Les premiers abris de l’Homme furent rupestres, et le troglodytisme est une pratique universelle et commune à de nombreuses espèces vivantes.
Or, la fabrication de l’architecture hors-sol contemporaine est régie par les circuits de la mondialisation des échanges de ressources et de marchandises, et les usages domestiques dans ces bâtiments sont relativement énergivores, ce qui les rend responsables de nombreux effets délétères impactant la planète entière.
Construire et habiter dans le sol minéral naturel présente pourtant des caractéristiques qui peuvent répondre de façon cohérente aux enjeux contemporains de l’architecture : construire des bâtiments solides et confortables tout en économisant de l’énergie et des ressources, développer et préserver les surfaces végétales en milieux urbanisés, intégrer les bâtiments dans les paysages.
Qu’attendons-nous ?