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Liturgique
Missive
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A vous Logeant Tervuren Qui marchez sur tapis blanc Vidé de son sang rouge Je vous nomme « bois creux » Équarris jadis Écorchés jadis Ébauchés jadis Par l’herminette du maître inconnu
Extorqués de viscères de vos mères Calfeutrés aux verres translucides Exposés aux curieux yeux J’ai une phobie face à vos jérémiades abyssales
Oui Des rivières abyssales, je vous reluque Écorchés Échoues sur grève
Vous Écorces mortes gisant Agonisant sur limon Sculptures des noces patinées par larmes Aux yeux pleins de sang D’éclairs Des foudres Des lézardes Des rances Encornés Flottant sur larve Rendus sphinx de limbe S’échouant au feu
Des rivières abyssales cristallisées Je vous vois Avec vos joues pleines de graffitis De scarifications blasphématoires De zébrures sacrilèges Des canaux de ruissellement de sang
Monticule
Les cris fusaient des rives voisines C’était la saison des jérémiades Quand lune n’était plus pleine Quand quiétude était en errance Quand radeaux battaient pavions sur larmes Quand silhouettes s’exfoliaient
C’est ici Sur cet art des geysers Que tournent dos aux pleures Saison des plumes aux yeux vivants Venez boire sermons de tripes Ceux des langues rebelles
Que des viscères Fusent en essaim Cris vaillants Ondes Lumières
Qu’enfin surgissent images tel écume Des sons Ceux des larynx des félins en ruts Des tam-tams En peau d’écorce de baobab Battus aux rythmes hystériques Pour reins non pervers
Que des tripes Ne fusent plus anges bannis Linceuls volant Puant du sang Abandonnant dépouilles Laissant leurs ailes se perdre dans les airs cherchant à surplomber la cime de l’existence "blasphème!"
Eclats
Rideau devant moi noir rideau en métal luisant émettant rayons obscures sauvages cris des tripes foudroient averses des cendres de l’obscurité calcinée et miasmes noirs colorant silhouettes celles des flots de lacs séculaires et Jasmin sourit ses fanons giclent aumônes aux pommes battant pavillon arraisonnées par balafres et fanons transvasent éclats vermeils
L’illustre
j’accompagne mes fleurs avec tes cendres gerbes sur rivière serpentée coulant perpendiculairement cap sur la voûte céleste pérégrination sur tapis blanc sorti du crématorium tellurique logé dans l’urne sacrée sur monticule sacré c’était ton dernier sermon poète enragé tu crias quand sens perdait sens car décapité quand pleuvaient douilles quand cris ancestraux bourdonnaient quand des horizons fusaient torpilles quand cases se transformaient en gaz quand tempes suaient car braqués quand nones en orgasme forcé pour tous, tu rompais ton petit four et tu le partageais
Aux chevaux de corbillards
Les lames de sabres sculptées avec des fémurs en forme de femme ont saigné Les fléchettes taillées avec des veines ont paralysé J’étais là, quand saignant le ciel, tête courbée, il sanglotait Quand criait la mer en vociférant bouche ouverte Quand gisait la terre rampant sur son propre sang rouge coulant Cette larme que vous voyez sur mon visage est blanche La seule feuille non recroquevillée, épargnée de cet arbre foudroyé Je grave sur elle C’est mon lyre monocorde Je gratte sur elle Pour égrainer jérémiades Suinter marmites de Hadès Pulvériser diatribes Effriter peines Amincir grisailles A tous chevaux de corbillards Aux scélérats, anciens anges aux ailes brulés Les mélodies moulées dans les lignes de mains de ce Robinson irradieront Aux tempes scarifiées par le fer oxydé, elles couleront Elle vient sur son cheval de croisade, à la posture noble Poitrine droite, regard parallèle aux grains de sable Yeux pleins de sang, cherchant le sens de la vie Il n’y a plus d’ange, le ciel est troué Plus de feuilles, les arbres sont exfoliés Plus de pieds mouillés, les herbes sont privées de rosée Toutes les rivières sont debout, serpentant, pivotant le rien Elle vient avec une épée giclée de sa langue translucide Pour dévorer.
Abcès
Petits zèbres dans boulevard d’herbes vertes Vide de sang, plein d’encens Galopant zèbres en cristal Crinière dans vent Pâturages dans ventres Cristal, métal souriant sous onglons Sous toisons, sol paré du colombo-Tantalite
Soudain Hadès ! Aux mains noires géantes Pieuvres Aux yeux rougeâtres Pieuvres amont de larmes Inclinent ciel Cous lacérés par épineux serpents Zèbres cornent Gorges suintent Nœuds séculaires lâchent Cordes de fratries séculaires cèdent Volcan en rut Larves en action Arbres s’exfolient Craintes oblitèrent veines Tam-tam en peau de chien croassent Vent s’éventre Coraux de larmes prolifèrent Cordons ombilicaux étranglent Fœtus se pendent avec
Soudain Hadès ! Soleil yeux bandés par larmes qui ne coulent pas A l’horizon se profilent sa silhouette
Le cimetière des chiens
Un ensemble de crânes fissurés par les mouvements de la terre, les crânes des chiens boiteux et ceux aux peaux tannées y sont plantés Les fleurs aux épines acérées telles des canines se font limer par les rayons solaires caniculaires, elles se refroidissent par la brise issue des bouches discrètes Elles finissent par mordre le temps Celui-ci ne sait plus courir vite de peur d’être dévoré par cette forêt d’épines enragées Tropicale forêt de clairières et des tourbières des ferments de sa malédiction.
Printemps
Les corneilles Elles n’ont plus peur Des dieux mortels Elles s’approchent Ploient leurs ailes Atterrissent Sur leurs poitrines Becquettent Picorent Émiettent Cœurs Ceux des dieux mortels
Elles n’ont plus crainte S’agenouillent Prient Crient Charment Et transpercent tympans Ceux des yeux isolés Des contemplateurs Absorbés par les nuages de la haine Emprisonnés dans des spiraux D’enfer!
Elles viennent en essaim Ces ailes noires aux yeux de vengeance Essaim de plume aux airs Et lyres en transe Musique pour souffler sur miasme Ceux de maillons dépiécés Des larmes polluées Des roseaux maudits
Corneilles Les voilà Elles viennent, vaillants anges diurnes Aux mains pleines Des rivières poissonneuses Des rizières prolifiques Pour donner aux hommes De nouveau le feu Pour que vienne demain L’aurore
Aux chevaux de corbillards
Les larynx rouillés Caillots pullulent Ma gorge attend guillotine Corde lâchement nouée Attend mains musclées Et je reste J’attends verdict Fleur en bouton Violée Toute ma faïence spoliée Mes ivoires cassés Mes fanons cassés Mon portrait pastiché J’attends le verdict Celui de la toge noire
Lâchement nouée Autour de mon cou gracile Plein de balafres Des cicatrices nostalgiques Lâchement nouée autour de mon hanche Pour m’empêcher de voler
J’attends machette Pelle Pioche Pour me rendre en poudre Moi cafard! Je n’ai pas leur nez J’en ai de plat De pointu D’allongé Je n’ai pas leur peau J’en ai de blanche De noire De rouge De jaune Je n’ai pas leurs cheveux J’en ai de lisse J’en ai de crépu
Je n’ai rien de tout ça! Dénoué de tout ça! Et j’attends qu’on peigne sur la peau de mon cœur Mon identité Et j’attends la première esquisse J’attends que ça commence
Mercuriale
Aux airs Dans rien Aux arbres On grimpe On drape Silhouette Mon ombre Dénouée de peau Mon identité
On me crucifie Moi aux mains en pyramide Luxueux enchevêtrement des prières Lignes de main de pierres clouées Sur croix en acier Sainte se tordant des douleurs Angoisse polychrome Regardant ciel Tout ridé Coulant mes larmes teintées Au sol tout souriant Et tremble terre Et tonnent voix Hurlements forestiers Hennissements des écuries Des lumières fusent des lézardes Ceux des cœurs emprisonnés Ceux des monticules extirpés Et ravins parlent Et pluies pleurent Elles versent les larmes Et vents déchirent Voiles des temples crient Se trempent dans sangs Se transpercent d’hymnes Et bêtes rugissent Abords de lys se plaignent Disent mots Engendrent fumées Noircissent firmaments Provoquent ressacs Et fretins meurent Lyres chevauchent les vagues de larmes dans l’arène tellurique Je dois plonger dans lac Celui du creux de ma main droite Pour être face à eux Dans l’arène des gladiateurs
Luisent peurs Dans les armures règne crainte Celle de plantation de glaive Glaive en érection Plongeant son bout aux cœurs des innocents
Les ombres désertent les corps Les os noircissent Les feuilles ne tombent plus Et coule miel des viscères Coule rouge élixir Laissant fuser échos crispant Et paupières drapent rétines Et leurres encombrent tympans
On me crucifie Coups virils des pointes des pierres Dieux morts ressuscitent et châtient Les ombres désertent les corps Les feuilles ne tombent plus Elles se recroquevillent Elles vont au ciel Les âmes arrosent les herbes Les ordres meurent On me crucifie Cris de gradins inquiètent Puanteur de la mort Des cris des abîmes Offrent des épines acérées Pas des fleurs
Au gré des vents Mes veines se sont donné la mort Et herbes parlaient en vociférant En criant Vrombissant A mes veines le tour d’arroser les airs Avec l’élixir rouge Veines fléchettes Veines canoës Veines pirogues Veines plumes Veines ailes de l’albatros du sud Torpilleur des armes innocentes Guillotinant papillons Pêcheurs de poissons des eaux sacrées Traqueur d’anges damnés Anges solitaires avec lyres ensorceleurs Monocorde lyres de peines Déplaçant pleines lunes Privant herbes de rosées Mélodies nocturnes Chantées avec yeux fermés Quand ailes volent sans corps
Je plains la terre de ne me vomir Le sens coule dans mes rêves Quand le sort coule dans rien Indexons l’aurore lissant Pour nous arroser de ses rayons Eux me disent : « Tu ne sauras De quel mort tu es mort ». Artiste, tu sauras que folie est ton habit Chamarré, tu l’empileras Bigarré, tu te déshabilleras Pour habiller leurs yeux Ne sauras de quel mont t’es enfanté
Mais de quelle mélodie tu fuses De quelle mélancolie t’es cible Ne sauras de quel son tu fuses
Enfin je dis Glaive à l’air pour mouler Phénix Renaître Sphinx sous ce soleil nouveau Oniriques sont mes dires Telluriques sont mes dires sous ce Soleil nouveau Je mets Glaive à l’air pour déchirer le rien Redonner l’air aux tripes de mes Magmas sous ce Soleil nouveau A qui mes votives mains braquent leurs yeux ? A toi ? A lui ? A nous ? Eux ? Vous ? A nous Et à toi derrière moi qui grattes tes mains ensanglantées Mains où échos larmoyants débitent Véloces ces pleures giclé, gerbés, propulsés Mains de beuglements des gueules Des rugissements des gueules Des vrombissements des gueules Des hennissements des gueules Mains des actions scatologiques Ces trompettes aux tons, aux sons aigres qui font peur Moi, terre des paons, j’ouvre mes jambes Venez renaître en buvant L’élixir jaillit au milieu de cette vallée que je suis Je suis l’église en même temps le village du centre Qui bave l’amertume sur la calvitie de la nature, Sur les faces démasquées des pleurs Extirpées des âmes Incrustées des plaintes Auréolées de fatalité Moi terre des pachydermes j’ouvre mes mains votives Ne le saigne pas, ce n’est pas un masque du sculpteur inconnu C’est ma face Ta face La nôtre
Moi terre, j’ai des échos des hymnes des fonds Pour éclater échos des larynx des vautours Des bras musclés des méridiens Moi terre des Malebos, j’ai du haut de la montagne le sabre Venez brouter, Le serpent a perdu ses ailes
Défrichons ce lopin de peine La montagne cul de sac qui nous surplombait a perdu ses ailes C’est du miel et caillot du miel Plus question des sangs des miens C’est le soleil des miasmes moulés pour sculpter mains fortes
Moi, terre des actions motrices, de ma part j’ai sculpté baobab Qui beugle par la trompette et les armes se tairont Et les âmes noires trembleront Je suis moi terre Besace qui suinte peaux de chagrin Arts proclameront l’échec des toiles des oncles Et ondes ne retourneront plus à mes tympans Flotteront en signant dans le rien « verdure » Et détritus renaîtront dans leurs cendres pour planer
Adieu airs pollués par la mauvaise odeur de la mauvaise foi Adieu étranglements des gorges émules des méridiens Et détritus renaîtront dans leurs égouts Adieu vengeances d’échos aux faces teintées des rides Adieu damnation Adieu brises suffocantes Adieu tornades Adieu vagues Adieu séismes Adieu essaim d’abeilles Adieu larves, Adieu typhons Mon cœur était une orgie pour vous Mon cœur était une besace pour vous Moi, terre des orchidées aux abords drapés des lys Drapés des mélodies inouïes jouées par les herbes Mon cœur est maintenant l’Alcôve d’Axiomes Postulats, Théorèmes, Oniriques sont mes dires Telluriques sont mes mots Rives verdoyantes dorénavant leitmotiv Un sourire ne suffit pas Onirique pour recroqueviller peaux d’égratignures Un sourire ne suffit pas
Moi, terre des Sauriens, je suis « toi » Je prendrai bien soin de « moi » Et nous planerons Je dis oraison funèbre à la damnation qui ingurgite arsenic sève de ma Louche Je dis oraison funèbre à la damnation siégeant au purgatoire
Moi, terre limon des rivières des rétines, oraison funèbre à la damnation ! Glaive à l’air sous ce soleil nouveau je déchire le voile de rien Rustique sont mes actes Pas une sinécure Une corvée pour déchirer voile bavant yeux depuis des lustres Yeux des feuillages Yeux des rivières Yeux des termitières Yeux des ruisseaux Yeux des nids Yeux des savanes Yeux des herbes Yeux des volcans Yeux des mercures Moi terre des rêves au crépuscule Où Verdure Floraison Rosée
Moi, Terre élixir Un rêve Pas trêve Où sevrage abreuve Rêve où têtes cynocéphales décimées Rêve où têtes de Muses fleurissent Flottent dans l’air pur Dans eaux jadis Égouts Dessinent Ondes Flottent et nagent dans Sciences Présente Os durs qu’acier
Rêve Paroles pour jadis chiens noirs empestés Elles ciment Elles équarrissent par le bâton en Émeraude Elles trempent les creux de tripes dans les Sueurs Elles plongent pleurs, chœurs de chemineaux Et laissent battre
cœurs au rythme de pioches, Pelles Marteaux Manchette Paroles qui exfolient les souches d’hymnes amères Recroquevillent les racines des averses d’hier Et disent « verdure » Jadis gout du sang dans la Gueule Jadis sang versé pour libation perverse
Rêve cœur sculpté en forme de Pyramide Marbre pyramide qui ne tâte pas ciel Marbre pyramide qui ne pointe pas firmaments Mots pour fleurir grains de sables Orienter os désorientés par séismes des stupeurs Les armes se tairont à l’aune des tonnerres de sa voix Votive pour la damnation qui ingurgite arsenic sève de mes dires, qui s’abreuve lâchement front dans l’absinthe de mes tripes.
Le Voyeur
Les dires fusant du fond de cet océan aux yeux bleus et Doux, Souffle toujours et toujours ce récital de mots inaudibles à foison Aux Yeux miroirs ; Bleu, couleur qu’il offre Miroir des dieux célestes Bleu, cette peur de l’inconnu Peur du connu.
Les lointains souvenirs ont refait surface Reliques d’un passé douloureux, D’un présent hybride Cette fleur des entrailles des fissures Affaires des antres et des abat-jours rouges Aux feuilles salies par du rouge de sang de l’hymen non nubile De carnations saillantes humectées par les larmes de regards vides Ici aussi les murs tombent Comme des feuilles aux apparences des papillons Ils sont tombés comme les hommes l’ont toujours fait Tombés sous l’influence des souffles fusant de l’inconnu Tombés comme les arbres acrobates le font, bousculés par des mains invisibles Ils sont tombés
Seuls les Mokafohy savent comment et pourquoi Ces gardiens de reliquaires détiennent le secret Et ceux de fragrances nauséabondes de lointains jardins Aussi du goût de la rouille de l’encre du dernier pirate Odeurs, boulets aux pieds sans chevilles, traînant des montagnes en montagnes Goût séculaire stagnant sur les langues évangélistes : « Geôliers, libérez vos œsophages. Buvez cette eau salée ! Cette goûte de larme géante aplatie, avec ses jambes écartées friandes d’orgasme »
Étranglé par la ligne tranchante de la délimitation de a cote Ce souffle divin est mondain Toujours et toujours lui, ce caméléon monochrome, Bourdonnant en faisant grelotter ses pavillons de pachydermes amnésiques ; Toujours ce souffle fredonnant des compositions hermétiques. Des imprécations peut-être contre Ces vents du nord Ces grandes mains tremblotantes et ridées qui s’y échouent pour fouetter l’innocence, Ces vents fossiles en sont cibles Cœurs fossiles venant y trouver une fontaine de jouvence ; Ingurgitation de la fraicheur suintant de papayes vertes De ces fruits friands de fruits d’arbres à pain de ces pères Souffle. Continue de souffler, vent du nord Bleu est la peur du point de fuite »
Masques noirs
Elle gémit, s’extasie, elle se métamorphose et bave. Des créatures de tréfonds et celles d’on ne sait où fusent ! Juste qu’elle obéit servilement aux diktats formels de la série de moules fabriqués avec de la matière grise. Elle ploie et déploie ses tentacules ; difformités et cris visibles y résultent. Les contours qui cristallisent le temps en déstructurant L’espace sont ici exhibés. Subliminal. Lâche Fumée qui, d’habitude, ne sait que s’évanouir, courir vers des horizons abstraits se voit ici capturée, exfoliée. Elle se fait ravir son hymen millénaire. La voilà atteinte du syndrome de Stockholm. Avec toute théâtralité, elle se tord, toute honte bue, sous le charme de l’esprit démiurgique de son ex-bourreau, elle bave. Ici, elle compose avec le commencement. Le commencement d’un cycle de vie. Celle-ci baignant dans une poche, prenant chair, se pliant, se recroquevillant tout en obéissant aux instructions du temps. Là-bas, elle raconte et dilue les énigmes en aiguisant les regards visà-vis des faits et phénomènes. Elle facilite la perception de la réalité, la signification du sacré. Elle montre comment ce dernier s’est fait déloger des silhouettes sans squelettes ; délogé des mains aux empreintes de crucifiés. Aussi des corps aux stigmates en forme de croix gommées. Elle n’est pas une robe blanche-aveuglante. Celle qui drape les rétines pour ne pas laisser voir ta nudité, ta vraie face cachée derrière les reliefs faciaux que tu esquisses hypocritement. Les voilà, ces fœtus, en train de courir dans des ventres tout en roulant comme du vent dans le vide. Ils sont à la recherche du temps perdu dans les creux des mains aux lignes maladroites qui conduisent vers Rome. Les voilà venir discourir sur la personne qui les a engendrés, faire la projection de sa personnalité, sa vraie face fissurée, son arrière-plan et sa face derrière ces masques noirs sur fond blanc, sur fond bleu. Miroir !