMMANUELLE POISSON SANTORO DES BIJOUX SUR MESURE Artisan joaillière, Emmanuelle Poisson Santoro a ouvert il y a dix-huit mois son atelier show-room à La Baule. Formée auprès des plus prestigieuses maisons parisiennes de la place Vendôme, elle allie avec bonheur passion du métier, savoir-faire et qualité. À l’écoute de votre personnalité et des tendances, cette jeune joaillière crée des bijoux haut de gamme et originaux ; des bagues, bracelets, colliers, alliances, boucles d’oreille en harmonie avec votre budget. Sur rendez-vous.

56, av. du Maréchal Joffre - La Baule Tél : 09 54 67 63 41 www.poisson-santoro.com


BEUSSENT-LACHELLE

BURBAN PRODUCTEUR

PLANTEUR CHOCOLATIER

UNE GAMME GOURMANDE

L’excellence de nos arbres à vos papilles, ici. Véritable cabinet de curiosités chocolatées, notre boutique est une invitation au voyage et à la gourmandise . Ici, tout est fait maison, torréfaction de fèves, recettes de ganaches, pralinés, tablettes, pâtes à tartiner, sans oublier les bouchées et le chocolat marteau, dans le plus grand respect du savoirfaire et de la noblesse des ingrédients . Depuis le début des années 2000, la chocolaterie s’est engagée dans un programme ecocitoyen et cultive sa propre plantation Inalnapo en Equateur où elle pratique l’agroforesterie et la culture équitable auprès des populations locales . Les cacaoyers fournissent alors de rares fèves Nacional Ecuador aux notres florales de jasmin et de fleur d’oranger labellisées « Bio » depuis 2019 . Beussent Lachelle Planteur Chocolatier est passé maître dans l’art de choisir des ingrédients et l’élaboration de chocolats fins et gourmands à retrouver dans notre boutique . Avis aux gourmands et gourmets, votre palais mérite l’exception. Retrouvez-nous dans notre écrin de douceurs.

Chocolaterie Beussent-Lachelle 119 Av. du Général De Gaulle La Baule 09 54 30 33 93 labaule@choco-france.com

La famille Burban exploite depuis trois générations plusieurs variétés de fraises et framboises sur La Baule. Localement, on les trouve sur les marchés, chez les restaurateurs et les pâtissiers. Stéphane et Xavier Burban ont également développé avec réussite une gamme de produits dérivés aux saveurs inédites et originales. Sirops, coulis et confitures sont estampillés La Fraise de La Baule et préparés de façon artisanale. Toujours plus soucieux de proposer des produits de qualité et naturels, Burban Producteur a récemment démarré un partenariat avec Stéphan Perrotte. Sacré champion de France de confiture en 2014 et champion du monde en 2015, Stéphan Perrotte sublime dans son atelier de Vaudelnay (Maine-et-Loire) les fruits rouges cueillis sur les hauteurs de La Baule. Une compotée est l’équivalent d’une barquette de Gariguettes fraîches cueillies à maturité. Difficile d’y résister. Entre ces deux producteurs artisans de qualité reconnus par le collège culinaire de France, l’alliance était évidente. Les produits sont à retrouver dans différents points de ventes tel que le distributeur automatique de fruits et légumes (95 avenue Henri Bertho 44500 La Baule Escoublac) ainsi qu’à la libre cueillette à Trologo, de 9h à 12h et de 15h à 18h30.

Trologo - La Baule Tèl : 02 40 61 10 67 www.lafraisedelabaule.fr




PORTFOLIO

MA BAULE FRANCK LOUVRIER PHOTOGRAPHIES PATRICK GÉRARD VILLE DE LA BAULE ESCOUBLAC

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L’AÉRODROME EST UN REPÈRE, POUR MOI QUI N’HABITE PAS LOIN. J’AIME ENTENDRE LE BRUIT DES PETITS AVIONS QUI ANNONCENT LE RETOUR DES BEAUX JOURS

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On ne revient pas de certaines impressions de l’enfance : elles fixent la couleur de l’âme. Pour Franck Louvrier, né à Nantes en mai 1968, La Baule fut d’abord ça : l’enfance. Sa mère et sa tante avaient hérité un appartement acheté par leur père, garagiste rue Menou à Nantes. Situé au deuxième étage du Constellation, immeuble à l’angle de l’avenue Lajarrige et du boulevard de mer ; immeuble de style Paquebot, dessiné par Philippe Louis, à qui on doit aussi Le Floride, premier des immeubles construits en 1951 face à la mer. Avec sa famille, le petit Franck vient alors en week-ends et en vacances. Ce qui le frappe c’est de voir, depuis l’appartement familial, le studio de France Inter, délocalisé l’été à La Baule au-dessus du Hall des Informations, devenu depuis la librairie Lajarrige. « Plusieurs étés de suite, raconte-t-il dans son livre La Baule intime (éditions du Capitaine Flandin, 2019) j’ai eu la chance de voir des visages d’animateurs assez connus à l’époque. Tout en écoutant la radio dans l’appartement, je me mettais au balcon et je regardais avec beaucoup d’attention ce que j’entendais, comme une sorte de télévision en réalité. » Et de conclure : « Avec le recul, il s’agit peut-être d’un élément qui, inconsciemment, m’a fait aimer la communication. »

Le logo de La Baule des années de mon enfance. L’esthétique des années 70 revient à la mode.

L’allée cavalière relie la plage et la forêt d’Escoublac. Les chevaux y passent tous les jours. Les chevaux sont chez eux à La Baule.

Les clubs de plage sont importants. Des souvenirs pour la vie. Mon club ? Les Albatros !

L’église d’Escoublac, le village où tout a commencé.

Nous avons de la chance d’avoir, partout sur La Baule, cette couverture végétale qui en fait une vraie ville-jardin au bord de la mer.


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LES EVENS. C’EST L’OBJECTIF PREMIER LORSQU’ON PREND UN BATEAU. ET, DE LÀ, ON A UN MERVEILLEUX ET UNIQUE POINT DE VUE SUR LA BAIE.

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OUVERT SUR LA BAIE, LE CONSTELLATION, DE STYLE PAQUEBOT, EST UN DES IMMEUBLES EMBLÉMATIQUES DE LA BAULE

Le Constellation, immeuble où j’ai passé toutes mes vacances et de nombreux week-ends lorsque j’étais enfant.

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Un des hauts lieux du plaisir de vivre à La Baule. Un café au soleil en terrasse, avec une pile de journaux : un bonheur.

Il existe depuis près de trois quarts de siècle et fait partie de l’identité de La Baule. Encore un souvenir d’enfance : je le regardais du balcon, au deuxième étage du Constellation.

Les premiers arbres ont été plantés sur la plage sous les mandats de René Dubois. J’ai l’intention d’en planter d’autres.

Une nouvelle génération de paludiers leur donne un nouvel essor.

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Mais nous n’en sommes pas là. L’heure est aux rires, aux jeux et aux apprentissages. Franck apprend à nager à la piscine Pajot, à diriger un bateau, à monter à cheval. Du club des Léopards, il passe à celui des Albatros, où il passe une dizaine d’années, dans cette institution animée par Gaby Scotto, « Monsieur Gaby ». Puis, l’appartement du Constellation est vendu pour une maison de paludiers située à Roffiat, au cœur des marais salants, place Porhgwaï, qui veut dire en breton la place des oies. Un peu chagriné d’être éloigné de ses lieux de plaisir habituels, Franck négocie un Solex, « la bicyclette qui roule toute seule », pour pouvoir continuer de fréquenter les endroits qui rendent plus agréable sa vie d’adolescent, puis d’étudiant. Le bac en poche en 1987, attendant la rentrée universitaire pour étudier le droit à Nantes, Franck Louvrier rencontre un personnage estival important : Dominique Bonney, génial animateur du Club Presse Info, qui tint d’abord ses assises à l’Hermitage, puis à la place du marchand de journaux de l’ancien casino avant de s’installer au rez-de-chaussée du Palais des Congrès tout nouvellement inauguré par le Premier ministre Jacques Chirac.

Nous avons un des plus beaux marchés de France, réunissant les meilleurs producteurs. C’est une grande chance.

A cette époque, La Baule avait une véritable saison estivale, et les journalistes venaient d’un peu partout prêter main forte à leurs confrères localiers à l’année. La Nouvelle République du Centre envoyait un correspondant de Tours, Presse Océan envoyait de Nantes ses meilleurs rédacteurs, sans oublier les stagiaires d’été et les nouveaux talents des radios locales privées. Autant dire qu’il y avait de l’émulation parmi les journalistes, qui il fallait donner des informations. D’où deux réunions par jour, à 11h et 18h, que suivait un apéritif et, souvent, un déjeuner et un dîner. « Mon travail, explique Louvrier, était spécifiquement de faire venir des personnalités, qu’elles soient locale ou nationales, et d’organiser l’ensemble de la journée. L’essentiel était de trouver la bonne idée pour que ce soir à la fois plaisant pour l’invité et agréable pour la presse, afin qu’elle puisse couvrir l’événement avec appétit. J’ai beaucoup aimé cette période, elle a permis ma découverte professionnelle. » Entre les résidences de jeunes artistes et les expositions, un endroit qui vit toute l’année.

LES NINICHES, UNE DES GOURMANDISES EMBLÉMATIQUES DE LA BAULE. MON PARFUM PRÉFÉRÉ ? LE CITRON.

Une des gourmandises emblématiques de La Baule. Mon parfum préféré ? Le citron.

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LA SCÈNE DU PARC DES DRYADES VA ÊTRE COUVERTE. NOUS ALLONS POUVOIR Y REDONNER DES SPECTACLES. ET NOUS COMMENÇONS DÈS CET ÉTÉ.

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1993. Le Commodore Explorer de Bruno Peyron remporte le Trophée Jules Verne pour la première fois. Il le gagnera deux fois encore. Un grand souvenir aussi pour moi.

Cette découverte professionnelle se double d’une découverte de la politique, à l’occasion d’Université d’été du RPR, qui se tiennent … à La Baule. La Baule, toujours La Baule. Franck Louvrier prête son concours pour les relations avec la presse. « Cette participation, confie-t-il, fut un premier déclic. J’avais trouvé extrêmement intéressant cet univers que je découvrais avec des yeux de jeune militant. » Le service militaire et les études faites, Franck Louvrier commence, en 1994, une vie professionnelle et politique très active, qui l’éloigne un peu de La Baule. Trop, parfois, à son goût. « Durant cette période parisienne, se rappelle-t-il, quand je reviens dans ma région, c’est directement à La Baule et non plus à Nantes. C’est ici que sont mes amis et mes activités de loisirs ». Et de citer un dicton de marins bretons : « C’est quand on est éloigné de son port qu’il est le plus présent dans sa tête. » Élu maire de La Baule en 2020, c’est avec une connaissance intime de sa ville et une vision de l’horizon où il veut la conduire qu’il s’installe à la mairie. « La Baule, ce n’est plus que pour les seules vacances, analyse-t-il. Le défi, c’est le devenir de cette ville dynamique et paisible au bord de l’océan. Sa valorisation passera par là. » « Je suis persuadé, poursuit-il, que si La Baule arrive à proposer une offre qui corresponde à ces nouvelles aspirations dans les années à venir, le défi sera relevé. C’est-à-dire, montrer que La Baule est une ville dans laquelle on peut vivre de façon alternative, différente, avec une qualité de vie quotidienne, de scolarisation des enfants, de transports et de mobilité avec l’aide des seniors qui sont de plus en plus actifs. »

J’ai fait de l’équitation pendant dix ans. J’aimais beaucoup. 2021 est l’année du cheval à La Baule.

Étudiant, j’ai fait mes débuts à La Baule au Club Presse Info, ce qui m’a notamment permis de rencontrer à plusieurs reprises Olivier Guichard

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LA PRESQU’ÎLE GUÉRANDAISE, ENTRE LES MARAIS SALANTS, LA BRIÈRE, LA CÔTE SAUVAGE ET LES PLAGES, PERMET À CHACUN DE SE RESSOURCER

J’ai fait un peu de bateau, aussi. D’abord au club des Léopards, puis aux Courlis et au CNBPP

Je suis devenu président du port. C’est vraiment intéressant. Celui du Pouliguen est en fait un étier.

Guérande. Nous avons la chance d’avoir une région avec des richesses multiples permettant le tourisme de proximité.

Le Longines Jumping International de La Baule fête son 60e anniversaire. Un succès jamais démenti.

Avec les travaux qui y ont été faits, le Yacht-Club de La Baule va bénéficier d’une nouvelle énergie.

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DES SOUVENIRS DEPUIS LA NAISSANCE, DES PROJETS POUR UNE VIE ENTIÈRE

Sophie et moi sommes très heureux d’avoir adopté en refuge cette chienne, Tara, très joueuse, joyeuse et d’une grande énergie.

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Mon père a préféré que nous quittions le Constellation pour nous installer dans une maison de paludier, à Roffiat.

1984. Ma mère participe au concours d’élégance en automobile. Encore un grand rendez-vous baulois.

Voiture lancée en mai 1968, mois de ma naissance. J’aime beaucoup cette voiture. Elle est idéale pour circuler au pays des vacances !

J’ai appris à nager à la piscine Pajot, pas loin du Constellation. Le plongeoir me semblait très haut !

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LA PETITE PLAGE

BIJOUTERIE MORICE

Elégante et ensoleillée, située à Pornichet, cette table ouverte toute l’année est un spot incontournable pour les amoureux de la baie de La Baule. En salle ou depuis la terrasse réagencée, profitez du coucher de soleil en découvrant la carte raffinée du chef Luis Robin et de son équipe. Élaborée à base de produits frais et locaux, sa cuisine affiche originalité et simplicité. Bien présentée, l’assiette est séduisante ! L’accueil bohème chic réservé par Caroline et Arnaud est une raison supplémentaire pour faire de cette adresse une fête. Dès 11h 30, tous les jours.

Depuis plus de trente ans, Bijouterie Morice, avenue de Gaulle à La Baule, est au service de ses clients. Familiale, l’équipe saura être à votre écoute et vous accompagner dans vos choix pour l’achat d’une montre ou d’un bijou, la création d’une bague, d’un collier ou d’un bracelet. Bijouterie Morice qui assure les entretiens et les réparations dans son atelier, propose en magasin une sélection de marques de prestige : Tissot, Garmin, Seiko, Herbelin, Pequignet, Chopard, Baume & Mercier, Montblanc, Poiray, Pulsar, Swatch… pour les montres ; Freywille, Albanu, Pesavento, Ginette NY, La Brune & La Blonde, Clozeau, Morganne Bello pour les bijoux.

LE SPOT GOURMAND

58, boulevard des Océanides – Pornichet. Tel : 06 62 78 00 92. www.la-petite-plage.com contact@la-petite-plage.com

UNE ADRESSE DE CHOIX

Ouvert toute l’année du mardi au dimanche de 9h45 à 12h30 et de 14h45 à 19h. Fermé le dimanche hors saison.

77, avenue du général de Gaulle - La Baule Tél : 02 40 60 27 77 www.bijouteriemorice.com



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HAIR DESIGNER PHILIPPE TAPPREST AMBASSADEUR DAVINES

PIERRE VINCENT UN ARCHITECTE MODERNE

Coiffeur ambassadeur Davines, Philippe Tapprest a fait de son métier une passion. Après Troyes et Paris où il travaille pour la haute couture et voyage à l’international, c’est à La Baule que Philippe vous reçoit avec une seule volonté : transmettre sa passion à son équipe et faire de votre passage chez Hair Designer un moment agréable. Philippe Tapprest vous conseille pour adapter votre coiffure à votre visage, à votre personnalité et à votre mode de vie. Il saura trouver le style qui vous convient. Le salon Hair Designer s’engage à respecter votre choix et votre santé en appliquant des règles sanitaires strictes. Respectueux de l’environnement, il utilise exclusivement les produits Davines pour une beauté durable. Ouvert du mardi au samedi, de 9h à 19h sans interruption et le lundi en saison. Rendez-vous en ligne sur www.philippe-tapprest.fr.

« Formulons un vœu. Il serait heureux que la jeunesse apprit à connaître les styles, l’histoire de l’art, l’existence des monuments du passé, à discerner les nécessités des temps présents, lesquels commandent une architecture en harmonie avec eux. Et le jour où ce résultat sera acquis, l’urbanisme, la maison, le foyer familial, l’usine, le bureau seront tous différents de ce qu’ils sont. Le législateur, le médecin, l’ingénieur seront normalement les collaborateurs de l’Architecte : la demeure française existera. » Robert MALLET-STEVENS Architecte. Texte de novembre 1932.

22, avenue Lajarrige - La Baule Tél : 02 40 11 18 96 www.philippe-tapprest.fr

43, rue Charles Monselet - 44000 Nantes Tél : 02 40 47 00 03 / 06 10 78 60 01 www.pierre-vincent-architecte.com

Le cabinet Pierre VINCENT, où Estelle GRAINDORGE Architecte DPLG et Chef de projet officie, n’a de cesse de vous écouter pour vous accompagner dans votre projet architectural, l’architecture intérieure et le design .


DÉCOUVERTE

DÉCOUVERTE

KNOKKE LE-ZOUTE LA BAULE SUR LA MER DU NORD ?

La grande station balnéaire belge et la plus belle plage de l’Atlantique ont plus d’un point en commun. La passion du sport, un attrait pour l’art, le goût de la discrétion comme de l’élégance, un penchant pour les gourmandises de l’enfance et la culture du bonheur sont des valeurs qu’elles ont l’une et l’autre.

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Il fut un temps où Knokke-le-Zoute n’était qu’une station balnéaire parmi tant d’autres. Perdue entre les dunes de sable fin et les sentiers paisibles, c’était une petite bourgade de pêcheurs. Il y faisait bon vivre. Un temps vite révolu, puisqu’une identité propre s’accrocha à son nom, en une fraction de siècle, telle une étoile de mer sur un rocher. En effet, sous l’impulsion de l’illustre famille Lippens, ce lieu est devenu une station balnéaire courue, où se retrouvent avec joie Bruxellois, Wallons et Flamands. Sportifs, businessmen, politiques, artistes, hommes des médias : tous aiment la quiétude des lieux qu’a su préserver, durant quarante-trois ans de mayorat, son bourgmestre, le comte Léopold Lippens, dont le père avait occupé la fonction avant lui pendant près de vingt ans. Malheureusement décédé en février 2021, remplacé par Piet De Groote, son fidèle second, Léopold Lippens restera à jamais gravé dans les mémoires, notamment grâce à la rue principale

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de la station, qui porte le nom de sa famille. La famille, valeur aussi importante à La Baule qu’à Knotte-le-Zoute, où beaucoup se souviennent avoir fait leurs premiers pas. Souvenirs d’enfance tendres et ne manquant pas de style. La Baule porte le chandail sur les épaules, Knokke-le-Zoute se promène en pull de cachemire, pantalon de velours et foulard dans les cheveux et ne passe jamais un mois d’août sans le célèbre concours de châteaux de sable qui réunit toutes les générations. Il y règne, selon un ancien Premier ministre, « une atmosphère particulière de vacances, de loisirs. La côté, c’est le symbole d’un ciel élevé, du vent, de la fraîcheur, des bruits particuliers qui vous changent l’esprit et suscitent des émotions. En parcourant rues et plages de Knokke-le-Zoute, vous découvrirez que l’on peut y faire une multitude d’activités hors du commun. En balade sur la digue,


De 1979 jusqu’à son triste décès en ce début d’année, le Comte (Léopold) Lippens a été le Bourgmestre bâtisseur du Knokke d’aujourd’hui. Il était également Président du magnifique Royal Zoute Golf Club. En bas à gauche : Le Zwin, la magnifique réserve naturelle créée par le Comte Léon Lippens, le père de Léopold, et dotée d’une faune et d’une flore exceptionnelles. Au loin, l’œuvre d’art « Le lièvre » de Flanagan En bas à droite : Au décès du Comte Lippens, Piet De Groote, alors premier échevin, a été désigné comme son digne successeur en tant que Bourgmestre de la station balnéaire.

posté devant le lièvre de Flanagan, admirez du coin de l’œil le développement efficace d’un business florissant : la vente de fleurs en papier ! Le principe est simple : du crépon enroulé avec soin s’échange, après de tumultueuses négociations, contre quelques coquillages-couteaux trouvés sur la plage. Un procédé prometteur, dont Wall-Street devrait se méfier et qui fait fureur ici auprès des petits, aidés des grands ! Ces souvenirs d’enfance donnent du charme à toute une vie. Devenu adulte, on redécouvre les lieux de ses premiers émois. Et c’est naturellement qu’on réédite ses balades en cuistax (un fameux véhicule à pédales) sur la digue qui s’étend jusqu’en Hollande, qu’on se délecte des délicieuses gaufres en forme de cœur de chez Marie Siska, qu’on se promène dans la magnifique réserve naturelle du Zwin, qu’on redécouvre l’arrière-pays flamand - Bruges, notamment - ou qu’on vient taper des balles du Royal Zoute Golf Club. C’est à cela, en effet, que ressemble un week-end à Knokke-le-Zoute ! Pourtant, bien que ces divertissements soient devenus incontournables, Knokke-le-Zoute est aussi une station de culture, d’arts et de sports comparable à La Baule. Ainsi, il est pratiquement impossible de marcher du glacier de la Poste jusqu’au River Woods Beach Club sans croiser une dizaine de galeries d’art de renom. Pour le président de la Fédération Belge de Golf Emmanuel Tombouts, dont l’amour se partage entre la station et son sport, Knokke-leZoute, c’est « Le bonheur, tout simplement !» myknokke-heist.be

#DÉFENDREL’EAU

Acteur des services de l’eau, Saur accompagne les collectivités locales et les industriels dans leurs projets liés à l’eau (ingénierie, travaux, exploitation) et leur transition écologique. Le Groupe s’est donné pour mission d’offrir la même qualité de service aux petites communes qu’aux grandes métropoles avec, à la clé, un engagement inscrit dans son ADN : la défense de l’eau. Afin que la ressource et les équilibres environnementaux soient préservés, afin que l’eau soit disponible et sanitairement sûre, afin qu’elle stimule notre capacité à innover.

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LA BAULE, QUI VOUS EMMÈNE EN VOYAGE PAR KATHERINE PANCOL

Il y a des mots qui vous emmènent en voyage rien qu’à les prononcer. Zanzibar : on mâche du Zan en faisant les zinzins dans un bar. Il fait chaud, on s’évente, on boit de grands verres de rhum glacé piqué d’ananas et de mangues. Bécon-les-bruyères : les oies se dandinent en criant et promènent leur bec orange dans les bruyères jaunes. Kremlin-Bicêtre : un vieux dictateur enterré dans un mausolée sur la place Rouge se relève et vous enchaîne dans une geôle moisie. Pondichéry : on joue à la marchande sur un comptoir en bois sombre, un grand ventilateur brasse l’air chaud au-dessus de nos fronts qui perlent de gouttelettes tièdes. Chicago, Chicago : on fait des claquettes au pieds des buildings les plus beaux du monde, les ponts se lèvent, Al Capone soulève son chapeau. Et puis, il y a La Baule. Trois syllabes qui s’envolent, dont une muette. Deux qui roulent et s’ancrent dans le sable blanc, une dernière qui souffle une bouffée d’air marin. La Baule, c’est aussi puissant que Zanzibar et Pondichéry. En bien plus chic et bien plus beau. On dit « La Baule », et apparaît une plage de neuf kilomètres de long, du sable chaud, des chars à vent, des chevaux au galop, des familles d’enfants blonds en tricots rayés, des hérons humains qui, à marée basse, ramassent des coques qu’ils versent dans de grands seaux, des restaurants exquis, des palaces qui cachent leurs ors et leur confort derrière des haies. Ils portent des noms majestueux ou mystérieux. Castel Marie-Louise, L’Hermitage, le Royal. On ALLER À LA BAULE, s’enfonce dans des moquettes à ramages, C’EST POURSUIVRE on traverse des couloirs feutrés, on se UN RÊVE ÉVEILLÉ laisse glisser sur des banquettes profondes, on commande des cocktails variés, on lit le journal à l’abri sous de hauts plafonds séculaires en se disant que l’agitation du monde est bien vaine et bien loin. On entre dans ces hôtels comme on entre en religion. On respire l’encens marin, on se laisse envelopper par le sourire suave des réceptionnistes, on vogue sur des coursives, on écoute la mer. On s’imagine déjà bien au chaud sous le drap doux, on appuie sur un bouton et le room-service délivre le croissant beurre avec chocolat chaud qui ajoutera ce qu’il faut de calories au corps endormi qui n’est déjà là que pour apprécier et se laisser envahir d’une délicieuse torpeur. Il fallait tout le charme de La Baule pour m’arracher au lent noircissement des pages de mon livre nouveau en train de s’écrire. Pour qui d’autre aurais-je eu envie de quitter mes personnages que je nourris à la becquée, telle une maman pinson ? Pour personne ni rien d’autre. Aller à La Baule, c’est poursuivre un rêve éveillé ; l’écriture demeure, les mots ne sont pas effacés, l’imaginaire vivace s’accroche aux saveurs, aux odeurs qui montent de la plage, à l’écume qui ourle le rivage nacré, au homard qui se déguste en silence, à la crêpe subtile qui fond dans le palais. Tout est moelleux, luxueux, enfermé dans une bulle salée. On voyage dans sa tête, on laisse reposer son corps, on s’évade en rêvant, on revient à Paris, intacte, ragaillardie, prête à souffler sur ses personnages endormis, une brise porteuse de grand large et d’idées hardies.

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