Nous les femmes 3

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NOUVEAU

Numero 3 Spécial Beth Hamikdash

Femmes

Nous les

Paroles de Thora dédiées à ma mère SIMHA YVETTE AROUCH z’’l

minin

La Sagesse au Fé

AVANT PROPOS Je remercie D.ieu de vous présenter le numéro 3 du magazine « NOUS, LES FEMMES ». C’est un mérite de l’écrire pour l’élévation de l’âme de ma chère maman, Simha Yvette Arouch, zl. C’est une aventure qui a vu le jour, l’année dernière, année de son décès et qui, avec l’aide de D.IEU, continue grâce à vos encouragements et vos conseils. Même certains hommes ont manifesté leur approbation. Vous avez été nombreuses à manifester votre intérêt sur le contenu des articles que vous trouvez attractifs, variés et apaisants et qui encouragent même au Chalom Bayit. Vous avez apprécié le graphisme qui met en valeur les textes de Thora, le format qui est bien pensé ; certaines regrettent qu’il n y ait pas de recettes de cuisine, d’autres approuvent leur absence. D’autres encore, ont apprécié les articles de Breina Mellul et ceux d’Annie Rose Cohen, conseillère conjugale. Bref ! Un bel éventail de messages qui me vont droit au cœur, je vous en remercie vivement. Vos critiques me sont nécessaires, elles permettront d’améliorer ce magazine pour femmes qui se veut être un recueil de divré Thora, riche, varié et facile à lire, d’un graphisme de qualité, aisé à transporter. Les points forts que je cite sont à l’image de ma mère : une femme riche de sagesse, qui avait le souci de son image et qui est restée simple et facile jusque dans sa vieillesse. Je suis heureuse que ce journal reflète l’image de celle qui m’a tout donné, comme seule une maman sait le faire. Ce numéro est particulier dans son contenu. En effet il traite d’une période difficile de l’histoire du peuple juif. C’est la période « lourde », vous avez compris qu’il s’agit du 9 Av, la destruction du Temple de Jérusalem. « Dès l’entrée du mois de Av, on diminue la joie » dit le Talmud. Cette formule ne sous-entend pas qu’il faut être triste ! Il faut diminuer l’intensité de sa joie mais la conserver constamment en nous, ajoute le Rabbi. Depuis des années je me suis intéressée au Beth Hamikdach et à son époque. J’ai acheté de nombreux livres traitant de ce sujet, des albums avec de belles gravures faisant ainsi ressentir cette merveilleuse époque. Au fur et à mesure, cette étude a éveillé en moi l’amour du

Thèmes traités dans ce numéro Le rêve impossible, une date prédestinée | Jérusalem dans sa gloire | Grandeur et décadence | Où est la lumière dans ce tunnel | Les aventures de David et Sarah ( suite ) | Le borgne et sa bénédiction | Facebook ou le Bilaam moderne | Poème adressé à ma mère de Hanni Danow.

Temple, l’amour de Jérusalem « ville de Lumière », mais cela m’a également fait prendre conscience de la tristesse, et de la douleur attachées à sa destruction. L’étude éveille l’amour, qui n’est autre que l’expression de l’âme. Pour mieux comprendre cette période, il convient de rapporter ce qu’écrit le Sefer Yétsira (le plus ancien livre de Kabala). Chaque mois de l’année juive est représenté par une lettre et chacune d’elle, peut être interprétée en fonction de sa forme et de sa valeur numérique. Le mois de Av est le 9e mois de l’année juive et est donc représentée par la lettre TEHT qui a pour valeur numérique 9. Ce chiffre renvoi aux 9 mois de la grossesse. La forme de la lettre est d’ailleurs arrondie et repliée sur elle-même. La grossesse est un état d’inconfort et d’étroitesse, jusqu’à ce qu’arrive le moment de la révélation de ce qui est caché. Le vœu souvent adressé à une femme enceinte est : « Bonne délivrance ! » Le 9 du 9ème mois, (Av) est la journée ‘’enceinte’’ porteuse du mois qui représente la grossesse par sa forme. Nos sages expliquent que Machiah est né le 9 Av. Peu importe, si cette naissance est physique ou spirituelle, l’idée est que la délivrance en gestation, arrivera le jour fatidique de la destruction et de l’exil. Ainsi, c’est au sein même de l’obscurité que renaît la lumière, plus puissante qu’auparavant et éternelle. Le chaos apparent révélera alors, le bien si longtemps dissimulé et nous ne vivrons plus ces jours comme un deuil mais comme un temps de célébration et de joie. En réalité, le 9 Av est un jour de joie dissimulée, encore en gestation, et qui très bientôt laissera place à la délivrance : La reconstruction du troisième Temple bientôt et de nos jours, Amen. Vous trouverez dans ce numéro des articles historiques relatant la belle époque du Temple, mettant en valeur l’architecture de cet édifice et la prise de conscience du vide laissé par sa destruction. Bonne lecture à vous, les femmes ! Nathalie Elkrief. (nouslesfemmes26@gmail.com | 0625506565)


LE RÊVE IMPOSSIBLE ! Il y a plus de 3325 ans, le peuple juif rencontra un dilemme dont l’écho résonne encore de nos jours. Dès sa sortie d’Egypte, le peuple juif est devenu une nation. 50 jours plus tard, avec la Révélation au Sinaï D.ieu nous confia un mode de vie Divin : La Thora. La seule chose qui nous manquait était notre propre terre. Ce rêve allait bientôt se concrétiser. Puis le drame arriva ! Le peuple juif émit des doutes quant à sa capacité militaire et par manque de foi en D.ieu, décida d’envoyer des explorateurs en Israël. Après avoir consulté D.ieu, Moché accéda à leur requête. Le 29 Sivan, 12 représentants, un de chaque tribu, furent envoyés. 40 jours plus tard, le 8 AV, ces hommes revinrent de leur mission avec des produits de la terre, et donnèrent leur compte rendu :

« C’est un pays où coulent le lait et le miel, voilà ses fruits mais les peuples qui y résident sont très puissants et nous avons vu des géants…nous ne pouvons monter contre ce peuple car il est plus fort que nous » Le Baal Hatourim précisera que les explorateurs ont sousentendu dire : «… Car il est plus fort que Lui ! » Remettant ainsi en cause la puissance de Dieu face à ces géants. Et toute la communauté pleura et se lamenta cette nuit là, au point de regretter le pays duquel D.ieu les avait libérés… « Pourquoi D.ieu nous mène t-Il dans ce pays là, pour y mourir par le glaive…n’est il pas mieux de retourner en Egypte ? » A cause de son manque de foi et de son refus d’entrer dans le pays, cette génération entière fut jugée et destinée à une vie d’errance dans le désert pendant 38 ans, jusqu’à ce que la génération suivante prenne le flambeau. Le peuple juif oubliant les miracles dont D.ieu l’avait gratifié, avait succombé à la peur d’une terre inconnue. C’était l’échec de leur mission. Face à ce désastre, D.ieu leur dit : « Vous avez pleuré gratuitement cette nuit là, Je vous fixerai des pleurs pour toutes les générations à venir (Taanit 29 a) ». « Ils ont eu en dégout la terre d’Israël et ils n’ont pas eu foi en Sa parole. Ils ont murmuré dans leur tente et n’ont pas écouté la voix de Dieu. », c’est ainsi que le roi David décrit ce triste épisode, du peuple juif. Si les explorateurs s’étaient montrés à la hauteur de cette mission, si le peuple avait gardé confiance en D.ieu, Israël serait entré sur sa terre, conduit par Moïse, aurait édifié le Temple et l’ère messianique aurait commencé. Le Temple construit par Moché n’aurait jamais été détruit, « chacun sous sa vigne et son figuier », sans jamais connaître l’exil.


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vendus nt capturés ou t partie re fu es tr u ’a d t noyés, el faisai que la périrene esclaves. Don Isaac Abrabante communauté es xt te es d r m ontre, à parti Ainsi, la florissan ite le 9 com Le Talmud démpremier Temple s’est produ t subi de ces infortunés. t entièrement détruite. destruction du euxième Temple a égalementadelle, juive d’Espagne fu lata le 9 Av et que le d La ville de Béthar, cette ci itants re mondiale écéportent er u g re iè . ab m h rt re s so p pe, la ands d et tous se le même le à la En Eurost en Aout 1944 que les Allemhetto de Lodz, à ns des Romains e ’ g tomba aux mais. Ce fut une tragédie comparab C Av. tion juive du ste de la popula furent exécuté Temple. re le hwitz. destruction du d’Israël Ausc le juifs de p eu p le é p n massive desdiale, eut io nt frap x o at au s st é ie re n ar ti éd es e ag d d tr n mon jour pré lus gra D’autres seconde guerre spagne La p 000 histoire en ce à travers son 9 Av 1492, les juifs d’E sser la France pendant la42. Avec la collaboration de 7 115 4 ra 9 Le t 1 b : n t o le em d 16 juil juifs, entre calamités décret lieu le me ce sont 13 152 nts de choisir furent contrai ne ou être chassés. Ce cruelIsabelle policiers français, flés et parqués dans le Vélodropuis aris), and et i sont ra religion chrétien itoire où Ferdin Sardaigne, la enfants, qu 5ème arrondissement de P ins de 100 rr te le t u to t ai . Mo , (1 n : la concern inant d’hiver és vers les camps de la mort ion. Cette date leur dominatio at rt rt o avaient étendudrame atteignit son point culm o ép se rent à la dép le juifs, d Sicile etc... Ce Ce jour-là, trois cent mil ce pays personnes survécu2-3 Av 5702. L’atrocité nazie v. et au r éa B t ye ai leur fo pond à Tichea ucoup corres mes quittèrent hommes et femvoir où aller. De ceux-ci, bea ingrat, sans sa

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cho da « arriva devant des personnes et lui demanu’un grand malheur était il , te yp Eg l’ it pondit q oléon on conqu à quoi on lui réon de ce deuil. Comme Nap mple Lorsque Napolé ce s ie g u o b te is une synagogue.étaient éteintes seules des entations arrivé, c’est la ra ir plus, on lui dit : « Notre it, c’est Les lumières térieur, résonnaient des lam onné, il chercha à en savoJérusalem a été brûlé et détrutons ! » à brûlaient. A l’in ments. Napoléon fut très ét qui se trouvait e perte que nous nous lamenit « mais se d is n ra ém g g e se et d es tt et d tacle sur ce on s’étonna de cette répon . ec er sp tr n u en y e, à u g a o ch olé nag cher énorme Nap arrivé ? ra dans cette sy Lorsqu’il pénét oulait sous ses yeux : une à même quand cela est-il 00 ans ! » répondit le fidèle. core ? » 7 s ér étrange se d t assise sur des tapis posé paroles « Il y a de cela 1 a 1700 ans et vous pleurez en assemblée étai s pleuraient en récitant des quelque « Comment ? Il y le sol, les gen nait pas. Ici, il comprit que qu’il ne compre


S’étonna celui-ci. Napoléon se tourna vers ses soldats et leur dit « Un peuple qui pleure avec une telle intensité sur son passé est un peuple qui a un futur ! » L’étonnement de Napoléon n’est pas surprenant. En effet, le temple a été détruit voilà plus de 2500 ans, nous sommes en exil depuis. La grande majorité des jeûnes du calendrier juif est liée à cette destruction. La période la plus marquée par cette tristesse est fixée à partir du 17 Tamouz pour atteindre son point culminant le 9 AV. Durant ces 3 semaines, toute marque de joie doit être diminuée, puisque l’attribut de jugement divin est particulièrement intense durant cette période.

Les sages disent « Tout celui qui s’est endeuillé pour Jérusalem, méritera et verra sa joie (Taanit 30 b) ». Mais comment se lamenter sur un temple détruit depuis si longtemps ? Comment pleurer sur une chose dont on ignore la valeur et que nous n’avons jamais vue ? En fait, qu’avons-nous perdu réellement ? Il faudrait plus d’un livre pour décrire le faste qu’était Jérusalem à l’époque de sa gloire, c’est donc avec beaucoup d’humilité que je vous propose une brève étude de ce que représentait jadis Jérusalem, « Lumière du monde », afin de partager avec vous l’histoire de cette période qui me fait verser des larmes chaque Tichea Béav.

Jérusalem, la capitale du royaume d’Israël était si splendide que nos sages disent : « Quiconque n’a pas vu Jérusalem dans sa gloire, n’a jamais vu rien vu de magnifique ». Au cœur de Jérusalem, le Temple, ce sanctuaire entouré de sainteté témoignait du lien qui unissait Israël au Maitre du monde. Bâti avec des pierres énormes et magnifiquement bien taillées, le temple est l’édifice le plus merveilleux qui soit. Ses pierres couvertes de marbre bleu et vert, avaient l’aspect de vagues et procuraient aux visiteurs une sensation de calme et de sérénité. Toutes les portes du sanctuaire étaient en or comme la majorité des ustensiles. Des milliers de lampes en or ornées de fleurs inondaient le Temple de lumière d’or. Le Temple est construit selon quatre parties distinctes : Première partie : L’Ezrat Nachim ou le Parvis des

femmes. Un escalier de 12 marches de haut, conduit au parvis de femmes. On avait aménagé cette galerie à l’écart des hommes pour éviter toute promiscuité. Deuxième partie : La Azara ou la cour d’Israël, est l’enceinte dans laquelle se trouvait une salle de première importance, la salle des pierres taillées. Le Sanhedrin qui y siégeait et jugeait aussi bien les affaires sociales que les affaires de droit civil. Il rendait ainsi justice à tous les litiges. Ses membres enseignaient aussi la Thora au peuple. Les fêtes de pèlerinage étaient une merveilleuse occasion pour les pèlerins d’approfondir leur connaissance en Thora et ceux –ci rapportaient dans leur ville ou leur village, l’enseignement des grands de la Thora, réalisant ainsi le verset » Car de Tsion sortira la Thora et la Parole de D.ieu, de Jérusalem ». Troisième partie : La cour des Cohanim que 12 marches séparaient du Temple. Cette cour contenait


le Mizbéah (autel) extérieur sur lequel était effectué l’essentiel du service des sacrifices. Quatrième partie : Le Kodech (Sanctuaire), qui contenait trois objets très importants : Le candélabre au sud, la table au nord et l’autel des encens en or, à l’est. A l’ouest, le Temple se terminait par la partie la plus sainte appelée le KODECH HAKODACHIM (SAINT DE SAINTS.) Deux rideaux décorés de fil d’or le séparait du Kodech. Personne ne pénétrait dans le Kodech Hakodachim, sauf le grand Cohen, et un seul jour dans l’année : le jour de Yom Kippour (Grand pardon). Dans cet endroit très saint, il y avait le Aron (l’arche qui contenait les tables des lois). Elle était faite d’or et surmontée de deux chérubins en or dont les ailes étaient déployées l’une vers l’autre, symbolisant ainsi l’amour de D.ieu pour Son peuple. Cette arche était absente à l’époque du deuxième Temple. Cependant il y avait la pierre d’assise ayant servi à la fondation du monde. Les Lévites se tenaient debout sur les 15 marches, entre la cour des femmes et celle d’Israël. Ils chantaient les 15 psaumes qui commencent par « Chir Lamaloth » (nous retrouvons ces psaumes, dans les Téhilim du roi David). Leur voix agréables

accompagnées de flutes de harpes et de cymbales, produisaient une symphonie merveilleuse qui ravissait les pèlerins. La Présence de Dieu enveloppait tout le sanctuaire qui donnait à la merveilleuse beauté de l’édifice, une allure de sainteté et de noblesse. Cette beauté attirait même les non-juifs, qui montaient en nombre voir la Résidence de Dieu sur terre. IL y avait des miracles en permanence à Jérusalem : Malgré le nombre élevé de sacrifices animal, jamais la chair n’avait dégagé une mauvaise odeur et aucune mouche n’est entrée dans l’abattoir. La pluie n’a jamais éteint le feu des sacrifices qui brûlaient à l’extérieur. Les pains de proposition renouvelés chaque chabbat, restaient frais toute la semaine comme au premier jour. Jamais un serpent ou un scorpion n’a piqué quelqu’un à Jérusalem. Aussi, jamais personne ne s’est plaint de ne pas trouver où passer la nuit à Jérusalem. C’est par tous ces miracles que Dieu témoignait son amour pour Israël.la nuit à Jérusalem. C’est par tous ces miracles que Dieu témoignait son amour pour Israël.

pour édiction, la vie én b la é n n o rd o l’Eternel a ot et là que ité. » ent u o av h C , h sa liesse atteignailée, (Pes tern é l’ e en ag s x le in u u er le fo il èl p s ve p le e eu Les fêtes d t des moments des plus mer C’est ainsi quen que la ville était déjà surp durant en ai ie er ét B g , . t) lo m ko le à se Sou if. brables Jérusa utes ient toujours de la vie d’un jut décorée et inondée d’innom t vers les invités trouva nctuaire était le centre de to en sa ai ai Jérusalem ét de tout Israël. Tous afflu gnaient toute la fête. Le es et pèlerins venus rs le Sanctuaire et s’impré communautair s festivités. s le ce ifi cr sa s le ve hen offrait le peuple. Jérusalem et es lieux. s dans Le Coiduels, sous le regard de tout debout sur les n d o ir té s te u n o ai S N « la 2 de t le Psaume 12 ans tes indiv ant ce temps, les lévites, reux instruments, Tous chantaienDieu, nos pieds s’arrêtent d Pend e nomb accompagnés dment bien les Psaumes, qui , es ch la maison de salem ! » ar m leuse urs. ommes portails, ô Jéru rusalem étaient remplies d’h nt vers chantaient merveilesprits et réjouissaient les cœfiezie s Jé ri ta e le lo Les routes d ’enfants, qui, à pied, mon transportaient Louez le Nom de l’Eternel, g dans la d et es m m fe us tenez ez D.ieu ! e d onnait « Lourviteurs de D.ieu, vous qui vo e la Demeure de d et . t le p en m m Te se d u le , dans la cour Son luait chaleure semble, Le se Chacun se saville de provenance. Tous en la ville Maison de l’EternelDieu car Il est Bon, chantez n ez fi sa u le nom de iné par la joie de voir en réable notre D.ieu, Lo able ! » (Psaume 135). le visage illum nt : « Voici qu’il est bon et agla rosée Nom car Il est agré sainte, chantaiesident ensemble… comme car c’est que les frères ré cend sur les monts de Sion, du Hermon des

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TEMPLE

ou d’eau, traduit tte e ag is u p u d onie à ce C’était la cérém hoéva. Tous les participants e l’eau, u ac q H s h Simha Bet isaient, en même temp cérémonie, pu ion sainte pour l’année. toute l’inspirat

, tout tense à Soukoth unes in t en em èr li cu ti s je La joie était parssemblait dans le Temple. Le ladaient ra ca es se , le hanim le peup jarres és, les Pirhé Co Cohanim appelhelles, avec à leur dos, desgéants, de longues éc e, afin de remplir les godets ndissait remplies d’huil es torches. La lumière resple lle qui et allumaient dsalem au point d’éclairer ce dans tout Jéru n domicile. milliers triait du riz à so tes jouaient de la musique de igeants Aussitôt, les Lévie harpes si bien que les dirjonglait de flûtes et d e Rabbi Chimon ben Gamliel jamais. d’Israël tels qu de feu qui ne se touchaient ngleurs, avec 8 torches ait avec enthousiasme jo La foule acclamla nuit. source danseurs toute tout le monde se rendait à la argent. Au petit matin son de deux trompettes en tour au de Schiloah, au t une bouteille en or. De re e coupe On y remplissaiait au pied de l’autel en or, un de vin. Temple on verse source et une autre pleine pleine d’eau d

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t au Gadol se rendai ule en h Co le e u q it alors rait la fo Beth annonçaet un frémissement parcoun. au r u o ip K m re la processio le de décrire Yo onie temple Il est très diffici iconque assistait à la cérémhaut qui se préparait à suiv roi suivi de 36000 Leviim , Hamikdach, qu pouvait parvenir à un très ble, En tête du cortège, lee 24000 Cohanim vêtus de de Yom Kipour, té. La veille du jour redoutadues eux-mêmes suivis d rminait par les 70 membres degré de sainte personnes attentives et ten hen blanc. Le cortège se te du Sanhédrin et en it le des milliers de nt autour de la maison du Co n, se trouva suivi fi ie la b se rassem Cohen Gadolles plus la maison Gadol. Dans is les 70 des Cohanim étaient réun Sanhédrin importants. vé au membres du Nassi (le Une fois arri Cohen ainsi que le roi et de Temple, le it dans prince), le anim. Gadol se retira tendait nombreux Coh assemblée sa loge et at Toute Cette le grand jour.diait la ppelait au imposante ral l’examen la nuit il étu hanim Cohen Gado nce qu’il Thora. Des Coher de de conscie ant de se r l‘empêc tte étude pou lem bruissait de ce t n ie ea devait faire avant le Roi g ta que par tout Jérusa présenter dev sur Son Trône de Justice et Tout s’endormir. D’ailleurs tte nuit là. des rois installé tention lui coûterait la vie. t le prières et de Thora ceu Temple était déjà plein de la moindre inats yeux sur lui en attendanndait A l’aube, le parvis d aré de ses vêtements tissés Israël avait lefautes. Le Grand Prêtre répo rêt à monde .Le Cohen p ces de Yom Kipour et faisait pardon de ses gée d’émotion qu’il était p . On d’or, offrait les sacrifi d’une voix charla loge qui lui était réservée se rendre dans


Béni soit, e contre terre et disait « gne ». Un fac ait rn te os pr q cin is fois. Il changeait m Glorieux de Son Rè brûler les encens par tro fois d’or et une fois de à tout jamais le No ait alors : bien que très serrés, fois de vêtements. Une dans le bain rituel et miracle se produis suffisamment de place pour blanc en s’immergeant les pieds entre chaque tous disposaient de se purifiait les mains et pardon trois fois. Une se prosterner. vêtement. Il demandait une autre fois pour les était saint la journée, chaque juif and Prêtre de e rm te Au fois pour lui et sa famille l. Ayant vu le gr fois pour tout Israë et pur comme un ange. s Saints, le peuple laissait Cohanim et une dernière paix du Saint de était lorsque sortir ensa joie : Ils savaient que tout péché leur ice rv se ce de nt ina lm éclater était Le point cu ant au grand Prêtre, il le Saint des Saints. Il y le Cohen rentrait dans es. Une fois le matin et était pardonné. Qu deur particulière comme on pénétrait à deux repris idi. Le peuple était très entouré d’une splen« Comme l’étoile se levant au une fois en fin d’après mn Gadol restait dans le le dit à Yom Kipour : uple l’entourait avec ferveur et inquiet quand le Coher si il n’était pas digne, il firmament ». Le pechez lui avec chants et danses, le raccompagnait Kodech Hakodachim ca de ce lieu redoutable. des torches. t an viv s pa éclairant le chemin avec it ne ressortait ita lim se il le, up pe le er Aussi, pour éviter d’alarm prière : Pour les pluies r maison, te ur co s retournaient vers leuuronnes de e ille un r fam s Le à prononce ur po , nne subsistance nt décorées de co de l’année, pour une bose de fausse couche, et les fenêtres étaie pis et de belles nappes. Avec fleurs, de beaux ta qu’aucune femme ne fas ume d’Israël. les avait pardonné, ils ya ro du ie om la certitude que D.ieu la joie. pour l’auton prenaient leur repas dans m No Le it ça on on pr l, do A dix reprises le Cohen Ga ntendant le peuple se e l’ en r; tie en de Dieu en

ADENCE

DEC GRANDEUR ET

Israël, certains en a éd cc e su ir c ru ieu pour const en Une série de rois seutres idolâtres. Dieu fit don D ar p é n ig és d le fut d’a er t lieu Le roi Salomon r terre. Cette construction eu . Le roi fidèles à Dieu et e Jérémie afin de réprimandquoi, èt s m su h n p le re sa ro sa , r le p à Jéru rs Dieu Sa demeu e sans envoye ger à revenir ve mont Moriah , ais le 960 av., sur le it à faire un palais splendidrres ou peuple et l’encoura é aux mains des ennemis. M mie Salomon réussoutil en fer pour tailler les pie aucun le Temple serait livr aux avertissements de Jéré utiliser aucun ouvrier ne tomba malade etne s’est peuple resta sourdagir aux yeux de Dieu. le bois. Aucun rvant à cette construction 7 ans. et continua à mal né nosor est désig le o instrument se nstruction du Temple, dura tion en d o ch u ab N , rd ire perdu. La co e Tichri qu’eut lieu l’inaugura peuple Dix huit ans plus tanter vers Jérusalem et détru lui-ci d o le ce is m , it o r th u én m o b ve roi ieu p 10 Te C’est au peuple par D e commença le vrée ut le peuple. Le présence de to e émotion. En ce temps là, le ements sanctuaire. Le sièg i. Jérusalem assiégée, était li ent, dans une granduleusement les command sible et dura 3 ans et demla soif. Les Habitants réalisèrs de gardait scrup Israël jouissait d’une vie pai de tout à la famine et à e, que les terribles prophétie tres m Prê de Dieu ainsi tenait fermement les rênes la mort dans l’âençaient à se réaliser : « Mes langue i ro la m Le m e. serein Jérémie co s meurent dans la ville… n palais. à so cien son royaume. du et mes an son altérée de soif, s’attache et personne és rn u o ét d t is n pai étan ourr demandent du nts d’Israël, s’ oles, la du n Mais les enfa Thora, ils servaient les idDavid et Les petits enfants». chemin de la nc, arrachée à la maison de on. Le ne leur en donne ville blait à une royauté fut do dant Roboam, fils de Salomions des em ss re se eu nci de son descen ait à pratiquer les abominat Jérusalem sile u n ti n co le peup autres nations.


fantôme. Personne n’avait la force d’enterrer les cadavres qui jonchaient les rues. Une résistance juive s’organisa malgré la famine; des héros remarquables menèrent des combats contre l’ennemi, mais la soif et la famine eurent raison des habitants de Jérusalem. C’est ainsi que l’armée de Nabuchodonosor, menée par son chefégorgeur, Névouzaradan, pénétrèrent dans Jérusalem le 9 Tamouz. Pendant quatre semaines ; les Babyloniens se déchainèrent dans les rues de Jérusalem comme des bêtes sauvages assoiffées de sang. Ils massacrent les habitants par milliers. Le septième jour du mois d’Av, Névouzaradan et ses soldats réussirent à pénétrer dans le sanctuaire. Le 9 Av, ils décidèrent de l’incendier. Avant qu’ils n’aient pu bouger, quatre anges descendirent du ciel, munis de torches et mirent le feu aux quatre coins de Temple, qui s’enflamma aussitôt. Les Babyloniens en firent de même. Une voix du ciel s’adressa à Névouzaradan : « De quoi t’enorgueillis-tu ? Tu as tué un peuple déjà mort, tu as incendié un Temple en feu ». Lorsque le Temple prit feu, il s’arracha au sol pour monter au ciel. Mais Dieu l’arrêta et dit : « Redescends à ta place ô Ma maison, et accepte le décret signé. Mais un jour, Je te construirai par le feu, pour l’éternité ». Le temple redescendit et se livra aux flammes jusqu’à sa destruction. Devant ce spectacle terrifiant, les habitants

poussaient des cris de douleur, cherchaient à éteindre l’incendie, mais impuissants, ils hurlaient en pleurant de désespoir. Quant aux Cohanim, ils se jetèrent dans les flammes. Beaucoup de jeunes filles de Jérusalem en firent de même. Jérémie qui revenait d’Anatot, où il s’était rendu sous l’ordre de Dieu, déchira ses vêtements, tomba à terre et pleura. Le cœur déchiré, il s’approcha de ses frères et cria « HELAS ! Comme l’Eternel, dans Sa colère, assombrit la fille de Sion, voilà pourquoi je pleure, mes yeux ruissellent de larmes, car autour de moi, il n’est personne pour me consoler, mes fils sont dans la désolation et l’ennemi l’a emporté » ( Eikha 1,16). Ainsi eut lieu, la destruction du 1er Temple, le 9 Av -586. La plus grande partie des rescapés est exilée pour la plupart, en Babylonie. Nos ennemis exigeaient de la joie : « Prenez vos harpes et chantez-nous des chants de Sion ! ». « Comment chanterionsnous les chants de Sion sur une terre étrangère ? ». Les exilés qui avaient suspendu leur harpe aux saules des fleuves de Babylone, mordirent leur pouce jusqu’à les briser. « Si je t’oublie, Jérusalem, que ma droite se paralyse, que ma langue se colle à mon palais, si je ne me souviens pas de toi et si je ne place pas, ô Jérusalem, au sommet de mes joies. » (Psaume 137). Inspiré du livre “Yéroushalaim Iré’ha”


POURQUOI

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LE 1ER TEMFUPT DLEETRUIT

u n’a pas ême un oisea période. m e u q t n te u ges ajo nt cette iter un tel sa rvolé le ciel d’Israël dura ple fut reconstruit ér m r u o p s te u su m leurs fa 0 ans, le te Quelles ont été terme de ces 7 détruit par les Romains ens u A fils Titu e. Il sera châtiment ? : par Hérod effet, Vespasien enverra son salem et se n o p ré la e n n ru En qui nous en do E – l’an 70. murailles de Jé C’est le Talmudsont à l’origine : LE MEURTRt 70 pour bombarder les Trois pêchers et LA DEBAUCHE. Pendan Nos incendier le Temple. L’IDOLATERIE furent exilés de leur terre. ans, les juifs

POURQUOI

?

E L P M E T D N O C E LE S FUT DETRUIT

is-tu ici criant : « que fa nvives en it d i lu et i rtains co igea vers lu s-entend dir mon ennemi ? Va-t’en ! ». Ce, mal à l’aise, u so ci Ce E. IT AINE GRATU e les toi, ce, d’autres A cause de la Hgratuite est aussi grave quudiait regardent en silen s vers leur assiette. que la haine pitaux. Bien qu’Israël ét in, la gardent les yeux rivé ne me fais pas honte, je te trois pêchés ca plissait les Mitsvoth avec so ction -Puisque je suis là, on repas. Thora et accom en eux et provoqua la destru paix. réglerai le prix de m rancœur pesaitmbole de l’amour et de la ne de - Non ! Va-t’en ! itié des frais de ce banquet, du Temple, sy droits, le Talmud témoig cette -Je te réglerai la mo ilie pas publiquement. , Dans divers en ui régnait à Jérusalem à mais ne m’hum des frais de cette réception q té li e. d ta n ce to o n la m ia aie t le l’amb rtir devant tou pour -Je te p plutôt : époque, voyez ait pour ami, Kamtza et a un si tu ne me fais pas so saisit son ennemi par le col Un homme avKamtza. Un jour organis viter Mais l’autre refusa, il étaient ennemi, Bar voya son serviteur pour ininvita et le chassa. ue les Rabbanim l’affront q is u P en r : eu il sa it , en rv et p u se tre ier banq i. Par erreur, le à ce Ce dern et n’ont pas protesté conprouvent. Je p ts Kamtza, son ams plus érudits étaient conviés n l’a se s ré ’il p r conclus qu Bar Kamtza. Le et. n m’a fait, j’en pa, me venger et les dénonce o ’ u q e n u u s fastueux banq la fête se déroulait dan l’hôte vais donc aller de ce ent Romain. Pendant que nviviale, le regard de n de auprès du gouvernem -il à l’empereur. it d i, to e tr n co t ai ambiance co and il vit Bar Kamtza en tr il se -Les juifs se rebellen s’assombrit qu les invités. D’un pas décidé, festoyer parmi


- Comment le sais-tu ? -Envoie donc un sacrifice et vois s’ils l’offriront ou non. L’empereur envoya un veau à Jérusalem, par l’intermédiaire de Bar Kamtza. Ce dernier ,en chemin, infligea une blessure à la lèvre supérieure de l’animal, ce qui le rendit impropre au sacrifice.

tu as besoin, dit l’ouvrier à son maître. Ce qu’il fit. L’autre la gardait depuis trois jours, lorsque le maître, sans attendre plus longtemps son retour, alla le voir pour lui demander où était sa femme.

-Elle est repartie sur- le- champ, mais j’ai entendu Vespasien fut informé que son sacrifice n’avait pas dire que des voyous l’avaient attaquée sur le chemin été accompli et assiégea Jérusalem… du retour. (Guittin 56a) -Que vais-je faire à présent ? -A mon avis tu devrais divorcer. C’est ainsi que la haine gratuite fut à l’origine de -Sa dot est trop importante pour que je puisse la Tichea Béav. Les sages ajoutent que la haine de cet rembourser ! s’exclama le charpentier. hôte, n’est pas la seule raison à être à l’origine de ce -Je te prêterai l’argent pour le faire. Le charpentier drame, il y a aussi l’indifférence des convives qui ont décida de divorcer et l’ouvrier épousa « légalement » choisi le silence et l’orgueil de l’ami Kamtza qui ne la femme. voyant pas l’invitation arriver, ne s’est pas manifesté pour autant. Un homme au bon cœur cherche à Lorsque le moment de rembourser sa dette arriva, le partager la joie de son ami, quoiqu’il arrive. charpentier n’avait pas d’argent. Son ancien ouvrier lui dit : A cela, le Talmud ajoute : « L’ongle d’un contemporain du 1er Temple, valait mieux que les viscères d’un -Viens travailler chez moi afin de rembourser ta contemporain du second Temple », ce qui signifie dette. qu’à l’époque du 1er Temple, les fautes étaient visibles comme l’ongle, mais à celle du 2ème Temple, Et pendant que les époux étaient assis, mangeant les fautes étaient cachées dans le cœur de l’homme et buvant l’aise, le charpentier, debout leur servait (comme les viscères). à boire…et ses larmes coulaient dans leurs verres. C’est à ce moment que le verdict divin, de la Un autre témoignage difficile à lire tant il fait mal. destruction de Jérusalem, fut prononcé. (Guittin 59a) Cette histoire laisse sans voix, tant elle est dure. Un homme qui travaillait chez un charpentier jeta Comment pouvait-on piéger l’autre dans sa détresse les yeux sur la femme de son maître. Un jour le et rester insensible à son chagrin ? Le décret divin charpentier eut besoin d’un prêt. n’est pas seulement une punition, il est aussi une -Envoie-moi ta femme, je lui remettrai l’argent dont leçon.

Pour l’élevation de l’âme de de nos chers grands parents Eliane Sarah Bat Esther et Victor Haim Ben Nissim ALTABE Avec tout l’amour de vos petites filles : Avigail, Hanna, Sarah, Sheina Mikhal et Hava


OÙ EST

LA LUMIÈRE

?

DANS CE TUNNEL OBSCUR

Le peuple juif n’a pas le droit d’être amnésique ! Il est vrai que le soleil apporte avec lui le souvenir d’un passé triste, mais il ne nous est pas permis de rester assis en pleurant et en se lamentant. Le temps de la destruction est le prélude à la reconstruction. Rabbi Akiva, grand maître du Talmud, riait devant le spectacle désolant du Temple détruit. Face à l’étonnement de ses amis, il s’expliqua en disant : Si la prophétie de la destruction s’est réalisée, il est certain que celle de la reconstruction s’accomplira. » Le Zohar, le célèbre ouvrage de Kabala, explique que cette période de deuil qui débute le 17 Tamouz, deviendra un grand jour de fête. En effet, dans les Lamentation de Jérémie qui sont lues le jour du 9 Av, ce jour est appelé « MOED- FETE » ( Eikha 1,15). Et nos sages de commenter : « Puisque Tichéa Béav est désigné comme étant un rendez vous de fête, on ne récitera pas les Tahanounim à l’office de Minh’a, la veille Du 9 Av ».

Ainsi, le jour même du 9 Av, nous nous préparons à la rédemption. Le peuple juif a la capacité de renaître de ses cendres. Sa propre histoire le prouve. Toutes les grandes puissances qui ont cherché à détruire Israël, ont disparu. Le 9 Av est le jour où nous devons reconstruire à partir des moyens qui ont été utilisés pour détruire : Les pleurs gratuits et la haine gratuite. Implorons Dieu de nous envoyer Machiah et en attendant, répandons de l’amour sincère et gratuit, envers autrui, même si objectivement, il n’y a pas de raison de l’aimer. C’est l’enseignement que le Rabbi a diffusé à travers le monde, depuis plus de 40 ans : Offrir un sourire, une main tendue ou l’occasion de faire une belle action à chaque juif. Ce sont ces petits gestes d’amour gratuit qui ajoutent chaque jour, une pierre à la reconstruction du troisième Beth Hamikdach, de nos jours. Amen Pour l’élevation de l’âme de Rahel Brami Bat Chalom et Simha Pour l’élevation de l’âme de Sarah bat Méir Pour l’élévation de l’âme de mon cher papa que j’aime tant Moché Ben Rzalia, qu’il repose au Gan Eden. Pour l’élévation de l’âme de Yéochoua Ben Yéhouda Bensaid. Pour l’élévation de l’âme de Moché Franck Ben Eliahou Hattab. Pour l’élévation de l’âme de Dvora Giséle Marciano Bat Hanna. Pour l’élévation de l’âme de Meir Ben Aba Assayag Pour la bonne santé er la reussite de David Saadia , Rephael Yossef et Ariel Eythan bne Chouchana Pour l’élévation de l’âme de Hanna Bat Meima et Yossef Ben Yaakov Pour l’ accouchement facile et rapide de Yardena Bat Emouna Pour le bon mazal de Aurélia Myriam Aziza Bat Odile Esther.


LE BORGNE ET SA

BENEDICTION

Le borgne, s’appelle Bilaam ben Béor. Grand prophète et sorcier des nations qui avait le niveau de prophétie que Moise. Il connaissait les instants exacts où régnait la sévérité dans le monde. Celui –ci est convoqué par Balak fils de Tsipor roi de Moav, pour maudire le peuple d’Israël. En grand ennemi du peuple juif, Bilaam accepte avec joie, tout en ayant la conscience que le succès de sa mission dépendra de D.ieu. Le voila parti avec son ânesse. En chemin, D.ieu lui envoie des obstacles afin de le dissuader de mener à bien son funeste dessein. Bilaam ignore et s’entête à vouloir aller jusqu’au bout. La malédiction qu’il s’apprête à proférer ne s’arrête pas à de simples mots, son plan visait des objectifs précis liés à l’essence même du peuple juif. Arrivé sur place, le spectacle qui s’offre à ses yeux est surprenant. En plein désert, le camp d’Israël est organisé d’une manière exemplaire. Propre et structuré, chacun vivait dans un souci d’harmonie

et de respect de l’autre, disposant ainsi, les tentes de manière à ne pas voir l’entrée de son voisin. Ainsi l’intimité et la pudeur de chaque famille était préservée. Face à cette discipline minutieusement agencée, la malédiction se transforme en bénédiction. En effet, Bilaam bénit le peuple en disant : « ! ‫מה טובו אוהלך יעקב משכנותיך ישראל‬ » « Quelles sont belles tes tentes Yaackov, tes sanctuaires Israël ». Nos sages ont largement commenté ce verset, en lui accordant même, une place dans la prière quotidienne. Qu’avaient-elles de si extraordinaires les tentes d’Israël pour faire échouer le plan de Bilam ? Rachi, rapporte que « personne ne pouvait regarder à l’intérieur de la tente de son voisin ». Autrement dit, la vie privée demeurait un souci permanent dans les familles juives de l’époque.

FACEBOOK OU LE

BILAAM MODERNE

Les tentes de nos ancêtres ne sont plus d’actualité, cependant, force est de constater que les valeurs qu’ils défendaient font aussi parties du passé. Si le souci majeur du peuple juif de l’époque, était de vivre à l’abri des regards indiscrets, aujourd’hui nous assistons à une véritable explosion de toutes ces valeurs. Je veux parler de ces réseaux sociaux qui deviennent la vitrine du grand déballage de toute forme d’impudeur. Certaines personnes ont fait sauter les barrières de « sécurité », que la Thora impose afin de préserver la sainteté si précieuse aux familles d’Israël. Il est malheureusement désolant de voir que certaines femmes exhibent leur vie privée, leur corps ou même de l’intimité de leur couple via ces réseaux ! L’interactivité de Facebook est utilisée pour mettre en scène ce que la femme a de plus précieux et ainsi tisser un réseau « d’admirateurs », c’est-àdire la volonté de se faire admirer et « aimer » des autres. Sur la toile, tout se dit, on étale sa vie à volonté. Cet

outil est devenu une nouvelle manière de se « sociabiliser » dangereusement. Une prise de contact, une discussion, un rdv ou même une soirée avec un « étranger », peuvent être organisées en un clic. Facebook a réussi là où Bilaam a échoué. Beaucoup trop de femmes se laissent entrainer sur ce terrain parsemé de pièges qui vise à détruire la pureté de la famille juive. Il va sans dire, que ce type de comportement, a des conséquences dramatiques insoupçonnées. En effet, une femme qui permet un droit de regard sur son corps ou sur sa vie privée, éveille certainement, chez celui qui la contemple, le désir, la jalousie, la comparaison, la convoitise et la


tentation de passer à l’acte. C’est ainsi que des familles sont déchirées et détruites. L’intimité d’une femme n’est pas taboue ou honteuse pour en faire un secret, bien au contraire, c’est une qualité qui exprime la nature profonde de la féminité. Elle est le point de rencontre entre le physique et le sacré. Elle ne touche pas seulement l’habillement mais également la parole et le comportement général. Les lois de pudeur concernent aussi bien les femmes que les hommes, mais dans les consciences, elle s’applique particulièrement aux femmes qui sont l’expression de la beauté intérieure et de la force spirituelle de la féminité. Il est un principe dans la Thora : Ce qui est saint est protégé ou caché. Le Saint des Saints est l’endroit le plus intérieur du Temple et le plus Saint, seul le Grand Prêtre y pénétrait le jour du grand pardon, jour le plus saint de l’année. L’intimité d’une femme est à l’image de cette sainteté intérieure et réservée seulement à son époux. Bon nombre de grands rabanim se sont exprimés avec force au sujet de ces relations dangereuses qui naissent via ces réseaux. Il est grand temps pour nous toutes de reconsidérer les vraies valeurs d’une femme juive, exemple du peuple d’Israël, en lui redonnant la place qui lui revient, celle de la dignité et de la réserve. La beauté, l’honneur et le respect d’une femme se trouvent précisément dans ce qu’elle a de privé. Plus une pierre est précieuse plus elle est conservée à l’abri des regards étrangers. Refusons avec force cette décadence virtuelle de s’introduire dans notre vie. Elle est de mauvais augure ! Le joyau du peuple juif est la femme (voir Nous les femmes no 1). L’écrin de cette pierre est son intérieur qu’elle se doit de protéger et de fortifier afin d’y faire descendre la bénédiction Céleste. C’est bien cette intimité privée qui a suscité l’admiration et la bénédiction si élogieuse de Bilaam ben Béor : « QUELLES SONT BELLES TES TENTES YAACOV ! ». Dieu fasse que toutes nos tentes soient dignes d’éloges, ainsi se réalisera la promesse tant attendue : C’est par le mérite des femmes d’Israël, que tout le peuple sortira de cet exil et ira à la rencontre de Machiah. Amen.

POÊME DEDIÉ À MA MÈRE Je me souviendrai toujours de Tata Yvette De sa noblesse de coeur De sa dignité De son chaleureux sourire Je me rappellerai aussi Qu’elle pouvait passer des heures A nous raconter des histoires d’antan Sur elle et Bobe* et sa famille. Je n’oublierai jamais Son anniversaire de 90 ans Quand elle nous a tous invités Dans sa maison de Créteil. Elle prenait soin de chacun de nous. Elle a meme insisté pour que chacun Ait une dose de parfum Qu’elle avait reçu en cadeau. Quand elle nous appelait Pour avoir des nouvelles On ne pouvait rien lui cacher Car elle devinait toujours ce qu’on ne voulait pas dire. Elle nous manque plus que jamais C’est une vraie matriarche qui s’en est allée Heureux ceux qui l’ont connue et aimée Ils s’inspireront de ses qualités. Rimes libres de Hani Danow

*(ma grand-mere que D... la garde en bonne santé)


Les aventures de David et Sarah (Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés ne serait que pure coïncidence) ACTE II – SCÈNE 4

Ce matin-là, Sarah se réveilla en sursaut, elle conflits au maximum ce qui fait que souvent venait de faire un rêve pour le moins troublant ! son avis n’était pas pris en compte. Dans son rêve les visages de son père et de son mari se superposaient constamment, au point qu’elle n’arrivait plus à les différencier. Au réveil, elle réalisa vraiment qu’ils se ressemblaient sur plusieurs aspects mais ce qui la troubla surtout c’était que certains traits de caractère qu’elle n’aimait pas particulièrement chez son père elle les retrouvaient chez son mari. Elle se rappela que quand elle était petite son père ne prenait jamais sa défense par rapport à ses frères. Elle trouvait tout cela injuste, elle s’en plaignait mais son père ne réagissait pas. Le pire était qu’il lui demandait sans cesse d’être un modèle, d’être « la fille sage » qui comprend et qui renonce au profit de ses frères. Sarah est la 2ème d’une fratrie de 4 enfants dont 3 garçons. Même son frère aîné était toujours plus favorisé qu’elle, et il fallait que ce soit Sarah qui « fasse la maman ». Ça lui plaisait bien de jouer ce rôle mais des fois c’était trop lourd à porter. Sarah savait que ses parents attendaient beaucoup d’elle. Il lui arrivait, souvent, de les entendre dire qu’avec elle tout était plus facile qu’avec les garçons, qu’elle était plus docile, plus obéissante. Pour en revenir à son père, elle savait qu’il l’aimait mais il ne le montrait pas ou très rarement. Par contre ils passaient des heures à discuter sur des tas de sujets. Elle garde des souvenirs très sympathiques où ensemble ils parlaient pendant des heures et refaisaient le monde. Son père était d’un tempérament plutôt calme mais pas très affirmé. Il évitait les

David (son mari), n’aime pas les disputes, ce qui a le don d’énerver Sarah. Elle préfère une bonne dispute où on se dit tout et après on se réconcilie. Un autre point commun avec son père, c’est qu’il ne prend pas position clairement, il dit toujours à Sarah : « je ne sais pas - fais comme tu veux - décide toi ! » Une petite voix se fit entendre… elle venait du devant de la scène vers le bas : c’était le souffleur. Elle disait : « en fait, toi on t’a trop donné de responsabilités quand tu étais petite et ça t’a pesé, tu aurais voulu vivre ton enfance de manière plus insouciante ?! Et puis tu recherchais un homme sur qui t’appuyer, qui dise ce qui est juste et qui fasse la loi, quoi !... » « Mmm… effectivement David n’est pas comme ça, je voudrais qu’il comprenne, que je puisse me reposer sur lui et qu’il change» pensa Sarah. Et le souffleur de reprendre : « sauf que l’on cherche toujours quelqu’un qui, non seulement, nous rappelle nos parents mais qui en plus nous remet dans des situations où nous allons nous retrouver confronter aux mêmes difficultés ou problématiques. On croit qu’après la ‘houpa c’est les vacances ! Ca y est j’ai trouvé ma moitié, celui ou celle qui me complète, qui me donne ce que je n’ai pas reçu petit(e). Non, D. attend de nous que nous fassions preuve d’intelligence et d’honnêteté, que nous réfléchissions consciencieusement : qu’est-ce qui m’a attiré chez cette personne ? Quelles sont ses qualités et ses défauts ? Quels défauts je ne supporte pas chez mon conjoint ? Estce-que ces défauts apparaissaient aussi dans


ma famille d’origine et de quelle manière ? Qu’est-ce qu’ils révèlent chez moi comme traits de caractère en réponse ? Quels en sont les bénéfices secondaires pour moi ?... » David se réveilla et lui demanda à quoi elle pensait de bon matin. « Je me suis rendue compte que tu ressemblais de plus en plus à mon père ». « Et bien, figures toi que je pense aussi qu’il y a beaucoup de similitudes entre ma mère et toi, ce qui par certains côtés, n’est pas pour me déplaire ! » Sarah se tut, ne voulant pas raconter à David que pour elle c’était tout le contraire, elle n’était pas contente de cette constatation. « Au fait, c’est bientôt mon anniversaire, tu as prévu quoi ? » David se leva du lit et ne répondit pas. « Comme mon père ! C’est incroyable » pensa Sarah. Le souffleur lui souffla qu’il ne fallait surtout pas qu’elle prenne ombrage de cette attitude, c’était sa façon à lui de fonctionner, il ne savait tout simplement pas manier le verbe comme elle, il avait besoin d’apprendre avec du temps et de la patience. Et puis peut-être qu’il était en train de concocter une petite surprise… Une fois dans la douche, David se dit : « oups, j’avais oublié que c’est bientôt son anniversaire, elle s’attend à un cadeau bien sûr mais aussi à une surprise, je n’ai aucune idée ou plutôt si mais il l’entend dire : « pas un restaurant bien sûr !, un truc original, romantique ». Sarah lui reprochait souvent son manque d’initiative. Elle, en revanche, avait toujours des idées sympa pour son anniversaire, elle concoctait ça des semaines à l’avance et pensait à tous les détails. Mais là, il était complètement à sec. Finalement, il opta pour un tour en bateau mouche suivi d’un bon restaurant où il prit soin de réserver à l’avance et de demander qu’on apporte un dessert avec un petit feu d’artifice dessus. Sarah fit bonne

figure, le remercia mais en son for intérieur elle se dit qu’il aurait pu se fouler un peu plus, surtout pour le cadeau (un livre). Pourquoi avait-elle souvent ce sentiment d’insatisfaction ?? Surtout quand ça venait de David. « La question est bien posée, dit le souffleur ? Cette difficulté appartient entièrement à Sarah. Plutôt que de se plaindre du manque d’attention ou d’amour de David, il est préférable de se poser la question à soi-même : comment mon passé a-t-il programmé mon être au présent ? Comment ma compréhension des premières interactions m’entrainent de telle manière que les choses se passent comme je les avais pressentis ? » Expliquons nous : Sarah a vécu dans une famille où on comptait beaucoup sur elle, elle était sur-responsabilisée. Son père était plutôt quelqu’un d’effacé, sa mère avait une forte personnalité, peut-être que pour elle on ne pouvait pas compter sur les hommes ! C’étaient aux épouses de diriger les affaires familiales. Toutes ces constations sont devenues pour Sarah, au fil du temps, une certitude : je dois m’occuper de tout, David ne prendra pas d’initiative, les hommes sont tous les mêmes !» Comment aider Sarah à sortir de tous ces schémas de pensée ? Peut-être pouvons-nous l’accompagner sur le chemin de la liberté, celui où ses besoins d’amour et de reconnaissance rejoignent celui de la confiance en soi et en l’autre. Une confiance qui nous montre le vrai visage de chacun de nous, avec l’aide de notre Créateur. Annie-Rose Cohen Conseillère conjugale et familiale Annierosecohen@hotmail.com


AGE

RUBRIQUE MAQUILL

. r le soleil ! s peu sur nos visages Laissons, laissons entresoleil dans nos cœurs, dans nos vies, mai ster jeune ! Oui, laissons entrer le aiblissent notre peau et l’empêchent de re Les rayons du soleil aff ne UV CONTIENNENT DES ent invisible à nos yeux et ne procure aucu IL LE SO DU S N YO lem LES RA ent ultraviolet est tota compte! Le méchant rayonnemNous y sommes exposés sans s’en rendre solaire adaptée. n r. sensation de chaleu nger, si nous n’utilisons pas la protectio Et cela constitue un da grave ! , mais ridée, peut être au be st e c’ e zé on br re yez loin ... Et Soyez vigilante et vo ! Mais avec modération z! te ofi pr , us vo zse Expo ANTI ÂGE. Utilisez une E SOLAIRE (SPF) + CRÈME PROTEC TRICe de jour avec minimum 15 SPF. Également votre crèm

ndez vous ! ILLAGE: POUR LE MAQU ille; Chaleur & humidité sont au re re libre L’été notre peau brus poudrez le visage avec une poudla zone T N’hésitez pas à vo teint mate en insistant bien sur pour garder votreton ). (front - nez - men belles. temps de vous faire le r oi av d’ z te ofi Pr Bon repos ! Perla Bensaid sionnelle maquilleuse profes 0781786286 Pour

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numéro: 07 81 78 62 86

Perla B.


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